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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 11:50
L'OTAN promet de consacrer plus d'argent à la Défense

 

06/09/2014 Le Vif

 

Les Alliés se sont engagés à revenir sur la baisse de leurs budgets de Défense vendredi pour parvenir dans les dix ans à se conformer aux règles de l'Otan en vertu desquelles il faut y consacrer au moins 2% du produit intérieur brut.

 

Les Etats-Unis, qui contribuent à hauteur de 75% au financement de l'Otan, plaident depuis plusieurs années pour un meilleur "partage du fardeau" et la crise en Ukraine a été l'occasion d'"une prise de conscience", selon les termes du secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

"Les chefs d'Etat se sont engagés à travailler pour atteindre l'objectif des 2%", a-t-il déclaré à l'issue du sommet de Newport (Royaume-Uni).

 

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 11:50
photo Czech Rep MoD

photo Czech Rep MoD

 

05-09-2014 Pierre Meignan – Radio Praha

 

Mercredi, les trois partis de la coalition gouvernementale ont conclu, après six mois de négociations, un accord prévoyant d’augmenter progressivement à 1,4% du PIB le budget de la défense. On reste loin des 2% préconisés par l’OTAN pour ses pays membres, mais l’effort est manifeste alors que s’est ouvert jeudi au Pays de Galles le sommet de l’organisation atlantiste. Pour parler de la décision du gouvernement tchèque, Fabio Liberti, chef de projet au sein de l’Agence européenne de défense, s’est exprimé au micro de Radio Prague.

 

Dans le cadre de missions internationales, l’armée tchèque opère en Afghanistan et au Mali, mais également dans certaines zones du Proche-Orient. Une contribution qui n’est jamais négligeable selon Fabio Liberti :

 

« Nous assistons dans tout déploiement européen aux contributions de n’importe quel Etat membre de l’UE. Je peux vous dire que toute contribution est extrêmement utile car chaque pays membre de l’UE dispose des niches capacitaires qui sont extrêmement valides, valables. »

 

Aussi, l’augmentation du budget de l’armée tchèque devrait lui permettre de mieux assurer ses missions dans un contexte international très tendu marqué par la crise ukrainienne et la guerre en Syrie et en Irak. Fabio Liberti explique :

 

« C’est sans doute un signal envoyé à la communauté international et aux partenaires de la République tchèque. Maintenant, il faut contextualiser cette décision. Nous venons depuis deux décennies d’une longue série de baisses des budgets de défense pratiquement partout en Europe. Il est vrai que les pays d’Europe centrale et orientale ont modernisé leur armée donc sont passés dans les années 1990 dans une phase d’investissement. Mais surtout depuis l’explosion de la crise financière, économique puis budgétaire, nous avons assisté à de fortes baisses des budgets de défense partout en Europe. »

 

Fabio Liberti rappelle également qu’une hausse du PIB consacré aux armées ne signifie pas nécessairement une hausse de ce budget, notamment en cas de récession. Avec la reprise de l’activité économique en République tchèque, l’armée tchèque devrait néanmoins à termes disposer de moyens supplémentaires et Prague faire bonne figure à Newport au Royaume-Uni, où les 28 dirigeants de l’OTAN sont actuellement réunis et montrent les dents face à la Russie. La crise ukrainienne est au cœur de ce sommet et les pays d’Europe centrale et orientale sont en première ligne :

 

« Nous vivons dans un contexte international extrêmement tendu. Tout autour de l’Union européenne, des foyers de crise se déclarent donc il est évident, qu’un certain nombre d’Etats membres, presque la totalité des pays d’Europe centrale et orientale mais également la Suède, sont en train d’annoncer des augmentations de leur budget de défense. »

 

En 2013, la République tchèque ne dépensait que 1% de son PIB pour ses forces armées. La hausse décidée par les partenaires de coalition, sociaux-démocrates, représentants du mouvement ANO et chrétiens-démocrates, devrait satisfaire les militaires, qui se plaignent depuis longtemps d’un manque de moyen qui serait préjudiciable à la capacité opérationnelle du pays, mais également le secrétaire général de l’OTAN, le Danois Anders Fogh Rasmussen, venu à Prague en avril dernier prêcher une augmentation de l’effort militaire tchèque. Cependant, pour l’Agence européenne de la défense, ce n’est pas tant l’aspect quantitatif de cet effort qui est important, que l’aspect qualitatif, c’est-à-dire la capacité à investir pour préparer les armées aux temps à venir. Fabio Liberti :

 

« Nous, en tant qu’Agence européenne de défense, nous ne préconisons pas forcément plus de dépenses, comme cela est fait par exemple par l’OTAN. L’alliance atlantique préconise un niveau de budget de défense arrivant à 2% du PIB pour tous les pays membres. Seulement trois pays de l’alliance respectent cet objectif. A l’Agence européenne de défense, nous disons qu’il ne faut pas forcément dépenser plus mais qu’il faut dépenser mieux. Pour dépenser mieux, il faut travailler de façon collaborative. »

 

Et contribuer à faciliter cette démarche collaborative, c’est précisément le rôle de l’Agence européenne de la défense, institution créée en 2004 et basée à Bruxelles.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:55
CHEM : une rentrée dynamique

 

04/09/2014 Ministère de la Défense

 

Le 2 septembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a lancé le nouveau cycle du Centre des hautes études militaires (CHEM).

 

Après un footing sur le champ de mars, le CEMA a longuement échangé avec les 30 auditeurs de la session 2014-2015. Il a eu l’occasion de leur faire part de ses attentes et de sa vision de ce que doit être un chef militaire de haut niveau. Il a également évoqué les principaux sujets d’actualité dans les domaines opérationnel, budgétaire et sur le plan des relations internationales militaires.

 

Le CHEM prépare durant une année un vivier d’officiers parmi lesquels seront choisis ceux qui, demain, définiront et mettront en œuvre l’action nationale et internationale de nos armées.  Exigeante, cette année de formation politico-militaire entend les préparer à exercer leurs futures responsabilités en relevant les défis des armées : adaptation stratégique ; préparation opérationnelle et planification ; capacité à convaincre et à conduire le changement. 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:50
Otan : Washington veut un effort budgétaire de Berlin

 

02/09 Karl de Meyer / Correspondant à New York – LesEchos.fr

 

Seuls quatre membres de l’Otan ont respecté en 2013 l’objectif de 2 % du PIB pour la défense. Washington a Berlin en ligne de mire.

 

Si la crise ukrainienne oblige l’Otan à repenser ses missions, elle pose aussi la question du financement des équipements militaires. Alors que Barack Obama doit aujour­d’hui réaffirmer l’engagement américain à défendre chacun des membres de l’alliance en cas d’agression, il devrait aussi déplorer que bien peu d’entre eux tiennent leurs engagements de dépenses militaires. Au sein de l’alliance, chaque membre est censé dépenser chaque année 2 % de son PIB pour la défense.

En 2013, seuls quatre pays s’y sont tenus, selon la Maison-Blanche : les Etats-Unis (4,4 %), le Royaume-Uni (2,4 %), la Grèce (2,3 %) et l’Estonie (2 %). La France (1,9 % d’après l’Otan) joue avec cette barre. Cette situation semble injustifiable aux yeux des Américains. Comme le résume Douglas Lute, ambassadeur américain auprès de l’Otan, « si une nation repose sur l’alliance comme une sorte de police d’assurance pour sa sécurité, alors elle doit payer le prix de la police d’assurance ».

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:30
Bordure Protectrice a coûté près de 2 milliards d'euros

 

03 Septembre 2014 i24news

 

Une nouvelle unité de l'armée devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre

 

Le coût direct de l'Opération militaire israélienne de 50 jours dans la bande de Gaza s'élève à 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros), a déclaré mardi le ministère israélien de la Défense Moshe Ya'alon.

"Les dépenses de l'opération Bordure protectrice (dépenses militaires, les dépenses directes) s'élèvent à plus de neuf milliards de shekels", a-t-il dit lors d'une conférence économique à Tel Aviv.

"Nous avons attaqué plus de 6.000 cibles, plus de 5.000 d'entre elles via les forces aériennes, et quelque 900 à partir de la terre et de la mer", a-t-il dit.

Mais, malgré l'envergure de l'opération, il a reconnu que les activistes de Gaza, visés par l'opération israélienne lancée le 8 juillet, disposaient encore d'un arsenal non négligeable.

"Les organisations terroristes dans la bande de Gaza: le Hamas, le Djihad islamique et d'autres groupes avaient 10.000 projectiles au début de l'opération Bordure protectrice. Aujourd'hui, ils en ont environ un cinquième, mais ça fait encore 2.000 projectiles", a-t-il dit.

Il a précisé que chaque interception de roquette palestinienne par le système de défense "Dôme de fer" coûtait 100.000 dollars (environ 76.000 euros).

Le gouvernement israélien a approuvé dimanche une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre, sauf pour le ministère de la Défense épargné par les coupes budgétaires.

La guerre entre Israël et les groupes terroristes palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2.143 morts côté palestinien, incluant les combattants et 71 côté israélien.

Des pourparlers doivent réunir dans un délai d'un mois les deux camps sur les sujets les plus sensibles comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l'aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l'enclave.

 

Du personnel militaire supplémentaire

 

Le parquet militaire israélien sera étendu pour faire face à la bataille juridique après l’Opération à Gaza, rapporte le quotidien Haaretz.

Une nouvelle unité sera ainsi mise en place et devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre. La division des affaires opérationnelles du parquet recrutera également deux agents supplémentaires.

Le coût de ce personnel supplémentaire est estimé à 500.000 shekels par an soit environ 100.000 euros.

L’armée israélienne enquête actuellement sur des dizaines d’incidents survenus au cours des combats à Gaza en utilisant notamment des vidéos montrant le Hamas utiliser des civils palestiniens comme boucliers humains.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:20
OTAN: Ottawa profiterait d'un compromis sur les dépenses militaires

 

02 septembre 2014 Murray Brewster - La Presse Canadienne

 

Un porte-parole du premier ministre Stephen Harper a affirmé que la déclaration finale au sommet de l'Alliance atlantique plus tard cette semaine décrira comme une «cible ambitieuse» l'objectif de longue date que les membres dépensent au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut dans la défense.

 

Un compromis pourrait être sur la table pour les alliés, dont le Canada, qui sont réfractaires à l'idée d'accélérer les dépenses en défense pour respecter les normes de l'OTAN.

Un porte-parole du premier ministre Stephen Harper a affirmé que la déclaration finale au sommet de l'Alliance atlantique plus tard cette semaine décrira comme une «cible ambitieuse» l'objectif de longue date que les membres dépensent au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut dans la défense.

Cela semble suffisant pour satisfaire le gouvernement Harper, qui a résisté aux appels pressants des États-Unis et du Royaume-Uni d'augmenter significativement son budget militaire coupé en fonction de l'objectif d'un budget équilibré l'an prochain et d'élections anticipées.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:50
Obama, Cameron call for greater European defence spending ahead of NATO summit

 

09/01/2014 Defence IQ News

 

Barack Obama and David Cameron are set to lead calls for European leaders to increase defence spending at this week’s NATO summit in Wales. NATO demands member states spend over 2% of gross domestic product (GDP) on defence but few other than the UK adhere to these criteria. Following a turbulent 2014 that saw Russia annex Crimea, increased violence in Gaza and the renewed militant threat in Iraq and Syria, Obama and Cameron will use the NATO summit as a platform to ask members to take security more seriously.

 

According to last year’s World Bank figures, the UK spends 2.3% of GDP on defence while France also hits the 2% threshold with military spending at 2.2% of GDP. Germany (1.3%), Netherlands (1.3%), Spain (0.9%), Italy (1.6%) and Denmark (1.4%) all fall short of the NATO requirement.

 

Lord Dannatt, a former head of the Army, decried Europe’s unwilling to invest in its security and defence capabilities.

 

“The sad fact is that with the exception of a small number of European Nato member states — which include the UK and France principally — the vast majority of the armed forces of other European states lack real usable capability and their governments often lack the political will to fund their armed forces properly,” Dannatt said in The Telegraph.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:35
Japan's defence budget jumps 2.4% to bolster ISR capabilities

 

08/29/2014 Defence IQ Press

 

Signalling further tensions in the Asia-Pacific region, Japan’s Ministry of Defence has requested a 2.4% increase in its annual budget. The 2015 budget will total ¥4.9 trillion ($47.25 billion).

 

In a budget request document, Japan’s MoD stated that the regional security environment has become more tense recently, citing China’s increasing activities in Japan’s vicinity as well as North Korea’s missile launches.

 

Its main priority is to increase its intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) capabilities following threats against its sovereign territory from China and North Korea. “China’s lack of transparency in its broad and rapid military modernisation as well as rapid expansion and intensification of maritime activities,” as it’s put in the budget request document.

 

Japan is seeking to acquire4 P-1 fixed-wing patrol aircraft at a cost of ¥ 77.3 billion ($12.6 billion) to improve detection/discrimination capabilities, information processing capability, and attack capability compared to its existing P-3C fixed-wing patrol aircraft.

 

The MoD said it was considering introducing HALE-UAVs that would contribute to strengthening its wide-area persistent ISR capability.

 

Japan is also upping its F-35A count from four to six at a cost of ¥131.5 billion ($21.4 billion).

 

Other capability areas Japan is looking to bolster include responding to attacks on remote islets; responding to ballistic missile and guerrilla/special force attacks; responding to cyber attacks; large-scale natural disaster response; strengthening joint operations; and strengthening intelligence capabilities.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:30
Israël serre les cordons de la bourse à cause du coût de la guerre

 

01. septembre 2014 - swissinfo.ch

 

Le gouvernement israélien va se soumettre à une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre dans la bande de Gaza. Seul le ministère de la Défense sera épargné par les coupes budgétaires, a indiqué dimanche un responsable gouvernemental.

 

Le premier ministre Benyamin Netanyahou, le ministre de la Défense Moshé Yaalon et le ministre des Finances Yaïr Lapid ont demandé en conseil des ministres une réduction de 2% du budget de chaque ministère, à l'exception de la Défense, pour la fin de l'année en cours. "Le gouvernement a approuvé cette demande", a indiqué un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.

 

Cette cure d'austérité devrait dégager environ deux milliards de shekels (environ 513 millions de francs). Elle doit permettre de rembourser une partie de l'effort de guerre, "la plus longue depuis la guerre d'indépendance de 1948", selon le ministre des Finances.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:35
Budget de défense japonais : Chine et Corée du Nord en ligne de mire

 

1er septembre par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS

 

Le ministère de la Défense japonais a demandé une hausse de 2,5 % de son budget pour l’année fiscale 2015 pour un montant total de 4900 milliards de yens (47,25 milliards de dollars ou 35,8 milliards d’euros), soit un retour du budget à son niveau des années 1990, quand il était à son apogée, et la consolidation de l’inversion d’une décennie de déclin dans les années 2000, souligne vendredi 29 août le site Defense News (1).Si l’on prend en compte, en plus des chiffres du ministère de la Défense, les coûts associés au redéploiement d’une partie des forces américaines de l’île d’Okinawa vers des îles américaines comme Guam, le montant global des dépenses militaires atteint même 5050 milliards de yens (53 milliards de dollars, soit une hausse de 3,5 % du budget militaire sur un an).

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 07:55
De quel avenir la loi de programmation est-elle porteuse ?

 

16/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Des crédits ric-rac, des capacités de réactions diminuées, mais le potentiel opérationnel et industriel de la France maintenu. La loi de programmation militaire, telle qu'elle a été votée, maintient a minima la possibilité d'une remontée en puissance et continue à faire de la France la première puissance armée européenne. Mais cette victoire est fragile.
 

« Si vis pacem, para bellum ». Telle qu'elle a été construite et votée, cette loi de programmation militaire (LPM) préserve a minima l'ensemble de l'outil militaire et industriel de la Défense même si, déjà, il existe quelques trous dans la raquette capacitaire des trois armées. Car cette LPM a dû tenir compte d'un contexte budgétaire contraint, marqué par le redressement des finances publiques.

Un exercice difficile qui visait à conjuguer l'impossible - souveraineté stratégique et souveraineté budgétaire -, et dont le résultat est dû à l'arbitrage du président de la République. Mais si l'on veut sauvegarder le savoir-faire et les expertises développés depuis les années 60, cette LPM devra être exécutée à l'euro près (190 milliards d'euros courants sur six ans).

Des compétences sur lesquelles la France a durablement investi pour rester un des rares pays ayant la capacité à intervenir n'importe où dans le monde pour préserver ses intérêts. Du coup, cette filière technologique emploie des ingénieurs de très haut niveau et exporte bon an, mal an plus de 5 milliards d'euros d'équipements militaires (commandes), souvent à des pays liés par des partenariats stratégiques.

« Nous avons atteint un équilibre tel que, si l'on enlevait une brique de l'édifice [de la LPM], il s'effondrerait », affirmait le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors de l'examen de la loi au Parlement, à l'automne dernier.

Des annulations de crédits seraient effectivement très préjudiciables à sa cohérence au moment où de nombreux conflits régionaux à dimension internationale ont éclaté ces derniers mois (Ukraine, mer de Chine, Centrafrique, Mali...).

François Hollande a bien compris les enjeux en soulignant, à la veille du 14 juillet 2013, que « les crédits de la Défense seront, à la différence de ceux de la plupart des ministères, préservés dans leur intégrité. C'est un effort que la nation fait, non pas pour les armées, mais pour sa propre sécurité ».

 

La composante nucléaire gage d'un statut international

« Cette LPM traduit le maintien de nos ambitions stratégiques sur les trois missions fondamentales de dissuasion, dans ses deux composantes complémentaires (air et mer) de protection du territoire et des populations, et d'intervention sur les théâtres extérieurs », estime le délégué général pour l'Armement, Laurent Collet-Billon.

Sur la dissuasion, la LPM prévoit des travaux d'élaboration de la troisième génération de sous-marins nucléaires, qui seront en service à partir de 2030. Pour la composante aéroportée, qui dispose désormais du potentiel lui permettant de durer jusqu'à l'horizon 2035, deux projets sont actuellement à l'étude pour le successeur du missile ASMP-A. L'un privilégiant la furtivité du missile, l'autre l'hypervélocité de celui-ci, avec des perspectives à Mach 7 ou 8 sur lequel lorgnent les Américains. Enfin, la France veut disposer d'une tête nucléaire modernisée en 2025 pour poursuivre l'amélioration de son armement, notamment dans sa composante de sûreté. Le CEA, qui conçoit et produit cette arme, doit impérativement conserver la maîtrise de compétences rares dans le cadre du programme Epure. Celui-ci vise à la mise en place de moyens expérimentaux et de simulation numérique pour acquérir et valider les données physiques permettant de réaliser des têtes nucléaires, puisque la France a renoncé aux essais atmosphériques. La première phase sera exclusivement française alors que la seconde reposera sur une coopération franco-britannique.

Au-delà de la préparation de l'avenir, le maintien d'une dissuasion nucléaire autonome permet à la France de préserver sa dimension politique à l'international, cohérente avec son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.

Selon le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, « la dissuasion nucléaire est une mission qui reste toujours d'actualité. Aujourd'hui, cette actualité nous montre combien la possession de l'arme nucléaire est une garantie de sécurité à nulle autre pareille. Les événements qui se déroulent actuellement dans le Caucase en Crimée - autrement dit à notre porte - en apportent une nouvelle illustration. En 1994, l'Ukraine avait renoncé à posséder des armes nucléaires en contrepartie d'engagements sur sa sécurité pris par plusieurs pays, dont la Russie. Nous devons nous poser la question suivante : quelle aurait été la position russe si l'Ukraine avait gardé son armement stratégique ? ».

 

Préservation de neuf secteurs industriels

Outre le nucléaire, le ministère de la Défense a fait le choix de maintenir et développer huit autres secteurs industriels. « Pour chacun d'entre eux, il a fallu trouver le juste équilibre entre développement et production, de façon à concilier les impératifs de viabilité de l'activité industrielle avec les contraintes calendaires d'équipement en capacités militaires, précise Laurent-Collet Billon. Nous avons cherché à préserver un niveau minimal pour les bureaux d'études et la chaîne logistique. »

Dans le renseignement et la surveillance, sur lesquels la France a souhaité mettre l'accent, ce sont près de 4,9 milliards d'euros qui sont prévus sur la période, avec un effort particulier pour l'espace, qui recevra 2,4 milliards d'euros. Autre secteur préservé, l'aéronautique de combat et de transport : 4,6 milliards ont été alloués à la poursuite de l'amélioration du Rafale et de ses livraisons, et 3,9 milliards au transport et au ravitaillement pour, notamment, la poursuite des livraisons des A400M et la commande d'avions ravitailleurs MRTT, essentiels pour la dissuasion, en 2014.

Dans le naval, les sous-marins disposeront de 4,6 milliards d'euros avec la poursuite du programme Barracuda, la transformation des bâtiments actuels pour le passage du M45 au M51 et la préparation du futur moyen océanique de dissuasion (FMOD). Les navires de surface auront, quant à eux, 4,2 milliards d'euros alloués à la poursuite des livraisons des frégates multi-missions (FREMM). Le secteur industriel des hélicoptères bénéficiera de 3,7 milliards d'euros qui serviront à financer les livraisons des programmes Tigre et NH90. Le domaine des communications et des réseaux percevra 3,2 milliards d'euros pour la poursuite du programme Contact, la radio tactique de nouvelle génération, et le lancement du satellite COMSAT NG, successeur de Syracuse III.

 

Le secteur terrestre toujours d'actualité

Dans le domaine missilier, 2,7 milliards d'euros seront consacrés aux missiles, dont la filière sera maintenue avec une trame de programmes nouveaux comme le missile moyenne portée (MMP), le successeur du missile d'infanterie léger antichar (Milan), ou le missile anti-navire léger (ANL), développé en coopération avec les Britanniques.

Enfin, 2,5 milliards d'euros alimenteront le secteur terrestre, qui verra le lancement fin 2014 de Scorpion, un programme essentiel au maintien des compétences de l'industrie terrestre, dont certains préconisaient la vente et/ou le démantèlement. Il comprend trois volets : le véhicule blindé multirôles (VBMR), successeur du véhicule de l'avant blindé (VAB), l'engin blindé de reconnaissance au combat (EBRC), qui remplacera l'AMX 10RC et qui constitue le moyen blindé d'intervention et, enfin, les systèmes d'interconnexion de tous les pions tactiques de l'armée de terre qui lui permettront de changer de siècle.

La recherche & technologie a été une priorité pour la Défense dès le début des travaux d'élaboration de la LPM. Ainsi, les études amont font l'objet d'un effort particulier avec 730 millions d'euros courants par an entre 2014 et 2019, « l'un des marqueurs de cette LPM pour l'armement », rappelle Laurent-Collet Billon.

Un investissement stratégique et absolument critique pour le maintien de la compétitivité de nos entreprises, leur capacité à répondre aux besoins futurs des missions de Défense de la France et de l'Europe et à continuer à exporter des matériels.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 14:20
US donates $10 million to support French Army counter-terror operations in the Sahel

 

 

14 August 2014 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

US President Barrack Obama has authorized the immediate release of US$10 million to fund the airlift and aerial refuelling services of the French Army as it launches a new trans-Sahel counter-terrorism operation in five West African countries on the southern rim of the Sahara desert.

 

In a special proclamation order issued on Monday, President Obama said the funds will help French forces involved in 'Operation Barkhane' to cover unforeseen emergencies.

 

"Pursuant to the authority vested in me by section 506(a)(1) of the Foreign Assistance Act of 1961.., I hereby determine that an unforeseen emergency exists that requires immediate military assistance to France in its efforts to secure Mali, Niger, and Chad from terrorists and violent extremists. I further determine that these requirements cannot be met under the authority of the Arms Export Control Act or any other provision of law.

 

"I, therefore, direct the drawdown of up to $10 million in defence services of the Department of Defence for these purposes and under the authorities of section 506(a)(1) of the Act. The Secretary of State is authorized and directed to report this determination to the Congress, arrange for its publication in the Federal Register, and coordinate the implementation of this draw-down," President Obama said.

 

US National Security Council spokesman Edward Price said the donation followed a French request for US support in the provision of cargo and troop airlift and aerial refuelling services.

 

Early this month, the French Army started deploying 3 000 troops to new operational bases in Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania and Niger to mark the beginning end of Operation Barkhane.

 

President Francois Hollande ordered the re-deployment of the French Army to the broader regional counter-terror operation following the conclusion of 'Operation Serval' which pushed Al Qaeda in the Islamic Maghreb and allied trans-Sahelian Islamist militant groups from towns in northern Mali and back into desert hideouts.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 16:20
SBIRS GEO-1 satellite. (Lockheed Martin)

SBIRS GEO-1 satellite. (Lockheed Martin)

 

Aug. 13, 2014 - By MARCUS WEISGERBER – Defense News

 

HUNTSVILLE, ALABAMA — The Pentagon needs to fundamentally change the way it buys satellites in an effort to lower costs as US defense spending contracts, a top Air Force general said.

The military oftentimes spends between $3 billion and $5 billion to design, develop and test new satellites, Lt. Gen. John Hyten, vice commander of Air Force Space Command, said. Those so-called non-recurring engineering costs come before DoD buys an operational satellite.

"We should not have to spend billions of dollars in non-recurring engineering … to build these kinds of satellites," Hyten said Tuesday while speaking at the annual Space and Missile Defense Symposium.

 

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 11:55
Utilisation virtuelle grâce à un simulateur. Crédit photo : SIRPA Terre

Utilisation virtuelle grâce à un simulateur. Crédit photo : SIRPA Terre

 

12/08/2014 Armée de Terre

 

Les stades d’initialisation et d’orientation d’une opération d’armement sont destinés à encadrer le processus d’expression du besoin issu des forces et à stabiliser le besoin opérationnel.  Ils permettent d’identifier et d’étudier les options possibles afin d’en dégager une solution cohérente en termes calendaire et financier.

 

Au cours du stade d’initialisation, une première analyse permet de dégager l’éventail des options permettant de répondre au besoin de l’utilisateur et de définir un ordre de grandeur des coûts prévisionnels. Ce panel inclut les options telles que, le développement spécifique, les achats sur étagère, la modernisation d’un système existant, l’extension du périmètre d’une autre opération d’armement, etc. L'initiative du besoin des forces aéroterrestres procède de la demande de l’EMAT.

 

La décision de lancement d’initialisation (DLI) prise par le CEMA officialise le début du stade. Un dossier d’orientation (DOR), récapitulant les options identifiées, est rédigé. L’approbation du DOR marque le début du stade d’orientation. Ce deuxième stade vise à stabiliser le besoin opérationnel et à proposer une solution privilégiée parmi les options définies dans le DOR. Chaque option est analysée sous les angles des coûts, des délais, des performances opérationnelles et du soutien. Ces analyses sont confiées à une équipe de programme intégrée (EDPI) pilotée conjointement par un directeur de programme (DP) et un officier de programme (OP) de la STAT. L’OP rédige une fiche de caractéristiques militaires stabilisée (FCMs) qui constitue la référence du besoin à ce stade. En parallèle, l’EDPI analyse la faisabilité des différentes options du DOR et propose une solution à privilégier.

 

Ce travail fait l’objet du dossier de choix. L’approbation du DOC et de la FCMs fait rentrer l’opération d’armement dans son stade de conception.

 

Le module d’appui au combat

 

Le module d’appui au combat se situe entre le stade d’initialisation et le stade d’orientation. En 2013, la STAT a réalisé une évaluation technico-opérationnelle du bull Terrier. En février 2014, elle a réalisé un travail de modélisation, donnant lieu à des vues 3D du futur équipement. En avril 2014, les expérimentateurs ont procédé à une immersion 3D dans la maquette de l’équipement grâce à un simulateur. Ils ont ainsi pu virtuellement l’utiliser pour vérifier le caractère opérationnel des fonctions proposées. En juin 2014, une maquette en bois va être réalisée pour approfondir l’étude de faisabilité dont les conclusions sont attendues en décembre 2014 pour rédiger le dossier. La livraison de ce nouvel équipement n’est pas prévue avant 2025.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 10:55
Déchargement Assistance humanitaire française  à Irbil 10 Aug 2014 - photo MinDef Fr

Déchargement Assistance humanitaire française à Irbil 10 Aug 2014 - photo MinDef Fr

 

11/08/2014 Par L'Expansion.com avec AFP

 

Lorsque la France intervient militairement, comme au Mali ou en Irak, ses dépenses sont "imputées sur les fameux 3% qu'elle doit respecter pour le déficit", souligne le député PS Olivier Faure ce lundi, qui demande à l'Union européenne de prendre le relais.

 

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 17:55
Les forces spéciales veulent croquer les moyens de la DGSE

Les forces spéciales veulent croquer les moyens de la DGSE

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09/08/2014 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

Sur le terrain, la DGSE et le COS (Commandement des opérations spéciales) crapahutent ensemble. Dans la chasse aux HVT (High-Value Targets, pour cibles de grande valeur, traduction : les chefs djihadistes) qu'ils mènent au Mali, notamment, les premiers fournissent le renseignement initial (identité, localisation, etc.) et le COS se charge de la dérouillée. Une dizaine de chefs djihadistes auraient ainsi été "neutralisés" ces derniers mois. Mais la grande affaire de l'heure est une pure bataille bureaucratique.

 

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 07:55
L'âge des équipements français et le coût du maintien en condition opérationnelle

 

06.08.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

On ne peut pas reprocher au député UMP de Haute-Marne, François Cornut-Gentille, de manquer de constance et de goût pour l'approfondissement. Il cherche à évaluer le coût du vieillissement des équipements militaires et à ce titre, a demandé au ministère de la Défense qu'on lui fournisse le coût du maintien en condition opérationnelle (MCO), le taux de disponibilité et l'âge moyen des véhicules et équipements de l'armée française.

Le député avait posé ces questions le 7 janvier 2014, le ministère distille patiemment ses réponses, y compris en ce mois de juillet. Plutôt instructif...

 

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 07:50
NATO To Set Eastern European Measures at Summit

 

Aug. 7, 2014 - By MARCUS WEISGERBER – Defense News

 

WASHINGTON — NATO members will set their 2015 slate of reassurance measures — actions meant to bolster Eastern European defenses — and debate the alliance’s post-Afghanistan path at next month’s summit in Wales, a senior Pentagon official said.

 

All 28 member countries have pledged to participate in the measures, including air policing and surveillance flights, in the wake of Russia's February invasion of Crimea and continued massing of troops near Ukraine's eastern border.

 

Because NATO’s current agreement on reassurance measures expires at the end of the year, alliance members will look to firm up new measures for 2015 at the summit, said Derek Chollet, assistant defense secretary for international security affairs.

 

"What we're trying to do is use this summit beyond the just symbolic effort to show unity, but to try to get NATO to sign up to some concrete initiatives that will position it for the future," Chollet said.

 

A key enabler of the reassurance plans next year is the $1 billion European Reassurance Initiative, which the Obama administration has proposed as part of the Pentagon's 2015 budget.

 

The US intends to use the $1 billion – which Congress must still approve – to fund exercises, more rotations of US forces throughout Europe, infrastructure projects for partners and possibly the pre-positioning of equipment.

 

The Initiative "shows the United States' enduring commitment to the security of Europe," NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen said in a July 7 speech at the Atlantic Council think tank in Washington. "Now other allies need to strengthen their commitment."

 

The US also plans to use the upcoming summit "as a way to galvanize some of our European partners to ensure that they're spending the right kind of resources on defense," Chollet said.

 

After more than a decade of fighting in Afghanistan, many NATO countries have been cutting defense spending. US leaders have been encouraging alliance members to invest more strategically as budgets tighten.

 

A number of Eastern European nations, including Poland, Romania and Latvia, have pledged to increase defense spending in the wake of Russia's recent military actions in and around Ukraine.

 

Last month, the British Prime Minister David Cameron pledged to spend £1.1 billion (US $1.8 billion) on defense equipment.

 

London is "very actively leading the charge, along with us, to get more countries to sign up for more," Chollet said.

 

Another focus of the summit will be looking for ways that NATO can improve coordination among its members during capacity-building efforts with key partners, Chollet said.

 

There have been challenges when conducting defense capacity-building missions in countries, such as Libya, where a number of countries are working on individual efforts in this area.

 

"We're coordinating as best we can, but it's not as well-coordinated as it would be if we were part of an organization doing it," Chollet said. "It's all sort of ad hoc."

 

NATO's organizing capacity could make these partner-building efforts more effective, he said.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 10:55
Budget Défense : Hollande active la clause qui permet de débloquer 500 millions d'euros

 

15 juil 2014 cbanque.com (AFP)

 

Le président François Hollande a activé la clause de la Loi de programmation militaire (LPM) qui permet d'augmenter de 500 millions d'euros les crédits de la Défense pour sécuriser les programmes d'équipements, a indiqué mardi le secrétaire d'Etat à la Défense, Kader Arif, à l'Assemblée nationale.

 

Le chef de l'Etat a « confirmé les engagements financiers de la Loi de programmation militaire pour les années 2014 à 2019 », a déclaré M. Arif, lors de la séance des questions au gouvernement.

 

« Cela signifie que le budget 2014 sera mis en œuvre complètement », a-t-il affirmé : « C'est pourquoi le président de la République a décidé l'activation de la clause prévue par l'article 3 de la loi permettant d'augmenter de 500 millions d'euros les crédits du ministère pour sécuriser les programmes d'équipement de nos armées. »

 

« Une première tranche de 250 millions d'euros a déjà été inscrite dans le projet de loi de finances rectificative pour 2014, sous la forme de crédits additionnels sur le programme d'investissement d'avenir » (PIA), a poursuivi le secrétaire d'Etat. La deuxième tranche de 250 millions d'euros « sera concrétisée dans le courant de l'année 2014, une nouvelle fois sous forme de crédits sur le PIA », a-t-il dit.

 

De la même façon, a-t-il ajouté, « le budget triennal 2015-2017 permettra d'exécuter intégralement la Loi de programmation militaire ». « La mission Défense bénéficiera ainsi en 2015 de 31,4 milliards de ressources totales, comme le prévoyait la trajectoire financière votée en décembre », a conclu M. Arif.

 

Ce dernier répondait à une question du député UMP Philippe Meunier, en l'absence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en déplacement en Grande-Bretagne.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 07:30
Défense: Un Contrat de 1,2 $ Milliard pour IAI (Israel Aerospace Industries)

 

15.07.2014 par Avner Myers – Israel Valley

 

Israel Aerospace Industries (IAI) est actuellement en pourparlers pour commercialiser des systèmes électroniques pour un montant de 1.2 milliard de dollars.

 

L’accord imminent, avec un client étranger dont l’identifié n’a pas été dévoilée, comprend la livraison de systèmes radar de pointe.

 

Ces informations ont été révélées par la société israélienne d’armement via un communiqué laconique adressé à la Bourse de Tel-Aviv. En cas de signature du contrat, l’accord portera pour une durée de 5 ans.

 

IAI a rendu public cette annonce peu de temps après celle révélant une prévision de trésorerie en déficit pour le deuxième trimestre 2014, causée principalement par un retard de paiement de dettes du ministère de la Défense. Le Ministère serait en effet débiteur d’une somme de 250 millions de dollars, contre 175 millions de dollars à la fin du premier trimestre. Cette situation expliquerait le déficit de trésorerie de IAI lors des deux derniers trimestres.

 

En conséquence, IAI envisagerait d’émettre de nouvelles obligations boursières dans le courant du mois de juillet afin de financer ses opérations en cours.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:50
Farnborough Airshow: UK to invest £1.1 billion in counter terror capabilities says Cameron, but F-35 still grounded

 

07/14/2014  Andrew Elwell - DefenceIQ

 

British Prime Minister David Cameron today announced a £1.1 billion boost to the Armed Forces and the government's cyber secruity defences. The investment includes an £800 million intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance package to bolster Special Forces capabilities in response to the threat of global terrorism and hostage taking.

 

Speaking at the Farnborough International Airshow, Cameron said the investment was possible thanks to the government’s cost-cutting measures and MOD’s careful management of its finances.

 

The new funding also includes an investment of £300 million in existing capabilities including a new E-Scan radar for Typhoon and the purchase of Ice Patrol Ship HMS Protector.

 

“Having modern, technologically advanced and flexible armed forces to protect us and our interests is vital,” said Cameron.

 

“We are also taking action to sustain our thriving defence industry, as part of our long-term economic plan to back business, create jobs and secure a brighter future for hardworking people.”

 

Ahead of his appearance at Farnborough the PM wrote an article in The Telegraph warning against new threats and “unseen enemies.”

 

“There are those who believe we would be safer if we fundamentally retreated from the world,” wrote Cameron.

 

“They see new warships and military investment and imagine a Government bent on foreign adventurism. But the plain fact is that in the 21st century, you cannot defend the realm from the white cliffs of Dover.

 

“Terrorist plots hatched thousands of miles away threaten to cause harm on our streets. When fragile and lawless states fracture, migration flows can affect us right here.”

 

The Prime Minister also announced the establishment of a UK Defence Solutions Centre in Farnborough to bring together industry, with support from government, to develop the new defence technologies of the future and identify future market opportunities.

 

The investment is good news for the Armed Forces and Britain’s defence industry, not to mention being a welcome distraction from the F-35’s failure to appear at the show. The Joint Strike Fighter was due to make its international debut last week at RIAT in Gloucestershire but an engine fire in June grounded the entire fleet while investigations are carried out.

 

While said to be an isolated incident and “not a [long-term] setback to the programme” by Lt. Gen. Bogdan, it’s certainly another embarrassing hiccup for the F-35. However, fortunately Lockheed Martin is prioritising pilot safety ahead of the inevitable PR headache. That is the right decision.

 

Rarely mentioned in the media these days without being cited as the “troubled F-35 programme,” commentators and analysts are losing patience with the costly next generation fighter. A delegation of high profile politicians, including Frank Kendall, the DoD's chief weapons buyer, and F-35 industry representatives held a press conference at Farnborough to discuss the current state of the project.

 

They've had a decades-long staring contest with critics and remain absolutely steadfast in their commitment to the programme, despite finding it increasingly difficult not to blink.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 11:50
Les locaux du ministère de la Défense britannique commercialisés en automne 2014

 

15/07/2014 immoweek.fr

 

Selon le site d'information PropertyMall, l'immeuble "Old Ward Office", locaux du ministère de la Défense britannique situés au 57 Whitehall à Londres, arrive sur le marché. L'agence londonienne GVA sera en charge de la commercialisation. Le bâtiment développe près de 42 000 m2 en R+7.

 

Selon PropertyMall, ce déménagement permettra au ministère de la Défense britannique d'économiser environ 5 millions de Livres Sterling.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 10:55
Budget : l'armée attend son salut du programme d'investissements d'avenir

 

15.07.2014 par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Le rapport de l'IGF remis ce matin au gouvernement préconiserait de faire de la DGA un opérateur du programme d'investissements d'avenir.

 

Après la trêve consensuelle du 14 Juillet, la guerre de tranchées entre la Défense et Bercy va pouvoir repartir de plus belle. C'est aujourd'hui que l'Inspection générale des finances remet à Matignon son rapport sur les crédits militaires. Il y a urgence : le projet de loi de finances triennal 2015-2017 a sucré d'un trait de plume 1,5 milliard d'euros de crédits budgétaires à la Grande Muette, remplacés par la promesse d'autant de ressources exceptionnelles - les « Rex » -, c'est-à-dire de ressources tirées de la vente de bijoux de famille de l'Etat (« Les Echos » du 10 juillet).

 

Rendant un arbitrage digne du roi Salomon, François Hollande a donné raison à Michel Sapin, son ministre des Finances, qui a obtenu une nouvelle saignée, en permettant à Jean-Yves Le Drian, celui de la Défense, de sauver la face. Et encore, l'armée s'en tirerait bien, selon un officier général. Ce qui permet au chef de l'Etat de claironner que la « trajectoire de la loi de programmation militaire » est préservée.

 

Plusieurs pistes à l'étude

 

Personne n'est dupe, et surtout pas les militaires à qui l'on demande toujours plus : sur la durée de la LPM, c'est-à-dire de 2014 à 2019, ce sont désormais 7,6 milliards de Rex, par nature très incertaines, qu'il va falloir trouver, faute de quoi le navire va couler. N'ayant pour l'heure aucune garantie de disposer de l'argent nécessaire, la Direction générale de l'armement (DGA) a gelé toutes les commandes majeures : 4e sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda, blindés de l'armée de terre (programme Scorpion), ou encore avions ravitailleurs.

 

La solution ? C'est tout l'objet du rapport commandé à l'IGF. Plusieurs pistes ont été étudiées. La plus prometteuse, celle qui semble en tout cas la moins difficile à mettre en oeuvre, passe par le programme d'investissements d'avenir (PIA). Aujourd'hui, certains programmes militaires en bénéficient à hauteur de quelques centaines de millions d'euros, via le CNES et le CEA. Mais ces opérateurs sont à la limite de ce qu'ils peuvent absorber. Pour changer d'échelle, l'idée consiste à faire de la DGA un opérateur du PIA. Il suffit pour cela de modifier la loi de finances rectificative de 2010. Jean-Yves Le Drian et ses troupes sont pour, Bercy et ses budgétaires résolument contre. François Hollande devra trancher lors d'un conseil de défense crucial attendu cette semaine.

 

Pour le plus long terme, un autre projet fait l'objet de réflexions en tout petit comité qui, s'il était confirmé, mettrait l'armée à l'abri des aléas des crédits d'équipement, selon nos informations. De quoi s'agit-il ? De transformer la DGA en un établissement public à caractère industriel et commercial, un Epic. Les avantages : pouvoir abonder le capital de cette « DGA new-look » par le produit de la cession de participations d'Etat, gérer la trésorerie de façon plus souple, ou encore les effectifs à la manière de ceux d'une entreprise privée. La ligne de fracture est, là encore, sans surprise : la Défense y est favorable, Bercy ne voit pas cela d'un bon oeil…

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:55
Economies sur la Défense : cet inventaire des lourdes coupes budgétaires que le gouvernement aimerait masquer

 

14.07.2014 par Michel Goya*  - atlantico.fr

 

Le gouvernement fait peser une lourde partie des restrictions budgétaires sur la Défense. Même si elle a été mis à contribution sur le plan budgétaire et qu'elle va se préparer à une baisse de ses effectifs, d'autres dispositions plus méconnues du grand public accroissent un peu plus sa contribution, et renforcent son affaiblissement.

 

Réduction des effectifs

La réduction des effectifs des armées de 54 000 militaires, auxquels se rajoutées 24 000 nouvelles suppressions me fait penser à une citation de Victor Hugo : "De bien maigres économies pour de bien grands dégâts". Cette réduction a engendré des mesures de rationalisation du soutien, comme les bases de défense, ou la gestion centralisée des parcs de véhicules, et qui ont rigidifié l'organisation et l'ont rendu vulnérable à toute surprise. Le désastre du logiciel informatique Louvois aurait pu être évité, ou tout du moins ses conséquences réduites sans cela.

De plus, la logistique de l'opération au Mali Serval a également subi des désordre à cause du manque d'effectifs.

 

Le Gel du budget

Pour le moment il ne s'agit que d'un gel, mais il faudrait probablement s'attendre à une biasse de ce budget dès 2015. Encore une fois, le budget actuel n'est pas suffisant pour maintenir les choses simplement en état, alors s'agissant de la modernisation, ou tout simplement de rester dans la course aux technologies militaires… Toute baisse entraînera une chute plus que proportionnelle des capacités, et in fine des potentiels de succès lors d'opérations militaires.

 

Gestion centralisée des matériels

La centralisation du stockage du matériel, regroupé pour rationaliser sa gestion entraîne d'ores et déjà des coûts humains invisibles comme la démotivation, la difficulté à s'entraîner aux exercices de simulation (puisque les véhicules majeurs ne sont pas en nombre suffisant dans les régiments). Il n'y a plus l'attachement entre les hommes et "leur" véhicule. La plupart des engins sont prêtés le temps de l'opération. La moindre connaissance, le moindre attachement induisent des coûts de maintenance (problème d'entretien, pannes, accidents). Cela a un effet considérable sur le moral des troupes.

 

Projets mis en liste d'attente

Le gouvernement a choisi d'étaler les programmes d'achats de nos armées voire de les retarder fortement. Si la réduction des dépenses est visible à court terme, elle ne l'est pas pour plus tard. Effectivement, le coût unitaire augmente souvent et à long terme les gains sont toujours inférieurs à ce qui était prévu. Certains programmes (VBCI, FREMM) coûteront finalement plus cher que prévu initialement pour cette raison.

De plus, les retards imposent d'utiliser plus longtemps que prévu des matériels anciens et leur coût de maintenance explose (ainsi que celui des nouveaux équipements d'ailleurs car de haute technologie). Il s'agit pour le coup d'une très mauvaise opération financière.

Egalement, on voit la fin des investissements de recherche sur des matériels de pointe, notamment les drones et les hélicoptères lourds, et cela contribue à la vulnérabilité générale en opérations extérieures. Le pire, c'est que nous sommes ensuite obligés d'acheter en urgence des matériels américains ou de faire appel aux Alliés.

 

Ralentissement des promotions

La centralisation de la gestion des personnels et de l'avancement qui a pour but de réduire les coûts est principalement l'œuvre de la pression exercée par Bercy. Tout cela est vécu comme une attitude humiliante supplémentaire pour les militaires qui ont le sentiment d'être pris pour des "cons".

 

* Michel Goya est colonel dans l'Armée de Terre. Il enseigne l'histoire militaire de la guerre à Sciences Po Paris. Il est depuis 2009 membre du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique (CSFRS).

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 08:55
François Hollande réaffirme "l'engagement consolidé" pour le budget de la Défense

 

14 juillet par Jean-Dominique Merchet

 

"Même le ciel pleure lorsqu'il est question du budget" faisait remarquer un militaire, dimanche soir dans les jardins de l'Hotel de Brienne, alors que le président de la République prononçait, sous une pluie battante, un discours de près d'une demi-heure... Le chef d'Etat, avec le Premier ministre Manuel Valls, était venu à la traditionnelle garden-party organisée chaque année par le ministère de la défense à la veille du 14 juillet en l'honneur des troupes qui défilent ainsi que des blessés et de leurs familles.

 

François Hollande a surtout réaffirmé "l'engagement consolidé" de maintenir le budget de la défense à 31,4 milliards, reconnaissant au passage que celui-ci "aurait pu être remis en cause". Que Bercy le souhaite - alors qu'il faut trouver 50 milliards d'économies en trois ans - est une évidence, mais le chef de l'Etat semble avoir lui-même tenté le coup, avant de reculer sous la pression de la communauté de défense. Fariboles ? "L'histoire le dira" confirme en souriant un acteur essentiel de cette affaire... D'ailleurs, François Hollande a cru bon de préciser que "ce n'est pas seulement pour céder aux pressions" que "la défense a été sanctuarisée"... Sans doute, mais cela n'a pas nuit. "Quand un pays n'a que sa défense, il ne garde pas son rang. Quand un pays n'a qu'une économie, mais pas de défense, il ne peut pas s'exprimer comme une grande nation", a-t-il toutefois conclu.

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