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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 11:40
Buk, ce redoutable missile accusé d'avoir abattu le Boeing de Malaysia

 

18-07-2014 Par Vincent Lamigeon

 

Même si le conditionnel s'impose encore, il est probable que des séparatistes ukrainiens détenant ce missile russe de défense antiaérienne soient à l'origine de la catastrophe du vol MH17.

 

C’est désormais une quasi-certitude : le vol MH17 de Malaysia Airlines a bien été abattu par un missile sol-air de conception russe. Selon le Wall Street Journal, les services de renseignement américains ont également confirmé, grâce à des analyses satellites, un tir de missile dans cette zone ultra-surveillée par les forces de l’OTAN. Les satellites peuvent identifier le tir d’un engin grâce à un détecteur infrarouge, et les suivre ensuite grâce à un système radar. L’étendue de la zone de débris cadre bien également avec un appareil détruit en plein vol.

Quel missile a pu détruire l’avion ? Une chose est sûre : l’appareil n’a pas pu être atteint par un système de type manpads (Man-portable air-defense systems), comme les fameux Stinger utilisés par les moudjahidines en Afghanistan contre les hélicoptères soviétiques, avec un succès certain. "Ces armements ne peuvent atteindre des cibles au-delà de 4.000 mètres d’altitude", explique un industriel des missiles à Challenges. Le 777-200 n’a donc pu être touché que par un système sol-air de défense antiaérienne sophistiqué. Le SA-17, de conception russe, apparaît comme le principal suspect aux yeux des spécialistes.

 

Une portée de 45 kilomètres

Aussi appelé Buk M2, le SA-17 est une arme redoutable. D’une portée de 45km, il peut atteindre une cible à 25.000 mètres d’altitude, ce qui lui permet de toucher aisément un appareil civil en altitude de croisière (33.000 pieds pour le MH17, soit 10.000 mètres). Sa vitesse -plus de Mach 3- ne laisse aucune chance à un avion civil. "Un chasseur pourrait détecter et tenter d’éviter le missile, grâce à des contremesures et des manœuvres d’évitement, explique un expert. Un avion civil ne peut pas savoir qu’il est verrouillé, et n’a pas les capacités de s’échapper." L’équipage d’un avion civil ciblé par un tel système n’aurait même probablement pas le temps de voir le missile, qui arrive par-dessous ou par derrière.

Dans le détail, à l’image des autres armements sol-air (l’Aster de MBDA, ou le Patriot de l’américain Raytheon) le système SA-17 consiste en trois équipements distincts: un radar, d’une portée de 120km, qui détecte la cible; un centre de commandement, qui réceptionne l’information et prend la décision d’engager la cible; et une batterie de quatre missiles, montée sur un châssis chenillé, d’où une grande mobilité du système. "Après détection de la cible, un radar de poursuite permet de calculer sa trajectoire, et le missile se guide en phase finale grâce à son autodirecteur électromagnétique", explique un industriel des missiles. La fiabilité est estimée à 90%, chiffre sujet à caution vu le flou qui entoure traditionnellement les performances des missiles.

 

Le scénario de la confusion ne tient pas

Plusieurs informations publiées sur Twitter, non vérifiées, font état de système SA-17 récupérés par les séparatistes pro-russes, certaines photos les montrant même dans un environnement urbain. Mais ces combattants ont-ils les compétences techniques pour utiliser cet armement sophistiqué ? "La manipulation d’un Buk n’est pas à la portée du premier pied nickelé venu, souligne un spécialiste. Il faut des opérateurs formés par une armée régulière." Les tireurs pourraient ainsi être des anciens de l’armée ukrainienne passés du côté des séparatistes, ou des pro-russes formés par l’armée russe elle-même. Il convient tout de même d’être extrêmement prudent en l’absence de sources fiables.

L’avion de Malaysia Airlines a-t-il pu être confondu avec un appareil militaire? Un spécialiste du secteur interrogé par Challenges n’y croit pas une seconde, assurant que le tir est "très probablement volontaire". "Un 777 n’a pas la signature radar d’un Antonov", assure-t-il. D’autre part, les avions sont équipés de transpondeurs qui permettent de les identifier. Même le grand public peut savoir quel type d’avion passe au-dessus de lui, grâce à des sites comme FlightRadar24, qui ont suivi le MH17 jusqu’au crash.

 

Autre hypothèse possible

Certains spécialistes évoquent un tir qui aurait pu être décidé par les seuls opérateurs de la rampe de lancement. "Dans un engagement normal, les trois équipements du système [radar, centre de commandement, rampes de lancement] opèrent ensemble, comme un système d’armes intégré, et l’équipage du centre de commandement a une bonne vision de l’activité aérienne du secteur, écrit Doug Richardson, spécialiste chez IHS Jane's Missiles&Rockets. Cependant, un lanceur Buk peut aussi opérer en solitaire, et engager une cible présente dans son champ radar."

Le système a alors une capacité d’identification limitée. "Bien qu’il ait son propre système d’identification «ami ou ennemi», celui-ci est seulement capable d’établir si la cible est un appareil allié, explique Doug Richardson. C’est l’équivalent électronique d’une sentinelle qui demande: «Qui va là ?». Faute de réponse, tout ce que vous savez est que la cible n’est pas un de vos avions de combat. Le système ne vous avertit pas que vous ciblez un avion de ligne."

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 13:40

Su-25 source Ria Novisti

 

8 mars Aerobuzz.fr

 

Le déploiement sur la frontière turco-syrienne de batteries de défense aérienne Patriot n’est pas du tout du gout de Moscou. Du coup, la Russie décide de se doter d’un appareil dédié à la destruction de ce genre de systèmes. Il s’agit d’une version améliorée de l’avion d’attaque SU-25 Frogfoot.

 

A la différence de la version de base, cet appareil qui entrera en service dès 2014 sera doté d’un cockpit « tout écrans » d’une visualisation tête haute et d’un nouvel ensemble de navigation. Son système de mission associera des capteurs ESM (Electronic support measures) dont les antennes assureront une couverture de 360 degrés autour de l’avion.

 

Il aura la possibilité d’emporter des pods de brouillage et des missiles anti radar. De quoi dissuader les systèmes de type « Patriot » et autres ensembles hybrides à l’instar du « BUK M2 » ukrainien bricolé avec des missiles israéliens responsables de la chute d’un bombardier russe TU-22 en Georgie.

 

Les ingénieurs russes expliquent que l’appareil sera en outre capable de détecter et de brouiller les menaces à guidage infrarouge et laser avec des leurres et un brouilleur actif. Il est cependant curieux de constater que cette mission devait être initialement confiée au SU-34 récemment entré en service et non au vétéran Su-25.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 12:15

http://1.bp.blogspot.com/_3wZSwFvZzqM/Sd7mOLMQMMI/AAAAAAAACFU/BtHVMYeX5is/s1600/HQ-16-4x-53ae0b70h672babdf918b.jpg

source china-defense.blogspot.com

 

October 7, 2011: STRATEGY PAGE

 

China has put into service at least one battalion of its new HQ-16A anti-aircraft missiles. This is a land based version of the HQ-16 system used in ships (and fired from VLS (Vertical Launch System) containers. This system is a license built version of the Russian Buk M2 anti-aircraft missile systems. These are the latest version of the SAM-6 class missiles, which proved so effective in the 1973 Arab Israeli war.

 

The M2E missiles weigh 328 kg (720 pounds) and have a max range of 40 kilometers. The land based version has four missiles carried on a tracked vehicle. The target acquisition radar has a range of over 150 kilometers. The export version is called the LY-80. The system can hit targets as high as 10,000 meters (31,000 feet) and as low as a hundred meters (310 feet). The system is carried by an 8x8 truck that contains the radar behind the cab, and behind those are four shipping/firing containers for missiles. These containers are tilted back so that the missiles can be fired straight up, just as they are from VLS cells.

 

The HQ-16 naval version has the missiles fired out of a vertical storage/launch cell that is flush with the deck of the ship. This is a system pioneered by the United States. This is one reason China has developed new ship designs to replace the Russian ones it has been using for over half a century.

 

http://2.bp.blogspot.com/_3wZSwFvZzqM/Sd7mUbcYBGI/AAAAAAAACFs/D65q5yUtyKY/s1600/HQ-16-planman53ae0b70h63f9f0a6c9d8.jpg

Planeman's impression - source china-defense.blogspot.com

 

http://3.bp.blogspot.com/_3wZSwFvZzqM/Sd7mShggcyI/AAAAAAAACFk/eQvGMIKZC8o/s1600/HQ-16-Land-53ae0b70h62298f300831.jpg

source china-defense.blogspot.com

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