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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 07:45
photo Cameroon Defence Ministry

photo Cameroon Defence Ministry

 

26/06/2015 Par Journalducameroun.com

 

Le chef des armées a signé deux décrets portant activation de la Brigade d’intervention rapide et création de centres d’entraînement et d’aguerrissement, a rapporté jeudi un communiqué du Mindef

 

Le président de la République du Cameroun a signé deux décrets, rapporte un communiqué publié jeudi, 25 juin 2015, par le Ministre de la Défense (Mindef).

Le premier, 2015/270 du 15 juin 2015 porte sur l’activation et l’organisation interne de la Brigade d’intervention rapide. Le second, 2015/271 du 15 juin 2015 a pour objet la création et l’organisation des centres d’entraînement et d’aguerrissement de l’armée de terre.

 

Activation de la Brigade d’intervention rapide

Créée dans le cadre de la réforme des forces de défense de2001, il s’agit d’une grande unité tactique de l’armée de terre, composée de trois structures d’élite des forces de défense camerounaises, indique le communiqué du Mindef. Notamment, le Bataillon des troupes aéroportées (BTAP) de Koutaba, le Bataillon blindé de reconnaissance (BRR) basé à Douala et le Bataillon spécial amphibie (BSA) à Tiko. Placée sous l’autorité du chef d’état-major des armées, cette Brigade a son poste de commandement à Bafoussam dans l’Ouest du pays.

 

Création et organisation des centres d’entraînement et d’aguerrissement de l’armée de terre

Trois centres d’entraînement et d’aguerrissement viennent d’être créés. Celui en zone forestière (CEAF) avec un poste de commandement à Motcheboum dans la région de l’Est, en remplacement de la 123ème compagnie d’infanterie motorisée déplacée à Garoua-Boulaï; celui de la zone sahélienne (CEAS) qui a un poste de commandement à Mindif à l’Extrême-Nord du pays; et un dernier en zone montagneuse (CEAM) qui a un poste de commandement à Babadjou dans la région de l’Ouest.

 

Tous les trois, ils ont pour mission: le recyclage des unités de l’armée de terre; l’aguerrissement des hommes et des unités; et la préparation opérationnelle des unités projetables.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:35
Recrudescence des attaques talibanes en Afghanistan

 

29-11-2014 Par RFI

 

L’Afghanistan a été à nouveau frappé par la violence vendredi, avec l’attaque de la base militaire de Shorabak (Sud). Les assauts des talibans se multiplient dans le pays ces derniers jours. Alors que les dernières troupes étrangères doivent quitter le pays avant la fin de l’année, le Parlement a approuvé jeudi l’accord bilatéral de sécurité qui permettra le maintien d’un contingent principalement américain de soutien aux forces de sécurité afghanes. Un accord qui a toujours été dénoncé par les rebelles.

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 05:35
500 ou 600 privés pour assurer la sécurité de l'aéroport de Kandahar


09.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

J'avais parlé il y a quelques jours des futurs contractors d'Afghanistan; en voici une illustration.

Le Joint Theater Support Contracting Command a diffusé  une intéressante  Request for Information pour des PSC services (Solicitation n° KDHR1RCC-S); cette RFI est à consulter ici.

Elle concerne la sécurité de la totalité de l'aéroport militaire de Kandahar, le Kandahar Airfield, (tours de garde, postes d'accès et patrouilles, 24h/24). Cet aéroport figure dans la liste des bases du Bilateral Security Agreement qui seront occupées par les forces étrangères à partir de 2015.

Le projet prévoit le déploiement de 500/600 gardes armés (encadrement compris) fournis par une société privée.

Ces gardes doivent, à au moins 30%, provenir des 5 pays du Five Eyes International Intelligence Sharing Network Nations (USA, GB, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande), le reste venant de pays contributeurs au contingent de l'ISAF, ce qui exclut des recrutements "exotiques" et donc bon marché.

Aucune date pour la diffusion d'un appel d'offres n'a été fournie, pas plus qu'une date de démarrage pour l'éventuel contrat.

Actuellement, la sécurité de la partie civile de l'aéroport (Kandahar International Airport) est assurée par Olive Group et American K9.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:35
NATO's new mission gets green light


2 oct. 2014 NATO

 

The Afghan government, NATO and the US government have now signed agreements, thanks to which foreign troops will be able to operate in Afghanistan from next year.

It comes a day after the inauguration of the new Afghan President Ashraf Ghani and the appointment of Abdullah Abdullah as CEO.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 11:35
Accord de sécurité USA/Afghanistan: Obama salue un jour historique

 

1 octobre 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Le président Barack Obama a salué mardi un jour historique quelques heures après la signature d’un accord de sécurité bilatéral entre les États-Unis et l’Afghanistan régissant la présence d’un contingent militaire américain en Afghanistan après 2014.

 

«Cet accord est une invitation de la part du gouvernement afghan à renforcer la relation que nous avons bâtie au cours des 13 dernières années», a indiqué M. Obama dans un communiqué, jugeant qu’il offrait aux militaires américains le cadre légal nécessaire pour mener à bien leurs missions au-delà de 2014.

L’accord de sécurité bilatéral (BSA) été signé à Kaboul par l’ambassadeur des États-Unis James Cunningham, et par le conseiller afghan à la sécurité nationale Hanif Atmar, au lendemain de l’investiture du nouveau président Ashraf Ghani.

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 20:35
Afghanistan: la présence des troupes dépendra de la signature du traité

 

27 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Barack Obama a officialisé mardi une présence de troupes américaines en Afghanistan jusqu'à fin 2016, mais prévenu que ce calendrier dépendrait de la signature du traité bilatéral de sécurité (BSA) par le futur président afghan.

 

Lors d'une intervention depuis la Maison Blanche, le président des Etats-Unis a indiqué avoir décidé de maintenir 9.800 militaires américains en Afghanistan à l'issue de la mission de combat de l'Otan à la fin de l'année, avant un retrait complet deux ans plus tard, soit juste avant la fin de son second mandat.

 

Mais, a-t-il souligné, nous ne maintiendrons cette présence militaire après 2014 que si le gouvernement afghan signe l'accord (...) que nos deux gouvernements ont déjà négocié.

 

Cet accord est essentiel pour donner à nos soldats l'autorité dont ils auront besoin pour remplir leur mission, tout en respectant la souveraineté afghane, a ajouté M. Obama.

 

Le président Hamid Karzaï, qui est en fin de mandat, a refusé de parapher le BSA, au grand déplaisir de Washington. Toutefois, les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle afghane du 14 juin, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, ont annoncé qu'ils le signeraient.

 

M. Obama a relevé ces engagements et fait part de son espoir d'y parvenir.

 

Plus largement, M. Obama a dit vouloir tourner la page de plus d'une décennie pendant laquelle notre politique étrangère a été surtout consacrée aux guerres en Afghanistan et en Irak.

 

Le président, qui doit évoquer mercredi ses priorités de politique étrangère lors d'un discours à l'académie militaire de West Point (New York, est), a espéré que ce nouveau chapitre de la politique étrangère américaine nous permettra de rediriger certaines des ressources que nous économiserons en mettant fin à ces guerres pour répondre de façon plus agile à une menace terroriste en évolution.

 

Je pense que les Américains ont compris qu'il était plus difficile de mettre fin aux guerres qu'à les déclencher, a ajouté le président, qui s'était fait un nom sur la scène politique nationale en 2002 en s'opposant aux projets de son prédécesseur républicain George W. Bush d'envahir l'Irak.

 

Alors que l'Irak reste la proie de graves violences et que le doute plane sur la viabilité du pouvoir central afghan après le départ des forces de l'Otan, M. Obama a aussi concédé que l'Afghanistan ne sera pas un endroit parfait, et ce n'est pas aux Etats-Unis de le rendre ainsi.

 

Toutefois, les Etats-Unis tiendront toujours leurs engagements vis-à-vis des amis et partenaires qui prennent leurs responsabilités, et nous ne laisserons jamais à Al-Qaïda le sanctuaire dont (la nébuleuse extrémiste) jouissait avant le 11-Septembre en Afghanistan, a encore promis le dirigeant américain.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:35
Afghanistan: possible de signer l'accord de sécurité plus tard cette année

 

 

25 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Barack Obama a indiqué mardi à son homologue Hamid Karzaï qu'il devait planifier un retrait de tous les soldats américains d'Afghanistan, mais que signer un accord bilatéral encadrant un déploiement après 2014 restait possible plus tard cette année.

 

Le président Obama a demandé au Pentagone de mettre en place des projets pour se préparer à la possibilité d'un retrait d'ici à la fin de l'année, a expliqué la Maison Blanche dans un communiqué, alors que M. Karzaï refuse de signer l'accord, voulant laisser ce soin à son successeur qui doit être élu en avril.

 

Le président Obama a dit au président Karzaï que puisqu'il avait montré qu'il était improbable qu'il signe l'accord (bilatéral de sécurité, BSA), les Etats-Unis prenaient des mesures supplémentaires pour prévoir un retrait à la fin de la mission de l'Otan, prévue en décembre prochain, a remarqué la Maison Blanche.

 

Dans le même temps, si un BSA est en place, de même qu'un gouvernement afghan engagé à un partenariat (avec les Etats-Unis), une mission limitée après 2014 reste possible et serait dans l'intérêt des Etats-Unis et de l'Afghanistan, a expliqué M. Obama à M. Karzaï, selon la même source.

 

Une telle mission serait consacrée à la formation, au conseil et à l'assistance des forces afghanes, ainsi qu'à la traque des derniers membres d'Al-Qaïda présents en Afghanistan, a rappelé la présidence américaine.

 

Donc, nous laisserons ouverte la possibilité de conclure un BSA avec l'Afghanistan plus tard cette année. Toutefois, plus longtemps nous resterons sans BSA, plus ce sera difficile d'exécuter quelque mission américaine que ce soit après 2014, a indiqué la Maison Blanche, en mettant aussi en garde contre une mission plus réduite en taille et en ambition dans ce cas.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:35
NATO Opens Post-2014 Talks With Afghanistan

 

Dec. 22, 2013 Defense News (AFP)

 

KABUL — NATO opened negotiations with Afghanistan on Saturday over a proposed military force to stay in the country after next year, but said no deal would be signed until after a separate agreement with the US was completed.

 

Afghan President Hamid Karzai and the US have been in a long and bitter standoff over the Bilateral Security Agreement, which would see several thousand US troops deployed in Afghanistan after 2014.

 

Karzai initially endorsed the BSA, but has since declined to sign it, outraging US officials and lawmakers who have threatened a complete pullout of forces.

 

“The message of the United States and its allies in Europe is clear: the Bilateral Security Agreement should be signed without any more delay,” Pentagon spokesman Rear Adm. John Kirby said in a statement.

 

NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen said negotiations had begun between NATO senior civilian representative Maurits Jochems and Afghan national security adviser Rangin Spanta.

 

“I welcome the start of these talks today ... while stressing that the NATO Status of Forces Agreement will not be concluded or signed until the signature of the Bilateral Security Agreement between the Governments of Afghanistan and the United States,” Rasmussen said in a statement.

 

US Defense Secretary Chuck Hagel hailed the start of negotiations and was “pleased” by the move, according to his spokesman.

 

“NATO’s decision to move forward with negotiations on a SOFA is yet another demonstration of the international community’s willingness to support Afghanistan after 2014.”

 

Rasmussen said the Status of Forces Agreement was essential for the NATO-led mission to “mission to train, advise and assist” the Afghan army and police after 2014.

 

Karzai, who is due to stand down after elections next year, has warned that he will not allow a continued NATO presence if it meant “more bombs and killings.”

 

A complete pullout of foreign troops would raise fears of a collapse of the still fragile Afghan forces and a resurgence of the extremist Taliban regime that was ousted in a US-led invasion in 2001.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:35
L'Afghanistan ne se laissera pas intimider pour signer l'accord avec les Etats-Unis

 

13 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW DELHI - Le président afghan Hamid Karzaï a mis en garde vendredi contre toute tentative d'intimidation pour le contraindre de signer un accord entérinant une présence militaire américaine dans son pays après 2014, lors d'une visite en Inde.

 

M. Karzaï s'est entretenu à New Delhi avec le Premier ministre indien Manmohan Singh et le ministre des Affaires étrangères Salman Khurshid, à l'occasion de sa première journée d'une visite de trois jours en Inde.

 

Le président afghan, qui a fait des études en Inde, entretient de solides relations avec l'Inde, New Delhi espérant de son côté que le retrait des troupes de l'Otan fin 2014 ne permettra pas aux Talibans de revenir au pouvoir.

 

Les Etats-Unis espèrent pour leur part que l'Inde usera de son influence pour le persuader de ratifier cet accord. Mais M. Karzaï a mis en garde contre toute tentative de l'influencer.

 

Aucune réthorique aggressive ne fonctionnera (..) Nous ne sommes pas une nation connue pour céder à l'intimidation, a-t-il dit lors d'un entretien à la chaîne indienne NDTV.

 

Nous signerons l'accord quand nous serons sûrs que notre signature permettra de ramener la paix et la sécurité, a-t-il ajouté.

 

M. Karzaï entretient des relations conflictuelles avec le gouvernement de Barack Obama et proteste régulièrement contre la mort de civils afghans dans les opérations militaires américaines.

 

Il a refusé jusqu'à présent de parapher le traité de sécurité entre Kaboul et Washington, qui définira les modalités d'une présence militaire américaine après que les 75.000 soldats de l'Otan seront partis, fin 2014.

 

Le président afghan refuse de signer cet accord avant l'élection présidentielle d'avril 2014, à laquelle il ne pourra pas se présenter, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat.

 

Le président Karzaï a critiqué un déferlement de propagande à propos de cet accord et des conséquences pour l'Afghanistan s'il ne le signe pas rapidement.

 

Si nous sommes amis, alliés, nous devons être traités en tant qu'amis et alliés..Ils ne doivent pas nous attaquer psychologiquement ou affaiblir notre détermination, a dit M. Karzaï.

 

L'Inde a octroyé une aide de 2 milliards de dollars pour la reconstruction de l'Afghanistan et M. Karzai pourrait profiter de sa visite à New Delhi pour solliciter une aide supplémentaire, y compris militaire.

 

Lors de sa précédente visite en mai, il avait déclaré avoir présenté à son partenaire indien une liste de voeux concernant l'assistance militaire qu'il souhaiterait obtenir de Delhi. Selon la presse, cette liste contient de l'artillerie lourde, des engins d'aviation et des munitions. Il a refusé de préciser ce qu'elle contenait, lors de son entretien à la chaine NDTV.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:35
Karzaï accuse les Américains de livrer une guerre psychologique à l'Afghanistan

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le président afghan Hamid Karzaï, pressé par les Etats-Unis de signer un accord entérinant une présence militaire américaine dans son pays après 2014, a accusé mardi Washington de livrer une guerre psychologique au peuple afghan, dans un entretien avec le quotidien français Le Monde.

 

Il a en outre accusé les Etats-Unis de se comporter en Afghanistan comme une puissance coloniale.

 

M. Karzaï, qui entretient des relations conflictuelles avec le gouvernement de Barack Obama et proteste régulièrement contre la mort de civils afghans dans les opérations militaires américaines, a refusé jusqu'à présent de parapher le traité de sécurité entre Kaboul et Washington, qui définira les modalités d'une présence militaire américaine après que les 75.000 soldats de l'Otan seront partis, fin 2014.

 

Le président afghan refuse de signer cet accord avant l'élection présidentielle d'avril 2014, à laquelle il ne pourra pas se présenter, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat.

 

Vous devez devenir un allié et vous comporter en allié. Pas en adversaire, a déclaré M. Karzaï.

 

Aux Américains, je dis: pourquoi le peuple afghan doit-il payer le prix de cette guerre contre le terrorisme ? Pourquoi attaquez-vous une maison afghane en raison de la présence d'un soi-disant taliban, un taliban inconnu, et causez ainsi la souffrance ou la mort de femmes et d'enfants ? Les Américains lanceraient-ils une attaque de drone sur leur sol à cause d'un tueur ou d'un terroriste ? Alors pourquoi le font-ils en Afghanistan ? Pensent-ils qu'un Afghan vaut moins qu'un Américain ? Je souhaiterais que les Américains aient le même respect pour un enfant afghan que pour un enfant américain, a-t-il poursuivi.

 

Attaquer les maisons afghanes est l'acte d'un adversaire. Lancer une guerre psychologique contre le peuple afghan est l'acte d'un adversaire. Il s'agit d'une guerre psychologique contre notre économie, en encourageant les entreprises à quitter l'Afghanistan, en encourageant les capitaux à quitter l'Afghanistan, en effrayant la population afghane sur les conséquences de 2014, dans l'hypothèse où les Américains ne seraient plus ici, a-t-il estimé, ajoutant qu'il s'agissait du résultat d'une propagande d'Etat de Washington.

 

Agacée par le refus d'Hamid Karzaï de signer le traité, pourtant approuvé en novembre par une Loya Jirga (grande assemblée traditionnelle afghane), Washington a laissé planer la menace d'une option zéro, avec retrait de tous les soldats américains d'ici un an à la fin de la mission de combat de la force de l'Otan (Isaf), et la suppression des milliards de dollars d'aide militaire promis à Kaboul.

 

De quoi faire craindre l'effondrement de l'Etat central afghan, déjà faible et sous perfusion de l'aide internationale, au profit des insurgés qui contrôlent une partie du pays, 12 ans après la chute des talibans qui avaient offert un sanctuaire à Oussama ben Laden et à Al-Qaïda avant les attentats du 11 septembre 2001.

 

Les Américains ne peuvent pas nous acculer ainsi (...). Ils ne peuvent pas ainsi profiter de notre état de dépendance. Ce que j'entends ces derniers jours, et ce que j'ai déjà entendu avant, est classique de l'exploitation coloniale. Les Afghans ne s'inclineront pas. Ils ont déjà battu les colonisateurs, a mis en garde Hamid Karzaï.

 

Si les Etats-Unis sont ici, si les pays de l'Otan sont ici avec leurs ressources dépensées à bon escient - et non gaspillées - et nos maisons respectées, si la paix règne, alors leur présence est positive pour l'Afghanistan et nous l'apprécions. (...) Si leur présence ici signifie la continuation de la guerre, des bombes et des tueries, alors cela ne vaut pas la peine, a jugé le chef de l'Etat afghan.

 

Porté au pouvoir par les puissances occidentales fin 2001, après la chute des talibans, Hamid Karzaï a été élu en 2004, puis réélu en 2009 après le retrait de son adversaire à l'issue d'un premier tour calamiteux, entaché de fraudes massives.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 14:35
Le chef du Pentagone arrive à Kaboul, alors que l'accord n'est toujours pas signé

 

07 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

KABOUL - Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel est arrivé samedi à Kaboul, alors que les Etats-Unis sont exaspérés par le refus du président afghan Hamid Karzaï de signer un traité de sécurité (BSA) considéré comme crucial par Washington.

 

De source américaine, on indiquait qu'aucune rencontre n'était prévue pour M. Hagel avec le président Karzaï, tandis que la présidence afghane affirmait que les deux hommes se rencontreraient samedi - dernier en date des nombreux désaccords ces derniers temps entre les alliés.

 

M. Hagel ne prévoit pas de rencontrer le président Karzaï pendant son séjour en Afghanistan, a déclaré aux journalistes un haut responsable du ministère américain de la Défense.

 

Les Etats-Unis ont dit clairement leur position sur le BSA. Et le président Karzaï, il y a deux jours, a redit qu'il n'était pas prêt à signer, a-t-il ajouté.

 

L'emploi du temps du président prévoit une rencontre avec M. Hagel ce soir, suivie d'un dîner, a déclaré de son côté le porte-parole de M. Karzaï, Aimal Faizi, ajoutant que l'Afghanistan était désireux de discuter des points encore non résolus concernant le BSA.

 

Fin novembre, c'est la conseillère de sécurité nationale du président Barack Obama, Susan Rice, qui était venue tenter de convaincre M. Karzaï de signer cet accord qui encadrerait la présence éventuelle de soldats américains en Afghanistan après fin 2014.

La Maison Blanche a à cette occasion laissé planer la menace d'une option zéro, avec retrait de tous les soldats américains d'ici un an, à la fin de la mission de combat de la force de l'Otan (Isaf), et la suppression des milliards de dollars d'aide militaire promis à Kaboul.

 

De quoi faire craindre l'effondrement de l'Etat central afghan, déjà faible et sous perfusion de l'aide internationale, au profit des insurgés, 12 ans après la chute des talibans qui avaient offert un sanctuaire à Oussama ben Laden et Al-Qaïda avant les attentats du 11-Septembre.

 

Malgré ces pressions, M. Karzaï persiste à affirmer que ce sera à son successeur de signer l'accord, après la présidentielle d'avril, ce qui serait trop tard selon Washington pour planifier le déploiement des 15.000 soldats destinés à entraîner et soutenir les forces afghanes.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:35
L'Otan appelle Karzaï à signer sans délai le traité Afghanistan/Etats-Unis

 

04 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Otan ont appelé mardi le président afghan Hamid Karzaï à signer sans délai le traité de sécurité entre Kaboul et Washington, dont dépend la mission de l'Alliance atlantique après 2014.

 

Le plus tôt sera le mieux pour la signature par M. Karzaï, a déclaré le secrétaire d'Etat américain John Kerry, à l'issue d'une réunion avec ses homologues à Bruxelles.

 

Il n'a cependant pas fixé de date limite alors que la Maison Blanche insiste depuis des semaines pour une signature d'ici à la fin de l'année 2013.

 

M. Kerry a également laissé entendre que le paraphe de M. Karzaï sur ce traité bilatéral de sécurité (BSA) n'était pas une obligation absolue.

 

Son ministre de la Défense peut le signer, son gouvernement peut le signer, quelqu'un peut en prendre la responsabilité, a dit le chef de la diplomatie américaine.

 

Mais ce n'est pas une plaisanterie, c'est une affaire sérieuse, a-t-il martelé, rappelant que les 50 pays de la coalition internationale actuellement en Afghanistan avaient des impératifs de planification et des exercices budgétaires à respecter pour préparer une éventuelle présence militaire dans ce pays après 2014.

 

Il est clair que s'il n'y a pas de signature (...), il ne peut y avoir de déploiement et que les projets d'aide deviendront incertains, a pour sa part déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.

 

J'espère que le BSA sera signé, a-t-il plaidé.

 

Le président Karzaï a refusé jusqu'à présent de parapher ce traité -- pourtant agréé entre les deux pays en novembre -- qui définira les modalités d'une présence militaire américaine après le départ des 75.000 soldats de l'Otan, fin 2014.

 

Jusqu'à présent, le président afghan ne veut pas signer avant l'élection présidentielle d'avril prochain, à laquelle il ne pourra pas se représenter.

 

De la signature du BSA dépend aussi la mise en place du cadre juridique pour la mission d'assistance, de soutien et de formation des forces de sécurité afghanes que prépare l'Otan. Cette dernière espère prendre une décision en février 2014 sur les contours de cette mission, dont les effectifs sont actuellement évalués entre 8.000 et 12.000 hommes.

 

Avec des pays partenaires comme le Japon, l'Otan prévoit également de financer partiellement les forces afghanes, dont les besoins évalués à 4,1 milliards de dollars par an.

 

Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, a appelé M. Karzaï à ne pas jouer avec la montre et de décider sans délai. Nous avons des planifications à faire, des décisions logistiques à prendre, a-t-il ajouté.

 

Ce message devrait être relayé mercredi au cours de la réunion ministérielle de l'ensemble des pays présents en Afghanistan en présence du ministre intérimaire afghan des Affaires étrangères, Zarar Ahmad, et du ministre de l'Intérieur Mohammed Daudzai, selon un responsable du département d'Etat.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:35
Afghanistan: sans signature de traité, plus de soldats ni d'aide (USA)

 

WASHINGTON, 26 novembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis entendent commencer à prévoir un après-2014 où les troupes américaines ou de l'Otan ne seraient plus présentes en Afghanistan si le président Hamid Karzaï ne signe pas sans tarder un traité bilatéral de sécurité (BSA), annonce mardi la Maison-Blanche.

 

"Le président Karzaï a posé de nouvelles conditions à la signature du traité et a laissé clairement entendre qu'il n'était pas prêt à le signer immédiatement", lit-on dans le communiqué.

 

Lors d'une rencontre lundi, le président afghan et la conseillère à la Sécurité nationale du président américain Barack Obama, Susan Rice, en visite à Kaboul, n'ont pas réussi à s'entendre sur la signature d'un traité de sécurité entre les deux pays qui doit définir les modalités d'une présence militaire américaine en Afghanistan après le départ des 75 000 soldats de l'Otan, fin 2014, qui fait craindre une flambée de violences dans le pays, en partie contrôlé par les talibans.

 

Mme Rice "a répété que sans signature rapide, les Etats-Unis n'auraient pas d'autre choix que de commencer à prévoir un après-2014 où les troupes américaines ou de l'Otan ne seraient plus présentes en Afghanistan". Elle a également laissé planer une menace sur les promesses d'aide faites auparavant par l'Otan à l'Afghanistan.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:35
Afghanistan: la Loya Jirga approuve le traité de sécurité avec les Etats-Unis

 

 

KABOUL, 24 novembre - RIA Novosti

 

La Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane a approuvé dimanche le traité de sécurité avec les Etats-Unis qui fixe le statut des troupes américaines en Afghanistan après 2014, annoncent les médias locaux.

 

Auparavant, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré que Washington et Kaboul avaient réussi à se mettre d'accord sur les détails de ce document, décisif pour la préparation du retrait des troupes américaines de l'Afghanistan qui doit s'achever avant la fin 2014.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:35
Pas de décision sur la présence de soldats en Afghanistan après 2014

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis ont affirmé jeudi qu'ils n'avaient pas encore pris de décision sur le maintien ou non de soldats en Afghanistan après 2014, malgré l'accord de sécurité conclu avec Kaboul.

 

Nous n'avons pas encore déterminé si des soldats continueraient à être présents en Afghanistan à l'issue de la mission de combat de l'Otan fin 2014, a indiqué le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Josh Earnest.

 

Cette décision reviendra au président Barack Obama, et c'est une décision que le président n'a pas encore prise, a affirmé M. Earnest lors du point de presse quotidien de l'exécutif américain.

 

Il a remarqué qu'en février prochain, il y aurait environ 34.000 soldats américains en Afghanistan, et le retrait en cours continuera à descendre sous 34.000. Donc, nous parlons pour après 2014 de quelques milliers de soldats environ éventuellement maintenus sur place.

 

Ces soldats, si décision est prise de les maintenir, auront une mission très précise de formation et de lutte contre l'insurrection, a rappelé M. Earnest.

 

Le secrétaire d'Etat John Kerry et le président afghan Hamid Karzaï se sont mis d'accord mercredi sur un texte régissant la présence de soldats américains à partir de 2015.

 

Mais jeudi, les Etats-Unis ont prévenu l'Afghanistan qu'ils souhaitaient signer cet accord d'ici à la fin de l'année.

 

Nous devons avancer le plus vite possible pour signer cet accord bilatéral de sécurité (BSA), a déclaré la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, répétant la nécessité de conclure d'ici à la fin de l'année 2013.

 

Le président Karzaï a de son coté déclaré jeudi que le traité, s'il est approuvé la Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle, ne serait promulgué qu'après l'élection présidentielle du 5 avril.

 

Nous en sommes en train de chercher à y voir clair sur la signification et l'objectif de ces commentaires, a dit Mme Psaki à propos des déclarations du président afghan.

 

Pour nous, il n'est ni pratique, ni possible de retarder encore (la signature du BSA) en raison des incertitudes que cela provoquerait et parce qu'il serait impossible pour les Etats-Unis et leurs alliés de planifier leur présence après 2014, a expliqué la porte-parole de la diplomatie américaine.

 

Jusqu'à 15.000 soldats étrangers pourraient rester en Afghanistan après le retrait de la force de l'Otan fin 2014 si Kaboul signe un traité de sécurité avec Washington, avait annoncé auparavant le président Karzaï en estimant que cet accord pourrait ramener la stabilité dans le pays.

 

Quelque 75.000 soldats étrangers sont actuellement présents en Afghanistan dans le cadre la Force internationale de l'Otan (Isaf) dirigée par Washington, mais la grande majorité de ces troupes doit se retirer d'ici la fin 2014. Ce départ fait craindre une flambée de violences dans le pays, en partie contrôlé par les insurgés talibans.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
Afghanistan : jusqu'à 15'000 soldats étrangers pourraient rester après 2014

 

21.11.2013 Romandie.com (ats )

 

Le président afghan Hamid Karzaï a annoncé jeudi qu'entre 10'000 et 15'000 soldats étrangers pourraient rester en Afghanistan après le retrait de l'OTAN, fin 2014, si le traité bilatéral de sécurité avec les États-Unis est signé. Ce traité sera examiné jusqu'à dimanche par les 2500 délégués de la Loya Jirga.

 

Au total, "si (ce traité) est signé, entre 10'000 et 15'000 soldats (étrangers) resteront. Quand je dis "soldats", je ne parle pas seulement des Américains, mais également de troupes venant d'autres pays de l'OTAN, de pays comme la Turquie, ou d'autres pays musulmans", a dit M. Karzaï.

 

Le président afghan s'exprimait devant les 2500 délégués de la Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane, qui examinera jusqu'à dimanche à Kaboul un traité bilatéral de sécurité (BSA). Le texte a été négocié laborieusement pendant des mois entre les États-Unis et l'Afghanistan.

 

"Votre décision est attendue au-delà des frontières de l'Afghanistan", a lancé devant les délégués le président Karzaï, lors du discours d'ouverture de la Jirga.

 

Cette assemblée traditionnelle a lieu dans une vaste salle dans l'ouest de Kaboul. En raison des risques d'attentat des insurgés talibans, farouchement hostiles au maintien de troupes étrangères dans le pays, un dispositif de sécurité exceptionnel a été mis en place dans la capitale afghane.

 

Immunité de juridiction

 

Le traité bilatéral de sécurité doit établir les modalités d'une présence militaire américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l'OTAN fin 2014. Mercredi, le secrétaire d'État américain, John Kerry, a annoncé s'être entendu avec le président afghan Hamid Karzaï sur les "termes" du BSA.

 

Kaboul a publié de son côté un projet d'accord selon lequel les soldats américains qui resteraient en Afghanistan après 2014 bénéficieraient de l'immunité de juridiction, principal point d'achoppement entre les deux pays.

 

S'il est approuvé par la Loya Jirga, le BSA sera ensuite transmis au Parlement, avant son éventuelle promulgation par le président Karzaï.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
photo EMA

photo EMA

 

 

21 novembre 2013 Par Juliette Gheerbrant - RFI

 

Comment l’armée américaine va-t-elle rester en Afghanistan après le retrait des forces de l’Otan fin 2014 ? C’est tout l’enjeu de la Loya Jirga que le président Hamid Karzaï a convoqué à Kaboul. La grande assemblée traditionnelle se réunit jusqu’à dimanche pour se prononcer sur le traité bilatéral de sécurité qui établit le cadre de la présence américaine. Elle rassemble environ 2 500 personnes : chefs de tribus, notables, membres de la société civile. Si elle approuve le traité, ce dernier devra être ensuite ratifié par le Parlement. Cependant, les termes définitifs du texte soumis aux représentants de la société afghane ne sont toujours pas connus.

 

Le traité bilatéral de sécurité doit fixer le nombre de soldats – 15 000 selon les dernières informations –, le nombre de bases militaires, les conditions d’intervention de ces forces et l’aide financière qu'apportent les Américains. Ces derniers auront un double objectif après le retrait des forces de l’Otan encore présentes dans le pays : continuer la formation des forces afghanes de sécurité, et bien sûr lutter contre le terrorisme.

 

Après des mois de fastidieuses négociations, les termes définitifs du texte de 32 pages soumis aux représentants de la société afghane ne sont toujours pas connus. Certains seraient d’ailleurs encore en discussion.

 

Suite de l’article

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:35
Afghanistan: Kerry et Karzaï se sont entendus sur un accord de sécurité

 

20 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a affirmé mercredi qu'il s'était entendu avec le président afghan Hamid Karzaï sur les termes d'un accord de sécurité sur l'Afghanistan.

 

M. Kerry a précisé qu'il n'y avait eu aucune discussion sur d'éventuelles excuses américaines à l'Afghanistan.

 

Kaboul a publié de son côté un projet d'accord selon lequel les soldats américains qui resteraient en Afghanistan après le retrait de l'Otan fin 2014 bénéficieraient de l'immunité juridictionnelle, principal point d'achoppement entre les deux pays.

 

Nous sommes tombés d'accord sur les termes (de l'accord) qui seraient soumis à une Loya Jirga, mais ils doivent encore les approuver, a déclaré M. Kerry à propos d'une assemblée traditionnelle afghane qui doit voter un accord bilatéral de sécurité (BSA) entre les Etats-Unis et l'Afghanistan.

 

La question de l'immunité est un point central des négociations que les deux pays mènent difficilement depuis des mois sur ce BSA, qui doit préciser les modalités de la présence américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l'Otan, fin 2014.

 

En Irak, les États-Unis comptaient maintenir un contingent au-delà de 2011 mais ils avaient finalement rapatrié l'ensemble de leurs troupes car Bagdad avait refusé de leur accorder cette immunité.

 

L'annonce de cet accord intervient à la veille de l'ouverture de la Loya Jirga. Cette grande assemblée traditionnelle, qui réunira de jeudi à dimanche à Kaboul quelque 2.500 représentants de la société afghane, doit rendre un avis sur le traité.

 

S'il est approuvé, le BSA permettra aux forces afghanes de compter sur un soutien américain après le départ des 75.000 soldats de l'Otan fin 2014, pour éviter que ce retrait ne soit suivi d'une flambée de violences.

 

Mardi, la conseillère à la Sécurité nationale Susan Rice du président américain Barack Obama avait estimé que les Etats-Unis n'avaient pas à présenter leurs excuses à l'Afghanistan pour les erreurs commises par Washington dans le pays ou les souffrances endurées par les populations civiles.

 

Elle avait démenti qu'une lettre dans ce sens ait été envoyée par M. Obama à M. Karzaï, contrairement à ce qu'affirmait un porte-parole de la présidence afghane.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:35
Afghanistan: Washington refuse de s'excuser pour ses erreurs militaires

 

WASHINGTON, 20 novembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis n'ont pas l'intention de présenter des excuses à l'Afghanistan pour leurs erreurs militaires, a déclaré mardi soir la conseillère du président américain à la sécurité nationale Susan Rice.

 

"Les Etats-Unis n'ont pas besoin de s'excuser auprès de l'Afghanistan. C'est juste le contraire", a indiqué Mme Rice dans une interview accordée à la chaîne CNN.

 

Auparavant, les autorités afghanes ont annoncé que le chef de la Maison Blanche Barack Obama avait promis à Kaboul de reconnaître les erreurs commises par l'armée américaine en Afghanistan dans le cadre de la mise au point d'un "pacte de sécurité" autorisant les forces US à rester dans le pays après 2014.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:35
Official: Afghanistan, US Solve Security Pact Impasse

 

Nov. 19, 2013 – Defense News (AFP)

 

KABUL — Afghanistan and the United States have solved a key sticking point in a crucial security pact just two days before it was due to be voted on by Afghan tribal and political leaders, an Afghan official said Tuesday.

 

Aimal Faizi, President Hamid Karzai’s spokesman, told reporters in Kabul that the deal would allow US troops to enter Afghan homes once NATO forces withdraw in 2014 but only in “extraordinary circumstances” where there was an urgent risk to life. The compromise appeared to end an impasse which had threatened to derail the agreement.

 

Faizi said President Karzai and Secretary of State John Kerry spoke by phone Tuesday during final negotiations for the bilateral security treaty (BSA) which will shape Washington’s future military presence in the war-scarred nation.

 

However officials in Washington said there was still some way to go before reaching a final agreement on the pact.

 

“We’re not there yet. There are still some final issues we are working through,” said State Department spokeswoman Jen Psaki.

 

She confirmed that Kerry had spoken with Karzai on Tuesday morning, adding “obviously, there has been some progress made to resolve outstanding issues.” But she refused to go into any details.

 

Even if a final agreement is reached, Afghanistan has insisted that the BSA must be approved by a mass gathering of tribal chieftains and politicians.

 

The four-day grand assembly, known as a “loya jirga” in Pashto, is set to begin on Thursday in Kabul.

 

Key obstacles to finalizing the pact have included the question of legal immunity for those US troops who remain and whether they will be able to search the homes of Afghan citizens.

 

Faizi said both sides had now agreed to the “extraordinary exception” clause on house searches.

 

He also said President Barack Obama would write to Karzai and the Afghan people assuring them that US troops would not “misuse” the searches and that “those extraordinary circumstances would be strictly defined.”

 

He added that Karzai would expect the letter to acknowledge the fact that Afghan people have suffered in the last decade.

 

“What is important for the Afghan government is the US is acknowledging the fact that there have been mistakes in the war on terror, that in the conduct of military operations in Afghanistan mistakes were made and that the people of Afghanistan have suffered in the last decade,” he said.

 

Officials at the White House Tuesday said they would not comment on any presidential correspondence.

 

And a senior State Department official said later Tuesday that the request for a letter had come from Karzai during the phone call with Kerry.

 

“Secretary Kerry indicated that we want to continue working together to find a path forward, and that we will consider his request for reassurances including the option of a letter from the administration stating our position,” the official said.

 

Karzai had also invited Kerry to attend the loya jirga, but the US top diplomat said it” would not be possible for him to attend this week,” the official said.

 

The BSA will determine how many US troops stay in Afghanistan when most of NATO’s troops deployed in the country since 2001 — currently numbering 75,000 — leave at the end of 2014.

 

The Taliban have branded the loya jirga meeting a US-designed plot, vowing to pursue and punish its delegates as traitors if they approve the BSA.

 

Highlighting the ongoing security challenges facing Afghanistan, a Taliban suicide bomber on Saturday struck close to the venue where the meeting is set to be held killing a dozen people, most of them civilians.

 

The issue of US-troop immunity sank a similar deal in Iraq in 2011, leading the Americans to pull out completely. The country is now in the grip of some of its worst sectarian violence since 2008.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:35
Afghanistan: le pacte de sécurité avec les Américains finalisé

 

19/11/2013 Par Maeva Bambuck – LeFIgaro.fr

 

Kaboul et Washington sont tombés d'accord mardi sur un pacte de sécurité qui régira la présence américaine après 2014.

 

Moins de deux jours avant de consulter la Loya Jirga, Kaboul et Washington auraient trouvé un compromis sur l'un des derniers points menaçant encore le traité bilatéral de sécurité d'après-guerre (BSA) qui régira la présence américaine en Afghanistan après 2014.

 

Lors d'une conversation téléphonique avec le secrétaire d'État américain John Kerry, le président afghan Hamid Karzaï aurait accepté de permettre aux soldats américains de conduire des raids dans les domiciles afghans après 2014, selon son porte-parole, Aimal Faizi. Jusqu'alors catégoriquement opposé à cette clause, le président afghan aurait accepté ces raids «uniquement dans des circonstances extraordinaires où des soldats américains encourraient des risques graves.»

 

Le peuple afghan est majoritairement opposé à l'intrusion de forces étrangères chez les habitants. Suite à des manifestations populaires, le président Karzaï avait ordonné à l'OTAN de mettre fin aux raids nocturnes en 2011, sans obtenir gain de cause.

 

En contrepartie, Washington aurait promis mardi de présenter ses excuses pour «les erreurs commises par ses armées». Karzaï aurait demandé que Barack Obama en donne sa parole dans une lettre. Dans cette dernière, le président américain devrait «présenter ses excuses au président Karzaï et au peuple afghan» selon Faizi, promettant que les soldats américains «n'abuseront pas des raids dans les domiciles», et que «les erreurs du passé ne se reproduiront plus».

 

Washington réclame l'immunité pour ses soldats

 

Les excuses du président Obama devraient accompagner le texte du traité bilatéral distribué aux membres de la Loya Jirga. Réunis à Kaboul de jeudi à samedi, les représentants du peuple doivent examiner les termes du traité bilatéral, mais aussi décider d'accorder ou non l'immunité juridique aux soldats américains restant sur le sol afghan. Le cas échéant, près de 10.000 militaires américains pourraient rester en soutien aux forces de sécurité afghanes.

 

En visite à Kaboul au mois d'octobre, John Kerry avait prévenu que faute d'un avis favorable, les Etats-Unis retireraient tous leurs soldats d'ici à la fin de l'année prochaine. Les forces américaines s'étaient brusquement retirées d'Irak en 2011 lorsque le gouvernement de Bagdad avait refusé l'immunité à ses soldats.

 

À Kaboul, les bureaux sont fermés cette semaine en préparation de la Loya Jirga, cette grande assemblée traditionnelle. D'immenses effectifs ont été déployés pour garantir la sécurité des plus de deux cents représentants du peuple qui convergent sur Kaboul. Les talibans ont indiqué qu'ils s'opposaient au rassemblement. Ils ont revendiqué une attaque à la voiture piégée, samedi dernier, qui a fait 10 morts et 13 blessés non loin du lieu de la Jirga.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:35
L’accord États-Unis-Afghanistan achoppe sur la question des soldats américains

 Le Secrétaire d’État américain, John Kerry, en conférence de presse avec le président afghan Hamid Karzaï au palais présidentiel à Kaboul, le 12 octobre 2013 (Department of State) U.S.

 

13/10/2013 45enord.ca (AFP)

 

Le président Hamid Karzaï et le secrétaire d’État John Kerry se sont séparés samedi sans finaliser d’accord sur une présence militaire américaine en Afghanistan après 2014, malgré d’intenses négociations à Kaboul qui ont achoppé sur la question de l’immunité des soldats américains

 

«Nous sommes parvenus à une série d’accords», notamment concernant les modalités d’intervention d’un contingent américain, a déclaré le président afghan lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Kerry au palais présidentiel de Kaboul.

En revanche, M. Karzaï a indiqué que la question de l’immunité juridique des soldats américains, réclamée avec insistance par Washington, n’était pas réglée. «Il n’y pas eu de consensus sur cette question», a-t-il dit.

«Il faut souligner que si cette question de (l’immunité) n’est pas résolue, malheureusement il ne pourra y avoir de traité«, a averti de son côté le ministre américain.

Anticipant d’éventuelles difficultés, un responsable du département d’État avait laissé entendre un peu plus tôt que M. Kerry ne repartirait pas à coup sûr avec un accord en bonne et due forme, mais qu’il souhaitait «quitter Kaboul avec le plus de questions possibles réglées».

Les États-Unis négocient depuis près d’un an avec Kaboul cet accord bilatéral de sécurité (BSA), qui doit définir les modalités de la présence américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l’Otan, fin 2014, mais aussi le nombre des bases américaines dans ce pays et le statut des soldats américains sur place.

 

Le Secrétaire d’État américain, John Kerry, regarde par la fenêtre de l’hélicoptère de l’Armée américaine en quittant Kaboul le 12 octobre après deux jours de pourparlers qui achoppent sur la question de l’immunité des soldats américains (Department of State)

 

Cette dernière question est cruciale pour Washington, qui souhaite que les soldats qui se rendraient coupables de crimes en Afghanistan soient jugés par des juridictions américaines.

En Irak, les États-Unis comptaient maintenir un contingent au-delà de 2011 mais ils avaient finalement rapatrié l’ensemble de leurs troupes car Bagdad avait refusé d’accorder l’immunité juridique aux forces américaines.

Hamid Karzaï a indiqué que la question de l’immunité serait soumise à la Loya Jirga, la grande assemblée de chefs de tribus et de représentants de la société afghane, soulignant que le règlement de ce problème «dépassait l’autorité du gouvernement« afghan.

Arrivé vendredi après-midi en Afghanistan pour une visite surprise de deux jours, M. Kerry s’est lancé dans des discussions interminables au palais présidentiel de Kaboul et qui ont largement dépassé le programme prévu, l’obligeant à retarder de plusieurs heures son départ vers Paris.

Si les tractations entre les deux hommes n’ont pas pu régler la question sensible de l’immunité, elles ont néanmoins permis aux deux parties de trouver un terrain d’entente sur de nombreux autres points «essentiels», selon M. Kerry.

L’administration afghane avait ainsi fait savoir qu’elle ne souhaitait pas signer un accord qui donnerait carte blanche aux Américains pour mener des opérations à leur guise sur le territoire afghan, et M. Karzaï semble avoir obtenu satisfaction sur ce sujet.

«Il n’y aura pas d’opérations ou d’actions arbitraires de la part des Américains, et un document écrit a été rédigé pour donner des garanties quant à la protection des vies et des biens des Afghans», a déclaré le président afghan.

Les États-Unis souhaitent boucler un accord rapidement, d’ici à une date-butoir qui avait été fixée à la fin octobre par le président américain Barack Obama et son homologue afghan.

«Plus cela prendra du temps, plus cela sera dur à planifier», a souligné un diplomate américain au sujet d’un éventuel contingent américain après 2014.

Trouver un accord est d’autant plus pressant que la majorité des quelque 87.000 soldats de l’Otan doivent quitter l’Afghanistan d’ici à la fin 2014.

Ce retrait fait craindre une nouvelle flambée de violences dans un pays en proie à une violente insurrection des talibans, chassés du pouvoir en 2001 par une coalition militaire internationale menée par les États-Unis.

Le départ des troupes de l’Otan s’effectuera de surcroît dans un contexte politique sensible, une élection présidentielle étant prévue le 5 avril prochain. À ce sujet, M. Kerry a indiqué que les États-Unis soutiendraient des «élections libres et équitables».

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