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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:50
Cassidian modernise les systèmes d’identification des forces armées allemandes

 

19 novembre 2013 par Emmanuelle Lamandé - globalsecuritymag.fr

 

Cassidian équipe les systèmes d’identification des forces armées allemandes du nouveau standard IFF de l’OTAN en Mode 5. La modernisation de tous les systèmes IFF de l’OTAN doit être achevée d’ici 2020.

 

L’autorité des acquisitions militaires allemande BAAINBw (Office fédéral des équipements, des technologies de l’information et du soutien en service de la Bundeswehr) a chargé Cassidian d’équiper les radars secondaires en place de type MSSR 2000 I (MSSR = Monopulse Secondary Surveillance Radar) du nouveau standard Mode 5. Dans une première tranche seront modernisés un type de bâtiments de la Marine allemande, un système mobile de l’armée de Terre et deux stations terrestres pour le contrôle du trafic aérien militaire. Les autres tranches serviront à équiper la totalité des radars secondaires des systèmes terrestres et navals et à convertir les transpondeurs correspondants à bord des avions.

 

Pour ce qui est de l’identification militaire ami/ennemi (IFF), le MSSR 2000 I fonctionne selon des modèles d’interrogations/réponses standardisés qui permettent d’identifier rapidement les avions amis en approche ; ils fournissent donc au commandement une aide décisionnelle au combat. Afin d’éviter toute manipulation des signaux par l’ennemi, le Mode 5, à la différence du Mode 4 utilisé jusqu’à présent, fait appel à des procédés de cryptage sophistiqués pour assurer la fiabilité du processus d’identification.

 

Lors de l’exercice « Bold Quest 2013 » de l’armée américaine, Cassidian soutenait les troupes allemandes participantes par la mise à disposition d’équipement IFF compatible avec le Mode 5, pour l’ensemble de la chaîne fonctionnelle : des interrogateurs MSSR 2000 I intégrés dans des stations terrestres, des transpondeurs LTR400 (LTR = Lightweight Transponder) à bord d’un avion C160 « Transall » de l’armée de l’Air allemande et des calculateurs cryptographiques QRTK3/4NG de dernière génération. Cet équipement a démontré son interopérabilité avec les systèmes IFF fonctionnant selon les standards Mode 4 et Mode 5 utilisés par les forces alliées. Ceci a permis d’apporter la preuve de l’utilisation sans heurts du standard IFF en Mode 5 de nouvelle génération, qui servira les forces de l’OTAN à partir de 2014.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire

28/10/2013 Sources : EMA

 

Le 22 octobre 2013,  le major général des armées, le général  d’armées Pierre de Villiers, a co-présidé à l’EMA avec son homologue, le général SCHELZIG, nouveau co-président allemand, la 61ème session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire (GFACM).  Cette réunion biannuelle franco-allemande permet de faire un tour d’horizon des vingt projets majeurs de coopération militaire irriguant la relation franco-allemande. Sa co-présidence par les MGA permet l’orientation et l’entretien de la dynamique des travaux et la stimulation de certains domaines.

 

Plus d’une quinzaine d’officiers généraux et trente officiers français et allemands représentaient les sept sous-groupes de travail correspondant aux trois fonctions majeures (opérations, capacités, soutien), aux trois armées et aux services de santé. La DGA et la DAS ont également participé aux travaux.

 

Au lendemain d’un dîner de travail qui a permis d’accueillir les nouveaux membres des sous-groupes, la session plénière a été l’occasion d'apprécier combien notre coopération est concrète. Si les espoirs placés, à l’occasion de l’anniversaire du Traité de l’Elysée, dans les projets phares  « drones » et « observation satellitaire » n’ont pas encore reçu de traduction concrète, d’autres actions ont permis de mettre en valeur la réalité et la densité de notre coopération.

 

Sur le plan opérationnel, l’Allemagne  a en effet rapidement apporté son soutien à l’opération SERVAL. Les capacités mises à disposition en termes de transport tactique et de ravitaillement en vol  ont contribué à l’atteinte des objectifs fixés. Dans le domaine de la mutualisation, la signature de l’arrangement technique portant sur le partage de la formation du personnel appelé à servir sur A400M ouvre le champ à des coopérations prometteuses.

 

La prochaine session devrait avoir lieu au premier semestre 2014 à Paris et ouvrira une année dense pour la relation franco-allemande. L’anniversaire de la Première guerre mondiale permettra de mesurer l’ampleur du chemin parcouru dans la relation entre les deux pays ; les enjeux sécuritaires, conjugués à une situation économique difficile, devront continuer à nous inspirer pour développer des projets porteurs (notamment dans le domaine capacitaire) et sources d’économies tangibles. A cet égard, le Conseil européen de défense de décembre 2013 devrait donner des impulsions qu’il appartiendra au GFACM de concrétiser dans son domaine.

EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire
EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 16:50
Raubtiere auf dem Vormarsch

4 sept. 2013  Bundeswehr

 

Feuer und Bewegung -- nach diesem Grundsatz agiert die Kampftruppe. Auf dem Truppenübungsplatz zeigen Panzer und Panzergrenadiere ihr Können im scharfen Schuss.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 16:50
Learning to Fight: How Afghanistan Changed the German Military

October 15, 2013 By Christopher Alessi – Spiegel.de

 

In Afghanistan, dangerous combat has helped post-war Germany's reluctant armed forces gain self-confidence and expertise. But with the public and politicians loath to enter into new conflicts, what will the military's role be going forward?

 

The German military entered Afghanistan over a decade ago as a peacekeeping force tasked with aiding in the reconstruction and development of infrastructure and civil society. Today, it leaves the country as a combat force that engaged in deadly warfare.

 

The evolving role of the Bundeswehr, Germany's armed forces, in the conflict has helped to dramatically reshape it as a more experienced and capable fighting operation. Yet the German public remains even more opposed to military engagement overseas than it was 10 years ago, calling into question what sort of role the Bundeswehr will play in supporting NATO and the United Nations in future international conflicts.

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:50
German special forces train on October 7, 2013. DeutschesHeer.de

German special forces train on October 7, 2013. DeutschesHeer.de

 

October 08, 2013 Patrick Keller | American Enterprise Institute

 

The “grand narrative” of German security policy since the end of the Cold War has oscillated between Germany’s reluctance to use hard power and Germany’s desire to be seen as supportive of its American and European allies. This is reflected in the varying decisions it has made during foreign military operations and in the manner in which Germany’s military has conducted those operations. At the same time, the German military has undergone a series of reforms designed to modernize German forces and to make them more flexible and deployable. But a stagnant and low level of defense expenditures has made carrying out these reforms an ongoing challenge to the German military and German defense ministry. Germany has a vital interest in a stable and liberal international order and, hence, in having a military capable of helping maintain that order. As Europe’s leading economic power and, increasingly, as Europe’s central political actor, Germany could and should take the lead in reversing the precipitous decline in European hard power.

 

Key points in this Outlook:

 

    German ambivalence on the use of military power continues to bedevil German politicians and leaders.

    A stagnant defense budget will be a challenge to the German defense ministry’s plan to establish a leaner, more flexible, and more deployable German armed forces.

    As Europe’s economic leader and central political actor, Germany should guide the way in reversing the problematic decline in European hard power.

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:50
MV850  photo  Polaris  Industries Inc

MV850 photo Polaris Industries Inc

22.09.2013 Polaris Industries - army-guide.com

 

Polaris Industries Inc., the leading manufacturer of off-road vehicles, today announced the company was awarded a contract to provide MV850 ultra-light tactical vehicles to the German Army.

 

“Defense forces around the world are seeking Polaris Defense Military vehicles to take advantage of our ability to make modifications to our commercial off-the-shelf technology (COTS), insert customer requirements and quickly deliver an end product that meets their needs,” said Rich Haddad, general manager of Polaris Defense. “It is our goal to match the warfighter’s mission requirements with our best value product.”

 

The highly-mobile MV850 platform, which was built specifically for the U.S. military and allied forces, allows for the transport of military personnel and gear through extreme off-road terrain. It features a 600 lbs./272 kg capacity metal rack system, 11.75 gal/ 4.5 L fuel capacity, blackout lighting with IR light capability and an optional litter mount.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:35
L'armée belge s'apprête à quitter Kunduz (Afghanistan) par la petite porte

16 septembre 2013 lalibre.be

 

L' "appui aux activités de redéploiement" (en direction de la Belgique) a débuté le 9 septembre à Kunduz pour la trentaine de militaires belges encore présents dans ce camp - dont des policiers militaires (MP) et des spécialistes en "opérations psychologiques" -, a indiqué le ministère de la Défense sur son site internet.

 

L'armée belge se prépare à quitter, en toute discrétion et après près de dix ans de présence qui a culminé à une bonne centaine de personnes, le camp militaire de Kunduz (nord de l'Afghanistan), que la Bundeswehr prévoit de fermer "à l'automne" dans le cadre du retrait progressif de ses troupes d'ici fin 2014, a-t-on appris lundi de sources concordantes. L'"appui aux activités de redéploiement" (en direction de la Belgique) a débuté le 9 septembre à Kunduz pour la trentaine de militaires belges encore présents dans ce camp - dont des policiers militaires (MP) et des spécialistes en "opérations psychologiques" -, a indiqué le ministère de la Défense sur son site internet.

 

"Sécurité opérationnelle" oblige, aucune date n'a encore été évoquée officiellement pour le départ des derniers Belges de Kunduz, qui n'abrite plus que quelque 300 soldats allemands, selon la presse d'Outre-Rhin.

 

Mais il se murmure à la Défense que le gros du contingent belge devrait avoir quitté Kunduz d'ici début octobre, ne laissant sur place que des logisticiens chargés de démanteler les installations et de rapatrier le reste du matériel via Mazar-i-Sharif, la grande ville du nord afghan.

 

L'armée belge s'était installée en mars 2004 dans le camp de l'Equipe provinciale de Reconstruction ("Provincial Reconstruction Team") dirigée par l'Allemagne à Kunduz, au départ avec une demi-douzaine de militaires seulement, à l'instigation du ministre de la Défense de l'époque, André Flahaut (PS).

 

Mais cette présence dans le cadre de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, dirigée par l'Otan) avait cru au fil des ans, sous la protection des troupes allemandes. Elle avait atteint un maximum d'environ 125 personnes entre le printemps 2009 et avril dernier, lorsque deux équipes d'instructeurs belges (des OMLT, devenues des MAT) encadraient des unités de l'armée nationale afghane (ANA), une implication accrue voulue par l'actuel titulaire du portefeuille de la Défense, Pieter De Crem (CD&V).

 

Les autres pays européens quittent aussi la zone militaire

 

La première de ces équipes, forte d'une cinquantaine de personnes, est rentrée au pays le 5 mai dernier après avoir assuré depuis janvier 2009 - mais avec des relèves de personnel tous les six mois - la formation d'un "kandak" (bataillon afghan), à Kaboul d'abord, à Kunduz ensuite.

 

La seconde équipe d'instructeurs - un "Military Advisory Team" (MAT), en jargon militaire -, qui compte une dizaine de militaires chargés de conseiller l'état-major d'une brigade de l'armée afghane, est toujours sur place. Mais son retour est présenté comme proche, alors que l'Otan a décidé de concentrer à partir de l'an prochain ses efforts de formation et d'encadrement sur les niveaux plus élevés, dont celui du corps d'armée, dont celui établi à Mazar-i-Sharif.

 

Quant aux quelque 25 membres de l'ex-PRT de Kunduz, devenu récemment PATF ("Partnering Advising Task Force") pour refléter le "partenariat" qui s'est établi entre les forces afghanes et celles de l'Otan, ils devraient aussi rentrer au pays dans les semaines à venir.

 

Il s'agit d'un groupe travaillant à l'aéroport de Kunduz et chargé du chargement et du déchargement du fret ("aircraft handling"), de spécialistes en renseignement opérationnel, d'une équipe Psy-Ops ("opérations psychologiques"), des spécialistes en informatique, des MP et des contrôleurs aériens avancés ("Forward Air Controllers", FAC) sont également intégrés dans ce PATF.

 

Les Pays-Bas ont terminé le 28 août - et de manière quelque peu prématurée - le retrait de la plupart des 540 personnes affectées durant deux ans à une mission de formation de la police afghane à Kunduz. L'Allemagne a en effet annoncé un retrait accéléré de ses troupes, qui y assurent aussi la protection des continents étrangers.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:50
Allemagne - La Bundeswehr en manque de nouvelles recrues

06/09/2013 par David Philippot - dna.fr/

 

Les attentats d’extrême gauche se multiplient contre l’armée allemande qui craint une pénurie de jeunes volontaires.

 

Berlin - «Schön Bund » (jeu de mot mêlant « joliment coloré » et « l’armée (Bund) est jolie ») : le visage camouflé d’une soldate illustre l’affiche accrochée sur un mur du Ministère de la défense, sis le long du canal ceinturant Berlin. Mais malgré les campagnes publicitaires à répétition, l’armée allemande peine à recruter du sang neuf.

 

Au mois d’avril, la Bundeswehr a enrôlé 615 jeunes volontaires, soit 60 % de moins qu’en avril 2012. Depuis la mise en chantier de l’armée de métier il y a deux ans, cette réforme fait grogner la troupe. Selon un sondage réalisé en juin par l’université technique de Chemnitz auprès de 2000 soldats, seuls 8 % se disent satisfaits des réformes qui ont réduit les effectifs de 250 000 à 185 000 hommes de troupe.

 

Fait nouveau : la remise en question atteint maintenant la sphère politique. Deux spécialistes des questions de défense du parti d’Angela Merkel (CDU) ont brisé le tabou, dont l’ancien ministre des Armées Franz-Josef Jung : « Pour le bien de nos capacités opérationnelles, il faudrait étudier la possibilité d’un retour à une armée de conscription. Je n’aurais jamais accepté de mettre en œuvre l’arrêt du service militaire ».

 

Suite de l’article

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:50
the Puma IFV will undergo two month-hot weather trials in UAE. Photo Ralph Zwilling

the Puma IFV will undergo two month-hot weather trials in UAE. Photo Ralph Zwilling

29 August 2013 army-technology.com

 

The German Army has shipped two new Puma infantry fighting vehicle (IFV) to UAE for hot weather trials under the direction of the Bundeswehr Federal Office for equipment, information technology and operation (BAAINBw) over the next two months.

 

Scheduled to be carried out by personnel of the Bundeswehr Technical Centre (WTD) 91 Meppen (weapons) and WTD 41 Trier for mobility, the testing forms part of extensive investigations required to demonstrate whether the vehicle fulfils military requirements.

 

Apart from testing Puma's suitability for very hot weather operations, the trials will also include firing and driving manoeuvres in desert conditions, as well as firepower and mobility evaluations.

 

During the trials, the temperature profiles inside the vehicle will be measured, then compared to the ambient temperature and analysed.

 

Puma IFV successfully completed three-month cold weather testing in Lakselv, Norway, in 2012.

 

Based on the weather tests results, the first production of Puma IFV is expected to be delivered to the German Army in 2014.

 

Powered by a MTU V10 892 diesel engine, Puma is a 31.5t tracked armoured infantry fighting vehicle (AIFV) designed to replace the army's existing Rheinmetall Landsysteme Marder 1 vehicles, which entered service in 1971 and will soon reach the end of operational life.

 

Around 350 vehicles are currently being manufactured by Projekt System Management, a joint venture of Rheinmetall Land Systems and Krauss-Maffei Wegmann, as part of a €3bn contract awarded in July 2009.

 

The contract originally covered 405 vehicles, but the numbers were later reduced in wake of the German army's restructuring programme.

 

Deliveries of all vehicles are scheduled to complete by the end of 2020.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 07:45
photo Bundeswehr

photo Bundeswehr

24/07/2013 Marine nationale

 

La frégate allemande Augsburg, engagée dans la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante, est entrée dans les eaux mahoraises le 17 juillet 2013 pour une visite de courtoisie. L’équipage allemand a ainsi découvert Mayotte.

 

Une première dans l’histoire de l’île, puisqu’aucun navire étranger n’avait fait escale dans ses eaux. Cette première laisse entrevoir la possibilité pour Mayotte de devenir une zone de relâche privilégiée pour les bâtiments militaires opérant dans la zone, notamment dans le cadre de la mission Atalante.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 16:35
NH90 allemand – photo Bundeswehr Rudolfi

NH90 allemand – photo Bundeswehr Rudolfi

26.06.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Les quatre hélicoptères NH90 TTH de l’armée de terre allemande sont à présent pleinement opérationnels pour leurs missions de MEDEVAC en Afghanistan. Les appareils, basés à Mazar-e-Sharif, dans le nord du pays, ont à présent une capacité de réaction de 15 minutes après alerte.

 

Ces « ambulances volantes » sont capables d’intervenir dans des zones de combat et avec un médecin à bord, amélioration notable par rapport aux CH-53, qui ne peuvent transporter que des blessés stabilisés et dans des zones non soumises à des tirs.

 

Les NH90 ont été déployés en Afghanistan en avril dernier. Ils y ont rejoint quatre Tigre UHT, sur le territoire depuis décembre 2012, pour effectuer des missions de soutien, de sécurisation, de reconnaissance et d’appui-feu. Les huit appareils resteront en Afghanistan jusqu’à la fin de la mission du contingent allemand.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 12:50
Une partie de l’armée néerlandaise passe sous tutelle allemande

11 juin 2013 par: Romain Mielcarek - ActuDéfense

 

La 21ème brigade aéromobile néerlandaise va être directement intégrée à une unité binationale. Une perte d’autonomie conséquente pour les Pays-Bas qui créent ainsi un précédent historique en Europe.

 

Au cours d’un discours à Berlin, le 28 mai dernier, la ministre néerlandaise à la Défense s’est montrée parfaitement claire : «la coopération militaire n’est plus un choix, c’est une nécessité !». Jeanine Hennis-Plasschaert annonçait alors un événement historique pour son pays : toute une partie de son armée va être directement fusionnée avec celle de l’Allemagne.

Ce partenariat, parfaitement inédit en Europe, va mixer au sein d’unités communes plusieurs pans de la défense des deux pays. La 21e brigade aéromobile néerlandaise, soit quelque 4 500 hommes, vont ainsi rejoindre à partir de 2014 une division binationale aux côtés de la Division de réaction rapide allemande (DSK). Les Pays-Bas fournissent ainsi leur contingent le plus opérationnel, accompagné de ses hélicoptères, tandis que les Allemands gardent d’autres unités capables de se déployer en toute autonomie.

Militaires allemands et néerlandais doivent de plus collectiviser leurs formations et certains choix d’équipements. Des experts militaires seront échangés entre Berlin et Amsterdam. Enfin, par la suite, d’autres unités devraient être mixées, comme la défense anti-aérienne ou la défense anti-missile ainsi que les forces sous-marines néerlandaises.

 

Rupture stratégique et perte de souveraineté

«C’est une vraie rupture, analyse Etienne de Durand, directeur de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI). Les Néerlandais ont toujours été très atlantistes et donc interventionnistes, alors que les Allemands sont politiquement plus réservés à l’égard des interventions.» C’est effectivement une «mauvaise nouvelle pour les Américains», confirme Joseph Henrotin, rédacteur en chef du magazine Défense et Sécurité internationale.

Les instances de commandement de cette nouvelle division seront en effet basées en Allemagne. Les Néerlandais risquent de voir leurs choix politiques dans les domaines stratégiques soumis à la nécessité d’un aval allemand. «Il est facile de bien s’entendre tant qu’on ne va pas sur le terrain», remarque Joseph Henrotin. Ce fin observateur des armées à travers le monde remarque ainsi que les forces néerlandaises ont souvent été un vrai appui pour les Américains, au cours de leurs différentes interventions de l’Irak à l’Afghanistan. A l’inverse, les Allemands ont toujours fait en sorte de ne pas exposer leurs propres forces.

Cette division, dont l’objectif annoncé est de pouvoir secourir des ressortissants néerlandais et allemands n’importe où dans le monde, sera donc soumise à la décision politique des deux pays. Ce sont les fondements de la puissance néerlandaise qui risquent, à terme, d’être fondus dans la stratégie allemande. Dans le cas des sous-marins, «ces bâtiments ont par exemple été très utiles pour recueillir du renseignement au large de l’Iran ou pour lutter contre la piraterie en surveillant les ports du Golfe d’Aden», explique Joseph Henrotin. Autant de missions pour lesquelles les forces néerlandaises perdent leur autonomie de décision.

 

Pas forcément positif pour l’Europe de la Défense

Pour Jeanine Hennis-Plasschaert, ces inquiétudes sont sans fondement. «Devons-nous vraiment craindre une perte de souveraineté ?», interroge-elle dans son discours de Berlin. «Ou ne devrions-nous pas plutôt redéfinir ce concept ?» Si la ministre néerlandaise voit dans cette réforme une manière différente de défendre l’Europe, beaucoup s’inquiètent surtout de voir ici un effet pervers des réductions budgétaires.

«Cela ne traduit aucun plan, remarque ainsi Etienne de Durand. Personne n’est d’accord sur l’emploi de la force dans la gestion des crises internationales ou même sur les priorités stratégiques communes.» «C’est dans l’ère du temps, tout le monde réduit ses budgets de défense», constate également Joseph Henrotin. Pour ce dernier, d’autres pays pourraient suivre le mouvement. Reste à savoir à quelle logique stratégique et culturelle ils pourraient vouloir se rattacher. Tandis que les pays les plus à l’est s’inquiètent du réarmement russe, les Allemands défendent l’idée d’une sanctuarisation et d’un repli sur soi stratégique. Là-dedans, Français et Britanniques pourraient se retrouver bien seuls à tâcher tant bien que mal de défendre des capacités de projection.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:50
BFA : mission d’assistance en Allemagne

07/06/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 5 juin 2013, une soixantaine de militaires français de la brigade franco-allemande (BFA) opèrent en soutien des forces de sécurité civile allemandes afin d’apporter assistance et protection aux populations suite à d’importantes inondations en Allemagne.

 

Issus d’une section française du 110erégiment d’infanterie (110eRI) et d’un peloton de transport du bataillon franco-allemand de commandement et de soutien (BCS), les militaires français renforcent les moyens allemands de la BFA déjà déployés depuis le 3 juin.

BFA : mission d’assistance en Allemagne

Après avoir été déployés comme force d’intervention de réserve sur les rives fragilisées du Danube, les éléments de la BFA ont désormais rejoint les rives de l’Elbe, dans l’est de la Saxe, à la frontière tchèque, où le besoin était prioritaire.

 

La mission principale de la section d’infanterie française est de renforcer la digue en confectionnant des sacs de sable et d’ériger des barrières afin d’arrêter l’eau.

 

Le peloton de transport du BCS, parti de Müllheim le 6 juin dans la nuit, s’est quant à lui chargé de livrer près de 850 lits en Bavière, dans la région de Passau, avant de rejoindre le détachement à Pülswerda. Déployé avec une trentaine de soldats, le peloton devrait alors participer au chargement et à la livraison du sable sur les zones à risques de l’Elbe.

BFA : mission d’assistance en Allemagne
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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 16:50
L’Armée suisse s’entraîne à surmonter un incident en collaboration avec l’Allemagne et l’Autriche

Berne, 07.06.2013 - news.admin.ch

 

L’exercice « ALPENDREIECK » permet aux troupes sanitaires de trois armées de s’exercer à la collaboration à Kempten (DEU). L’accent est principalement mis sur le personnel, le matériel et les processus engagés. L’Armée suisse prend part à l’exercice qui se déroule du 3 au 14 juin 2013 en engageant 41 spécialistes et trois systèmes.

 

Pour la première fois, les trois domaines sanitaires des armées allemande, autrichienne et suisse ont l'occasion de tester en direct la compatibilité de leurs organisations en matière de gestion de blessés et de soins chirurgicaux d'urgence dans un centre de secours. L'exercice « Alpendreieck » est dirigé par le service sanitaire central de la Bundeswehr allemande.

L'Armée suisse y participe avec 41 personnes, parmi lesquelles se trouvent des médecins, des soldats sanitaires, des chauffeurs et du personnel professionnel militaire. Au niveau du matériel, il est prévu qu'un poste de secours sanitaire (ESM 2), des véhicules sanitaires légers, des chars sanitaires et le gestionnaire de poste de secours sanitaire avec le stylo numérique destiné à la gestion des données des patients soient engagés.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 16:50
Embattled German Minister Defends EuroHawk Decision

June 6, 2013 defense-aerospace.com

(Source: German Ministry of Defence; issued June 5, 2013)

(Issued in German only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

Ministerial Statement on Euro Hawk Development Project to the Defence Committee

 


BERLIN --- This is the statement issued today by Defense Minister Thomas de Maizière regarding the Euro Hawk Armor project following the Defence Committee on 5 June 2013:

Ladies and gentlemen,

Today I have submitted to the Defence Committee the report of the Ad Hoc Working Group on the Euro Hawk process. I have also presented my personal evaluation, and announced the consequences.

My evaluation of this process is as follows: The decision to continue to use this aircraft for training purposes until the end of September 2013, and at the same time not to procure production aircraft, as originally intended, is correct.

Also, this decision is not too late. Its timing is appropriate as it has prevented greater damage, and not increased it. Had the decision has been made earlier, it would not have been possible to benefit from the investment for training purposes. Therefore, the timing of the decision was also correct.

Nonetheless, the method had significant shortcomings. From the beginning, there was a design flaw at birth because of the different expectations on the American and the German sides. It began in 2002, 2004 to 2007, and in the following years.

Project management, that is the control process over the course of this project, was flawed and did not function, and my involvement was inadequate. The decision had been finally made at ministerial level. I then subsequently approved it.

This is not acceptable. Such a decision should have been made by myself.

For the future, among other consequences, we will change project management and we will organize the approval processes differently, while the participation of the Minister looks quite different.

Namely, I will regularly receive status reports on all major defense projects, not with “good weather” returns, but with detailed reporting of any problems and of proposed solutions.

We will then submit a report to the Defense and Budget Committees, so we can inform you of any problems at a time when corrective action is still possible.

I am reserving judgment on personnel consequences at the present time. These will depend on what results will be reported by the detailed review, namely in regarding management errors and such. I will then decide on appropriate actions, and they will be announced during a press conference.


Click here for the Ad Hoc Working Group report (85 PDF pages, German only).


Click here for the Minister’s report to the Defence Committee (13 PDF pages, in German only).

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 15:55
Mission franco-allemande de déminage - photo Marine Nationale

Mission franco-allemande de déminage - photo Marine Nationale

06/06/2013 Marine Nationale

 

Depuis le 23 mai 2013, les chasseurs de mines français L’Aigle et allemand Sulzbach Rosenberg ainsi que le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Vulcain ont mené une opération conjointe de recherche et de destruction d’engins explosifs historiques, au large de la Seine-Maritime et de la baie de Somme.

 

Dans une zone bien connue des chasseurs de mines et des plongeurs démineurs de la Marine nationale, les deux chasseurs de mines français et allemand ont exploré les fonds marins pendant plus d’une semaine, sous la coordination du Centre opérationnel de la Marine de Cherbourg où se trouvait également un officier allemand. Huit mines allemandes de la Seconde Guerre mondiale ont été découvertes.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Dans une deuxième phase, les marins allemands et français ont détruit cinq de ces mines. Les trois restantes, situées à proximité d’un câble de télécommunication, ont été déplacées. Elles devraient être détruites dans les jours à venir par le tandem franco-allemand composé du Vulcain et du Sulzbach Rosenberg. Les cinq engins détruits représentaient l’équivalent de 4,5 tonnes de TNT.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Outre le symbole fort d’une coopération franco-allemande, cette opération a participé à l’important effort d’assainissement des fonds marins et de sécurisation des activités maritimes (dont la pêche), qui est fourni tout au long de l’année par la Marine nationale.

photo Laurent Lecanu - Marine Nationale

photo Laurent Lecanu - Marine Nationale

La France et l'Allemagne célèbrent cette année le 50ème anniversaire du traité de l'Élysée, socle à la fois politique, juridique et symbolique du partenariat franco-allemand. Dans le domaine naval, elles entretiennent des relations privilégiées et une coopération multiforme qui s'exprime à travers des échanges entre officiers, le programme EFENA (échanges entre les écoles navales) ou encore des entraînements ou opérations conjointes. La guerre des mines est un des domaines privilégiés de cette coopération.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 16:50
Visite de l’université de la Bundeswehr

28.05.2013 Ecole Navale

Alors même que le programme EFENA (Élèves Français en formation à l’École Navale Allemande) fête ses 20 ans cette année, c’est une délégation de l’association allemande des officiers marins de l’université de la Bundeswehr qui est venue visiter l’Ecole navale, le 28 mai 2013.

Ce lundi, ce sont ainsi cinq enseignes de vaisseau, un aspirant et un sous-lieutenant qui ont quitté Hambourg pour venir découvrir les nombreux atouts de l’Ecole navale. Après la présentation du site de l’école dans son ensemble, ils ont pu être initiés au simulateur de navigation, et ont terminé par la visite de l’espace tradition. Cette excursion en Finistère a aussi été l’occasion pour ces jeunes officiers allemands de visiter la Base Navale brestoise, ainsi que l’aviso Premier maître l’Her.

Aviso type A 69 Premier maître L'Her  - photo Marine nationale

Aviso type A 69 Premier maître L'Her - photo Marine nationale

Cette visite a permis de renforcer le lien entre deux institutions de formation, de part et d’autre du Rhin : l’Ecole navale et l’université de la Bundeswehr. Un fort attachement franco-allemand qui prouve une fois de plus que la passion de la mer est un langage universel qui parvient à réunir les hommes, au-delà-des frontières.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 17:50
Le drone Euro Hawk : l'armée allemande dans l'embarras

28 mai 2013 Christoph Hickmann Süddeutsche Zeitung

 

"La débâcle des drones" – c'est le nom que les Allemands ont donné à un énorme scandale au sujet de l'acquisition de drones qui ne seront jamais utilisés mais qui ont coûté près de 700 millions d'euros. Le ministre de la Défense vacille.
 

CONTEXTE - Ce fut une mort lente d'un projet ambitieux dans lequel l'armée fédérale allemande était prête à investir un milliard d'euros : l'achat de cinq drones Euro Hawk, le plus grand avion sans pilote dans l'espace aérien européen, a été abandonné À LA mi-mai par le ministère de la Défense. Ceci n'avait rien de surprenant : des complications techniques lors de la transformation du drone américain Global Hawk en sa version européenne étaient connues depuis longtemps. Au bout du compte, l'impossibilité d'obtenir une autorisation pour l’utiliser dans l’espace aérien allemand et européen a mis fin au projet : "Mieux vaut une fin effroyable qu'une frayeur sans fin", note la Süddeutsche Zeitung en citant un employé du ministère.

Sauf que le projet Euro Hawk a coûté 508 millions d'euros, plus 158 millions d'euros pour des obligations contractuelles pas encore payées. Le scandale fait chanceler le ministre de la Défense Thomas de Maizière, que l'opposition accuse d'avoir dissimulé les défaillances de l'appareil. De Maizière a prévu de s'expliquer en détail le 5 juin. En attendant, les questions s'accumulent : au-delà des nouvelles révélations affirmant que les problèmes avec l'Euro Hawk étaient connus depuis 2009, un nouveau scandale s'annonce. D'après les informations de la
Bild am Sonntag, le ministère public de Coblence enquête au sein de l'armée fédérale pour corruption lors de l'achat de fusils... défaillants eux aussi. Le quotidien de Munich voit dans l'affaire un cas d'école de tout ce qui va mal dans l'armée allemande.


L'ANALYSE DE LA SÜDDEUTSCHE ZEITUNG

Rétrospectivement, il apparaît qu'une femme et cinq hommes avaient pressenti ce qui allait arriver trente mois plus tard. En octobre 2010, la commission structurelle de la Bundeswehr [l'armée allemande] avait présenté un rapport rédigé sous la présidence de Frank-Jürgen Weise, président de l'agence pour l'emploi. Au paragraphe 4.4.1 (Armement-Approvisionnement-Exploitation), les auteurs notaient : "La fourniture des équipements requis par les forces armées ne respecte ni les délais imposés, ni les limites de coût prévues." Un peu plus loin, il était écrit que "les processus en vigueur et leur application ne satisfont pas aux exigences actuelles de flexibilité et de réactivité".

Il apparaît clairement que ces deux commentaires étaient parfaitement fondés dans le cas du programme Euro Hawk, à la nuance près que ces drones de reconnaissance n'ont pas seulement été livrés trop tard et trop cher, mais que la Bundeswehr ne s'en servira jamais (à l'exception des vols d'essai qui devraient se poursuivre jusqu'à la fin du mois de septembre).

Un désastre pour le ministre

Pour le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière, l'affaire est un véritable désastre. Ses détracteurs affirment aujourd'hui que la décision de renoncer au programme Euro Hawk avait déjà été prise avant son entrée en fonction et que les insuffisances des contrats d'approvisionnement s'expliqueraient par des raisons structurelles et personnelles.

La commission structurelle en faisait le constat en 2010 : "Concernant des besoins essentiels en terme d'engagement et de gestion de produits disponibles sur le marché, les processus d'intégration et de test prennent plusieurs années en raison de la multiplicité des acteurs impliqués, de la division des tâches et du climat d'indécision qui règne dans la direction des projets."

L'accès à l'appareil refusé, des vols d'essai avortés

Le magazine Spiegel a levé un nouveau coin du voile le week-end dernier [les 25 et 26 mai 2013]. Durant l'été 2009, rapporte l'hebdomadaire, plusieurs spécialistes du service de l'équipement, des technologies de l'information et de l'exploitation de l'armée allemande (BAAINBw) se seraient rendus aux Etats-Unis pour se rendre compte de l'avancement des travaux.

Ils auraient alors tiré la sonnette d'alarme dans un rapport rédigé à leur retour : le drone était déjà prêt (contrairement à ce qui avait été demandé) mais n'ayant pu avoir pleinement accès à l'appareil, les spécialistes n'avaient pas mené leur examen plus loin. Le feu vert décisif avait dû être donné par un collaborateur qui n'était plus responsable du dossier.
Le magazine laissait également à penser que les vols d'essai du drone auraient été effectués par des pilotes américains à la place des pilotes allemands pourtant spécialement formés.

L'approvisionnement chaotique de l'armée allemande

Et comme si le ministre n'avait pas assez de problèmes avec la révélation incessante de nouveaux détails de l'affaire, Bild am Sonntag a lancé un nouveau pavé dans la mare. Le journal vient de révéler que le procureur de Coblence avait ouvert une enquête visant un général et plusieurs de ses collaborateurs au ministère de la Défense ainsi que des "responsables d'une entreprise d'armement allemande".

Il s'agirait de soupçons de corruption en lien avec la livraison d'armes à la Bundeswehr : alors que plusieurs examens avaient révélé des vices de fabrication, les armes avaient été livrées aux troupes. Une perquisition a déjà été menée dans les locaux de la BAAINBw en mars dernier.

Deux dossiers et deux situations chaotiques dans le domaine de l'approvisionnement. Le ministre de la Défense devrait s'expliquer plus longuement sur l'affaire Euro Hawk le 5 juin. Il s'est toutefois déjà confié au Bild am Sonntag en déclarant : "Je souffre de la pression que je dois supporter."
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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 14:50
Soldiers of the Dutch 11th Airmobile Brigade during an exercise in Zaragoza, Spain stay low to the ground after being dropped by a CH 47 Chinook helicopter. (Ministerie van Defensie)

Soldiers of the Dutch 11th Airmobile Brigade during an exercise in Zaragoza, Spain stay low to the ground after being dropped by a CH 47 Chinook helicopter. (Ministerie van Defensie)

May 28, 2013 defense-aerospace.com

(Source: TheTrumpet.com; published May 27, 2013)

 

Dutch Paratroopers Integrated Into German Army (excerpt)


A brigade of Dutch paratroopers will be integrated into a new German division of rapid reaction forces, German newspaper Rheinische Post reported on May 22. The 11th Airmobile Brigade—a mobile force of 4,500 troops that is equipped with light vehicles, mortars and anti-aircraft systems—will join 8,600 German soldiers to form the new division under German command.

With paratroopers and special forces, as well as combat and transport helicopters, the group is designed to respond quickly to new threats and help evacuate endangered German and Dutch citizens. Until now, only Britain and America had a similar type of military structure.

The Dutch brigade could be deployed anywhere in the world within 20 days. The new force will presumably have a similar sort of response time.

The Dutch De Telegraaf newspaper revealed that drastic cuts to the Dutch military budget were partially responsible for the merger. The Dutch forces won’t leave their bases in the Netherlands, but the joint procurement and training with Germany will save money.

The merger is seen as a major step for the Netherlands. However, the Netherlands has only one Airmobile Brigade. If it needs to deploy troops in a hurry, it will only be able to do so with German cooperation.

This is not the first Dutch-German initiative. The I. German/Dutch Corps is made up of one Dutch and one German division. The corps is a high-readiness land force designed to be able to deploy within 20 to 30 days.

Many nations, particularly Britain, have been reluctant to pool their military resources. But with Britain shifting toward the fringes of the EU, military cooperation among the other states is becoming more feasible. (end of excerpt)


Click here for the full story, on TheTrumpet website.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 07:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

14/05/2013 Sources : Marine nationale

 

La cérémonie d’activation de la Force navale franco-allemande (FNFA) a marqué le début de l’entraînement multinational de lutte anti-sous-marine Spontex, le 13 mai 2013 à Brest. Présidée par le contre-amiral Jean-Baptiste Dupuis qui conduit l’entraînement, la cérémonie a réuni près de deux cents marins français et allemands sur la plateforme arrière du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco.

 

Créée en 1991 par la volonté des deux pays d’associer leurs capacités navales, la FNFA est une force de réaction rapide non permanente, capable de combiner des moyens français et allemands. Cette capacité de mise en œuvre de forces « ad hoc », rapidement déployables, est un impératif que partagent les autorités politiques et militaires des deux pays. La FNFA peut être activée pour exécuter des missions d’intérêt commun, participer à des opérations de l’union européenne, de l’Otan, ou pour remplir un mandat de l’Onu. Elle peut également être activée à l’occasion d’entraînements opérationnels communs.

 

Dans le cadre de Spontex 13, la FNFA regroupe trois bâtiments allemands : le pétrolier-ravitailleur Frankfurt Am Main, deux frégates anti-sous-marines (FASM) Emden et Bremen  et trois bâtiments français, le TCD Siroco, la FASM Primauguet et l’aviso Commandant l’Herminier.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Si l’édition 2013 de Spontex met à l’honneur la FNFA, c’est parce que la France et l’Allemagne célèbrent cette année les cinquante ans du Traité de l’Elysée. En 1963, cet accord signé par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer, symbolisait la réconciliation des deux pays et le développement de leurs futurs liens de coopération.

 

« Le Traité de l’Elysée demeure la pierre angulaire de la construction du partenariat franco-allemand. Il constitue une base commune solide et concrète, à la fois dans les domaines politique, militaire et symbolique, a rappelé le contre-amiral Jean-Baptiste Dupuis lors de son allocution. Au niveau militaire, l’Allemagne et la France maintiennent et développent depuis ce jour des relations privilégiées, notamment dans le domaine maritime, au sein duquel la coopération est riche et dynamique. La FNFA illustre parfaitement le dynamisme de cette coopération. »

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:50

25 April 2013 Defense Studies

 

Eight of the SAF's Leopard 2SG MBTs and four of the Bundeswehr's Leopard 2A6 MBTs were involved in the joint live-firing exercise at the NATO-Bergen Training Area, Germany  (all photos : Sing Mindef)

Minister for Defence Dr Ng Eng Hen visited the Singapore Armed Forces (SAF) troops participating in Exercise Panzer Strike at the NATO-Bergen Training Area, Germany, on 23 April 2013.

During his visit, Dr Ng was briefed on the conduct of the exercise and witnessed a successful bilateral live-firing involving the 2nd Company of the 48th Battalion of the Singapore Armoured Regiment and their German counterparts from the Bundeswehr's 33rd Panzer Battalion. Both armies had been engaged in rigorous training and exchange of pointers in the lead-up to the joint exercise, which involved the execution of tactical manoeuvres.
 


Speaking to the servicemen at the visit, Dr Ng emphasised the importance of overseas training in providing realistic and challenging training opportunities for the SAF to hone its operational readiness and extended his appreciation to them for their professionalism and dedication. Giving his thoughts on the exercise, Dr Ng said, "I think all servicemen recognise and realise that they have to optimise these very precious training resources. It makes a big difference for them, they know that that once they have done this, they are very confident that they can fire accurately on the move and they are confident as a crew. I think that is something they have achieved that cannot be taken away from them - that they feel very confident of themselves."

 


Exercise Panzer Strike is the fifth in the series and has included a bilateral live-firing component for the second consecutive year. It will involve more than 1300 armour personnel, 14 Leopard 2SG Main Battle Tanks and 11 Bionix I Infantry Fighting Vehicles. These training opportunities in Germany have helped build up the professionalism and capabilities of the SAF Armour. Due to a recent agreement, SAF Armour will now be able to double their training time in Germany.

(Sing Mindef)

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 13:13
Le MGA rend hommage à son homologue allemand lors de son adieu aux armes

22/04/2013 Sources : EMA

 

Le général de Villiers, major général des armées, s'est rendu à Berlin le 9 avril pour les Adieux aux armes de son homologue, le général Günter Weiler, qui quitte la Bundeswehr après 44 ans de service.

 

Les deux majors généraux des armées ont co-présidé, pendant 3 ans,le groupe franco-allemand de coopération militaire (GFACM). A cetitre et pour son implication personnelle dans le développement concret de la relation franco-allemande, le général Weiler s'est vuremettre les insignes d'officier de la Légion d'honneur. La teneur amicale et confiante des relations qui unissent ces deux officiers généraux souligne combien les liens personnels contribuent directement au développement d'une relation franche et efficace entre les armées de nos deux pays.

 

L’adieu aux armes du général Weiler s’est déroulé en présence du ministre de la défense allemand, monsieur Thomas de Maizière, qui présidait la traditionnelle cérémonie d'adieux, le « GrosserZapfenstreich » et a rappelé dans son discours le rôle tenu par le major général tout au long de son mandat.

 

A cette occasion, le général de Villiers a pu rencontrer le général Schelzig, ancien chef du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes allemand (CDAOA) et successeur du général Weiler à la présidence allemande du GFACM. La prochaine session plénière devrait avoir lieu en France courant octobre.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 08:50

Germany Nato

 

07/03 Par Thibaut Madelin Correspondant à Berlin - lesechos.fr

 

Alors que le Bundestag vient d'approuver l'envoi de militaires au Mali, l'Allemagne demeure tiraillée entre sa sensibilité pacifiste et sa volonté d'assumer plus de responsabilités internationales.

 

Les dizaines de chars Léopard sont à l'arrêt. Dans le froid et la neige, les soldats en tenue camouflée profitent de ce temps mort pour inspecter leur matériel. D'ici peu, ils vont reprendre le combat, tâcher d'éviter les mines antipersonnel et les tirs d'artillerie. « Ils doivent faire toutes les erreurs possibles, jusqu'à ce que ça rentre, dit l'adjudant-chef Marco Weiss, qui surveille leurs moindres mouvements par GPS depuis son ordinateur. Ici, nous simulons, mais en intervention, les erreurs sont fatales », ajoute ce vétéran de l'Afghanistan… Bienvenue au centre d'entraînement au combat de l'Altmark, le terrain de manoeuvre de l'armée allemande, la Bundeswehr.

 

Situé en Saxe-Anhalt, dans l'est de l'Allemagne, ce champ de bataille de 30 kilomètres de long sur 12 de large est un héritage d'Hitler, qui l'a construit en 1934 pour remilitariser la Wehrmacht. Quatre-vingts ans plus tard, c'est un des centres d'entraînement les plus modernes d'Europe. L'armée allemande y a investi 1 milliard d'euros depuis 1993 et va dépenser plus de 100 millions d'euros supplémentaires pour y construire une ville fantôme. Tout est prévu : métro, fleuve, ministères, gratte-ciel… « On doit se préparer aux opérations de guérilla urbaine », explique le capitaine Thomas Herzog. Lesquelles ? C'est toute la question…

 

Soixante-dix ans après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne reste tiraillée entre le sentiment de culpabilité qui lui interdit toute légèreté avec la chose militaire et le poids politique qu'elle revendique sur la scène internationale. « Elle souffre du syndrome de Peter Pan, juge un général français. C'est la nation qui ne voulait pas grandir. » Et pourtant, comme l'illustre le centre d'entraînement de l'Altmark, le pays ne manque pas de ressources. Certes, les dépenses militaires représentent 1,3 % du PIB, contre 2,2 % pour la France. Mais hors pensions et nucléaire, les budgets de la défense des deux pays sont égaux, à 28 milliards d'euros.

 

Alors que le Bundestag vient d'approuver l'envoi de 330 militaires pour une mission de formation et de logistique au Mali, le rôle de la Bundeswehr reste un sujet de tension latente entre la France et l'Allemagne. Officiellement, Paris se réjouit du soutien allemand à l'opération Serval. « L'Allemagne fait ce qu'elle peut », expliquait en janvier un conseiller de François Hollande. Mais les critiques ne manquent pas non plus. « Vu sa puissance économique, on pourrait attendre de l'Allemagne qu'elle prenne plus de responsabilités, estime par exemple Hubert Védrine. En 2012, le pays n'a plus de raison d'avoir peur de son passé. »

 

Ambiguïtés

 

Dans son rapport remis en novembre au président de la République, l'ancien ministre des Affaires étrangères n'a pas hésité à parler « d'ambiguïtés allemandes », suscitant des grincements de dents outre-Rhin. De son point de vue, l'Allemagne a reculé en termes militaires depuis son intervention historique au Kosovo, en 1999. A Berlin aussi, ce débat existe. « Notre premier réflexe pour le Mali a été d'exclure toute intervention, constate Christian Mölling, chercheur à l'Institut allemand pour les questions internationales et de sécurité (SWP). Finalement, nous avons apporté notre aide, mais plutôt par mauvaise conscience. Au fond, nous ne savons pas quoi faire de la Bundeswehr. »

 

Pour le gouvernement, ces critiques sont infondées. « L'Allemagne assume pleinement ses responsabilités », insiste-t-on dans l'entourage de la chancelière Angela Merkel. Témoin, l'aide apportée au Mali, mais, surtout, la mobilisation en Afghanistan de 4.300 soldats, dont le Bundestag vient de prolonger le mandat, alors que la France et les Etats-Unis préparent leur retrait. Ou encore la présence des soldats allemands au Kosovo, où ils représentent la plus grosse force internationale. Sans compter d'autres missions, au Liban ou dans la Corne de l'Afrique. Au total, 6.200 soldats allemands sont mobilisés à l'étranger.

 

« La Bundeswehr joue presque un rôle global sans que cela fasse de remous en Allemagne, insiste Eberhard Sandschneider, directeur de l'institut allemand de politique étrangère (DGAP). Cela aurait été impensable il y a vingt-trois ans ! » De fait, si l'on tient compte du profond antimilitarisme de la société allemande, le chemin parcouru est spectaculaire depuis la chute du mur. Avec la réunification, la Bundeswehr a perdu sa fonction originelle : protéger l'Allemagne de l'Ouest contre une invasion du pacte de Varsovie. Et jusqu'au milieu des années 1990, le chancelier Helmut Kohl martelait qu'elle ne pouvait pas intervenir là où la Wehrmacht l'avait fait.

 

Le basculement a eu lieu en 1999, avec la décision très controversée du chancelier Gerhard Schröder et de son ministre des Affaires étrangères Verts, Joschka Fischer, d'intervenir au Kosovo dans le cadre de la KFOR, la force de maintien de la paix de l'Otan. L'argument était devenu inverse : parce que l'Allemagne avait occupé cette région, elle avait un devoir, une vocation disent certains, à y oeuvrer en faveur de la paix. Quitte à briser un tabou en intervenant sans mandat des Nations unies. Depuis, « il y a un grand consensus en Allemagne à la fois pour les interventions à l'étranger et pour notre rôle pacifique », note un haut fonctionnaire sans masquer la contradiction.

 

Cette philosophie domine aussi dans les rangs militaires. « La Seconde Guerre mondiale est une partie de notre histoire, mais nous devons aussi nous projeter vers l'avenir, estime l'adjudant-chef Clemens Niebuhr, formateur au centre d'entraînement de l'Altmark. Nous sommes une armée pacifique dans un pays ouvert sur le monde et n'avons pas besoin de nous cacher. » Une confiance en soi qui n'est pas sans rappeler la flamboyance de l'ancien ministre de la Défense Karl-Theodor zu Guttenberg, qui a réformé la Bundeswehr en supprimant la conscription et en en faisant une armée de métier, en 2010.

 

L'évolution se voit aussi dans la définition du débat sur l'intérêt national, notion elle aussi très sensible depuis la guerre. En mai 2010, le président de la République Horst Köhler démissionnait après avoir suscité une polémique en estimant que la Bundeswehr était là, aussi, « pour protéger les intérêts économiques de l'Allemagne ». Un an plus tard, le gouvernement publiait ses principes directeurs en matière de politique de défense. Parmi les intérêts nationaux : la liberté des voies commerciales… « La prospérité contraint à la responsabilité et cela vaut aussi pour la politique de sécurité allemande », avait alors déclaré le ministre de la Défense Thomas de Maizière.

 

Malgré ces avancées, qui traduisent une forme de normalité nouvelle pour l'Allemagne, ses alliés attendent plus d'elle. « J'ai moins peur de la puissance allemande que de l'inaction allemande », avait déclaré le ministre des Affaires étrangères polonais Radek Sikorski fin 2011. Quelques mois plus tôt, l'Allemagne avait choqué ses partenaires en refusant l'intervention en Libye, aux côtés de la Russie et la Chine. « Depuis l'abstention allemande sur la résolution de l'ONU concernant l'intervention militaire en Libye, certains de nos partenaires de l'Otan et d'Europe doutent de pouvoir compter sur l'Allemagne en cas de conflits chauds », reconnaissent les députés chrétiens-démocrates (CDU) Andreas Schockenhoff et Roderich Kiesewetter.

 

Le traumatisme de l'Afghanistan explique en partie cette décision, qui a laissé des traces. L'Allemagne y a envoyé ses troupes en 2001 par solidarité vis-à-vis des Etats-Unis. Douze ans plus tard, elle a l'impression d'être enfermée dans un bourbier. « Cette guerre n'a pas de sens, juge l'adjudant-chef Marco Weiss, qui y a passé six mois en 2006. Nous sommes venus pour aider un Etat qui, de fait, n'existe pas. » Il dit tout haut ce que les politiques pensent tout bas. Par ailleurs, en 2011, il n'était pas question pour la chancelière de prêter le flanc à la critique à quelques jours d'élections dans le Bade-Wurtemberg, où le parti pacifiste des Verts s'apprêtait à faire une percée historique.

 

Une politique européenne de sécurité et de défense

 

La décision à propos de la Libye reflète aussi la prudence allemande vis-à-vis de l'action militaire, qui doit rester un « ultima ratio » et n'intervenir que lorsque toutes les solutions politiques ont été épuisées. Le tout dans le cadre d'une approche globale civilo-militaire. Cette réserve est particulièrement défendue par le ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle. Mais elle aurait sans doute été mise en avant par les députés allemands, sans lesquels une intervention militaire ne peut être conduite. Car c'est aussi la particularité de la Bundeswehr : contrairement à l'armée française, qui peut intervenir sur ordre du président de la République, elle dépend du Bundestag, le Parlement.

 

Au sein de la coalition au pouvoir, certains réfléchissent à l'assouplissement de ce dispositif pour faire de l'Allemagne un partenaire plus fiable. Mais la députée des Verts Katja Keul met en garde. « Jamais une opération militaire n'a échoué à cause du Bundestag, dit-elle. Au contraire, cela peut créer du soutien pour les interventions. » Alors que les Français attendent des signaux clairs de l'Allemagne en faveur d'une réelle politique européenne de sécurité et de défense, par exemple au travers d'une coopération industrielle, cette spécialiste des questions d'armement reste sceptique. « Lorsqu'il a été question de réarmer l'Allemagne, en 1954, c'est la France qui a le plus craint de voir notre pays redevenir une puissance militaire », rappelle-t-elle.

 


Le chiffre : 202.000 soldats
Le nombre de soldats au sein de l'armée allemande. 6.200 d'entre eux sont actuellement mobilisés à l'étranger.

 


Les points à retenir

Soixante-dix ans après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne continue à s'interroger sur le rôle qui doit être dévolu à son armée.


En 1999, Berlin a brisé un tabou en acceptant d'intervenir au Kosovo. Depuis, des militaires allemands ont été dépêchés dans d'autres régions du monde, en particulier en Afghanistan, où 4.300 d'entre eux sont mobilisés.
Contrairement à l'armée française, qui intervient sur ordre du président de la République, la Bundeswehr ne peut entrer en action que si le Parlement l'y autorise.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 12:35

Puma-IFV.jpg

 

July 2, 2012: Strategy age

 

Two years ago the German government, looking for ways to pay for their heavy military involvement in Afghanistan, decided to reduce procurement of their new Puma IFVs (Infantry Fighting Vehicles) from 400 to 280. But many senior officers resisted this. A compromise was reached, and procurement will now only be only reduced to 350. But that's a big drop from what was originally planned. The new Puma infantry fighting vehicles (IFV) was developed to replace 2,000 Cold War era (1970s) Marder IFVs. The original plan was to produce 1,100 Pumas. This was then reduced to 410 and now 350. Deliveries began two years ago.

 

Puma contains lots of innovations. The basic model has a remote (from inside the vehicle) control turret equipped with a new 30mm automatic cannon. This type of system has worked well in Iraq, where it was widely used in American vehicles. The Puma armor protection comes in three levels. The basic level results in a 29.4 ton vehicle that protects against artillery, heavy machine guns (up to 14.5mm) and RPG rounds. There's a 31.5 ton and 43 ton version. The Germans have settled on the 31.5 ton version as the standard. This one gives all round protection from 14.5mm machine-guns, and some protection from 30mm rounds.

 

The Puma's 30mm cannon can fire computer controlled shells that will detonate inside of buildings or above troops taking cover behind a wall or in a trench. The 30mm cannon can fire up to 200 rounds a minute, and has a range of 3,000 meters. The vehicle carries 400 rounds of 30mm ammo, and over two thousand rounds for its 7.62mm machine-gun. Optional weapons include a guided missile launcher or automatic grenade launcher. The 30mm gun also has an armor piercing round that is also effective against personnel (FAPIDS-T, or Frangible Armour Piercing Incendiary Discarding Sabot - Tracer). The Puma has a crew of three (commander, gunner and driver) and carries up to eight infantrymen (or a ton of cargo) in the rear compartment. The Puma is also "digital." Noting the success the U.S. Army has had with equipping their armored vehicles with "battlefield Internet" communications equipment, the Germans did the same with Puma. Production of Puma will continue through the end of the decade. The 14.4 meter (24 feet) by 7.2 meter (12 feet) vehicle is 3.2 meters (ten feet) high and is air conditioned. Top road speed is 70 kilometers an hour.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:43

Gladius source Rheinmetall

 

June 25, 2012 Strategy Page

 

The German Army has ordered the first production versions of its Gladius system for its infantry. Initially, 900 Gladius systems are being bought. It was six years ago that Germany began developing a high-tech ensemble of weapons and equipment for their infantry. This rapidly evolved into Infanterist der Zukunft (“Infantryman Of The Future”), or IdZ for short. The name was subsequently changed to Gladius.

 

Germany had noted the decades of American effort to develop the "Land Warrior" infantry equipment. In development since the 1980s, "Land Warrior" then consisted of 7.8 kg (17 pounds) of computers, displays (an eyepiece), radio, GPS, vidcam and battlefield wi-fi. The helmet mounted display is a vidcam that provides the soldier with 6 and 12 X magnification, plus the ability to transmit images or video back to headquarters. The net increase in weight for infantry was only about 5 kg (11 pounds), because the "Land Warrior" stuff replaced some gear already carried, like the GPS and personal radio.

 

France, Spain and Italy quickly joined the United States and most NATO nations in equipping its infantry with a more effective set of weapons and equipment, including a lot of electronic items (personal radio, GPS, gun sights, sensors, computer, and so on), new body armor and accessories in general. India and China are also working on similar projects.

 

These systems often run into problems when the troops get to try them out. Five years ago, the German army took its ensemble of high-tech Infantry gear and put it to the test. When the troops finally got a chance to try the stuff out, the equipment developers were dismayed to discover that the soldiers found IdZ more of a hindrance than a help. That's surprising, since the German program, like many similar ones in other NATO countries, were based on the two decade old American Land Warrior program, which was known to have some serious problems, things that had to be fixed before these "infantry systems" would work.

 

In the 1990s, the American Land Warrior concept was more than ambitious, it was revolutionary, so to speak. But that version had a science fiction air about it, and something useful was not expected to appear for two decades or more. But then two things happened. First, the troops began buying consumer grade gear to perform some Land Warrior functions. September 11, 2001 happened. All that, plus the unexpectedly rapid appearance of new computer and communications technologies, caused rapid reductions in the weight and complexity of the original Land Warrior design. At the same time, this made it possible for the first version of Land Warrior to undergo field testing much sooner and, even though that resulted in the cancellation of Land Warrior, many of the individual components continued to be developed. Eventually the troops will have wearable computers, wi-fi capability, and all manner of neat stuff. Eventually came sooner than expected.

 

Six years ago, a battalion of U.S. infantry tested the then-current Land Warrior gear. Many of the troops involved were combat veterans, and their opinions indicated that some of the stuff was worth carrying around the battlefield, and some wasn't. But once the gear got to Iraq, for testing by a few hundred troops, it was a different story. When people are trying to kill you, all help is appreciated, and evaluated differently.

 

And then there was the competition. German soldiers commented that they could do a lot better with some commercial gear. This made it clear that the German army brass were out of touch with what was really going on in the world. German soldiers knew more about what the Americans were doing in this department, than the army bureaucrats in charge of the IdZ program. Many of the young troops, as well as NCOs and officers, understood English, and were able to get into the message boards and email lists U.S. troops were using to discuss their experiences with Land Warrior. This led to a lot of tweaks to IdZ before it evolved into the production version called Gladius.

 

The other NATO nation programs were set up to learn from the experiences of similar projects. But that may not be enough, because there is always a temptation for developers to include new gadgets which seem neat, but do not pass muster in combat. Germany had troops in combat in Afghanistan providing feedback that molded IdZ into something that works. All these ensembles tend to end up with a personal radio, the latest, and lightest, protective armor, GPS, better weapons (rifles, pistols, grenade launchers and knives), night vision devices (especially those incorporated into gun sights) and accessories like remotely operated, lightweight ground and aerial vehicles.

 

One of the main goals of these ensembles, battlefield Internet, has proved to be more difficult to implement. Obviously, the ability to quickly transmit maps, videos and photos is valuable. But getting the gear light and reliable enough, as well as easy-to-use, has proved easier said than done. Progress has been made, but it's been slow. Some battlefield wi-fi systems are being sent to the combat zone.

 

The usefulness of the ensembles has been impressive enough for nations like Russia to buy the French version for their own troops. While Russia does not like to buy military equipment from other nations, they also picked up on the fact that these futuristic infantry ensembles are difficult to develop. So to get the troops something workable quickly, the Russians are buying from abroad.

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