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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:50
Crise ukrainienne: pugnacité américaine, anxiété européenne

Le président de la Commission européenne Manuel Barroso, le président américain Barack Obama et le président du conseil de l’Union Herman Van Rompuy, à Bruxelles le 26 mars 2014 (compte Twitter/Herman Van Rompuy)

 

26 mars 2014 par Jacques N. Godbout

 

Réunis ce mercredi 26 mars, deux jours après la suspension de la Russie du G8 et la menace de nouvelles sanctions contre Moscou, Barack Obama et les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et de la Commission, José Manuel Barroso, ont affiché leur détermination à ne pas laisser impuni le rattachement de la Crimée à la Russie.

 

Mais, depuis la fin de la Guerre froide, le monde est devenu beaucoup petit pour que les Russes et les Occidentaux puissent rester longtemps…en froid, et des voix divergentes se font entendre qui remettent en cause la pertinence des sanctions.

Lors de leur réunion extraordinaire à La Haye, les pays du G7 avaient prévenu Moscou le 24 mars ont dit qu’ils étaient prêts en cas d’escalade à prendre des sanctions économiques, dans les secteurs de l’énergie, de la finance, des ventes d’armes et du commerce.

«S »il y a une nouvelle escalade, nous, les Européens et les Américains sommes prêts à intensifier les sanctions», a déclaré aujourd’hui le Président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, en conférence de presse à l’issue des entretiens avec le Président américain, ajoutant toutefois «que les sanctions sont un moyen et non une fin. L’objectif est une solution négociée, dans le respect de la souveraineté de l’Ukraine et du droit international.»

«Nous soutenons également la Géorgie et la Moldavie, et l’Union européenne a avancé à juin, la signature d’accords d’association avec eux», a aussi déclaré le président du Conseil européen.

Le président américain a souligné quant à lui le danger que les actions de la Russie font courir aux Ukrainiens, mais aussi au système international dans lequel l’Europe et les États-Unis ont tant investi.

Barack Obama a expliqué pourquoi l’alliance entre l’Europe et les États-Unis est si importante pour la sécurité de l’Europe mais aussi pour «la démocratie et la préservation de la loi internationale dans le monde.

«Le monde est plus sûr et plus juste quand l’Europe et les États-Unis sont solidaires», a Barack Obama.

«L »Europe, notamment l’Union européenne, est la pierre angulaire de notre engagement dans le monde», a insisté le Président américain en assurant que la Russie était «seule» après son intervention en Crimée et que Moscou avait fait un «mauvais calcul» en pensant «enfoncer un coin entre l’Union européenne et les États-Unis».

Barack Obama s’est aussi déclaré «préoccupé» par la baisse des dépenses militaires de certains pays de l’Otan. «La situation en Ukraine nous rappelle que la liberté a un prix», a-t-il affirmé.

L’Ukraine sera aussi au centre des entretiens dans l’après-midi entre Barack Obama et le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui redoute une intervention de Moscou dans l’est de l’Ukraine et avait affirmé le 20 mars dernier que le rattachement de la Crimée à la Russie constitue la «plus grave» menace pour la stabilité de l’Europe depuis la Guerre froide.

 

Pugnacité d’Obama, mais inquiétudes en Europe

Mais la plupart des dirigeants souhaitent avant tout une désescalade.

Selon le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, il importe de désamorcer la situation. «Nous devrions reprendre des relations normales», a déclaré le ministre des Affaires étrangères allemand aujourd’hui dans une interview avec le journal Bild.

De plus, des voix, qui prônent surtout le dialogue, s’élèvent déjà pour remettre en cause la pertinence et l’utilité des sanctions

Voix divergente en Europe, l’ex-chancelier allemand de 1974 à 1982, Helmut Schmidt, a vivement critiqué la position de l’Occident sur ​​le règlement de la crise en Ukraine, rapporte aujourd’hui l’agence russe Itar-Tass.

«L’UE et les États-Unis des sanctions contre la Russie sont stupides et toute pression économique aurait une signification symbolique», a déclaré ce mercredi celui qui fut aussi ministre fédéral de l’Économie et des Fiances après avoir été ministre de la Défense.

«Les sanctions affectent à la fois l’Occident et la Russie», a noté l’ex-chancellier.

Le refus des dirigeants du G7 de poursuivre le dialogue avec la Russie ne facilite pas le règlement de la ukrainienne. «Il serait idéal de se réunir dans le cadre du G8 en ce moment. ce cadre serait plus utile pour préserver la paix», a ajouté l’homme politique allemand, soulignant que la situation en Ukraine était particulièrement dangereuse du fait des inquiétudes de l’Occident.

Selon la Banque mondiale, le produit intérieur brut de la Russie pourrait chuter de 1,8% en 2014 et la fuite des capitaux atteindre jusqu’à 150 milliards de dollars si la crise en Ukraine s’aggravait, mais, selon les Russes, l’économie du monde occidentale sera aussi très affectée.

«Les sanctions contre la Russie feront payer les Européens pour l’échec de la politique de l’Occident en Ukraine», a affirmé de son côté le président de la Douma [la Chambre basse du parlement russe, ndlr] Sergueï Narychkine, déclarant que la politique de l’Occident avait aggravé la crise politique.

Autre voix divergente, en Amérique cette fois, l’ex Secrétaire à la Défense Robert Gates,un républicain qui avait servi aussi sous l’administration Obama, estimait déjà le 10 mars dernier que les sanctions seraient improductives.

«Certaines sanctions envisagées et mesures prises, [...] honnêtement, n’auront pas le moindre effet dissuasif sur Poutine, à mon avis», avait-il déclaré à la télévision américaine. «Il n’y a rien que les puissances occidentales puissent faire «La Crimée est partie!», »Crimea is gone!», avait-il lancé, soulignant qu’il vaudrait mieux se préoccuper de la dépendance énergétique européenne et «prendre de mesures pour assurer la fourniture de gaz en Europe sans la Russie, actuellement le fournisseur d’une grande partie de l’énergie européenne».

Le président américain lui-même aujourd’hui a estimé que la crise ukrainienne démontrait «la nécessité pour l’Europe de diversifier ses sources d’énergie», alors qu’elle est toujours très dépendante des importations de gaz russe.

 

Rencontres inévitables

Le Canada, le plus ardent soutien du nouveau pouvoir ukrainien, n’en continue pas moins les discussions sur les questions nordiques avec les Russes.

Les représentants du gouvernement canadien ont d’ailleurs confirmé qu’une délégation russe assister bien à une rencontre à Yellowknife cette semaine du Conseil de l’Arctique auquel préside le Canada et qui réunira tous les membres du groupe des huit nations.

Amanda Gordon, une porte-parole de ministre de l’Environnement, Leona Aglukkaq, qui dirige le Conseil de l’Arctique, a toutefois déclaré le Premier ministre Stephen Harper a demandé aux fonctionnaires d’examiner l’ensemble des relations bilatérales avec la Russie, mais le travail du Conseil de l’Arctique continuera comme prévu pour le moment.

Et, pendant qu’en Crimée les drapeaux russes ont été hissés sur toutes les unités militaires de la péninsule mercredi matin, à 370 km d’altitude dans l’espace au dessus de notre planète, la Station spatiale internationale (ISS) se prépare à accueillir un nouvel équipage international composé de deux astronautes russes et d’un américain pour un séjour de près de 6 mois:  peut-être ennemis sur Terre, Russes et Américains sont au moins toujours alliés dans l’espace

Depuis la fin de la Guerre froide, le monde est devenu beaucoup trop petit pour que Russes et Occidentaux puissent éviter de se rencontrer, que ce soit dans l’Arctique ou dans l’espace.

À bientôt dans «une galaxie près de chez vous»!

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 24 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 17 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 10 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 3 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:50
Next SEDE meeting - Subcommittee on Security and Defence

 

13-01-2014 SEDE

 

Next SEDE meeting will take place on Wednesday, 22 January and Thursday, 23 January 2014 in Brussels .  
 
The meetings of the Subcommittee on Security and Defence are open to the public. However, for security reasons, participants must obtain an access pass in advance. Requests for access passes must be sent 5 working days before the start of the meeting to sede-secretariat@europarl.europa.eu
 
Further information agenda and meeting documents
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 19:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 02 décembre 2013

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 17:50
EU defence policy - EDA Chief Executive Claude-France Arnould

18 nov. 2013 Council of the EU

 

This is a video interview with Claude-France Arnould, the Chief Executive of the European Defence Agency, in which she talks about the state of Europe's defence industry, ahead of a summit of EU leaders in December.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 08:40
Conseil Russie-Otan: prochaine réunion le 4 décembre à Bruxelles

 

BRUXELLES, 14 novembre - RIA Novosti

 

La prochaine réunion du Conseil Russie-Otan au niveau des ministres des Affaires étrangères se tiendra le 4 décembre à Bruxelles, a annoncé à RIA Novosti un porte-parole de la représentation permanente de la Russie auprès de l'Alliance.

 

Selon l'interlocuteur de l'agence, la réunion aura lieu en marge de la rencontre des chefs de diplomatie des 28 pays de l'Otan prévue les 3 et 4 décembre dans la capitale belge.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 28 octobre 2013

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 23 Septembre 2013

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:50
Une initiative franco-allemande au conseil européen en décembre

10.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Une initiative franco-allemande en matière de défense verra le jour au Conseil européen à Bruxelles en décembre, a annoncé le secrétaire d'Etat à la Défense allemand, Stéphane Beemelmans, lors de l'université d'été de la Défense à Pau.

 

Pour le Conseil européen, consacré aux questions de défense et de sécurité les 19 et 20 décembre 2013 à Bruxelles, le secrétaire d'Etat allemand cherche " une nouvelle efficacité et une visibilité commune ". L'initiative franco-allemande de décembre s'articulera autour de plusieurs points :

- Qualification de partenaires de confiance (la base).

- Développement de battlegroups (au niveau d'une force de réaction rapide) dans des perspectives nouvelles sur l'engagement.

- Plus de transparence et de coopération dans le développement des capacités et le processus de planification.

- Intensification du pooling and sharing (mutualisation et partage de moyens).

- Poursuite de l'augmentation de la coopération en matière de cybersécurité.

- Renforcement du marché intérieur de la Défense - " mais là, je suis plutôt pessimiste ".

- Une des priorités qui nécessitera " un travail énorme ", " la normalisation et la certification à l'échelle européenne " en matière industrielle mais aussi capacitaire.

 

Stéphane Beemelmans ne se rengorge pas : " Tout cela peut paraître pas très ambitieux. Mais c'est toujours un bon départ quand la France et l'Allemagne font une proposition commune. "

 

Les responsables envisagent une complémentarité européenne, notamment dans le domaine des actions civilo-militaires, à l'influence de l'OTAN.

 

Autant vous dire que l'ambassadeur du Royaume-Uni en France, Peter Ricketts, n'est pas aussi angélique ou constructif (tout dépendant de quel côté on se place). En bon Britannique, il se veut plutôt pragmatique : " La coopération en Europe a toujours été plus difficile dans son principe que dans la pratique. " Puis, séducteur : " Il y a toujours des malentendus sur les intentions britanniques. "

 

Cela dit, Peter Ricketts " ne peut imaginer des structures opérationnelles européennes. L'Europe n'est pas adaptée, par exemple, pour conduire des opérations de haute intensité. Il faut se concentrer sur ce que l'Europe sait faire et peut refaire. Comme les opérations civilo-militaires. C'est peut-être moins ambitieux mais ça peut être très utile ". Prévention, assistance, consolidation de la paix, voilà pour l'ambition britannique pour l'Europe. Qui n'a pas parlé de coopération industrielle une seule seconde.

 

Claude-France Arnould, directrice de l'Agence de défense européenne, se débat pour chercher des convergences essentielles : des normes (par exemple, dans le secteur des drones). Et esquisse des pistes de coopération en cyberdéfense, dans les domaines des satellites, de l'énergie, de la surveillance du territoire européen et de la sécurité maritime.

 

Avec une méthode communautaire, " en mettant au clair qui fait quoi et en proposant des incitations. Evidemment, dans un domaine de souveraineté comme celui-ci, la coopération n'est pas naturelle. "

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 02 Septembre 2013

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 09:50
photo RP Defense

photo RP Defense

03/07/2013 Par Jean-Jacques Mevel, Service infographie du Figaro

 

À l'intérieur de l'UE, tout le monde surveille tout le monde, en dépit des cris d'orfraies poussés dans les 28 capitales après les révélations du Spiegel et du Guardian sur les écoutes américaines.

Au-delà du scandale, l'Europe bruxelloise est partagée entre deux sentiments face aux écoutes de la NSA. Le premier, rassurant, est que la première force de renseignement au monde suit de très près ce qui se dit au quartier général de l'Union européenne (UE), malgré cinq ans de déchirements. Le second, plus gêné, est que les secrets sont aussi des plus mal protégés. Reste une certitude: la capitale de l'Europe, déjà connue comme un nid d'espions, est désormais le point focal des «grandes oreilles» de la planète.

À chacun sa spécialité. Les Russes continuent d'investir dans le renseignement «humain», voire «physique». Il y a quelque temps, la Commission mettait en garde ses fonctionnaires contre la tentation «des jolies stagiaires aux jambes longues et à la crinière blonde». Pour s'informer sur place, les Chinois semblent préférer des bataillons de correspondants de presse et, parfois, d'imbattables offres de service pour l'aménagement de missions diplomatiques. Au fil des «interférences» connues, il faut encore citer des pays aussi improbables que le Maroc, le Pakistan et la Colombie.

«Bruxelles est l'une des plus grandes, sinon la plus grande des capitales de l'espionnage», affirmait l'an dernier Alain Winants, secrétaire général de la Sûreté de l'État, le service de renseignement belge chargé de prêter main-forte. Et par l'intensité, ajoute-t-il, la ville continue de vivre «au rythme de la guerre froide». Au siège de l'Otan, installé en 1966, sont venus s'ajouter les QG des trois institutions de l'UE et d'innombrables agences internationales, comme SWIFT et l'Union de l'Europe occidentale (UEO). Avec 5 000 diplomates accrédités, 15 000 lobbyistes et à peu près 2 000 journalistes étrangers.

La collecte du renseignement est passée de l'artisanat au traitement industriel avec les écoutes électroniques et l'Internet. À l'intérieur de l'UE, tout le monde surveille tout le monde, en dépit des cris d'orfraies poussés dans les 28 capitales après les révélations du Spiegel et du Guardian. Hors des frontières, la Russie et la Chine sont des suspects quasi naturels. Mais cela fait des années que les spécialistes citent - contre toutes convenances diplomatiques - deux autres champions qui d'ailleurs s'épaulent: les États-Unis et Israël.

Javier Solana, ex-chef diplomate de l'UE réputé pour son franc-parler, avait brisé le tabou entre alliés dès 2009. «J'ai été espionné pendant des mois», lâchait-il au détour d'une interview à El Pais, en pointant du doigt les cyberespions d'outre-Atlantique. Les services israéliens, eux, ont été mis en cause dès 2003, avec l'affaire des micros télécommandés posés dans le saint des saints du pouvoir de l'UE: les bureaux de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, de l'Espagne et de l'Autriche au bâtiment Justus-Lipsius, siège du Conseil européen et de sommets réguliers.

Les années passent, mais face au déferlement de la puissance informatique adverse, les protections ne sont pas plus fiables. À l'été 2011, en pleine crise de l'euro, des pirates n'ont eu besoin que de 14 minutes pour franchir toutes les défenses du Justus-Lipsius et lire les courriels du président du Conseil, Herman Van Rompuy. Ils furent finalement localisés «au sud-est de l'Asie».

Le Cortenberg, seul sécurisé

Des cinq lieux sensibles du pouvoir européen, deux semblent indéfendables parce que pratiquement ouverts à tous les vents: le Berlaymont, siège historique de la Commission, et le Parlement européen, qui lui-même se transporte chaque mois à Strasbourg avec 750 députés et 2 500 conteneurs de documents.

Au dire d'experts, un seul édifice est convenablement protégé. C'est aussi le moins connu: le Comité militaire de l'UE, ébauche d'état-major européen, désormais épaulé par une centrale de renseignement, l'IntCen. Il y a de bonnes raisons de mettre l'immeuble Cortenberg à l'abri: ni les militaires, ni les ministères de la Défense, ni les «services» nationaux, ni les alliés de l'Otan n'accepteront de partager quoi que ce soit avec ces nouveaux venus s'ils se révèlent incapables de garder leurs secrets.

La même rigueur devrait s'imposer au Service européen d'action extérieure (SEAE), esquisse de ministère des Affaires étrangères de l'UE. Mais le bâtiment, dénommé «le Capital», est dénué de périmètre de sécurité. Casse-tête supplémentaire pour l'intégrité physique et électronique, les diplomates partagent leurs bureaux avec un supermarché et deux restaurants ouverts au grand public… Faute de crédits, les diplomates y attendent encore des coffres-forts.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 22 avril 2013

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 18:04
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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 20:35

Nato Russia source natomission.ru

 

BRUXELLES, 23 novembre - RIA Novosti

 

Le nouveau représentant permanent de la Russie auprès de l'Otan Alexandre Grouchko arrivera à Bruxelles avant la fin novembre, a confié vendredi à RIA Novosti un porte-parole de la représentation russe auprès de l'Alliance.

 

"La date exacte n'est pas encore fixée, mais nous attendons son arrivée d'ici la fin du mois", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

 

Le 4 décembre, Bruxelles doit accueillir une réunion informelle du Conseil Russie-Otan (CRO) au niveau des ministres des Affaires étrangères. M. Grouchko, nommé le 24 octobre représentant permanent de la Russie auprès de l'Alliance, participera pour la première fois à une réunion du CRO en sa nouvelle qualité.

 

"Il s'agit d'une rencontre informelle. Les ministres se réuniront pour un déjeuner de travail", a indiqué le diplomate.

 

Le Conseil Russie-Otan a été institué le 28 mai 2002 lors du sommet Russie-Otan à Rome. Il a remplacé le Conseil conjoint permanent mis en place en vue de promouvoir la coopération entre Moscou et les 28 pays alliés.

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