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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:45
Conférence RCA - lundi 30 novembre 2015

 

17/11/2015 DGRIS

 

L’Observatoire de l’Afrique organise à Bruxelles, le lundi 30 novembre après-midi, une conférence sur le thème « la République Centrafricaine, les défis de la reconstruction : prendre un nouveau départ et poursuivre le travail engagé ».

 

Après deux années d’intervention de la communauté internationale et alors que la fin de la période de transition s’annonce, la Centrafrique connaît encore des soubresauts violents. Les chantiers de la reconstruction restent immenses - sécurité, gouvernance et développement – et nécessitent un engagement de long terme.

 

L’Observatoire de l’Afrique propose, au travers de trois panels, de faire un point de situation complet et d’ébaucher de nouvelles réflexions pour rendre l’action internationale plus efficace. La conférence se tient à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles.

 

En savoir plus  Invitation et programme (pdf)

 

Couvrant l’ensemble des problématiques sécuritaires de l’Afrique sub-saharienne faisant l’objet d’un suivi du ministère de la défense, l’Observatoire de l’Afrique a une double vocation :

- Améliorer la visibilité de la réflexion stratégique française à Bruxelles et de fournir aux décideurs français et européens des analyses dotées de recommandations opérationnelles sur les enjeux, actuels et prospectifs, de paix et de sécurité en Afrique. Pour remplir cet objectif, l’observatoire organise des séminaires ouverts aux décideurs français et européens, principalement à Bruxelles.

- Organiser, sur court préavis, des réflexions en cercle fermé autour d’experts de haut niveau au profit des administrations françaises sur des sujets d’actualités, et afin de contribuer au processus de décision.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 13:50
Les Européens réunis à Bruxelles appellent à l'unité contre le terrorisme

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - Les pays européens et des responsables de l'UE ont lancé lundi des appels à l'unité pour combattre le terrorisme après les attentats meurtriers de Paris, lors d'une réunion des 28 ministres des Affaires étrangères réunis à Bruxelles.

 

Ils veulent nous diviser, nous sommes encore plus unis, a lancé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, à son arrivée lundi à un conseil des Affaires étrangères, réunissant des ministres des Etats membres.

 

Mme Mogherini a notamment appelé les Européens à unir leurs forces, à partager de l'information, un agenda politique, et à faire converger leurs efforts diplomatiques, économiques, et parfois militaires, face à la menace terroriste.

 

Ce n'est pas une attaque contre un seul pays, ce n'est pas une attaque seulement contre l'Europe, c'est une attaque contre la civilisation, a-t-elle souligné avant la réunion européenne largement consacrée au dossier syrien.

 

De son côté, le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Harlem Désir, a également souligné que si c'est la France qui a été attaquée, c'est toute l'Europe qui a été touchée.

 

Nous avons été frappés ensemble, nous répondrons ensemble et nous vaincrons ensemble le terrorisme et l'armée terroriste de Daech (acronyme de l'Etat islamique), a-t-il insisté, appelant à prendre des décisions dans le domaine notamment de la coopération judiciaire et policière contre le terrorisme.

 

Il a notamment cité la nécessité d'établir un fichier européen des passagers aériens (PNR) et de discuter de la possibilité de renforcer les contrôles aux frontières.

 

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a estimé qu'il fallait partager de plus en plus de renseignements entre pays. Nous avons une très bonne coopération avec les autorités françaises, s'est-il félicité.

 

L'Europe doit être solidaire en ce moment, a estimé le commissaire européen Johannes Hahn. Nous ne devons pas faire actuellement l'amalgame entre notre problème migratoire et ces attaques terroristes violentes, a-t-il ajouté.

 

Il faut se garder en Europe de faire l'amalgame entre terrorisme et migration, a également insisté le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, dont le pays préside le Conseil de l'UE.

 

Il y a un ennemi commun, c'est Daech, a-t-il ajouté, assurant qu'il n'y aurait aucune dissonnance en ce qui concerne l'apport de l'UE dans cette lutte.

 

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier a estimé qu'il était du devoir des Européens d'être aux côtés de la France.

 

Il faut chercher des solutions pour résoudre enfin le conflit clé, la guerre civile en Syrie qui entre dans sa cinquième année, a-t-il dit, espérant qu'une dynamique de négociation ait été enclenchée au niveau international sur ce dossier.

 

Il faut être plus efficaces et en finir avec cette barbarie qui est probablement la barbarie la plus grave que l'humanité ait connue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le ministre espagnol José Manuel Garcia Margallo.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 14:50
Joint Operation Triton 2015 - Search and Rescue by Belgian navy - photo Frontex

Joint Operation Triton 2015 - Search and Rescue by Belgian navy - photo Frontex

 

15/10/2015 Par Jean-Jacques Mevel Correspondant à Bruxelles – LeFigaro.fr

 

La France est la première à proposer, sinon un projet et calendrier précis, du moins une méthode pour que l'Europe en prenne la responsabilité dans la crise migratoire.

 

La France va proposer la création d'un vrai corps de gardes frontières européens, placé sous la coupe de l'agence européenne FRONTEX et non plus des États membres, d'après un document circulant à Bruxelles, à quelques heures d'un sommet européen à nouveau dominé par la crise des réfugiés et la question des frontières.

 

Suite de l’article

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 18:50
Calendrier des Think Tanks à Bruxelles (màj 14 Sept.)- RPFranceUE

 

source rpfrance.eu
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

 

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 14 septembre 2015. (961ko)

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 09:50
photo EDA

photo EDA

 

25 juillet 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Claude-France Arnould, directrice exécutive de l'Agence européenne de défense (AED) depuis 2011, vient d'être nommée ambassadrice de France auprès du royaume de Belgique. Cette diplomate avait, précédemment, dirigé les affaires internationales et stratégiques au Secrétariat général de la défense nationale. Elle remplace à ce poste un fils de légionnaire, Bernard Valéro.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:50
Calendrier des Think Tanks à Bruxelles (màj 26 Mai)

 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

 

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 26 mai 2015. (1Mo)

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:50
Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

 

07/04/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, 252 militaires belges sont décédés dans le cadre d’opérations à l’étranger. Les familles et les principaux responsables de la Défense leur ont rendu hommage ce 7 avril au monument du Soldat Inconnu à Bruxelles.

 

« Que tous les militaires décédés, soient un exemple pour nos militaires actuels », dit un orateur dans son micro. Face à lui, la place du Congrès est remplie de vétérans de guerre, de soldats et de familles de militaires décédés. Près de la tombe du Soldat Inconnu se tient un peloton de chaque composante. Ils sont ici pour commémorer les 252 soldats tombés depuis 1945. Parmi les anciens, le vétéran Lucien Puttemans.

 

« J’ai encore servi en tant que commando au Congo et au Rwanda », raconte Lucien. « Je considère qu’il est de mon devoir d’être ici. J’espère qu’avec cette cérémonie rappelant les opérations que nous avons menées, ils ne seront pas morts pour rien. »

 

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.bePhotos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.bePhotos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be
Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

L’une après l’autre, les autorités civiles et militaires déposent des couronnes de fleurs au pied du monument. Monique Muylle dépose également un bouquet, avec en son centre, une photo de son fils. « Mon fils Stefaan a été tué il y a 7 ans par une bombe à fragmentation lors d'une mission de déminage au Liban » explique-t-elle. « Nous nous rendons ici chaque année avec la famille en sa mémoire. »

 

Lea Theunis a aussi perdu son fils durant une opération militaire. « Il y a maintenant 22 ans que mon fils Stef est décédé lors d'un incident en Somalie », dit-elle. « Il était le premier militaire belge à être tué. Chaque année, je viens ici parce que c’est la seule chose que je puisse encore faire pour lui. »

 

L’année dernière, 2 700 militaires belges sont partis en mission à l’étranger. Heureusement, ils sont tous revenus sains et saufs. Ce n’est pas un hasard si la date de la cérémonie coïncide avec le jour du décès, en 1994, de dix para-commandos au Rwanda. La commémoration du 7 avril est également un rappel des dangers que peuvent rencontrer les militaires.

 

Vidéo : Clint Soete - MIL.be

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : 23 Mars 2015

 

23.03.2014 source RP UE France
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

 

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 23 mars 2015. (1Mo)

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:50
Calendrier des think tanks européens à Bruxelles (màj 16 Mar. 2015)- RP France


16.03..2015 par rpfrance.eu
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 16 mars 2015. (1Mo)

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:50
US Urges Europe To Send More Peacekeepers

 

March 10, 2015 Defense News (AFP)

 

BRUSSELS — Washington's UN envoy Samantha Power urged European countries on Monday to contribute more troops to UN peacekeeping missions, saying their experience in Afghanistan could prove crucial.

 

US President Barack Obama will bring world leaders together on the sidelines of the next UN Assembly General in New York in September to push them to take part in more peacekeeping missions, Power said in a speech in Brussels.

 

"European countries have drawn back from peacekeeping... It is essential each of us does our fair share," Power told the Friends of Europe think tank in Brussels.

 

"European governments must contribute their fair share of the military force (and) financial burden necessary to respond to today's crises."

 

The US ambassador to the United Nations said less than seven percent of UN "Blue Helmet" missions involved European troops, against 40 percent 20 years ago, even if Europe was contributing financially.

 

Poorer countries which have around 12 percent of the world's population make up around 43 percent of UN peacekeeping missions, she added.

 

A "seismic shift" caused by peacekeeping failures in Srebrenica during the war in the former Yugoslavia and in Rwanda in the 1990s was partly to blame for the European reluctance, she said.

 

But she urged Europe to contribute again, saying that with 35,000 European troops in Afghanistan four years ago, "UN peacekeeping would benefit exponentially" from that experience.

 

With US military personnel already involved in around 100 countries around the world, Power said the imbalance was dangerous given the "range and severity" of crises including the rise of the Islamic State in Iraq and Syria.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:50
photo MIL.be

photo MIL.be

 

09/03/2015 MIL.be

 

Depuis le 14 février 2015, nos Chasseurs sont dans les rues de Bruxelles et seront là au minimum jusqu’au 9 mars. Une nouvelle estimation de la menace sera effectuée alors par l'OCAM, l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace le 9 mars 2015. L’OCAM décide du niveau d’alerte sur la base d’évaluations spécifiques.

 

Le bataillon de Chasseurs à Cheval, caserné à Heverlee, a pour mission principale la recherche et le traitement d’informations afin de transmettre ses informations aux unités de manœuvre. Il peut aussi effectuer d’autres missions de protection statique comme la sécurité à Bruxelles.

 

Les Chasseurs renforcent la police afin qu'elle puisse se concentrer sur d'autres tâches. Vous les voyez sur des points sensibles où la population belge pourrait être une cible. Une tâche supplémentaire des missions opérationnelles "normales".

 

Le bataillon a commencé sa préparation pour les missions ‘NATO RESPONSE FORCE 16’ et EUTM au Mali 15/09.

photo MIL.bephoto MIL.be

photo MIL.be

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:50
Calendrier des think tanks européens à Bruxelles (màj 9 Mar. 2015)- RP France

 

source RP France
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 9 mars 2015. (1Mo)

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 16:50
Calendrier des think tanks européens à Bruxelles (màj 23 Fev. 2015)- RP France

source rpfrance.eu

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 23 février 2015. (1Mo)

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:50
Les Lanciers prennent la relève des Chasseurs Ardennais

 

05/02/2015 Victoria Timmermans – MIL.be

 

Depuis ce vendredi 30 janvier, les bérets noirs des Lanciers ont remplacé les bérets verts du Bataillon de Chasseurs Ardennais dans les rues de Bruxelles.

 

Quelque 130 Lanciers sont déployés à divers endroits clés de Bruxelles. Leur mission de soutien à la police est la même que celle remplie par leurs prédécesseurs. Ils doivent surveiller, de jour et parfois même de nuit, des lieux qui pourraient être la cible d'une attaque terroriste.

 

Pour cette opération, les militaires travaillent en concertation avec les policiers. Le lieutenant-colonel Hoggart, chef de corps du 1/3 Bataillon de Lanciers, explique que ses hommes représentent un appui pour la police fédérale et locale. « Pour nous, il s'agit uniquement d'une mission statique. C'est la police qui s'occupe des patrouilles et interceptions » précise-t-il. Cependant ce sont bien les militaires qui sont présents dans la rue et qui doivent contacter la police en cas de menace.

 

Une mission de sécurisation que les Lanciers effectueront jusqu'au 9 février prochain. La suite des événements n'est pas encore déterminée. Les responsables doivent se concerter pour savoir si le dispositif de sécurité sera reconduit. Ils devront également réévaluer le niveau de la menace terroriste dans notre pays, actuellement élevé au niveau 3 sur une échelle de 4. Les Lanciers sont pourtant d'ores et déjà prêts à assurer la sécurité jusqu'au 14 février.

 

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 21:50
Belgique: l’armée dans la rue, ce sont maintenant les militaires qui surveillent les sites sensibles

 

17 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Des militaires ont commencé samedi à prendre la relève de policiers pour surveiller certains sites sensibles à Anvers et Bruxelles après le démantèlement en Belgique d’une cellule djihadiste, dont le cerveau présumé était activement recherché.

 

Environ 150 soldats ont été mobilisés samedi matin pour surveiller des « sites stratégiques » dans le quartier des diamantaires d’Anvers (nord) où vit une importante communauté juive, mais aussi les institutions européennes, le siège de l’Otan, les ambassades des Etats-Unis et d’Israël ou encore la grande synagogue à Bruxelles, a expliqué le ministre de la Défense Steven Vandeput.

Devant le musée juif de Bruxelles, où un attentat islamiste a causé la mort de quatre personnes en mai dernier, des militaires en treillis portant un fusil automatique et un pistolet étaient en faction. Les soldats n’ont toutefois pas été déployés dans les gares ou aéroports.

L’opération exceptionnelle, lancée pour un mois renouvelable selon le premier ministre Charles Michel, peut être maintenue tant que le niveau d’alerte sera fixé au moins à 3 sur une échelle de 4, comme c’est le cas depuis jeudi soir.

Jusqu’à 300 militaires pourront être engagés dans ces opérations de maintien de l’ordre, du jamais vu en Belgique depuis une vague d’attentats commis dans les années 1980 par les Cellules communistes combattantes.

D’autres communes, comme Verviers (est), où la police a abattu jeudi soir deux djihadistes présumés qui y avaient établi leur planque, ont également demandé du renfort militaire.

L’assaut contre ces deux hommes récemment revenus de Syrie à l’insu de leurs familles, Radwan Haqawi et Tareq Jadoun, a déclenché un vaste coup de filet jeudi soir dans plusieurs communes belges afin de démanteler une cellule islamiste qui prévoyait de « tuer des policiers sur la voie publique et dans des commissariats » par le biais d’attentats « dans tout le pays », selon le parquet fédéral.

Cinq personnes ont été inculpées pour « participation à un groupe terroriste » et trois d’entre elles incarcérées. Des perquisitions ont permis de retrouver des armes, des produits permettant de fabriquer des bombes, mais aussi des uniformes de police et des faux documents.

Deux fugitifs, qui avaient quitté la Belgique juste après l’assaut, ont par ailleurs été arrêtés dans les Alpes françaises.

Le chef présumé de cette cellule serait un djihadiste belge notoire qui avait rejoint le groupe État islamique en Syrie, selon les médias belges. Agé de 27 ans, Abdelhamid Abaaoud apparaît notamment dans une vidéo où l’EI se vante de commettre des atrocités, s’adressant goguenard à la caméra alors qu’il conduit un véhicule qui tire des cadavres mutilés vers une fosse commune.

Activement recherché par les services de renseignement européens et américain, il aurait notamment communiqué avec les deux suspects tués à Verviers en passant des appels depuis la Grèce, affirme la chaîne de télévision flamande VTM. Selon le journal La Dernière Heure, il pourrait se trouver en Grèce ou en Turquie.

La Belgique, avec 184 ressortissants partis combattre en Syrie, selon les autorités, est un important vivier pour les recruteurs de djihadistes européens. Vendredi, un Belge de 18 ans qui voulait se rendre en Syrie à l’aide de faux papiers été arrêté.

Les autorités ont par ailleurs affiché leur fermeté. Un homme qui avait intimidé des libraires à Eisden-Tuinwijk (nord-est), les menaçant de mort s’ils vendaient Charlie Hebdo, a été interpellé, selon les médias locaux. À Bruxelles, le parquet a demandé samedi des poursuites contre deux frères qui avaient menacé des policiers en faisant référence aux attentats de Paris qui ont coûté la vie à 17 personnes dont trois policiers. Un autre homme qui faisait semblant de viser des policiers avec une arme à feu a également été interpellé.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 18:50
La Commission européenne a renforcé sa sécurité après l'opération antiterroriste belge

 

16 janvier 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - La Commission européenne a indiqué vendredi avoir renforcé sa sécurité au lendemain de la vaste opération menée en Belgique contre une cellule jihadiste qui s'apprêtait à commettre des attentats.

 

La Commission a décidé d'augmenter son niveau d'alerte, a déclaré lors d'un point de presse une porte-parole, Mina Andreeva. Elle a précisé que cela passait notamment par l'accroissement des contrôles à l'entrée et des agents de sécurité.

 

C'est simplement une mesure de précaution. Nous n'avons aucune indication d'une menace spécifique contre les institutions européennes, a-t-elle assuré. Nous sommes en contact avec la police belge pour s'assurer que la sécurité est assurée, a-t-elle dit.

 

La Commission européenne avait déjà renforcé sa sécurité au mois de septembre après des informations sur des menaces jihadistes, tout en affirmant alors ne pas avoir d'éléments sur des menaces spécifiques contre ses bâtiments.

 

Le journal belge l'Echo avait alors affirmé que les autorités belges avaient déjoué plusieurs attentats par des jihadistes revenus dans le pays après avoir combattu en Syrie. La télévision publique néerlandaise NOS avait indiqué que la Commission européenne figurait parmi les cibles possibles.

 

Les bâtiments de la Commission abritent les bureaux des commissaires ainsi que plusieurs milliers de fonctionnaires européens.

 

La police belge a démantelé jeudi une cellule qui s'apprêtait à commettre des attentats contre des policiers. Quinze personnes ont été arrêtées, dont deux en France. L'opération a été marquée par un assaut de la police à Verviers (est). Deux suspects sont morts après avoir riposté à l'arme de guerre.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:50
La Belgique point d’appui pour le réseau Kouachi-Coulibaly

 

13 jan 2015 Bruxelles 2

 

Les frères Kouachi et Coulibaly se seraient fournis en armes en Belgique. L’information esquissée par le média en ligne Médiapart a été complétée aujourd’hui par le quotidien belge « Dernière heure« . Selon nos confrères belges, « le fusil-mitrailleur de type Scorpio (*) que possédait Amedy Coulibaly lors de la prise d’otages de la Porte de Vincennes vient de Bruxelles ». Cette arme a été utilisée par Coulibaly lors de l’attaque de l’hypercacher de Vincences, selon le procureur de Paris, notamment quand il a tenté une sortie contre la police. Autre information : « la Kalachnikov et le lance-roquettes utilisés par les frères Kouachi ont été achetés par Coulibaly aux alentours de la gare du Midi, à Bruxelles, pour moins de 5.000 € ».

 

Suite de l’article

 

(*) Il s’agit plutôt d’un Skorpion, pistolet mitrailleur d’origine tchèque, qui a été rendue célèbre par les Brigades rouges et a été largement répandu dans les conflits en ex-Yougoslavie (une version sous licence était fabriquée par l’usine yougoslave puis serbe de Zastava). Il a aussi été utilisé par le gang de Roubaix, bande criminelle du nord de la France, dont certains membres avaient été formés par les talibans afghans et reliée à Al Qaida, lors de ses actions début 1996.

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 09:50
La Commission européenne parmi les cibles possibles de jihadistes retour de Syrie

 

 

20 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - La Commission européenne figurait parmi les cibles possibles de jihadistes revenus de Syrie, a annoncé samedi la chaîne de radio-télévision néerlandaise publique NOS.

 

Selon NOS, au moins deux des personnes arrêtées par les autorités belges venaient de La Haye.

 

Ils préparaient un attentat. L'une des cibles était le bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles, indique NOS, citant des sources anonymes.

 

Les commissaires n'étaient pas visés individuellement. L'action devait ressembler à l'attaque du Musée juif (...) avec pour objectif de tuer un maximum de personnes, a ajouté NOS.

 

Le suspect dans l'attentat du Musée juif de Bruxelles au mois de mai, qui a fait quatre morts, est le Français Mehdi Nemmouche, qui avait passé plus d'un an en Syrie dans les rangs des extrémistes islamistes et qui est actuellement détenu en Belgique sous l'accusation de meurtre lié à une entreprise terroriste.

 

Nous sommes au courant de l'information a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Commission. Nous sommes sûrs que les autorités nationales suivent l'affaire de manière appropriée.

 

Les bâtiments de la Commission à Bruxelles abritent plusieurs milliers de fonctionnaires dont les hauts responsables des responsables de la gestion au quotidien de l'Union et de ses 28 pays.

 

Bruxelles abrite également le quartier général de l'Otan et de plusieurs autres compagnies et organisations internationales mais les mesures de sécurité y adoptent un profil bas et sont discrètes.

 

Le journal belge L'Echo a rapporté plus tôt dans la journée que les autorités belges avaient empêché plusieurs attentats de jihadistes revenus au pays après avoir combattu en Syrie et qui sont des sympathisants du groupe État islamique (EI).

 

On estime à quelque 400 le nombre de personnes de nationalité belge qui sont allées se battre en Syrie, dont environ 90 sont rentrées, selon l'Echo.

 

Nous partons du principe que, parmi eux, un sur neuf a l'intention de commettre un attentat. C'est une évaluation conservatrice, quand on tient compte des gens qui peuvent leur venir en aide, a expliqué une source au journal.

 

Selon L'Echo, plusieurs personnes ont été arrêtées, mais les autorités ne veulent pas dévoiler quelles étaient les cibles potentielles, pour ne pas affoler le public.

 

La Belgique, comme d'autres pays européens, s'inquiète du nombre croissant de ses ressortissants qui vont combattre en Syrie et en Irak et risquent de rentrer au pays encore plus endurcis et radicalisés.

 

En juin, un tribunal a ordonné un procès contre 46 personnes soupçonnées d'être membres de Sharia4Belgium, un groupe islamiste radical accusé de recruter de jeunes combattants pour la Syrie.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 20:50
VAE Charles-Edouard de Coriolis - photo Marine nationale

VAE Charles-Edouard de Coriolis - photo Marine nationale

 

09/07/2014 Ministère de la Défense

 

M. le vice-amiral d'escadre Charles-Édouard de Coriolis est nommé chargé de mission auprès du chef de la représentation militaire française auprès du Comité militaire de l'Union européenne à compter du 1erseptembre 2014. Il sera nommé chef de la représentation militaire française auprès du Comité militaire de l'Union européenne, chef de la mission militaire de la représentation permanente de la France auprès de l'Union européenne, chef de la représentation militaire française auprès du Comité militaire du Conseil de l'Atlantique Nord et chef de la mission militaire de la représentation permanente de la France auprès de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord à compter du 24 septembre 2014.

 

Il est remplcé comme commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique (ALFOST) par M. le vice-amiral Louis-Michel Guillaume  à compter du 1er septembre 2014.Ce dernier est, pour prendre rang de la même date, élevé aux rang et appellation de vice-amiral d'escadre.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:30
Syrie: plus de 30 djihadistes français tués

 

05/06/2014 Par LEXPRESS.fr

 

En plein débat autour des djihadistes français après la tuerie de Bruxelles, François Hollande a annoncé mercredi que "plus de 30 ressortissants français" partis combattre en Syrie y ont trouvé la mort.

 

Face au phénomène des combattants étrangers en Syrie, "nous devons coopérer davantage", et notamment en matière "de renseignement", a ajouté le président de la République lors d'une conférence de presse à l'issue de la première journée du sommet du G7 à Bruxelles

"Nous avons décidé d'une coopération pour prévenir, dissuader et punir ce type de mouvement, qui peut mettre en cause notre propre sécurité", a-t-il ajouté, invoquant la tuerie le 24 mai au musée juif de Bruxelles pour laquelle un Français au profil djihadiste passé par la Syrie a été arrêté.  

 

Suite de l'article

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 11:50
Retour aux sources

 

16 mai 2014 Belgian Defense

 

Ce jeudi 15 mai, le roi rendait une visite dans les locaux de l'École Royale Militaire à Bruxelles. Cette école, chargée de former les officiers, est une ancienne connaissance. Il y a trente ans, le souverain était assis sur ses bancs.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 14 Avril 2014

 

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 07:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 7 Avril 2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 31 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:50
President Obama calls on European allies to face Russia

 

26 Mar 2014 by securityobserver

 

The International Security Observer had the honor to assist to the remarks by President of the United States Barack Obama delivered in Brussels on Wednesday, March 26, 2014. In his 36 minutes speech, President Obama called on European allies to stand for those values they fought for during World War II and the Cold War. Despite stating again that the US are interested in a strong and prosperous Russia, President Obama said any violation of sovereignty cannot be tolerated.  

 

Here is the full transcript:

Thank you. (Cheers, applause.) Thank you so much. Thank you. (Cheers, applause.) Thank you very much. Thank you. Please, please have a seat. Good evening, (goedenavond ?), bonsoir, guten Abend. (Cheers, applause.)

Thank you, Lara (sp), for that remarkable introduction. On — before she came out, she told me not to be nervous. (Laughter.) And I can only imagine — I think her father is in the audience. And I can only imagine how proud he is of her. We’re grateful for her work, but she’s also reminding us that our future will be defined by young people like her.

Your Majesties, Mr. Prime Minister, and the people of Belgium, on behalf of the American people, we are grateful for your friendship. We stand together as inseparable allies. And I thank you for your wonderful hospitality. I have to admit it is easy to love a country famous for chocolate and beer. (Laughter, cheers.) (Chuckles.)

Leaders and dignitaries of the European Union, representatives of our NATO alliance, distinguished guests, we meet here at a moment of testing for Europe and the United States and for the international order that we have worked for generations to build. Throughout human history, societies have grappled with fundamental questions of how to organize themselves, the proper relationship between the individual and the state, the best means to resolve the inevitable conflicts between states.

And it was here in Europe, through centuries of struggle, through war and enlightenment, repression and revolution, that a particular set of ideals began to emerge, the belief that through conscience and free will, each of us has the right to live as we choose, the belief that power is derived from the consent of the governed and that laws and institutions should be established to protect that understanding.

And those ideas eventually inspired a band of colonialists across an ocean, and they wrote them into the founding documents that still guide America today, including the simple truth that all men, and women, are created equal.

But those ideals have also been tested, here in Europe and around the world. Those ideals have often been threatened by an older, more traditional view of power. This alternative vision argues that ordinary men and women are too small-minded to govern their own affairs, that order and progress can only come when individuals surrender their rights to an all-powerful sovereign. Often this alternative vision roots itself in the notion that by virtue of race or faith or ethnicity, some are inherently superior to others and that individual identity must be defined by us versus them, or that national greatness must flow not by what people stand for, but what they are against.

In so many ways, the history of Europe in the 20th century represented the ongoing clash of these two sets of ideas, both within nations and among nations. The advance of industry and technology outpaced our ability to resolve our differences peacefully. And even — even among the most civilized of societies on the surface, we saw a descent into barbarism.

This morning at Flanders Field, I was reminded of how war between peoples sent a generation to their deaths in the trenches and gas of the first world war. And just two decades later, extreme nationalism plunged this continent into war once again, with populations enslaved and great cities reduced to rubble and tens of millions slaughtered, including those lost in the Holocaust.

It is in response to this tragic history that in the aftermath of World War II, America joined with Europe to reject the darker forces of the past and build a new architecture of peace. Workers and engineers gave life to the Marshall Plan. Sentinels stood vigilant in a NATO alliance that would become the strongest the world has ever known. And across the Atlantic, we embraced a shared vision of Europe, a vision based on representative democracy, individual rights, and a belief that nations can meet the interests of their citizens through trade and open markets, a social safety net, respect for those of different faiths and backgrounds.

For decades, this vision stood in sharp contrast to life on the other side of an Iron Curtain. For decades, a contest was waged, and ultimately, that contest was won, not by tanks or missiles, but because our ideals stirred the hearts of Hungarians, who sparked a revolution, Poles in their shipyards who stood in solidarity, Czechs who waged a Velvet Revolution without firing a shot, and East Berliners who marched past the guards and finally tore down that wall.

Today what would have seemed impossible in the trenches of Flanders, the rubble of Berlin, a dissident’s prison cell — that reality is taken for granted: a Germany unified, the nations of Central and Eastern Europe welcomed into the family of democracies. Here in this country, once the battleground of Europe, we meet in the hub of a union that brings together age-old adversaries in peace and cooperation. The people of Europe, hundreds of millions of citizens, east, west, north, south, are more secure and more prosperous because we stood together for the ideals we shared.

And this story of human progress was by no means limited to Europe. Indeed, the ideals that came to define our alliance also inspired movements across the globe — among those very people, ironically, who had too often been denied their full rights by Western powers. After the second world war people from Africa to India threw off the yoke of colonialism to secure their independence. In the United States citizens took Freedom Rides and endured beatings to put an end to segregation and to secure their civil rights. As the Iron Curtain fell here in Europe, the iron fist of apartheid was unclenched and Nelson Mandela emerged upright, proud, from prison to lead a multiracial democracy; Latin American nations rejected dictatorship and built new democracies; and Asian nations showed that development and democracy could go hand in hand.

The young people in the audience today, young people like Lara (sp), were born in a place and a time where there is less conflict, more prosperity and more freedom than any time in human history. But that’s not because man’s darkest impulses have vanished. Even here in Europe we’ve seen ethnic cleansing in the Balkans that shocked the conscience. The difficulties of integration and globalization, recently amplified by the worst economic crisis of our lifetimes, strained the European project and stirred the rise of a politics that too often targets immigrants or gays or those who seem somehow different.

While technology has opened up vast opportunities for trade and innovation and cultural understanding, it’s also allowed terrorists to kill on a horrifying scale. Around the world sectarian warfare and ethnic conflicts continue to claim thousands of lives. And once again, we are confronted with the belief among some that bigger nations can bully smaller ones to get their way — that recycled maxim that might somehow makes right.

So I come here today to insist that we must never take for granted the progress that has been won here in Europe and advanced around the world, because the contest of ideas continues for your generation.

And that’s what’s at stake in Ukraine today. Russia’s leadership is challenging truths that only a few weeks ago seemed self-evident, that in the 21st century, the borders of Europe cannot be redrawn with force, that international law matters, that people and nations can make their own decisions about their future.

To be honest, if we define our — our interests narrowly, if we applied a coldhearted calculus, we might decide to look the other way. Our economy is not deeply integrated with Ukraine’s. Our people and our homeland face no direct threat from the invasion of Crimea. Our own borders are not threatened by Russia’s annexation. But that kind of casual indifference would ignore the lessons that are written in the cemeteries of this continent. It would allow the old way of doing things to regain a foothold in this young century. And that message would be heard, not just in Europe, but in Asia and the Americas, in Africa and the Middle East.

And the consequences that would arise from complacency are not abstractions. The impacts that they have on the lives of real people, men and women just like us, have to enter into our imaginations.

Just look at the young people of Ukraine, who were determined to take back their future from a government rotted by corruption; the portraits of the fallen shot by snipers; the visitors who pay their respects at the Maidan. There was the university student wrapped in the Ukrainian flag expressing her hope that every country should live by the law; a postgraduate student speaking for fellow protesters, saying, I want these people who are here to have dignity. Imagine that you are the young woman who said, there are some things that fear, police sticks and tear gas cannot destroy.

We’ve never met these people, but we know them. Their voices echo calls for human dignity that rang out in European streets and squares for generations. Their voices echo those around the world who at this very moment fight for their dignity. These Ukrainians rejected a government that was stealing from the people instead of serving them, and are reaching for the same ideals that allow us to be here today.

None of us can know for certain what the coming days will bring in Ukraine, but I am confident that eventually those voices, those voices for human dignity and opportunity and individual rights and rule of law, those voices ultimately will triumph.

I believe that over the long haul as nations that are free, as free people, the future is ours. I believe this not because I’m naive. And I believe this not because of the strength of our arms or the size of our economies. I believe this because these ideals that we affirm are true. These ideals are universal.

Yes, we believe in democracy, with elections that are free and fair, and independent judiciaries and opposition parties, civil society and uncensored information so that individuals can make their own choices. Yes, we believe in open economies based on free markets and innovation and individual initiative and entrepreneurship and trade and investment that creates a broader prosperity.

And yes, we believe in human dignity, that every person is created equal — no matter who you are or what you look like or who you love or where you come from. That is what we believe. That’s what makes us strong. And our enduring strength is also reflected in our respect for an international system that protects the rights of both nations and people — a United Nations and a Universal Declaration of Human Rights, international law and the means to enforce those laws.

But we also know that those rules are not self-executing.

They depend on people and nations of good will continually affirming them.

And that’s why Russia’s violation of international law, its assault on Ukraine’s sovereignty and territorial integrity, must be met with condemnation, not because we’re trying to keep Russia down, but because the principles that have meant so much to Europe and the world must be lifted up.

Over the last several days, the United States, Europe and our partners around the world have been united in defense of these ideals and united in support of the Ukrainian people. Together, we’ve condemned Russia’s invasion of Ukraine and rejected the legitimacy of the Crimean referendum. Together, we have isolated Russia politically, suspending it from the G-8 nations and downgrading our bilateral ties. Together, we are imposing costs through sanctions that have left a mark on Russia and those accountable for its actions.

And if the Russian leadership stays on its current course, together, we will ensure that this isolation deepens. Sanctions will expand, and the toll on Russia’s economy, as well as its standing in the world, will only increase.

And meanwhile, the United States and our allies will continue to support the government of Ukraine as they chart a democratic course. Together, we are going to provide a significant package of assistance that can help stabilize the Ukrainian economy and meet the basic needs of the people.

Make no mistake, neither the United States nor Europe has any interest in controlling Ukraine.

We have sent no troops there. What we want is for the Ukrainian people to make their own decisions, just like other free people around the world.

Understand as well this is not another Cold War that we’re entering into. After all, unlike the Soviet Union, Russia leads no bloc of nations, no global ideology. The United States and NATO do not seek any conflict with Russia. In fact, for more than 60 years we have come together in NATO not to claim other lands but to keep nations free.

What we will do always is uphold our solemn obligation, our Article 5 duty, to defend the sovereignty and territorial integrity of our allies. And in that promise we will never waver. NATO nations never stand alone.

Today NATO planes patrol the skies over the Baltics, and we’ve reinforced our presence in Poland, and we’re prepared to do more.

Going forward, every NATO member state must step up and carry its share of the burden by showing the political will to invest in our collective defense and by developing the capabilities to serve as a source of international peace and security.

Of course Ukraine is not a member of NATO, in part because of its close and complex history with Russia. Nor will Russia be dislodged from Crimea or deterred from further escalation by military force.

But with time, so long as we remain united, the Russian people will recognize that they cannot achieve the security, prosperity and the status that they seek through brute force.

And that’s why throughout this crisis we will combine our substantial pressure on Russia with an open door for diplomacy.

I believe that for both Ukraine and Russia, a stable peace will come through de-escalation, a direct dialogue between Russia and the government of Ukraine and the international community, monitors who can ensure that the rights of all Ukrainians are protected, a process of constitutional reform within Ukraine and free and fair elections this spring.

So far, Russia has resisted diplomatic overtures, annexing Crimea and massing large forces along Ukraine’s border. Russia’s justified these actions as an effort to prevent problems on its own borders and to protect ethnic Russians inside Ukraine. Of course, there is no evidence, never has been, of systemic violence against ethnic Russians inside of Ukraine.

Moreover, many countries around the world face similar questions about their borders and ethnic minorities abroad, about sovereignty and self-determination. These are tensions that have led in other places to debate and democratic referendums, conflicts and uneasy co- existence. These are difficult issues and it is precisely because these questions are hard that they must be addressed through constitutional means and international laws, so that majorities cannot simply suppress minorities and big countries cannot simply bully the small.

In defending its actions, Russian leaders have further claimed Kosovo as a precedent, an example, they say, of the West interfering in the affairs of a smaller country, just as they’re doing now. But NATO only intervened after the people of Kosovo were systematically brutalized and killed for years. And Kosovo only left Serbia after a referendum was organized not outside the boundaries of international law, but in careful cooperation with the United Nations and with Kosovo’s neighbors. None of that even came close to happening in Crimea.

Moreover, Russia has pointed to America’s decision to go into Iraq as an example of Western hypocrisy. Now, it is true that the Iraq war was a subject of vigorous debate, not just around the world but in the United States, as well. I participated in that debate, and I opposed our military intervention there.

But even in Iraq, America sought to work within the international system. We did not claim or annex Iraq’s territory. We did not grab its resources for our own gain. Instead, we ended our war and left Iraq to its people in a fully sovereign Iraqi state that can make decisions about its own future.

Of course, neither the United States nor Europe are perfect in adherence to our ideals. Nor do we claim to be the sole arbiter of what is right or wrong in the world.

We are human, after all, and we face difficult decisions about how to exercise our power.

But part of what makes us different is that we welcome criticism, just as we welcome the responsibilities that come with global leadership. We look to the east and the south and see nations poised to play a growing role on the world stage, and we consider that a good thing. It reflects the same diversity that makes us stronger as a nation and the forces of integration and cooperation that Europe has advanced for decades. And in a world of challenges that are increasingly global, all of us have an interest in nations stepping forward to play their part, to bear their share of the burden and to uphold international norms.

So our approach stands in stark contrast to the arguments coming out of Russia these days. It is absurd to suggest, as a steady drumbeat of Russian voices do, that America is somehow conspiring with fascists inside of Ukraine but failing to respect the Russian people. My grandfather served in Patton’s Army, just as many of your fathers and grandfathers fought against fascism. We Americans remember well the unimaginable sacrifices made by the Russian people in World War II, and we have honored those sacrifices. Since the end of the Cold War, we have worked with Russia under successive administrations to build ties of culture and commerce and international community, not as a favor to Russia, but because it was in our national interests.

And together, we’ve secured nuclear materials from terrorists, we welcomed Russia into the G-8 and the World Trade Organization. From the reduction of nuclear arms to the elimination of Syria’s chemical weapons, we believe the world has benefited when Russia chooses to cooperate on the basis of mutual interests and mutual respect.

So America and the world, and Europe, has an interest in a strong and responsible Russia, not a weak one. We want the Russian people to live in security, prosperity and dignity like everyone else, proud of their own history. But that does not mean that Russia can run roughshod over its neighbors. Just because Russia has a deep history with Ukraine does not mean it should be able to dictate Ukraine’s future. No amount of propaganda can make right something that the world knows is wrong.

You know, in the end, every society must chart its own course. America’s path or Europe’s path is not the only ways to reach freedom and justice. But on the fundamental principle that is at stake here, the ability of nations and peoples to make their own choices, there can be no going back. It’s not America that filled the Maidan with protesters. It was Ukrainians.

No foreign forces compelled the citizens of Tunis and Tripoli to rise up. They did so on their own. From the Burmese parliamentarian pursuing reform to the young leaders fighting corruption and intolerance in Africa, we see something irreducible that all of us share as human being: a truth that will persevere in the face of violence and repression and will ultimately overcome.

For the young people here today, I know it may seem easy to see these events as removed from our lives, remote from our daily routines, distant from concerns closer to home. I recognize that both in the United States and in much of Europe, there’s more than enough to worry about in the affairs of our own countries.

There will always be voices who say that what happens in the wider world is not our concern nor our responsibility. But we must never forget that we are heirs to a struggle for freedom. Our democracy, our individual opportunity only exist because those who came before us had the wisdom and the courage to recognize that ideals will only endure if we see our self-interest in the success of other peoples and other nations.

Now is not the time for bluster. The situation in Ukraine, like crises in many parts of the world, does not have easy answers nor a military solution.

But at this moment, we must meet the challenge to our ideals, to our very international order, with strength and conviction. And it is you, the young people of Europe, young people like Laura (sp), who will help decide which way the currents of our history will flow.

Do not think for a moment that your own freedom, your own prosperity, that your own moral imagination is bound by the limits of your community, your ethnicity or even your country. You’re bigger than that. You can help us to choose a better history. That’s what Europe tells us. That’s what the American experience is all about.

I say this as the president of a country that looked to Europe for the values that are written into our founding documents and which spilled blood to ensure that those values could endure on these shores. I also say this as the son of a Kenyan whose grandfather was a cook for the British, and as a person who once lived in Indonesia as it emerged from colonialism.

The ideals that unite us matter equally to the young people of Boston or Brussels or Jakarta or Nairobi or Krakow or Kiev.

In the end, the success of our ideals comes down to us, including the example of our own lives, our own societies. We know that there will always be intolerance, but instead of fearing the immigrant, we can welcome him. We can insist on policies that benefit the many, not just the few, that an age of globalization and dizzying change opens the door of opportunity to the marginalized, and not just a privileged few.

Instead of targeting our gay and lesbian brothers and sisters, we can use our laws to protect their rights. Instead of defining ourselves in opposition to others, we can affirm the aspirations that we hold in common. That’s what will make America strong. That’s what will make Europe strong. That’s what makes us who we are.

And just as we meet our responsibilities as individuals, we must be prepared to meet them as nations because we live in a world in which our ideals are going to be challenged again and again by forces that would drag us back into conflict or corruption. We can’t count on others to rise to meet those tests.

The policies of your government, the principles of your European Union will make a critical difference in whether or not the international order that so many generations before you have strived to create continues to move forward, or whether it retreats. And that’s the question we all must answer: What kind of Europe, what kind of America, what kind of world will we leave behind?

And I believe that if we hold firm to our principles and are willing to back our beliefs with courage and resolve, then hope will ultimately overcome fear, and freedom will continue to triumph over tyranny, because that is what forever stirs in the human heart.

Thank you very much. (Applause.)

 

Source: The Washington Post

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