Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 07:45
Barkhane : point de situation du 4 décembre 2014

 

04/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 27 novembre au 4 décembre 2014.

 

Le 29 novembre 2014, vers 21h (heure française), un hélicoptère EC725 des forces françaises s’est écrasé dans le nord du Burkina Faso alors qu’il effectuait un vol nocturne d’entraînement, provoquant la mort d’un militaire et blessant deux autres membres de l’équipage. Le militaire français décédé est un adjudant du 4erégiment d’hélicoptères des forces spéciales. Il appartenait au service des essences des armées. Le pronostic vital des deux militaires blessés n’est pas engagé. Une enquête du Bureau enquêtes accidents défense (BEAD) déterminera les circonstances et les causes de cet accident, qui n’est en aucun cas lié à une action de combat.

 

Du 26 novembre au 2 décembre, le groupement tactique Désert Ouest (GTD-O) de la force Barkhane a conduit une opération de contrôle au Mali, dans la région de Tessalit, à proximité de la frontière algérienne. Au cours de cette opération, qui a mobilisé plus d’une centaine de militaires français, la force a effectué des missions de reconnaissance, de contrôle de véhicules, et de fouilles de caches potentielles. Ces actions s’inscrivent dans la continuité des récentes opérations menées au nord du Mali. Elles visent à maintenir la pression sur ces groupes armés terroristes en perturbant leurs flux logistiques.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 4 décembre 2014
Barkhane : point de situation du 4 décembre 2014
Partager cet article
Repost0
30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 22 et 23 novembre 2014, M. Manuel Valls, Premier Ministre, s’est rendu au Tchad et au Niger afin de rencontrer les soldats de l’opération Barkhane.

 

Le 22 novembre, M. Valls s’est rendu au camp Kosseï à N’Djamena, accompagné de M. Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, et de Mme Evelyne Decorps, ambassadrice de France au Tchad. Après avoir été accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane (COMANFOR), M. Valls a reçu les honneurs militaires d’un détachement interarmées aux ordres du colonel Erwan Rolland, chef de corps du groupement transmissions (GTRS) de l’opération Barkhane.

 

Le Premier Ministre et le ministre de la Défense ont assisté à un exposé du COMANFOR, puis à une présentation du centre opérations interarmées (COIA).

 

M. Valls s’est ensuite adressé aux soldats de la force Barkhane, rappelant le rôle primordial de cette opération dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne, et rendant hommage aux soldats français et à ceux de forces partenaires tombés au Mali : « Avec le Président de la République, nous avons conscience de combien votre mission est exigeante. Et nous savons également combien elle est vitale pour la stabilité de la région et pour la sécurité du monde. Pour la sécurité de nos compatriotes. (…) Face à la multiplication des menaces, notre dispositif au Sahel devait évoluer. L’opération Barkhane a donc pris le relais des opérations Serval et Epervier. Elle permet la fusion et le partage des moyens déployés, en intégrant étroitement les acteurs locaux et internationaux. (…) Nous coopérons étroitement avec nos pays partenaires – le Tchad bien sûr, mais également le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso – au sein de ce cadre institutionnel qu’est le «  G5 Sahel ». Ensemble, nous apportons une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires. (…) Je mesure pleinement l’efficacité de votre action, alors que les groupes armés terroristes tentent de reprendre l’ascendant, notamment dans leur ancien sanctuaire de l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali. (…) Le 30 octobre dernier, votre camarade, l’adjudant Thomas Dupuy tombait au combat. (…) Je veux rendre, ici, un hommage solennel, au nom de la Nation tout entière, à nos soldats tombés ces derniers mois en Afrique. Jamais nous n’oublierons leurs noms qui sont pour nous tous une blessure, mais aussi un symbole de courage et de dévouement. J’associe à cet hommage les soldats africains tués au Nord-Mali, dont de nombreux soldats tchadiens. Le sang qu’ils ont été versé l’a été au nom d’un même combat qui nous unit. »

 

Le Premier Ministre et le Ministre de la Défense ont ensuite assisté à une présentation du Rafale et du Caracal, avant d’effectuer un vol en Caracal sur N’Djamena.

 

Le 23 novembre, M. Valls, accompagné de M. Antoine Anfré, ambassadeur de France au Niger, s’est rendu au détachement Air (DETAIR) de Niamey, où il a reçu les honneurs militaires avant d’assister à un exposé du colonel Gilles Villenave, commandant le DETAIR de Niamey. Le Premier Ministre a pu par la suite assister à une présentation des drones Reaper et Harfang ainsi que du Mirage 2000D, avant de conclure sa visite par un discours adressé aux soldats du DETAIR de Niamey.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier MinistreOpération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre
Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 13:45
Barkhane : point de situation du 27 novembre 2014

 

27/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 20 au 27 novembre 2014.

 

Au Nord du Mali, différentes actions à dominante aérienne ont été conduites cette semaine. Elles ont permis la destruction de quatre caches d’armes appartenant aux groupes armés terroristes dans le massif du Tigharghar.

 

Parallèlement, dans l’Ouest du pays, un détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de la force Barkhane s’est engagé dans une opération de contrôle de zone conduite par les forces armées maliennes (FAMA) dans la région du lac Faguibine. Rassemblant près de 250 soldats des FAMA et de l’ONU, cette opération a permis la découverte d’armement léger, de munitions et de stocks de vivres de groupes armés terroristes.

 

Enfin, dans l’Ouest du Niger, la force Barkhane est intervenue le 19 novembre en appui à l’armée nigérienne suite à l’attaque d’une patrouille de gendarmes et gardes nationaux nigériens par un groupe d’assaillants armés.

 

De façon plus spécifique, les militaires français engagés au Mali dans la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) ont débuté le 24 novembre la formation d’un nouveau bataillon des FAMA. Il s’agit du sixième bataillon qui sera formé par les instructeurs européens. Lancée en février 2013, EUTM Mali regroupe 560 militaires européens dont 70 militaires français. Elle est commandée par le général espagnol Alfonso Garcia-Vaquero Pradal depuis le 24 octobre dernier.

 

Outre ces activités opérationnelles, les soldats de l’opération Barkhane ont reçu la visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre, qui s’est rendu au Tchad et au Niger les 22 et 23 novembre.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 27 novembre 2014
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 06:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

         

Un reportage exclusif à découvrir sur le site de Thomas Goisque

 

Opération Tudelle dans le massif de Tigharghar.

 

Ayant pour but de créer le trouble et l’incertitude en désorganisant les groupes armés terroristes et en les obligeant à commettre des imprudences pour mieux les repérer et les neutraliser, cette opération menée par le Groupement Tactique Désert Ouest a mobilisé pendant deux semaines plus de 450 soldats majoritairement issus du 35e RI de Belfort.

 

Retrouvez également les reportages sahéliens associés :

Chasse et drone ; les ailes de la force Barkhane

Madama, l’antique fort méhariste du désert des djihadistes

Au Mali, premiers vols opérationnels du Caïman NH-90

Au nord Mali, en opération dans l’Adrar des Ifoghas
Partager cet article
Repost0
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014

 

20/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 13 au 20 novembre 2014.

 

Le 19 novembre, le CEMA s’est rendu à Niamey à l’invitation des chefs d’état-major des pays constituant le G5 Sahel. Le général a ainsi participé à la deuxième réunion de ce groupe créé le 16 février 2014 et destiné, dans le cadre d’un partenariat élargi, à coordonner les politiques de développement et de sécurité dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Depuis le 4 novembre, la force Barkhane a débuté les travaux d’infrastructure sur la future base avancée temporaire (BAT) de Madama, en coordination avec les autorités nigériennes. Cette nouvelle base permettra à la force de disposer d’un point d’appui complémentaire dans le cadre de ses opérations de lutte contre les GAT dans la BSS.

 

Dans le cadre de sa montée en puissance, le dispositif Madama est composé de spécialistes venus de France afin de réaliser divers travaux d’aménagement.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014
Partager cet article
Repost0
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:45
photos Thomas Goisque

photos Thomas Goisque

 

source Thomas Goisque

 

Sur la base aérienne de Niamey au Niger, les avions de chasse Mirages 2000D et les drones Reaper et Harfang de l’Armée de l’Air sont prêts à décoller à chaque instant. Les deux Reaper de l’escadron ED 1-33 Belfort récemment achetés aux USA ont une triple mission : détecter, reconnaître et identifier. Capables de voler 24 h à 200 nœuds, ils permettent une surveillance en temps réel diffusée en direct aux troupes au sol comme au CPCO à Paris.

 

 

Voir le reportage photos sur le site de Thomas Goisque

Chasse et drone :  les ailes de la force Barkhane
Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 12:55
"la poudrière islamiste au Sahel" - Conférence de B. Lugan (8 déc.)
 

14.11.2014 libertepolitique.com

 

L’Afrique est déstabilisée dans l'arc sahélien par les bandes terroristes islamistes, présentes à la fois en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et au Burkina-Faso. Comment les djihadistes ont réussi à monter en puissance dans cette zone ? Quelles menaces font-ils peser sur la région, et au-delà vers la Méditerranée ? Alors que l'armée française s'est réorganisée pour faire face à ce nouvel ennemi dans cette bande dite sahélo-saharienne (BSS), avec l'opération Barkhane, comment cette zone de conflit s'articule avec l'offensive de l'organisation "Etat islamique" au Moyen-Orient ? 

 

UNE CONFERENCE de l'africaniste Bernard Lugan, docteur d'Etat en histoire, directeur de la revue L'Afrique réelle.


A publié notamment Histoire de l'Afrique : Des origines à nos jours, Éditions Ellipses,‎ 2009 ; Printemps arabe : Histoire d'une tragique illusion, Bernard Lugan Editeur,‎ 2013 ; Les guerres d’Afrique, des origines à nos jours, Éditions du Rocher,‎ 2013, prix Raymond-Poincaré de l'Union nationale des officiers de réserve en 2014.

 

Lieu : Espace Georges-Bernanos
Date : 08/12/2014
Adresse :
4 rue du Havre Paris IXe
Participation de 5 € suggérée.
Horaires : De 19:30 h à 21:30 h
Type d'entrée : Entrée libre
Partager cet article
Repost0
14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:45
Le Caïman face à son destin…

Pour son premier déploiement opérationnel, le Caïman fait face à des conditions d’emploi particulièrement difficiles. - photo EMA

 

13 novembre, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Dix-neuf ans moins quelques jours après son premier vol, le NH90 arrive donc sur un théâtre d’opération sous les couleurs françaises. Après quatre journées de convoyage, deux Caïman du 1er RHC ont rallié de façon autonome Gao (Mali) en partant de leur base de Phalsbourg. Au Mali, les deux appareils et leurs équipages s’intègrent dans un sous groupement aéromobile (SGAM) fort d’une dizaine d’appareils.

 

Ce déploiement constitue une épreuve de vérité pour le NH90, qui va devoir faire la preuve de ses capacités à durer dans un environnement très hostile. L’Alat a beaucoup sacrifié pour cet appareil, pour en porter le développement et en commander pour l’instant 68 exemplaires. Le Caïman part avec de solides atouts sur le théâtre malien, avec en premier lieu une puissance qui lui permettra d’affronter plus sereinement les fortes chaleurs. Dans le monde de l’hélicoptère plus qu’ailleurs, puissance égale sécurité. Autre facteur de sécurité, son avionique perfectionnée sur laquelle les équipages pourront s’appuyer pour évoluer en conditions marginales (nuit noire, mauvaise visibilité due au sable etc). Le Caïman est aussi un hélicoptère doté d’une solide autonomie. A la masse maximale de onze tonnes, avec trois réservoirs supplémentaires en soute, l’appareil affiche une autonomie de cinq heures. Bluffant ! Bien évidemment, libérer de la charge utile impose d’enlever des réservoirs en soute, mais le Caïman garde tout de même les pattes très longues au contraire de l’animal dont il tire le nom. L’hélicoptère est aussi rapide, avec une vitesse de croisière d’environ 250 km/h. Vitesse et autonomie en font un partenaire idéal du Tigre qui affiche les mêmes caractéristiques. Entre Tessalit et Gao, une Gazelle ou un Puma un peu chargé doit stopper à Kidal pour faire le plein.  Le Tigre et le NH90 peuvent quant à eux filer droit d’un seul coup d’aile. Pour le SGAM, la mise en œuvre conjointe de Tigre et de Caïman sera l’occasion de repenser en profondeur le déroulement de ses missions et l’emploi de ses appareils.

 

Tout ne va pas être facile pour autant. Les Caïman devront en premier lieu faire face à un ennemi omniprésent, le sable. Sa granulosité très fine et son très fort pouvoir abrasif causent des ravages dans les mécaniques et les éléments tournants. Aucun filtre parfait n’existe face à cette poussière qui parvient à s’infiltrer partout. Seule solution : un entretien régulier des appareils, au besoin en passant l’aspirateur dans ses équipements les plus sensibles. Cette question du sable se conjugue avec celle des fortes chaleurs. Tous les équipements électroniques (calculateurs, écrans etc.) du Caïman  fonctionnent avec des batteries de micro ventilateurs. Les semaines à venir diront leur sensibilité réelle aux conditions extrêmes rencontrées au Mali. Les expérimentations « temps chaud » conduites à Djibouti sont une chose, l’emploi d’un appareil sur le terrain plusieurs mois d’affilée en sont une autre…

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:45
Barkhane : point de situation du 13 novembre 2014

 

13/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 6 au 13 novembre 2014.

 

Dans la BSS la situation a été calme cette semaine malgré des actions de harcèlement des groupes armés terroristes dans le Nord du Mali.

 

Les opérations se poursuivent quotidiennement dans les deux fuseaux.

 

Le 6 novembre, le général de division Palasset, commandant l’opération Barkhane, a reçu le général d’armée américain David Rodriguez, commandant en chef d’AFRICOM. Cette rencontre souligne les excellentes relations entretenues avec nos alliés américains qui apportent une aide aux opérations françaises dans le Sahel, notamment en terme de transport aérien.

 

Dans le Nord du Mali, la force Barkhane a mené du 28 octobre au 6 novembre l’opération Tudelle de lutte contre les terroristes. Cette opération a mobilisé plus de 400 militaires dans des actions de contrôle de zone et de fouilles de caches terroristes. Au bilan, elle a permis la neutralisation de 26 terroristes, dont deux se sont rendus et ont été transférés aux autorités maliennes. Lors de cette opération, six véhicules, des dizaines de roquettes RPG7 et leurs lance-roquette, des dizaines de grenades à main et fusils, ainsi qu’un dépôt logistique ont été découverts.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 13 novembre 2014
Barkhane : point de situation du 13 novembre 2014
Partager cet article
Repost0
10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 08:45
Barkhane: les drones Reaper de l’armée de l’Air passent les 2000 heures de vol

 

07/11/2014 Sources :  Etat-major des armées

 

Le 30 octobre 2014, moins de 10 mois après son premier vol et sa mise en service, le détachement Reaper a franchi le cap des 2 000 heures de vol.

 

Après une montée en puissance progressive de cette nouvelle capacité ISR (Intelligence, surveillance and reconnaissance) de l'armée de l'Air, initiée le 16 janvier 2014, les missions d'appui renseignement aux opérations au Mali comme au Niger, en appui de l'opération Serval d'abord et de Barkhane ensuite, se sont succédées à un rythme extrêmement soutenu.

 

Les équipages, constitués de personnels navigants mais aussi d’officiers renseignement et d’interprétateurs d’images, sont très largement mis à contribution.  Engagés en amont du déclenchement des opérations menées dans la zone dans le cadre de la préparation Renseignement de l’espace opérationnel (PREO), les drones Reaper assurent dès le début des opérations, la permanence de la surveillance au cours d’une orbite continue, avec relèves de drones pouvant aller jusqu’à une centaine d’heure. Ils appuient les phases offensives des opérations notamment au cours des phases d’engagement des moyens aériens et des troupes au sol. Les équipages assurent en temps réel l’analyse des frappes afin de permettre aux autorités décisionnaires d’être informées et de pouvoir ainsi réorienter l’action.

 

Les deux MQ-9 Reaper et les équipages du 1/33 Belfort auront fait au cours de ces derniers mois la parfaite démonstration de la plus-value opérationnelle d'un système de drone MALE (moyenne altitude longue endurance) performant et moderne comme élément clé de l'appui ISR aux opérations de contre insurrection et de lutte contre le terrorisme. Engagé en complément du Harfang et d’autres moyens ISR, ils concourent ainsi pleinement à la manœuvre globale des capteurs en appui des actions de la force Barkhane.

 

Environ 3 000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 15:45
Barkhane : point de situation du 6 novembre 2014

 

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 30 octobre au 6 novembre 2014

 

Dans le Nord du Mali, la force Barkhane vient d’achever l’opération de lutte contre les terroristes lancée le 28 octobre. Dénommée Tudelle, cette opération majeure a engagé environ 400 militaires et une centaine de véhicules. Elle a mobilisé des moyens aériens et d’ISR(1).

 

Elle a principalement consisté en des actions de contrôle de zone dans la durée et des fouilles de caches potentielles.

 

Elle a permis la neutralisation de 24 terroristes et la capture de deux autres. A cette occasion, plusieurs véhicules adverses ont été détruits et d’importantes quantités d’armement ont été saisies, ainsi que du matériel destiné à fabriquer des bombes pour mener des attentats (IED et vestes suicide bomber).

 

Cette opération a permis d’affaiblir les réseaux terroristes opérant dans le Nord Mali et desserrer l’étreinte qu’ils exercent sur la population de cette région.

 

Barkhane : point de situation du 6 novembre 2014

C’est lors de cette opération que, le 29 octobre, l’adjudant Thomas DUPUY est mort au combat.

 

Le 3 novembre 2014, deux hélicoptères NH90 Caïman sont arrivés à Gao, au Mali. Partis le 28 octobre du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1erRHC) de Phalsbourg, ces hélicoptères relèvent deux PUMA du sous-groupement aéromobile (SGAM) du fuseau ouest de la force, lui permettant ainsi de bénéficier du matériel de dernière génération en opérations.

 

Ces deux hélicoptères Caïman seront pleinement opérationnels après qu’ils auront bénéficié de quelques adaptations nécessaires à leur fonctionnement sur le théâtre sahélien. Les PUMA quant à eux rentreront en France à la fin du mois.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

 

(1) Intelligence, surveillance and reconnaissance

Barkhane : point de situation du 6 novembre 2014
Partager cet article
Repost0
6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:45
Barkhane : Arrivée de deux NH90 « Caïman »

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 3 novembre 2014, deux hélicoptères NH90 Caïman du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1erRHC) sont arrivés à Gao, au Mali.

 

Ce déploiement vise à faire bénéficier à la force Barkhane du matériel de dernière génération en opérations. Déployé dans sa version TTH (transport tactique), il peut transporter jusqu’à 20 combattants ou 2,5 tonnes de fret. Le Caïman offre une autonomie deux fois plus importante que le Puma et assure une meilleure protection en cas de crash ou de tir, à l’équipage comme aux passagers.

 

Premier appareil doté en série de commandes de vol électriques, il possède une manœuvrabilité et une agilité lui permettant d’assurer des missions de jour et de nuit dans des conditions aussi éprouvantes que le désert.

 

Les deux appareils remplaceront deux Puma qui rentreront en France à la fin du mois de novembre. Ils viennent ainsi renforcer les capacités du sous-groupement aéromobile (SGAM) du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) de la force Barkhane.

 

Les deux appareils ont décollé de Phalsbourg le 28 octobre et ont fait étape à Malaga, Gran Canaria et Dakar avant de rejoindre Gao. Dans le même temps, le fret technique et les 15 personnes en charge de la maintenance ont été acheminés sur le théâtre par avion. Une fois posés à Gao, les hélicoptères effectueront des opérations de maintenance, puis les équipages réaliseront leurs premiers vols, de jour comme de nuit, pour être déclarés pleinement opérationnels et être engagés dans les missions de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes qui agissent dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Barkhane : Arrivée de deux NH90 « Caïman »
Partager cet article
Repost0
3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 13:45
Observation sur un des postes de surveillance de la PfOD de Gao

 

6 octobre 2014 Crédits : Etat-major des armées / Armée de Terre

 

Sur la plate-forme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, au Mali, un chef de groupe et un soldat du groupement tactique Désert (GTD) As de Trèfle sont en observation sur un des postes de surveillance de la PfOD.

Les hommes du GTD ont un rythme de 72 heures : d’abord 24 heures de garde, puis ils effectuent des patrouilles, et enfin, enchaînent le lendemain sur une QRF (Quick Response Force).

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Observation sur un des postes de surveillance de la PfOD de Gao
Partager cet article
Repost0
3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:45
Barkhane : poursuite des opérations dans le massif du Tigharghar

 

31/10/2014 Sources EMA

 

Dans le Nord du Mali, la force Barkhane poursuit l’opération d’ampleur de lutte contre les terroristes qu’elle a lancée le 28 octobre.

 

Dans le cadre de cette opération, l’action des soldats français qui a déjà permis de mettre hors de combat une vingtaine de terroristes dans le massif du Tigharghar se poursuit.

 

Dans un environnement exigeant, sur un terrain montagneux et rocailleux comprenant de nombreuses anfractuosités, les soldats français poursuivent les opérations de neutralisation. Elles ont pour objectifs de débusquer les terroristes retranchés dans des grottes et de détruire le matériel regroupé dans des caches souvent difficiles d’accès.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 17:45
Barkhane : point de situation du 30 octobre

 

30/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Afin d’empêcher les groupes armés terroristes de mener des actions de harcèlement dans le Nord du Mali, la force Barkhane conduit une opération dans cette région depuis le 28 octobre.

 

Dans ce cadre, dans la nuit du 28 au 29 octobre, une mission de neutralisation d’éléments terroristes a été lancée dans le massif du Tigharghar. Appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, une opération héliportée a été conduite à proximité d’un repaire de terroristes. Des combats très violents ont rapidement opposé les soldats français à une trentaine de terroristes lourdement armés. Au cours de ces combats, un militaire français a été mortellement touché. Il s’agit d’un sous-officier de l’armée de l’air, le sergent-chef Thomas DUPUY, appartenant au commando parachutiste de l’air numéro 10 (CPA 10) stationné sur la base aérienne 123 d’Orléans. Un autre militaire a été blessé. Immédiatement pris en charge par l’antenne chirurgicale avancée de Tessalit, ses jours ne sont pas danger. Il va être très prochainement rapatrié en France.

 

L’opération lancée le 28 octobre se poursuit et, à ce jour, les combats dans le Tigharghar sont toujours en cours.

 

Un des deux détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) déployés à Tessalit au Mali, a rejoint le Niger le 26 octobre pour opérer auprès des forces armées nigériennes.

 

A Bamako, le camp Damien Boiteux où se trouvait jusqu’à juillet dernier le poste de commandement de l’opération Serval, a été officiellement rétrocédé aux autorités maliennes le lundi 27 octobre, au terme d’une opération de désengagement qui a mobilisé quelque 150 soldats. Manœuvre logistique d’ampleur, les opérations de désengagement ont consisté à démonter les installations mises en place pour Serval et à les acheminer, pour 20% d’entre elles vers la France et pour le reste dans différents points de la BSS où opère la force Barkhane. 5 300 tonnes de matériels représentant un volume de 21 000 m3ont ainsi été démontées, mises en condition et acheminées par les militaires du centre opérationnel de désengagement mis en place à Bamako fin juillet 2014.

 

Malgré cette rétrocession, Barkhane sera toujours présente à Bamako grâce à la représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM), crée le 17 juillet dernier et dirigée par le général Francois de Lapresle dont la mission consiste à être un relais et un coordinateur au profit du COMANFOR en maintenant au quotidien des relations étroites avec l’ambassade de France à Bamako et avec les autorités militaires maliennes et de la MINUSMA.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:45
Barkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistique

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Si la logistique de l’opération Serval nécessitait une manœuvre d’ampleur, celle de l’opération Barkhane triple les besoins en liaisons à travers des espaces gigantesques au climat exigeant pour les hommes, comme pour les matériels. Pour les logisticiens, Barkhane n’est pas moins qu’une nouvelle mission. En effet, la bascule du poste de commandement de théâtre de Bamako vers N’Djamena au Tchad, ainsi que l’ouverture d’un fuseau Est avec la mise en place d’un détachement au Nord Niger, nécessitent de repenser la logistique en fermant l’aéroport de débarquement (APOD) de Bamako au profit de Niamey au Niger.

 

Téléchargez la version imprimable

 

Une logistique de point d’appui au Nord Mali

Pour relever le défi de la mise en place des flux, le dispositif s’adosse à une logistique de « points d’appui », c'est-à-dire des sites où le bataillon logistique (BATLOG) met en place régulièrement les ressources, et sur lesquels s’adossent les opérations. Ainsi, un BATLOG parcourt en moyenne 1 500 000 km en un mandat.

 

L’immensité des flux opératifs

L’opération Barkhane bénéficie de trois SPOD (Sea Port of debarkation) que sont Dakar, Abidjan et Douala, deux APOD (Air Port of debarkation) à Niamey et N’Djamena dont les flux conduisent à la plateforme opérationnelle de Gao, sur les cinq sites isolés, ou vers les détachements opérationnels avancés de Tessalit, et à l’avenir du Nord Niger.

Outre la possibilité d’approvisionnement par voie ferrée depuis Dakar jusqu’à Bamako, deux pénétrantes logistiques permettent de soutenir les fuseaux Ouest et Est.

 

Niamey, le cœur du dispositif d’acheminement

Sur le plan logistique, Niamey se retrouve au cœur du dispositif à la fois routier et aérien. En effet, les convois en provenance d’Abidjan rejoignent Niamey avant de se différencier soit vers le Mali, soit en direction du Nord Niger. La fonction de transit aérien au profit des relèves de personnel est également dévolue à Niamey dont les infrastructures évolueront jusqu’à la fin de l’année.

 

Gérer les ressources

Deux bases logistiques inter-armées de théâtre sont en place au profit chacune d’un fuseau. L’une est située à Gao et l’autre à N’Djamena. Grâce à une structure de type BATLOG, ces points d’appui assurent les diverses fonctions logistiques au profit de toutes les unités de leurs fuseaux.

 

Une manœuvre logistique complète

Pour passer du dispositif logistique de Serval à celui de Barkhane, une planification rigoureuse est conduite afin d’effectuer les bascules nécessaires et concomitantes sans jamais interrompre le soutien des unités ou ralentir le rythme opérationnel. Il s’agit d’une véritable « mécanique de précision » finement réglée par les logisticiens du PCIAT.

Quatre phases s’enchaînent:

  • bascule du PCIAT, tout en maintenant la capacité de commandement, phase qui s’est achevée le 22 juillet,
  • désengagement et rétrocession de Bamako, phase en cours jusqu’à fin octobre et réalisée déjà à près de 40%,
  • montée en puissance du nouvel APOD de Niamey qui est opérationnel (initial operational capability) depuis le 16 août,
  • montée en puissance d’une BOAT au Nord Niger avant la fin de l’année 2014.

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Barkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistiqueBarkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistique
Barkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistiqueBarkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistique
Barkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistiqueBarkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistique
Partager cet article
Repost0
24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 15:45
photos EMA

photos EMA

Le général Mercier s’est entretenu avec le colonel Boulama Issa, chef d’état-major de l’armée de l’air du Niger

 

23/10/2014 Armée de l'air

 

Les 11 et 12 octobre 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu au Tchad et au Niger, afin de rencontrer les aviateurs de la force Barkhane. Il était accompagné pour l’occasion de l’AirChiefMarshal Andrew Pulford, chef d’état-major de l’armée de l’air britannique, de l’AirCommodore Steve Shell, chef des opérations aériennes de la Royal Air Force et du général Jean-Jacques Borel, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes.

 

Le général Jean-Pierre Palasset, commandant de l’opération Barkhane a accueilli la délégation au camp Adi Kosseï de N’Djamena et leur a présenté l’opération. Les généraux ont ensuite visité successivement le poste de commandement interarmées de théâtre et la zone opérationnelle, où ils ont pu s’entretenir avec les militaires des unités présentes à N’Djamena. La journée s’est conclue par une rencontre avec le colonel Moukhtar, chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne.

 

Dimanche 12 octobre 2014, le colonel Gilles Villenave, commandant du détachement air de Niamey, a accueilli les CEMAA français et britannique. Ils ont visité les détachements de chasse et de drones (Reaper et Harfang), ainsi que le groupement de transport opérationnel et le détachement du 25e régiment du génie de l’air. Enfin, le général Mercier s’est entretenu avec le colonel Boulama Issa, chef d’état-major de l’armée de l’air du Niger.

 

Le général Mercier a salué l’engagement des aviateurs de la force Barkhane dans la réalisation des missions de la France dans le bande sahélo-saharienne. Il a exprimé sa satisfaction vis-à-vis des remarquables succès accomplis aux côtés de nos alliés africains. Une fois de plus, ces missions « mettent en valeur les superbes qualités de l’aviateur : notre capacité à pouvoir opérer en tous temps et en tous lieux avec une grande réactivité et une grande flexibilité ». Et de conclure, qu’au-delà des capacités, « c’est parce qu’elles sont portées par des valeurs morales fortes que les armées françaises – et l’armée de l’air en particulier – sont capables de faire la différence ».

Visite des chefs d’état-major de l’armée de l’air française et britannique à la force BarkhaneVisite des chefs d’état-major de l’armée de l’air française et britannique à la force Barkhane
Partager cet article
Repost0
23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 14:45
Barkhane : Point de situation du 23 octobre

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 16 au 23 octobre 2014

 

La situation sécuritaire est restée globalement calme ces derniers jours dans la zone d’action de la force Barkhane.

 

Du 12 au 19 octobre 2014, la force Barkhane a participé, en appui des forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM) et de la MINUSMA, à une opération de contrôle de zone dans les régions du Gourma et d’Ansongo, au Mali. Cette opération, sous commandement malien, avait pour but d’appuyer les FDSM dans leur lutte contre les groupes armés terroristes. Elle a démontré leur capacité à coordonner des actions conjointes sur plusieurs secteurs.

 

Durant la même période, une opération menée le 17 octobre à Kidal a permis la capture de trois individus impliqués dans l’attaque du camp de la MINUSMA du 7 octobre, ayant coûté la vie à un soldat sénégalais. Lors de cette opération, un stock important d’armements et de munitions a été retrouvé au domicile d’un individu impliqué directement dans cette attaque.

 

Sur le plan logistique, deux rotations d’Antonov 124 ont permis cette semaine l’acheminement à Gao du matériel afférent au futur détachement Caïman.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Point de situation du 23 octobre
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 20:46
Barkhane : Point de situation du 16 octobre

 

16/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 9 au 16 octobre 2014

 

Cette semaine a été marquée par la neutralisation par les forces françaises d’un important convoi d’armement d’AQMI progressant en direction du Nord Mali, dans la nuit du 9 au 10 octobre. Une action combinée de troupes au sol et d’appuis aériens a permis de stopper et neutraliser ce convoi. Plus de 2 tonnes d’armement ont été saisies parmi lequel des armes anti-char, des roquettes, des mitrailleuses et des stocks de munitions. Plusieurs terroristes ont été neutralisés dont une partie a été capturée.

 

Déployé dans la ville d’Aguelhok du 4 au 11 octobre, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) 5 y a effectué quatre patrouilles conjointes avec les militaires tchadiens de la MINUSMA. Ce DLAO basé à Tessalit a ainsi réaffirmé la présence française dans le Nord du Mali et participé à l’entraînement et à la formation des soldats tchadiens de la MINUSMA basés à Aguelhok.

 

Le 12 octobre, le colonel Journe, chef de corps du 3eme régiment parachutiste d’infanterie de marine, a succédé au colonel Dirou, chef de corps du 4ème régiment de chasseurs, à la tête du groupement tactique désert Est (GTD-E) basé à N’Djamena. Ce dernier est principalement armé par le 3ème RPIMa, le 1er RHP, le 35ème RAP et la BA 120.

 

Le 9 octobre, le colonel Jean-Michel Luccitti, représentant du général commandant l’opération Barkhane à Gao, a inauguré un projet de rénovation de l’école Sœur Geneviève, rénovation à laquelle des militaires français ont pris part du 6 septembre au 6 octobre, aux côtés d’artisans maliens. Le GTD-O basé à Gao est actuellement engagé dans six actions civilo-militaires dans le Nord du Mali.

Barkhane : Point de situation du 16 octobreBarkhane : Point de situation du 16 octobre
Partager cet article
Repost0
16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:45
Barkhane : Le DLAO en appui de la MINUSMA à Aguelhok

 

16/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 4 au 11 octobre 2014, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit était à Aguelhok pour appuyer le bataillon tchadien de la MINUSMA.

 

Lors de cette mission à Aguelhok, l’une des villes majeures de sa zone de responsabilité, la plus au nord du Mali, le DLAO a été accueilli par le bataillon tchadien de la MINUSMA avec lequel il a effectué quatre patrouilles conjointes, en véhicules et à pieds. Ces patrouilles ont été l’occasion d’appuyer la MINUSMA et de manifester la présence française dans le Nord Mali, zone de refuge des groupes armés terroristes.

 

Au cours de sa présence à Aguelhok, le DLAO a mené des séances d’instruction au profit du bataillon tchadien, dans les domaines de la lutte contre-IED et du secourisme au combat. Le 7 octobre, le DLAO a été ravitaillé en eau et en carburant grâce à un largage par air (LPA). L’avion en provenance de Niamey a ainsi permis de parachuter 3,5 tonnes de fret.

 

Composé d’une trentaine de soldats, le DLAO de Tessalit est principalement armé par le commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30). Il coordonne et assure des missions aux côtés des forces partenaires, en leur apportant des appuis spécialisés : guidage aérien, lutte contre-IED et santé notamment.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Le DLAO en appui de la MINUSMA à AguelhokBarkhane : Le DLAO en appui de la MINUSMA à Aguelhok
Partager cet article
Repost0
15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14 octobre 2014 .tourcoing.maville.com

 

Le nouveau chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, a indiqué à l'AFP que la France réfléchissait à la manière de faire face à Boko Haram, nouvelle menace sur le flanc ouest de son dispositif Barkhane, mis en place en août et jusqu'à présent tourné surtout vers le Nord.

 

"Ce n'est pas une surprise", a-t-il commenté à propos des informations du Figaro, qui évoque mardi un renforcement du dispositif militaire français dans la région.

Selon le général Bosser, Barkhane "prend en compte une menace du Nord", dans la bande sahélienne, de la Mauritanie au Tchad, "or il y a une menace côté gauche, en retrait, Boko Haram ", le groupe islamiste actif dans le nord du Nigeria, en bordure du Cameroun, du Tchad et du Niger.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:45
Transport de missiles sur la PfOD de Gao

 

24 septembre 2014 Crédits : Etat-major des armées / Armée de Terre

 

Sur la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao, un militaire du groupement tactique Désert (GT Dio) transporte deux missiles MILAN (Missile d'Infanterie Léger Antichar NATO), et un AT4 CS (Anti Tank 4 Confine Space) qui vont être pris en compte par la relève.

 

A la mi-septembre les relèves des différents groupements ont été effectuées sur la PfOD de Gao. Le GT As de Trèfle, sous le commandement du colonel Ivan Martin du 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort a relevé le GT Dio.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 14:45
Barkhane : point de situation du 9 octobre

 

09/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

La situation sécuritaire est restée calme ces derniers jours dans la bande sahélo-saharienne (BSS), sauf au Nord du Mali où les groupes armés terroristes poursuivent leurs actions de harcèlement contre les forces internationales.

 

Cette semaine les relèves de la force se sont poursuivies.

 

Le 3 octobre, à Gao, le lieutenant-colonel Christophe Vincent a succédé au lieutenant-colonel Jérôme Thiebaut à la tête du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle désert (PfOD).

 

Le lendemain, c’est le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 516èmerégiment du train (516eRT), qui a succédé au colonel Olivier Vialade à la tête du bataillon logistique (BATLOG). Le BATLOG Alsace Lorraine armé par le 516èmeRT relève donc le BATLOG Salamandre constitué d’éléments du 4èmerégiment du matériel.

 

En parallèle, les opérations se poursuivent dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Après leur relève fin septembre, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) ont déjà effectué une vingtaine de patrouilles au Mali en appui des forces armées maliennes et de l’ONU. Le DLAO 5 basé à Tessalit a rejoint Aguelhok le 4 octobre pour appuyer le bataillon tchadien de la MINUSMA.

 

Du 4 au 7 octobre, dans la région de Gao au Mali, une opération de reconnaissance de zone a permis aux unités récemment arrivées sur le théâtre de reconnaître les principaux axes de la région et d’appréhender les contraintes du terrain. Conduite conjointement avec les forces armées Maliennes (FAMa), cette opération a également permis à la force d’établir le contact avec la population locale.

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:45
Mali PM - France, U.N. must step up fight against Islamists in Mali

 

 

07 October 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Mali's prime minister said on Monday Islamist militants had been given an opportunity to return to the north of the country after France redeployed troops across the region and urged French and U.N. forces to go on the attack to stop their resurgence.

 

Nine U.N. peacekeepers from Niger were killed on Friday when gunmen on motorbikes ambushed their convoy on Friday, the deadliest attack yet on them in the west African nation.

 

The attack highlighted a spike in strikes on foreign troops based in Mali's northern desert region - particularly since Paris turned its Mali operation into a regional counter-militancy force this year after driving out Islamists from northern Mali in early 2013.

 

"The French forces are less concentrated and spread out across the Sahel-Sahara and so it's appeared like an opportunity for the groups to come and set up," Moussa Mara told Reuters in an interview on the sidelines of an OECD forum on Africa.

 

Since the Islamists were scattered by French forces, elections have been held and rebels who distanced themselves from militant groups have begun talks with the Bamako government.

 

But the peace process is moving slowly and Malian troops abandoned most positions in the north earlier this year after clashes with the rebels, leaving a vacuum for insurgents in a zone awash with drugs and weapons smugglers and rebels groups.

 

Mara called on the U.N. peacekeeping mission to deploy more of its mandated force of 12,000 men in the north, and for it to use the helicopters and special forces it had to hunt down the Islamists, who, with separatists, took advantage of the disarray created by a coup in 2012 to seize the northern regions.

 

"HAND TO HAND COMBAT"

 

One of the challenges for the U.N. force in Mali has been the sheer size of the former French colony of 16 million people, at twice the size of France.

 

"The area of Kidal (in the north) does not have the Malian army and international forces are in barracks or don't have sufficient territorial reach," he said. "MINUSMA (U.N. force) should stop doing patrols ... it needs to be in an offensive posture to identify unsafe havens and eliminate them," he said.

 

Under Paris' regional plan, about 3,000 French troops are now operating out of Mali, Burkina Faso, Niger and Chad -- countries straddling the vast arid Sahel band -- with the aim of stamping out Islamist fighters across the region. It has significantly reduced its forces operating in northern Mali.

 

"The first thing that needs to be done is for the French army .... to intensify (its efforts) and even send special forces on the ground. It practically needs to be hand to hand combat to clean up these areas," Mara said.

 

French officials last week said the military was setting up a base in northern Niger as part of the operation to stop al Qaeda-linked militants from crossing the Sahel-Sahara region especially from southern Libya, where militants have regrouped.

 

Mara, whose government is negotiating a peace settlement with rebel groups, including Tuareg separatists, under the auspices of the Algerian government, said he was optimistic of a deal, but warned that these groups were still ambiguous.

 

"These armed groups must stop being vague by in the morning saying they are against these terrorists and then in the evening going off with them," he said. "Sometimes we get the impression they are playing for the MINUSMA's departure."

 

Under the terms of an initial June 2013 deal to end the uprising, the separatist groups agreed to sever all ties with the Islamist rebels as a precursor to talks and the Malian government agreed to cease hostilities in the region.

 

"Today, every time we have armed clashes in the north, we think they are fighting more to secure drug trafficking routes than fighting terrorists. The armed groups must stop this."

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:45
Opération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 4 octobre 2014, le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 516e régiment du train (516eRT) a succédé au colonel Olivier Vialade à la tête du bataillon logistique (BATLOG) du fuseau Ouest de l’opération Barkhane. Sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, la cérémonie de transfert d’autorité a officiellement marqué la relève du BATLOG Salamandre, commandé par le 4erégiment du matériel (4eRMAT), par le BATLOG Alsace-Lorraine, commandé par le 516eRT.

 

Composé de 280 soldats provenant de 45 unités différentes, le BATLOG stationné sur la PfOD de Gao assure le soutien de l’opération Barkhane, au profit du groupement tactique désert Ouest (GTD-Ouest). Extrêmement variées, ses missions vont de la maintenance des véhicules aux convois logistiques, en passant par le ravitaillement en carburant, le soutien du combattant, l’approvisionnement en munitions ou encore le soutien santé.

 

Entre juin et octobre, le BATLOG Salamandre a effectué 25 convois et parcouru 1 840 000 kilomètres. Il a transporté 3 770 tonnes de fret, 257 véhicules, 1 284 m3de carburant. Les convois sont montés jusqu’à Tessalit, dans le Nord du Mali, et descendus jusqu’à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour acheminer du fret. Le BATLOG a également livré quelque 13 millions de litres d’eau sanitaire et confectionné 170 000 pains. Son mandat a notamment été marqué par le soutien logistique apporté lors du crash du vol d’Air Algérie, en juillet.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistiqueOpération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique
Opération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistiqueOpération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories