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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 13:45
Ngouboua Tchad - credits BBC

Ngouboua Tchad - credits BBC

 

08 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

N'Djamena - Deux personnes ont été tuées et 14 blessées dimanche matin dans la localité tchadienne de Ngouboua dans la région du lac Tchad lorsque deux femmes kamikaze du groupe Boko Haram se sont faites exploser, a-t-on appris de source sécuritaire à N'Djamena.

 

Les deux femmes kamikaze et deux civils ont trouvé la mort au cours de cette explosion, a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat cette source, ajoutant que 14 autres personnes ont été blessés dans cette localité déjà ciblée à plusieurs reprises par des islamistes nigérians de Boko Haram.

 

Le 1er novembre, onze civils avaient été blessés dans cette même région dans un attentant suciide attribué par le gouvernement au groupe Boko Haram qui a rallié l'organisation de l'Etat islamique (EI).

 

L'attaque la plus meurtrière sur les rives tchadiennes du lac s'est produite le 10 octobre. Un triple attentat à l'explosif commis par des kamikazes à Baga Sola, s'était soldé par 41 morts et 48 blessés, selon le gouvernement tchadien.

 

Plusieurs dizaines de milliers de réfugiés nigérians et de déplacés tchadiens ont trouvé refuge dans cette ville, fuyant ces derniers mois les exactions de Boko Haram sur les îles du lac ou au Nigeria voisin.

 

Si elle a contenu l'expansion territoriale de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, la coalition régionale militaire des pays riverains du lac Tchad (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger) ainsi que le Bénin n'arrive pas à réduire significativement les activités des islamistes nigérians qui poursuivent régulièrement leurs attaques, notamment les attentats-suicides dont sont essentiellement victimes les civils, musulmans comme chrétiens.

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 08:45
photo tchadinfos

photo tchadinfos

 

N’DJAMENA, 7 novembre (Xinhua)

 

Les Forces armées tchadiennes d’intervention au Cameroun (FATIC), de retour de leur expédition contre la secte terroriste Boko Haram, ont été accueillis en héros samedi matin dans la capitale, a constaté un journaliste de Xinhua sur place.

 

Sur un parcours long de plusieurs kilomètres, allant de la frontière du Cameroun à la Place de la Nation, en face du Palais présidentiel, les N’Djaménois se sont massés de bonne heure pour ces héros juchés sur leurs chars et véhicules Toyota tout-terrain.

Selon le général Bénaïndo Tatola, ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense nationale, ce retour du contingent tchadien se justifie par “la prise en compte de sa zone de responsabilité par la force mixte multinationale de la Commission du bassin du lac Tchad et le Bénin qui se chargera de mener désormais les opérations contre le groupe terroriste Boko Haram dans cet espace”.

 

Le 14 janvier 2015, l’Assemblée nationale du Tchad avait autorisé le gouvernement à envoyer les troupes aider les armées camerounaises, nigériennes et nigérianes qui faisaient face à l’expansion de la secte islamiste.

 

Quatre mois plus tard, comme l’exige la Constitution, les députés tchadiens ont voté une loi portant prolongation de la présence de leurs forces armées engagées dans le cadre de la lutte conjointe régionale contre Boko Haram.

 

Le bilan de cette intervention, fourni par l’Etat-major tchadien après les quatre premiers mois, reste lourd: 71 morts soldats tués et 416 autres blessés.

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:45
photo Le Marin

photo Le Marin

 

 

Le Dipika, navire amiral de la marine camerounaise, a quitté le jeudi 5 novembre le chantier IMS 700 pour des essais à la mer. Ce navire est l’ex-Grèbe, ancien patrouilleur de la Marine nationale, retiré du service en 2010. Il avait été vendu à la société Sofema.

 

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:45
EFG - Visite du général V. Guionie à Yaoundé

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 22 au 24 octobre 2015, le général Vincent Guionie, commandant les Eléments Français au Gabon (EFG), a effectué une visite à Yaoundé au Cameroun afin de rencontrer les autorités civiles et militaires du pays, dans le cadre de la coopération opérationnelle régionale.

 

Inclus dans la zone de responsabilité permanente des EFG, le Cameroun fait également partie des cinq pays africains partenaires du G5 Sahel engagés dans la lutte contre le terrorisme avec l’appui de la France. Le général Vincent Guionie s’est d’abord entretenu sur la situation sécuritaire à l’extrême Nord du pays avec M. Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale et le général de division Pierre Samobo, major général des armées camerounaises. Il leur a réaffirmé le soutien de la France aux forces armées camerounaises dans leur lutte contre le terrorisme et contre la secte Boko Haram. Il a également confirmé la poursuite de la coopération opérationnelle déjà engagée avec, notamment, l’envoi de détachements d’instruction opérationnelle et technique dans des domaines répondant aux besoins de notre partenaire, comme la lutte contre les engins explosifs improvisés, et les cessations de matériels. Ainsi, le général Guionie a annoncé le don de 11 véhicules tout-terrain de type P4 avec armement et transmissions de bord.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:45
Ex ‎Flintlock‬ '15 Feb 2015 - photo US DoD

Ex ‎Flintlock‬ '15 Feb 2015 - photo US DoD

 

15.10.2015 BBC Afrique

 

Le président Barack Obama a annoncé mercredi le déploiement en cours de 300 militaires américains au Cameroun dans le cadre de la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram en Afrique de l'ouest.

 

Ces forces travailleront à des opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance aérienne. "Les soldats seront armées pour assurer leur protection et permettre le bon déroulement de ces opérations mais elles ne seront pas sur place dans un rôle de combat", a souligné Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain. La Cameroun fait partie de la coalition contre les insurgés qui mènent depuis plusieurs mois des attentats sanglants bien au-delà du nord-est du Nigeria, leur fief historique. La secte islamiste sévit aussi dans les Etats limitrophes du bassin du lac Tchad: Tchad, Cameroun et Niger.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:45
photo BBC Africa

photo BBC Africa

 

14 October 2015 BBC Africa

 

US President Barack Obama has announced that US armed forces have been deployed to Cameroon to help fight against the Islamist militants Boko Haram.

 

The force, which will be 300 strong, will conduct airborne intelligence, surveillance, and reconnaissance operations in the region. Cameroon and Chad have been targeted by the Islamist militants from northern Nigeria. Mr Obama said the forces would remain in Cameroon until "no longer needed". In a notification to Congress, he said an advance force of 90 troops were sent to the country on Monday. He said all US troops there would be "equipped with weapons for the purpose of providing their own force protection and security".

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 12:45
photo Cameroon MoD

photo Cameroon MoD

 

12-10-2015 Par RFI

 

Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest, mieux connu sous le nom de Boko Haram, a frappé ce week-end. Au Tchad d'abord, avec une quintuple attaque kamikaze survenue samedi dans une localité sur les rives du lac et qui a fait 43 morts, dont les kamikazes, ainsi qu'une quarantaine de blessés selon le dernier bilan disponible. Puis, dimanche dans le nord du Cameroun, un double attentat-suicide a visé la localité de Kangaleri, près de Mora. Bilan : 11 morts dont les kamikazes, et une trentaine de blessés.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:45
photo ACMAT / RTD

photo ACMAT / RTD


09.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La firme Mack Defense (voir son site web ici) va livrer des APC à plusieurs pays d'Afrique dans le cadre d'un contrat FMS d'une valeur de près de 25 millions de dollars.

Voir ci-dessous l'avis d'attribution:

Mack Defense LLC, Allentown, Pennsylvania, was awarded a $24,974,528 firm-fixed-price foreign military sales contract (Cameroon, Ethiopia, Somalia, Tunisia, Uganda) for 62 armored personnel carriers (left-hand/ right-hand drive) and common spare parts for U.S. Africa Command countries. Work will be performed in France with an estimated completion date of Dec. 30, 2016. Bids were solicited via the Internet with seven received. Fiscal 2015 other procurement funds in the amount of $24,974,528 were obligated at the time of the award. Army Contracting Command, Warren, Michigan, is the contracting activity (W56HZV-15-C-0245).

Quelques précisions. Il s'agit de Bastion fabriqués par ACMAT (RTD depuis 2006). Sur ces 62 véhicules, la moitié est destinée aux forces de l'AMISOM.

4 seraient destinés à la Tunisie, 12 à l'Ethiopie et 15 au Cameroun.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:45
Bataillon d’intervention rapide (BIR)

Bataillon d’intervention rapide (BIR)


05.10.2015 camerpost.com
 

Un détachement d’instruction opérationnelle composé de 18 militaires français séjourne à Ngaoundéré du 4 au 17 octobre 2015. Le rôle de ces instructeurs est de dispenser un ensemble de formations au profit d’unités spéciales camerounaises impliquées dans la lutte anti-terroriste.

Simultanément, une quarantaine de cadres militaires des forces armées camerounaises effectuent à Libreville auprès des Eléments français au Gabon des stages de formations dans les domaines du commandement de bataillon et d’aguerrissement au combat.

Ces formations s’inscrivent dans le cadre de l’accord du 21 mai 2009 instituant un partenariat de défense entre le Cameroun et la France. L’ambassade de France réaffirme son soutien au Cameroun dans la lutte contre le terrorisme et salue le courage et la détermination des forces armées camerounaises engagées dans ce combat.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:45
Joseph Beti Assomo, Ministre de la Défense du Cameroun

Joseph Beti Assomo, Ministre de la Défense du Cameroun

 

03-10-2015 French.china.org.cn

 

Le président camerounais Paul Biya a procédé vendredi à un remaniement de son gouvernement, avec parmi les principaux faits marquants la nomination d'un nouveau ministre en charge de la Défense, en la personne de Joseph Beti Assomo, gouverneur de région en remplacement d'Egard Alain Mebe Ngo'o, et une dizaine de départs.

 

Le nouveau ministre en charge de la Défense est un homme d'expérience dans le commandement territorial, qui a fait ses preuves en tant que gouverneur de la région de l'Extrême-Nord où sévit Boko Haram, puis du Littoral où il exerçait jusqu'à sa nomination par le décret présidentiel de ce vendredi portant réaménagement du gouvernement.

 

Nommé en 2009, Edgard Alain Mebe Ngo'o est muté aux Transports, après l'affaire des primes non payées qui a poussé un millier et demi de soldats à descendre récemment dans les rues de Yaoundé pour une marche de protestation, à leur retour de la République centrafricaine (RCA) où certains d'entre aux ont participé pendant plus de deux ans aux opérations de restauration de la paix.

 

Cet administrateur civil de formation est un proche du chef de l'Etat, tout comme Louis Paul Motaze, qui retrouve le ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, dont il avait été débarqué en 2011 pour servir avec rang de ministre comme secrétaire général des services du Premier ministre, mais tout en conservant la gestion d'importants dossiers.

 

C'est le cas du projet de construction du complexe industrialo-portuaire de Kribi (Sud) dont cet ancien dirigeant de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et de la défunte compagnie aérienne nationale Cameroon Airlines (CAMAIR) a continué de piloter, au détriment d'Emmanuel Nganou Djoumessi, son remplaçant à la tête de ce ministère clé, muté pour sa part aux Travaux publics.

 

Au ministère des Transports, Edgard Alain Ngo'o, qui était également critiqué pour la gestion de la guerre que le Cameroun mène contre la secte islamiste nigériane Boko Haram dans la région de l'Extrême-Nord, remplace l'enseignant Robert Nkili, frère cadet de la première épouse du président, feue Jeanne Irène Biya.

 

A l'inverse, ce dernier, lui, est simplement viré du gouvernement dirigé par le magistrat de formation et ex-ambassadeur du Cameroun au Canada Philemon Yang, au même titre que près d'une dizaine d'autres ministres parmi lesquels Pierre Moukoko Mbonjo, qui laisse sa place au ministère des Relations extérieures à Lejeune Mbella Mella, qui était jusque-là ambassadeur du Cameroun en France.

 

Aux Postes et Télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam cède lui aussi sa place à Mme Libom Li Likeng née Mendomo Minette, directeur général des douanes, Emmanuel Bondé à Ernest Ngwaboubou au ministère des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Louis Bapès Bapès, poursuivi en justice pour détournement de fonds publics, à Jean Ernets Ngalè Bibéhè.

 

Dans ce jeu de chaises musicales, Henri Eyebe Ayissi troque ses fonctions de ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l'Etat, désormais confiées à Rose Mbah Acha, de celles de ministre de l'Agriculture et du Développement rural, occupées par l'ex-ministre des Finances Essimi Menye, limogé.

 

Autre départ du gouvernement, Ama Tutu Muna, emportée par l'imbroglio dans la gestion du droit d'auteur, transmet le portefeuille des Arts et de la Culture à Narcisse Mouelle Kombi, ex-directeur de l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), précédemment conseiller spécial du président de la République.

 

Aux Sports et à l'Education physique, au détriment d'Adoum Garoua, également écarté du gouvernement, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt signe lui aussi son retour après avoir été remercié en 2006 et rappelé en 2011 pour le portefeuille de la Jeunesse et de l'Education civique, qui revient aujourd'hui à l'ex-secrétaire d'Etat aux Enseignements secondaires, Mounouna Foutsou.

 

Secrétaire adjoint de la présidence, l'économiste Séraphin Magloire Fouda succède à Louis Paul Motaze au secrétariat général des services du Premier ministre.

 

Ce remaniement était attendu depuis la tenue des élections législatives de 30 septembre 2013, où certains ministres avaient essuyé un revers dans leurs circonscriptions électorales qui, sous d'autres cieux, donnaient automatiquement lieu à leur mise à l'écart du gouvernement.

 

Très peu d'entrées sont enregistrées dans ce cabinet qui demeure pléthorique avec plus d'une soixantaine postes attribués dont une grande majorité de leurs titulaires sont maintenus

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 11:45
photo Insitu Inc.

photo Insitu Inc.

 

20.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Lus dans la dernière livraison des avis de marchés du Pentagone, ces deux avis concernant des FMS (Foreign Military Sales) au Kenya et au Cameroun, dans le cadre de la lutte anti-terrorisme:

 

Kenya:
Insitu Inc., Bingen, Washington, is being awarded $9,858,274 for firm-fixed-price delivery order 0010 against a previously issued basic ordering agreement (N68335-11-G-0009) for the procurement of one ScanEagle unmanned aircraft system consisting of analog medium wave infra-red ScanEagle unmanned air vehicles, launch and recovery equipment, ground control stations, Insitu video exploitation systems and ground support equipment for the government of Kenya under the Foreign Military Sales program. It will also procure one Mark 4 Launcher, two full mission training devices and spares kits. Work will be performed in Bingen, Washington (50 percent); and Nanyuki, Kenya (50 percent), and is expected to be completed in September 2016. Foreign military sales funds in the amount of $9,858,274 are being obligated at time of award, all of which will expire at the end of the fiscal year. The Naval Air Warfare Center Aircraft Division, Lakehurst, New Jersey, is the contracting activity.

 

Cameroun:
Insitu Inc., Bingen, Washington, is being awarded $9,396,512 for firm-fixed-price delivery order 0009 against a previously issued basic ordering agreement (N68335-11-G-0009) for the procurement of one ScanEagle unmanned aircraft system for the government of Cameroon under the Foreign Military Sales program. The system consists of analog medium wave infra-red ScanEagle unmanned air vehicles, launch and recovery equipment, ground control stations, Insitu video exploitation systems and ground support equipment. Work will be performed in Bingen, Washington (50 percent); and Doula, Cameroon (50 percent), and is expected to be completed in September 2016. Foreign military sales funds in the amount of $9,396,512 are being obligated at time of award, all of which will expire at the end of the fiscal year. The Naval Air Warfare Center Aircraft Division, Lakehurst, New Jersey, is the contracting activity.

 

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 07:45
photo EMA / Marine nationale

photo EMA / Marine nationale

 

24/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 13 au 15 septembre 2015, la frégate de surveillance Germinal a piloté la 3ème édition 2015 de l’exercice NEMO (Navy Exercise for Maritime Operations) au large des côtes de l’Afrique centrale. Le principal objectif de cet exercice multinational est d’entraîner les marines riveraines à la sécurisation du golfe de Guinée. Pour cette édition, les marines camerounaises et gabonaises ont travaillé de concert avec la frégate française.

 

Avant de débuter l’exercice NEMO en mer, plusieurs réunions de planification ont été conduites à bord du Germinal durant sa relâche opérationnelle à Douala du 11 au 13 septembre 2015. Cette préparation préalable était nécessaire pour bâtir un programme d’activités à la mer impliquant trois patrouilleurs camerounais : Sanaga, Ntem et Ebodje, ainsi que deux patrouilleurs gabonais : l’EV Betseng et le Cocobeach. En mer, NEMO a débuté avec la conduite d’un exercice de visite. L’objectif était l’interception et la fouille du Germinalpar le Sanaga renforcé des deux autres patrouilleurs. Le Germinal tenait le rôle d’un navire suspecté de se livrer à des activités de trafics illicites. Encadrés par la brigade de protection du Germinal, les marins camerounais ont progressé à bord sous leurs conseils expérimentés.

 

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photo EMA / Marine nationalephoto EMA / Marine nationale
photo EMA / Marine nationale
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photo EMA / Marine nationale

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:45
La lutte contre Boko Haram s’organise dans le nord du Cameroun

 

14.09.2015 Par Josiane Kouagheu (envoyée spéciale à Maroua, Cameroun) - lemonde.fr

 

Les phares des bus à l’arrêt éclairent l’entrée de la ville de Maroua, capitale régionale de l’extrême nord du Cameroun. Au milieu de la route, les passagers descendus forment une file interminable. Il est 23 h 12. « Présentez-moi vos cartes nationales d’identité (CNI) », ordonne le policier. Torche à la main gauche, il jette un bref regard à l’homme debout devant lui. « Ouvrez votre sac à dos ». Les gestes se répètent, monotones. Epuisés, les autres passagers s’assoient à même le sol ou s’adossent aux carlingues.

« Depuis le début des incursions en terre camerounaise de Boko Haram, les contrôles mixtes se sont intensifiés dans l’extrême nord. Mais, depuis les attentats suicides qui ont frappé en plein cœur Maroua, tout est sur haute surveillance », explique un agent. Aucun véhicule n’entre, ne sort et ne circule dans la ville après 20 heures. « Il faut attendre 5 heures pour entrer dans Maroua et arriver à l’agence », ajoute un conducteur, allongé sur son siège.

 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 12:45
photo Armée de Terre / 6e BIMa

photo Armée de Terre / 6e BIMa


03.07.2015  237online.com
 

Assistance en personnel, aide à la formation, assistance matérielle. Trois domaines où excelle la coopération entre le Cameroun en matière de sécurité et de défense.


Le chef de l’Etat cite la France parmi les pays amis qui aident le Cameroun dans sa lutte contre Boko Haram. Il ne saurait en être autrement, s’agissant de deux armées qui se battent à travers le monde pour le maintien de la paix et contre le terrorisme. Et de deux pays dont l’histoire est étroitement liée depuis cent ans. Depuis précisément 1916 lorsque la France et la Grande-Bretagne, pendant la première Guerre mondiale, ont chassé l’Allemagne de son protectorat du Cameroun pour prendre sa place, via un mandat de la Société des nations, l’ancêtre de l’Onu. Les deux pays ont noué en 1960, au moment de l’accession à l’indépendance du Cameroun oriental, des accords de défense qui ont évolué avec le temps.

Contre Boko Haram, le soutien de la France s’opère surtout dans les domaines du renseignement et de la formation des personnels. Le renseignement constitue, depuis l’antiquité, une donnée fondamentale dans la guerre. Pour l’armée camerounaise, il est important d’apprendre, par exemple, que la secte terroriste tient une réunion d’état-major de l’autre côté de la frontière, pour saluer et saler la rencontre par une salve d’obus. La France qui a des troupes basées à N’Djamena au Tchad, et dont les drones survolent l’espace sous-régional, est en mesure de fournir des informations précieuses sur les mouvements de l’ennemi.
Dans le fond, l’accord régissant en ce moment le partenariat dans le domaine de la défense entre le Cameroun et la France, a été signé le 21mai 2009, lors de la visite au Cameroun de François Fillon, alors Premier ministre. Ce document a rénové les précédents accords conclus en 1974. Depuis sa ratification par le Cameroun en 2012, cet accord a donné lieu à un renforcement des capacités de nombreux officiers et militaires camerounais dans des domaines pointus et variés. Il a également ouvert la porte à l’arrivée de coopérants français permanents, à une aide logistique directe, le soutien aux écoles de formation telles l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (Esig), l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces), l’Ecole d’Etat-major (Eem). Ces acquis ont été mis en lumière, le 25 avril 2014 à Yaoundé, lors de la première session des travaux du Comité de suivi de l’accord de défense de mai 2009.
Traditionnellement, la coopération française au Cameroun dans les domaines de la défense et de la sécurité intervient dans trois domaines : assistance en personnel, aide à la formation, assistance matérielle.

A signaler parmi les grands moments du partenariat avec la France en matière de défense, la visite en mai dernier au Cameroun de Bernard Cazeneuve, ministre français de l’Intérieur. Il y a eu en 2006 la tenue au Cameroun des exercices du cycle de Renforcement des capacités de maintien de la Paix (Recamp). L’on pourrait aussi signaler la visite en fin novembre 2011 au Cameroun du général de Corps d’armée français, Bruno Clément Bollee, directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense au ministère français des Affaires étrangères et européennes.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA

photo EMA

 

29.06.2015 BBC Afrique

 

Le ministre de la sécurité publique du Tchad a déclaré que le cerveau présumé de Boko Haram dans le nord du Cameroun et au Tchad a été arrêté dimanche.

 

Ces déclarations d’Abderahim Birémé Hamid font suite à la mort lundi dans une explosion de 5 policiers et de 6 membres de la secte nigériane.

Ils ont été tués au cours d'une opération menée par les forces de sécurité dans une concession où une fabrique d'explosifs artisanaux a été retrouvée.

De nombreux explosifs ont été découverts sur les lieux et certains ont été actionnes par les djihadistes présumés.

De sources officielles, l'armée avait appris qu'une autre attaque de Boko Haram à N'Djamena était en cours de préparation.

Le parquet de N'Djamena a annoncé dimanche le démantèlement d’une cellule active d’un réseau terroriste et l'arrestation d'une soixantaine de personnes" dans le cadre de l'enquête.

Le 15 juin, deux attaques simultanées contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena avaient fait au moins 38 morts et une centaine de blessés.

L'armée tchadienne est en première ligne dans la lutte contre Boko Haram.

Une opération militaire régionale a été lancée conjointement par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun depuis le début de l'année contre le groupe radical islamiste.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 07:45
photo Cameroon Defence Ministry

photo Cameroon Defence Ministry

 

26/06/2015 Par Journalducameroun.com

 

Le chef des armées a signé deux décrets portant activation de la Brigade d’intervention rapide et création de centres d’entraînement et d’aguerrissement, a rapporté jeudi un communiqué du Mindef

 

Le président de la République du Cameroun a signé deux décrets, rapporte un communiqué publié jeudi, 25 juin 2015, par le Ministre de la Défense (Mindef).

Le premier, 2015/270 du 15 juin 2015 porte sur l’activation et l’organisation interne de la Brigade d’intervention rapide. Le second, 2015/271 du 15 juin 2015 a pour objet la création et l’organisation des centres d’entraînement et d’aguerrissement de l’armée de terre.

 

Activation de la Brigade d’intervention rapide

Créée dans le cadre de la réforme des forces de défense de2001, il s’agit d’une grande unité tactique de l’armée de terre, composée de trois structures d’élite des forces de défense camerounaises, indique le communiqué du Mindef. Notamment, le Bataillon des troupes aéroportées (BTAP) de Koutaba, le Bataillon blindé de reconnaissance (BRR) basé à Douala et le Bataillon spécial amphibie (BSA) à Tiko. Placée sous l’autorité du chef d’état-major des armées, cette Brigade a son poste de commandement à Bafoussam dans l’Ouest du pays.

 

Création et organisation des centres d’entraînement et d’aguerrissement de l’armée de terre

Trois centres d’entraînement et d’aguerrissement viennent d’être créés. Celui en zone forestière (CEAF) avec un poste de commandement à Motcheboum dans la région de l’Est, en remplacement de la 123ème compagnie d’infanterie motorisée déplacée à Garoua-Boulaï; celui de la zone sahélienne (CEAS) qui a un poste de commandement à Mindif à l’Extrême-Nord du pays; et un dernier en zone montagneuse (CEAM) qui a un poste de commandement à Babadjou dans la région de l’Ouest.

 

Tous les trois, ils ont pour mission: le recyclage des unités de l’armée de terre; l’aguerrissement des hommes et des unités; et la préparation opérationnelle des unités projetables.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:45
Boko Haram: le centre des opérations transféré à Maiduguri

 

04-06-2015 Par RFI

 

Le président nigérian est en visite chez ses voisins impliqués dans la lutte contre Boko Haram. Après le Niger, mercredi, Muhammadu Buhari est attendu ce jeudi au Tchad. Avec le Cameroun, ces deux pays sont engagés militairement contre le groupe islamiste.

 

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 14 mars 2015, le 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa) a conduit un Détachement d'Instruction Opérationnelle (DIO) de tir de combat au Centre d'Instruction des Forces Armées Nationales (CIFAN) de N’Gaoundere, au Cameroun.

 

L’objectif de cette formation était de concourir à la mise sur pied des futures forces spéciales (FS) des forces de défense camerounaises. Ce stage visait ainsi la formation des instructeurs des forces spéciales camerounaises en pleine montée en puissance.

 

C’est sur le site du (CIFAN) que le stage a débuté par une sélection des plus exigeantes, en appui des autorités camerounaises pour choisir les meilleurs des commandos camerounais présents. Sur 90 prétendants, seulement 41 ont été retenus pour suivre le stage. Ces derniers ont ensuite suivi les modules de manipulation, de tir et de pédagogie, pour devenir à leur tour les relais de cette formation au sein de leur unité.

 

Au terme de cette instruction, les stagiaires se sont vus attribuer le diplôme de moniteur et d’initiateur. Cette action de suivi et d’accompagnement s’inscrit dans les missions exercées par les éléments français au Gabon (EFG) au titre de pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, et renforce une fois de plus les liens forts entre nos deux forces armées.

 

Depuis le 1er septembre les EFG sont devenus un pôle de coopération opérationnelle à vocation régionale. Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.

photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 18:45
Crédits : EMA

Crédits : EMA

 

PARIS, 17 mars  Challenges.fr (Reuters)

 

La France va mettre en place un détachement de liaison et de contact au Cameroun en soutien à la lutte régionale menée contre le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès de l'état-major des armées françaises.

 

"Un détachement de liaison et de contact va être mis en place au Cameroun", a dit à Reuters le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, qui n'a pas souhaité donner plus de détails. "Nous sommes dans une logique de soutien, nous ne sommes pas dans une logique d'intervention militaire armée" au Nigeria, a-t-il rappelé.

 

Ce détachement s'ajoute à celui mis en place fin janvier à Diffa, dans le sud du Niger, qui compte une quinzaine de militaires français chargés de faire remonter du renseignement vers la cellule de coordination et de liaison (CCL) basée à N'Djamena depuis décembre.

 

La France, présente dans la bande sahélo-saharienne via son dispositif antiterroriste Barkhane qui mobilise plus de 3.000 hommes, exclut pour l'heure toute intervention directe dans la lutte contre Boko Haram et se limite à un soutien aux pays de la région, notamment en terme de logistique et de renseignement.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué la semaine dernière que l'opération Barkhane allait être "légèrement" renforcée pour apporter un soutien et un accompagnement aux pays de la région du Lac Tchad.

 

Ce renforcement, dont ni le volume ni l'entrée en vigueur n'ont été précisés, sera effectif le temps que la force multinationale de 10.000 hommes, entérinée par l'Union africaine le 6 mars, entre en action, selon une source militaire française.

 

Cette force, à laquelle le Tchad, le Nigeria, le Cameroun et le Niger, ainsi que le Bénin, se sont d'ores et déjà engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, doit encore être consolidée financièrement par le Conseil de sécurité de l'Onu.

 

La France, qui assure la présidence du Conseil de sécurité en mars, espère l'adoption d'une résolution fin mars-début avril sur ce sujet, selon une source diplomatique française. (Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:45
Nigeria: 36 localités reprises à Boko Haram, selon Abuja

 

11 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Abuja - Trente-six localités ont été reprises à Boko Haram dans le nord-est du Nigeria depuis le début de l'offensive régionale en février, a affirmé mercredi le gouvernement nigérian qui dit attendre une défaite complète des insurgés islamistes.

 

Mike Omeri, porte-parole du gouvernement nigérian chargé des questions de sécurité, a précisé à la presse que quatre localités étaient tombées depuis le 6 mars, dont Buni Yadi, dans l'Etat de Yobe. Plus de 40 étudiants y avaient été massacrés en février 2014 par les extrémistes qui s'étaient ensuite emparés de la ville en août.

 

Trois autres localités ont été reprises en moins d'une semaine dans l'Etat de Borno, voisin du Yobe, et bastion historique de Boko Haram, qui s'était emparé au cours de l'année 2014 de pans entiers du nord-est du Nigeria.

 

Le porte-parole nigérian a expliqué que ces succès contre Boko Haram, qui vient d'annoncer son allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), étaient dus aux coopérations et alliances avec les Etats voisins, Cameroun, Tchad et Niger. Il les a remerciés de couper les lignes de ravitaillement des terroristes.

 

On espère que la coopération régionale en cours va précipiter la défaite et l'extermination de Boko Haram au Nigeria et dans la région, a dit M. Omeri.

 

S'exprimant devant l'Atlantic Council, un centre de réflexion basé à Washington, le chef des services de renseignements nigérians, Ayodele Oke, a dit croire qu'en l'espace de quelques semaines les combattants islamistes ne contrôleraient plus aucun territoire, même si le gouvernement reconnaît que les attentats et les attaques devraient continuer.

 

Depuis que l'offensive régionale a été lancée le mois dernier, le Nigeria se targue de diriger les opérations.

 

Mais selon des témoins, des experts et les déclarations des autres forces armées, ce sont les troupes tchadiennes qui ont apporté une contribution décisive à l'opération. Ces dernières ont pénétré sur le territoire nigérian et chassé les islamistes de certaines régions de l'Etat de Borno.

 

Pour le gouvernement nigérian, l'offensive anti-Boko Haram doit permettre la tenue le 28 mars des élections présidentielle et législatives, déjà repoussées de six semaines, officiellement à cause des violences.

 

Mercredi, les Etats-Unis ont annoncé chercher à relancer un programme de formation de soldats nigérians, qui avait été arrêté en 2014 après une querelle sur la fourniture d'armes.

 

Les relations s'étaient tendues entre les deux pays après que l'ambassadeur du Nigeria à Washington avait affirmé que son gouvernement jugeait insuffisante l'aide américaine.

 

Des responsables américains et nigérians en sont au stade des discussions sur un éventuel nouveau programme, a précisé devant la presse l'ambassadeur américain au Nigeria, James Entwistle.

 

Les succès remportés par l'armée nigériane sur le terrain, qui n'ont pas pu tous êtres vérifiés, pourraient permettre à davantage de personnes de voter dans le nord-est du pays, région considérée comme favorable à l'opposition, aux prochaines élections.

 

Le Congrès progressiste (APC), principale formation de l'opposition, donnée au coude-à-coude pour la présidentielle avec le chef de l'Etat sortant Goodluck Jonathan, a menacé de contester la validité de l'élection si un nombre important d'habitants du nord-est ne peuvent pas voter.

 

Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a promis d'empêcher la tenue du scrutin par la violence, faisant craindre que les élections, très disputées et parfois sources de violences à motifs politiques, ne tournent au désastre.

 

Depuis 2009, l'insurrection islamiste et sa répression ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria. Mais, pour M. Omeri, les derniers succès sur le terrain ont permis à certains d'entre eux de revenir chez eux pour reprendre leur vie normale.

 

Il n'y cependant eu aucune confirmation par des sources indépendantes de ces retours de déplacés.

 

Le Comité international de la Croix-Rouge s'est inquiété mardi d'une crise humanitaire généralisée dans la région du lac Tchad, où des centaines de milliers de déplacés ont fui.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:45
L'Union africaine entérine la création d'une force régionale contre Boko Haram

 

06 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Addis Abeba - L'Union africaine a annoncé vendredi avoir entériné la création d'une force régionale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, qui comprendra jusqu'à 10.000 hommes et sera basée à N'Djamena.

 

Cette force, dont le principe avait été adopté le 29 janvier lors d'un sommet des chefs d'Etat de l'UA, a pour mandat d'empêcher l'expansion des activités de Boko Haram et d'autres groupes terroristes et d'éradiquer leur présence.

 

Des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) --Tchad, Nigeria, Cameroun, Niger-- ainsi que le Bénin se sont engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, mais l'UA a porté les effectifs de cette force jusqu'à 10.000 hommes, selon des conclusions du Conseil de paix et de sécurité de l'organisation panafricaine.

 

Cette force sous commandement africain aura la possibilité d'opérer librement dans une zone déterminée pour y mener des opérations militaires et des patrouilles, selon le communiqué de l'UA, qui ne précise pas le périmètre de cette zone.

 

Un diplomate de l'UA a toutefois affirmé à l'AFP que cette zone d'opération autour du bassin du lac Tchad ne comprend pas le territoire du Nigeria. Le Nigeria a un problème d'image de puissance régionale à entretenir et accepte très mal que des troupes étrangères puissent venir sur son sol, a-t-il expliqué. Des troupes tchadiennes combattent le groupe armé en territoire nigérian.

 

Aucune confirmation à ce sujet n'a pu être obtenue auprès de l'UA.

 

Sans la possibilité d'intervenir au Nigeria, dont le nord-est est le fief des insurgés, cette force africaine ne pourrait que compter sur l'armée nigériane pour la traque des combattants islamistes en territoire nigérian.

 

Pour financer cette force, l'UA compte sur le soutien de l'ONU et demande au Conseil de sécurité d'adopter de toute urgence une résolution qui entérine (son) déploiement. La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a demandé la création d'un fonds spécial de l'ONU pour soutenir cette force.

 

Le Nigeria et ses voisins, le Tchad, le Niger et le Cameroun, tous frappés par les attaques meurtrières des insurgés islamistes, ont déjà engagé depuis février une campagne militaire conjointe sans précédent contre Boko Haram.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
Le Cameroun utilise des drones d'observation dans la lutte contre Boko Haram

 

17/02/15 africatime.com (AFP)

 

Le Cameroun utilise des drones pour recueillir des renseignements sur les positions nigérianes des islamistes du groupe armé nigérian Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès d'officiers supérieurs de l'armée.

 

"Nous avons des drones mobilisés depuis un moment pour neutraliser le groupe Boko Haram", a affirmé un responsable du ministère de la Défense sous couvert d'anonymat.

 

"Les drones que nous avons peuvent envoyer des coordonnées instantanées. Lorsque nous avons les coordonnées (des positions de Boko Haram au Nigeria) et que nous sommes certains qu'il n'y pas de civils, on allume" à travers des frappes d'artillerie notamment, a-t-il ajouté.

 

Les frappes s'inscrivent, selon le responsable, dans le cadre d'"actions préventives" pour anticiper sur d'éventuelles incursions et attaques de Boko Haram en territoire camerounais.

 

"Nous disposons de plusieurs drones" utilisés dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, a confirmé un officier supérieur de l'armée de l'air, précisant qu'il s'agisait "essentiellement des drones d'observations. Nous n'en disposons pas encore pour le combat".

 

Ils "viennent de plusieurs corps de la Défense et de la Sécurité nationale", a-t-il expliqué.

 

Depuis des mois, le groupe islamiste nigérian a multiplié les incursions dans l'extrême-nord du Cameroun frontalier du Nigeria, commettant des massacres dans les villages, posant des mines antipersonnelles sur les axes routiers et s'en prenant désormais directement aux positions de l'armée.

 

L'armée camerounaise a lancé le 1er août 2014 une vaste opération de lutte contre Boko Haram baptisée Alpha, avec "plus de 6.500 soldats engagés" actuellement dans la région, selon le ministère de la Défense.

 

Pour la première fois fin décembre 2014, le Cameroun avait utilisé pour son aviation - il dispose d'Alpha jet basés à Maroua, principale ville de l'Extrême-nord - pour bombarder des combattants islamistes qui avaient pris un camp militaire à la frontière avec le Nigeria, selon le gouvernement camerounais.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Contre Boko Haram, la CEEAC s'organise

Boko Haram, né au Nigeria, est désormais une préoccupation pour plusieurs pays, notamment de l'Afrique Centrale.

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

Six chefs d'Etat de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) sont réunis à Yaoundé au Cameroun pour une session extraordinaire consacrée à l'insécurité liée à l'activité du groupe islamiste nigérian, Boko Haram.

 

Les présidents de la CEEAC ont exprimé dans leurs discours respectifs la nécessité d'unir leurs efforts pour éliminer le groupe islamiste. Le Cameroun et le Tchad sont déjà en guerre ouverte contre le mouvement dont le berceau est le nord du Nigeria. Actif depuis 2009, Boko Haram veut instaurer un Califat au Nigeria et sous-tend ses offensives par un rejet idéologique de l'éducation occidentale. Selon le correspondant de la BBC à Yaoundé, la présence des six chefs d'Etat de la CEEAC sur les dix qui étaient attendus est un signe que la menace de Boko Haram est sérieusement une préoccupation pour l'Afrique Centrale. Toujours selon notre correspondant, il ressort de la réunion que les chefs d'Etat sont plus que jamais déterminés à jouer "collectif" contre Boko Haram. "On a convenu que la réponse militaire est insuffisante; il faut désormais ajouter une réponse économique," indique-t-il. Les chefs d'Etat veulent initier des tractations aux Nations Unies pour faire adopter une résolution par le Conseil de Sécurité en vue de donner une envergure internationale à leurs efforts contre la secte islamiste.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 12:45
Pourquoi le Tchad s’engage dans la lutte contre Boko Haram

 

6 Février 2015 Par Christophe Châtelot -  LeMonde.fr

 

Le 17 janvier, répondant à l’appel du président camerounais Paul Biya, des troupes tchadiennes franchissent la frontière camerounaise pour combattre le groupe djihadiste nigérian Boko Haram. Puis le 3 février, l’armée tchadienne a pénétré en territoire nigérian pour prendre le contrôle de la ville de Gamboru, rapidement reprise à la secte islamiste.

 

Aux origines de l’engagement tchadien

Depuis plusieurs mois déjà, le président tchadien alertait la communauté internationale sur les risques très sérieux de déstabilisation régionale provoqués par l’extension des violences commises par les djihadistes de Boko Haram dans le nord du Nigeria. Une menace dont l’ampleur semblait alors sous-évaluée, diluée dans l’émoi provoqué par l’enlèvement de plusieurs centaines de jeunes filles, le 14 avril à Chibock, et les vidéos outrancières du chef de la secte, Aboubakar Shekau. Dès 2014, le Tchad avait donc renforcé sa présence militaire aux frontières avec le Cameroun et le Nigeria alors que Boko Haram multipliait les offensives dans le nord-est du Nigeria et au nord du Cameroun.

Mais le facteur déclencheur de l’engagement tchadien correspond à la prise de la ville nigériane de Baga par les djihadistes au début du mois de janvier. Boko Haram met alors en déroute les soldats nigérians stationnés sur place. Symboliquement, les islamistes s’emparent de la base qui devait accueillir la Multinational joint task force (MNJTF) créée en 2014 par le Tchad, le Niger et le Nigeria et destinée à lutter contre Boko Haram. Dorénavant, la secte est physiquement présente à la frontière tchadienne, certes sur l’autre rive du lac Tchad. A une centaine de kilomètres plus au sud, les incursions répétées des djihadistes au nord du Cameroun menacent directement la capitale tchadienne N’Djamena, distante de quelques kilomètres seulement.

 

Les raisons économiques de l’intervention

Au-delà de l’aspect purement sécuritaire, les actions de Boko Haram ont un impact très lourd sur l’économie tchadienne, déjà sévèrement touchée par l’effondrement du prix des cours du pétrole et le chaos chez ses voisins centrafricains et libyens. L’un des objectifs centraux de l’intervention tchadienne consiste donc à dégager les passages frontaliers et les axes de circulation vitaux pour le Tchad.

L’insécurité dans le nord-est du Nigeria a en effet quasiment stoppé, depuis un an et demi, le commerce (exportation de bétail sur pied, importations de biens de consommation) à destination de ce pays. Ces échanges qui passaient par le lac Tchad à bord de grandes pirogues doivent dorénavant emprunter une longue route de contournement par le Niger. L’augmentation des coûts de transport se répercute sur les prix à la consommation. Simultanément, la chute du commerce prive l’Etat d’importantes recettes douanières.

Plus au sud, la propagation de la zone d’influence islamiste au nord du Cameroun menaçait donc le Tchad d’étouffement. Peu avant de passer à l’offensive, N’Djamena redoutait en effet une attaque sur Maroua, la grande ville de l’extrême nord camerounais. Un tel scénario aurait signifié la fermeture de la route transnationale N’Djamena-Kousseri-Maroua, qui relie la capitale tchadienne au port camerounais de Douala, son principal débouché maritime par où transite la majeure partie des approvisionnements destinés au sud du pays.

 

Quelle est la taille du contingent tchadien

Le 17 janvier, des soldats tchadiens, commandés par le général Ahmat Darry Bazine, franchissent la frontière camerounaise à l’appel du président camerounais Paul Biya. N’Djamena ne fournit pas de détails sur la nature de ce déploiement. Mais selon plusieurs sources, il comporterait trois régiments de 800 hommes chacun, appuyés par des hélicoptères de combat MI-24 et 400 véhicules, dont des blindés.

Dans le même temps, plus au nord, le Tchad a massé des troupes (commandées par Mahamat Idriss Déby Itno, le propre fils du président) à la frontière entre le Niger et le Nigeria, à proximité immédiate de bastions de Boko Haram. Selon l’AFP, un contingent d’environ 400 véhicules et des chars est positionné de Mamori à Bosso, deux bourgades de l’est nigérien, qui ne sont séparées du Nigeria que par une rivière, la Komadougou Yobé. Leur mouvement vers le sud permettrait de prendre les islamistes en tenaille

 

Pourquoi le Nigeria a fini par accepter l’intervention du Tchad ?

Après avoir longtemps rejeté toute ingérence étrangère, les autorités nigérianes, qui n’arrivent pas à enrayer seules l’expansion militaire de Boko Haram, estiment dorénavant que la présence de troupes tchadiennes sur son sol ne remet pas en cause « l’intégrité territoriale du Nigeria ». Contrairement au Cameroun, dont les forces protégeant Fotokol depuis des mois sont restées sur leurs positions, le Tchad, étant membre avec le Nigeria et le Niger de la Multinational joint task force (MNJTF), bénéficie d’un « accord de poursuite » de Boko Haram en territoire nigérian. Le président tchadien Idriss Déby Itno a clairement dit que l’objectif est la « libération » de la ville nigériane de Baga, tombée début janvier. A N’Djamena, des sources sécuritaires n’excluent pas de pousser jusqu’aux faubourgs de Maiduguri, l’ancien fief de Boko Haram, cible aujourd’hui d’attaques répétées par les islamistes.

 

La lutte contre Boko Haram se régionalise

A l’issue du sommet d’Addis Abeba des 30 et 31 janvier, l’Union africaine a adopté le principe du déploiement d’une force africaine de 7 500 hommes destinés à combattre le groupe djihadiste. Ce contingent devrait regrouper des soldats du Cameroun, du Tchad, du Niger, du Nigeria et du Bénin. Si le principe de ce déploiement a été retenu, il reste encore à finaliser la stratégie de combat contre Boko Haram, la chaîne de commandement ainsi que le calendrier.

Sans précision sur la date, l’Union Africaine (UA) a par ailleurs annoncé qu’elle saisira ensuite le Conseil de sécurité de l’ONU afin de « conférer à la force la légalité et la légitimité internationales, ainsi que les ressources nécessaires à soutenir ses opérations sur le terrain ». En clair : des financements internationaux.

Sans attendre, le Niger devrait envoyer prochainement des troupes au Nigeria. Pour ce faire, le Parlement doit se réunir, lundi 9 février, pour autoriser l’envoi de troupes dans ce pays voisin. Aucun détail n’a été fourni sur le nombre de soldats mobilisés ni sur la date de leur déploiement.

 

La France aux premières loges

L’armée française est géographiquement aux premières loges dans cette crise. C’est en effet à N’Djamena que Paris a installé, en août 2014, le quartier général de son opération Barkhane. Pourtant, le ministère de la défense rappelle qu’il n’est pas question d’envoyer des soldats au Nigeria. Barkhane, avec ses 3500 hommes, est destinée à lutter contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne pas contre le djihadisme nigérian, rappelle-t-on au ministère de la défense.

Paris soutient cependant l’action tchadienne avec des missions de reconnaissance au-dessus du Tchad et du Cameroun. Une cellule de coordination et de liaison du renseignement a d’ailleurs été créée à N’Djamena. Elle doit permettre aux états-majors du Niger, du Tchad et de la France de partager du renseignement. Par ailleurs, la France participe à la Cellule régionale de fusion du renseignement, mise en place à Abuja le 11 octobre 2014. L’objectif était alors la libération des jeunes otages de Chibok.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 07:45
8.700 hommes contre Boko Haram

 

07.02.2015 par BBC Afrique

 

Au départ, les besoins en hommes pour la constitution de cette force étaient de 7.500 hommes.

 

Pour le moment, l’on ne sait pas la contribution par pays dans la constitution de cette force. Mais "un groupe restreint travaillera dans les jours qui viennent sur les détails" de l'apport de chaque Etat et élaborera le budget initial de la Force", selon les experts réunis à Yaoundé. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine sera ensuite saisi pour approuver et transmettre au Conseil de sécurité des Nations Unies le dossier. Les documents définissant les contours de la force africaine et ses missions qui sont notamment de "créer un environnement sûr et sécurisé dans les régions affectées par les activités de Boko Haram et d'autres groupes terroristes" ont également été élaborés par les experts. N’Djamena, la capitale tchadienne sera le quartier général de cette force. Pour rappel, le Tchad a déjà déployé depuis trois semaines au Cameroun et au Nigéria, plus de 2.500 hommes contre Boko Haram. Les députés nigériens voteront lundi pour l’envoi de l’armée au Nigéria contre Boko Haram. Les troupes tchadiennes ont été attaquées vendredi par Boko Haram le long de la frontière Niger-Nigeria: 109 islamistes, quatre militaires nigériens et un civil ont été tués, selon Niamey. Les rencontres contre la secte islamiste se multiplient. Militaires tchadiens et nigérians ont eu une réunion bilatérale ce vendredi à Abuja. Le Nigeria a estimé la semaine dernière que son intégrité territoriale n'était pas compromise par l’intervention des troupes tchadiennes sur son sol. Le président Goodluck Jonathan brigue un nouveau mandat à la tête du pays africain le plus peuplé, le 14 février prochain. Depuis 2009, l'insurrection de Boko Harama a fait 13.000 morts et 1,5 million de déplacés.

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