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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 18 au 26 juin 2015, le bataillon logistique Charente et ses hommes ont mené un convoi de Gao à la base opérationnelle avancée de Tessalit afin de ravitailler le personnel du site.

 

Le 18 juin 2015, au petit matin, plusieurs dizaines de véhicules lourds blindés tels que des porteurs polyvalents logistiques (PPLOG), escortés par un peloton de circulation routière sur VAB (véhicule de l’avant blindé) ont quitté la plateforme opérationnelle désert (PfoD) de Gao. Près de 90 militaires ont ainsi pris la route avec pour objectif de réaliser les 600 kilomètres qui séparent Gao de l’extrême Nord du Mali. Ils ont transporté plus de 40 tonnes de fret et 140 m3 de carburant.

 

Les difficultés sont bien connues par les hommes et femmes du bataillon logistique Charente : de l’enlisement à la tempête de sable, en passant par les températures extrêmes frôlant les 60 degrés dans certains véhicules, sans compter l’évolution de l’itinéraire au grès des intempéries qui changent le décor désertique couvert par l’opération Barkhane. L’articulation et le déplacement d’un convoi demandent une organisation sans faille pour progresser sur cette zone. Entraînés spécifiquement pour ces missions, les militaires ont préparé leurs matériels et leurs véhicules pour ces conditions particulières et sont prêts à affronter toutes ces difficultés, techniques ou tactiques.

 

Composé de plus de 300 soldats, le bataillon logistique Charente  regroupe près de 70 formations de logistique et de soutien, de l’armée de Terre et des soutiens interarmées, constituant ainsi un bataillon complet et autonome pour chacune de ses missions. Le 515ème régiment du train, basé en Charente, en constitue le corps leader.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

25/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Ces deux dernières semaines, deux opérations ont été menées par la force Barkhane, au Mali et au Niger.

 

Du 6 au 25 juin 2015, une opération de contrôle de zone a été effectuée à l’Est du Mali, dans la région d’Ansongo (Sud-Est de Gao). Suite à un renseignement d’opportunité, la mission de reconnaissance a été poussée au-delà des frontières nigériennes, jusqu’au Sud-Ouest d’Akabar. Deux positions ont été fouillées, résultant notamment sur la découverte d’un pick-up et de deux motos. Cette action transfrontalière a pu être menée grâce à la coordination très rapide avec les autorités nigériennes.

 

Dans le même temps, une opération a été conduite au Nord Niger avec les forces armées nigériennes, du 12 au 20 juin. 140 militaires français et une trentaine de militaires nigériens ont mené une mission de reconnaissance aboutissant sur la saisie d’un pick-up avec de nombreuses armes, munitions et moyens de transmission. Les militaires ont également découvert trois points de ravitaillement en eau et en carburant utilisés par les groupes armés terroristes en transit dans cette région.

 

L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 17:45
Archives - photo ECPAD

Archives - photo ECPAD

 

A Gao, le 22 juin 2015 - par Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

– Seul le prononcé fait foi –

Général Wade [1],

Colonel Haidara [2],

Mon général,

Officiers, sous-officier, soldats,

Je suis très heureux d’être avec vous aujourd’hui.

La visite du ministre de la Défense auprès des forces, sur un théâtre d’opérations, n’est jamais anodine. Aujourd’hui   en particulier, mon déplacement intervient à un moment charnière de l’engagement résolu de la France aux côtés de ses partenaires africains, et plus particulièrement du Mali, puisque nous sommes quelques jours seulement après la signature définitive des accords d’Alger.

L’existence même de ces accords doit beaucoup aux opérations de sécurisation que les forces françaises ont conduites depuis janvier 2013. Je veux vous en féliciter, et saluer à travers vous tous vos camarades qui vous ont précédés dans cet engagement difficile mais essentiel.

SERVAL puis BARKHANE ont permis d’éradiquer progressivement les groupes armés terroristes qui avaient tenté de menacer l’existence même du Mali et la sécurité de sa population. Le Nord du Mali était dominé en janvier 2013 par des terroristes. Aujourd’hui, la perspective d’une unité retrouvée, et retrouvée de manière pacifique, s’ouvre devant nous. C’est une grande fierté pour la France que d’avoir participé au retour à l’unité d’un pays ami. Elle y a payé le prix du sang, onze de vos camarades y ont laissé leur vie. Je pense à eux à cet instant.

Ce retour à la souveraineté malienne, et à la sécurité du pays, est également le fruit des efforts de nombreux partenaires internationaux du Mali. Je veux ici saluer chaleureusement la MISMA, puis la MINUSMA, présente sur l’ensemble du territoire malien, qui a su prendre le relai de notre présence, et nous permet aujourd’hui de concentrer la force BARKHANE sur sa raison d’être première : la lutte contre les groupes armés terroristes transnationaux, qui menacent notre pays et nos alliés.

Je veux également saluer les forces armées maliennes qui se sont préparées et entrainées, dans le cadre notamment de la mission européenne EUTM, pour recouvrer leurs capacités opérationnelles et ainsi assurer à terme la plénitude de leur souveraineté nationale. Cette démarche s’est faite dans le cadre de l’accord signé par toutes les parties maliennes.

Je veux souligner que l’Europe a été présente au Mali sur le plan militaire. Je m’en réjouis, car cela a été un combat que j’ai eu à cœur de mener en tant que ministre de la défense de la France.

L’Europe est en effet présente grâce à EUTM, et il faudra d’ailleurs envisager demain le rôle qu’elle pourrait jouer pour appuyer les Nations Unies dans la mise en œuvre de certains des volets de l’accord de paix.

Mais elle est également présente dans la force des Nations Unies elle-même. Deux contingents européens significatifs se détachent  en effet, celui de la Suède et celui des Pays-Bas, tandis que le commandant militaire de cette force est un général danois. L’Europe est donc bien présente, là où ses intérêts de sécurité sont en jeu.

Dans ce contexte, l’engagement français a désormais changé d’ampleur, et vous êtes au cœur de ces évolutions. Voilà presque un an que BARKHANE existe et opère sur l’ensemble bande sahélo-saharienne. Cette année d’engagements au Sahel aura été exceptionnelle à bien des égards, grâce à ce dispositif, ambitieux dans ses objectifs et inédit dans ses modalités.

Un bref regard en arrière permet de mesurer tout le chemin parcouru depuis les débuts de l’opération SERVAL, depuis l’urgence de cette première intervention au Mali, le 11 janvier 2013. Je n’oublie pas, bien sûr, l’opération EPERVIER qui a rejoint votre dispositif.

Je voudrais tirer un premier bilan de cette opération BARKHANE, qui est unique par l’ampleur de sa zone de responsabilité, et notamment le besoin de pouvoir compter sur une bonne  coordination entre les pays partenaires.

La régionalisation des opérations a permis de créer une dynamique nouvelle, qui répond parfaitement à la nature de la menace terroriste qui pèse sur ces pays. A la porosité des frontières dont les groupes armés terroristes se jouaient, nous avons répondu par la mise en place de mécanismes de coopération à tous les échelons. Je pense au G5 Sahel pour la conception générale, aux travaux de planification en commun des états-majors, aux Détachements de Liaison et d’Appui Opérationnel pour la coordination entre unités et, bien sûr, en bout de chaîne, à de très nombreuses opérations multipartites, dont certaines transfrontalières. Ces opérations ont permis aux pays hôtes de se réapproprier leurs frontières et de contrôler les flux illégaux. Pour gêner la mobilité des groupes armés terroristes, nous avons ainsi su nous adapter en mettant en place une véritable synergie entre nos unités déployées pour couvrir ce très vaste théâtre.

Au-delà de la pertinence de notre analyse, vérifiée par les faits, je considère que l’efficacité de nos actions s’explique par plusieurs raisons.

C’est tout d’abord un maillage du terrain, qui s’appuie sur des bases avancées temporaires soutenues – je veux le souligner – par une logistique remarquable. C’est ensuite une chaine de renseignement performante, qui conjugue avec efficacité capteurs techniques et humains. Ce sont bien sûr des capacités interarmées et interarmes, bénéficiant de matériels modernes, servies par des unités motivées, aguerries et bien entraînées. Et c’est enfin une chaine de commandement efficace, énonçant des ordres clairs, et recourant à des modes d’action robustes et innovants.

C’est cet ensemble de capacités et d’expériences qui nous permet, après analyse d’informations multiples, de déterminer les zones d’intérêts, de suivre et traquer nos adversaires pour agir avec surprise et précision au cœur du désert. Très peu d’armées au monde ont acquis la maîtrise que vous montrez au quotidien.

Tous ici, vous pouvez être fiers de ce bilan. Ce n’est pas sans admiration que le ministre que je suis mesure aujourd’hui le travail que vous avez accompli.

En neutralisant plusieurs chefs djihadistes, notamment Abdelkrim le Touareg il y a un mois, vous avez profondément désorganisé ces groupes criminels.

En découvrant leurs caches et circuits d’approvisionnement, vous avez asséché leur logistique, qui est cruciale dans ces espaces désertiques et hostiles. De la sorte, nos ennemis sont cloisonnés, désorganisés et obligés désormais de se défendre pour survivre.

Sur ce théâtre immense, les armées françaises ont donc prouvé leur détermination et leur efficacité. Elles ont montré toute leur valeur.

Qu’il me soit permis ici de souligner l’extraordinaire performance des logisticiens et des transmetteurs car nous n’en parlons pas assez, mais aussi de tous les spécialistes dont les savoir-faire particuliers sont bien souvent dimensionnants pour la réussite de nos actions. Chacun des soldats présents ici doit ainsi être conscient de son rôle, et fier de son action.

Au premier d’entre eux, le général Jean-Pierre Palasset, je veux dire ma très grande satisfaction pour le travail accompli. Mon général, au moment où vous allez quitter ce théâtre si particulier, après une année à œuvrer sans relâche à la tête de BARKHANE, je sais personnellement combien nous vous devons et je tiens donc à vous exprimer la reconnaissance du Président de la République, chef des armées, et la mienne, pour le travail accompli.

Ces succès ne doivent cependant pas nous faire baisser la garde. L’effort que nous portons auprès de nos partenaires doit se poursuivre.

Je me rends à nouveau au Mali à un moment particulier dans l’histoire de ce pays, à un moment où l’espoir d’une paix possible se concrétise par la signature de ces accords, obtenus après de longues négociations. Je veux d’ailleurs saluer ici la détermination de tous ceux qui ont œuvré pour y parvenir.

Mais c’est aussi un moment particulier pour tous ceux qui vont avoir la responsabilité de garantir la mise en œuvre effective de ces accords. En ce moment même, à New York, le Conseil de sécurité travaille à définir les conditions d’un renouvellement du mandat de la MINUSMA, qui doit jouer un rôle primordial et prendre de nouvelles responsabilités dans cette nouvelle phase.

Parmi tous nos partenaires au Mali, il est donc essentiel que la France accentue son soutien à la MINUSMA, pour lui permettre de réussir cette noble mission de maintien de la paix, pour laquelle les Nations Unies ont déjà payé un lourd tribut, un tribut que chacun doit garder à l’esprit. 36 casques bleus [vérification du chiffre en cours] sont morts au Mali. La MINUSMA mérite tout notre respect. Elle doit réussir, et nous devons nous montrer résolument à ses côtés, comme nous le faisons depuis le début. Je veux le dire avec force, son échec serait aussi notre échec. Mais notre succès est lié à son succès. Notre mobilisation doit donc être totale.

En conséquence, j’ai demandé à ce que nous renforcions son état-major dès aujourd’hui depuis BARKHANE, en ajoutant des moyens de liaison entre les différents secteurs de la MINUSMA et nos forces, et que nous étudiions de façon précise comment accompagner au mieux la mise en œuvre des accords de paix.

Nous nous tiendrons donc aux côtés de la MINUSMA.

J’ai également dit à son chef, M. Hamdi, que j’ai reçu jeudi à Paris, que je continuerai à mobiliser nos partenaires européens, pour qu’ils suivent l’exemple de ceux qui sont déjà présents sur le terrain.

Au Niger et au Tchad, BARKHANE maintiendra ses opérations avec les forces locales, aux confins nord de la bande sahélo-saharienne, sur les routes même des trafics et des passes qui permettent encore l’approvisionnement des terroristes. Elle le fera d’autant plus qu’au nord et au sud, les menaces restent fortes.

Au nord, la situation en Libye continue à se dégrader. Malgré le repli d’AQMI dans cette région, nous devons maintenant faire face à Daech, dont les récentes offensives deviennent particulièrement préoccupantes, à moins de 500 kilomètres des côtes européennes.

Au sud, Boko Haram, même s’il a été lui aussi affaibli et désorganisé, continue de semer la terreur et poursuit ses attentats dévastateurs, comme le démontre les lâches attaques à N’Djamena lundi dernier. Ces attentats s’ajoutent aux infiltrations et exactions de la secte, dont sont victimes les populations de la frontière nigéro-nigériane. Notre vigilance est d’autant plus nécessaire que nos partenaires attendent le soutien de la France. Je sais pouvoir compter sur vous pour répondre à leurs attentes et poursuivre votre mission à leurs côtés.

Depuis Paris, je suis quotidiennement votre engagement. Je connais l’exigence de votre métier, pour avoir visité de nombreuses fois ce théâtre et avoir rencontré ceux qui vous ont précédés. Je mesure aussi la valeur qui est la vôtre, sur laquelle je suis fier de pouvoir compter. Alors que notre pays est confronté à des menaces directes, sur son territoire même, vous êtes ici l’un des premiers remparts contre ces menaces. Soyez à la hauteur de ce défi.

Vous avez toute ma confiance pour le remporter.

Vive la République ! Vive la France !

 

[1] officier sénégalais commandant l’Etat-major de secteur de la MINUSMA à GAO

[2] officier malien commandant le PC Maliba à GAO (FAMa)

– Seul le prononcé fait foi –

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 09:45
Barkhane : Point de situation au 18 juin 2015

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Un an et demi après leur mise en service sur le théâtre d’opération Barkhane, les drones Reaper viennent de franchir les 5000 heures de vol au-dessus de la bande sahélo-saharienne (BSS). L’arrivée le 7 mai 2015 d’un troisième drone Reaper à Niamey a permis de renforcer les capacités d’appui renseignement au profit des forces françaises.

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge une dizaine de victimes civiles des attentats qui avaient touché la capitale dans la matinée. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale. Les soldats de Barkhane ont également participé à une collecte de sang mise en place par le personnel de santé au sein du centre médico-chirurgical, au profit des blessés soignés là-bas.

 

L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 08:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

16/06/2015 EMA/COM – Armée de l’Air

 

Un an et demi après leur engagement sur le théâtre de l’opération Barkhane, les drones Reaper viennent de franchir les 5 000 heures de vol au-dessus de la bande sahélo-saharienne au cours de plus de 350 missions.

 

L’acquisition le 7 mai 2015 d’un troisième drone MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) de type Reaper sur le détachement air de Niamey est venue renforcer la mission d’appui renseignement à la disposition des forces françaises. Ces drones démontrent quotidiennement leur plus-value, tout en complétant parfaitement l’action des drones Harfang déjà en place depuis le début de l’opération en août 2014.

 

Au rythme de missions quotidiennes, les hommes et femmes de l’escadron de drones 1/33 «Belfort» se relaient jour et nuit pour assurer une surveillance permanente de la zone d’opération. Le drone a, comme tous les avions, besoin d’un équipage pour voler, mais aussi d’une équipe de mécaniciens pour entretenir le vecteur, son cockpit et ses systèmes de transmission.

 

Alternant leur participation aux opérations planifiées et d’opportunités, les drones tiennent aujourd’hui un rôle central sur un théâtre aussi vaste que l’Europe. Cet avion peut effectuer de très grandes durées de vol et transmettre rapidement des renseignements. Il a ainsi su démontrer sa parfaite complémentarité avec les autres moyens aériens et sa plus-value auprès des forces terrestres durant toutes les phases de l’opération.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 04:45
Barkhane : prise en charge des victimes de l’attentat de N’Djamena (actualisé)

 

15/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge sept victimes civiles des attentats qui ont touché la capitale dans la matinée.

 

L’attentat qui a frappé le cœur de la capitale tchadienne le 15 juin a fait de nombreuses victimes. Sept d’entre-elles ont été évacuées vers le camp français situé sur l’aéroport Kosseï pour être prises en charge par les médecins militaires de l’antenne médico-chirurgicale. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale.

 

Le groupement médico-chirugical de la force Barkhane basé au camp Kosseï de N’Djamena est composé de médecins spécialistes, anesthésistes et chirurgiens. Dans le cadre de l’opérations Barkhane, trois structures de ce type sont déployées pour assurer le soutien médical des militaires français engagés dans cette opération : l’une à N’Djamena au Tchad, l’autre à Madama, au Niger, la dernière à Gao, au Mali.

 

Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD (Archives)

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 20:45
photo mali-web.org

photo mali-web.org

 

09.06.2015 AFP

 

Sur la carte du Mali, le petit avion noir symbolise un aéroport. Mais aucun appareil n’a depuis des années atterri sur la piste en latérite de Goundam, dans le nord du pays, que vient reconnaître une patrouille de l’armée française.

 

Le manche à air que soulève à peine l’air brûlant du désert et les marques de peinture blanche écaillées sur des dalles de béton le long de la piste sont les seuls signes de vie aéronautique : ce qui a peut-être été un hangar est une ruine sans toit, toutes les portes et fenêtres de ce qui a pu être un terminal ont été volées. Sur le sable, le squelette renversé d’un chariot à bagages, sans roues. Dans cette immense région désertique où la maîtrise de la voie des airs est un enjeu stratégique pour des forces étirées sur des milliers de kilomètres, remettre en activité le site permettrait à l’opération française Barkhane, qui traque les jihadistes dans toute la zone sahélo-saharienne, d’étendre sa toile. « Pour nous, c’est une première reconnaissance », explique à l’AFP le lieutenant-colonel Zlatan qui, conformément aux consignes, ne révèle que son surnom, hommage au joueur emblématique de son club de foot favori, le PSG. « Si c’est OK, des membres du Génie de l’air viendront de Gao (la grande ville du nord du Mali, à 450 km à l’est) pour l’expertiser davantage ».

 

Suite de l'article

 

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 20:45
Nord-Mali : une possible future base pour l’opération Barkhane

 

9 juin 2015 Frédéric Powelton - sahel-intelligence.com

 

L’armée française a entrepris la reconnaissance d’une piste d’aviation dans le nord du Mali laissé à l’abandon depuis des années. Réhabilitée, elle pourrait donner à l’opération française Barkhane un avantage stratégique non négligeable dans la traque des djihadistes dans la zone sahélo-saharienne.

 

L’armée française vient d’y dépêcher un détachement d’une trentaine de militaires accompagnés de soldats maliens. La piste de Goundam est située à 80 kilomètres à l’ouest de Tombouctou, la position de Barkhane la plus proche. Selon les mesures effectuées, elle fait 1 400 mètres de long pour 25 mètres de large, alors que les pilotes de Barkhane savent poser un avion sur 500 mètres. Elle est en bon état, bien lisse, malgré le fait que les rares traces de pneus d’avion subsistant ont depuis longtemps été recouvertes par le sable. L’environnement est également favorable. La piste est entourée de petites collines sur lesquelles des missiles sol-air mises en batterie permettraient d’en assurer la défense. Les pick-up de l’armée malienne et les blindés français ont déjà commencé à prendre position sur ces collines alentour pour se prémunir d’attaques des multiples bandes armées, djihadistes ayant échappé à l‘opération Serval, combattants touaregs, arabes ou autres, ou simples brigands, qui sévissent dans la région. La piste doit encore subir l’expertise des membres du Génie de l’air qui doivent venir de Gao, la grande ville du nord du Mali à 450 kilomètres à l’est.

 

Dans cette immense région désertique qu’est le nord du Mali, la maîtrise de la voie des airs est un enjeu stratégique. Que la force Barkhane puisse y faire poser des avions ou des hélicoptères, voire y monter une petite base, lui permettrait d’augmenter d’autant son rayon d’action, elle qui doit surveiller une étendue de plusieurs milliers de kilomètres. Mais cette décision de transformer les lieux en une autre base de Barkhane devra être prise en haut lieu.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 17:45
photo EMA

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11/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane du 11 juin 2015.

 

Forte de 3 000 hommes, la force Barkhane agit de façon ciblée selon deux modes d’action complémentaires : des actions conjointes et combinées avec les forces partenaires et des appuis opérationnels.

 

Dans le cadre de sa mission d’appui, la force Barkhane dispose de 5 Détachements de Liaison et d’Appui Opérationnelle (DLAO) : 4 situés au Mali (Tombouctou, Tessalit, Kidal et Ansongo), et 1 au Niger, à Diffa. Les militaires français engagés dans ces DLAO ont pour vocation première de travailler aux côtés des forces armées partenaires. La nature des appuis correspond à leurs besoins : conseil à la préparation et exécution des missions, observation, communication, lutte contre-IED, guidage aérien, santé.

 

Du 1er au 6 juin 2015, le DLAO 4, basé à Tombouctou et armé par le 93e régiment d’artillerie de montagne (RAM), a accompagné sur le terrain les FAMa dans une opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans plusieurs villages situés au sud-ouest de la ville, dans la région de Goundam.

 

D’autre part, les sorties aériennes se poursuivent. 30 sorties chasse, 24 sorties de ravitaillement et de surveillance et reconnaissance (ISR), ainsi que 39 sorties de transport ont été menées, soit 93 sorties aériennes entre le 4 et le 10 juin 2015.

photo EMAphoto EMA

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

10 juin 2015 Liberation.fr (AFP)

 

Comment identifier l’ennemi quand on est face à des jihadistes, des rebelles, des trafiquants et brigands du désert qui conduisent les mêmes pick-up, portent les mêmes tenues, brandissent les mêmes armes? C’est le plus épineux problème pour les militaires français dans le nord du Mali.

 

Tel est d’ailleurs l’enjeu central pour la communauté internationale de l’accord de paix signé le 15 mai à Bamako par l’Etat malien et ses alliés, et qui doit l’être le 20 juin par la rébellion à dominante touareg: isoler définitivement les jihadistes qui avaient transformé en 2012 le Nord en base d’opérations.

Dans toute la zone sahélienne où elle opère, la force française Barkhane combat ce qu’elle a, dans sa prédilection pour les acronymes, baptisé les GAT: «groupes armés terroristes». A distinguer des GAS: «groupes armés signataires» de l’accord, qui ne posent, en principe, plus de problème.

Mais, entre GAT et GAS, la nuance peut être ténue.

Vu du ciel, à la jumelle ou même de plus près, difficile de distinguer les combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) des rebelles touareg ou des membres de clans de bandits et contrebandiers (cigarettes, drogues...) qui ont toujours écumé la région.

Ils ont tous le même modèle de pick-up Toyota chargé de sacs et de jerrycans, les mêmes tuniques et turbans, et des kalachnikovs.

 «Barkhane n’est pas là pour lutter contre le banditisme», explique le lieutenant-colonel Laurent (qui, conformément aux consignes, ne peut être cité que par son prénom), l’un des chefs de l’opération dans la région. «Donc toute la difficulté consiste à savoir à qui on a affaire».

«C’était un peu le même problème en Afghanistan», poursuit-il, lors d’une patrouille à l’ouest de Tombouctou (nord-ouest). «Les GAT ont adopté envers nous une stratégie d’évitement. Ils sont bien renseignés sur nos mouvements, nous fuient.»

Quand les appareils repèrent une mitrailleuse montée en batterie à l’arrière d’un pick-up, c’est un indice. Mais, depuis qu’ils ont été taillés en pièces par les hélicoptères de l’opération Serval, en janvier 2013, les jihadistes se sont adaptés.

 

- 'Enlever la chemise d’islamiste' -

«Maintenant ils vont par deux, trois, en moto ou même à pied», explique, réfugié dans le village de Goundam, Talpi Ag Hama, un chef de famille touareg qui a passé l’année 2013 en Mauritanie et craint d’être poussé par l’insécurité généralisée à y retourner bientôt.

«Ils ont compris que les Français n’ont rien contre les voleurs», dit-il. «Donc il suffit d’enlever la chemise d’islamiste et d’enfiler la chemise de bandit pour avoir la paix. C’est ce qui se passe. En fait, ce sont les mêmes hommes.»

Certains groupes ou clans familiaux, notamment dans les communautés touareg et arabes, se sont d’ailleurs fait une spécialité de changer d’affiliation et de drapeau au gré du vent et des rapports de forces.

De nombreux affrontements dans le nord du Mali «s’expliquent par la lutte pour le contrôle des routes stratégiques pour le commerce et les trafics», a rappelé il y a deux mois le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon dans un rapport au Conseil de sécurité.

Des photos aériennes de drones de l’ONU en décembre montraient ainsi deux convois de camions de cigarettes escortés par différents groupes armés, soulignait-il.

Sur le terrain, lors des briefings dans les bases françaises, les zones tenues par des éléments hostiles, dans les reliefs montagneux ou à l’écart des grands axes, sont connues, répertoriées.

«Elles ont la forme de grosses olives, mais elles bougent tout le temps», remarque le lieutenant-colonel Laurent. Il indique sur la carte un secteur au nord du lac Faguibine: «Là par exemple, c’est la katiba Al-Fourqane», l’une des «brigades» les plus connues d’Aqmi.

Autre complication: les affrontements entre forces pro-gouvernementales et Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg).

«La confrontation entre des groupes pro-Bamako et des combattants» rebelles, «ce n’est pas notre action», précise l’officier, sauf en cas d’exactions ou d’attaque contre ses troupes. «Là, nous ripostons. Pour le reste, c’est délicat...»

Dans un rapport publié le 22 mai, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) reproche à l’accord de paix de ne pas permettre, faute de cessez-le-feu crédible, «la distinction entre groupes politico-militaires et +groupes terroristes+ tant attendue par les forces internationales».

Selon ICG, «le recours aux armes resserre au contraire les liens entre groupes politico-militaires de tous bords et éléments plus radicaux ou criminels, les premiers ayant besoin des seconds pour affronter leurs adversaires».

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 07:55
photo ECPAD

photo ECPAD


04.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'Afghanistan avait mis à mal les matériels de l'armée de terre française. La BSS les achève, selon le général Pierre de Villiers devant les députés de la commission de la Défense. Surtout quand ces équipements ne sont pas d'une première jeunesse: "Il faut avoir à l’esprit l’état réel de nos équipements : lors de mon déplacement à Tessalit, il y a une quinzaine de jours, j’ai embarqué dans un véhicule de l’avant blindé (VAB) livré en… 1983", a ainsi raconté le CEMA le 21 mai.

 

Extraits de son audition:
 

"La pression opérationnelle exercée par les OPEX sur les armées est accentuée par deux facteurs principaux. Le premier facteur concerne les élongations. Les opérations se déroulent sur des zones aux dimensions très importantes qui mettent sous tension nos moyens de transport aéroterrestres avec une surconsommation de leur potentiel. La zone d’opération au Sahel, on ne le dit pas assez, représente à elle seule près de huit fois la superficie de la France, ce qui implique des temps de vol importants pour que nos avions et nos hélicoptères arrivent sur leurs objectifs, et nécessite deux fois plus de moyens de communication qu’un autre théâtre. Autre illustration de ces élongations : l’évacuation de nos ressortissants par la marine, le mois dernier au Yémen, s’est déroulée à 5 000 kilomètres de nos frontières.
Le deuxième facteur est la dureté des théâtres et des opérations. Les conditions d’engagement sont extrêmes pour le personnel comme pour les équipements. Au nord du Mali, du fait de la chaleur – quelque 45 degrés –, chaque homme consomme chaque jour plus de douze litres d’eau. Le caractère abrasif des sables du Sahel et du Levant, de la rocaille des massifs du nord du Mali et de la latérite centrafricaine, conjugué aux vents violents, à la chaleur et aux amplitudes de température de ces théâtres, provoquent également une usure accélérée de nos matériels. Pour les vecteurs aériens, notamment les hélicoptères, ces conditions extrêmes provoquent une dégradation majeure des ensembles mécaniques."

Conséquence: quelque 20 % des matériels terrestres de retour de l’opération Barkhane sont irrécupérables.

 

Le texte de l'audition du général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, sur le projet de loi actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 est à lire ici.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo ECPAD / Armée de Terre

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04/06/2015 Source : Etat-major des armées

 

La présence continue des militaires français sur le terrain a permis ces dernières semaines de conduire une combinaison d’actions planifiées et d’opportunité, en appui des forces partenaires ou en autonomie. Parallèlement, les relèves des militaires de la force Barkhane se sont achevées le 3 juin.

 

Le chef d’État-major des armées, le général d’armée de Villiers, a participé le 27 mai 2015 à la réunion du G5 Sahel à N’Djamena, sur invitation de ses homologues tchadien, nigérien, malien, mauritanien et burkinabé, un peu plus d’un an après le premier G5 Sahel. Le CEMA s’est ensuite rendu au camp Kossei pour s’entretenir avec la force Barkhane sur son évaluation de la situation régionale.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD / Armée de Terre

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:45
Opération Barkhane : un défi logistique


2 juin 2015 Ministère de la Défense

 

[VIDÉO] Opération Barkhane : Chaque relève de GTIA entraine un chassé-croisé logistique, habilement orchestré par les logisticiens

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo EMA / Armée de Terre

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02/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 mai 2015, le détachement de liaison et d’appui opérationnel 1 (DLAO 1) a quitté Dirkou, au Nord Niger, après 5 mois de présence.

 

Composé d’éléments du 3e régiment de hussards (RH), du 11e régiment d’artillerie de marine (RAMA), du 13e régiment du génie (RG), du 1er régiment d’artillerie (RA) et du centre médical des armées de Metz, le DLAO 1 assurait la liaison entre la force Barkhane et le commandant du 24e bataillon interarmes nigérien, le colonel Zataka.

 

À ce titre, le DLAO 1 a mené nombre de missions de sécurisation en appui des forces armées nigériennes (FAN), en patrouillant dans la région de Dirkou. Il a également apporté un soutien logistique aux longs convois qui gagnaient la base avancée temporaire de Madama au Nord Niger, et aux aéronefs militaires ravitaillant Dirkou. Enfin, les missions du DLAO 1 l’ont conduit à fournir une assistance opérationnelle auprès des forces armées nigériennes et tchadiennes lors des opérations Kounama 1, en février 2015, et Agrab, en avril 2015.

 

Installé depuis le 24 mai 2015 dans le camp de Diffa, au Sud Niger, le DLAO 1 poursuit sa mission d’appui aux forces partenaires.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 14:45
photo EMA (Archives Serval)

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02/06/2015 Par Michel MOUTOT (AFP) – LePoint.fr

 

Transport de troupes, évacuations médicales, voire appui-feu pour arracher la décision au sol: malgré le sable et la chaleur qui poussent hommes et machines à leurs limites, les hélicoptères de l'armée française dans le nord du Mali jouent un rôle primordial face à un ennemi insaisissable.

Les températures pouvant flirter avec les 50 degrés au mois de juin, le plus chaud dans le désert malien, et la poussière de sable plus fine que du talc, qui pénètre partout, imposent de terribles contraintes aux membres de l'Aviation légère de l'armée de terre (Alat) participant à l'opération "Barkhane" - du nom d'un type de dune.

"Nous sommes en limite d'emploi de nos appareils", explique le colonel David (conformément aux consignes, il ne révèle que son prénom), conseiller aéro-combat du commandant de la base de Gao, la principale de "Barkhane" dans le nord du Mali.

 

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 Mai 2015, le Colonel Lainé, chef de corps du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème Rima) a succédé au Colonel Helluy, chef de corps du 1errégiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), à la tête du groupement tactique désert Ouest (GTD-O). Le GTD Rapace porte désormais le nom de Mistral.

 

Le mandat du GTD Rapace a été marqué par 46 opérations de plus de deux jours, 357 patrouilles quotidiennes et 1 455 heures de vol. À mi-mandat, l’opération Tigharghar a permis à la force de se déployer de Tessalit - au sein du groupe aéromobile adapté - jusque dans l’Adrar des Ifoghas, pendant près d’un mois. Au total, quatre ennemis auront été neutralisés et 15 tonnes de matériels détruites durant cette opération.

 

Arrivant juste avant la saison des pluies et les accords de paix d’Alger, le GTD Mistral a pour mission de consolider les efforts entrepris par ses prédécesseurs en matière de sécurité, mais aussi de poursuivre la coopération avec les forces partenaires, dont les forces armées maliennes (FAMa).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / ECPAD

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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Les relèves des militaires de la force Barkhane se poursuivent : après les unités du fuseau « Ouest », les unités du fuseau « Est » de la force sont à leur tour en cours de relève.

 

Au Niger, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) implanté à Dirkou a été désengagé au début du mois de mai. Depuis le 21 mai, un DLAO a été détaché à Diffa auprès des forces armées nigériennes. Ce sont donc toujours cinq DLAO qui sont constitués auprès des forces partenaires, dont quatre sont situés au Mali.

 

Le chef d’État-major des armées, le général d’armée de Villiers, a participé le 27 mai 2015 à la réunion du G5 Sahel à N’Djamena, sur invitation de ses homologues tchadien, nigérien, malien, mauritanien et burkinabé, un peu plus d’un an après le premier G5 Sahel. Le CEMA s’est ensuite rendu au camp Kossei pour s’entretenir avec la force Barkhane sur son évaluation de la situation régionale.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 12:45
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21/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La semaine a été marquée dans le fuseau Est par la fin d’une nouvelle opération bipartite de contrôle de zone dans la région de la passe de Salvador, à l’extrême Nord du Niger. Cette opération, conduite du 9 au 20 mai avec les forces armées nigériennes, et débutée par une opération aéroportée, avait pour objectif d’entraver les flux logistiques des groupes armés terroristes. A l’issue d’un violent accrochage, les forces françaises et nigériennes ont mis hors de combat six individus lourdement armés.

 

Dans le fuseau Ouest, dans la nuit du 17 au 18 mai, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans le nord du Mali. Quatre terroristes ont été tués au cours des combats. Parmi eux figurent Amada Ag Hama alias « Abdelkrim le Touareg » et Ibrahim Ag Inawalen alias « Bana », deux des principaux chefs d’AQMI et d’Ansar Eddine. Ces deux groupes sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d’exactions répétées à l’encontre des populations maliennes. Cette opération, après celle ayant mis hors de combat Ahmed El Tilemsi, haut responsable du MUJAO, porte un nouveau coup dur aux groupes armés terroristes sahéliens.

 

La semaine a également été marquée par la fin des opérations de relève entre le groupement tactique désert (GTD) Rapace et le GTD Mistral, principalement armé par 21e RIMa.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 10:45
photo EMA / ECPAD

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18/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 mai, en fin de matinée, un convoi de deux pick-up a été intercepté au sud de la passe de Salvador. A l’issue d’un violent accrochage, les forces françaises et nigériennes ont mis hors de combat six individus lourdement armés.

 

Depuis le 9 mai 2015, la force Barkhane est engagée, aux côtés des forces nigériennes, dans une opération de contrôle de zone dans la région de la passe de Salvador située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Manama. L'opération "Kounama 3", centrée sur une importante zone de transit entre la Libye et le nord du Sahel, visait à déceler les éventuelles infiltrations afin d’interdire la liberté de mouvement aux groupes armés terroristes.

 

Entamée par le largage d’une centaine d’hommes du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) dans la nuit du 9 au 10 mai 2015, cette opération privilégiait une nouvelle fois la surprise, avant que les forces déployées au sol ne soient rejointes par une colonne de véhicules français et nigériens partis de Madama. C’est le deuxième saut opérationnel ainsi effectué par le groupement est de la force Barkhane sur la passe de Salvador, après l’opération conduite dans la nuit du 7 avril 2015.

 

Au total, 200 militaires ont été engagés dans cette opération de contrôle de zone : 150 soldats de la forces Barkhane (parachutistes du 2e REP et du 1er régiment de hussards parachutistes) et 50 soldats des forces armées nigériennes (FAN).

 

Le 14 mai, au sud de la passe de Salvador, un convoi de deux pick-up a été observé progressant à vive allure en direction d’un point de contrôle tenu par les éléments de la force Barkhane. A l’approche du check-point, les occupants des deux pick-up ont tenté de forcer le passage, répondant aux sommations par une ouverture brutale du feu. Au cours de ce combat, trois occupants du convoi ont été tué ; trois autres faits prisonniers ont été remis aux forces armées nigériennes.

 

La fouille des véhicule a permis la saisie de 1,5 tonne de drogue, d’armes de guerre (fusils mitrailleurs de type PKM et Kalachnikov), ainsi que de moyens de communication.

 

L’opération  Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / ECPAD

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 10:45
photo Armée de l'Air

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18/05/2015 Armée de l'air

 

Dans le fuseau Est de l’opération Barkhane, le 7 mai 215, le détachement air de Niamey a reçu un troisième drone Reaper.

 

Ce troisième drone a été déclaré opérationnel après un vol d’essai de 40 minutes réalisé avec succès le 12 mai 2015.

 

L’armée de l’air dispose donc maintenant de deux Harfang et de trois Reaper pour mener ses opérations dans la bande sahélo-saharienne.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:45
Barkhane : Point de situation au 13 mai 2015

 

13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dans le fuseau Ouest, la force Barkhane a maintenu un contact régulier avec les forces armées partenaires et les populations locales au travers de nombreuses patrouilles, et de projets d’aide au développement.

 

Le 5 mai, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit a inauguré la mise en place d’une pompe à eau dans le village d’Amachache. Le DLAO de Tombouctou a quant à lui effectué plusieurs patrouilles et réunions pour recenser, avec les organisations internationales et non gouvernementales stationnées sur place, les projets d’aide au développement prioritaires. Ces actions contribuent au renforcement des liens entre les militaires français et la population dans leur zone d’opérations.

 

Dans le fuseau Est, le 7 mai 215, le détachement air de Niamey a reçu un troisième drone Reaper. Il a été déclaré opérationnel après un vol d’essai de 40 min réalisé avec succès le 12 mai.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:46
photo Armée de l'Air

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12/05/2015 Sources : EMA

 

Le 7 mai 2015, l’armée de l’air a reçu un troisième drone de type Reaper. Il a été directement projeté à Niamey, au Niger, auprès de la force Barkhane.

 

Ce Reaper vient compléter le dispositif déjà en place composé de 2 drones Harfang et de 2 drones Reaper, mis en œuvre par l’escadron de drones 1/33 Belfort de Cognac. Depuis leur arrivée sur le théâtre, les drones Reaper ont effectué plus de 4 000 heures de vol.

 

Ce dernier appareil devrait être opérationnel dans les jours à venir.

 

Les drones MQ-9 Reaper MALE - Moyenne altitude, longue endurance - sont arrivés sur le théâtre sahélo-saharien en décembre 2013. Indispensables sur un théâtre aussi vaste que l’Europe, les drones Reaper démontrent leur utilité et leur performance dans la réalisation de toutes les opérations et missions d'appui renseignement aux opérations de la force. Complémentaire aux autres moyens aériens, il permet notamment d’assurer, durant des périodes pouvant aller jusqu’à près de 24h, une présence aérienne permanente.

 

Alternant opérations planifiées et d’opportunité, les drones sont présents à chaque phase des opérations pour appuyer les actions des forces terrestres et aériennes. Les précieux renseignements qu’ils fournissent permettent aux unités d’appréhender l’environnement sur lequel ils vont évoluer ainsi que les menaces auxquelles ils devront faire face.

 

Plus d’informations sur le site de l’état-major des armées.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 avril 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, s’est tenue la cérémonie de clôture du détachement d’instruction opérationnelle maintenance et logistique (DIO LOG) au camp Kosseï, à N'Djaména, en présence du général Seid Mahama, chef d'état-major de l'état-major général des armées tchadiennes, du colonel de Mesmay, attaché de défense français au Tchad, et du colonel Dumortier, commandant du Groupement de soutien opérationnel (GSO) de l’emprise française.

 

Ce sont une quarantaine d’officiers et de sous-officiers tchadiens qui ont bénéficié, du 31 mars au 30 avril 2015, de nombreuses séances d’instruction sur la maintenance, le soutien pétrolier, le soutien de l'homme, l’organisation du ravitaillement, le soutien munitions et le transport. Menée par le détachement logistique (DETLOG) du fuseau Est de l’opération Barkhane, cette formation consistait à faire partager les savoir-faire français en matière de logistique. Elle a également été l’occasion de nombreux échanges entre Français et Tchadiens sur les différentes procédures de leurs armées respectives. L'implication de toutes les parties prenantes a permis d'obtenir d'excellents résultats et a renforcé les liens qui unissent les deux forces armées.

 

Basé à N'Djaména, le DETLOG du GSO est commandé par le chef d'escadron Hugues du 121erégiment du train (RT). Armé par le 121e RT, le 8e régiment du matériel et un grand nombre d'autres unités logistiques, il a pour mission d'assurer le soutien logistique de toutes les unités qui se trouvent dans le fuseau Est de l'opération Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
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11/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 27 au 30 avril 2015, le Groupement tactique désert ouest (GTD-O) de la force Barkhane a mené une opération bipartite, en appui des Forces armées maliennes (FAMa), au Sud de Gao, dans la région d’Ansongo-Ménaka.

 

Au cours de cette opération, le GTD-O a mené différentes actions conjointement avec ses homologues maliens. L’objectif consistait à contrôler la zone, interdire toute présence terroriste dans la zone, mais aussi à rassurer la population. Il s’agissait également de marquer et d’appuyer la présence de la force Barkhane et des forces partenaires, notamment à travers des rencontres avec la population et les chefs coutumiers des différents villages traversés.

 

Ainsi, la section malienne et l’ensemble du détachement de liaison et d’appui opérationnel 3, situé à Ansongo, ont effectué un contrôle de zone permettant de renseigner sur la situation sécuritaire de l’axe Ansongo-Amalaoulaou, jusqu’à la frontière du Niger.

 

D’autre part, au-delà de cette action, ces quatre jours ont permis de mettre en place des actions d’Aide médicale à la population (AMP) locale. Une équipe médicale, composée de deux médecins, deux infirmiers et deux auxiliaires sanitaires, a ainsi mis à profit ses compétences et savoir-faire au service de la population locale, qui ne peut bénéficier quotidiennement d’un accès aux soins. Les FAMa, appuyés par les militaires de la force Barkhane, ont également sécurisé les villages de Tin-Ahama et de Fafa, afin de permettre à la population de bénéficier de ces consultations. Près d’une centaine de personnes ont été auscultées durant ces deux phases d’AMP.

 

Barkhane mène quotidiennement des missions avec les FAMa, que ce soit dans le cadre de patrouilles, ou d’opérations de plus grande envergure comme celle de l’opération Gamounan menée en mars 2015, ou encore Ariège, au mois de mai 2015.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:46
photo EMA

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08/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 5 et 6 mai 2015, le CEMA était présent au Mali.

 

 Il a tout d’abord rencontré le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a échangé sur la situation sécuritaire dans le pays, avant de l’assurer de la détermination des armées françaises à poursuivre leur combat contre les groupes armés terroristes aux côtés des partenaires du « G5 Sahel ».

 

Le général d’armée Pierre de Villiers s’est ensuite rendu à Gao, puis à Tessalit où il a retrouvé les militaires de la force Barkhane engagés au cœur des opérations. Il a pu mesurer le courage et la détermination de ceux qui participent une véritable « défense de l’avant » contre la menace terroriste.

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