Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:45
4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel  photo EMA

4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel photo EMA

 

07.11.2015 Source EMA

 

Le 3 et le 4 novembre, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme.

Depuis 2014, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad ont ainsi choisi d’apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace transfrontalière que représentent pour eux les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent au Sahel. Très tôt, ils ont manifesté la volonté de conduire leur action aux côtés de la France, qu’ils considèrent comme « un partenaire stratégique ». C’est dans cette logique de partenariat qu’a été conçue l’opération Barkhane, dont la mission est d’appuyer les forces armées des pays du G5 Sahel dans leur combat contre le terrorisme.

Face à une menace transfrontalière et transnationale, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue une priorité. Pour la France, elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national ; une logique de solidarité vis-à-vis de forces armées partenaires.

La veille de cette réunion, le général de Villiers s’était longuement entretenu avec le chef de l’État du Burkina Faso, le Président Michel Kafongo, avec lequel il avait déjà abordé la question des défis sécuritaires auxquels sont confrontés le Burkina Faso et sa sous-région.

 

Repère

Créé à l’initiative des chefs d’État de la région sahélo-saharienne (Burkina-Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad), le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres.

Le général Pierre de Villiers a été invité à chaque réunion des CEMA des pays membre du G5 Sahel depuis l’institutionnalisation de ce partenariat le 16 février 2014.

Précédentes réunions :

9 avril 2014 (Niamey)

19 novembre 2014 (Niamey)

27 mai 2015 (N’Djamena)

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:45
G5 Sahel: les chefs d'état-major signent une charte de coopération

 

05-11-2015 Par RFI

 

Les cinq chefs d'état-major généraux des armées du Burkina Faso, du Niger, du Tchad, du Mali et de la Mauritanie (G5 Sahel) étaient réunis à Ouagadougou mercredi 4 novembre, pour réfléchir à la situation sécuritaire dans leur zone. Les travaux de cette quatrième rencontre ont porté sur la coopération bilatérale et multilatérale dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Elle a abouti à la signature d'une charte sur le partenariat militaire de coopération transfrontalière.

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 22:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

 

29.10.2015 BBC Afrique

 

L'armée malienne affirme avoir tué sept islamistes présumés mercredi dans la région de Mopti, près de la frontière burkinabè.

 

Sept djihadistes ont été tués mercredi soir lors d'affrontements avec l'armée malienne dans la région de Mopti, dans le centre du Mali près de la frontière avec le Burkina Faso. Les affrontements se sont déroulés dans une zone boisée à une trentaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, la forêt de Tiébanda, où les islamistes tentaient d'installer une base. Aucune information n'a été communiquée sur l'identité des jihadistes et le mouvement auquel ils appartiennent mais depuis quelques mois, des attaques et autres actes de violences perpétrés dans la région de Mopti ont été attribués au "Front de libération du Macina". Ce groupe, apparu en début d'année dans cette région, est dirigé par le prédicateur radical peul Amadou Koufa, recherché par le Mali. Ces affrontements sont intervenus alors que l'armée malienne a déclenché au début de cette semaine une opération d'envergure dans la région de Mopti visant à "traquer" les jihadistes et assurer la sécurité des biens et des personnes.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 08:45
Falaise de Bandiagara, Pays Dogon, Mali – photo Burenunoie

Falaise de Bandiagara, Pays Dogon, Mali – photo Burenunoie

 

27-10-2015 Par RFI

 

L’opération est baptisée Seno, qui veut dire, en langue locale peule, sable, terre, terroir. Elle va durer au moins trois mois. Les troupes maliennes vont se concentrer au centre du pays, plus précisément en pays Dogon, le cœur du circuit touristique de cette partie du Mali. Essentiellement trois localités seront quadrillées : Bandiagara, Koro et Mopti. Dans ce secteur qui est une frontière avec le Burkina Faso, depuis quelques mois, des attaques attribuées aux jihadistes se sont multipliées et des victimes ont été recensées.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 11:45
Coopération de défense et sécurité dans le G5 : projet prévalidé par les experts à Bamako

 

9 oct 2015 Maliki Diallo - L'Indicateur du Renouveau

 

Au terme de deux jours de réunion à Bamako, les experts du G5 Sahel ont examiné et pré validé le projet de cadre juridique et institutionnel de coopération en matière de défense et de sécurité entre les Etats membres du G5 Sahel.

 

Dans la convention portant création du G5 Sahel, les chefs d’Etas du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont exprimé leur détermination à conjuguer leurs efforts en vue de faire du Sahel un espace de paix, de prospérité et de concorde.

Ils ont ainsi fait figurer la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans les premières loges de leurs préoccupations, et réaffirmé leur volonté commune de coopérer entre eux pour trouver les solutions harmonieuses aux problèmes touchant la sécurité et au développement dans leurs Etas respectifs.

C’est dans cet objectif que les ministres en charge de la Sécurité avaient décidé lors de leur première conférence tenue à Nouakchott le 21 mai 2014, de créer par anticipation une plateforme régionale de coopération en matière de sécurité afin «de permettre la mise en œuvre d’un réseau intégré d’échange d’informations à caractère opérationnel, et d’offrir un cadre adapté de formation dans les domaines de la sécurité et de la gestion des frontières».

Et c’est lors de la deuxième conférence des mêmes ministres à Niamey au Niger le 14 mai 2015 que l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) s’était proposé pour apporter l’assistance nécessaire au G5 Sahel à travers l’élaboration d’un projet d’accord entre les Etats membre pour l’institutionnalisation de cette plateforme, la définition de son rôle et la détermination de sa place dans l’architecture administrative de  l’organisation.

Cette proposition a été acceptée et consignée dans la déclaration finale de la réunion de Niamey, qui a ainsi donné mandat à l’UNODC pour la réalisation cet objectif.

C’est ainsi sur la base de consultation avec les responsable dans les différents Etats de la région menées par une commission conjointe composée d’experts du G5, et du bureau de l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour le Sahel, l’ONUDC a préparé deux.

Le premier, porte sur l’organisation et le fonctionnement du département Défense et Sécurité. Et le deuxième, sur l’organisation et le fonctionnement de la plateforme de Coopération en matière de sécurité telle qu’elle a été conçue par les ministres en charge de la Sécurité.

C’est l’examen et le pré validation de ses textes qui ont fait l’objet de deux jours de réunion à Bamako entre les experts du G5 Sahel, les 6 et 7 octobre.

Au terme de leurs travaux, les experts ont retenu après discussions et amendements un projet d’accord sur la Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité qui sera transmis au Conseil des ministres pour adoption.

Quant au règlement sur les missions de l’Expert Défense et Sécurité, les experts ont entériné le texte avec des améliorations et suggéré qu’il soit soumis au Conseil des ministres pour adoption lors de sa prochaine réunion.

Les Experts recommandent la tenue de la première réunion du Comité de Défense et de Sécurité conformément à la Déclaration de Niamey du mois de juin 2015.l a tenue d’une réunion conjointe des ministres en charge de la Défense et de la Sécurité du G5 Sahel autour des deux projets de textes pré-validés par le présent atelier.

Le secrétaire général du département de tutelle du G5 Sahel au Mali, ministre de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, félicitant les participants, les a précisé qu’il ne leur reste plus qu’à préparer avec le Secrétariat permanent du G5 Sahel, les conditions de l’adoption desdits textes par les prochaines réunions statutaires du G5 Sahel, puis de leur mise en œuvre.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 20:45
Burkina: l'armée sécurise Ouagadougou au lendemain de son assaut

 

30.09.2015 Romandie.com (ats)

 

L'armée loyaliste a repris mercredi le contrôle de la situation dans la capitale du Burkina Faso, au lendemain de son assaut-éclair contre la caserne des ex-putschistes de la garde présidentielle. L'ex-chef putschiste s'est momentanément réfugié dans une ambassade.

De nombreux soldats étaient positionnés à presque tous les coins de rue du quartier Ouaga2000, qui abrite la caserne du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). C'est cette unité d'élite de l'armée burkinabè, ancienne garde prétorienne de l'ex-président Blaise Compaoré, qui avait mené le coup d'Etat du 17 septembre, mis en échec au bout d'une semaine.

Le chef du RSP et auteur principal du putsch, le général Gilbert Diendéré, se trouvait mercredi après-midi "dans une représentation diplomatique" de la capitale. Des négociations étaient en cours pour qu'il soit remis aux autorités, a indiqué un communiqué du gouvernement.

Le gouvernement a ajouté que l'armée loyaliste continuait mercredi de passer "au peigne fin le Camp Naba Koom en vue de dresser un bilan exhaustif des opérations militaires". Il a réitéré son "appel à la tolérance et au bon accueil de nos frères de l'ex-RSP".

 

Toujours pas de bilan des victimes

Mardi soir, l'armée régulière, déterminée à en finir avec les irréductibles du RSP qui rechignaient à rendre leurs armes, avait mené un assaut-éclair à l'arme lourde contre la caserne Naaba Koom. Le général Diendéré, ancien bras droit de Compaoré, avait alors affirmé craindre un bilan élevé, mentionnant la présence dans le camp, en temps normal, des familles de militaires et d'une clinique.

Mercredi matin, des tireurs allongés étaient positionnés, l'arme pointée vers des terrains vagues où des soldats du RSP auraient pu trouver refuge après avoir fui leur camp au moment de l'assaut.

L'opération de ratissage et de sécurisation du quartier Ouaga2000, dans le sud de la capitale, était menée alors même qu'une circulation très intense de centaines de petites motos, le moyen de locomotion le plus populaire à Ouagadougou, avait repris sur l'axe principal menant au centre-ville. Sur le bord de la route, les travailleurs prenaient leur petit-déjeuner sur le pouce dans des gargotes, signe d'une normalité en partie retrouvée dans la capitale.

La société civile, qui avait rejeté une première médiation de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) comprenant une amnistie des putschistes, n'a cessé de rappeler que le putsch avait fait une dizaine de morts et une centaine de blessés et que ses principaux responsables devaient être traduits en justice.

 

Prochaines élections

Le régime de transition doit à présent mener à bien sa principale mission: l'organisation des élections générales. L'Union européenne (UE) s'est félicitée de "la fin des affrontements" à Ouagadougou, saluant "un pas important vers la normalisation de la situation".

Ces élections sont censées tourner la page de la transition ouverte il y a un an à la suite du soulèvement populaire qui a chassé du pouvoir le président Compaoré, après 27 ans à la tête de ce pays. L'histoire du Burkina Faso est jalonnée de coups d'Etat militaires depuis son indépendance en 1960.

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 15:45
Coup d'Etat au Burkina: les militaires français sur place n'ont pas à interférer

 

17 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Saclay (France) - Le contingent militaire français présent au Burkina Faso n'a pas à interférer dans les évènements en cours à Ouagadougou, où des militaires putschistes ont renversé les autorités de transition, a déclaré jeudi le président français François Hollande.

 

Ce contingent sur place, fort de 220 soldats des forces spéciales qui participent à l'opération antiterroriste Barkhane au Sahel, n'a pas à interférer, a dit à la presse M. Hollande, en marge d'un déplacement en banlieue de Paris.

 

Je condamne ce coup d'Etat, je le condamne fermement parce qu'un processus électoral était en cours, les dates étaient arrêtées, le corps électoral était recensé et il y avait donc un processus, a-t-il souligné.

 

Il ne peut pas être expliqué que des groupes puissent empêcher cette transition démocratique qui était en cours. J'appelle donc ceux qui ont commis cet acte à libérer les personnes qui sont retenues, et notamment le président de la transition qui encore aujourd'hui est pris en otage, et j'appelle ces groupes à cesser immédiatement leur action, a ajouté François Hollande.

 

Des élections présidentielle et législatives étaient prévues le 11 octobre au Burkina pour mettre un terme à la transition mise en place depuis que la rue a chassé l'ex-président Blaise Compaoré en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir.

 

La France a une relation d'amitié à l'égard du Burkina Faso et la France ne peut pas laisser faire ce qui se produit aujourd'hui, a aussi déclaré le chef de l'Etat français sans autre précision sur ce que Paris peut faire.

 

Toutes les mesures sont prises pour s'assurer de la sécurité des ressortissants français dans le pays, a-t-on précisé dans son entourage.

 

Le ministère des Affaires étrangères avait appelé dans la matinée les Français résidant à Ouagadougou à rester confinés à leur domicile. L'ambassade de France sur place a par ailleurs annoncé la fermeture, pour la journée de jeudi, des établissements scolaires français dans la capitale et à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays.

 

Le nombre de Français recensés au Burkina, une ancienne colonie française, est de 3.500 personnes, dont 92% d'expatriés, qui vivent pour la plupart dans la capitale, selon le ministère des Affaires étrangères. De nombreux Français se rendent également chaque année au Burkina, destination privilégiée pour les associations et ONGs.

 

En octobre 2014, lors de la chute de Blaise Compaoré, Paris avait assuré ne pas avoir fait intervenir ses militaires. La France avait reconnu ensuite avoir facilité la fuite de M. Compaoré vers la Côte d'Ivoire.

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:45
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marche

 

19/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 18 février, L’opération quadripartite GAMOUNAN a vu pendant plusieurs semaines les forces armées du Mali, du Niger et du Burkina Faso opérer conjointement, avec le soutien de Barkhane, sur la zone de rencontre de leurs territoires. Si leur premier objectif était la recherche et la neutralisation des groupes armés terroristes qui pourraient évoluer dans cette zone en se jouant des frontières, les forces impliquées ont mené également des actions civilo-militaires afin de réaffirmer la présence de l’Etat dans ces régions périphériques.

 

L’opération Gamounan constitue la 6ème opération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du « partenariat élargi » mis en œuvre par l’opération Barkhane.

 

A l’occasion de cette opération, le poste de commandement quadripartite, établi dans le camp des Forces armées maliennes à Gao a accueilli deux visites d’importance, avec d’abord les ambassadeurs du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) jeudi 12 février, puis les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, et de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15 février.

 

Le 15 février, accompagné du Chef d’état-major de l’armée malienne, le général de division Touré, Les chefs des missions européennes et africaines à Bamako ont pu s’envoler vers le cœur de la zone d’opérations, situé dans la région des « trois frontières » (Mali, Niger et Burkina Faso). Sur le terrain, ils ont pu constater le professionnalisme des militaires engagés, mais plus encore leur enthousiasme à agir ensemble dans un même but, au-delà de leurs frontières respectives. Ils ont unanimement souligné les bénéfices de la coopération militaire entre eux et avec la France, insistant notamment sur l’avantage que représente la communauté de langue et de formation.

 

Le partenariat élargi représente l’action de l’opération Barkhane, visant à soutenir la lutte anti-terroriste menée par les Etats du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) en favorisant le développement d’actions conjointes dans les zones frontalières stratégiques.

Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Partager cet article
Repost0
11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:45
Séminaire sur la coopération transfrontalière au Sahel

 

11/02/2015 Ministère de la Défense

 

Le 13 février 2015 un séminaire consacré au lancement du projet ACTS, « Appui à la Coopération Transfrontalière au Sahel »,  se tiendra à Paris, dans les salons de l’Hôtel des Invalides. Objectif de cet événement : mettre en avant une stratégie globale de gestion des espaces frontaliers que partagent trois pays du Sahel : le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

 

L’Hôtel des Invalides accueillera ce vendredi 13 février un séminaire consacré au lancement du projet ACTS, « Appui à la Coopération Transfrontalière au Sahel ». Initié par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) et la Direction générale de la Mondialisation (DGM), le projet ACTS a pour objectif de soutenir l'élaboration d’outils de sécurité légitimes et efficaces, et d’accompagner le développement des zones frontalières que partagent le Burkina Faso, le Mali et le Niger et ce, dans un souci d’approche globale.

 

Ce projet pilote de coopération sera engagé dans la région commune à ces trois pays, le Liptako-Gourma. A ce titre, 140 invités dont les ministres de la sécurité des trois pays africains concernés et de très hauts représentants des Nations Unies et de l’Union Européenne participeront à ce séminaire.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:45
Sénégal : DIO au Burkina Faso

 

09/01/2015 Sources EMA

 

Du 1er au 13 décembre 2014, deux détachements des éléments français au Sénégal (EFS) composés de cadres de l’unité de coopération régionale, se sont rendus au groupement d’instruction des forces armées burkinabé (GIFA) à Bobo Dioulasso.

 

Ces actions de formation consistaient à la préparation d’une partie de l’encadrement du GIFA à la pédagogie militaire et à la pratique du sport en vue de l’incorporation, au cours du mois de janvier 2015, de plus de mille nouvelles recrues.

 

Le premier détachement d’instruction opérationnelle (DIO) a permis de former vingt-cinq stagiaires à la pédagogie militaire et à l’exercice de l’autorité. Les stagiaires ont été réceptifs à l’instruction qui leur a été dispensée malgré les moyens pédagogiques très limités dont dispose le GIFA. Durant la deuxième semaine de stage, les stagiaires ont pu mettre en pratique leurs connaissances nouvellement acquises en préparant  un cours théorique ou pratique. Ces restitutions notées, ont été l’occasion de constater les progrès effectués au cours de ces deux semaines de stage.

 

Le deuxième DIO, centré sur la pratique de l’éducation physique militaire et sportive (EPMS), a permis de former vingt-trois stagiaires. Les sous-officiers formés sont maintenant capables de prendre en main et d’animer une séance d’EPMS en s’appuyant sur des militaires du rang en aides-moniteurs. Les formateurs se sont attachés à expliquer comment mener des séances de sport collectif, d’aguerrissement ou de course à pied.

 

Quarante-huit stagiaires ont bénéficié de la formation. Ces deux semaines ont été conclues par la traditionnelle remise d’attestations, présidée par le chef de corps du GIFA et le chef de détachement des EFS.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Sénégal : DIO au Burkina FasoSénégal : DIO au Burkina FasoSénégal : DIO au Burkina Faso
Partager cet article
Repost0
29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:45
Stabiliser le Sahel: Paris propose un "Appui à la coopération transfrontalière" au profit du Mali, du Niger et du Burkina


29.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le Liptako Gourma? Jusqu'à ce que le doigt de l'amiral Marin Gillier, le patron de la Direction de la coopération de sécurité et de défense, ne se pose sur la carte de l'Afrique, je ne connaissais pas. Il s'agit de la région dite des trois frontières, 370 000 km2 quand même, à cheval sur les frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Et c'est là que va être lancé un projet, plutôt innovant, qui allie sécurité et développement et qui a été baptisé ACTS (pour "Appui à la coopération transfrontalière au Sahel").

ACTS part du principe que quand les financements se tarissent, il faut éviter les doublons et mutualiser efforts et capacités.

 

Projet dual. ACTS, c'est d'une part un volet sécuritaire qui vise le développement de capacités de renseignement (via les populations locales) "sur ce qui se passe, et sur ceux qui passent, dans cette zone", de capacités d'intervention et de capacités de traitement judiciaire pour renforcer l'Etat de droit.

ACTS, c'est d'autre part, un volet développement associant la population ("les communautés" dirait l'amiral), proposant des alternatives aux trafics qui génèrent des revenus, accroissant la sécurité humaine (santé, éducation, alimentation) et permettant de développer des réseaux

L'idée développée par la DCSD, c'est de travailler à 3 niveaux:
- au niveau local, en mettant en synergie les différentes administrations nationales (police, douanes, santé, éducation etc) et en faisant remonter des informations vers les trois capitales concernées
- au niveau régional en multipliant les échanges bi/tri latéraux (pour éviter des doublons et mieux utiliser les ressources financières),
- au niveau international dans le cadre d'un projet collaboratif.

 

Mutualiser les soutiens. L'originalité de ce projet tient aussi dans la coordination des projet existants ou à venir. Si, pour l'heure, la réponse de Bruxelles est en cours d'élaboration, d'autres institutions internationales ont déjà chaleureusement accueilli l'idée; c'est la cas du PNUD, de l'UNDC et de la Banque mondiale (qui mène des produits pastoraux dans cette zone). L'UNCTED (contre-terrorisme) et le Département des opérations de maintien de la paix de l'Onu soutiennent aussi l'ACTS.

Des pays comme le Japon, la Canada, les USA, le Danemark, les Pays-Bas et bien sûr la France vont être associés, tout comme des ONG (on parle du Danish Demining Group) et des fondations (EDF pourrait être associé).

 

Le tempo d'ACTS. Le premier temps fort doit avoir lieu en février à paris, avec un séminaire de lancement.

Puis suivra un trimestre d'audits pour confirmer les besoins, percevoir le ressenti des populations etc. Trois autres mois permettront aux autorités des trois pays frontaliers de juger des priorités et de dresser la liste des projets à lancer dans la zone d'expérimentation initiale (voir la carte ci-dessus). Fin 2015, des microprojets seront mis en œuvre, avant le démarrage des chantiers plus lourds en 2016.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:55
Hommage à l’adjudant-chef Samir Bajja

 

11 déc. 2014 Armée de Terre

 

Le 6 décembre, le 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau a rendu un dernier hommage à l’agent technique en chef (adjudant-chef) Samir Bajja, décédé au Burkina Faso, le 29 novembre.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 10:43
Opération Barkhane : au cœur de la coopération (Jdef)


5 déc. 2014 JDEF

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération », le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:45
Burkina Faso : décès de l’agent technique (adjudant) Samir Bajja

 

30/11/2014 Armée de Terre

 

Le 29 novembre 2014, vers 21h (heure française), un hélicoptère EC725 des forces françaises s’est écrasé dans le nord du Burkina Faso alors qu’il effectuait un vol nocturne d’entraînement, provoquant la mort d’un militaire et blessant deux autres membres de l’équipage. Le militaire français décédé est l'agent technique (adjudant) Samir BAJJA du 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales. Il appartenait au service des essences des armées.

 

Né le 14 janvier 1976, l’agent technique (adjudant) BAJJA Samir aura servi la France durant plus de 16 ans.

Incorporé au 21e RIMA de Fréjus le 01 février 1998, il souscrit un volontariat service long de 6 mois ce qui porte la durée de son service à 16 mois. Il est désigné pour servir au 10e Bataillon de Commandement et de Soutien (BCS) à Djibouti du 30 avril

1998 au 31 août 1998. A son retour il renouvèle son volontariat service long pour 4 mois et incorpore la 13e Demi-Brigade de la Légion Etrangère (DBLE). Après 20 mois de service actif il est rayé des contrôles le 26 juillet 1999.

Le 04 avril 2000 il signe un contrat d’engagement auprès de la Base Pétrolière Interarmée (BPIA) avec la distinction de soldat de 1erclasse et prise en compte de ses services et date rectifiée à compter du 04 août 1998. Il obtient son CP ravitaillement et son Certificat Militaire Elémentaire le 14 novembre 2000 ainsi que ses certificats « technique élémentaire logistique essence » et « pratique transport distribution ». Grâce à ses grandes qualités militaires et son esprit d’initiative il est promu brigadier-chef le 1er octobre 2001.

Dynamique et d’un comportement exemplaire, il est admis à suivre le recrutement semi-direct des sous-officiers  « soutien pétrolier du service des essences des armées » à Saint- Maixent. Le 1eraoût 2002 il est promu maréchal des logis. Il est titulaire du brevet de spécialité de l’armée de terre dans le domaine service des essences des armées (SEA) filière « Logistique Essence » l’année suivante.

Promu maréchal des logis-chef le 1er avril 2007, il est sélectionné  et rejoint le service des essences du  détachement de l’aviation légère de l’armée de terre des opérations spéciales (DAOS) le 1er août de la même année.

Sous-officier très déterminé qui s’investit pleinement, il obtient son brevet des troupes aéroportées en 2008 et son brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre (BSTAT) domaine « SEA »  filière « logistique essences » le 1erjuillet 2009. Adjoint à la cellule SEA, il est aussi membre d’équipage opérations spéciales (MEOS). D’un charisme naturel, il est un exemple en termes de rigueur, d’ardeur au travail, et possède  un sens de l’analyse qui lui permet en permanence de prendre des décisions judicieuses et nécessaires au bon déroulement des missions. Atout précieux au sein de son escadrille du 4erégiment d’hélicoptères des forces spéciales, il est promu agent technique le 1erjuillet 2012.

Technicien disponible et polyvalent faisant preuve d’un total engagement personnel, l’agent technique BAJJA Samir a effectué de nombreuses missions extérieures aux cours desquelles son dévouement, ses qualités humaines, et sa culture opérationnelle ont été remarquées : Macédoine en 2001, Tchad en 2004 et 2013, Afghanistan en 2006 et 2010, la République de Côte d’Ivoire en 2008 et 2010 et le Burkina-Faso en 2011, 2012 et 2013, RCA 2013.

Le 26 novembre 2014, il est de nouveau projeté au Burkina-Faso sur l’opération SABRE. L’agent technique BAJJA Samir est mortellement blessé dans un accident d’hélicoptère le 29 novembre 2014.

L’agent technique BAJJA Samir était titulaire de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze à l’ordre du régiment, de la médaille d’outre-mer avec agrafe vermeil « République de Côte d’Ivoire » et « Tchad»,  d’une citation avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille d’or de la défense nationale avec agrafe « missions d’assistance extérieure ». Il avait reçu une lettre de félicitations en 2004 et un témoignage de satisfaction à l’ordre de la division en 2014.

Agé de 38 ans, pacsé sans enfant, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

 

L'Armée de Terre s'associe à la douleur de sa famille et de ses frères d'arme.

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 13:25
Le ministre de la Défense salue la mémoire de l’ADJ Samir Bajja, mort lors d’un accident hier au Burkina Faso

 

30/11/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense déplore la mort en opération de l’adjudant Samir Bajja, lors d’un vol nocturne d’entrainement tactique, d’un hélicoptère au Burkina Faso, le 29 novembre 2014 vers 21 heures. Natif de Nîmes et âgé de 38 ans, ce sous-officier aguerri du 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales de l'armée de terre, appartenait au Service des essences des armées.

 

Le militaire était à bord d’un hélicoptère Caracal pour un vol d’entraînement lorsque l’appareil s’est écrasé, provoquant sa mort et blessant deux autres membres de l’équipage. Leur pronostic vital n’est pas engagé.

 

Jean-Yves Le Drian salue l'engagement courageux de l’adjudant Samir Bajja. Engagé dans les armées depuis 16 ans, il avait notamment servi en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, au Tchad et au Mali. Il avait été décoré de la Croix de la valeur militaire au titre de son engagement au Mali.

 

Le ministre de la Défense adresse ses condoléances à sa compagne, à ses proches et à ses compagnons d'armes. Il souhaite un prompt rétablissement aux soldats blessés.

 

L’adjudant Samir Bajja est le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août dernier. Cette opération vise à lutter, aux côtés de nos partenaires burkinabés, nigériens, maliens, mauritaniens et tchadiens, contre les groupes armés terroristes présents dans la bande sahélo-saharienne.

Partager cet article
Repost0
5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 06:45
photo EMA

photo EMA

 

02 Août 2014 par Véronique Barral

 

L'opération Barkhane, présentée par François Hollande lors de sa visite au Tchad est officiellement lancée ce 1er août à Ndjamena. Dirigée par le général Palasset, la nouvelle force militaire française a installé son état-major dans la capitale tchadienne. En partenariat avec les pays du G5 Sahel, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, l'opération a pour objectif d'élargir à toute la région sahélienne l'action contre les mouvements jihadistes et de déployer une nouvelle stratégie pour la lutte anti-terroriste.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 11:45
France sets up anti-Islamist force in Africa's Sahel

 

14 July 2014 BBC Africa

 

France is to set up a new military operation in the Sahel region of northern Africa in an effort to stop the emergence of jihadist groups.

 

About 3,000 French soldiers will be deployed, along with troops from Mali, Mauritania, Burkina Faso and Chad. On Monday France ended its military deployment in Mali, set up 18 months ago after an Islamist insurgency there. French forces helped the Malian government recapture the north from al-Qaeda-linked militants last year.

 

Counter-terrorism

 

The new long-term force, named Operation Barkhane, will be based in the Chadian capital Ndjamena, but will have a mandate to operate across borders. It will target Islamist extremists in Mali, Chad and Niger. The French troops will be backed by six fighter jets, 20 helicopters and three drones. The main objective of Operation Barkhane is counter-terrorism, Defence Minister Jean-Yves Le Drian has said. The new deployment will take place in the coming days. The Sahel includes some of the world's poorest countries but has rich natural resources in the form of minerals and gas. France sent troops to Mali in January 2013 after Islamist militants threatened to overrun the capital, Bamako. But Mr Le Drian said Islamist groups posed a threat to the entire region.

Partager cet article
Repost0
14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:45
Sahel-Armées : Barkhane succède à Serval

 

13 juillet, 2014 – BBC Afrique

 

"Dans les jours qui viennent", la France va lancer dans le Sahel une opération militaire baptisée Barkhane, avec la collaboration de cinq pays de cette zone.

 

Il s’agit du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et Tchad.

 

Cette opération sera menée par 3.000 soldats français dont "l'objectif sera essentiellement de faire du contre-terrorisme" dans le Sahel, indique l’AFP, citant le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"Présence durable"

 

Des soldats des cinq pays africaines partenaires vont participer à cette opération, selon Le Drian, qui souligne, sans autre précision, qu’il s'agira bien d'une "présence durable" dans le Sahel.

 

Il précise que le dossier Barkhane sera au menu des discussions que le président français, François Hollande, aura avec ses homologues africains lors de son déplacement en Côte d'Ivoire, au Niger et au Tchad, de jeudi à samedi prochains.

 

Cette opération porte le nom d'une dune "en forme d'un croissant allongé dans le sens du vent". Elle sera appuyée par 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10 avions de transport tactique et stratégique, six avions de chasse et trois drones, a indiqué Jean-Yves Le Drian.

 

L'état-major de Barkhane sera installé à N'Djamena, la capitale du Tchad.

 

Bilan de Serval

 

L’opération Serval avait été lancée le 11 janvier 2013 pour stopper la progression des groupes rebelles armés du nord vers la capitale du Mali et soutenir les troupes maliennes.

 

Elle avait mobilisé 1.700 militaires français, qui ont perdu huit des leurs en un an et demi.

 

"L'opération contre le terrorisme a été menée à bien, avec une grande efficacité", avec "beaucoup" de terroristes éliminés et "de stocks d'armes" saisis, a estimé le ministre de la Défense.

 

Selon ses services, 200 tonnes d'armements et de munitions ont été saisis, dont 20 tonnes de nitrate d'ammonium, qui sert à fabriquer des engins explosifs.

Partager cet article
Repost0
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : Formation d’un second bataillon burkinabé pour la MINUSMA

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 23 mars au 5 avril 2014, au camp de Loumbila près de Ouagadougou, les éléments français au Sénégal (EFS) ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, une action d’instruction auprès d’une trentaine de militaires burkinabés.

 

Cette formation, centrée sur le domaine du commandement tactique des opérations d’un bataillon de soutien de la paix engagé sous mandat de l’ONU, avait pour objectif de préparer l’engagement opérationnel de l’état-major du second bataillon burkinabé qui sera déployé, dès juillet prochain, au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

Après une remise à niveau théorique sur les procédures et les techniques de travail d’un centre opérations, les stagiaires ont élaboré, à partir d’un thème tactique basé sur la situation au Mali, un concept d’opération qu’ils ont conduit lors d’un exercice de restitution synthèse de quatre jours.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 16:45
photo ECPAD

photo ECPAD

16/10/2013 Sources : EMA

 

Le 02 octobre 2013, le CEMA a reçu le chef d’état-major général des armées burkinabé, le général de brigade Honoré Traoré, en visite officielle à Paris.

 

Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la coopération bilatérale entretenue de longue date par nos deux pays et redynamisée en 2010. Elle visait à faire un point de situation des projets bilatéraux, en particulier dans le cadre de l’action des armées françaises dans la bande sahélo-saharienne et de la montée en puissance de la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), dont un bataillon est armé par le Burkina Faso.

 

La coopération franco-burkinabé s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle régionale. Celle-ci a pour objet de soutenir la  montée en puissance de la Force Africaine en Attente (FAA), à laquelle contribue le Burkina Faso. Dans ce cadre, les éléments français au Sénégal (EFS) organisent régulièrement des détachements d’instruction opérationnels (DIO) et technique (DIT) au profit des forces armées nationales burkinabé. En 2012, les EFS ont formé près de 780 soldats burkinabé et participé à la préparation des éléments déployés pour armer la MINUSMA.

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:45
Bâtiments togolais à Douentza et son DLA français

Bâtiments togolais à Douentza et son DLA français

02/08/2013 DPSD

 

Au cours du mois de juin, le détachement de contre-ingérence déployé au Mali a conduit plusieurs audits de sécurité au profit des forces…

 

Compte-tenu du niveau élevé de la menace au Mali, et plus particulièrement dans le Nord du pays, le général commandant l’opération Serval (COMANFOR) a proposé aux unités africaines déployées une aide en matière de protection des installations(1) et du personnel. Dans ce cadre, il a fait appel à l’expertise de la DPSD et plusieurs sites (2) ont été évalués au cours du mois de juin.

 

De Douentza à Tombouctou et Gao, des orientations et des conseils en matière de protection physique ou de contrôle du personnel ont été prodigués aux détachements togolais, burkinabés, nigériens, sénégalais et guinéens.

Bâtiments burkinabés à Tombouctou – fossé anti pick-up autour de l’aéroport

Bâtiments burkinabés à Tombouctou – fossé anti pick-up autour de l’aéroport

Le rapport remis au COMANFOR a eu pour effet d’apporter, par l’intermédiaire des DLA (3) français, des conseils aux responsables de site, quelle que soit leur nationalité, qui ont permis de prendre en compte les problématiques liées à la protection physique

Poste de garde principal des bâtiments togolais à Douentza

Poste de garde principal des bâtiments togolais à Douentza

Ces conseils pratiques ont été largement appréciés par les interlocuteurs rencontrés et le travail effectué a parfaitement répondu à l’attente du commandement. D’autre part, l’analyse de la menace suivie de façon hebdomadaire par les personnels de la DPSD vient conforter les mesures prises par le commandement.

 

__________________________________________________________________________

 

1 Protection physique et contrôle des accès

 

2 La plupart abrite des détachements de liaison et d’appui (DLA) français.

 

3 Détachements de liaison et d’appui

Partager cet article
Repost0
27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:45
source BBC Africa

source BBC Africa

26 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel Romano Prodi a appelé mercredi le Conseil de sécurité à ne pas oublier le Sahel sous peine de voir surgir dans cette région d'autres crises semblables à celle du Mali.

 

N'oubliez pas le Sahel si vous ne voulez pas avoir d'autres Malis, a lancé M. Prodi aux ambassadeurs des 15 pays membres réunis pour des consultations sur ce dossier. Il a aussi appelé la communauté internationale à se montrer aussi généreuse pour le Sahel qu'elle l'a été envers le Mali.

 

La situation au Mali est symptomatique de ce qui arrivera dans d'autres parties du Sahel si une réponse rapide n'est pas donnée aux défis qu'affronte la région, a-t-il expliqué. Inversement, le succès ou l'échec au Mali aura un impact sur l'ensemble du Sahel.

 

M. Prodi présentait au Conseil un rapport sur une stratégie intégrée pour le Sahel qui se concentrera sur les cinq pays les plus nécessiteux (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad). Avec le déploiement à partir de lundi prochain de la Mission de l'ONU pour la stabilisation au Mali (Minusma), l'accent sera mis davantage sur les quatre autres pays, a-t-il précisé.

 

A l'issue des consultations à huis clos, l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant, qui préside le Conseil en juin, a indiqué que la stratégie avait été accueillie de manière largement favorable.

 

La clé du succès, a-t-il ajouté, réside dans son application, qui nécessitera la coopération de l'ensemble du système onusien et le soutien des institutions financières internationales.

 

M. Prodi a préconisé la création d'un Fonds pour l'action au Sahel qui pourrait être co-géré par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale: Les donateurs seront libres de choisir leur type d'assistance et les populations du Sahel sauront d'où vient l'aide. Il a aussi proposé la création d'un Institut de recherche sur le Sahel.

 

Pour M. Prodi, il faut faire vite car l'intérêt pour le Sahel que la crise au Mali a suscité ne durera pas éternellement. L'inquiétude partout dans le monde devant l'expansion du terrorisme au Sahel a fourni l'occasion de mobiliser du soutien en faveur des peuples de la région à court et à long terme.

 

La stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel se fonde sur quatre piliers, a expliqué M. Prodi: gouvernance, sécurité, besoins humanitaires et développement.

 

Elle a pour ambition de s'attaquer à tous les aspects de la crise: amélioration de la gouvernance, lutte contre la criminalité et contre le terrorisme, aide humanitaire à 11,4 millions de personnes menacées par la faim dont 5 millions d'enfants de moins de 5 ans.

 

M. Prodi, ancien chef du gouvernement italien âgé de 73 ans, avait été nommé en octobre 2012 comme envoyé spécial pour le Sahel.

Partager cet article
Repost0
25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:45

 

24 Avril 2013 atlasinfo.fr (source Liberation)

 

Les militaires l’appellent «l’effet mercure» : quand on presse une bille de ce métal liquide, elle se scinde en de multiples gouttes qui s’éparpillent sans qu’on puisse jamais les éliminer. Au Nord-Mali, l’armée française a certes frappé les groupes jihadistes au cœur de leur sanctuaire, leur portant un coup majeur. Mais elle reconnaît volontiers qu’un nombre indéterminé d’entre eux - probablement plusieurs centaines - est parvenu à s’enfuir dans les pays voisins.

Le sud de la Libye, nouveau refuge des jihadistes du Mali

Vastes. Malgré l’armada déployée dans le ciel - les drones français et américains, les avions de surveillance ATL2 -, un strict contrôle de l’ensemble des vastes frontières du Mali relève de la mission impossible, même pour la principale armée de la région, celle de l’Algérie. Résultat : depuis l’intervention française, des groupes d’individus soupçonnés d’appartenir à la mouvance salafiste ont été aperçus dans plusieurs villes de la région, notamment à Niamey (Niger) et à Ouagadougou (Burkina Faso). «Les jihadistes n’ont pas attendu l’opération Serval pour circuler dans la région, note Mathieu Pellerin, directeur de Cisca (un centre d’analyse sur l’Afrique). Mais celle-ci a disséminé durablement la menace terroriste, et ce jusque dans des pays comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal.»

la passe de Salvador - Google Maps

la passe de Salvador - Google Maps

Mais c’est surtout le sud de la Libye qui est cité comme l’une des principales zones refuges des jihadistes. D’après une source bien informée, certains terroristes blessés au Mali y seraient soignés. «L’autoroute du risque», comme l’appelle un haut gradé, longe le massif de l’Aïr, au Niger, et conduit jusqu’en Libye, via la passe de Salvador. Ironie du sort : à l’été 2011, cette même voie a été empruntée, en sens inverse, par les vétérans touaregs de la légion islamique en route pour le Nord-Mali. Leur arrivée a catalysé les revendications indépendantistes des Touaregs, débouchant sur une déstabilisation majeure du Mali, et de l’ensemble de la région.

 

Alors qu’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses affidés ont encore appelé, vendredi, les musulmans à frapper les Français en représailles à leur engagement militaire au Mali, la surveillance des intérêts hexagonaux dans la zone saharo-sahélienne a été discrètement renforcée depuis plusieurs mois, tout comme celle aux abords des principales plateformes aéroportuaires de la région. La nuit, les passagers sont ainsi fermement appelés à baisser le volet de leur hublot pour masquer la lumière émanant de la cabine lors de la phase d’atterrissage à Bamako. Une mesure de protection qui traduit la hantise - bien réelle - d’un attentat, à l’aide d’un missile sol-air.

 

Au-delà de ces mesures de sécurité et de l’action des services de renseignements, Paris a décidé de maintenir une force de plusieurs centaines d’hommes, en appui à la future opération de maintien de la paix de l’ONU. Cette force dite «parallèle» aura spécifiquement pour but de poursuivre la lutte antiterroriste. En clair, les Casques bleus seront chargés de sécuriser les villes du Nord-Mali, tandis que les Français mèneront, si nécessaire, des actions coups de poing.

Crédits EMA / ECPAD

Crédits EMA / ECPAD

Etoffé. Au fil des ans, Paris a étoffé de manière substantielle son dispositif militaire dans la région. Des unités de formations, composées de forces spéciales et équipées d’hélicoptères, sont habituellement déployées au Burkina Faso et en Mauritanie. Des forces françaises sont installées en permanence à Dakar et à Abidjan. Enfin, plusieurs aéronefs stationnent sur le tarmac de l’aéroport de N’Djamena, au Tchad. Remis lundi prochain au président de la République, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale devrait entériner le maintien de ces forces prépositionnées dans la bande saharo-sahélienne.

Partager cet article
Repost0
18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 21:44
Départ Rafale  - EMA / armée de l'Air

Départ Rafale - EMA / armée de l'Air

18/04/2013 Sources : EMA -  International

 

Points sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 11 avril 2013 (18h00) jusqu’au jeudi 18 avril (18h00)

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec cent cinquante sorties, principalement dans la région de Tessalit et le long de la boucle du Niger. Une quarantaine de sorties a été dédiée à l’appui des troupes au sol, près de soixante-dix au transport de nos forces et de nos matériels et le reste des sorties étant consacrées au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement). Une frappe au nord de Tessalit qui a permis la neutralisation d’un pick-up ennemi.

 

Le 15 avril, 3 Mirage 2000D, 2 Rafale et 1 avion C135 ont quitté le Mali pour la France (lien vers brève). Ce désengagement s’inscrit dans le cadre de l’allégement du dispositif français au Mali. Ainsi, le dispositif chasse de l’opération Serval comprend désormais 3 Mirage 2000D à Bamako et 6 Rafale à N’Djamena. Ce dispositif est complété par plusieurs avions de type C160, C130, CN235 ou encore par des moyens de contrôle et de commandement, de renseignement et de ravitaillement en vol qui poursuivent leurs opérations depuis le Mali, le Sénégal, le Tchad ou la Côte d’Ivoire.

Opération FS

Opération FS

Au sol, les opérations se poursuivent dans le nord et dans le centre du pays. A l’extrême Nord du Mali, dans la région de Taoudenni, des éléments des forces spéciales appuyés par un SGAM adapté ont conduit une mission de reconnaissance offensive et de fouilles afin de marquer notre présence française dans une zone de transit potentielle des groupes terroristes. Cette opération remarquable de par les distances parcourues (près de 3000 km) a nécessité un soutien logistique adapté avec plusieurs livraisons par air (LPA) pour assurer l’autonomie logistique dans la durée de cette mission. Elle n’a donné lieu à aucun contact avec les groupes terroristes. Aucune trace de passage récent n’a été relevée.

Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 18 avril 2013
Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 18 avril 2013

 A Tombouctou, depuis le 15 avril 2013, le bataillon burkinabé est au complet (3 compagnie et un état-major tactique). Il a débuté sa prise de consignes avec l’EAE du GTIA 2 et procède à la prise en compte de sa zone d’action grâce à l'exécution de patrouilles communes. Parallèlement et comme sur Ménaka, les premiers éléments du détachement de liaison (DLA) français sont arrivés afin d’appuyer la mise en œuvre de cette transition.

Arrivée Burkinabés Tombouctou - photo EMA

Arrivée Burkinabés Tombouctou - photo EMA

Les derniers éléments du GTIA TAP ont quitté le Mali, la plupart étant maintenant rentrés en France. Quelques éléments sont encore stationnés à Abidjan.

Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 18 avril 2013

Un peu moins de 4000 soldats français sont engagés au Mali, aux côtés des forces armées maliennes et des forces africaines de la MISMA afin d’y mener des opérations de sécurisation visant à permettre au gouvernement malien de recouvrer et de contrôler son intégrité territoriale.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories