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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:20
Le destroyer américain USS Fitzgerald lance un missile à l’occasion de tests reliés au système de défense antimissile des États-Unis. (Archives/US Navy)

Le destroyer américain USS Fitzgerald lance un missile à l’occasion de tests reliés au système de défense antimissile des États-Unis. (Archives/US Navy)

 

04.11.2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le groupe de travail du Centre d’Études en Politiques internationales (CÉPI) sur la politique de sécurité internationale et de défense a rendu public mardi un rapport à l’intention du nouveau gouvernement.

 

Pour les experts du CÉPI, l’environnement international de sécurité et de défense est désormais entré dans une période de changement rapide et souvent imprévisible.

Malgré l’impossibilité de prédire avec exactitude les menaces auxquelles le Canada pourrait être confronté, le groupe de travail estime qu’il est possible de «prendre des mesures qui nous garantiront la capacité d’agir quand ces menaces se matérialiseront».

Le groupe d’experts fait ainsi 7 recommandations clés:

  1. Agir immédiatement pour rétablir le statut du Canada aux États-Unis et dans le système onusien.
  2. Mettre de l’avant une position crédible sur les changements climatiques au Sommet de Paris.
  3. Définir une stratégie de contre-terrorisme équilibrée et s’engager à l’appliquer, cette stratégie couvrant la fois la prévention du terrorisme et les menaces de terrorisme, depuis celles touchant le Moyen-Orient jusqu’à celles planant sur notre propre pays.
  4. Entamer avec la population canadienne un dialogue sur la politique étrangère et de défense, par l’entremise d’un « Livre blanc » à produire dans un délai de six mois. Il faudrait pour ce faire définir une politique et une stratégie exhaustives au sujet des relations Canada-États-Unis, notamment sur la défense continentale.
  5. Exposer une vision pour la dimension humanitaire de la politique étrangère canadienne et, à court terme, dresser un plan d’action pour les réfugiés syriens, contrer la menace posée par ISIS et renforcer les capacités régionales.
  6. S’engager à allouer des ressources suffisantes aux engagements de principe internationaux du Canada, et plus spécialement à revitaliser la présence et les capacités diplomatiques du Canada à l’appui des objectifs gouvernementaux de sécurité, de commerce et de développement, ainsi qu’à aligner les ressources de l’enveloppe de la défense avec les engagements du Canada en matière de sécurité.
  7. Organiser et équiper le centre du gouvernement de façon telle à soutenir adéquatement les responsabilités et les objectifs gouvernementaux de sécurité internationale et de défense.

Les auteurs du rapport estime aussi que «la décision prise par le gouvernement Martin de ne pas participer à la défense continentale antimissiles balistiques doit être revue».

Le gouvernement libéral de Paul Martin avait décidé en 2005 de ne pas participer au programme américain de défense antimissile balistique. Or, depuis 2014 le Canada étudiait la possibilité de finalement prendre part au programme américain, mais les Conservateurs de Stephen Harper ont été chassés du pouvoir, le 19 octobre dernier.

Lors d’une audition, lundi 2 juin, devant les sénateurs membres du comité permanent sur la sécurité nationale et la défense, le lieutenant-général Alain Parent (alors commandant-adjoint du NORAD) évoquait le fait que si une interception de missiles devait avoir lieu, il était obligé de «quitter la pièce», puisque le Canada n’est pas partenaire du programme de défense antimissiles.

Concrètement, le programme antimissile balistique américain n’implique pas la mise en place d’un «bouclier» contre lequel viendraient se heurter les missiles assaillants. Il s’agit du lancement d’un missile intercepteur qui, pour neutraliser le missile balistique ennemi, va déployer un «véhicule d’interception exoatmosphérique» qui entrera en collision avec le missile. La neutralisation résulte en réalité de la vitesse de la collision entre ces deux objets.

Le groupe d’experts du CÉPI souhaite donc que le Canada demande à se joindre officiellement au système de défense antimissiles balistiques des États-Unis. «Dans ses négociations avec Washington, le gouvernement canadien devrait demander de participer à l’établissement des protocoles opérationnels du système. Il devrait également devrait demander que le centre de commandement et de contrôle de la défense continentale antimissiles soit hébergé au sein de NORAD, de manière à consolider pour longtemps encore la place du commandement binational comme régime commun de défense aérospatiale de l’Amérique du Nord».

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:20
photo UK Gov

photo UK Gov

 

03.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Depuis deux mois, un officier supérieur britannique, l'Air Vice Marshal Sean Corbett, officie au sein de la DIA (Defense Intelligence Agency) en tant que "deputy director for Commonwealth Integration".

A lui de seconder le lieutenant general Vincent Stewart sur les questions de renseignements concernant les "Five Eyes" (USA, GB, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande). Mais selon certaines sources US, ce poste est celui d'un "senior liaison officer")

Quoi qu'il en soit, c'est la première fois qu'un poste de ce niveau est confié à un ressortissant étranger.

Je rappelle le Danemark, la France, les Pays-Bas et la Norvège font eux partie des "Nine Eyes".

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:20
How much has Canada spent on the F-35 so far?

 

October 30, 2015 David Pugliese, Ottawa Citizen

 

All eyes will be on the new Liberal government to see how they withdraw from the F-35 program.

 

How much has Canada spent on the F-35?

 

Canada has been a participant in the Joint Strike Fighter Program since 1997 and has spent US $309.3 million to date to participate in the program, Jessica Kingsbury, a spokeswoman for Public Works and Government Services tells Defence Watch.

 

The figure is broken down as follows:

- Concept demonstration phase (1997 to 2001)—Canada has contributed approximately US$10.6 million;

- System development and demonstration phase (SDD) (2001 to 2018)—Canada has contributed approximately US$94.4 million to date;

- Production, sustainment, and follow-on development phase (2006 to 2051)—Canada has contributed approximately US$204.3 million to date.

- Public Works could not provide current information on Canadian firms involved in the F-35. But a 2014 government update noted a little more than 30 Canadian firms have active contracts. They have secured contracts worth $637 million US.

 

The F-35 became a major political headache several years ago for the Conservatives. Although the Liberal government originally signed on to a research and development program for the plane, the Conservatives significantly expanded commitment and later agreed to the purchase 65 of the planes.

 

The purchase was later put on temporarily on hold by the Conservatives after concerns were raised about the cost of the F-35 and how the procurement process was handled.

 

During the election campaign Justin Trudeau promised to withdraw Canada from the F-35 program if the Liberals formed the government.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 12:50
Photo: Cplc Jonathan Barrette, CF Combat Camera / Caméra de combat des FC

Photo: Cplc Jonathan Barrette, CF Combat Camera / Caméra de combat des FC

 

29.10.2015 Aviation royale canadienne

 

Depuis son arrivée en 1960, l'aéronef Hercules a été un appareil très polyvalent au sein de l'ARC. Il continue de jouer un rôle important dans les opérations domestiques et outremers et est présentement utilisé à l'exercice JOINTEX 15 au Portugal, qui fait partie de l'exercice Trident Juncture 15 de l'OTAN.

 

Reportage photos

 

Pour de plus amples informations au sujet de JOINTEX 15, visitez : http://bit.ly/1M72Ac6

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 12:20
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

27/10/2015 par George de Bonadona - Air & Cosmos

 

Le programme F-35 pourrait être malmené au Canada, allié pourtant indéfectible des Etats-Unis. Justin Trudeau, qui a été élu Premier ministre le 19 octobre, a fait la promesse que son pays se retirerait du programme F-35. Bien que le jeune fils de Pierre Elliott Trudeau n’ait pas encore pris ses fonctions, Washington a déjà manœuvré pour empêcher le Canada de quitter le couteux programme.  Car si Ottawa abandonne le programme de recherche et développement et l’achat des 65 appareils, Washington espère compenser cette perte par l’augmentation du prix d’achat unitaire de 1 million de dollars pour les autres pays acquéreurs. C’est ce qu’a déclaré le chef du programme F-35 au Pentagone, le Lieutenant Général Chris Bogdan de l’U.S. Air Force.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:20
La Défense aura besoin d'un délai de deux ans pour atteindre ses objectifs (Canada)

 

26 octobre 2015 La Presse Canadienne

 

Ottawa - Le ministère de la Défense nationale peine à mettre en oeuvre un programme portant la marque du gouvernement conservateur visant à améliorer le processus opérationnel et à réduire le secteur administratif de l'armée.

 

Selon des documents obtenus par La Presse Canadienne grâce à la Loi d'accès à l'information, les responsables du Plan de renouvellement de la Défense espèrent trouver plus «d'occasions de réinvestissement» afin d'atteindre l'objectif du gouvernement d'économiser entre 750 millions $ et 1,3 milliard $ par année.

 

En éliminant des programmes redondants, le gouvernement espérait notamment attribuer l'argent économisé à l'entretien de l'équipement de première ligne.

 

Selon des notes internes, le ministère aurait besoin d'un délai supplémentaire pouvant atteindre deux ans pour la mise en oeuvre de ce plan, qui devait être complété d'ici l'exercice financier 2017-2018

 

Un sommaire préparé pour l'ancien ministre de la défense Rob Nicholson, le 16 janvier 2015, indique que seulement 146 millions $ avaient été réassignés à la fin de l'exercice financier, en mars.

 

Un porte-parole de l'équipe du renouvellement, le commandant Doug McNair, a indiqué que les sommes réaffectées avaient finalement atteint 158 millions $.

 

Il a expliqué que les premiers objectifs financiers et les délais prescrits n'étaient «qu'un estimé des économies potentielles réalisé par un consultant utilisant des données de 2012». Il a ajouté que le ministère savait que des ajustements devraient être apportés au programme.

 

«Aucun nouvel estimé ou délai n'a encore été finalisé ou approuvé, a écrit le commandant McNair dans un courriel. Nous demeurons résolus à atteindre les objectifs stratégiques du plan de renouvellement et à réinvestir les économies dans le développement de nos capacités et notre préparation opérationnelles.»

 

La refonte administrative de la Défense nationale était un des bébés du gouvernement conservateur défait aux élections du 19 octobre et, plus particulièrement de Stephen Harper. À un certain moment, M. Harper avait sermonné l'ancien ministre de la Défense, Peter MacKay, pour ne pas avoir suffisamment coupé dans le secteur administratif de l'armée.

 

M. Harper avait commandé un rapport au lieutenant-général à la retraite Andrew Leslie. Celui-ci a été élu député libéral, le 19 octobre, et pourrait être nommé au nouveau conseil des ministres par Justin Trudeau.

 

Au cours de la dernière campagne, M. Trudeau s'est engagé à mettre en place les recommandations de l'équipe de renouvellement afin «d'assurer des forces armées allégées, plus agiles et mieux équipées».

 

Une source au sein du ministère de la Défense a indiqué que le général Jon Vance, le nouveau commandant en chef des Forces armées, avait jeté tout son poids dans le processus, même si certaines directions en voyaient moins l'urgence.

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 16:30
Canadian F-18 Fighter Jet

Canadian F-18 Fighter Jet

 

October 21, 2015 defencetalk.com (AFP)

 

Ottawa: Canada’s prime minister-elect Justin Trudeau said Tuesday he told US President Barack Obama that Canadian fighter jets would withdraw from fighting the Islamic State group in Iraq and Syria.

But he gave no timeline.

“About an hour ago I spoke with President Obama,” Trudeau told a press conference.

While Canada remains “a strong member of the coalition against ISIL,” Trudeau said he made clear to the US leader “the commitments I have made around ending the combat mission.”

Canada last year deployed CF-18 fighter jets to the region until March 2016, as well as about 70 special forces troops to train Kurds in northern Iraq.

During the campaign, Trudeau pledged to bring home the fighter jets and end its combat mission. But he vowed to keep military trainers in place.

His new Liberal government will be “moving forward with our campaign commitments in a responsible fashion,” Trudeau said.

“We want to ensure that the transition is done in an orderly fashion.”

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:54
Chronique culturelle 16 Octobre 2015 - SHD

Escorteur Commandant de Pimodan - source


16.10.2015 source SHD
 

16 octobre 1690: début de la bataille de Québec (Nouvelle France, actuel Canada). Les Britanniques aidés de colons américains débarquent à Beauport sur le Saint Laurent et tentent de prendre la ville de Québec défendue par le comte de Frontenac. Lorsque ce dernier, reçoit l’émissaire de Phips, il  lui fait croire que la garnison est fortement défendue et déclare crânement que sa seule réponse viendra de « la bouche de ses canons ». Dissuadé d’attaquer, Phips fait bombarder la ville depuis ses bateaux, sans grands dommages. Sa flotte, à l’inverse, reçoit quelques boulets qui l’incitent à lever l’ancre. Puis une série de violents orages cause des dégâts aux navires, qui s’ajoutant à la maladie (variole), décident Phips à rentrer au Massachusetts.

 

16 octobre 1813 : début de la bataille de Leipzig (Allemagne). Regroupées dans une sixième coalition, les armées européennes affrontent Napoléon à Leipzig. Connue sous le nom de bataille des Nations, Leipzig est la plus grande confrontation de troupes durant l’Empire (200 000 français contre plus de 300 000 coalisés). Même si l’Empereur n’est pas complètement vaincu, il doit se replier pour préparer la campagne de France qu’il anticipe. Ses pertes sont inférieures à celles des ennemis mais ceux-ci considèrent que la victoire leur appartient dès lors que l’empereur quitte Leipzig (19 octobre).  Napoléon perd tout de même … 60 000 hommes (morts et blessés).

 

16 octobre 1815 : Napoléon Ier débarque à Sainte-Hélène (Océan Atlantique Sud). Début de l’exil définitif.

 

16 octobre 1956 : arraisonnement de l’Athos (Méditerranée) . L’aviso-dragueur Commandant de Pimodan intercepte dans les eaux internationales (au large d’Oran) un cargo égyptien transportant 70 tonnes d’armes destinées aux bases du FLN installées au Maroc..

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 16:20
Photo : Cplc Marc-Andre Gaudreault, Caméra de combat des Forces canadiennes (2012)- DND-MDN Canada

Photo : Cplc Marc-Andre Gaudreault, Caméra de combat des Forces canadiennes (2012)- DND-MDN Canada

 

October 11, 2015 by David Pugliese, Ottawa Citizen

 

Canada and the U.S. will hold Exercise FRONTIER SENTINEL on Oct. 15 and 16th off the coast of Nova Scotia.

 

The exercise, led by Joint Task Force Atlantic, will involve a ferry, Princess of Acadia, acting as “a vessel of interest.” The frigate, HMCS St. John’s, is scheduled to participate. The Frontier Sentinel Exercises series was initiated in 2006 and is a joint/combined interagency exercise involving Joint Task Force Atlantic, the U.S. Coast Guard and the U.S. Navy Fleet Forces as well as numerous other government departments and agencies from both Canada. The primary focus of the exercise is to practice, evaluate, and make recommendations for enhancing capabilities in response to threats to North American maritime security, Canadian Forces spokesman Maj. Martell Thompson told Defence Watch.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 16:55
Insigne du bataillon de Corée (156e RI)

Insigne du bataillon de Corée (156e RI)


13.10.2015 source SHD

 

13 octobre 1694 : prise du fort Nelson (actuel Canada - Manitoba). Après une navigation difficile dans la baie d’Hudson, le chevalier d’Iberville, capitaine de frégate dans la Marine royale prend aux Anglais le fort Nelson à l’embouchure de la rivière Sainte-Thérèse et le rebaptise fort Bourbon. Le fort est en fait un poste d’échanges ou comptoir colonial. Les Français sont, à ce moment, maîtres de la baie d’Hudson, de l’accès au Saint-Laurent, de Terre-Neuve et de l’Acadie. Le fort redevient anglais en 1713 avec le traité d’Utrecht. 

 

13 octobre 1837 : prise de Constantine (Algérie). Louis-Philippe 1er ordonne la prise de Constantine pour effacer le cuisant échec du Maréchal Clauzel, un an plus tôt, (1836) devant les remparts de la ville défendue par Hadj Ahmed Bey. 16 000 soldats commandés par le général Danrémont mettent le siège à Constantine et finissent par investir la ville grâce à la colonne d'assaut du lieutenant-colonel Lamoricière qui escalade la brèche pratiquée par l'artillerie dans le mur d'enceinte. Les troupes du génie ont, à cette occasion, appuyé la progression des assaillants au prix de lourdes pertes en faisant exploser barricades et murs.

 

13 octobre 1951 : bataille de Crève-cœur (Corée). Depuis le 12 septembre, le 23 RI américain tente de prendre sans succès le mont Heartbreak ridge (Crève-cœur) tenu par un bataillon chinois. Engagé au titre de l'ONU, le bataillon français commandé par le chef de bataillon Le Mire échoue lui aussi après trois assauts. Le « lieutenant-colonel » Monclar (en fait général de corps d’armée zingué LCL) décide d'arrêter les attaques frontales et privilégie une action de débordement en pleine nuit qui oblige les Chinois, surpris, à se replier. Placé à la tête de l’état-major des Forces terrestres (EMFTF), Monclar coiffe ce bataillon et est chargé, avec une dizaine d’officiers spécialistes de faire du RETEX sur les opérations de Corée. Mais, en raison de nombreuses frictions avec les officiers du BF/ONU, l’EMFTF est dissous au mois de novembre 1951. 

Note RP Defense :

voir Bataille de Crèvecoeur -Septembre-octobre 1951

voir Le rôle du « bataillon de Corée » dans la guerre de Corée -Kenneth Hamburger

voir Le bataillon français de l'ONU en Corée - par Léon C. ROCHOTTE

voir Capitaine Robert GOUPIL, 2e Cie/bf-onu

voir Le Bataillon français de l’ONU en Corée (ECPAD)

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 16:20
La Défense nationale cherche un pirate pour rentrer dans ses systèmes automobiles

 

par

 

La Défense nationale a lancé un appel d’offres afin que des experts informatiques vérifient la cybersécurité de certains de ses systèmes automobiles.

 

L’appel d’offres note que dans les voitures et les camions actuels, l’informatique est omniprésente.

Ainsi, une voiture fabriquée en 2014 peut contenir jusqu’à 100 ordinateurs (modules de commande électronique [MCE]) qui exécutent 60 millions de lignes de codes et gèrent 145 actionneurs et 75 capteurs. Ces modules de commande peuvent échanger jusqu’à 25 Go de données par heure sur le bus de communications internes du véhicule.

De plus, les véhicules automobiles sont interreliés plus que jamais auparavant au moyen de nombreuses interfaces de communications câblées et sans fil avec des éléments externes.

Ce qui inquiète les Forces armées canadiennes, c’est qu’au cours des trois dernières années, plusieurs pirates informatiques ont réussi à compromettre la cybersécurité de certains véhicules.

Si en général, les cyberattaques visant des technologies de l’information comme les ordinateurs personnels et les serveurs entraînent surtout des dommages immatériels comme la perte, la modification ou le vol d’information ou d’argent, ainsi que la perturbation des activités, le piratage d’un système des véhicule compromet la sécurité des passagers ou d’autres usagers de la route.

Comme les Forces armées canadiennes utilisent un large éventail de véhicules, elles souhaitent donc que des experts étudient la «sécurité des véhicules automobiles et inclure la compréhension des vulnérabilités et l’examen des mesures d’atténuation possibles».

Les travaux seront exécutés à Valcartier, puisqu’un des moyens de récolter les informations est l’utilisation d’un logiciel développé par RDDC Valcartier et que le véhicule (une camionnette) se trouve là-bas.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:30
Testing for mustard gas exposure not needed for Canadian special forces in Iraq – Kurdish troops may have been exposed

The Canadian Special Operations Forces Command (CANSOFCOM) provides Iraqi Security Forces (ISF) with military training such as shooting, movement, communications, and mission planning, as well as employment of various weapons systems against the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL). Photo: CANSOFCOM, DND

 

October 9, 2015 by David Pugliese, Ottawa Citizen

 

A number of Iraqi Kurdish troops tested positive for exposure to mustard gas after battles this summer with the Islamic State group in northern Iraq, according to a Kurdish spokesman.

 

Blood samples from the Kurdish peshmerga fighters sent to a Baghdad lab revealed traces of mustard gas, the spokesman, Jabar Yawar told The Associated Press. The exposure took place during the battles along the front lines near the northern Iraqi towns of Makhmour and Gwer, he added.

 

Canada’s Department of National Defence, however, said there has not been a need to test Canadian special forces personnel operating with the peshmerga.

 

“Due to a number of factors including, personnel protection measures, training and proximity to the supposed area of impact, no formalized testing has been conducted of Canadian SOF Task Force personnel, as it was not deemed necessary,” Department of National Defence spokesman Dan Le Bouthillier explained to Defence Watch.

 

“As is standard practice, CANSOFCOM has conducted risk assessments of all possible threats against our task force personnel in Iraq and does understand that the potential exists for our members to come in contact with biological and chemical agents in the conduct of their advise and assist mandate,” he added. “As such, all CANSOF Task Force members have the appropriate training and protective equipment to safeguard against such scenarios.”

 

Hazhar Ismail, director of co-ordination and public relations for the Peshmerga Ministry in Irbil said at least 35 peshmerga soldiers tested positive for traces of mustard gas.

 

The Islamic State militants fired some 50 mortar rounds on Iraqi- Kurdish positions on Aug. 11. At least 37 of them exploded, releasing white smoke and a black liquid.

 

Yawar said forces from the U.S.-led coalition also took blood and soil samples and those also tested positive.

 

However, according to Army Col. Steven Warren, the spokesman for the U.S.-led coalition in Iraq, “the field test was not conclusive.” He added that “testing will be done off-site in a gold-standard laboratory.”

 

“We continue to monitor reports of chemical weapon use closely and stress that any use of chemicals or biological material as a weapon would be further evidence of ISIL’s barbarity,” Warren added, using an acronym for the Islamic State group.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 16:20
Un VBL, lors de l’exercice LION MISTRAL, en juin 2014. (Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Un VBL, lors de l’exercice LION MISTRAL, en juin 2014. (Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

7 octobre 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Attaqué il y a plusieurs jours lors du débat des chefs à Radio-Canada sur la vente de 14 milliards $ en équipement militaire à l’Arabie Saoudite, le Premier ministre sortant Stephen Harper avait déclaré que malgré les nombreuses atteintes aux Droits de l’Homme dans le pays, «nous devons avoir le commerce et nous devons créer des emplois pour nos travailleurs ici».

 

Lors d’une récente interview accordée à une radio de London, en Ontario, Stephen Harper en a remis une couche en déclarant que les véhicules vendus à l’Arabie Saoudite ne sont pas de l’armement.

«Soyons clairs que ce contrat n’est pas un contrat d’armement» a ainsi déclaré le chef conservateur. «C’est en fait pour des véhicules de transport militaires».

Or, la vente en question concerne des véhicules blindés légers de General Dynamics. Si les véhicules servent au transport de troupes, il est bien évidemment équipé de systèmes d’armes.

Selon Jane’s, l’Arabie saoudite a déjà une flotte de plus de 1.400 véhicules blindés légers achetés auprès de General Dynamics Land Systems – Canada. Ils ont été produits dans une variété de versions: certains sont conçus comme des ambulances blindées tandis que d’autres sont équipés de canons de 25 mm ou 90mm. D’autres versions ont des mortiers de 120 mm.

 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:20
Projet Resolve: «Astérix» le futur ravitailleur que doit fournir la Davie à la Marine est en route pour le Canada

Le projet Resolve de Chantier Davie prévoit une solution alternative pour palier le retard dans la livraison des navires ravitailleurs de la Marine royale canadienne: acheter un navire de type porte-conteneur qui, une fois démantelé, sera transformé en ravitailleur au chantier Davie, à Lévis, dans la circonscription du ministre canadien de la Sécurité publique, Steven Blaney. (Davieshipbuilding)

 

 

6 octobre 2015 par - 45eNord.ca

 

Astérix, le navire commercial acheté par le chantier maritime Davie de Lévis de la Rive-Sud de Québec dans le cadre du projet Resolve, est maintenant en route pour le Canada et les travail initial visant à en faire un navire de ravitaillement pour la Marine royale canadienne devrait commencer incessamment.

En juin dernier, devant le retard dans la livraison des ravitailleurs, le gouvernement canadien s’est entendu avec le chantier Davie sur le réaménagement d’un navire commercial à des fins militaires, d’ici à ce que les navires fabriqués par la Seaspan de Vancouver soient prêts, comme le lui avait proposé le chantier de Lévis quelques mois auparavant.

D’ici à ce que le chantier de Vancouver puisse livrer les ravitailleurs, en 2020 pour le premier et en 2021 pour le second, la marine royale canadienne pourra réaliser ses missions au courant des prochaines années grâce à ce ravitailleur « provisoire » que lui livrera la Davie.

D’ici là, des ententes ont été conclues avec l’Espagne et le Chili pour fournir aux membres de la MRC l’occasion de poursuivre leur instruction sur le ravitaillement en mer à bord de navires espagnols et chiliens en attendant l’arrivée des nouveaux navires de ravitaillement canadiens.

Chantier maritime Davis va maintenant rénover Astérix et le transformer en un véritable navire de ravitaillement pour ensuite le fournir à la Marine royale canadienne en vertu d’un contrat de location.

Les discussions sont toutefois toujours en cours sur les détails la proposition finale qui doit encore recevoir l’approbation du Conseil du Trésor, dans qu’on sache exactement quant les deux parties en arriveront à une entente finale. Le gouvernement canadien et la Davie devront, notamment, s’entendre sur la longueur ( 5 ou 7 ans) du bail de location du navire.

La Davie a cependant déjà reçu de l’argent du gouvernement canadien pour amorcer le projet.

Le navire arrivera incessamment au chantier Aecon de Pictou, en Nouvelle-Écosse, où les ingénieurs de projet Resolve, devraient commencer le travail initial. De là, le navire sera envoyé aux chantiers Davie avant l’hiver.

Le navire sera ensuite transféré plus tard sur la côte Ouest où seront installés les systèmes récupérés sur le NCSM Protecteur . Le système de ravitaillement en mer (RAS) n’avait en effet pas été endommagé par l’incendie de 2014 qui a mené au retrait au Protecteur.

Et, finalement,on passera aux essais en mer de l’Astérix qui se dérouleront eux aussi sur la côte Ouest.

En tout, l’ensemble du processus ne devrait prendre qu’environ 15 mois à compter de la date de signature du contrat, selon Chantier maritime Lévis.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

06/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2015, la Frégate de surveillance (FS) Ventôse est intervenue pour intercepter un go fast faisant route vers la Guadeloupe, suspecté de trafic de drogue par l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), dans le cadre de sa mission de collecte du renseignement opérationnel.

 

Lors de son action, la frégate a bénéficié du soutien d’un avion de patrouille maritime des forces armées canadiennes, déployé à Fort-de-France pour participer aux opérations internationales de lutte contre les trafics de stupéfiants dans la Caraïbe. Trente-trois ballots de drogue ont été saisis par la frégate pour un poids de près de 800 kg de marijuana. La drogue récupérée a été remise à l’antenne Caraïbes de l’OCRTIS pour destruction le 1er octobre 2015, qui a également placé en garde à vue les 4 présumés narcotrafiquants dans le cadre de l’enquête judiciaire, sous l’autorité du procureur de la République.

Dans le même temps, après avoir identifié un voilier suspecté de se livrer à un trafic de stupéfiants au départ d’Amérique du Sud, les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) se livraient à une enquête de longue haleine qui leur a permis de confirmer leurs soupçons. Ils ont alors signalé le bâtiment aux Forces armées aux Antilles (FAA) via l’agence interministérielle de lutte contre le narcotrafic aux USA – la Joint Inter Agency Task Force – South. Pisté grâce au concours d’un avion de patrouille maritime CP 140 Aurora des forces armées canadiennes et d’un Falcon 50 de la Marine nationale, le voilier Sequoyah a été intercepté le 3 octobre 2015 au matin par la FS Ventôse. La cargaison saisie à son bord s’élève à 808 kg de cocaïne pure. En Europe, cette cocaïne pure serait coupée en moyenne 5 fois et représenterait donc plus de 4 millions de sachets de 1 g. La drogue récupérée a été remise à l’antenne Caraïbes de l’OCRTIS pour destruction. Dans le cadre de l’enquête judiciaire, sous l’autorité du procureur de la République de la juridiction interrégionale spécialisée de Fort-de-France Eric Corbaux, l’OCRTIS a placé en garde à vue les 3 présumés narcotrafiquants.

 

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 07:20
Canadian PM: Human Rights Issues Won't Derail LAV Sale to Saudis

Canadian leadership says it will proceed with the sale of light armored vehicles to Saudi Arabia. Shown here is an upgraded LAV. (Photo: General Dynamics Land Systems-Canada)

 

October 4, 2015 By David Pugliese – Defense News

 

VICTORIA, British Columbia — Canada’s prime minister said a deal to provide Saudi Arabia with light armored vehicles will proceed despite growing concerns about that country’s human rights record. The CAN $14.8 billion (US $11 billion) deal would see General Dynamics Land Systems-Canada of London, Ontario, selling Saudi Arabia light armored vehicles (LAV) in what Prime Minister Stephen Harper called the “largest [export] contract in Canadian history.” The deal, originally announced in February 2014, has been shrouded in secrecy, with the Saudis not even acknowledging they are purchasing the Canadian-built LAVs. But Canada’s federal election campaign has now thrust the contract into the spotlight.

 

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:20
Un CT-155 Hawk en vol. (Archives/ARC)

Un CT-155 Hawk en vol. (Archives/ARC)

 

01.10.2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 

CAE a annoncé aujourd’hui la conclusion de l’acquisition de la division «Formation à l’aviation militaire» de Bombardier pour une valeur 19,8 millions $. Toutes les conditions et approbations réglementaires requises ont été obtenues et la transaction a été conclue.

 

Cette acquisition renforce considérablement les compétences principales de CAE à titre d’intégrateur de systèmes de formation (TSI) partout dans le monde, et élargit son offre dans le domaine du soutien de l’entraînement en vol des futurs pilotes militaires, y compris les pilotes de chasseurs de prochaine génération, de l’Aviation royale canadienne et de ses alliés.

CAE devient ainsi le maître d’œuvre du programme d’entraînement en vol de l’OTAN au Canada (NFTC) qui fournit des pilotes militaires qualifiés aux clients dans le domaine de la défense. Les 200 employés situés à Moose Jaw (Saskatchewan) et à Cold Lake (Alberta) deviennent, à partir d’aujourd’hui, des employés de CAE.

«Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue au sein de CAE à l’équipe qui appuie le programme d’entraînement en vol de l’OTAN au Canada», a déclaré Gene Colabatistto, président de groupe, Défense et sécurité à CAE. «La conclusion de l’acquisition de ce programme découle du récent contrat concurrentiel remporté aux États-Unis relativement au programme d’entraînement des pilotes d’appareils à voilure fixe de l’U.S. Army, un autre système d’entraînement complet qui inclut l’entraînement sur appareils. Ensemble, ces programmes accélèrent la progression de la capacité d’intégration des systèmes de formation de CAE ainsi que sa stratégie globale.»

Le programme NFTC a été lancé en 2000 et l’espace aérien d’entraînement couvre une superficie de plus de 700 000 kilomètres à la base des Forces canadiennes (CFB) Moose Jaw et à la CFB Cold Lake.

En plus d’offrir une formation en classe, sur ordinateur et par l’intermédiaire de simulateurs, le programme NFTC fournit une formation en vol grâce à une flotte composée d’avions Beechcraft T-6 (CT-156 Harvard) et d’avions de chasse d’entraînement BAE Systems Hawk (CT-155 Hawk).

Le programme NFTC assure également la maintenance et l’exploitation complètes des avions en vertu du programme de navigabilité du ministère de la Défense nationale du Canada.

En plus de l’Aviation royale canadienne, d’autres partenaires et alliés de l’OTAN ont demandé à des élèves-pilotes et à des instructeurs du Danemark, du Royaume-Uni, de Singapour, de l’Italie, de la Hongrie, de l’Autriche, de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis de suivre le programme NFTC.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:30
De moins en moins de frappes canadiennes durant la campagne électorale

Un technicien de l’Aviation royale canadienne près d’un CF-188 Hornet lors des contrôles pré-vol au Camp Patrice Vincent, au Koweït lors de l’opération IMPACT le 11 juin 2015 (Op IMPACT/MDN)


02.10.2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 

Alors que la Russie est de plus en plus engagée en Syrie en menant ses propres frappes aériennes, le Canada a vu ses avions de chasse CF-18 en mener de moins en moins depuis le début de la campagne électorale.

 

151001-operation-impact-frappesAu cours des mois d’août et de septembre 2015, la force aérienne canadienne Irak a mené respectivement 12 et 10 frappes, soit son plus bas niveau depuis le mois de février (9 frappes) et alors que les peshmergas ont mené plusieurs opérations d’envergure soutenus par la Coalition. Il y a même un hiatus de presque deux semaines en septembre (du 10 au 23).

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette chute de ciblages au cours des derniers mois.

Comme 45eNord.ca vous l’avait révélé mi-septembre, le nombre de frappes canadiennes rapporté à celles de toute la Coalition est relativement faible: 2,31%. Ceci s’expliquerait notamment par un budget serré et un nombre d’heures de vols autorisées limité.

De plus, les règles d’engagement canadiennes sont plus strictes que celles d’autres membres de la Coalition, ce qui limite donc le nombre de cibles «légitimes».

À plusieurs reprises lors des séances d’information sur l’Opération IMPACT, les porte-paroles des Forces armées canadiennes avaient mis de l’avant que la météo était un facteur important. Or, il n’y a eu que peu de tempêtes de sable au cours de ces deux derniers mois.

Une autre raison pourrait être le fait du lancement, le 2 août, de la campagne électorale. Plusieurs commentateurs estiment que le gouvernement sortant n’a en effet pas intérêt à ce qu’il y ait de potentiels dommages collatéraux durant la campagne. Cependant, un gouvernement sortant ne peut demander, en pleine campagne, de ralentir les opérations pour son propre bénéfice.

Rappelons que lors de la campagne électorale actuelle, les libéraux ont promis de mettre fin aux frappes, mais de poursuivre et augmenter la formation des troupes kurdes, tandis que les néo-démocrates veulent retirer toutes les troupes. Les Conservateurs n’ont fait aucune annonce supplémentaire.

La mission Opération IMPACT est pour le moment autorisée jusqu’au 31 mars 2016.

En réponse à une question posée par 45eNord.ca, les Forces armées canadiennes nous ont déclaré que: «De nombreux facteurs déterminent la fréquence des frappes aériennes dans le contexte d’une coalition, y compris la disponibilité des cibles. Que ce soit en Irak ou en Syrie, les cibles sont sélectionnées et identifiées en coordination avec les partenaires de la coalition dans le but ultime d’affaiblir les capacités du groupe EIIS.»

Si les Forces armées canadiennes mettent donc en avant le «manque de disponibilité» de cibles. Or, les cibles ne manquent pas, vu que la Coalition continue elle de frapper régulièrement et allègrement des cibles. Au cours du mois de septembre, il y a eu en effet pas moins de 542 frappes en Irak et en Syrie. Le Canada a donc contribuait à hauteur de 1,85%.

 

dossier_op-impact

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:20
Remplacement des Sea King, plus de fanfare que de progrès

Un Cyclone CH-148, à Shearwater. Le programme de des Cyclones, lancé en 2004, après bien des retards, n’est toujours pas achevé. (Archives/Sikorsky)

 

1 octobre 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Seulement quatre des 26 hélicoptères CH-124 Sea King, tous âgés de plus d’un demi-siècle, seront retirés du service d’ici la fin du mois de mars, même si le gouvernement conservateur avait annoncé pour bientôt le retrait de toute la flotte de ces vieux appareils et leur remplacement par le Cyclone CH-148 de Sikorsky en juin dernier.

 

Après bien des retards dans la livraison des hélicoptères maritimes CH-148 Cyclone destinés à remplacer les vénérables Sea King « les Forces armées canadiennes ont enfin franchi une étape importante » concernant l’opération d’une nouvelle flotte d’hélicoptères maritimes avec l’acceptation officielle aujourd’hui de six CH-148 Cyclones, avait alors annoncé en grande pompe, avec cérémonie et tout, le ministère de la Défense nationale.

Bien que la flotte des Sea Kings continuera ses opérations jusqu’en 2018 pour permettre la transition vers la flotte des Cyclones, deux premiers Sea Kings seront donc enfin mis hors service cette année, annonçait la Défense nationale, précisant que les capacités de l’aéronef continueront d’être améliorées par les livraisons futures et que la flotte des CH-148 Cyclone prendra entièrement la relève des Sea King en 2018.

Mais, selon ce que rapporte la Presse Canadienne, sur la foi de des documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et diverses sources, la transition des Sea King aux Cyclones ne se passerait pas aussi bien et aussi rapidement que l’avait annoncé le gouvernement en juin.

Même si le Canada avait prévu 575.000 $ (dont la moitié aurait déjà été dépensé) afin d’assurer la meilleure transition possible pour les pilotes et membres d’équipage qui devront dorénavant voler sur les nouveaux CH-148 Cyclones, le remplacement des Sea King ne progresse pas très rapidement.

Il y a 26 Sea King en activité et, d’écrire le journaliste chevronné Murray Brewster, Ottawa n’a pu que confirmer que quatre appareils CH-124 seulement seront mis hors service d’ici le 31 mars 2016. Quatre sur 26 d’ici 2016 alors que l’échéance pour le remplacement de toute la flotte est prévu pour 2018!

En outre, souligne le journaliste spécialisé en matière de défense, les Cyclones, dans leur état de livraison, sont limités à la formation des équipages, la recherche et sauvetage et la surveillance au sol des missions, pas question d’engagement militaires majeurs. Uniquement mises à niveau logicielles envisagées après 2018 doivent permettre des opérations dans toutes les conditions météorologiques en mer, y compris le combat et la guerre anti-sous-marine.

Il se passera également un an avant que les Cyclones puissent participer à des exercices d’entraînement et des opérations et, même après 2018, le nombre de Cyclone CH-148 que les Forces canadiennes pourront déployer restera limité.

La « saga » du remplacement des Sea King serait donc loin d’être complètement terminée et peut-être devrait-on se préparer à une mauvaise nouvelle, comme plus de retard dans le programme de remplacement de nos vénérables hélicoptères, quelque part après les élections d’octobre. Entre temps, on aura au moins eu droit à une belle cérémonie.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:40
Op UNIFIER: les premiers militaires ukrainiens diplômés du cours canadien de déminage sont prêts

Le lieutenant-colonel ukrainien Gavryluk parle aux membres des Forces ukrainiennes et des Forces armées canadiennes lors d’une cérémonie pour la présentation de certificats de réussite militaire aux instructeurs des Forces ukrainiennes de l’école de lutte contre les dispositifs explosifs de circonstance du centre de déminage de Kamyanets Podilsky pendant l’opération UNIFIER en Ukraine. (Photo : Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)


30.09.2015 par
 

Les premiers militaires ukrainiens à être formés par les Forces armées canadiennes ont obtenu leur diplôme la semaine dernière après une semaine d’instruction intensive au centre de déminage du ministère de la Défense ukrainien, situé à Kamyanets-Podilsky, rapporte l’Armée canadienne.

 

Le 14 avril 2015, le premier ministre Stephen Harper, entouré de son ministre de la Défense et du chef d’état-major de la Défense, avait annoncé que le Canada allait déployer près de 200 membres des FAC en Ukraine jusqu’au 31 mars 2017.

Mais, alors que les formateurs américains étaient déjà à l’oeuvre depuis longtemps, la mission canadienne tardait à commencer, faute d’avoir défini le cadre juridique de l’opération canadienne avec les autorités ukrainiennes. Finalement, après une longue période de préparation, la mission d’instruction opération UNIFIER, a démarré officiellement le 14 septembre.

Le cours dispensé par les canadiens au Centre de déminage du ministère de la Défense ukrainien portait principalement sur les compétences essentielles en génie de combat, comme le déroulement des activités sur le champ de tir et la neutralisation des munitions conventionnelles, dit l’Armée canadienne dans un article sur son site cette semaine.

Ces compétences, explique-t-elle, ont fait l’objet d’évaluations lors d’exercices de campagne sous le regard attentif d’experts en neutralisation des explosifs et des munitions des Forces armées canadiennes.

«Nous avons offert de la formation sur certaines compétences essentielles qui jetteront les bases d’une formation avancée subséquente», explique le major Matt Littlechild, l’officier canadien dirigeant la portion de l’instruction sur la lutte contre les dispositifs explosifs de circonstance (IED) pour l’opération UNIFIER.

Ce premier groupe de militaires ukrainiens diplômés du cours canadien de génie en Ukraine le 19 septembre est constitué d’instructeurs, de préciser le major: «Tous ces étudiants sont des instructeurs au centre de déminage. Ils utiliseront les connaissances qu’ils ont pu acquérir pendant ce cours pour améliorer l’instruction qu’ils offrent.»

La prochaine phase de l’instruction au centre de déminage consistera en la prestation, en partenariat, de cours supplémentaires en génie à un plus grand groupe de militaires ukrainiens, suivis de cours sur des techniques avancées de lutte contre les IED à l’aide de matériel de neutralisation des munitions et des explosifs donné par le Canada.

En plus de l’expertise en génie qu’apporte le personnel des Forces armées canadiennes au centre de déminage de Kamyanets-Podilsky, la mission d’entraînement militaire du Canada en Ukraine offre de l’entraînement tactique au centre d,entraînement Starychi et fournit aussi une formation dans les domaines de la police militaire, de la sécurité aérienne, du secourisme militaire et de la logistique.

Le Canada et l’Ukraine sont des alliés de longue date et, à la chute du bloc soviétique, Ottawa a été parmi les premières capitales à reconnaître l’indépendance de l’Ukraine. En outre, depuis le renversement du président pro-russe Ianoukovitch en février 2014 et le début de la crise ukrainienne, le Canada, qui compte une importante minorité ukrainienne forte de i,2 millions de personnes, a été un soutien indéfectible des nouvelles autorités pro-occidentales à Kiev.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:20
Le Canada a exploré la possibilité d’intégrer «pleinement» ses forces avec les États-Unis


30.09.2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 

La relation, déjà étroite, entre le Canada et les États-Unis aurait pu être encore plus proche, à en croire des informations dévoilées par CBC. Un plan pour «pleinement» intégrer les Forces armées canadiennes avec les forces américaines a en effet été préparé et discuté jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie militaire.

 

Ainsi, l’initiative CANUS FI (forces intégrées Canada-Etats-Unis) visait à créer une force militaire intégrée binationale avec les États-Unis, en vertu de laquelle les forces aériennes, maritimes, terrestres et des opérations spéciales seraient déployées conjointement sous commandement unifié à l’extérieur du Canada.

Selon des informations fournies par le ministère de la Défense nationale, la présentation du programme conjoint Canada-États-Unis pour l’intégration des forces militaires a été conduit aux plus hauts niveaux, avec le chef d’état-major de la Défense de l’époque, le général Tom Lawson et le chef d’état-major américain, le général Martin Dempsey, lors de réunions qui ont eu lieu à «plusieurs reprises».

Les discussions du plan sont contenus dans une note d’information d’octobre 2013 préparée par l’État-major interarmées stratégique et obtenue grâce à l’accès à l’information par CBC.

Ce sont trois concepts différents qui ont au final été examinés:

  • améliorer l’interopérabilité militaire et la coopération
  • créer une force intégrée des unités nationales spécialement désignées pour se déployer à l’étranger
  • «intégrer pleinement les forces»

Une intégration complète des deux forces militaires posent de véritables questions sur le contrôle des troupes et notamment sur la question de l’utilisation de la force, des règles d’engagement et de l’interprétation du droit international qui sont variables entre les deux pays.

En fin de compte, «le général Lawson a indiqué que le Canada n’était pas prêt à déployer des forces terrestres entièrement intégrés».

Les efforts militaires pour l’intégration ont donc cessé et se sont recentrés sur l’amélioration de l’interopérabilité entre les forces.

Les armées canadiennes et américaines travaillent régulièrement en étroite collaboration pour améliorer l’interopérabilité à travers une série d’activités coordonnées de formation collectives combinées. «Ces exercices et des activités de formation sont conçus pour améliorer notre capacité à travailler avec les forces américaines au sein de l’ONU, de l’OTAN, dans un cadre multinational ou binational sur toute la gamme des opérations», a indiqué une porte-parole de la Défense nationale dans un courriel envoyé à 45eNord.ca.

Le Canada a intégré ses forces avec les États-Unis à quelques reprises pour des missions très spécifiques et des soldats des deux pays participent régulièrement à des exercices au Canada et aux États-Unis.

Un des meilleurs exemples d’intégration réussie est le Commandement nord-américain de la défense aérospatiale (NORAD). L’accord du NORAD a permis aux Forces canadiennes et américaines de travailler en étroite collaboration pour défendre l’Amérique du Nord au cours des 57 dernières années. Le commandement central est installé au Colorado, tandis que deux commandements régionaux sont installés en Alaska et au Manitoba. Dans chacun de ses commandements, des officiers canadiens et américains y travaillent.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 16:20
Le NCSM Fredericton, la première frégate de classe Halifax modernisée au début de 2015 (MDN)

Le NCSM Fredericton, la première frégate de classe Halifax modernisée au début de 2015 (MDN)


28.09.2015 par 45eNord.ca
 

Afin de sauver de précieux dollars en raison d’un budget très serré, la Défense nationale envisage tout simplement de réutiliser de vieilles pièces d’équipement dans ses futurs navires de combats.

 

Le premier des navires de combat de surface canadiens n’est pas attendu avant 2025, tandis que le dernier n’est prévu que pour 2041.

Les frégates de classe Halifax, mises en service entre 1992 et 1996, subissent depuis quelques années une mise à niveau afin de prolonger leur durée de vie grâce à un programme de modernisation d’équipement, qui permet à ces navires de devenir de véritables centres de commandement et contrôle.

Des documents obtenus par le Ottawa Citizen en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, indiquent que par soucis d’économie le ministère de la Défense nationale envisage de se servir de navires précédents pour équiper les futurs.

Le gouvernement conservateur a bloqué le budget du projet des futurs navires de combat de surface canadiens à 26 milliards $. Le projet est de construire «jusqu’à 15» navires.

Fin 2013, le Vérificateur général du Canada Michael Ferguson avertissait déjà que la Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale était sous-financée.

«Il faut des années pour concevoir et mettre en œuvre des projets de développement complexes, comme les projets de navires militaires», disait-il. «Il est donc important que les divergences entre le niveau d’ambition du gouvernement et la capacité de la Marine royale canadienne soient régulièrement évaluées et minimisées».

En d’autres mots, sur des projets d’une pareille durée, il n’est que normal que les budgets soient révisés pour tenir compte des changements inévitables (coût du matériel, de la main d’oeuvre, réévaluation des besoins militaires, etc.)

Ainsi, une solution envisagée est de réduire certaines capacités sur les vaisseaux tout en regardant la possibilité d’une «réutilisation des équipements [des navires de]classe Iroquois et Halifax».

Après l’incendie à bord du navire ravitailleur NCSM Protecteur, l’amiral Mark Norman avait déjà confié à 45eNord.ca que plusieurs options existaient quant à l’avenir du navire. Parmi celles-ci, le démantèlement du navire pour récupérer le plus de pièces possible et s’en servir «partout dans la flotte».

Dans une déclaration publiée sur le site web de la Défense, le ministère rappelle que le projet en est «actuellement à l’étape de la définition, ce qui signifie que nous en sommes à l’étape de préciser les détails, c’est-à-dire à l’étape de se pencher sur certains enjeux comme les coûts, l’échéancier et les exigences, et de cerner les risques rapidement afin de pouvoir les atténuer». De plus, «l’un des éléments clés de tous les projets de conception et de construction de navires de guerre consiste à élaborer des exigences qui aboutiront à des solutions abordables».

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:20
Royal Canadian Navy Introduces New Tactical Operator Position

 

15.09.2015 by Wes Kennedy - SOFREP

 

In recent years, the Royal Canadian Navy (RCN) has been a little behind the times, but lately they have really been pushing to up their game. Since their recent discipline issues and ships malfunctioning at sea, the RCN has buckled down and begun upgrading their capabilities. Recent press releases have officially announced the awarding of contracts for upgrading the current RCN fleet, replacing the Sea King helicopters, acquiring amphibious assault vessels, and building the new joint-support ship. The RCN also announced in early 2014 the creation of the Maritime Tactical Operations Group (MTOG), which could bring about a huge increase in their boarding parties’ tactical capabilities.


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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 14:20
centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

 

Salon DSEI, Londres, 16 septembre 2015 - Sagem

 

Sagem (Safran), à l'issue d'une compétition internationale, vient de signer avec l'industriel OSI Maritime Systems Ltd le marché d'équipement en systèmes de navigation inertielle des six futurs patrouilleurs arctiques et océaniques de la classe Harry DeWolf (1) de la Marine Royale du Canada.

Au titre de ce contrat, chaque bâtiment sera équipé de deux centrales de cap et d'attitude BlueNaute®.

Equipement de nouvelle génération, la centrale BlueNaute® repose sur la technologie du gyroscope résonnant hémisphérique (GRH). Cette technologie innovante brevetée Sagem, initialement utilisée pour des applications spatiales, représente une avancée majeure en termes de maintenance et de coût global de possession par rapport aux équipements de navigation de générations précédentes.

La centrale BlueNaute®, par sa capacité à opérer dans les environnements les plus sévères, permettra d'accompagner les missions de longue durée des patrouilleurs canadiens en zones arctiques (jusqu'à quatre mois). Particulièrement fiable, elle se caractérise par un MTBF (2) supérieur à 100.000 heures. Elle permet en outre d'offrir un service totalement adapté aux besoins de la navigation maritime civile, conformément aux obligations de l'Organisation Maritime Internationale et du traité SOLAS (Safety of Life at Sea).

Ce marché consacre le succès de Sagem en matière de navigation inertielle auprès des unités océaniques de garde-côtes, l'US Coast Guard ayant sélectionné cette année le système BlueNaute® pour la modernisation des patrouilleurs hauturiers de la classe Reliance et des navires de soutien de la classe Juniper.  

La centrale BlueNaute® est produite dans l'établissement de Sagem à Montluçon (Région Auvergne).

Leader mondial des systèmes et équipements de navigation, Sagem maîtrise l'ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant, MEMS) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires, en France et à l'international.

 

Sagem : la centrale de navigation BlueNaute équipera les futurs bâtiments arctiques océaniques du Canada

(1) Les patrouilleurs océaniques de la classe Harry DeWolf s'inscrivent dans le cadre d'un programme de renouvellement des navires de souveraineté brise-glace du Canada. Leur entrée en service est prévue à partir de 2018. Ils affichent une longueur de 103 mètres et un déplacement de 6 300 tonnes.  

(2) Mean Time Between Failures (temps moyen entre pannes)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 07:40
Opération UNIFIER: la mission canadienne d’instruction en Ukraine commence pour de bon

Le Major Ben Rogerson, officier commandant de la Compagnie d’entraînement, se tient au Garde-à-vous avec ses troupes lors de la cérémonie marquant le début de l’entraînement des troupes Ukrainiennes par des soldats canadiens pendant l’opération UNIFIER au Centre international de maintien de la paix et de sécurité, à Starychi, Ukraine le 14 septembre, 2015. (MDN)

 

15 septembre 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après une longue période de préparation, la mission d’instruction opération UNIFIER, annoncée en avril dernier par le premier ministre Harper et le ministre de la Défense Jason Kenney, a finalement démarré officiellement cette semaine.

 

Le 14 septembre 2015, le personnel militaire ukrainien et canadien s’est tenu au garde-à-vous à deux endroits en Ukraine à l’occasion des cérémonies d’ouverture soulignant le début de la mission d’entraînement militaire du Canada en Ukraine, annonce le ministère canadien de la Défense.

Au Centre international de sécurité et de maintien de la paix à Starychi, en Ukraine, le commandant du centre international de sécurité et de maintien de la paix, le Colonel Ihor Slisarchuk a présidé la parade incluant près de 200 membres du personnel militaire ukrainien et canadien.

Entre temps, à Kamyanets-Podilsky, au Centre de déminage du ministère de la Défense ukrainien, le Major canadien Matt Littlechild s’est tenu côte à côte avec le commandant ukrainien Colonel Rodikov, à l’occasion d’une petite cérémonie soulignant le début de l’entraînement où les membres du personnel militaire canadien et ukrainien perfectionneront les compétences en génie allant des tâches de base du génie comme le dégagement des obstacles aux tâches complexes comme l’élimination des Dispositifs explosifs de circonstance (IED).

Le 14 avril 2015, le premier ministre Stephen Harper, entouré de son ministre de la Défense et du chef d’état-major de la Défense, avait annoncé que le Canada allait déployer près de 200 membres des FAC en Ukraine jusqu’au 31 mars 2017.

Mais, alors que les formateurs américains étaient déjà à l’oeuvre depuis longtemps, la mission canadienne tardait à commencer, faute d’avoir déjini le cadre juridique de l’opération canadienne avec les autorités ukrainiennes.

Le 27 juin, le ministre de la Défense, Jason Kenney, en visité en Ukraine le centre d’entraînement de Yavoriv, près de la frontière polonaise, avait salué le personnel des Forces armées canadiennes qui observait là-bas l’entraînement que reçoivent les forces armées ukrainiennes et avait annoncé que les obstacles juridiques et diplomatiques au déploiement des formateurs militaires canadiens en Ukraine avaient été pour la plupart levés, a déclaré le ministre..

Le 31 août le deuxième et dernier groupe de la Force opérationnelle interarmées en Ukraine avait atterri à l’aéroport international de Lviv (ouest ukrainien) le 31 août, lançant ainsi la mission d’instruction appelée Opération UNIFIER.

Durant la parade à Starychi le 14 septembre, le commandant de la Force opérationnelle du Canada, le Lieutenant-colonel Jason Guiney, a longuement parlé du partenariat militaire continu entre les deux pays et la façon dont les leçons seront communiquées entre le personnel militaire canadien et ukrainien dans les mois à venir.

«Au cours des derniers mois, les Forces armées canadiennes ont reçu un soutien exceptionnel et un accueil chaleureux de la part des militaires ukrainiens. Nous sommes impatients de commencer l’entraînement conjoint et de transmettre nos connaissances et notre expérience à nos frères d’armes ukrainiens,», a déclaré à cette occasion le Lieutenant-colonel Guiney.

En plus de l’entraînement tactique qu’offrira le Canada à Starychi et de l’expertise en génie qu’apportera le personnel des Forces armées canadiennes à Kamyanets-Podilsky, la mission d’entraînement militaire du Canada en Ukraine fournira une formation dans les domaines de la police militaire, de la sécurité aérienne, du secourisme militaire et de la logistique, indique la Défense canadienne dans son communiqué annonçant le démarrage de l’opération.

« Bien que l’Opération UNIFIER ne soit pas le premier partenariat militaire entre le Canada et l’Ukraine, elle demeure l’engagement militaire le plus long et le plus significatif entre les deux pays depuis que l’Ukraine a proclamé son indépendance », souligne aussi le ministère de la Défense du Canada.

Le Canada et l’Ukraine sont des alliés de longue date et, à la chute du bloc soviétique, Ottawa a été parmi les premières capitales à reconnaître l’indépendance de l’Ukraine. En outre, depuis le renversement du président pro-russe Ianoukovitch en février 2014 et le début de la crise ukrainienne, le Canada, qui compte une importante minorité ukrainienne forte de i,2 millions de personnes, a été un soutien indéfectible des nouvelles autorités pro-occidentales à Kiev.

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