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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:45
Séminaire sur la coopération transfrontalière au Sahel

 

11/02/2015 Ministère de la Défense

 

Le 13 février 2015 un séminaire consacré au lancement du projet ACTS, « Appui à la Coopération Transfrontalière au Sahel »,  se tiendra à Paris, dans les salons de l’Hôtel des Invalides. Objectif de cet événement : mettre en avant une stratégie globale de gestion des espaces frontaliers que partagent trois pays du Sahel : le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

 

L’Hôtel des Invalides accueillera ce vendredi 13 février un séminaire consacré au lancement du projet ACTS, « Appui à la Coopération Transfrontalière au Sahel ». Initié par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) et la Direction générale de la Mondialisation (DGM), le projet ACTS a pour objectif de soutenir l'élaboration d’outils de sécurité légitimes et efficaces, et d’accompagner le développement des zones frontalières que partagent le Burkina Faso, le Mali et le Niger et ce, dans un souci d’approche globale.

 

Ce projet pilote de coopération sera engagé dans la région commune à ces trois pays, le Liptako-Gourma. A ce titre, 140 invités dont les ministres de la sécurité des trois pays africains concernés et de très hauts représentants des Nations Unies et de l’Union Européenne participeront à ce séminaire.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : action civilo-militaire au profit de la population nigérienne

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 5 novembre 2014 au 26 janvier 2015, une équipe de l’action civilo-militaire de la force Barkhane a travaillé dans plusieurs villes du nord du Niger, pour y restaurer des pompes et permettre aux populations de reprendre une activité agricole.

 

Quatre pompes ont ainsi été réparées dans les villes de Dirkou et de Chemidour, principaux foyers de peuplement entre la ville de Bilma et la frontière libyenne où vivent près de 14 000 personnes. Les militaires de Barkhaneont par ailleurs servi d’intermédiaire pour acheminer du matériel scolaire et médical destiné à la population : 50 tables-bancs ont été réparties entre deux écoles, tandis que le dispensaire de Dirkou a reçu trois tables de consultation et dix matelas en mousse. En outre, des kits scolaires ont été distribués dans les principales villes de la région.

 

Dialogue avec la population

 

Des militaires nigériens ont assisté la force française durant toute la durée des opérations, matérialisant le partenariat noué entre les deux armées. Des contacts ont été pris, puis développés avec les chefs coutumiers et religieux de la région afin de maintenir à long terme le dialogue avec la population.

 

Deux autres projets au profit d’écoles devraient être réalisés dans les semaines à venir. Un projet d’appui aux cultivateurs et deux projets portant sur le domaine de l’accès à l’eau sont également à l’étude, s’inscrivant dans la lignée des projets d’aide à la population entamés dans les domaines de l’éducation et de la santé.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:45
Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

 

source Sénat.fr

 

Question écrite n° 04513 de M. Jean-Paul Fournier (Gard - UMP)publiée dans le JO Sénat du 07/02/2013 - page 386

 

M. Jean-Paul Fournier souhaite interroger M. le ministre de la défense sur le devenir des forces prépositionnées en Afrique qui ont montré toute leur pertinence ces derniers mois.

L'opération Serval au Mali, mais également l'engagement en République centrafricaine au cours du mois de décembre 2012 ont en effet souligné combien la réactivité de nos armées et leur aptitude à la projection dans l'urgence tiennent notamment à l'existence de bases en Afrique et de forces immédiatement disponibles et projetables conséquentes.
À l'heure où les travaux de révisions du Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale de 2008 sont en cours et alors que nombre de voix s'élèvent pour réduire cet outil militaire, dans son format et ses capacités, au titre des efforts, certes légitimes, de réduction de la dépense publique, il lui demande de préciser ce qui est envisagé pour la présence de l'armée française en Afrique dont l'intérêt stratégique dans la lutte contre les mouvements terroristes internationaux et la défense de notre sécurité vient de se rappeler à notre pays de façon criante.

 

Transmise au Ministère de la défense


 

Réponse du Ministère de la défense,publiée dans le JO Sénat du 05/02/2015 - page 257

 

Conformément aux évolutions programmées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2013, la réorganisation des forces de présence françaises constitue un projet global tendant à transformer notre dispositif en le rapprochant de la bande sahélo-saharienne, tout en contribuant à l'objectif général de réduction des effectifs du ministère de la défense.

Dans ce contexte, s'agissant de l'Afrique, le président de la République a décidé la mise en place d'un schéma de présence permettant :

- de développer les capacités de la force africaine en attente (FAA), en formant chaque année 20 000 soldats locaux. Cet effort reposera essentiellement sur les pôles opérationnels de coopération de Dakar et de Libreville qui, dotés chacun d'un effectif de 350 militaires, sont en mesure de proposer plus de 188 formations différentes à nos partenaires ;

- de préserver une capacité d'intervention à partir de deux bases implantées à Abidjan et à Djibouti. Cette organisation a été définie de manière à soutenir et à compléter le dispositif déployé par la France dans le cadre de la conduite des opérations extérieures.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 06:55
Forces spéciales - service Action (DGSE) : moi d'abord !

 

06/02/2015 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Dans un article discret, le service Action de la DGSE démonte les arguments de ceux qui voudraient attribuer ses moyens aux forces spéciales.

 

Ce n'est pas dans la Revue défense nationale (RDN), vénérable institution ouvrant pourtant largement ses colonnes depuis des décennies aux questions militaires et stratégiques, que l'on chercherait spontanément un article écrit par une personne du sérail sur le débat qui agite vivement le service Action de la DGSE et le Commandement des opérations spéciales (COS). Et pourtant, c'est bien elle qui revient sur la question, dans son numéro de janvier. Avertis de cette affaire dès le mois de juin dernier, nos lecteurs savent que des voix se font entendre au COS - qui opère en uniforme en engageant la France - pour récupérer des effectifs en absorbant une grosse partie du service Action de la DGSE. Lequel agit dans la clandestinité, en civil, mais parfois avec des moyens et des méthodes similaires à ceux des forces spéciales.

 

Point de vue de la DGSE

 

La DGSE a systématiquement refusé de s'exprimer sur ce débat pourtant vif, et a donc choisi une voie détournée pour s'engager dans la polémique. Dans un article du numéro 776 de la RDN surtitré "Contrepoint" et titré "Forces spéciales, forces clandestines : dissemblances, synergies, interopérabilité", un certain Jean-Luc, identité fleurant bon le pseudonyme, donne, sans l'écrire explicitement, le point de vue de la DGSE. L'auteur est présenté comme étant actuellement stagiaire à l'École de guerre et connaissant bien "les forces clandestines pour y avoir exercé des responsabilités de commandement sur le terrain et de conception, et de conduite des opérations". Il s'agit, on l'aura compris, d'un jeune cadre d'avenir du service Action, qui poursuivra sa carrière à la DGSE et a écrit ce texte avec l'aval de la direction du service.

 

SA = bombe atomique

 

Notre Jean-Luc s'exprime donc nettement. Il rappelle la doctrine : quand "la conjoncture politique n'autorise aucune action militaire, la raison d'État légitime l'emploi des forces clandestines." Deuxième rappel : "Ces forces agissent dans l'intervalle de notre stratégie de défense et de sécurité nationale non couvert par les forces armées et de sécurité." Elles ne servent que sur ordre du président de la République en constituant "une capacité d'action coercitive, fondamentalement régalienne, qui sert le coeur des intérêts les plus élevés de la nation". Entre elles et la bombe atomique, il n'y a guère de différence dès lors que, "à l'instar de la dissuasion nucléaire, elles concourent à l'indépendance et à la souveraineté nationales". L'argument paraîtra un peu excessif, dès lors que dans les faits l'arme nucléaire est destinée par essence à signer l'engagement français... D'ailleurs, "le succès d'une opération clandestine repose sur des capacités spécifiques qui permettent à l'État commanditaire de nier son implication".

 

Interstices périphériques

 

L'auteur réfute tout projet de mutualisation de capacités entre le COS et le SA, "qui ne manquerait pas d'affecter l'efficacité de ces deux entités". Il accuse aussi à demi-mot le COS de donner trop de publicité à ses actions, alors que "la clandestinité suppose la préservation du secret opérationnel. Ce dernier dépend d'un cloisonnement rigoureux qui ne souffre aucune mixité". Jean-Luc considère néanmoins les deux forces comme complémentaires, tout en cantonnant cette coopération à des "interstices périphériques", comme le soutien du COS à des opérations du SA (comme cela s'est passé en 2013 pour la libération ratée de Denis Allex en Somalie), ou inversement. En 2001, rappelle-t-il, c'est le SA qui a accueilli le COS en Afghanistan, non sans avoir procédé plus récemment à "l'ouverture de portes au profit des forces spéciales". L'auteur estime enfin qu'"aujourd'hui la majorité des opérations que conduit le COS en région sahélo-sahélienne repose essentiellement sur des renseignements de la DGSE". Donc, on l'a compris, on ne change rien !

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:45
Barkhane : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Barkhane a poursuivi quotidiennement les opérations conduites dans les deux fuseaux de la zone d’opérations, aux côtés de ses partenaires du G5 Sahel et de la MINUSMA. Parallèlement, elle a achevé la relève du groupement tactique Est.

 

Le dimanche 1er février 2015, le GTD-Est Bruno, majoritairement armé par le 3ème RPIMa, a été relevé par le GTD-Est Altor, majoritairement armé par le 2ème REP. Le colonel Jean-Michel Meunier succède au lieutenant-colonel Jean-Côme Journé à sa tête.

 

Au cours de son mandat, le GTD-E Bruno a notamment largement participé à la montée en puissance de la base avancée temporaire (BAT) de Madama, au Nord Niger. Ses opérations de contrôle de zone réalisées en appui des forces armées nigériennes dans la région de Madama et sa participation à l’implantation de la BAT ont contribué à renforcer la sécurisation de cette zone frontalière riche en flux commerciaux, notamment à cause de la présence, à Madama, des premiers puits nigériens depuis la frontière libyenne.

 

Du 26 au 28 janvier 2015, la force Barkhane a effectué des fouilles de caches découvertes lors d’opérations menées au mois de décembre dans une zone située au Nord d’Almoustarat, dans la région de Tabenkort. Ces fouilles s’inscrivent dans la continuité des actions menées lors des opérations Beauchene depuis le 12 décembre 2014. Cette semaine, le GTD-Ouest a effectué la fouille de huit caches aboutissant à la découverte de quelques roquettes de 122 mm et d’un trépied pour arme collective. Cette opération de fouilles permet de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes et les empêchent de reconstituer leurs sanctuaires. Du 20 au 25 janvier, ce sont une dizaine d’obus de 122 mm et près de 120 fusées qui avaient été découvertes dans d’autres caches.

 

Enfin, dans la nuit du 30 au 31 janvier 2015 au cours d’une opération conduite au nord du Mali suite à un renseignement d’opportunité, la force Barkhane a décelé et neutralisé un groupe armé terroriste dans la zone est de l'Adrar des Ifoghas. Au cours de cet accrochage, une douzaine de terroristes a été mis hors de combat.

 

L’action des forces françaises dans la bande sahélo-saharienne est guidée par leur partenariat avec les principaux pays de la région, formant depuis le mois de février 2014 le « G5 Sahel ». Depuis quelques mois, deux de ces pays partenaires sont directement menacés à leur frontière par le groupe terroriste Boko Haram. La force Barkhane a donc mis en place une cellule de coordination visant à aider ces deux partenaires à prendre en compte cette menace avec les pays de la région. Il s’agit d’une cellule de coordination et de liaison (CCL) dans laquelle les pays du Lac Tchad peuvent partager leur renseignement et coordonner la réponse qu’ils souhaitent apporter à ce fléau. Dans le même cadre, un détachement de liaison et de contact, avec une capacité de soutien autonome, a été mis en place à Diffa, au sud du Niger, auprès des forces nigériennes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 5 février 2015Barkhane : point de situation du 5 février 2015
Barkhane : point de situation du 5 février 2015
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:45
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmission

 

30/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 janvier 2015, a eu lieu à Gao au Mali, la cérémonie de transfert d’autorité du Groupement de transmission (GTRS) entre le colonel Erwan Rolland, chef de corps du 28e régiment de transmissions (RT) et le colonel Stéphane Allouche, chef de corps du 48e RT.

 

Le GTRS Griffon, qui a principalement appuyé les opérations conduites dans le fuseau Ouest par le Groupement tactique désert (GTD), quitte l’opération Barkhane après avoir mis en place des moyens en communication de très haut débit et participé à la montée en puissance de la Base avancée temporaire (BAT) de Madama au nord du Niger.

 

Désormais, le GTRS Mercure avec près de 200 militaires est réparti sur l’ensemble des emprises françaises de la bande sahélo-saharienne (BSS). Ses effectifs se composent de militaires de l’armée de l’air et de l’armée de Terre.

 

Le GTRS met notamment en œuvre et assure le soutien de plusieurs centaines de stations de travail informatiques déployées sur toute la BSS et autant de téléphones fixes. Il veille au bon fonctionnement des réseaux informatiques internes à la force et à ceux nécessaires pour communiquer avec la France.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmissionBarkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmissionBarkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 25 janvier 2015, la force Barkhane a effectué des fouilles de caches découvertes lors d’opérations menées au mois de décembre dans une zone située au Nord d’Almoustarat, dans la région de Tabenkort.

 

Le GTD-Ouest a ainsi effectué la fouille d’une dizaine de caches, permettant de découvrir une importante quantité de munitions parmi lesquelles une dizaine d’obus de 122 mm et près de 120 fusées d’obus.

 

Ces fouilles s’inscrivent dans la continuité des actions menées lors des opérations Beauchene depuis le 12 décembre 2014. Elles permettent de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes et les empêchant de reconstituer leurs sanctuaires.

 

Après une baisse continue des activités de groupes armés terroristes, une reprise est observée depuis fin décembre, au Mali. Elle s’exprime sous la forme d’actions de harcèlement. Il n’y a cependant pas de véritable coordination entre les attaques.

 

Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:45
Barkhane : Destruction de munitions

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 18 janvier 2015, le Groupement Tactique Désert Ouest (GTD-O) de Gao a procédé à la destruction de trois missiles découverts en décembre lors d’une opération de fouille au Nord de Gao.

 

Ces trois missiles SA7 avaient été découverts dans la région d’Almoustarat lors d’une opération de fouilles. Une tonne de Home Made Explosive (HME) servant à fabriquer les IED, un mortier de 82mm, un pick-up et une moto avaient également été trouvés pendant l’opération.

 

Le groupe génie et l’équipe EOD se sont rendus sur la zone de destruction située à proximité du camp. Pendant que les EOD extrayaient les missiles de leurs tubes, l’équipe génie s’est chargée de préparer le dispositif de mise à feu nécessaire à la destruction des trois munitions ont parfaitement été détruites.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

 

Barkhane : Destruction de munitionsBarkhane : Destruction de munitions
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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 12:45
Op Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaire

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le caporal-chef Gaëtan, 34 ans, est déployé au Mali depuis le mois de novembre 2014 pour une durée de 3 mois en qualité d’aide soignant à l’antenne chirurgicale de la plateforme opérationnelle désert (PfOD), à Gao.

 

Affecté depuis trois ans et demi au régiment médical de la Valbonne (01), il est placé pour emploi et exerce le métier d’aide soignant au sein de l’hôpital d’instruction des armées Desgenettes, à Lyon (69). Dans le cadre de sa spécialité il est fréquemment projeté en opération extérieure au sein d’une antenne chirurgicale aérotransportable. Premier échelon chirurgicale de la chaîne santé en opération, cette structure sanitaire est la plus rapidement accessible pour les évacuations des blessés au combat.

 

Entrée en service en 2002, le caporal-chef Gaëtan a toujours travaillé au sein d’un service médical militaire. D’abord en qualité d’auxiliaire sanitaire au sein de l’infirmerie du 43ebataillon de transmissions à Orléans (45), avant de passer les qualifications pour devenir ambulancier en 2004, puis le diplôme d’état d’aide soignant au sein du centre de formation des aides soignants militaire à Bordeaux (33), en 2009.

 

A 13 ans de service, le caporal-chef Gaëtan est chargé d’assurer le soutien des équipes médicales (infirmiers, médecins, anesthésistes, chirurgiens, etc.) et de garder un contact permanent avec les patients admis à l’antenne chirurgicale. « L’observation des constantes et l’accompagnement sont deux actions primordiales, à la fois pour le confort du patient comme pour prévenir toute complication », nous confie t-il. Préparation et stérilisation du matériel chirurgical, remise en condition et réapprovisionnement du bloc opératoire sont autant de responsabilités qui font de l’aide soignant un « logisticien de la salle d’opération », comme aime à le souligner le caporal-chef Gaëtan.

Passionné par son métier, l’opération Barkhane est la huitième opération extérieure à laquelle il prend part. La Côte d’Ivoire, le Liban, l’Afghanistan, le Tchad, la Centrafrique, nombreux sont les théâtres où le caporal-chef Gaëtan a été engagé aux côtés des unités combattantes. « Placer nos savoir-faire au service de nos camarades d’armes doit rester une priorité. L’expérience opérationnelle est enrichissante dans toutes ses composantes », lance t-il.

 

Sur la PfOD, il n’est pas possible de définir une journée type au sein de l’antenne chirurgicale. Jour et nuit son personnel peut intervenir sur très court préavis. Au-delà du rôle de prise en charge des soldats de la force, l’antenne chirurgicale met au profit de la population malienne ses compétences et son matériel médical. « Nous avons un rôle à jouer auprès de la population locale, notamment celle présente dans les zones les plus reculées du Mali et qui ne dispose pas du niveau de médecine nécessaire. Souvent les pathologies sont graves et nous sommes les seuls à pouvoir intervenir. Cette mission d’aide à la population est importante ».

Très impliqué par son métier, le caporal-chef Gaëtan fait preuve d’une grande disponibilité. Prochainement, il se voit servir à nouveau sur un théâtre d’opération, « partout où cela sera nécessaire ! ».

 

L'opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Op Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaireOp Barkhane : « Dans la peau » d’un aide soignant militaire
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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 12:45
Barkhane : « Dans la peau » d’un agent de transit aérien

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le brigadier Ana, 31 ans, est déployé au Mali depuis le mois de novembre 2014 pour une durée de 4 mois. Agent de transit aérien sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, elle participe jour et nuit à relever le défi logistique qui caractérise l’opération Barkhane. Face aux élongations hors du commun de la bande sahélo-saharienne, sa disponibilité et son sens de l’engagement contribuent à la réussite de sa mission. Son objectif est clair, « maîtriser les flux de matériels en transit sur la PfOD ainsi que les ressources vitales aux troupes déployées est un enjeu permanent ».

 

Affecté depuis 10 mois à l’escale de la base aérienne (BA) 107 de Villacoublay (78), elle exerce le métier d’agent de transit aérien, fonction qu’elle occupe depuis 2012 lors de sa première affectation sur une base aérienne, la BA 105 d’Evreux (27).

 

Entrée en service en 2008, le brigadier Ana a d’abord été secrétaire au bureau d’accueil du personnel de l’armée de l’air à Balard (75) avant de rejoindre les pistes d’envol des bases aériennes. Passionnée par l’univers de l’aéronautique, elle obtient en 2011 les qualifications nécessaires pour assurer la gestion du transit aérien militaire. Depuis, son professionnalisme et son enthousiasme lui ont permis de gravir les échelons. Très prochainement, elle sera élevée au grade de brigadier-chef suite à l’obtention de la sélection de niveau 1 (SN1).

 

A bientôt 7 ans de service, le brigadier Ana est chargé d’assurer le package des aéronefs (avions et hélicoptères) lors des phases de stationnement au sol, d’effectuer le contrôle IATA de transport de matières dangereuses et de gérer le fret militaire, de sa dépose à l’escale jusqu’à l’arrimage à l’avion. En contact avec plusieurs milliers de passagers par an, elle participe à faire que leur voyage se passe dans les meilleurs conditions (accueil, accompagnement dans les démarches administratives, manifeste passagers, etc.). Sur la BA 107 de Villacoublay, elle est également amenée à être en contact avec les autorités politiques et militaires dans le cadre de leurs déplacements en France et à l’étranger.

 

Sur la PfOD de Gao, une journée type à la cellule du détachement de transit interarmées aérien est bien chargée. Jour et nuit, les aéronefs tactiques de transport militaire atterrissent et décollent. « Chaque appareil demande en moyenne un temps de travail estimé à 2 H 30. Pour le bien de la mission, le DETIA assure l’ensemble des tâches liées à l’environnement de l’avion ». Lorsqu’un aéronef arrive sur la PfOD de Gao, le brigadier Ana anticipe déjà son départ, « une fois ses passagers et son FRET débarqués, il faut préparer l’avion pour qu’il puisse poursuivre son plan de vol et ses missions opérationnelles dans les meilleurs délais ». Traitement du fret et gestion de son suivi administratif, complètement en carburant des aéronefs, gestion des soldats à l’embarquement et au débarquement, face à la densité des flux logistiques et du personnel militaire transitant par Gao, le brigadier Ana peut compter sur ses savoir-faire et son allant.

 

L'opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : « Dans la peau » d’un agent de transit aérienBarkhane : « Dans la peau » d’un agent de transit aérien
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
BSS : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la poursuite des mouvements de relève au sein de la force Barkhane, ainsi que la poursuite des opérations dans l’ensemble de la zone d’action

 

Le 18 janvier 2015, le sous-groupement aéromobile (SGAM), stationné à Gao et armé par le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, a été relevé à Gao par le 3èmerégiment d’hélicoptères de combat d’Etain. Le 3 novembre dernier, le SGAM a accueilli deux hélicoptères Caïman, en remplacement de deux Puma. Il est constitué d’une quinzaine d’aéronefs, incluant treize hélicoptères et un Pilatus.

 

Le lendemain, le 3ème régiment du matériel (3ème RMAT) de Muret et le 515ème régiment du train (515ème RT) ont relevé le 516ème régiment du train et la quarantaine d’autres unités représentées dans les fonctions d’appui logistique de la force. Le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 3ème RMAT, succède ainsi au colonel Hervé Desmeulles à la tête du bataillon logistique (BATLOG) de la force Barkhane. Le BATLOG assure le soutien essentiel à la conduite des opérations, à savoir la maintenance des véhicules, les ravitaillements de la force en carburant, nourriture et logistique, le soutien du combattant, ou encore le soutien sanitaire de la force.

 

Sur le plan opérationnel, une reprise d’activités des groupes armés terroriste est observée depuis fin décembre au Mali sous la forme d’actions de harcèlement, cependant sans véritable coordination entre les attaques. Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

BSS : point de situation du 22 janvier 2015
BSS : point de situation du 22 janvier 2015
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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 13:45
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao

 

21/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 janvier 2015, à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle désert (PfOD) entre le lieutenant-colonel Christophe Vincent (descendant) et le lieutenant-colonel François Gérard (montant).

 

Le SGAM est une unité de manœuvre à part entière armée par 150 militaires et intégrée au groupement tactique. Il remplit des missions d’appui feu, d’appui au mouvement, de destruction, de reconnaissance, de protection, d’escorte et d’appui au commandement. Le SGAM « HOMBORI » dispose pour remplir les missions qui lui sont données d’appareils tels que des hélicoptères Gazelle, Puma, Tigre, Cougar ou encore d’un avion Pilatus.

 

 Le mandat HOMBORI VIII qui vient de s’achever a aussi été marqué par la première projection de l’hélicoptère Caïman qui a rejoint les autres matériels de Barkhane au mois de novembre. Entre octobre et janvier, le SGAM a effectué près de 1 078 heures de vol dont 1 022 heures de mission de combat, en appui direct des troupes au sol (appui feu et appui renseignement).

 

 L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à GaoBarkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:45
Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique

 

21/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 19 janvier 2015, le colonel Hervé Desmeulles, chef de corps du 3e régiment du matériel (3e RMAT) a succédé au colonel Vincent Buttolo à la tête du bataillon logistique (BATLOG) du fuseau ouest de l’opération Barkhane.

 

La cérémonie de transfert d’autorité a eu lieu sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao entre le BATLOG Alsace-Lorraine (descendant) et le BATLOG Maréchal Niel (montant).

 

 Composé de 270 soldats provenant de 27 unités différentes, le BATLOG stationné sur la PfOD de Gao assure le soutien de l’opération Barkhane, au profit du groupement tactique désert ouest (GTD-Ouest). Extrêmement variées, ses missions vont de la maintenance des véhicules aux convois logistiques, en passant par le ravitaillement en carburant, le soutien du combattant, le dépôt munitions, ou encore la santé.

 

 Entre octobre 2014 et janvier 2015, le BATLOG Alsace-Lorraine a effectué 24 convois et parcouru 992 500 kilomètres. Il a transporté 2 350 tonnes de fret et 990 m3 de carburant. C’est aussi plus de 40 000 rations livrées, plus de 620 m3 d’eau en bouteille et 5 500 m3 d’eau sanitaire.

 

 L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistiqueBarkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 15:45
Barkhane : point de situation du 15 janvier 2015

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la poursuite des mouvements de relève dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que par la poursuite des opérations sur les fuseaux Ouest et Est de la zone d’action.

 

Le 9 janvier 2015, à Gao, le colonel Bruno Helluy, chef de corps du 1errégiment de chasseurs parachutistes (1erRCP), a succédé au colonel Ivan Martin à la tête du GTD-Ouest, bras armé de la force Barkhane sur le fuseau Ouest. Le groupement As de Trèfle, armé par le 35erégiment d’infanterie (35eRI), a ainsi laissé place au groupement Rapace, armé par le1erRCP. Depuis le mois de septembre, le GTD-Ouest a conduit des opérations quotidiennes sur une vaste zone allant de la frontière nigérienne à la frontière algérienne, jusqu’au lac Faguibine, à l’ouest de Tombouctou. Ce mandat a été particulièrement marqué, durant le mois de décembre, par des opérations de fouilles au nord de Gao qui ont permis la découverte, la saisie et la destruction de plusieurs tonnes d’armes, de munitions, d’explosifs, aboutissant au démantèlement d’un plot logistique et de deux ateliers de fabrication d’engins explosifs improvisés.

 

 Parallèlement à ces mouvements de relève, les opérations se poursuivent dans l’ensemble de la bande sahélo-sahérienne.

 

 Dans le fuseau Ouest, la force a fourni un appui renseignement aux forces armées maliennes (FAMA) suite à l’attaque de Nampala, qui a causé la mort de plusieurs soldats maliens. Des vols de Show of presence ont ainsi été réalisés les 5 et 8 janvier.

 

Du 12 au 14 janvier, en vallée de l’Amettetaï, quatre actions aériennes ont permis la destruction de caches et de sites de stationnement des groupes armés terroristes. Ces actions, conduites grâce au renseignement acquis dans la durée, s’inscrivent dans la continuité des opérations récentes menées dans le massif du Tigharghar visant à priver les groupes armés terroristes de leurs capacités logistiques.

Barkhane : point de situation du 15 janvier 2015Barkhane : point de situation du 15 janvier 2015
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 20:45
Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les deux dernières semaines, la force Barkhane a poursuivi les opérations transfrontalières, tant sur les fuseaux Ouest que Est, avec les partenaires régionaux.

 

Du 20 au 27 décembre, le GTD Est de la force Barkhane a pris part à une opération de contrôle de zone au nord du Niger et du Tchad, de part et d’autre de la frontière entre les deux pays. Cette opération, conduite avec les forces armées tchadiennes et nigériennes, était commandée depuis la base de Madama par un poste de commandement tripartite. Il s’agissait de la première opération transfrontalière dans cette zone depuis la création de la base de Madama.

 

Du 20 au 22 décembre, le DLAO 3 du GTD Ouest a participé à une opération en appui des forces armées maliennes dans la région d’Ansongo. Cette opération s’est effectuée en coordination avec les forces armées nigériennes engagées simultanément de l’autre côté de la frontière.

 

Parallèlement, la force Barkhane a poursuivi jusqu’au 30 décembre les opérations de fouille dans les régions de Bourem d’Almoustarat, qui avaient déjà abouti sur de nombreuses découvertes mi-décembre. Ces opérations ont permis la saisie d’un important stock d’armement, de munitions et d’explosifs disséminés dans différentes caches.

 

Enfin, à l’initiative de la France s’est créée une cellule de coordination et de liaison (CCL) entre les pays du Lac Tchad (Niger, Cameroun, Nigéria, Tchad) engagés dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram. Cette structure de coordination et d’échange de renseignement est géographiquement localisée à N’Djamena, au sein de l’emprise militaire française, depuis décembre 2014. La mission de cette cellule est double :

    favoriser l’échange de renseignements et d’information entre les pays partenaires (Niger, Nigéria, Tchad, Cameroun)

    et faciliter la coordination dans l’appréciation de situation que constitue cette menace.

 

Dix militaires français sont engagés dans cette cellule aux côtés des officiers de liaison tchadiens, qui devraient être rejoints sous peu par des officiers de liaison nigériens, camerounais et nigérians.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015
Opération Barkhane : point de situation du 8 Janvier 2015
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Le ministre de la Défense visite le cœur de l’opération Barkhane pour la fin d’année


03/01/2015 Sources EMA

 

C’est le 31 décembre dernier que Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, est arrivé au Tchad. Il s’est entretenu dans un premier temps avec le président Tchadien Idriss Déby.

Il s’est ensuite rendu sur le camp Kosseï à N'Djamena au Tchad, au centre de commandement de l'opération Barkhane où le commandant de l’opération, le général Palasset, lui a présenté un point de situation.

Le ministre a ensuite effectué plusieurs visites dont la Cellule de coordination et de liaison (CCL) Boko Haram et le Centre opérationnel interarmées (COIA). Pour clore cette première journée, il a réveillonné avec les militaires français de l’opération Barkhane, sans oublier de rendre visite aux militaires français retenus par le service.

 

Le lendemain, le ministre de la Défense s’est rendu dans l’extrême nord du Niger à la frontière libyenne sur la base avancée « temporaire » de Madama d’où il a appelé la communauté internationale à se mobiliser pour endiguer le développement du terrorisme en Libye.

Jean-Yves Le Drian s’est envolé le 2 janvier pour Niamey au Niger où il a rencontré le Président de la République du Niger Mahamadou Issoufou au palais présidentiel puis il a rendu visite aux éléments français sur place.

Jean-Yves Le Drian s’est ensuite rendu à Gao au Mali pour y rencontrer les forces françaises et visiter notamment le nouveau centre des opérations. A cette occasion, il s’est entretenu avec des officiers du commandement des Forces Maliennes et de la Minusma (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali). Il a ensuite présidé une cérémonie de recueillement aux morts de l’opération Serval.

C’est à Bamako, le 3 janvier, que le ministre a conclu son séjour en rencontrant le président Malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Lancée le 1er août, 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Les missions de la force Barkhane consistent à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes et à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région. L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires, une vingtaine d’hélicoptères, 200 véhicules de logistique, 200 blindés, 6 avions de chasse, 3 drones et une dizaine d’avions de transport.

 

Plus d’informations sur l’opération :  http://www.defense.gouv.fr/operations/sahel/dossier-de-presentation-de-l-operation-barkhane/operation-barkhane

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Opération Barkhane : point de situation du 30 décembre 2014

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 26 décembre 2014 au 2 janvier 2015.

 

Dans le fuseau Est, la force Barkhane a conduit la première opération tripartite impliquant les forces tchadiennes et nigériennes depuis le lancement de l’opération Barkhane. Il s’agissait également de la première opération majeure au Nord Niger depuis la montée en puissance de la base avancée temporaire (BAT) de Madama.

 

Cette opération de contrôle de zone, qui s’est située au nord du Niger et du Tchad, de part et d’autre de la frontière entre les deux pays, était commandée depuis la base avancée temporaire de Madama par un poste de commandement (PC) tripartite. Elle a engagé pour la partie française le groupement tactique désert Est (GTD-E) ainsi que des moyens d’appui aérien et de renseignement. Le détachement de liaison et d’appui  n° 1, basé à Dirkou, y a également pris part. Plusieurs compagnies, ainsi que de nombreux véhicules blindés, tchadiens, nigériens et français ont conduit cette opération majeure.

 

Après une mise en place préliminaire par voie routière entamée au début du mois de décembre depuis N’Djamena, l’opération a débuté le 20 décembre par la jonction des compagnies française, nigérienne et tchadienne à la frontière nigéro-tchadienne.

 

Le cœur de l’opération a consisté en un contrôle de zone du 23 au 27 décembre, les unités opérant dans des régions distinctes, entre Madama et la frontière libyenne pour les unités française et nigérienne, et au Nord du Tchad pour la compagnie tchadienne.

Située dans une zone constituant un point de passage potentiel de groupes armés terroristes (GAT) et de divers trafiquants, cette opération tripartite a permis l’interpellation de plusieurs trafiquants de drogue et orpailleurs et a conduit à la saisie d’armes, de munitions, de deux tonnes de drogue et de matériel de communication. Cette opération s’inscrit pleinement dans le cadre du partenariat tel que défini par le G5 Sahel et illustre la pertinence de l’action transfrontalière.

 

Les chefs d’états-majors des différents pays participants, le général d’armée Pierre de Villiers et les généraux de division Brahim Seïd Mahamat et Seyni Garba, ainsi que le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane, ont profité de cette opération pour réaliser une visite à leurs unités déployées, marquant ainsi symboliquement la volonté partagée de combattre les groupes armés terroristes.

 

Dans le fuseau Ouest de la bande sahélo-saharienne, du 26 au 30 décembre 2014, le groupement tactique désert Ouest (GTD-O) a poursuivi les opérations de fouilles débutées le 10 décembre, au Nord Mali dans la région d’Almoustarat. Ces fouilles ont été menées conjointement par la force Barkhane et une section des forces armées maliennes (FAMa). Elles ont permis de saisir et détruire des composants servant à fabriquer des IED, des munitions, des obus, des roquettes et diverses ressources. Dans la continuité des actions précédentes, ces nouvelles découvertes portent un coup direct aux capacités de combat des GAT.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:45
Stabiliser le Sahel: Paris propose un "Appui à la coopération transfrontalière" au profit du Mali, du Niger et du Burkina


29.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le Liptako Gourma? Jusqu'à ce que le doigt de l'amiral Marin Gillier, le patron de la Direction de la coopération de sécurité et de défense, ne se pose sur la carte de l'Afrique, je ne connaissais pas. Il s'agit de la région dite des trois frontières, 370 000 km2 quand même, à cheval sur les frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Et c'est là que va être lancé un projet, plutôt innovant, qui allie sécurité et développement et qui a été baptisé ACTS (pour "Appui à la coopération transfrontalière au Sahel").

ACTS part du principe que quand les financements se tarissent, il faut éviter les doublons et mutualiser efforts et capacités.

 

Projet dual. ACTS, c'est d'une part un volet sécuritaire qui vise le développement de capacités de renseignement (via les populations locales) "sur ce qui se passe, et sur ceux qui passent, dans cette zone", de capacités d'intervention et de capacités de traitement judiciaire pour renforcer l'Etat de droit.

ACTS, c'est d'autre part, un volet développement associant la population ("les communautés" dirait l'amiral), proposant des alternatives aux trafics qui génèrent des revenus, accroissant la sécurité humaine (santé, éducation, alimentation) et permettant de développer des réseaux

L'idée développée par la DCSD, c'est de travailler à 3 niveaux:
- au niveau local, en mettant en synergie les différentes administrations nationales (police, douanes, santé, éducation etc) et en faisant remonter des informations vers les trois capitales concernées
- au niveau régional en multipliant les échanges bi/tri latéraux (pour éviter des doublons et mieux utiliser les ressources financières),
- au niveau international dans le cadre d'un projet collaboratif.

 

Mutualiser les soutiens. L'originalité de ce projet tient aussi dans la coordination des projet existants ou à venir. Si, pour l'heure, la réponse de Bruxelles est en cours d'élaboration, d'autres institutions internationales ont déjà chaleureusement accueilli l'idée; c'est la cas du PNUD, de l'UNDC et de la Banque mondiale (qui mène des produits pastoraux dans cette zone). L'UNCTED (contre-terrorisme) et le Département des opérations de maintien de la paix de l'Onu soutiennent aussi l'ACTS.

Des pays comme le Japon, la Canada, les USA, le Danemark, les Pays-Bas et bien sûr la France vont être associés, tout comme des ONG (on parle du Danish Demining Group) et des fondations (EDF pourrait être associé).

 

Le tempo d'ACTS. Le premier temps fort doit avoir lieu en février à paris, avec un séminaire de lancement.

Puis suivra un trimestre d'audits pour confirmer les besoins, percevoir le ressenti des populations etc. Trois autres mois permettront aux autorités des trois pays frontaliers de juger des priorités et de dresser la liste des projets à lancer dans la zone d'expérimentation initiale (voir la carte ci-dessus). Fin 2015, des microprojets seront mis en œuvre, avant le démarrage des chantiers plus lourds en 2016.

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 17:45
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014

Fouille et découverte de caches de munitions de guerre et de matériel logistique au cours d'une mission de contrôle de zone dans la région Nord Mali, au Nord de Gao.

 

27/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 19 au 25 décembre 2014.

 

Cette semaine, la force Barkhane a poursuivi ses opérations au Nord Mali, avec une combinaison d’actions terrestres, aériennes et héliportées, destinées notamment à reconnaître des points d’intérêt, à fouiller des caches et à appuyer les forces armées maliennes (FAMa).

 

Du 9 au 18 décembre, 300 soldats français et 100 véhicules du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) étaient déployés au Sud de Tessalit afin de mener des actions de reconnaissance, de contrôle, de surveillance et de fouille. Ces actions avaient pour but de perturber les flux logistiques des groupes armés terroristes (GAT) pouvant transiter par la région, point de passage important, et traditionnelle zone refuge des terroristes. Les militaires français ont également pris contact avec les habitants des campements nomades, auxquels ils ont apporté des soins de proximité.

 

Le 18 décembre, le GTD-O a basculé à l’Ouest d’Almoustarat, au nord de Bourem, afin de poursuivre les fouilles de caches découvertes au cours des actions de la semaine passée. Au bilan ces actions ont permis de mettre à jour d’importantes quantités d’armements, de munitions, d’explosifs, de matériel sanitaire et de pièces détachées. Parmi les découvertes les plus significatives, le GTD-O a trouvé dans le sable une tonne de Home Made Explosive (HME) servant à fabriquer des IED, un pick-up, une moto, un mortier de 82 mm, et deux missiles SA7 non complets. Le 20 décembre, trois officiers des FAMa et trois officiers de la gendarmerie malienne ont pris part aux fouilles. Ces actions récentes démontrent la capacité de la force Barkhaneà basculer rapidement d’un point à un autre pour y mener des actions d’opportunité ou planifiées.

 

En parallèle, un détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) du GTD-O a participé à une opération de contrôle de zone en appui des FAMa dans la région d’Ansongo, du 20 au 22 décembre. Cette opération s’est effectuée en coordination avec les forces armées nigériennes engagées simultanément de l’autre côté de la frontière. Le DLAO, renforcé d’éléments du GTD-O, a effectué des patrouilles aux côtés de cinq sections maliennes sur l’axe reliant Ansongo à la frontière nigérienne, puis dans la forêt de Sorori. A chaque étape de leur parcours, français et maliens ont réalisé des actions au profit de la population : distribution de kits scolaires, de nourriture et de produits d’hygiène, consultations médicales. Les habitants de cette région au Sud de Gao ont réservé un excellent accueil à ces patrouilles, qui contribuent directement à leur sécurité. Cette opération bipartite était commandée depuis un poste de commandement (PC) composé d’officiers maliens et français, situé dans le camp de la MINUSMA à Ansongo, et un PC nigérien. Un officier de la force Barkhaneétait inséré au sein de ce dernier afin d’appuyer la coordination des forces en présence.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 12:45
Opération Barkhane : au cœur de la coopération (Jdef) -  [Intégrale]

 

23.12.2014 ASP Camille MARTIN

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération », le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

« Quarante et quelques degrés, les véhicules roulent pendant des heures pour atteindre leur prochain objectif. Le sable et la poussière, soulevés par les blindés, s’infiltrent partout. Pour protéger un minimum notre matériel, la caméra est emmitouflée dans un chèche kaki. Les heures sont longues sous la chaleur intenable et nous attendons le coucher du soleil. Quatre heure du matin, nous sortons de nos lits picots après une nuit réparatrice passée sous les étoiles, au pied de notre VAB stationné au milieu des cailloux. Le soleil n’est pas encore levé, mais nous commençons déjà à tourner les premières images. La journée ne fait que commencer. »
 

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 16:45
Barkhane : au cœur de la coopération - 2e partie (Jdef)


19 déc. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération», le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

Dans la seconde partie, nous suivrons, sur le sol malien, l’opération Piana, symbole de la coopération avec les forces armées maliennes. Dans la chaleur et la poussière, nous partagerons le quotidien des militaires sur le terrain.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:45
Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées  

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 11 au 18 décembre 2014.

 

Cette semaine, la force Barkhane a conduit plusieurs opérations au Nord Mali, avec une combinaison d’actions terrestres, aériennes et héliportées destinées à reconnaître des points d’intérêt et fouiller des caches possibles.

 

Ces opérations ont engagé des unités du groupement tactique désert Ouest, des hélicoptères de manœuvre et des moyens d’appui aérien et ISR au Nord de Bourem, à environ 180km au Nord de Gao.

 

Elles ont permis la découverte de nombreuses caches abritant un important stock d’armement, de munitions par milliers, d’outillage logistique et d’explosifs, ainsi que différents ateliers de fabrication d’IED.

 

Cette opération s’inscrit dans la continuité des précédentes actions de la force Barkhane, qui alterne en permanence opérations planifiées, d’opportunité et transfrontalières, avec parallèlement des actions dans la troisième dimension, qu’il s’agisse de frappes ou de renseignement.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014Barkhane : point de situation du 18 décembre 2014
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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 09:45
[1ere partie] « Opération Barkhane : au cœur de la coopération » (#Jdef)


12 déc. 2014 Journal de la Défense (#Jdef)

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération», le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

Dans la première partie, nous irons à N’Djamena où sont planifiées toutes les actions. Nous verrons l’importance de la logistique et des transmissions pour accomplir les nombreuses missions confiées aux forces de Barkhane. Parmi elles, le détachement « air » de la base de Kossei, avec son escadron Rafale. Nous nous envolerons ensuite au Niger, découvrir les drones, indispensables aux forces pour gérer une zone d’opération aussi étendue.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:55
Opération Barkhane : neutralisation de terroristes

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 10 au 11 décembre, au Nord du Mali, dans la région de Gao, les forces françaises ont neutralisé plusieurs membres d’un groupe armé terroristes.

 

Cette opération, effectuée suite à un renseignement d’opportunité, a été conduite en coordination avec les autorités maliennes. Elle a permis la neutralisation d’une dizaine de membres d’un groupe armé terroriste.

 

Parmi ces personnes figure Ahmed El Tilemsi, membre fondateur du Mujao et émir d’Al Mourabitoune au Mali, ainsi que des proches combattants de ce chef terroriste.

 

Depuis plusieurs semaines les groupes armés terroristes organisent des attaques contre les forces de la MINUSMA et la population pour tenter de déstabiliser le Nord Mali. Connus pour disséminer des engins explosifs, ces terroristes préparaient de nouvelles attaques suicides.

 

Cette opération porte un coup dur aux activités d’Al Mourabitoune et aux terroristes qui agissent dans la BSS.

 

Elle s’inscrit dans le cadre des opérations que mène en permanence la force Barkhaneet dans la continuité des coups sévères qui ont été portés aux groupes terroristes depuis le lancement de cette opération, le 1eraoût 2014.

 

Pour mémoire, depuis cette date, c’est une cinquantaine de terroristes qui ont été neutralisés et plusieurs tonnes d’armements détruits.

 

Cette action vient rappeler que les forces françaises exercent une pression permanente sur leurs adversaires dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 16:45
Barkhane : point de situation du 11 décembre 2014

 

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 4 au 11 décembre 2014.

 

Dans la nuit du 10 au 11 décembre, suite à un renseignement d’opportunité et en coordination avec les autorités maliennes, les forces françaises ont neutralisé une dizaine de membres d’un groupe armé terroriste dans la région de Gao. Parmi eux figure Ahmed El Tilemsi, membre fondateur du Mujao et émir d’Al Mourabitoune au Mali, ainsi que des proches combattants de ce chef terroriste.

 

Depuis plusieurs semaines les groupes armés terroristes organisent des attaques contre les forces de sécurité de la MINUSMA et la population pour tenter de déstabiliser le Nord Mali. Connus pour disséminer des engins explosifs, ces terroristes préparaient de nouvelles attaques suicides. Cette opération porte un coup dur aux activités d’Al Mourabitoune et aux terroristes qui agissent dans la BSS.

 

Elle s’inscrit dans le cadre des opérations que mène en permanence la force Barkhane et dans la continuité des coups portés aux groupes armés terroristes depuis le lancement de cette opération : depuis le 1er août 2014, une cinquantaine de terroristes ont été neutralisés et plusieurs tonnes d’armements détruits.

 

Dans le fuseau Est de la bande sahélo-saharienne, la force Barkhane poursuit la montée en puissance de la base avancée temporaire (BAT) de Madama. Le 4 décembre, un avion de transport tactique CN 235 CASA s’est posé pour la première fois sur la piste d’aviation de cette base, marquant une étape supplémentaire dans l’avancée des travaux sur la zone aéroportuaire. Ces derniers sont effectués depuis le 4 novembre par les sapeurs du 25erégiment du génie de l’air, en coordination avec les autorités nigériennes.

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 11 décembre 2014
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