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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 13:50
Dissolution du 110e régiment d'infanterie

 

01.07.2014 Armée de Terre

 

Le 24 juin 2014, les troupes du 110e régiment d'infanterie de Donaueschingen ont été passées en revue une dernière fois par leur chef de corps, au cours de la cérémonie organisée pour la dissolution de cette unité binationale.

Le chef d'état-major de l'armée de Terre a présidé cette cérémonie empreinte d'émotions pour rendre hommage une dernière fois aux compétences et aux savoir-faire du régiment. Ce sont 300 ans d'histoire dont 50 ans de présence outre-Rhin, que la brigade franco-allemande a salués au moment de rouler le drapeau.

 

Cérémonie de dissolution Juin 2014 - photos

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:45
Ne pas laisser la France seule au Sahel

 

18 janvier 2014 Hélène Kohl, correspondance, Berlin (Allemagne) - Le Journal du Dimanche

 

Même si le ministère français de la Défense reste prudent, la proposition de Berlin d'envoyer des éléments de la brigade franco-allemande à Bamako marque une volonté d'aider davantage au Sahel.

 

Lors de la cérémonie des vœux à la Bundeswehr, le général Hans-Werner Fritz, chef du commandement interarmes, a surpris son auditoire. Tel que l'a rapporté le Süddeutsche Zeitung samedi, son discours fut presque entièrement consacré jeudi à la situation en Afrique "qui va bien nous occuper au cours des prochaines années". En réalité, le Spiegel révèle que des soldats de la brigade franco-­allemande (bataillons d'artillerie et de chasseurs d'Immendingen et Donaueschingen) ont été informés de leur départ prochain pour Bamako.

 

Un contingent renforcé au Mali, avec une structure de commandement franco-­allemande? Le chef d'état-major des forces armées, Volker Wieker l'a confirmé cette semaine devant la commission défense du Bundestag. La décision de Berlin doit être officialisée lundi par la nouvelle ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, lors d'un dîner avec Jean-Yves Le Drian à Paris.

 

La défense franco-allemand dans une nouvelle ère

 

Parallèlement, à Bruxelles, le chef de la diplomatie allemande, Frank-­Walter Steinmeier, informera ses homologues européens au conseil des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Berlin compte affecter des soldats armés à la protection de hangars et de l'aéroport de ­Bamako. Actuellement, la centaine d'Allemands sur place est surtout occupée à la formation de l'armée malienne ; cette mission évoluerait vers une "véritable intervention militaire".

 

Le plan d'opération doit être ficelé avant le conseil des ministres franco-allemand du 19 février. Le mois prochain, le Bundestag doit renouveler le mandat malien de la Bundeswehr. "Ce sera une formalité", assure un parlementaire. "La défense franco-allemande va entrer dans une nouvelle ère", promet un gradé. Selon plusieurs sources, l'Allemagne s'engagerait davantage sur le terrain malien, afin de contrebalancer sa timidité en Centrafrique, où pour l'instant Berlin compte seulement envoyer quatre avions de transport et de ravitaillement. "La France va pouvoir baisser sa voilure au Mali, nous complétons." En somme, en soulageant la France au Mali, l'Allemagne indiquerait qu'elle soutient ses alliés à Bangui. Un jeu de passe-passe "peu glorieux", reconnaissent en coulisse certains experts. L'Allemagne n'est pas près de faire oublier ses réticences passées.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Envoi de soldats de la brigade franco-allemande au Mali

 

18.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Selon la "Süddeutsche Zeitung", une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février.

 

Des soldats de la brigade franco-allemande vont participer à l'intervention militaire au Mali, affirme le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, citant des sources militaires. Selon les projets encore provisoires, des soldats de la brigade franco-allemande doivent être envoyés au Mali avec une structure de commandement.

 

En République centrafricaine (RCA) le gouvernement allemand va également proposer d'organiser des transports aériens de troupes et de matériel dans la capitale, Bangui, dans le cadre d'une intervention européenne, selon la même source.

 

Jusqu'à présent, seuls des vols vers un pays voisin étaient évoqués. Interrogé par l'agence AFP, le ministère allemand des affaires étrangères n'était pas en mesure de confirmer ces informations. Rien n'a « encore été décidé », a indiqué un porte-parole. Les discussions concernant une éventuelle mission militaire en RCA sont en cours. Les ministres européens des affaires étrangères doivent se rencontrer lundi à Bruxelles.

 

Selon la Süddeutsche Zeitung, une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février. Pour le moment, Berlin et Paris sont encore en train de régler les détails de cette éventuelle coopération.

 

Des soldats allemands participent à la mission de stabilisation de l'ONU au Mali, la Minusma, ainsi qu'à celle de l'Union européenne consacrée à la formation. Une prolongation du mandat de la Bundeswehr (l'armée allemande) doit intervenir à la mi-février.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:50
Mutilation de la Brigade franco-allemande : manœuvre stratégique ou court-termisme budgétaire ?

 

25 November 2013 Hajnalka Vincze

 

La question écrite d’un Sénateur, adressée au ministre de la Défense, est l’occasion pour revenir sur la décision récente de la France d’amputer sérieusement la Brigade franco-allemande (BFA). Notamment par la dissolution du 110e Régiment d'Infanterie stationné à Donaueschingen, qui en faisait partie intégrante. Surtout que l’on doute fortement que, dans sa réponse, le Ministre puisse exposer tous les arguments de son (double) raisonnement.

 
A première vue, il s’agirait de l’exemple type du mauvais message au mauvais moment. A l’approche du sommet « Défense » de décembre, où la France entend plaider en faveur d’un renforcement de l’Europe de la défense, pourquoi cette décision choc contre une formation franco-allemande toujours considérée comme l’embryon potentiel de quelque chose de plus significatif ?

 

D’autant plus que la Brigade incarne déjà tout ce que la PSDC (Politique de sécurité et de défense commune de l’UE) cherche désespérément depuis des années. Elle est opérationnelle, dotée d’importantes capacités de combat, composée de forces entraînées ensemble et hautement interopérables. De surcroît, une véritable dimension européenne est inscrite dans son ADN, comme en témoigne la présence d’éléments additionnels belges et espagnols autour du noyau franco-allemand.

 

Sauf qu’elle n’a jamais été déployée sous le drapeau européen, justement. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, du côté de la France. Dernièrement, l’Allemagne aurait refusé par deux fois l’engagement de la Brigade au Mali, et pour l’opération Serval, et pour la mission d’entraînement de l'UE (EUTM Mali). Dans ce contexte, une remarque, d’apparence paradoxale, du ministre Le Drian prend tout son sens. Notamment lorsqu’il dit espérer que la dissolution de l’unité  puisse contribuer à « renforcer les perspectives d’emploi [de la Brigade] au profit de la défense européenne ».

 

Vu sous cet angle, il s’agirait de faire pression sur la partie allemande afin qu’elle consente à des déploiements réels sous enseigne européenne. Sinon, pour Paris, ce n’est pas la peine. Ultime avertissement. Du moins, c’est la lecture optimiste que l’on pourrait faire des intentions françaises. Son pendant pessimiste dirait qu’il s’agit tout simplement d’une mesure d’austérité comme les autres, faisant fi de l’Europe, tout comme des symboles. La Cour des comptes ne se serait-elle pas interrogée elle-même sur la « rentabilité » de la Brigade ?

 

La vérité est sans doute un mélange des deux. Paris voudrait mettre la pression sur Berlin et faire des économies en même temps. Si les pressions marchent, des déploiements suivraient et la Brigade pourrait devenir une locomotive (à la fois symbolique et opérationnelle) pour combler les lacunes de l’Europe de la défense. Sinon, ce serait autant d’euros sauvés pour « l’intendance ».

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 17:55
BFA photo-110e-ri

BFA photo-110e-ri

 

05.11.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

La dissolution en 2014, annoncée le 31 octobre du 110e RI, basé à Donaueschingen en Allemagne, pose quelques questions, bien au-delà de l'aspect comptable des choses. Deux régiments d'infanterie doivent passer à la trappe dans la période 2014-2019 (lire ici une déclaration explicite du chef d'état-major de l'armée de terre), le premier a été choisi. A la veille des élections municipales, il est évidemment plus aisé de supprimer un régiment installé dans le Bade-Wurtemberg.

 

Pour autant, doit-on faire une croix de fer sur la brigade franco-allemande ? Au-delà du symbole fort de l'amitié entre deux peuples, elle pourrait servir de terrain d'expérimentation pour mettre en œuvre un embryon de défense commune voire européenne...

 

On peut sourire à l'évocation, c'est votre droit. Mais à l'époque des mutualisations et des efforts budgétaires, il ne serait peut-être pas idiot de repenser à la coopération militaire entre la France et l'Allemagne, surtout l'année du cinquantenaire du traité de l'Elysée. Dissoudre un régiment, après avoir fait défiler la brigade franco-allemande (BFA) sur les Champs-Elysées le 14 juillet, relève déjà du manque de tact.

 

Il faut compenser. Ce sera sûrement un des sujets de discussion entre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue allemand, Thomas de Maizière, qui dîneront ensemble à l'hôtel de Brienne ce jeudi 7 novembre. Ce dernier a " regretté la décision française " de dissoudre le 110e RI mais il a ajouté que la BFA est " une expression visible de la sécurité et de la responsabilité militaire pour la sécurité et la défense européennes ". Des mots qui ont un sens même si la brigade ne brille pas par son engagement en dehors du Kosovo et de l'Afghanistan en 2004...

 

Certes, la France est un pays de tradition de " l'action militaire ", tandis que l'Allemagne garde une réserve très forte, née de l'après Seconde Guerre mondiale. L'accord préalable de toute action extérieure par le Bundestag est l'exemple le plus frappant de nos différences fondamentales. Les accords de Lancaster House de 2010 entre la France et le Royaume-Uni rapprochent des nations aux philosophies militaires voisines.

 

Initiative franco-allemande au Conseil européen

 

Seulement, on annonce une initiative franco-allemande au Conseil européen de décembre consacré à la Défense. Les discussions avancent sur la constitution d'une force de réaction rapide, de battlegroups avec des perspectives nouvelles sur l'engagement, sur la mise en place de normes communes et sur la mutualisation de capacités et d'équipements. Un travail qui s'annonce lent et délicat mais pertinent si on veut bien regarder un peu plus loin que le bout de sa Minimi.

 

La France s'est d'ailleurs bien gardée de ne pas sacrifier totalement la BFA avec la suppression du 110e RI. Elle conserve son contingent basé à Mullheim au sein de l'état-major et du bataillon de commandement et de soutien (environ 600 personnes). Elle remplacera au sein de la BFA un régiment d'infanterie qui pourrait être le 1er RI de Sarrebourg ou le 152e RI de Colmar (l'heureux élu restera en France).

 

Pour l'heure, on peut difficilement affirmer comme Jean-Yves Le Drian que la décision " n'entame en rien le plein engagement de la France au sein de la BFA ". Le remplaçant du 110e RI aura des " capacités d'actions supérieures ".

 

Mais si la volonté politique existe, la brigade franco-allemande peut servir de terrain d'expérimentation, devenir le bras armé d'une politique étrangère commune (la prudence allemande tempérant l'activisme français et vice-versa). Oui, là aussi, vous pouvez sourire. On est loin du compte si on se souvient des grimaces d'Angela Merkel au moment de l'opération en Libye.

 

Mais rien n'empêche d'y travailler sérieusement, de suivre cette piste encore un peu nébuleuse. D'ailleurs au sein des accords qui régissent la BFA, d'autres nations peuvent intégrer son état-major. De là à parler de défense européenne, il reste des années de tractations et surtout des mentalités à changer...

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 16:51
Le 110e régiment d’infanterie dissous en 2014

 

31/10/2013 International

 

Le 110e régiment d’infanterie, stationné à Donaueschingen (Allemagne) et appartenant à la brigade franco-allemande, sera dissous dans le courant de l’année 2014.

 

Le gouvernement français a annoncé le 30 septembre dernier la dissolution de différentes unités. Un seul cas avait été réservé jusqu’à ce jour pour s’assurer d’échanges préalables approfondis avec nos partenaires allemands. Le 110e régiment d’infanterie, appartenant à la brigade franco-allemande et stationné à Donaueschingen, sera dissous dans le courant de l’année 2014.

 

Cette décision n'entame en rien le plein engagement de la France dans la brigade franco-allemande (BFA) et la volonté de promouvoir l’utilisation de cette grande unité, comme le rappelle la loi de programmation militaire en cours de discussion au Parlement.

 

A ce titre, un nouveau régiment, aux capacités d’actions supérieures, sera rattaché à la BFA afin de renforcer son efficacité opérationnelle. L'attachement au principe d’un stationnement croisé des troupes françaises et allemandes est maintenu. La France conservera un niveau d'effectif stationné en Allemagne équivalent à celui des forces allemandes stationnées en France (environ 500 personnels).

 

Enfin, l’optimisation de la brigade fait actuellement l'objet d'une concertation entre Berlin et Paris dans le but de renforcer son efficacité et ses perspectives d’emploi au profit de la défense européenne. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus global de la relance de l'Europe de la défense et de ses outils militaires voulue par le gouvernement. En effet, depuis 1989, la BFA est un symbole fort du haut niveau de coopération franco-allemand en matière de défense. Elle constitue également un outil politique et militaire  au service des intérêts de sécurité de nos deux pays et de l'Europe. Elle s'est déployée dans les Balkans et en Afghanistan

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:55
BFA photo-110e-ri

BFA photo-110e-ri

25 octobre 2013 Günther Nonnenmacher (Frankfurter Allgemeine Zeitung) - courrierinternational.com

 

La France envisage de retirer ses troupes stationnées en Allemagne pour raisons financières. Une évolution regrettable, mais une conséquence logique des divergences politiques entre les deux pays, estime un éditorialiste allemand.

 

L'inspecteur général de la Bundeswehr, le général Henning von Ondarza (G) et le chef d'Etat-major de l'armée de terre française, le général Gilbert Forray (2ndL) passent en revue les troupes de la brigade franco-allemande à l'occasion de son baptême, le 12 janvier 1989 à Boeblingen. - AFP              L'inspecteur général de la Bundeswehr, le général Henning von Ondarza (G) et le chef d'Etat-major de l'armée de terre française, le général Gilbert Forray (2ndL) passent en revue les troupes de la brigade franco-allemande à l'occasion de son baptême, le 12 janvier 1989 à Boeblingen. - AFP   

 

En 1987, quand le chancelier Helmut Kohl et le président François Mitterrand ont décidé de créer une brigade franco-allemande, cette décision était censée être un geste fort, le pendant pratique à la poignée de main symbolique sur le champ de bataille de Verdun : les ennemis jurés qui s'étaient affrontés devenaient des alliés au sein d'unités militaires conjointes.

 

L'affaire n'en a pas moins été épineuse. Les esprits soupçonneux habituels n'ont pas manqué de redouter que cela donne naissance à une alliance dans l'alliance qui saperait l'OTAN. Depuis l'époque de De Gaulle, l'armée française ne faisait pas partie de la structure de commandement intégré de l'Alliance atlantique. Preuve du caractère complexe du dossier, lors de la réunification allemande, Mitterrand a décrété que les troupes françaises stationnées en Allemagne seraient rapatriées. Ce n'est qu'après de longues négociations que Kohl a réussi à convaincre le président français que l'Allemagne ne le souhaitait pas.

 

Pas de politique étrangère commune

 

Il est loin, le temps où la brigade franco-allemande échauffait les esprits. Sous Nicolas Sarkozy, la France a réintégré la structure de commandement de l'OTAN, les troupes françaises sont rentrées chez elles pour des raisons non politiques, mais d'économie. Pourtant, c'est aussi la faute de la brigade elle-même si l'on ne parle plus autant de coopération militaire. Jamais elle n'a été déployée sur le terrain et elle n'a aucune vocation opérationnelle, au-delà du besoin d'apprendre à se connaître, à s'entraîner ensemble, et du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées. Il n'est donc pas étonnant que Paris, en ces temps d'austérité et de caisses vides, fasse connaître son intention de retirer sa dernière unité militaire du sud de l'Allemagne.

 

En réalité, une telle formation n'aurait de sens que si elle devenait l'instrument militaire d'une politique étrangère commune. Ce dont il ne saurait être question, comme l'ont prouvé ces derniers temps la Libye, le Mali ou la Syrie. La France se considère encore comme une puissance capable d'intervenir sur la scène géopolitique mondiale, dans le cadre de ses moyens. L'Allemagne, elle, s'est imposée une "culture de retenue militaire" qui frise l'incapacité à participer à l'Alliance. La fin de la brigade franco-allemande serait donc certes regrettable, mais logique d'un point de vue politique.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:55
Avenir du 152e RI de Colmar : le ministre de la défense ne "voit pas de raisons d'inquiétude"

 

10/10/2013 Par Guillaume Kuster - alsace.france3.fr

 

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a passé la majeure partie de la journée au 152e régiment d'infanterie de l'armée de terre à Colmar. Lors de son adresse aux soldats il a voulu rassurer quant à l'avenir de l'implantation.

 

Le ministre n'a pas tardé à évoquer la question lors de son allocution. "Je sais où l'on m'attend" a-t-il anticipé avant d'indiquer aux militaires du 152e RI qu'il ne voyait pas de "raisons d'inquiétude" quant à l'avenir du régiment, dans un contexte tendu de réductions d'effectifs dans l'ensemble de l'armée. En cumulant les effets de la loi de programmation militaire et l'application de mesures l'ayant précédée, le ministère de la défense doit procéder à 33.500 suppressions de postes d'ici à 2019. Il avait d'ailleurs annoncé jeudi dernier la suppression de 90 postes sur la base aérienne alsacienne de Drachenbronn.

De possibles aménagements au sein de la Brigade franco-allemande

Interrogé sur les révélations du journal le Figaro, suggérant la dissolution du 110e régiment d'infanterie stationné à Donaueshingen (Bade-Wurtemberg), le ministre de la défense a réaffirmé qu'aucune menace de pesait sur la Brigade franco-allemande mais qu'il n'était pas impossible qu'elle soit soumise à une réorganisation. "Je n'ai pas encore pris de décision, je dois le faire en concertation avec mon homologue allemand".

 

Suite de l'article

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 17:50
BFA 14 juillet - Crédits ADC F. Chesneau SIRPA Terre

BFA 14 juillet - Crédits ADC F. Chesneau SIRPA Terre

09/07/2013 Laura Bataille - Armée de Terre

 

Le 22 janvier 1963, le général de Gaulle et le chancelier allemand Adenauer signaient le traité de l’Elysée, marquant ainsi le début de la réconciliation entre les deux peuples entrés en conflit à trois reprises.  En 2013, cinquante ans après cette signature symbolique, la brigade franco-allemande (BFA), qui œuvre pour la défense européenne, participe au défilé du 14 juillet.

 

Destiné à sceller l’amitié entre la France et l’Allemagne, le traité de l'Élysée est devenu le symbole de la coopération entre ces deux pays. C’est pourquoi, pour son cinquantième anniversaire, il est à l’honneur lors de l’événement national. Pour cela, des unités allemandes et françaises, qui appartiennent à la BFA, sont présentes lors du défilé.

 

La BFA, emblème de la coopération militaire

 

Cette brigade, créée le 2 octobre 1989, est née de la volonté de montrer que les relations franco-allemandes pouvaient s’étendre au domaine militaire. Elle répond aux quatre principes fondateurs du traité de l’Elysée : réconciliation, solidarité, amitié et coopération. Composée de 4 800 hommes et femmes, elle a, entre autre, permis des progrès considérables en matière d’armement et d’harmonisation des méthodes et des modes d’action. Cette brigade consacre l’engagement pour la paix et l’amitié de leurs peuples et de l’Europe.

 

Présente sur les Champs-Elysées pour le 14 juillet, la brigade défile à pied (3e régiment de hussards, Jagerbataillon 292 et bataillon de commandement et de soutien) et les aéronefs allemands survolent les Champs-Elysées lors des défilés aériens d’ouverture et de clôture (Typhoon et Tigre).

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 08:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/45/StKp_DEU-FRA_Brig.svg/456px-StKp_DEU-FRA_Brig.svg.png

 

25/03/2013 17:07  - ASP Margaux Thuriot

 

Du 6 au 22 mars 2013, les unités composant la Brigade franco-allemande se sont réunies sur le camp de manœuvre d'Oberlausitz, dans l'est de l'Allemagne. Exercice majeur de la BFA, Feldberg 13 portait une symbolique particulière en cette année anniversaire du traité de l’Élysée.

 

L'exercice FELDBERG 13 a réuni durant quinze jours 2100 hommes et 400 véhicules de toutes les unités de la Brigade franco-allemande (BFA), pour des manœuvres communes, dans l'est de l'Allemagne. Objectif : démontrer l'interopérabilité des unités françaises et allemandes de la BFA, et la capacité de la Brigade à être engagée comme "Initial entry force" (force d'entrée en premier), l'une de ses missions principales.

 

Cet exercice, dont la majeure partie s'est déroulée sur le camp de manœuvre d'Oberlausitz, dans la Saxe, revêtait un caractère particulier cette année, la France et l'Allemagne célébrant le cinquantenaire de leur traité de coopération.

 

La Brigade franco-allemande, créée en 1989, est l'un des symboles forts de la coopération franco-allemande. Elle répond à une volonté commune de la France et de l'Allemagne, en raison d'intérêts convergents, de mettre en commun leurs capacités opérationnelles. La BFA est unique en son genre : elle est la seule force binationale permanente au monde. Un atout majeur qui favorise les échanges et la coopération.

 

Cette brigade binationale dispose d'un état-major mixte franco-allemand, basé à Mülheim, en Allemagne. Ses unités sont basées de part et d'autre du Rhin. La BFA a été notamment déployée en Bosnie-Herzégovine dans le cadre de la SFOR de 1996 à 1998 mais aussi en Afghanistan en 2004-2005.

 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:50

 

 
 
Du 6 au 22 mars 2013, les unités composant la Brigade franco-allemande se sont réunies sur le camp de manœuvre d'Oberlausitz, dans l'est de l'Allemagne. Exercice majeur de la BFA, Feldberg 13 portait une symbolique particulière en cette année anniversaire du traité de l'Elysée.
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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/logo-ceremonie-bfa/2007757-1-fre-FR/logo-ceremonie-bfa.jpg

 

11/10/2012 Armée de Terre

 

Les festivités commémorant le 20ème anniversaire de l'installation de la Brigade franco-allemande (BFA) à Müllheim (Pays de Bade) auront lieu vendredi 12 octobre à 16 heures sur la Markgräfler Platz.

 

« Bonjour, Soldaten ! », « Guten Tag, mon général ! » Des salutations bilingues ponctuent les cérémonies militaires qui se déroulent sur la place d'armes de la caserne Robert Schuman de Müllheim. Elles font partie de la routine particulière qui régit cette garnison abritant 644 soldats allemands et 481 soldats français assistés par 137 personnels civils des deux pays même si sur le terrain et en mission extérieure, la langue de travail est l'anglais. Et pour fêter ses 20 ans d’installation dans la ville, la BFA prévoit une cérémonie militaire suivie d’une représentation du chœur des enfants de la Michael Friedrich Wild Grundschule aux alentours de 16h30 devant la Martinskirche où un vin d'honneur sera offert aux habitants de Müllheim.

 

Siège de l'état-major et du bataillon de commandement et de soutien de la Brigade franco-allemande (BFA), la caserne de Müllheim a été créée en 1987, lors d'un sommet franco-allemand à Karlsruhe à l’initiative du président François Mitterrand et du chancelier Helmut Kohl. Elle était d’abord basée à Böblingen, près de Stuttgart avant de s'installer, le 1er octobre 1992 à Müllheim, à proximité du Rhin. C'est à cette occasion que la garnison a été baptisée Robert Schuman Kaserne, du nom d'un des pères fondateurs de l'Union européenne. La BFA compte au total 5 000 hommes et femmes dotée de matériel moderne et constitue une force d'entrée en premier du corps européen, opérationnelle avec un préavis de trois à cinq jours.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/DEU-FRA_Brig_%28V1%29.svg/442px-DEU-FRA_Brig_%28V1%29.svg.png

 

02/10/2012 par Hervé de Chalendar - lalsace.fr

 

En cette période de cinquantenaire du traité de l’Élysée, le dernier conseil franco-allemand de la défense s’est tenu hier à l’état-major de la brigade franco-allemande (BFA), à Müllheim. Mais on n’a pas seulement parlé de ces deux pays…

 

L’idée semble évidente : hier matin, c’était pourtant la première fois qu’un conseil franco-allemand de défense et de sécurité (CFADS) se tenait à l’état-major de la brigade franco-allemande (BFA), à Müllheim, à quelques kilomètres du Rhin. Le prétexte a été donné par le cinquantenaire du traité de l’Élysée, dont la BFA est l’un des plus beaux rejetons.

 

Pour ce 2 e CFADS de l’année, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays, respectivement Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian côté français, et Guido Westerwelle et Thomas de Maizière côté allemand, se sont retrouvés avec leurs chefs d’état-major et ambassadeurs respectifs pour deux heures et demie de réunion.

 

« Nous avons fait un tour d’horizon d’un certain nombre de grands problèmes et on a constaté une convergence de vue, qui n’a rien de surprenant mais est très étroite, entre l’Allemagne et la France », a débuté Laurent Fabius, dans un style forcément diplomatique. Cette unité de vue concerne notamment « une relance de l’Europe de la Défense de manière concrète, pragmatique », a précisé Jean-Yves Le Drian, en annonçant une « initiative » à venir dans ce domaine.

 

Pas de « mission de combat » au Mali

 

Les ministres ont signé des protocoles techniques concernant la BFA (des questions très matérielles liées par exemple au partage des charges en matière d’infrastructure) et discuté du cinquantenaire. Mais, très vite, ils ont abordé des sujets plus graves. La fusion EADS-BAE d’abord, pour laquelle les discussions se poursuivent : « Ce rapprochement est séduisant, mais les conséquences sont très complexes », a lâché Le Drian. Les grandes affaires du monde ensuite. Concernant la Syrie, Laurent Fabius a expliqué que les deux pays souhaitent mener des actions en direction des zones libérées « qui profiteraient directement aux populations » et appellent à « l’unité de l’opposition syrienne, pour montrer l’alternative indispensable à Bachar El Assad. […] On assiste dans ce pays à une catastrophe effrayante due à la volonté d’un homme et d’un clan de se maintenir au pouvoir. » Guido Westerwelle a plaidé pour un renforcement de l’aide humanitaire.

 

Concernant le Mali, les deux pays ont exclu d’y déployer des troupes de combat. « Aucun d’entre nous ne pense à une mission de combat, purement militaire », a assuré Thomas de Maizière, pour qui « il faut que le commandement d’une telle opération soit assuré par les Africains et que l’ONU donne son accord ». « Nous allons expertiser la manière dont nous pourrions accompagner une initiative qui serait prise par les Africains », a ajouté Jean-Yves Le Drian, tandis que Guido Westerwelle insistait sur l’importance pour l’Europe de ce qui se passe là-bas : « Il ne faut pas que cette région devienne un havre de paix pour les terroristes. »

 

Avant la conférence de presse, l’adjoint au commandant de la BFA, le colonel de Madre, avait laissé entendre que sa brigade était « disponible pour une mission de projection commune » franco-allemande, par exemple au Kosovo. « On souhaite une mission commune, a confié de Maizière, mais ça soulève beaucoup de questions juridiques. » L’Europe progresse toujours au même rythme : à petits pas…

 

Les 50 ans du traité de l’Élysée, signé le 22 janvier 1963 entre le chancelier Adenauer et le président de Gaulle pour sceller la réconciliation franco-allemande par la coopération, donneront lieu à une série de manifestations organisées dans les deux pays jusqu’au mois de juillet 2013.

 

En Alsace, un événement d’envergure aura lieu le 4 mai : une cérémonie sera organisée sur les deux rives du Rhin, à Neuf-Brisach côté français et Breisach côté allemand ; le grand public sera invité à assister au déploiement d’un millier de militaires issus de toutes les unités de la BFA, avec du matériel, dont des engins blindés.

 

Créée en 1989, la BFA compte aujourd’hui environ 6 000 hommes et femmes, dont environ 60 % sont Allemands et 40 % Français.

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