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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:50
Overview of the dataflow for the NSA-BND cooperation at Bad Aibling source electrospaces

Overview of the dataflow for the NSA-BND cooperation at Bad Aibling source electrospaces

 

November 4, 2015 electrospaces.blogspot.fr

 

Since last Spring, the German parliamentary commission investigating NSA spying is trying to find out whether the Americans secretly tried to spy on German and European targets. During the hearings it became clear that the German foreign intelligence service BND wasn't able to fully prevent that selectors, like e-mail addresses and phone numbers, provided by the NSA, were fed into the collection system. A special investigator was allowed access to the lists of rejected selectors and he reported about his findings last week. Here follows the background of this affair and the most important and interesting details from the investigation report.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 21:40
L'Allemagne pourrait envoyer 200 militaires en Ukraine

 

MOSCOU, 4 octobre - RIA Novosti

 

Berlin pourrait envoyer 200 militaires en Ukraine pour contrôler l'application du régime de cessez-le-feu dans l'est du pays, rapporte samedi le journal allemand Bild citant des sources proches du dossier.

 

Selon le quotidien, 150 soldats surveilleront la situation dans la zone de crise à l'aide de drones, et 50 autres devront protéger les membres de la mission d'observation spéciale de l'OSCE.

 

Dans le même temps, le journal indique que l'OSCE n'a pas encore pris de décision sur la façon de surveiller le respect du cessez-le feu en Ukraine. Si l'organisation décide d'utiliser des drones allemands à ces fins, les militaires allemands seront prêts à les piloter, mais leur participation à la mission devrait d'abord recevoir l'approbation du Bundestag.

 

Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Les hostilités ont fait environ 3.600 morts et plus de 8.400 blessés parmi les civils, selon les données des Nations unies, et causé des destructions importantes.

 

Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu, bien que les observateurs internationaux constatent que la trêve est globalement respectée.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:50
Bundestag - photo Thomas Trutschelphotothek.net

Bundestag - photo Thomas Trutschelphotothek.net

 

02 septembre 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

C’est un débat qui n’est ni simple ni totalement clos. L’opinion publique allemande reste fortement attachée à la tradition pacifiste de l’après-guerre. Au sein même du gouvernement allemand et de l’appareil diplomatique, tous les dirigeants ne partagent pas la même vision. Mais après avoir annoncé il y a quelques mois, par la voix du Président de la République, des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, que l’Allemagne était maintenant prête à sortir de sa traditionnelle neutralité en matière de politique étrangère, ce mois de septembre 2014 pourrait marquer un tournant. En approuvant, hier, par un vote symbolique, la décision du gouvernement Merkel (annoncée le 20 août) de fournir des armes aux combattants kurdes d’Irak  qui luttent contre l’Etat islamique, hier, le Bundestag vient de tourner une page importante de l’histoire contemporaine allemande. Jusqu’ici, bien que très gros exportateur d’armes (voir les chiffres plus bas), l’Allemagne a été fortement conditionnée dans sa politique étrangère par le tabou militaire, hérité du drame nazi. Cette ère est en passe d’être révolue…

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:20
Espionnage : l'Allemagne envisage le retour à la machine à écrire

 

16/07/2014 Par Roland Gauron – LeFigaro.fr

 

Les huit députés chargés d'enquêter sur l'étendue des écoutes de la NSA en Allemagne utilisent une machine à écrire et de la musique classique pour contrer l'espionnage américain.

 

Mail encryptés, téléphones sécurisés: les députés allemands chargés d'enquêter sur le scandale des écoutes de la NSA redoublent de vigilance. Le rapporteur de la commission parlementaire, Patrick Sensburg, envisage même très sérieusement de revenir à la bonne vieille machine à écrire. Il a révélé cette semaine sur la chaîne publique ARD qu'il en avait d'ailleurs déjà une à sa disposition. «Et pas un modèle électronique», a-t-il précisé. Devant la stupeur de son interlocuteur, il a dû lui assurer qu'il ne s'agissait pas d'une blague. «Nous devons nous assurer que nos échanges internes sont sécurisés, que nos emails sont cryptés, que nos téléphones le sont aussi ainsi que d'autres procédures que je ne peux pas préciser ici», a justifié Patrick Sensburg.

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:50
Joachim Gauck s'entretenant avec le président des États-Unis, Barack Obama, au château de Bellevue, le 19 juin 2013 - photo US Gov

Joachim Gauck s'entretenant avec le président des États-Unis, Barack Obama, au château de Bellevue, le 19 juin 2013 - photo US Gov

 

06/07/2014 Par Nicolas Barotte - LeFigaro.fr

 

Un an après le début du scandale des écoutes de la NSA et du piratage du téléphone d'Angela Merkel, les services de renseignements du BND ont découvert qu'un de leurs hommes espionnait pour Washington.

 

Les renseignements allemands tentent de comprendre. Comment ont-ils pu être espionnés pendant deux ans de l'intérieur même de leurs services par leurs homologues américains? Un an après le début du scandale des écoutes de la NSA, quelques mois après les révélations sur le piratage du téléphone portable de la chancelière Angela Merkel, cette affaire d'agent double au sein du BND, révélée vendredi par le magazine Der Spiegel, risque de porter un nouveau coup aux relations de confiance entre les deux alliés traditionnels. Elle fait apparaître aussi de sérieuses failles dans la sécurité du BND.

Ironie de l'histoire, c'est en proposant ses services à la Russie le 28 mai que le suspect au profil trouble a été démasqué. Intercepté, le message adressé par e-mail au consulat russe de Munich a déclenché l'alerte au BND. Il était accompagné de trois documents confidentiels prouvant le sérieux de l'offre. Pour arrêter l'individu, les services allemands ont d'abord voulu lui tendre un piège en lui proposant un rendez-vous. Celui-ci ayant décliné, les enquêteurs ont cherché une autre piste. Ils se sont alors tournés vers leurs confrères américains pour leur demander des informations sur l'adresse mail utilisée: un compte Google. La demande est restée sans réponse. Pire, le compte incriminé a été aussitôt fermé. Les soupçons ont alors changé de direction.

 

218 documents dérobés

L'individu a été finalement identifié deux semaines plus tard grâce au tableau de congés: en examinant les documents proposés, envoyés d'un ordinateur privé, le BND a déterminé quels employés pouvaient y avoir accès. Le suspect était le seul à être absent le jour où ils ont été expédiés. Cet individu, un employé de 31 ans en poste à Pullbach, près de Munich, souffre d'un handicap.

Après avoir été un temps mis sous surveillance, l'agent a été placé mercredi en détention préventive. Décrit comme «peu qualifié» par le BND, il aurait dérobé 218 documents, classés de sensibles à confidentiels, retrouvés chez lui sur une clé USB. Durant les derniers mois, il se serait intéressé aux travaux de la commission du Bundestag chargée d'enquêter sur les écoutes de la NSA. «Tout indique qu'il travaillait pour les Américains», ont reconnu les services de renseignements allemands. Dans son appartement, sur son ordinateur personnel, la police a découvert un programme de communication cryptée caché derrière une application météo. En interrogeant le programme sur le temps à New York, l'agent double pouvait accéder à une interface de transmission sécurisée.

Le BND dément cependant qu'il s'agisse d'un agent infiltré. Le suspect a lui-même pris contact avec l'ambassade américaine de Berlin pour proposer ses services fin 2012. Lors d'une première rencontre à Salzbourg, il aurait touché 10.000 euros de la part de la CIA. Deux autres rencontres en Autriche lui auraient permis de toucher 5000 euros, puis 10.000 euros. Mais le BND évoque aussi un «besoin de reconnaissance» pour expliquer sa trahison. Les conséquences auraient pu être plus graves, minimise-t-on.

 

«Cette fois, ça suffit»

Dimanche, Angela Merkel, qui se trouve en déplacement en Chine, n'avait pas commenté publiquement l'affaire. Mais au sein du gouvernement on assure «ne pas prendre à la légère» cette affaire. Dès vendredi, le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avait convoqué l'ambassadeur des États-Unis. Mais Angela Merkel ne pourra pas rester longtemps silencieuse. «Cette fois, ça suffit», s'est exclamé samedi le président fédéral, Joachim Gauck, en accusant les États-Unis de «jouer avec l'amitié» entre les deux pays. En Allemagne, un ressentiment antiaméricain commence à prospérer. À Washington, la Maison-Blanche n'a pas fait de commentaires.

En Allemagne, où le sujet des écoutes est épidermique, les réactions ont été vives. Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizières, a demandé des explications «rapides» aux Américains. Le SPD a, lui, mis en cause les procédures internes du BND et la possibilité pour un seul individu, au poste modeste, d'accéder à autant d'informations. Les renseignements allemands se sont défendus en expliquant qu'il était difficile d'agir quand des individus choisissaient eux-mêmes de trahir le secret.

Quoi qu'il en soit, le BND est sur la sellette. Mis en cause pour ne pas avoir su empêcher que le portable d'Angela Merkel soit écouté, le BND va devoir réexaminer ses procédures de sécurité, qui montrent de sérieuses défaillances. D'ailleurs, il y a quelques jours, le quotidien Bildannonçait que le tout dernier téléphone sécurisé de la chancelière n'était pas sûr à 100 %. La NSA aurait déjà trouvé le moyen de contourner ses systèmes de cryptage. Mais Merkel peut se rassurer: lors de sa dernière visite à Washington, Obama lui a promis qu'elle ne serait plus écoutée.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 20:50
« L’Allemagne doit s’investir davantage dans la résolution de crises et de conflits » (extraits)

 

17 Février 2014 Entretien d’Europe – Fondation Robert SCHUMAN

 

A l'occasion du 16ème conseil des ministres franco-allemand le 19 février 2014, la Fondation Robert Schuman publie un entretien avec Andreas Schockenhoff, vice-président du groupe CDU/CSU et président du groupe d'amitié France-Allemagne au Bundestag. Interrogé notamment sur les questions de politique étrangère, Andreas Schockenhoff plaide pour une nouvelle stratégie allemande de la défense : l'Allemagne doit s'investir davantage dans la résolution des conflits et préférer "une culture de la responsabilité et de l'aide" plutôt qu'"une culture de la retenue".

 

[...]

 

5. Lors de son discours devant le Bundestag, la chancelière allemande Angela Merkel a plaidé pour un engagement renforcé de l’armée allemande au Mali. Le président allemand et les ministres allemands de la Défense et des Affaires étrangères ont également plaidé pour un engagement renforcé de l’armée allemande à l’étranger. La majorité des Allemands semble réticente à un plus grand engagement de la Bundeswehr à l’étranger. A quelle évolution peut-on s’attendre ?

 

Andreas Schockenhoff  - Tout d’abord, très clairement : le discours du Président allemand à l’occasion de la conférence de Munich sur la sécurité était courageux, encourageant et ouvrant des perspectives pour une responsabilité plus importante de l’Allemagne en matière de politique étrangère.

 

Il faut désormais l’appliquer progressivement dans la vie politique. En ce sens, le slogan doit être : « Culture de la responsabilité et de l’aide » plutôt que « Culture de la retenue ». En d’autres termes, l’Allemagne doit s’engager plus tôt, plus résolument et de manière plus substantielle. Comme nous n’avons pas beaucoup progressé au cours des quatre dernières années, nous devons recommencer le débat depuis le début et gagner la confiance de nos alliés. Le principe pour une politique de plus grande responsabilité est le suivant : l’engagement militaire est le dernier recours, mais il ne doit pas être exclu quand des intérêts européens et allemands sont en jeu. Nous avons repris ce principe dans notre contrat de coalition : « L’Union européenne a plus que jamais besoin d’un dialogue stratégique, objectif qu’elle peut et veut atteindre avant tout par des moyens civils mais le cas échéant aussi par des moyens militaires.». En ce sens, l’Allemagne doit s’investir davantage dans la résolution de crises et de conflits – pas seulement quand il s’agit de problématiques diplomatiques, humanitaires, économiques et de politique de développement, mais aussi quand il s’agit du renforcement de la politique de sécurité et de défense commune. Mais avoir de plus grandes responsabilités nécessite également des représentations plus claires sur les plans conceptuel et stratégique. Pour cette raison, mon groupe parlementaire se penchera plus particulièrement sur les moyens politiques, humanitaires, économiques et de développement pour surmonter les défis du continent voisin africain. Mais il est aussi nécessaire que nous parvenions au niveau européen à mettre enfin en place un dialogue stratégique pour atteindre un accord politique afin d’identifier ensemble les dangers qui se présentent à nous et de travailler ensemble pour y répondre et garantir la sûreté de l’espace européen. A mon avis, nous avons justement besoin d’une politique européenne de sécurité et de défense claire concernant l’Afrique. Nous avons moins besoin d’une telle politique pour l’Asie ou d’autres régions du monde. Le fait que les missions européennes Atalante, EUTM [1] Somalie, EUTM Mali et EUFOR RCA [2] mais aussi que la plupart des Etats en déliquescence se trouvent sur le continent africain montre que les plus grands défis auxquels l’Europe doit faire face viennent d’Afrique. Mais je n’ai pas l’impression qu’il y ait un consensus au niveau européen là-dessus.

 

Vous avez raison d’évoquer l’opinion publique allemande. Cela montre que la politique étrangère et de sécurité allemande et particulièrement sa nouvelle orientation doit être plus intelligible et acceptable pour un plus large public. Nous avons besoin d’un débat pour qu’à l’avenir, les attentes de la population ne soient plus marquées par la « culture de la retenue » mais par la « culture de la responsabilité et de l’aide ». Cela nécessite aussi que nous organisions régulièrement au Bundestag des débats de principe sur la politique étrangère et de sécurité et pas seulement des débats sur la création ou le renouvellement de mandats d’intervention pour l’armée allemande. Le Président allemand a très justement dit que le débat sur la politique étrangère et de sécurité doit s’ancrer au coeur de la société civile. Je suis persuadé que mener ce débat sera une tâche à accomplir sur le long terme. Mais nous avons déjà une bonne base à travers les contributions et les discussions récentes sur lesquelles nous devons construire ce débat

 

1. EUTM : European Union Training Mission / mission de formation de l’Union européenne

2. EUFOR : European Union Force / Force de l’Union européenne pour la République centrafricaine (RCA)

 

Télécharger l’entretien (pdf)

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 08:50
NSA: Angela Merkel demande que "toute la lumière" soit faite

 

18.11.2013 Romandie.com (ats)

 

Le Bundestag allemand a consacré lundi une séance extraordinaire à l'espionnage américain en Allemagne. Plusieurs députés de l'opposition ont fustigé la mollesse de Berlin face à Washington et réclamé l'asile pour Edward Snowden. Angela Merkel s'est contentée de demander que "toute la lumière" soit faite sur cette affaire.

 

"Les reproches sont très graves", a relevé la chancelière devant les députés avant l'ouverture des débats à la chambre basse du Parlement allemand. Mme Merkel dont le portable aurait été écouté par les Américains a néanmoins réaffirmé que la relation transatlantique "demeurait d'une importance supérieure pour l'Allemagne et l'Europe".

 

"Les Américains doivent dire toute la vérité", a martelé un peu plus tard le ministre allemand de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, à l'ouverture du débat sur l'espionnage.

 

Mais une partie de l'opposition a critiqué le choix du gouvernement de ne pas accueillir en Allemagne l'ancien consultant de l'agence de sécurité américaine NSA Edward Snowden, à l'origine des révélations.

 

"Mme Merkel, avez-vous songé un instant à remercier M. Snowden ? Grâce à lui, votre portable n'est plus écouté", a lancé le député Vert Hans-Christian Ströbele.

 

"Nous avons besoin de M. Snowden pour établir toute la vérité", a lancé M. Ströbele, qui avait rencontré fin octobre le fugitif américain dans un lieu tenu secret en Russie. "Il doit venir en Allemagne et témoigner devant la justice et une commission parlementaire".

 

Crainte d'éventuelles pressions

 

Berlin exclut de l'accueillir, craignant de se retrouver alors sous pression des Etats-Unis pour l'extrader. Les autorités étudient cependant la possibilité de le faire auditionner à Moscou.

 

Le président du groupe parlementaire de la gauche radicale, Gregor Gysi, a tiré à boulets rouges sur la chancelière et sa gestion de la relation transatlantique. "Ce n'est pas en ayant une attitude timorée de poule mouillée que l'on forge une amitié", a-t-il lancé.

 

Selon un récent sondage, les Allemands sont partagés sur l'opportunité d'accorder l'asile politique à Edward Snowden : 46% sont pour et 48% contre. Cependant, la majorité d'entre eux estime que l'ex-consultant du renseignement américain est plutôt un héros (60%), contre 14% qui voient en lui un criminel.

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