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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:45
Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 1er au 3 octobre 2014, le cinquième A400M « Atlas » livré à l’armée de l’Air a réalisé, lors de sa première mission opérationnelle, le premier posé d’appareil de ce type sur les plateformes de Niamey, Ouagadougou et N’Djamena, dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Livré il y a trois semaines, et ayant effectué 50 heures de vol, cet A400M a effectué sa première mission opérationnelle du 1erau 3 octobre 2014. Partis le 1eroctobre de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans, les huit membres d’équipage (3 pilotes, 3 mécaniciens d’équipage et 2 mécaniciens « sol ») ont fait escale à Istres, Niamey, Ouagadougou, Kinshasa, N’Djamena et Bruxelles avant de regagner Orléans, leur base d’origine dans la soirée du 3 octobre 2014. Cette mission de trois jours aurait nécessité une semaine en C160 Transall avec une charge offerte moindre.

 

C’est à 15h24, heure de Niamey, que cet « Atlas » s’est posé pour sa première escale sur le continent africain le 1eroctobre 2014. Une fois ses 20 tonnes de fret débarquées en moins de deux heures sur l’APOD (Air Port of Disembarkation) du fuseau Ouest, l’A400M décollait vers sa nouvelle escale. Cette tournée logistique s’est terminée par N’Djamena le vendredi 3 octobre, avec 19 tonnes de fret réparties sur 9 palettes.

 

La capacité d’emport et l’allonge stratégique de l’A400M Atlas répondent parfaitement aux besoins actuels des forces armées engagées en opérations extérieures en facilitant les flux logistiques tout en économisant les moyens engagés.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M
Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:45
Barkhane : Sur la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao

 

26 septembre 2014 Crédits : EMA / armée de Terre

 

Sur la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao, un militaire du groupement tactique (GT) As de Trèfle vérifie le système de contrôle du tir de son poste MILAN (Missile d'Infanterie Léger Antichar NATO).

 

A la mi-septembre les relèves des différents groupements ont été effectuées sur la PfOD de Gao. Le GT As de Trèfle, sous le commandement du colonel Ivan Martin du 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort a relevé le GT Dio.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:45
L'armée française monte un poste avancé aux portes de la Libye

 

3/10/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

En complétant son déploiement dans le nord du Niger avec l'aménagement de la base de Madama, Paris renforce son opération « Barkhane » au Sahel.


Après quelques hésitations, la France a décidé d'implanter une base avancée à Madama, dans le nord-est du Niger, à 200 kilomètres de la Libye, havre pour les groupes terroristes et les trafiquants. Ce déploiement vient compléter une ligne de «points d'appui» installés dans les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) sur laquelle est déployée l'opération «Barkhane» qui a succédé à «Serval» le 1er août dernier:  Tessalit au Mali, Atar en Mauritanie, et Faya au Tchad.

 

Qualifié de «temporaire», le nouveau poste avancé jouera un rôle important dans la lutte contre la menace djihadiste dans laquelle sont engagés les 3000 militaires français du dispositif «Barkhane», commandé depuis N'Djamena. La base est en effet située à proximité de l'«autoroute» du terrorisme et de la contrebande qui, via la passe de Salvador, sert à tous les trafics - hommes, drogues, et armes - entre la Libye et les pays de la bande sahélo-saharienne. «Nous sommes sur la frontière», confie-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense, sans préciser si les forces françaises sont amenées à fouler le sol de la Libye.

 

Depuis leur sanctuaire, dans le sud d'un pays livré au chaos, les groupes islamistes transitent le long de la frontière algérienne ou empruntent des chemins plus à l'est. En visite à Paris, cette semaine, le chef d'état-major de l'armée nigérienne, le général Seyni Garba, a fait part aux généraux français de l'extrême difficulté à contrôler un espace aussi vaste. Au mois de septembre, les forces de «Barkhane» ont mené des reconnaissances dans cette région afin de déterminer l'implantation du «poste avancé» français. Le choix s'est porté sur Madama - site d'un ancien fort colonial français -, qui est en cours d'aménagement. Les «points d'appui avancés» de la BSS sont généralement censés accueillir un effectif de quelques dizaines d'hommes qui peut s'étoffer si besoin. À partir de là, «nous aurons à rejoindre les grands points de transit susceptibles d'être empruntés par les terroristes», a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées (EMA).

 

Jean-Yves Le Drian, depuis quelque temps déjà, alerte sur la menace représentée par le Sud libyen en soulignant le risque de «connexions» entre le front djihadiste du Sahel et celui du Proche-Orient. L'allégeance à Daech du groupe qui a exécuté l'otage français Hervé Gourdel en Kabylie donne corps à cette menace. Mais pour de multiples raisons, agir reste un casse-tête. Chacun des pays voisins soutient des groupes différents et a des intérêts divergents en Libye. Une intervention militaire, exclue à ce stade par les puissances occidentales, risquerait de déstabiliser la région tout entière. Le ministre de la Défense était jeudi à Washington pour sensibiliser davantage les dirigeants américains aux enjeux du dossier libyen. C'est qu'au Sahel, à la différence de l'Irak, les Français sont en première ligne même si les États-Unis fournissent leur aide (drones, ravitailleurs, transport…). Par ailleurs, l'affaire Gourdel a souligné le caractère essentiel des contacts avec l'Algérie. «Nous sommes en phase d'accroissement de la coopération avec les Algériens, qui sont en guerre avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), relate une bonne source. Leur mot d'ordre est “on collabore”, même si c'est sans enthousiasme…»

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 16:45
Le général d'armée de Villiers rencontre son homologue nigérien

 

04/10/2014 Sources : EMA

 

Le 2 octobre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est entretenu avec  son homologue nigérien, le général de division Seyni Garba, en visite officielle à Paris. Membre du « G5 Sahel », le Niger constitue, avec le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Tchad l'un des principaux partenaires auprès desquels la France est engagée dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne (BSS)

 

Lors de leur entretien, les deux chefs d'état-major ont de fait consacré une large place à un point de situation sur l’évolution de cette menace dans l'ensemble de la région.

 

Cette rencontre s’inscrivait également dans le cadre du dialogue militaire bilatéral entre la France et le Niger.

 

Cette coopération opérationnelle traduit la volonté de la France d’appuyer les États africains dans le développement de leur capacité à exercer leur sécurité et à participer aux opérations de maintien de la paix. Essentiellement mise en œuvre par les Éléments français au Sénégal (EFS), cette coopération militaire s’appuie en majeure partie sur les échanges d’officiers, la formation et des exercices conjoints avec les forces armées nigériennes (FAN).

 

Les EFS participent ainsi à la préparation opérationnelle des FAN à travers l’organisation régulière de détachements d’instruction opérationnels (DIO) et techniques (DIT). Ces formations ont notamment contribué à la montée en puissance de la MINUSMA, avec la réalisation de DIO spécifiques au profit des militaires qui arment le bataillon nigérien. L’entretien des deux CEMA a donc été l’occasion de faire le point sur cette coopération et sur ses développements.

Le général d'armée de Villiers rencontre son homologue nigérien
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 14:45
Barkhane : point de situation du 2 octobre

 

02/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. Au Mali, la MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

 

La situation sécuritaire est restée calme cette semaine dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Le fuseau Est de la BSS a retrouvé son groupement tactique interarmes (GTIA) qui était engagé depuis fin février en République centrafricaine après la décision du président de la République de renforcer la force Sangaris. Avec l’arrivée de la MINUSCA en Centrafrique, le dispositif de la force Sangaris s’est réarticulé autour de deux GTIA. Le GTIA de Boissieu est ainsi rentré au Tchad le 28 septembre, après sept jours de transit par voie routière via le Cameroun. Aujourd’hui, le groupement tactique Désert-Est (GTD-E) de la force Barkhane est au complet. Il entame sa remise en condition pour effectuer sa relève dans les prochains jours.

 

Le 25 septembre, la force Barkhane a remis aux autorités maliennes quatre terroristes qu’elle avait interceptés au cours d’une opération conduite dans la région de Gao.

 

Le même jour, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tombouctou a effectué une patrouille conjointe avec le bataillon burkinabais de la MINUSMA dans le village d’Elaket, à l’Est de Tombouctou au Mali.Au cours de cette patrouille, les soldats de la MIMUSMA et du DLAO ont également appuyé une opération de fouille des forces armées maliennes qui contrôlaient le trafic routier.

 

La force Barkhane a enfin conduit des reconnaissances de sites au Nord du Niger, du 4 au 22 septembre, pour étudier la faisabilité du déploiement d’un poste avancé temporaire qui servirait de nouveau point d’appui secondaire au Nord-Niger.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 12:45
Barkhane : patrouille conjointe avec la MINUSMA

 

01/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 25 septembre 2014, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tombouctou a effectué une patrouille conjointe avec le bataillon burkinabais de la MINUSMA dans le village d’Elaket, à l’Est de Tombouctou au Mali.

 

Cette patrouille de contrôle de zone fait partie des missions habituelles des DLAO. Elle vise à assurer une présence dissuasive et à vérifier l’absence d’activité ou d’indice d’activité des groupes armés terroristes dans la région, en appui de la MINUSMA.

 

Les 32 soldats français du DLAO et les 25 soldats de la section burkinabaise sont allés à la rencontre des habitants pour recueillir leur sentiment sur la situation sécuritaire et mieux connaître leurs préoccupations.

 

Cette patrouille témoigne de l’excellent degré d’entente et de coopération entre les soldats français et leurs partenaires burkinabais.

 

Au cours de cette mission, les soldats de la MIMUSMA et du DLAO ont également appuyé une opération de fouille des forces armées maliennes qui contrôlaient le trafic sur la route entre le camp français et Tombouctou, confirmant ainsi le très bon degré de coordination et de confiance qui existe entre les différentes forces.

 

Composés d’une trentaine de soldats chacun, les DLAO sont placés au plus près des forces maliennes et de la MINUSMA, à Tombouctou, Tessalit, Kidal et Ansongo. Ils ont pour mission :

    de coordonner et d’assurer des missions aux côtés des forces partenaires dans leur zone ;

    d’apporter aux forces partenaires des appuis spécialisés dans les domaines du guidage aérien, de la lutte contre-IED et du soutien santé notamment ;

    d’accompagner et de conseiller les forces armées maliennes dans l’exécution de leurs missions.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : patrouille conjointe avec la MINUSMA
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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 10:45
Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouest

 

01/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 21 septembre 2014, le colonel Ivan Martin, chef de corps du 35e régiment d’infanterie (35eRI), a succédé au colonel Philippe de Maleissye à la tête du GTD Ouest, principal élément de la force Barkhane sur le fuseau Ouest. Sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, la cérémonie de transfert d’autorité a officiellement marqué la relève du groupement tactique (GT) Dio,armé par le régiment de marche du Tchad (RMT), par le GT As de Trèfle, en référence au 35e RI.

 

Entre mai et septembre 2014, le GT Dio aura mené plus de 650 missions, 50 opérations, dont 10 opérations majeures, nécessitant d’importants déploiements de force. Le GT Dio s’est notamment déployé le long de la frontière mauritanienne pour une opération tripartite effectuée début août. En septembre, le GT Dio a réalisé une autre opération tripartite de grande envergure avec la MINUSMA et les forces armées maliennes (FAMa) dans le nord du Tigharghar. Cette opération a nécessité le déploiement de plus de 400 soldats français et de 90 véhicules.

 

Ce mandat aura été marqué par la gestion du crash de l’avion d’Air Algérie le 24 juillet. En coopération avec les FAMa et la MINUSMA, la force a contribué à localiser l’épave, à sécuriser la zone du crash et à appuyer les enquêteurs en mettant à leur disposition des moyens logistiques. Enfin, le mandat du GT Dio aura été endeuillé par la mort du major Devjid Nikolic, tué dans l’attaque d’un véhicule suicide le 14 juillet.

 

Fort de près de 600 soldats, le GT As de Trèfle se compose d’une compagnie d’infanterie (35eRI), d’un escadron d’aide à l’engagement (1erRCH), d’une compagnie de commandement et de logistique (35eRI), d’un sous-groupement aéromobile (SGAM - 5eRHC), et d’une section du génie (19eRG). Il comprend également cinq détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO), répartis sur le territoire en fonction d’une logique géographique auprès de la MINUSMA et des FAMa. Au cours du mandat du GT As de Trèfle, l’un de ces DLAO basculera du Mali vers le fuseau Est.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouestBarkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouest
Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouestBarkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert (GTD) ouest
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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:45
Barkhane : visite du COMANFOR dans la BSS

 

 

30/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 21 au 23 septembre 2014, le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane, dont l’état-major est au Tchad, a effectué une visite de commandement au Mali et au Niger.

 

Ce déplacement lui a permis de participer aux cérémonies de la fête nationale malienne, de décorer des soldats maliens, et de constater la montée en puissance du dispositif de régionalisation de l’opération Barkhane. Il est également allé à la rencontre des soldats de la force alors que plusieurs unités sont en cours de relève. Au bilan, ce déplacement a été placé sous le signe de la solidarité et de l’exemplarité entre partenaires.

 

A Bamako, le général Palasset s’est entretenu avec les responsables des forces armées maliennes (FAMa), de la MINUSMA et de l’EUTM, forces avec lesquelles Barkhane agit en étroite coopération. Il a ensuite présidé une cérémonie de remise de la médaille de la défense nationale française à 14 soldats maliens, récompensant ainsi leur abnégation et leur courage lors des opérations de reconnaissance menées dans le Nord, et lors des combats de la boucle du Niger et du grand Gao.

 

A cette occasion, il a évoqué la fermeture du camp Boiteux, à Bamako, et le transfert progressif des moyens vers les autres camps de la force, soulignant la qualité du travail du centre opérationnel de désengagement. Ce transfert de moyens va renforcer le dispositif régionalisé français et rendre Barkhane plus efficace face à la menace terroriste en lui opposant un dispositif réactif et complémentaire de nos partenaires dans la région sahélienne.

 

Le 22 septembre, le général Palasset a assisté, à Bamako, aux cérémonies commémorant l’indépendance du Mali sous l’autorité du président de la République du Mali. Il s’est ensuite rendu à Gao, point d’appui permanent de la force Barkhane au Mali, afin de s’adresser au groupement tactique (GT) As de Trèfle qui vient de prendre la relève du GT Dio. Il a assuré les militaires nouvellement déployés de sa confiance et de sa détermination à poursuivre la mission de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

Sa tournée s’est achevée à Niamey le 23 septembre. Le général y a observé avec satisfaction la montée en puissance de l’APOD (Airport of Disembarkation) amené à remplacer celui de Bamako.

 

Cette tournée témoigne de l’approche régionale sur laquelle se fonde l’opération Barkhane et de l’adaptabilité du dispositif qui permet d’intervenir dans toute la bande sahélo-saharienne (BSS) et d’effectuer des bascules d’effort en fonction de la situation.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : visite du COMANFOR dans la BSSBarkhane : visite du COMANFOR dans la BSSBarkhane : visite du COMANFOR dans la BSS
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:57
source MAE - 22.09.2014

source MAE - 22.09.2014

 

24-09-2014 Par Dominique Desaunay - RFI

 

Les Français résidents ou étant amenés à se déplacer dans certains pays ont été appelés à « la plus grande prudence » par le ministère des Affaires étrangères en raison des menaces proférées par les groupes terroristes de l’Etat islamique sur la toile et l’enlèvement d'Hervé Gourdel en Alégérie alors qu’il effectuait une randonnée dans des montagnes de Kabylie.

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:45
Coopération militaire FAT vue par l’Attaché de défense près de l’Ambassade de France au Togo

 

22.09.2014 news.icilome.com

 

Togo  - Le Capitaine de frégate KEREBEL, également attaché de défense près de l’Ambassade de France au Togo s’est prononcé suite à une question liée à l’image des armées togolaises dans les interventions régionales.

 

Selon l’Attaché de défense, KEREBEL, l’image des FAT dans le cadre des opérations de maintien de la paix est excellente.

 

"Je peux vous dire que, la qualité des soldats togolais sur le terrain, dans les opérations de terrain est excellente et nous les félicitons. La coopération, la formation développée au Togo par la France est bonne et porte ses fruits", a indiqué le capitaine KEREBEL.

 

Au Mali où les forces armées françaises avaient déclenché l’intervention contre les djihadistes, les FAT sont les premières armées du continent à se mobiliser pour soutenir l’armée française.

 

Il a dans sa réaction fait savoir que, les pays se situant sur la bande sahélo-sahélienne sont de près ou de loin concernés par ce qui se passe au Mali.

 

"Je crois que tous les pays qui sont sur la bande sahélo-sahélien sont de près ou de loin concernés par ce qui se passe au mali aujourd’hui et donc il ne faut pas ménager ses efforts pour essayer de bien apprécier la menace et la contenir, la prévenir autant que se faire se peut", a souligné le Capitaine KEREBEL.

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 09:45
photo EMA

photo EMA

 

21-09-2014 Par RFI

 

La France va prochainement s'installer dans le nord du Niger, pour être présente sur une ligne allant de Tessalit au Mali à Faya Largeau au Tchad, en passant par les plateaux de l'extrême nord du Niger, au plus près de la Libye.

 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:45
Le CEMA en visite officielle en Algérie

 

18/09/2014 Sources : EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu en visite officielle en Algérie du 13 au 15 septembre 2014. Ce premier déplacement du CEMA en Algérie, moins d’un an après sa prise de fonction, témoigne de l’importance accordée à la coopération franco-algérienne.

 

Cette visite s’est articulée autour d’entretiens avec les autorités algériennes. A Alger, le CEMA s’est entretenu longuement avec son homologue, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la défense et chef d'état-major de l'armée nationale populaire, sur la coopération militaire entre nos deux pays, ouvrant des perspectives en matière de formation des cadres et d’échanges opérationnels relatifs à la bande sahélo-saharienne.

 

Accompagné du général major Kaïda, commandant le centre opérationnel de défense de l’armée algérienne, le général de Villiers, s’est ensuite rendu à Biskra, à 400 Kms au sud d’Alger pour y visiter l'école d'application des troupes spéciales de Biskra en 4e région militaire. Il a pu échanger sur place avec le général major Cherif, commandant cette région militaire.

 

Enfin, le CEMA a été reçu par M.Messahel, ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines.

 

Au cours de ces différents échanges et principalement lors son entrevue avec son homologue algérien, le CEMA a pu constater le niveau très satisfaisant de notre coopération militaire bilatérale et l’importance de renforcer cette relation dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme.

Le CEMA en visite officielle en Algérie
Le CEMA en visite officielle en Algérie
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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 16:45
Barkhane : point de situation du 18 septembre

 

 

18/09/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne, du 11 au 18 septembre 2014

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. La MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes. Les forces armées maliennes (FAMA) comptent quant à elles environ8 200 hommes.

 

La force Barkhane a entamé cette semaine une période de relèves qui se poursuivra jusqu’à la mi-octobre.

 

Point de situation sécuritaire :

 

La situation est restée globalement calme cette semaine dans la bande sahélo-saharienne (BSS). La situation sécuritaire au Mali s’est apaisée au nord du pays, après plusieurs semaines rythmées par des actions régulières de harcèlement.

 

Bilan des dernières opérations conduites sur le fuseau Ouest

 

Une opération tripartite a été conduite du 29 août au 9 septembre dans la région d’Aguelhok, au Nord-Mali. Son but était de désorganiser les groupes armés terroristes (GAT), réduire leur liberté d’action et exploiter toute opportunité pour détruire des caches d’armes afin d’empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans cette zone où les GAT, bien qu’affaiblis, sont régulièrement responsables d’actions de harcèlement.

 

Sur la base de renseignements d’opportunité, deux points de ravitaillement des GAT ont été découverts puis détruits dans la région de Tessalit, les 4 et 5 septembre derniers. Ces caches dissimulaient notamment des réserves d’environ 2 000 litres d’essence. Des munitions ont également été découvertes ainsi que trois engins explosifs qui ont été désamorcés. Ces destructions entravent la liberté d’action des GAT et réduisent leur potentiel de combat.

 

Focus sur l’emprise de Niamey :

 

L’emprise de Niamey était de janvier 2013 à août 2014 une base d’appui aérien au profit de l’opération Serval. Elle poursuit cette mission depuis le 1eraoût 2014 au profit de la force Barkhane, en mettant en œuvre des moyens d’appui renseignement (drones), et d’appui au sol (avions de chasse). Elle permet également l’accueil d’avions de transport tactique au profit de la force. Après l’achèvement de travaux nécessaires, l’emprise de Niamey remplacera l’APOD (Air Port Of Disembarkation) de Bamako dont elle assume d’ores et déjà plusieurs fonctions.

 

Les moyens aériens actuellement mis en œuvre depuis Niamey sont : trois Mirage 2000D, deux drones Harfang, deux drones Reaper et deux C160.

 

L’emprise de Niamey occupe ainsi un rôle déterminant en matière d’appui aérien, de renseignement et d’appui logistique.

Barkhane : point de situation du 18 septembre
Barkhane : point de situation du 18 septembre
Barkhane : point de situation du 18 septembre
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 16:45
Barkhane : Focus sur l’emprise de N’Djamena

 

17/09/2014 Sources : EMA

 

Le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Barkhane et plusieurs de ses détachements sont établis au Tchad depuis le 1er août 2014.

 

Le PC de la force Barkhane est situé dans l’enceinte du camp Kosseï, à proximité de l’aéroport de N’Djamena, la capitale du Tchad. Cette emprise accueillait jusqu’ici et depuis 1986, le PC de la force Epervier ainsi que les multiples détachements français qui se sont succédé dans le cadre de cette opération.

 

L’opération Epervier avait pour mission de garantir la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Conformément à un accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, Epervier apportait également un soutien logistique aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

 

Aujourd’hui l’emprise de Kosseï constitue le point d’appui d’une partie des composantes terrestres et aériennes de la force Barkhane stationnées dans le fuseau Est.

 

Le dispositif stationné à N’Djamena se compose :

    du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Barkhane ;

    d’un groupement tactique inter-armes formant le GTD Est ;

    d’un groupement tactique Air ;

    de plusieurs groupements de soutien spécialisés : soutien logistique, transmission, soutien santé, renseignement,…

 

Différents véhicules tactiques propres à chacun des groupements sont basés à N’Djamena : VAB, GBC, VLRA, MPG, VBL, P4, ERC 90 Sagaie.

 

La plateforme aéronautique est composée de 3 avions Rafale, 3 avions de transport tactique et de 4 hélicoptères de manœuvre.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

photo EMA

photo EMA

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 22:45
Barkhane : Focus sur l’emprise de N’Djamena

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Barkhane et plusieurs de ses détachements sont établis au Tchad depuis le 1er août 2014.

 

Le PC de la force Barkhane est situé dans l’enceinte du camp Kosseï, à proximité de l’aéroport de N’Djamena, la capitale du Tchad. Cette emprise accueillait jusqu’ici et depuis 1986, le PC de la force Epervier ainsi que les multiples détachements français qui se sont succédé dans le cadre de cette opération.

 

L’opération Epervier avait pour mission de garantir la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Conformément à un accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, Epervier apportait également un soutien logistique aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

 

Aujourd’hui l’emprise de Kosseï constitue le point d’appui d’une partie des composantes terrestres et aériennes de la force Barkhane stationnées dans le fuseau Est.

 

Le dispositif stationné à N’Djamena se compose :

    du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Barkhane ;

    d’un groupement tactique inter-armes formant le GTD Est ;

    d’un groupement tactique Air ;

    de plusieurs groupements de soutien spécialisés : soutien logistique, transmission, soutien santé, renseignement,…

 

Différents véhicules tactiques propres à chacun des groupements sont basés à N’Djamena : VAB, GBC, VLRA, MPG, VBL, P4, ERC 90 Sagaie.

 

La plateforme aéronautique est composée de 3 avions Rafale, 3 avions de transport tactique et de 4 hélicoptères de manœuvre.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:45
Les drones US pourraient s'installer sur l'aéroport de Dirkou dans le nord du Niger


13.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Suite de mon post du 2 septembre sur l'installation de drones US dans le nord du Niger.

C'est sur l'aérodrome de Dirkou (code OACI : DRZD) que les Américains pourraient déployer leurs drones. Cette ville d'une quinzaine de milliers d'habitants est située dans le département de Bilma. Son oasis se trouve sur la route qui va de Tripoli vers le lac Tchad. 

Situé à 560 km au nord-est d'Agadez, Dirkou dispose d'un aérodrome qui est situé 2 km au sud-ouest du centre-ville. La piste bitumée de l'aérodrome mesure 1 600 m de long sur 40 m de large.

Le vendredi 12 septembre a été mis en ligne un appel d'offres du Contracting Dept de l'US Army (Solicitation Number: W56PFY-14-T-0098) pour des prestations de transport routier entre Niamey et Dirkou (et non pas Agadez). La nature du fret militaire transporté n'est pas précisé dans l'avis.

Si la piste de Dirkou était utilisée par les Américains, elle leur permettrait de surveiller, au plus près, le sud libyen et la zone de transit des trafics sahéliens.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:45
Barkhane : opération tripartite au sud du Tigharghar

 

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Du 29 août au 8 septembre, la force Barkhane a mené au Mali une opération d’ampleur dans la région du Tigharghar. Cette opération a combiné de nombreux moyens aériens et terrestres. Elle avait pour objectifs de perturber la liberté d’action des groupes armés terroristes (GAT), de les désorganiser et de les affaiblir aux portes de leur zone de repli du Tigharghar.

 

Près de 400 militaires et 90 véhicules ont ainsi été déployés dans la région d’Aguelhoc, au sud du Tigharghar pour effectuer des missions de reconnaissance sous blindage, à pieds ou par opérations héliportées (OPH). Les troupes au sol étaient appuyées par des moyens de renseignement aérien et d’appui feu.

 

Pour cette opération effectuée en coordination avec plusieurs détachements de la MINUSMA, un poste de commandement (PC) tripartite a été mis en place sur l’emprise de la force de l’ONU de Tessalit afin de coordonner les opérations sur le terrain. En plus des détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de la force Barkhaneet de la MINUSMA impliqués dans les opérations sur le terrain, un détachement de liaison des forces armées maliennes (FAMA) était associé à ce poste de commandement et apportait l’expertise de sa connaissance du terrain.

 

Le GTD Dio, renforcé pour cette opération de la section d’appui mortier (SAM) du fuseau Est de l’opération Barkhane, était composé d’un sous-groupement interarmes, d’un poste de commandement tactique (PCTAC), d’un détachement logistique (DETLOG), de la section environnement opérationnel, du DLAO 2 de Kidal et d’une composante du sous-groupement aéromobile (SGAM) stationné à Kidal et à Tessalit. Une quick reaction force (QRF) armée par le DLAO 1 était également pré-positionnée en alerte à Tessalit.

 

Au bilan, cette opération a permis de contester aux GAT la libre disposition d’une zone dans laquelle ils tentent régulièrement des actions de harcèlement. La force Barkhane a également pu mettre en pratique la coordination des fuseaux Est et Ouest, les éléments déployés étant renforcés par la SAM du fuseau Est.

 

Lancée le 1eraoût, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

Barkhane : opération tripartite au sud du TighargharBarkhane : opération tripartite au sud du Tigharghar
Barkhane : opération tripartite au sud du TighargharBarkhane : opération tripartite au sud du Tigharghar
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:45
Opération Le Havre - Barkhane (2 Sept 2014)


Crédit :  EMA / armée de terre
 

 

2 septembre 2014 à 6h30, dans la région d’Aguelhoc, au Sud du Tigharghar, au Nord-Mali, le commandant du Groupement Tactique Désert (GTD) de la force Barkhane s'entretient avec le chef du détachement de liaison et d’appui opérationnel n°2 (DLAO 2) de Kidal sur le schéma tactique à adopter.

L'opération Le Havre est une des opérations majeures de l'ère Barkhane. Son but est de neutraliser les groupes terroristes et leurs flux logistiques dans la région du Tigharghar au Nord-Mali en menant une opération coordonnée avec la MINUSMA.

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 
Opération Le Havre - Barkhane (2 Sept 2014)

2 septembre 2014 à 6h20, dans la région d’Aguelhoc, au Sud du Tigharghar, au Nord-Mali, le commandant du Groupement Tactique Désert (GTD) étudie avec son chef d’opération les itinéraires possibles pour rejoindre la base opérationnelle avancée (BOA), afin de lancer une opération de reconnaissance

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:45
Barkhane : point de situation du 11 septembre

4 septembre 2014 à 14h35, dans la zone de jardins située à l’Est d’Aguelhok dans le Nord-Mali, des militaires de la force Barkhane franchissent un cours d’eau afin de mener une opération de reconnaissance dans le village de Tirjit. Partis de Gao, les soldats de Barkhane sont dans le Nord-Mali pour entraver l’action des groupes terroristes et leurs flux logistiques dans la région du Tigharghar - Crédits : EMA / armée de terre

 

12/09/2014 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 4 au 11 septembre 2014

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. La MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

 

La situation est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force, dans un contexte marqué par la deuxième séquence des pourparlers. Du 3 au 5 septembre, les trois Mirage 2000 du détachement chasse (DETCHASSE) de Niamey ont été relevés. Les trois avions rentrant comme sortant viennent de la base aérienne 133 de Nancy.

 

Au Mali, du 29 août au 9 septembre, la force Barkhane a mobilisé près de 400 militaires aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA, dans une opération effectuée dans le nord du Mali, dans la région d’Aguelhok au sud du massif du Tigharghar. Appuyés par des moyens de renseignement aériens, ils ont mené des actions visant à désorganiser et affaiblir les groupes armés terroristes (GAT).

 

Au bilan cette opération a permis de contester aux GAT la libre disposition d’une zone dans laquelle ils tentent régulièrement des actions de harcèlement. La force Barkhane a également pu mettre en pratique la coordination des fuseaux Est et Ouest. Le groupement tactique désert (GTD) Ouest a en effet été renforcé pour l’opération par la section d’appui mortier du fuseau Est.

Barkhane : point de situation du 11 septembreBarkhane : point de situation du 11 septembre
Barkhane : point de situation du 11 septembre
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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 20:45
Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)

 

05/09/2014 Sources : EMA

 

Avec la création de l’opération Barkhane le 1er août 2014, a débuté la régionalisation des opérations, mais également celle de la logistique. Alors que d’importantes adaptations sont effectuées des sites de la bande sahélo-saharienne (BSS), l’APOD(airport of debarkation) de Bamako a commencé son désengagement total.

 

A la fin juillet 2014, le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Serval, installé à Bamako depuis le début de l’année 2013, a été transféré vers N’Djamena pour devenir le PCIAT de Barkhane. Ce transfert a donné le signal de départ aux opérations de désengagement de l’APOD de Bamako. Pour autant Barkhane sera toujours présente à Bamako grâce à la présence de la RMBM (représentation militaire Barkhane au Mali).

 

Depuis le 24 juillet, les opérations de désengagement de l’APOD de Bamako se succèdent.  Un peu moins de 90 militaires spécialistes en soutien au stationnement, maintenance, soutien du combattant, soutien pétrolier, transit, manutention, finances, effectifs, systèmes d’information et de communications (SIC), et environ 60 militaires de la compagnie de protection composent le centre opérationnel de désengagement (COD). Près de quarante unités de métropole composent la partie logistique de ce COD. L’objectif de restitution de ces emprises est fixé pour début novembre 2014.

 

Restituer le site aux autorités maliennes

 

L’enjeu de cette opération est de désengager l’équivalent de 450 containers logistiques (unité à transporter : UAT) et de redéployer les trois quarts de cette ressource sur le théâtre Barkhane, notamment à Gao et à Niamey. Le quart restant est réacheminé vers la France, via Abidjan.

 

Ainsi par exemple, en matière de soutien de l’homme, il s’agit de reconditionner plus de 100 tentes et matériels de climatisation associés, 1 200 lits, 600 chaises, les installations sanitaires de campagne, 20 000 rations de combat, les centaines de casques et de gilets de protection individuelle, afin de les redistribuer vers les sites de Niamey, Gao, N’Djamena. Le reste devrait rentrer en France via Abidjan.

 

Une partie des travaux d’infrastructure qui ont été réalisés pour l’installation des structures d’hébergement sera laissée à nos partenaires maliens. En effet, aires stabilisées, le réseau d’eau (arrivée et évacuation) du camp, les clôtures d’enceinte et les bâtiments « en dur » (foyer, sanitaires, etc.…) resteront en l’état sur place. L’essentiel des hangars et des containers aménagés du camp seront transférés vers l’emprise de Gao, alors que les bungalows et autres containers seront répartis sur les sites de Gao et de Niamey. La centrale électrique sera également remontée sur le site de Gao. De la même façon, ce sont l’ensemble des matériels tactiques, les moyens de stockage et de distribution du soutien pétrolier, les munitions, les SIC du PCIAT, qui doivent être triés, reconditionnés, empotés puis réexpédiés, par route, bateau ou par avion, en fonction des besoins du théâtre et de la métropole.

 

Suite à la bascule du Groupement tactique opérationnel (GTO) et de ses avions vers Niamey, début août, puis à celle, sur N’Djamena, du KC 135 mi-septembre, les hangars techniques et les SAMD (structures aéromobiles modulaires déployables) du détachement « Air », seront également acheminés vers la plate-forme de Niamey. Cette dernière est devenue le 16 août, la seule plate-forme aéronautique (APOD, Airport of debarkation) du fuseau Ouest de la BSS, zone d’évolution de l’opération Barkhane.

 

Avec 50% de taux de désengagement atteint cette semaine, l’ancien APODde Bamako rentre désormais dans la seconde phase de son désengagement et va resserrer son dispositif sur une zone plus restreinte, pour une fermeture définitive début novembre. Après la bascule de l’unité médicale de théâtre, qui a eu lieu dimanche dernier, cette phase verra entre autres la bascule prochaine de l’UDPS (unité de distribution de produits de santé) sur Niamey.

 

Représentation militaire Barkhane

 

Dès le 17 juillet le général Francois de Lapresle a pris la tête de la représentation militaire Barkhane au Mali. Appuyé par une petite équipe, sa mission consiste à être un relais et un coordinateur au profit du COMANFOR auprès de la force et de ses partenaires. A peine en place, cette représentation a montré toute son importance en jouant un rôle majeur dans la gestion du crash du vol d’Air Algérie. Ainsi le général maintient au quotidien des relations étroites avec l’ambassade de France à Bamako où il est installé, comme avec de nombreux interlocuteurs de haut rang dont les autorités militaires maliennes et de la MINUSMA.

Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)
Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 20:45
Barkhane : point de situation du jeudi 04 septembre

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

La situation est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force, malgré la poursuite des actions de harcèlement des groupes armés terroristes dans la région d’Aguelhok, au Mali, dans un contexte marqué par la deuxième séquence des pourparlers d’Alger sur la réconciliation intérieure du Mali.

 

Désengagement de Bamako

 

Depuis le mois de juin, les forces françaises opèrent un redéploiement des moyens déployés à Bamako vers l’ensemble des emprises de la bande sahélo-saharienne.

 

Ce mouvement visait à la bascule du poste de commandement de la force de Bamako vers N’Djamena (réalisé fin juillet), à la bascule du détachement Air de Bamako vers Niamey, ainsi qu’à la ventilation sur les emprises de la force Barkhane  (pour les deux tiers) ou au désengagement vers la France (pour le tiers restant) du matériel présent sur l’emprise de Bamako, soit plus de 400 containers.

 

Un centre opérationnel de désengagement (COD) a été temporairement mis en place à Bamako pour coordonner cette manœuvre logistique lourde. La moitié du matériel à désengager l’a déjà été, incluant des tentes, lits, installations sanitaires de campagne, ou encore des équipements de protection individuelle (gilets pare-balle, casques par exemple).

 

Ces opérations devraient permettre la restitution des emprises occupées aux autorités maliennes d’ici le mois de novembre. Celles-ci bénéficieront de certains travaux d’infrastructure réalisés par la force, tels que le réseau d’eau, les clôtures d’enceinte, ainsi que certains bâtiments (sanitaires, etc.) et hangars d’aviation.

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. La MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août

 

21/08/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Barkhane sont de l’ordre de 3 000 soldats principalement répartis sur deux points d’appui permanents à Gao (Mali) et à N’Djamena (Tchad). Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes (FAMA) sont de plus de 7 000 hommes.

 

Au Mali

 

Du 14 au 15 août 2014, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) 1 et 5 basés à Tessalit sont intervenus au profit de la MINUSMA après deux incidents IED sur l’un de ses convois dans la région de Taghlit, au sud de Tessalit. Les équipes de déminage des DLAO ont dépollué la zone et trouvé un troisième engin explosif qu’ils ont détruit.

 

Du 15 au 18 août, un sous-groupement tactique du GT-Dio a effectué une mission de reconnaissance à l’est de Gao dans la région d’Imenas afin de recueillir des informations sur une présence des groupes terroristes dans la région.

 

Parallèlement, les forces françaises poursuivent leur mission de lutte contre les terroristes. Huit missions de contrôle de zone ont été effectuées dans le grand Gao.

 

Les DLAO ont réalisé cette semaine six patrouilles depuis les plateformes relais de Kidal, Tessalit et Ansongo. Le DLAO 1 a conduit une mission de reconnaissance au Sud et à l’est de Tessalit. Le DLAO 3 basé à Ansongo a réalisé une séance d’instruction au profit de l’ETIA 73 des FAMA, tandis que le DLAO 1 a mené une instruction au profit du bataillon FAMA Sigui à Tessalit. Après leur mission en appui à la MINUSMA, les DLAO 1 et 5 ont effectué des patrouilles avec le bataillon tchadien dans la région d’Aguelhok.

 

Le 18 août, les derniers éléments de la force Licorne en renfort au profit du groupement tactique Désert de Gao ont été désengagés. Après les événements de Kidal du 17 mai 2014, la force Licorne avait renforcé la force Serval au nord Mali à hauteur d’une compagnie d’infanterie, d’un groupe PROTERRE et d’un peloton ERC 90. La compagnie et le groupe PROTERRE avaient été désengagés fin juin, tandis que le peloton ERC 90 était relevé sur position. Après presque deux mois à Gao, le peloton a rejoint la Côte d’Ivoire pour la fin de son mandat.

Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 16:45
La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure

 

27/08/2014 Sources : EMA

 

Du 18 au 22 août 2014, 60 logisticiens de la force Licorne ont été mobilisés pour une opération d’ampleur sur le port d’Abidjan.

 

L’objectif de la manœuvre logistique était l’accueil, le soutien et la sécurisation du navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ». Sous contrat avec le ministère de la Défense, ce bateau ravitaille les bases françaises dans l’océan Indien et sur la côte Ouest de l’Afrique.

 

A son bord, 58 véhicules, 95 conteneurs de matériel spécifique dont des munitions, et 46 conteneurs de matériels divers dont les colis des soldats déployés sur la bande sahélo saharienne (BSS). Ce fret est destiné aux troupes en opération et sera acheminé vers les différentes bases françaises situées en Côte d’Ivoire, au Niger et au Mali.

 

En attente d’embarquement sur le quai du port, 55 véhicules, 6 groupes électrogènes et 90 conteneurs remplis de matériels seront ramenés en France pour être remis en condition.

 

Les logisticiens ont dû effectuer le transfert de ces matériels dans un délai de temps très court, tout en restant vigilants, pour le chargement du navire, sur le placement de chaque élément sur les trois niveaux du bateau (cale, garage et pontet) en fonction de leurs poids et leur dangerosité.

 

En tant que base logistique interarmées de théâtres (BLIAT) de la sous-région du Golfe de Guinée, future base opérationnelle avancée (BOA), Abidjan est le point d’entrée principal de l’opération Barkhane par voie maritime. Elle a vocation de point d’appui logistique au profit des intérêts français permettant ainsi le renouvellement des matériels afin de garantir la capacité opérationnelle dans les sous-régions de l’Ouest de l’Afrique.

La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:45
Le CEMA rencontre les militaires de la force Barkhane

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Le 26 août 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu au sein du poste de commandement de l’opération Barkhane, stationné à N’Djamena au Tchad.

 

Accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Barkhane (COMANFOR Barkhane), le CEMA a très vite participé à un point de situation sur l’évolution de la menace, ainsi que sur les premières orientations retenues pour conduire ce qui constitue aujourd’hui l’une des opérations majeures des armées françaises.

 

Un tournant dans la stratégie militaire de lutte contre les GAT

 

Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhanemarque en effet un tournant dans la stratégie militaire de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT) agissant dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Fondée sur une logique de partenariat, elle vise à appuyer l’engagement des forces armées des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali Mauritanie, Niger, et Tchad) dans le combat qu’ils mènent face à cet adversaire. Il s’agit de répondre à une menace qui s’affranchit des frontières en s’inscrivant dans une dynamique fondée sur l’acquisition du renseignement, la capacité d’identification et de suivi des objectifs, avant d’envisager la mise en œuvre des capacités d’action.

 

Une logique de complémentarité

 

Cette mission repose d’abord sur la complémentarité des acteurs régionaux. Dans cette zone où se joue aussi une partie de la sécurité de l’Europe et des Français, il s’agit pour les forces françaises de lutter aux côtés leurs partenaires, en s’appuyant sur un dispositif souple et réactif qui réponde aux principes d'économie des moyens, de liberté d'action et de concentration des efforts.

 

Mais cette logique s’exprime aussi dans le fonctionnement quotidien du poste de commandement interarmées (PCIAT) de la force Barkhane. Résultat de la fusion des PC des opérations Serval et Epervier, Terriens, Marins, Aviateurs et militaires de toutes les directions et services s’y retrouvent dans une même finalité opérationnelle. Barkhane constitue en cela un laboratoire vivant de cette « union sacrée » qu’appelait de ses vœux le général de Villiers dès sa prise de fonction de chef d’état-major des armées.

 

Rien ne remplace le déplacement du chef sur le terrain

 

Fidèle à son habitude, le général de Villiers a ponctué sa visite par des rencontres avec les hommes et les femmes qui œuvrent, chacun à leur niveau, pour accomplir la mission. Comme à chaque fois, ces rencontres constituent des points forts de ses déplacements. Comme il l’a rappelé dans son adresse aux forces, « rien ne remplace le déplacement du chef sur le terrain, là où sont mises en œuvre, sous ma responsabilité, les ordres d’opérations ».

 

Enfin, au retour d’un entretien avec le président de la république tchadienne, M. Idriss Déby, le général de Villiers s’est adressé aux militaires français du camp Kossaï, en réaffirmant la détermination de la France dans son engagement auprès de ses partenaires, ainsi que la confiance qu’il accorde aux militaires de la force Barkhane.

 

Lancée le 1eraoût, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires qui disposent d’une vingtaine d’hélicoptères, de 200 véhicules de logistique, de 200 blindés, de 6 avions de chasse, de 4 drones et d’une demi-douzaine d’avions de transport.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 14:20
US donates $10 million to support French Army counter-terror operations in the Sahel

 

 

14 August 2014 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

US President Barrack Obama has authorized the immediate release of US$10 million to fund the airlift and aerial refuelling services of the French Army as it launches a new trans-Sahel counter-terrorism operation in five West African countries on the southern rim of the Sahara desert.

 

In a special proclamation order issued on Monday, President Obama said the funds will help French forces involved in 'Operation Barkhane' to cover unforeseen emergencies.

 

"Pursuant to the authority vested in me by section 506(a)(1) of the Foreign Assistance Act of 1961.., I hereby determine that an unforeseen emergency exists that requires immediate military assistance to France in its efforts to secure Mali, Niger, and Chad from terrorists and violent extremists. I further determine that these requirements cannot be met under the authority of the Arms Export Control Act or any other provision of law.

 

"I, therefore, direct the drawdown of up to $10 million in defence services of the Department of Defence for these purposes and under the authorities of section 506(a)(1) of the Act. The Secretary of State is authorized and directed to report this determination to the Congress, arrange for its publication in the Federal Register, and coordinate the implementation of this draw-down," President Obama said.

 

US National Security Council spokesman Edward Price said the donation followed a French request for US support in the provision of cargo and troop airlift and aerial refuelling services.

 

Early this month, the French Army started deploying 3 000 troops to new operational bases in Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania and Niger to mark the beginning end of Operation Barkhane.

 

President Francois Hollande ordered the re-deployment of the French Army to the broader regional counter-terror operation following the conclusion of 'Operation Serval' which pushed Al Qaeda in the Islamic Maghreb and allied trans-Sahelian Islamist militant groups from towns in northern Mali and back into desert hideouts.

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