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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 17:20
MH-60R TOFT cockpit

MH-60R TOFT cockpit

April 24, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

News release from CAE:

 

TAMPA, FLORIDA–(Marketwired – April 24, 2013) – (NYSE:CAE)(TSX:CAE) – CAE USA today announced that the United States Navy has declared an updated MH-60S “Sierra” operational flight trainer (OFT) as ready-for-training at Naval Air Station (NAS) North Island near San Diego, California.

 

This MH-60S OFT, originally manufactured by Lockheed Martin, was completely upgraded by CAE to add new technologies and ensure concurrency with other MH-60S training devices as well as the operational MH-60S helicopters.

 

“We were able to complete this major technology refresh on the original MH-60S operational flight trainer on-schedule while working closely with the Navy to ensure minimal training downtime,” said John Lenyo, President and General Manager, CAE USA. “CAE is very proud of the partnership we have established with the Navy on both the MH-60S and MH-60R training programs, and will continue to leverage our experience and world-class simulation technologies to help the Navy lower risk, reduce costs and most importantly, prepare helicopter aircrews for mission success.”

 

The technology refresh and updates to the fixed-based MH-60S OFT included the addition of motion seats, upgraded image generator visual system, and a new Barco CD2260 visual display system. CAE also performed significant engineering updates to re-architect the hardware and software computing designs to bring this MH-60S OFT to a common architecture with the Navy’s suite of CAE-built MH-60S training devices.

 

CAE is currently the prime contractor responsible for the design and manufacture of MH-60S OFTs and weapons tactics trainers (WTTs), as well as MH-60R tactical operational flight trainers (TOFTs), for the U.S. Navy. CAE began work on the MH-60S training program in June 2004. At that time, CAE won a competitive procurement to design and manufacture MH-60S OFTs and WTTs. Prior to CAE’s involvement on the MH-60S training program, the Navy had already procured two MH-60S OFTs, including the first MH-60S OFT that CAE has now updated. Since June 2004, CAE has designed and manufactured seven additional MH-60S OFTs as well as five MH-60S WTTs for the U.S. Navy.

 

CAE is a global leader in modelling, simulation and training for civil aviation and defence. The company employs approximately 8,000 people at more than 100 sites and training locations in approximately 30 countries. CAE offers civil aviation, military and helicopter training services in more than 45 locations worldwide and trains approximately 100,000 crew members yearly. In addition, the CAE Oxford Aviation Academy offers training to aspiring pilot cadets in 11 CAE-operated flight schools. CAE’s business is diversified, ranging from the sale of simulation products to providing comprehensive services such as training and aviation services, integrated enterprise solutions, in-service support and crew sourcing. The company applies simulation expertise and operational experience to help customers enhance safety, improve efficiency, maintain readiness and solve challenging problems. CAE is now leveraging its simulation capabilities in new markets such as healthcare and mining. More information can be found at http://www.cae.com.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:45
Les honneurs militaires ont été rendus au CEMAA canadien - photo Armée de l'Air

Les honneurs militaires ont été rendus au CEMAA canadien - photo Armée de l'Air

23/04/2013 Armée de l’Air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a accueilli, les 4 et 5 avril 2013, le Lieutenant-général Yvan Blondin, commandant de l’aviation royale canadienne, dans le cadre d’une visite officielle.

 

Le CEMAA canadien a, dans un premier temps, été reçu au sein de l’état-major de l’armée de l’air, sur la base aérienne 117 de Paris-Balard, jeudi 4 avril. Après avoir reçu les honneurs militaires, le Lieutenant-général Blondin s’est vu remettre les insignes d’officier de la Légion d’honneur des mains du général Mercier.

Le CEMAA canadien a reçu la Légion d'honneur des mains du général Mercier

Le CEMAA canadien a reçu la Légion d'honneur des mains du général Mercier

Les deux CEMAA se sont ensuite entretenus et ont notamment pu échanger autour des motifs de satisfaction caractérisant la coopération franco-canadienne dans le domaine de l’aviation militaire. Les deux chefs d’état-major ont notamment mis en exergue les nombreux échanges d’officiers liant les deux pays, ainsi que la participation précieuse de l’armée de l’air canadienne à l’opération Serval par le biais d’avions de transport C17.

 

Dans l’après-midi du 4 avril, le Lieutenant-général Blondin s’est ensuite rendu en compagnie du général Mercier sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Accueilli sur place par le général Gilles Modéré, le CEMAA canadien a pu visiter les installations de la base provençale, notamment les écoles d’officiers de l’armée de l’air. Dans la foulée, les deux chefs d’états-majors ont pris place à bord d’Alphajet de la Patrouille de France pour effectuer un vol.

Vol des CEMAA français et canadien avec la Patrouille de France

Vol des CEMAA français et canadien avec la Patrouille de France

La visite du CEMAA canadien s’est poursuivie, vendredi 5 avril, sur la base aérienne 942 de Lyon-Monverdun. Le Lieutenant-général Blondin a notamment visité le centre national des opérations aériennes (CNOA), véritable centre névralgique de l’armée de l’air, ainsi que les installations du JFACC de l’opération Serval (Joint Forces Air Component Command – centre de commandement «air» des opérations interarmées).

Visite de la délégation sur la base aérienne de Lyon Mont-Verdun

Visite de la délégation sur la base aérienne de Lyon Mont-Verdun

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:35
Nouveau recul d’Ottawa pour la prime de risque des soldats en Afghanistan

22/04/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Quelques jours après un premier recul concernant une baisse de la prime de risque des soldats canadiens déployés en Afghanistan et au Moyen-Orient, Ottawa fait de nouveau machine arrière en ce qui concerne le remboursement d’un surplus de prime pour les soldats se trouvant dans le nord de l’Afghanistan.

 

Un comité du Conseil du Trésor composé de membres de la Gendarmerie royale du Canada, du ministère de la Défense nationale et de militaires actuellement en poste, avait récemment décidé de revoir à la baisse la prime que touche les militaires déployés en Afghanistan dans le cadre de l’Opération Attention, en raison de la baisse des risques encourus depuis 2011.

Si le gouvernement avait maintenu la décision, la prime, serait passer de 1 356 $/mois à 848 $/mois.

Cette fois, c’était les militaires se trouvant spécifiquement dans la région de Mazar-e-Sharif, dans le nord du pays, qui étaient visés.

Régulièrement, la Défense fait une réévaluation des risques qu’encourent les militaires déployés dans les théâtres opérationnels. En Afghanistan, ce sont deux zones distinctes qui ont été prises en compte par un comité. Il avait ainsi été décidé au printemps 2012 qu’il y avait moins de risques pour les soldats se trouvant à Mazar-e-Sharif que pour ceux se trouvant dans la capitale, Kaboul.

Une baisse de la prime fut donc décidé, mais non appliquée en raison d’une «erreur administrative».

Entre la première et la deuxième rotation, ce sont pas moins de 100 soldats qui se sont rendus à Mazar-e-Sharif, et tous se sont vus signifier de bien vouloir rembourser l’excédent perçu aussi vite que possible.

«Ce problème résulte d’une erreur administrative et non d’une faute de la part de ces soldats», a déclaré le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay dans un communiqué. «Ce ne serait pas juste de pénaliser ces familles pour l’erreur du ministère, donc nous ne demanderons pas aux soldats à rembourser la différence.»

À lire aussi:

Soldats canadiens en Afghanistan et au Moyen-Orient: même salaire, même combat >>

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:20
photo 45eNord

photo 45eNord

 

21 avril 2013 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La marine nationale a présenté samedi à Halifax son plus récent bâtiment de guerre au ministre canadien de la défense. La marine royale canadienne étudie les différentes possibilités pour la construction de nouvelles frégates.

 

Peter MacKay a visité la frégate Aquitaine, depuis la passerelle et ses consoles de commande jusqu’à la salle des machines.

 

MacKay s’est déclaré impressionné par la centralisation des consoles de communication, de détection et de sonar, et de navigation sur la passerelle.

 

« Je n’ai jamais vu un navire aussi impressionnant, » a-t-il indiqué.

 

DCNS, son constructeur, explique que la frégate est d’une conception plus économique en raison d’un haut degré d’automatisation, réduisant la taille de l’équipage pendant les missions, et permettant d’augmenter l’espace pour des conditions de vie et de travail plus confortables que sur les navires précédents.

 

Le capitaine de vaisseau Benoit Rouvière, le commandant de la frégate, a souligné que la frégate était moins couteuse à utiliser et un équipage plus performant grâce aux changements de conception.

 

« Nous avons payé le bâtiment un peu plus cher à l’achat, mais sur son cycle de vie, nous essayons de gagner beaucoup d’argent, » a-t-il précisé.

 

P. MacKay a indiqué qu’il visitait le dernier des types de bâtiments proposés au Canada.

 

« La raison pour laquelle nous prenons le temps de visiter des navires comme l’Aquitaine, c’est que nous voulons voir les capacités de nos partenaires, des marines sérieuses comme la France, pour déterminer ce qui répond le mieux aux besoins du Canada, » a-t-il déclaré.

 

Des représentants de DCNS ont confirmé l’intérêt de la société pour l’appel d’offres pour les plans et des équipements destinés au nouveau bâtiment de combar canadien, une fois que le Canada aura donné des détails sur ce qu’il recherche.

 

Olivier Casenave-Pere, directeur au Canada de DCNS, a souligné qu’une version sur étagère, adaptée de l’Aquitaine, pourrait faire économiser l’argent du contribuable canadien.

 

« Vous allez bénéficier de navires dont les études et le développement ont déjà été payés par le gouvernement français, » a-t-il souligné.

 

Cependant, il a précisé qu’il était difficile d’estimer les économies potentielles sans connaitre les exigences précises de la marine canadienne.

 

Référence : CTV News (Canada)

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:42
Le guidon des British Columbia Dragoons(Photo: F.C.)

Le guidon des British Columbia Dragoons(Photo: F.C.)

20/04/2013 par Jacques N. Godbout  - 45eNord.ca

 

Le ministre de la Défense, Peter MacKay, a annoncé vendredi 19 avril, lors d’un discours au Cercle canadien de Toronto  que les anciennes appellations de cinq corps de l’Armée sont dorénavant rétablies.

 

L’annonce du rétablissement de l’ancienne appellation des corps de l’Armée canadienne est la prochaine étape de l’approche progressive qui a commencé en août 2011, lorsque l’ancien nom de l’Armée canadienne a été rétabli, souligne un communiqué de la Défense.

«Notre pays continue d’exiger beaucoup de nos soldats. Notre gouvernement s’est engagé à honorer leurs actions, leur patrimoine et leurs sacrifices», a déclaré le ministre Mackay, ajoutant «Le rétablissement de ces noms traditionnels est une mesure importante qui permet aux hommes et aux femmes en uniforme d’aujourd’hui de renouer avec la glorieuse histoire et les fières traditions dont ils sont les héritiers à titre de membres des Forces canadiennes.»

  • Corps blindé royal canadien

À l’origine l’Association canadienne de cavalerie, formée en 1910. Désigné Corps blindé royal canadien en 1945 par le roi Georges VI;

  • Corps du Génie royal canadien

Formé en 1903 sous l’appellation de Corps du Génie canadien. Désigné Génie royal canadien en 1904 et Corps du Génie royal canadien en 1936;

  • Corps royal canadien des transmissions

À l’origine le Canadian Signalling Corps (Militia), formée en 1903. Désigné Corps royal canadien des transmissions en 1921 par le roi Georges VI;

  • Corps d’infanterie royal canadien

Le Canadian Infantry Corps a été formé en 1942 et désigné Corps d’infanterie royal canadien en 1957 par le roi Georges VI;

  • Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens

Le Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens a été mis sur pied en 1944 en regroupant les différents éléments d’ingénieurs électriciens et mécaniciens du Corps du Génie royal canadien, le Corps de l’intendance royale canadienne et le Corps royal canadien des magasins militaires.

Le Groupe de la Police militaire de l’Armée canadienne a également été adopté par l’entité qui se nommait auparavant Groupe de la Police militaire de la Force terrestre.

Le qualificatif « royal » est un honneur qui a déjà été conféré à de nombreuses unités de l’Armée canadienne.

En outre, souligne un document du ministère de la Défense, en rétablissant ces anciennes désignations, «le gouvernement rétablit également une part importante et identifiable du patrimoine de l’Armée», ajoutant que «Le rétablissement de l’ancien nom des unités et des corps aura des répercussions positives à long terme sur la fierté associée à l’appartenance des soldats à cette organisation, et, par le fait même, sur leur efficacité opérationnelle.».

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 18:28
photo 45eNord

photo 45eNord

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 20 avril 2013)

 

L'honorable Peter MacKay, ministre de la Défense nationale, et l'honorable Kerry-Lynne D. Findlay, c.r., ministre associée de la Défense nationale et députée de Delta - Richmond Est, ont pris part à une visite guidée de la frégate multimissions française Aquitaine aujourd'hui à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Le navire est actuellement en visite portuaire de courtoisie du 18 au 20 avril au nom de la Marine française et du gouvernement de la France.

 

photo 45eNord

photo 45eNord

« Nous sommes très heureux d'accueillir l'Aquitaine et son équipage durant cette escale au Canada, et nous espérons qu'ils adoreront la chaleureuse hospitalité des Maritimes pour laquelle mes concitoyens de la Nouvelle-Écosse sont reconnus, a déclaré l'honorable Peter MacKay, ministre de la Défense nationale. Le Canada et la France collaborent afin de protéger les valeurs et les intérêts communs en plus de promouvoir la paix et la sécurité à l'échelle internationale. »

Le ministre MacKay a eu droit à une visite guidée de l'Aquitaine donnée par le capitaine Benoît Rouvière, commandant du navire, avant de s'adresser aux médias à propos de l'importance du partenariat de défense Canada-France et des relations bilatérales entre les deux pays.

La ministre Findlay a eu la chance de visiter l'Aquitaine vendredi. Lors de sa visite du navire avec le capitaine Rouvière, elle a pu rencontrer des membres de l'équipage qui travaillent dans les services opérationnels et techniques et discuter avec eux.

« L'histoire, la langue et les valeurs que nous avons en commun soulignent le caractère unique de la relation qui unit le Canada et la France, a affirmé la ministre Findlay. Nous possédons également un engagement mutuel envers l'OTAN et bénéficions d'un solide partenariat en matière de défense, comme nous l'avons récemment prouvé avec l'aide apportée aux efforts français au Mali. »

Récemment, le Canada et la France ont encore une fois fait la preuve de l'efficacité de ce partenariat de défense quand les Forces armées canadiennes ont fourni un appui sous forme de transport aérien stratégique aux Forces armées françaises. Le 14 janvier 2013, suite à une demande du gouvernement français, le Canada a autorisé le déploiement, dans un rôle non lié au combat, d'un aéronef de transport CC-177 de l'Aviation royale canadienne afin de transporter de l'équipement de la France jusqu'à Bamako, la capitale du Mali. Cet apport d'une ressource militaire canadienne clé, que nous fournissons dorénavant au besoin, a offert à la France une importante capacité de transport aérien stratégique, et l'a aidée à protéger et à stabiliser la région.

La coopération du Canada en matière de défense avec la France dans le cadre d'opérations internationales est aussi démontrée par nos engagements mutuels envers l'avenir de l'Afghanistan en tant que membres de la Force internationale d'assistance à la sécurité de l'OTAN, et par les opérations en Libye à l'appui de l'opération Unified Protector, dirigée par l'OTAN.

Pour de plus amples informations sur les relation entre le Canada et la France en matière de défense, veuillez visiter http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?id=4722

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 07:20
La frégate française FREMM Aquitaine ancrée à Halifax - photo 45eNord.ca

La frégate française FREMM Aquitaine ancrée à Halifax - photo 45eNord.ca

 

MONTREAL, 18 avr 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

La toute nouvelle frégate française multimissions (FREMM) Aquitaine a jeté l'ancre jeudi à Halifax au Canada, confirmant le succès de son concept révolutionnaire qui a permis de réduire de moitié son équipage, a-t-on appris de source militaire française.

 

Ce concept, lancé en raison de contraintes budgétaires, consiste à laisser au sol environ un tiers de l'équipage --des équipes appelées "reach-back"-- pour assurer à distance la maintenance du navire, ce qui permet de réduire considérablement son coût de possession, a expliqué à l'AFP le colonel Siegfried Usal, attaché de défense français à Ottawa.

 

Le "pacha" du navire lui-même, le capitaine de vaisseau Benoît Rouvière, qui était au départ "prudent" vis-à-vis de ce concept promu par l'état-major, mais traité avec méfiance par les opérateurs de la marine nationale, "a reconnu qu'il était maintenant validé", a ajouté le colonel Usal.

 

Ainsi, l'équipage embarqué de l'Aquitaine se compose de 94 hommes, tandis que ceux des frégates classiques françaises ou européennes en comptent plus du double, a-t-il indiqué.

 

Livrée à la Marine Nationale par l'entreprise de défense française DCNS en novembre 2012, l'Aquitaine, qui emporte notamment le missile anti-aérien Aster et le missile anti-navire Exocet, a accompli une traversée opérationnelle de plus de deux mois et demi. D'abord dans les eaux chaudes jusqu'à Rio de Janeiro, puis dans les eaux de plus en plus froides en remontant l'Atlantique vers le nord le long des côtes des Etats-Unis.

 

Au total, onze de ces frégates furtives seront livrées d'ici 2022 par DCNS à la Marine Nationale, dans le cadre du programme FREMM, mené par la France en coopération avec l'Italie.

 

Outre les frégates livrées à la Marine nationale, la DCNS en livrera une, mi-2013, au Maroc.

 

Le groupe de défense a ouvert un bureau de représentation à Ottawa le 1er avril 2012. "Comme au Brésil, nous cherchons à développer des partenariats avec les industries locales", dont notamment les chantiers navals Irving à Halifax, choisis par Ottawa pour construire de grands navires de guerre, a indiqué à l'AFP le représentant de la DCNS au Canada, Olivier Casenave-Péré.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 18:24
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 23:54
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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 17:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/sitta/idex-20132/spartan/2230852-1-fre-FR/spartan.jpg

crédits SITTA

 

April 9, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

News release from the Streit Group:

 

Streit Group, the world’s largest privately-owned vehicle armouring company, is looking to Latin America as a new and potentially strong market for future growth. With over 100 models across a range of product categories – including luxury vehicles for VIP protection, cash in transit, security and commercial, and tactical military vehicles – the company is delivering a new level of quality. Proven by the extensive experience they have gained in the field, including recent war zones, all Streit Group vehicles have full test certifications.


As one of the BRIC countries, Brazil represents a particular area of opportunity for new business across the region which is why Streit Group is exhibiting two of its most versatile APCs at LAAD Defence & Security 2013 in Rio de Janeiro.
The exhibition is being held in the city’s RioCentro Exhibition and Convention Center and Streit Group will be ready to greet visitors in Hall # 3, Stand R28 where the two vehicles on display will be:


SPARTAN

Representing a new generation of Light Armoured Vehicle (LAV), the Spartan can be configured in various models to support a wide range of military, counter-terrorism and police operations and has the off-road capability to cope with some of the most difficult terrains. Designed to accept a large crew compartment – armoured to CEN Level 7 – for up to 12 personnel, the Spartan is STANAG Level 1 certified, built to withstand ballistic attack and provide advanced protection against anti-personnel mines and grenade blasts. Field-proof, low maintenance and with superior off-road performance, the Spartan can be configured with a range of weapons platform options – including a manual or electric rotating turret – making it the ideal vehicle for mission roles ranging from command and control and military tactical operations to SWAT, riot control, counter terrorism and counter surveillance.

 

TYPHOON

The Typhoon is a Mine-Resistant Ambush Protected (MRAP) vehicle offering up to STANAG 3 level protection against both blast and ballistic attack. Highly manoeuvrable, with 60% gradient and 30% side slope capabilities as well as a high ground clearance of up to 920mm, the Typhoon is equally at home in urban, mountainous and challenging rural terrains and has excellent field reparability. With the capacity to carry up to 12 personnel plus equipment, the Typhoon can be configured for a wide range of missions, including Command and Control, EOD, Patrol, Convoy Support, Forward Observation, Reconnaissance and Med-Evac.

 

Guerman Goutorov, Founder & CEO of Streit Group, commented:

“Security forces across Latin America are facing heightened threat levels and an increased number of attacks, and we are more than confident that we can provide them with the new level of protection they need. With our 20+ years’ experience, including developing vehicles for deployment in Kosovo, Afghanistan, Iraq and Africa, we know how to produce high quality vehicles that offer the optimum balance of protection, performance and affordability”.
In addition to the Spartan and Typhoon, Streit Group manufactures a wide range of other tactical military vehicles, including:


SCORPION

The Scorpion is a fast-moving, agile MRAP armoured command vehicle with a top speed of 110 km/h. Its innovative modular design – with the engine and suspension mounted separately from the V-shaped monocoque shell – maximises both vehicle performance and occupant survivability. Its crew compartment, which can carry up to six personnel when deployed in the field, can be manufactured with a protection level of up to STANAG 3 level.

 

VARAN 6×6

The capabilities of the VARAN 6×6 forward-fighting vehicle reflect its state-of-the-art design. Able to accommodate up to 10 personnel, the VARAN’s 400 horse power V6 Cummins engine gives it the power to cross the most difficult and hostile terrains, including deserts. Armoured to a full STANAG 4 level, its V-shaped hull is designed to disseminate the impact of mine blasts immediately.

 

PUMA

Based on the Toyota Tundra, the Puma has a 5.6 litre engine with 6 speed automatic transmission. Fully armoured to STANAG 3 level, the vehicle has a monocoque hull with independently mounted suspension and can be fitted with a range of weapon platform options.

 

LAAD is the leading exhibition for the defence and security sector across Latin America, attracting widespread international attention and bringing together representatives of the armed forces, police and special forces and other government agencies with a wide range of companies exhibiting the latest equipment and services. In 2011, the last time the event was held, over 660 exhibitors from 40 different countries were represented and the 25,800 visitors came from 54 different countries

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 08:20

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/3/3a/Canadian_Forces_Maritime_Command_Emblem.svg/465px-Canadian_Forces_Maritime_Command_Emblem.svg.png

 

 

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 27 fév. 2013)

 

Aujourd'hui, le Secrétariat de la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale (SNACN) a tenu une séance d'information technique à l'intention des médias pour faire le point sur les progrès réalisés depuis la signature des accords-cadres il y a un an ce mois-ci.

 

La Stratégie a été élaborée et elle est mise en œuvre selon les cinq phases suivantes :

  • Élaboration de la stratégie Cette phase a été amorcée à l'été 2009 dans le cadre d'un forum sur la construction navale et comprenait des consultations auprès de l'industrie. Elle a donné lieu à l'annonce de la Stratégie en juin 2010.
  • Sélection des chantiers navals Un processus concurrentiel a été lancé à l'été 2010 et la date de clôture était le 19 octobre 2011.
  • Établissement des relations Cette phase est permanente, mais une étape importante a été franchie lors de la signature des accords-cadres avec les chantiers navals en février 2012.
  • Préparation des chantiers et mise au point de la conception Voila où nous en sommes aujourd'hui. Les chantiers navals entreprennent les travaux nécessaires pour être en mesure de construire les navires canadiens de manière efficiente.
  • Construction des navires.

La SNACN est maintenant à la quatrième phase, soit celle où les schémas de conception seront achevés. Une approche de type « concevoir puis construire » a été adoptée pour s'assurer que les travaux de conception sont terminés avant de passer à la construction. Cette approche présente un risque plus faible et permet d'accroître l'efficacité du processus de construction. Ces deux phases (conception et construction) seront répétées tout au long de la Stratégie.

 

À ce jour, le Canada, après négociation, a attribué un certain nombre de contrats aux chantiers navals, et les travaux se poursuivent.

  • Le processus de sélection pour les services de conception du brise-glace polaire a pris fin le 17 novembre 2011. On a annoncé l'attribution d'un contrat de 10,8 millions de dollars à l'entreprise STX Canada Marine Inc. de Vancouver (Colombie-Britannique).
  • En juillet 2012, un contrat préliminaire de 9,3 millions de dollars a été attribué à l'entreprise Irving Shipbuilding Inc. pour réaliser un examen des plans et des devis existants pour les navires de patrouille extracôtiers de l'Arctique (NPEA) et établir une stratégie d'exécution du projet.
  • Le 20 août 2012, le gouvernement a mis à l'essai un modèle à l'échelle de son futur brise-glace polaire, le NGCC John G. Diefenbaker, dans le plus long bassin d'essais dans des conditions de glace au monde. Cette installation unique est située à l'Institut des technologies océaniques du Conseil national de recherche du Canada, à St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador).
  • Le 21 février 2013, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 360 millions de dollars pour prolonger la vie utile de la flotte de la Garde côtière canadienne, ce qui permettra à l'industrie de la construction navale canadienne à l'échelle du pays d'en tirer profit et de donner suite à l'engagement du gouvernement de soutenir l'emploi et la croissance.
  • Le 22 février 2013, un contrat d'avant-projet de 13,2 millions de dollars pour les nouveaux navires hauturiers de science halieutique (NHSH) a été attribué à l'entreprise Vancouver Shipyards Co. Ltd. Il s'agit d'un contrat dans le cadre d'une série de contrats qui aboutiront à la livraison de nouveaux navires pour la Garde côtière canadienne. La construction des NHSH débutera en 2014.
  • L'attribution de deux autres contrats à l'entreprise Vancouver Shipyards a été annoncée le 22 février 2013 ΓöÇun accord initial de 1,4 million de dollars pour les navires de soutien interarmées de la Marine royale canadienne et un contrat de 1,1 million de dollars pour l'examen du concept du brise-glace polaire.
  • Les deux entreprises, Vancouver Shipyards et Irving Shipbuilding, entreprennent d'importants travaux de mise à niveau évalués à près de 200 et 300 millions de dollars respectivement. Le gouvernement du Canada n'engage aucuns frais pour ces mises à niveau.

Le gouvernement respecte son engagement de construire des navires au Canada. La SNACN signifiera la création d'emplois à long terme et une croissance économique pour le pays, une stabilité pour l''industrie et de l'équipement essentiel pour les hommes et les femmes de la Marine royale du Canada et de la Garde côtière canadienne.

This text is also available in English.

 

Document d'information sur les navires de soutien interarmées

 

Le 14 juillet 2010, le gouvernement du Canada a annoncé qu'il fera l'acquisition de deux navires de soutien interarmées (NSI), avec une option pour un troisième, pour remplacer les pétroliers ravitailleurs d'escadre de la Marine royale canadienne (MRC) à un coût de 2,6 milliards de dollars (taxes comprises). Dans le cadre de cette annonce, le gouvernement a aussi mentionné qu'il prendra en considération tant un nouveau modèle qu'un modèle militaire standard. Le projet de NSI a été intégré à la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale (SNACN), lors de son élaboration en 2010.

 

Option d'un nouveau modèle : Le Canada a attribué à BMT Fleet Technology (BMT) un contrat de soutien au génie, à la logistique et à la gestion. Dans le cadre de ce contrat, on a demandé à BMT, le 7 février 2011, d'élaborer un concept initial et de fournir des estimations de coûts pour l'option d'un nouveau modèle de NSI en fonction des exigences de la MRC.

 

Option de modèle militaire standard : Le 18 janvier 2012, le Canada a attribué un contrat à ThyssenKrupp Marine Systems Canada pour mener des études de conception dans le but de vérifier la possibilité d'adapter le modèle de navires de la classe Berlin EGV II (FGS BONN) existant de façon à ce qu'il réponde aux exigences du Canada. On lui a aussi demandé de fournir une estimation des coûts pour la construction de ce modèle.

 

Les travaux prévus dans le cadre de ces deux contrats se termineront sous peu, et à partir de ce moment, on effectuera une analyse des options pour sélectionner le modèle des nouveaux NSI.

 

Cette analyse des options, qui permettra au gouvernement de prendre une décision sur le choix du modèle de NSI, tiendra compte de la capacité, de l'abordabilité et des risques liés à chaque modèle. Dans son analyse, le gouvernement prendra en considération l'information qu'auront fournie les entreprises responsables de l'option du nouveau modèle et de l'option d'un modèle militaire standard, et il tiendra compte de l'avis de Vancouver Shipyards Co. (VSY) [le chantier maritime canadien retenu pour la construction des NSI] et d'un tiers indépendant, First Marine International (FMI), engagé pour la validation de tous les coûts. Par ailleurs, KPMG fournira des conseils d'expert indépendant par rapport à l'élaboration et à l'achèvement du processus global de sélection du modèle. Cette analyse permettra de sélectionner un modèle pour les deux NSI qui est abordable et qui procurera au Canada le meilleur rapport qualité-prix. Le choix de l'option devrait être fait au printemps de 2013.

 

Dans le cadre de la SNACN et du processus d'approbation gouvernemental obligatoire, le projet de NSI fera l'objet d'une série de vérifications, afin de valider qu'il est possible d'atteindre la capacité requise au sein de l'enveloppe de la capacité financière établie. Le prochain point de vérification fait partie du processus de sélection du modèle. Tel qu'il a été susmentionné, les estimations de coûts relatives aux modèles seront examinées afin de confirmer que le modèle qui sera sélectionné permettra de réaliser un projet abordable.

 

Après avoir obtenu cette confirmation, le modèle sélectionné sera communiqué à VSY pour le peaufiner de façon à ce qu'on puisse commencer la construction. À ce moment, les estimations cadrent à l'intérieur du budget affecté pour l'achat d'au moins deux navires.

 

Tout au long du processus, les estimations des coûts de construction seront rajustées jusqu'à ce qu'une estimation fondée soit fournie, laquelle devra confirmer de nouveau que le projet peut être réalisé dans le respect des limites financières. À tout moment dans le cadre de ce processus, les équipes de projet et le chantier maritime peuvent faire des compromis pour ce qui est du coût du modèle afin d'assurer l'abordabilité du projet et de respecter la capacité exigée par la Marine.

 

Choix de l'équipement

 

Le 19 octobre 2011, le gouvernement du Canada a sélectionné le chantier maritime VSY, de Seaspan, comme entrepreneur principal pour la construction des navires non destinés au combat du programme de la SNACN.

En tant qu'entrepreneur principal sélectionné pour les navires non destinés au combat, VSY sera responsable de la construction de tous les NSI à son chantier maritime de North Vancouver, en Colombie-Britannique. Dans le contrat subséquent au choix du modèle, VSY sera responsable de l'approvisionnement de l'équipement et des principaux services par l'entremise de fournisseurs sélectionnés au moyen de processus d'appels d'offres concurrentiels. Pour la sélection des fournisseurs, VSY peut inclure des critères essentiels tels que la capacité technique, l'adaptation du produit, le soutien continu du produit, le temps de livraison, le prix et le soutien à l'engagement qu'a pris VSY de générer des retombées industrielles et régionales équivalant à 100 % de la valeur des contrats de NSI.

Les entreprises qui souhaitent devenir fournisseurs dans le cadre du projet de NSI peuvent s'inscrire en ligne à l'adresse suivante :

http://www.seaspan.com/supply_chain_registration.php.

 

Échéancier de projet*

Jalon   Description   Date estimative
Sélection de la conception   Sélection d'un NSI abordable permettant d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour le Canada   Printemps 2013
Conception et génie de production   Peaufiner la conception choisie pour obtenir un modèle prêt à produire   2014
Contrat de construction   Construire et livrer le NSI   2015 / 2016
Capacité opérationnelle initiale   Capacité opérationnelle initiale du premier NSI   2018
Pleine capacité opérationnelle   Pleine capacité opérationnelle des deux NSI   2019

*Veuillez noter que ces dates sont estimatives et établies aux fins de planification. Elles pourraient changer au fil de l'évolution du projet et des travaux continus avec le chantier naval.

 

Budget lié au projet

 

Le budget de 2,6 milliard de dollars (taxes comprises) lié au projet a été établi au moyen des principes d'établissement des coûts, conformément aux lignes directrices du Conseil du Trésor. Il comprend un fonds de prévoyance de 15 % (l'équivalent d'environ 300 millions de dollars) et un facteur d'indexation de 2,7 % pour la construction des navires. À la suite de l'annulation du premier processus d'approvisionnement visant les NSI en 2008, le ministère de la Défense nationale (MDN) a entrepris une analyse des options en vue d'étudier les meilleures façons de répondre aux besoins du Ministère en ce qui a trait aux NSI. L'analyse a mené à l'établissement d'une nouvelle estimation des coûts et à la révision de l'énoncé des besoins opérationnels en vue de l'acquisition de deux NSI. Le budget lié au lancement du nouveau processus d'acquisition des NSI, qui a été lancé, a été tiré directement du budget d'approvisionnement initial. Par contre, deux rajustements importants ont été apportés afin de tenir compte de l'indexation et des taxes. D'abord, une modification liée à l'indexation des coûts a été appliquée aux coûts de construction des navires. La correction apportée à l'indexation, qui visait à comptabiliser la perte du pouvoir d'achat pour la main-d'œuvre et l'équipement de construction des navires, a été fondée sur le Modèle économique du MDN et a ensuite été validée par le Secrétariat du Conseil du Trésor avant d'être approuvée. Les facteurs d'indexation exacts variaient selon les très nombreuses catégories distinctes de coûts liés à la construction de navires, mais le taux moyen appliqué était de 2,7 % par année. En plus de ce rajustement visant à comptabiliser l'indexation des coûts, une deuxième modification a été apportée au budget d'acquisition des NSI afin de tenir compte des changements liés à l'application des exigences fiscales nationales.

 

Établissement du coût du cycle de vie

 

Dans le cadre du processus d'approvisionnement, le MDN fournit des estimations des coûts liés au soutien en service, ainsi que des coûts liés au personnel et au fonctionnement de la flotte au cours de son cycle de vie. Ces estimations sont orientées par le travail effectué au cours du processus de définition et sont régulièrement mises à jour pour tenir compte des renseignements les plus précis disponibles.

Le soutien en service comprend des travaux visant l'équipement comme la modification technique, la gestion de l'obsolescence, l'entretien, la réparation, la mise à l'essai, la mise à niveau, l'approvisionnement ou la fourniture de pièces de rechange, la tenue de documentation et la formation. Les estimations des coûts du NSI sont rajustées au fur et à mesure que les projets évoluent de la conception à la production et à la mise en service. La confiance en ces estimations augmente avec le temps. En ce qui concerne le projet de NSI, nos estimations préliminaires indiquent que :

  • L'estimation du coût total de l'achat des deux navires est de 2,6 milliards de dollars.
  • L'estimation sur 30 ans des coûts liés au soutien en service et au personnel est d'environ 1,9 milliards de dollars pour deux navires. Ces estimations peuvent faire l'objet de rajustement lorsque le choix de l'équipement des NSI sera effectué et que l'élaboration et les négociations du contrat des NSI auront eu lieu.
  • L'estimation sur 30 ans des coûts liés au personnel et au fonctionnement s'élève à 2,6 milliards de dollars. Cette estimation est fondée sur la méthodologie d'évaluation actuelle du MDN, sur une projection du profil opérationnel nominal et sur la taille de l'équipage.

Ainsi, les estimations préliminaires des coûts liés au cycle de vie des NSI s'élèvent à 7,1 milliards de dollars.
Ses estimations seront rajustées au fur et à mesure que la conception évolue, que l'équipement est choisi et que les navires sont construits.

Estimation de coûts liés au cycle de vie
Estimation de coût indicatif total pour deux navires (incl. TPS) 2,6 G$
Soutien en service (30 ans) 1,9 G$
Coûts liés au personnel et au fonctionnement (30 ans) 2,6 G$
TOTAL 7,1 G$
 
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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 18:20
Le Canada et l'OTAN

 

22 février 2013 BG - 12.065

 

Introduction

 

L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est une alliance politique et militaire dont les objectifs principaux sont la défense collective de ses membres et le maintien de la paix démocratique dans la région de l’Atlantique Nord. Depuis sa création en 1949, l’OTAN constitue le principal pilier de la défense euro-atlantique et une pierre angulaire de la politique du Canada en matière de défense et de sécurité. Même si la nature et la portée des menaces auxquelles le Canada et ses alliés sont confrontés ont changé au fil du temps, les principes fondamentaux de l’OTAN que sont la solidarité, le dialogue et la coopération forment toujours la base de l’approche de l’Alliance en matière de sécurité collective. Les membres de l’OTAN sont mieux protégés, parce que les préoccupations liées à la sécurité sont examinées et traitées de manière collective, d’après un ensemble de principes communs et de valeurs partagées.

 

En sa qualité de membre fondateur de l’OTAN, le Canada a été et demeure un chef au sein de l’Alliance. Les Forces armées canadiennes ont participé à toutes les opérations de l’OTAN depuis sa création, mettant leur équipement moderne et déployable ainsi que leurs militaires hautement qualifiés au service des missions de l’Alliance. Les contributions récentes et constantes du Canada aux opérations de l’OTAN, notamment les services et les sacrifices consentis par les militaires des Forces armées canadiennes et les civils en Afghanistan, dans les Balkans et dans l’espace aérien de la Libye, démontrent clairement l’engagement et le rôle de chef de file de notre pays au sein de l’OTAN.

 

L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord

 

Établie en vertu du Traité de Washington, l’OTAN a été créée à titre d’alliance de défense collective pour protéger l’Europe de l’Ouest contre la domination soviétique. Pendant la guerre froide, les alliés de l’OTAN ont consacré d’importantes ressources à la mise en place de structures militaires et civiles visant à offrir une protection accrue contre la menace expansionniste de l’Union soviétique. Cette longue période de coopération en matière de défense des Alliés a permis à l’OTAN d’acquérir d’importantes capacités militaires ainsi qu’une précieuse expérience dans la planification et l’exécution d’opérations militaires multinationales, et a jeté les bases d’une période de stabilité ininterrompue et sans précédent dans la zone euro-atlantique.

 

À la suite de la dissolution de l’Union soviétique et du Pacte de Varsovie, qui a marqué la fin de la guerre froide dans les années 1990, l’OTAN a adopté un nouvel esprit de coopération avec les pays non-membres dans le cadre d’une vaste approche de la sécurité transatlantique. Depuis ce temps, l’OTAN a mis de côté son rôle de dissuasion d’une menace précise pour aborder une gamme beaucoup plus vaste de défis en matière de sécurité, notamment la prolifération des armes de destruction massive et des technologies nécessaires pour assembler des missiles balistiques, les cyberattaques et le terrorisme transnational. Actuellement, l’OTAN participe, avec plus de 40 pays, à divers partenariats, notamment le Partenariat pour la paix, le Dialogue méditerranéen et l’Initiative de coopération d’Istanbul, de même qu’avec des organisations internationales comme les Nations Unies, l’Union européenne et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. L’Alliance préconise une approche globale de la défense, ses activités allant des opérations de soutien de la paix au Kosovo aux activités antiterroristes dans la Méditerranée, en plus d’opérations de combat et de la formation des forces de sécurité en Afghanistan. L’OTAN a invoqué pour la première fois l’article 5 du Traité de Washington le 12 septembre 2001, en réponse aux attaques terroristes contre les États-Unis.

 

Le Canada au sein de l’OTAN

 

Le Canada est au premier plan des efforts pour transformer et réformer l’Alliance pour veiller à ce qu’elle soit mieux en mesure d’agir en tant que pôle d’échanges politique et militaire permettant aux Alliés et aux partenaires non-membres de collaborer à relever les défis d’aujourd’hui en matière de sécurité.

 

Le fait de faire partie de l’Alliance permet au Canada de disposer d’un instrument militaire efficace qui l’aide à atteindre ses trois objectifs stratégiques en matière de défense et de sécurité : défendre le Canada et l’Amérique du Nord, et faire preuve de leadership à l’étranger. L’OTAN joue un rôle de moteur dans l’interopérabilité militaire du Canada avec ses alliés et partenaires. L’OTAN offre également un important forum politique au sein duquel le Canada peut présenter ses points de vue et ses intérêts et dégager un consensus au sujet des enjeux de l’heure. L’OTAN permet également au Canada de maximiser son partage d’information et de renforcer ses relations bilatérales avec ses alliés et partenaires.

 

Dans l’éventualité d’une crise qui menacerait la sécurité d’une nation membre de l’OTAN, le Canada pourrait rendre rapidement disponibles les forces d’intervention qu’il maintient pour les opérations de l’Alliance, notamment les forces terrestres, maritimes et aériennes, et les composantes de contrôle. La contribution actuelle du Canada aux structures de commandes de l’OTAN, et à la Délégation conjointe au siège de l’OTAN à Bruxelles, en Belgique, s’élève à environ 350 personnes. Avec leurs alliés et partenaires, les Forces armées canadiennes participent aux exercices de l’OTAN pour maintenir l’interopérabilité, et soutiennent les forces à haut niveau de préparation de l’OTAN. Le Canada fournit 5,94 pour cent des budgets communs de l’OTAN pour l’investissement et les opérations, ce qui en fait le sixième bailleur de fonds en importance parmi les Alliés.

 

Le Canada est représenté au sein de l’OTAN par le représentant permanent du Canada auprès du Conseil de l’Atlantique Nord, la plus haute instance dirigeante de l’Alliance. Le représentant militaire du Canada représente le chef d’état-major de la Défense au Comité militaire. En plus de ses réunions régulières avec les représentants permanents, le Conseil de l’Atlantique Nord se réunit régulièrement au niveau des chefs d’État et de gouvernement, ou des ministres des Affaires étrangères et de la Défense. Les chefs d’état‑major de la défense de l’OTAN tiennent également des réunions périodiques, normalement avant les réunions de haut niveau du Conseil de l’Atlantique Nord.

 

Le Canada et les rencontres des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN

 

Les rencontres des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN représentent des occasions importantes pour les ministres de la Défense de se réunir pour discuter des enjeux de l’heure liés à la défense et à la sécurité internationales. Ils permettent aux ministres de planifier directement les opérations de l’OTAN et de fournir des orientations pour veiller à ce que l’Alliance demeure bien positionnée pour mener à bien ses missions dans un environnement stratégique en pleine évolution. Au cours des dernières années, les ministres ont émis des directives sur la conduite des opérations de l’OTAN en Afghanistan, au Kosovo et en Libye. Ils ont également pris des décisions au sujet du développement de capacités cruciales et sur la transformation de l’Alliance afin de maximiser l’efficacité et l’efficience de l’OTAN dans un climat d’austérité financière, notamment d’initiatives de réforme financière. Finalement, ces rencontres ont permis aux ministres de positionner l’Alliance pour l’avenir, grâce au travail sur des projets comme la Défense intelligente et l’Initiative d’interconnexion des forces.

 

L’honorable Peter MacKay, ministre de la Défense nationale, représente le Canada lors des rencontres des ministres de la Défense de l’OTAN depuis octobre 2007. Son secrétaire parlementaire, M. Christopher Alexander, a également représenté le Canada à certaines occasions.

 

En plus de leurs réunions des 21 et 22 février 2013, où les ministres de la Défense de l’OTAN ont fait le point sur les progrès accomplis par rapport à différentes initiatives en matière de capacités et opérations en Afghanistan, voici des activités s’étant déroulées récemment :

  • Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, 9 et 10 octobre 2012 – Discussions portant sur les opérations de l’OTAN en Afghanistan et au Kosovo ainsi que sur la mise en œuvre de l’ensemble de mesures en matière de défense adopté lors du Sommet de Chicago, qui inclut la Défense intelligente, la vision des Forces de l’OTAN à l’horizon 2020 et l’Initiative d’interconnexion des forces.
  • Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, les 2 et 3 février 2012 – Discussions portant sur les opérations de l’OTAN et sur la réforme de l’OTAN en période d’austérité budgétaire au sein de l’Alliance.
  • Réunion des ministres des Affaires étrangères et des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, 17 et 18 avril 2012 – En préparation du Sommet de Chicago, les ministres de la Défense ont souscrit à un ensemble de mesures pour les leaders présentant une vision stratégique pour l’OTAN : les Forces de l’OTAN à l’horizon 2020 et au-delà. Cette vision englobait des concepts fondamentaux, comme la Défense intelligente et l’Initiative d’interconnexion des forces.
  • Sommet de l’OTAN à Chicago, 20 et 21 mai 2012 – Le secrétaire d’État américain à la défense Panetta a présidé une réunion informelle des ministres de la Défense en marge du Sommet de Chicago, où le ministre MacKay s’est joint à ses collègues pour soutenir un plan de travail pour faire avancer l’ensemble de mesures en matière de défense adopté lors du Sommet de Chicago.
  • Réunion des ministres des Affaires étrangères, 7 et 8 décembre 2011 – Le ministre MacKay a représenté le Canada dans des discussions sur un éventail d’enjeux, comme la mission internationale en Afghanistan, et les leçons retenues de l’opération Unified Protector en Libye, où le Canada jouait un rôle de premier plan dans la protection des civils face au régime Kadhafi.
  • Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, 5 et 6 octobre 2011 – Discussions portant sur les opérations de l’OTAN en Afghanistan, au Kosovo et en Libye. Parmi les autres sujets abordés, la mission de formation de l’OTAN en Afghanistan, et la réforme en cours et la transformation de l’Alliance.
  • Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, 8 et 9 juin 2011 – Discussions portant sur la mission de l’OTAN à l’appui des objectifs de la communauté internationale en Libye. Parmi les autres sujets abordés, la réforme de la structure de commande de l’OTAN et de ses divers organismes.
  • Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, 10 et 11 mars 2011 –Discussions portant surtout sur la réponse de l’OTAN à la crise en Libye. Les alliés ont également discuté de la mise en œuvre du nouveau Concept stratégique et des résultats du Sommet de l’OTAN tenu à Lisbonne en 2010.

 

Pour de plus amples renseignements concernant les opérations du Canada à l’échelle internationale

Pour de plus amples renseignements concernant la déclaration du Sommet de Chicago de l’OTAN

Pour de plus amples renseignements concernant la Déclaration du sommet sur les capacités de défense pour les forces de l’OTAN à l’horizon 2020

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 17:20

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2012/10/IS2012-6014-06-642x427.jpg

Vue d’ensemble du satellite Sapphire dans un environnement contrôlé de purge à l’azote.

(Photo: Sergent G. Racine, Caméra de combat des Forces canadiennes, © 2012 DND-MDN)

 

25/02/2013 par Nicolas Laffont  - 45enord.ca

 

Après plusieurs tentatives, le premier satellite militaire canadien a finalement été lancé ce lundi 25 février, depuis Sriharikota, en Inde, par l’Organisation indienne de recherche spatiale.

 

59 heures après le début du compte à rebours, c’est a 18h01, heure locale (7h31, heure de Montréal), que le lanceur indien PSLV-C20 a emmené avec lui sept satellites, dont Sapphire, le premier satellite militaire canadien. Il a été mis en orbite 22 minutes après le décollage.

 

«Le lancement de Sapphire garantit la coopération continue des Forces armées canadiennes avec d’autres pays dans le domaine de la surveillance spatiale», a déclaré le vice‑amiral Bruce Donaldson, vice-chef d’état-major de la Défense. «Ce jalon marque une autre étape importante dans la réduction des menaces pour nos capacités spatiales critiques.»

 

Sapphire a pour but de compléter le Space Surveillance Network des États-­Unis, qui a pour mission de détecter, suivre, cataloguer et identifier des objets artificiels en orbite autour de la Terre.

 

NOTRE DOSSIER SUR LE SATELLITE SAPPHIRE >>

 

En interview pour 45eNord.ca, le colonel André Dupuis, directeur du programme spatial des Forces canadiennes a dit être « très content du lancement réussi du satellite».

 

L’entrepreneur principal, MacDonald, Dettwiler and Associates, Ltd., va désormais s’assurer que le satellite répond à toutes les exigences de rendement. Une fois cette phase terminée, le ministère de la Défense nationale procédera à une phase d’essais opérationnels et d’évaluation.

 

Le colonel Dupuis a indiqué espérer que le satellite transmette sa first light (la première transmission) d’ici deux ou trois semaines. On prévoit que Sapphire pourra commencer à contribuer au réseau d’ici juillet 2013, sans doute avant le début de l’été.

 

La Défense ne va toutefois pas se reposer sur ses lauriers et va commencer la planification pour le futur successeur de Sapphire, qui devrait le remplacer, au plus tôt dans cinq ans.

 

Sachant qu’un autre satellite avait une durée de vie de trois ans et a duré 12 ans, le colonel Dupuis espère bien que Sapphire vivra donc plus longtemps que ce qui est prévu.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 17:20
Les relations de défense entre le Canada et le Royaume-Uni
 
22 février 2013 BG - 12.060

 

Le Canada et le Royaume-Uni collaborent depuis longtemps dans le domaine de la défense. Les liens entre nos pays ont été tissés en temps de paix et de guerre, notamment pendant les deux guerres mondiales et au cours de presque tous les grands conflits qui sont survenus depuis plus d’un siècle, y compris en Afghanistan et en Libye.

 

Notre histoire partagée, notre tradition de démocratie parlementaire, nos valeurs communes et notre partenariat dans les dossiers internationaux sont autant d’éléments qui nous unissent. Nous avons l’un et l’autre contribué à faire de nos pays des nations prospères et démocratiques et, ensemble, nous sommes membres de l’OTAN, de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, du G-8, du G-20 et du Commonwealth. 

 

Aujourd’hui, nos deux pays font face à de nombreux défis communs en matière de sécurité, notamment le terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive et la stabilisation des États défaillants. Ces défis existent en période d’incertitude économique où nos forces armées et nos institutions de défense doivent devenir encore plus souples et plus rationalisées.

 

Pour nous attaquer à ces défis et à bien d’autres encore, nos deux pays se sont engagés à renouveler leurs relations bilatérales dans le domaine de la défense. 

 

Déclaration conjointe Canada – Royaume-Uni : Un partenariat renforcé pour le XXIe siècle

 

Le 22 septembre 2011, les premiers ministres du Canada et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ont renouvelé notre partenariat stratégique en adoptant la deuxième déclaration commune Canada – Royaume-Uni.

 

Cette déclaration se veut l’occasion pour les organisations de défense de nos deux pays de renforcer notre partenariat afin que nous puissions relever ensemble les défis à venir en matière de sécurité à l’échelle internationale.

 

À cette fin, nos pays envisageront comment accroître la collaboration, tout en mettant l’accent sur trois objectifs stratégiques :

  • protéger nos citoyens au pays et à l’étranger;
  • appuyer la création de sociétés stables fondées sur la liberté, la démocratie, le respect des droits de la personne et la primauté du droit;
  • protéger notre prospérité mutuelle.

Déclaration d’intention Canada – Royaume-Uni 

 

Le 22 février 2013, en marge de la réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN en cours à Bruxelles, le ministre MacKay et le secrétaire d’État britannique à la Défense Phillip Hammond ont signé une déclaration d’intention, dans laquelle les deux pays réaffirment leur engagement de renforcer leurs relations militaires, conformément à la Déclaration conjointe Canada – Royaume-Uni.

 

La déclaration d’intention vise à accroître la cohérence entre nos ministères de la Défense et nos forces armées sur le plan stratégique par la mise en place d’un cadre de gouvernance. De plus, la déclaration fait état des domaines particuliers où une interaction régulière serait possible entre nos ministères de la Défense et nos forces armées pour améliorer nos relations bilatérales, notamment : 

  • Établir et renouveler l’orientation et la vision stratégiques communes en ce qui concerne les futures relations Canada – Royaume-Uni en matière de défense;
  • Dresser le bilan, définir, orienter et établir les priorités quant au fonctionnement de la relation;
  • Échanger des points de vue sur la gestion du portefeuille de la défense, ainsi que sur la réforme, la transformation et la planification des activités en matière de défense;
  • Assurer la continuité et une étroite collaboration dans un contexte mondial en constante évolution en ce qui concerne la sécurité;
  • Contribuer au rapport d’étape annuel sur les relations bilatérales Canada – Royaume-Uni;
  • Rechercher les économies d’échelles à l’avantage des deux parties;
  • Collaborer pour définir l’avenir de l’OTAN en réalisant les objectifs du plan des forces de l’OTAN à l’horizon 2020.

La déclaration d’intention de 2013 entre le Canada et le Royaume-Uni consolide davantage notre étroite collaboration, qui s’avère essentielle à notre sécurité mutuelle et à l’appui de notre apport à l’OTAN.

 

Pour en savoir plus sur la déclaration commune Canada – Royaume-Uni : « Un partenariat renforcé pour le XXIe siècle »

 

Pour en savoir plus sur les forces de l’OTAN à l’horizon 2020

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 07:20

HMCS Halifax (FFH 330) en route to Haiti 2010-01-18

 

13/02/2013 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Un reportage de Radio-Canada annonce qu’Ottawa a (encore) sous-estimé le coût d’achat de l’un de ces programmes phares, cette fois-ci: les futurs navires de la Marine royale canadienne.

 

Déjà en avril 2012, 45eNord.ca vous apprenait que le coût était sous-estimé, non à cause de l’inflation comme l’annonce Radio-Canada aujourd’hui, mais en raison de la méthode de calcul du gouvernement, qui est la même que pour le F-35.

 

Dans l’article daté du 20 avril dernier, nous vous indiquions qu’une porte-parole du ministère de la Défense nationale, avait déclaré lors d’une interview téléphonique qu’il était impossible de connaître pour l’instant tous les coûts d’exploitation des navires puisqu’ils ne sont pas encore construits et que certains sont encore à l’état de simple dessins sur une planche. «L’évaluation de l’ensemble des coûts ne pourra se faire que lorsque le design des navires sera défini, ce qui devrait être fait dans le courant de l’année [2012].»

 

On parle ainsi d’achat brut. Dans le cas du F-35, les chiffres sont passés de 9 milliards $ à près de 45 milliards tout inclus.

 

Représentation d’un modèle conceptuel du navire de patrouille extracôtier de l’Arctique. (Photo: MDN)

Représentation d’un modèle conceptuel du navire de patrouille extracôtier de l’Arctique. (Photo: MDN)

 

En juin 2010, le gouvernement du Canada a annoncé la mise en place d’une Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale (SNACN). Cette Stratégie a pour but la construction de navires destinés au ministère de la Défense nationale et au ministère de la Pêche et Océans Canada.

 

En janvier dernier 2012, le gouvernement fédéral a annoncé l’octroi de deux contrats pour la construction de ces navires. Le premier, d’un peu moins de huit milliards $ a été donné à Seaspan Marine, dans l’Ouest, pour sept bateaux civils. Quant au deuxième contrat, il a été donné au chantier Irving Shipbuilding Inc. dans l’Est du Canada, à Halifax, pour la construction de 21 navires au coût de 25 milliards $.

 

NOTRE DOSSIER SUR L’ACHAT DE NOUVEAUX NAVIRES >>

 

Aujourd’hui, des sources ont confirmé à Radio-Canada que le principal risque dans l’industrie navale militaire, l’inflation, a été plus que sous-estimé par le gouvernement dans son projet d’achat.

 

Selon David Perry, analyste à l’Institut de la conférence des Associations de la défense, le taux d’inflation annuel dans la construction de navires militaires varie entre 7 % et 11 %.

 

Or, selon des informations obtenues par Radio-Canada, la Marine royale canadienne n’aurait prévu une inflation d’à peine 2,7 %.

 

Pour sa part, le porte-parole libéral John McCallum a déclaré dans un communiqué publié ce mercredi 13 février au sujet des erreurs de calcul du gouvernement conservateur quant aux coûts des navires de soutien interarmées : « Le fait que les conservateurs aient utilisé un taux d’inflation erroné, 2,9 % au lieu de 7 à 11 %, pour calculer le coût du projet des navires de soutien interarmées, démontre clairement leur incompétence ainsi que leur échec persistant à consulter le secteur industriel avant d’établir un budget d’acquisitions de grande envergure.»

 

Le parte-parole libéral a ajouté que «Le manque de diligence de ce gouvernement peut laisser notre force navale avec un financement insuffisant pour acquérir les navires nécessaires pour protéger nos côtes, compromettant ainsi leurs capacités opérationnelles.»

 

Et, cerise sur le gâteau, la construction de ces navires de combat ne pourrait débuter avant 2020, soit cinq ans plus tard que prévu, un délai qui pourrait avoir un impact sur les coûts.

 

Bref, tout va bien!

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 08:20

HMCS Victoria SSK-876 photo4 DND

HMCS Victoria

 

4 février 2013 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

D’ici la fin de l’année, 3 des 4 sous-marins canadiens de la classe Victoria seront opérationnels.

 

Mais certains s’interrogent : le Canada dispose-t-il du personnel pour les faire naviguer ? La réparation des sous-marins vaut-elle la peine ?

 

Le HMCS Victoria, qui était à quai depuis 2005, a été déclaré opérationnel l’an dernier, après avoir coulé un navire désarmé par l’US Navy, lors d’un essai de torpilles.

 

HMCS Windsor SSK 877

Le HMCS Windsor, à quai depuis 2007, a déjà commencé des essais à Halifax. En novembre dernier, il a effectué une plongée statique dans le port, et il a effectué sa première sortie en mer en décembre.

 

ncsm-chicoutimi

Le HMCS Chicoutimi, à bord duquel un officier est mort lors d’un incendie en 2004, subit actuellement des travaux intensifs. Le ministère de la défense indique que les réparations en cours au chantier de Victoria (Colombie Britannique) seront terminées cette année.

 

« Des maintenances lourdes sont effectuées sur plus de 200 systèmes, » explique un porte-parole du ministère, Jocelyn Sweet. « Donc, absolument tout est examiné et est soit remplacé, contrôlé ou réparé. »

 

Avec 3 des 4 sous-marins opérationnels, le ministère canadien de la défense considère qu’il aura un « état stable » d’opérations.

 

Le 4è sous-marin, le HMCS Corner Brook, s’était échoué lors d’un essai l’an dernier. Il subira des réparations jusqu’en 2016.

 

Mais certains spécialistes expliquent que c’est un gaspillage que de réparer les sous-marins, achetés d’occasion à la Royal Navy en 1998.

 

Depuis qu’ils naviguent en 2003, les sous-marins n’ont navigué au total que 1.083 jours. Rapporté au nombre de jours de mer, la facture — achat, remise en état, réparations, entretien — s’élève à plus de 700.000 $ par jour de mer

 

De son côté, le ministère de la défense explique que les sous-marins seront utilisés pour différentes missions : patrouilles, recueil de renseignements et dissuasion.

 

Alors qu’ils pourraient devenir opérationnels bientôt, certains se demandent si le Canada a toujours le personnel nécessaire pour faire naviguer 3 sous-marins après des années de capacité très limitée de navigation.

 

En novembre 2011, le vice-amiral Paul Maddison, commandant de la marine royale canadienne, avait reconnu que le nombre de sous-mariniers actifs et disponibles pour naviguer, était tombé à seulement 80 contre 300 auparavant. Un rapport interne publié au début 2012 s’inquiétait de la capacité de la marine à former à temps suffisamment de personnel.

 

En avril dernier, le ministre de la défense, Peter MacKay, avait indiqué que la marine disposait de 278 sous-mariniers, et que 60 supplémentaires étaient en formation.

 

Vendredi dernier, la marine n’a pas répondu à une demande pour le chiffre mis à jour.

 

Référence : Chronicle Herald (Canada)

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 08:20

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2012/11/US_Navy_091208-N-5812W-005_Sonar_Technicians_aboard_the_guided-missile_destroyer_USS_The_Sullivans_DDG_68_monitor_sonar_equipment-642x458.jpg

Des techniciens sonar à bord de l’USS The Sullivans

(Photo: U.S. Navy photo)

 

02/02/2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Le ministre de la Défense nationale, Peter McCay, a annoncé le vendredi 1er février l’attribution d’un de 6,6 millions$ Ultra Electronics Marine Systems pour l’entretien des systèmes sonar de la flotte de sous-marins canadiens.

 

Ultra Electronics Marine Systems, de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, qui emploie 147 personnes, est une division de de la société Ultra Electronics Group, basée à Middlesex au Royaume-Unie, qui oeuvre dans les secteurs de la du transport, de l’énergie, de la défense et de la sécurité, notamment ofrant une gamme complète de systèmes de sonar maritimes et aériens.

 

« Notre gouvernement continue d’ajouter à son solide bilan de réalisations visant à s’assurer que les hommes et femmes qui servent notre pays disposent de l’équipement dont ils ont besoin pour s’acquitter de leurs tâches, a déclaré à cete occasion le ministre MacKay. Nous continuons d’investir dans les technologies qui sont utiles aux Forces armées canadiennes, et nous continuons de veiller à ce que les industries canadiennes tirent profit de ces investissements majeurs. »

 

Ce contrat porte sur les travaux d’entretien des systèmes sonar à antenne remorquée intégrés à la flotte canadienne des quatre sous-marins de classe Victoria. Les travaux exécutés dans le cadre de ce contrat de trois ans, dit le communiqué qui accompagne cette annonce, permettront de s’assurer que ces sous-marins continuent de faire partie intégrante de la capacité canadienne en matière de défense et de sécurité.

 

Les sous-marins canadiens ont pour mission d’assurer la surveillance, le soutien de l’application de la loi maritime, le maintien des habiletés de la flotte, ainsi que les opérations nationales et internationales.

 

On se rappelle, bien sûr, la participation à l’exercice naval RIMOPAC 2012 où le sosu-marin canadien Victoria avait lancé une torpille qui a atteint son but et couler un navire (désaffecté) américain.

 

La flotte canadienne sera d’ailleurs pleinement opérationnelle en 2013, souligne le ministère de la Défense, lorsque la période de grande remise en état du NCSM Chicoutimi sera complétée. Ainsi, trois des quatre sous-marins canadiens seront disponibles pour des opérations. En tout temps et selon le principe de la rotation, il y aura un sous-marin en période de grand carénage.

 

 

RIMPAC 2012: visite du NCSM Victoria (source; Nicolas Laffont, 45enord.ca)

 

À lire aussi:

Des investissements dans une technologie sonar pour la Marine canadienne >>

Dans l’Arctique, sans sous-marins le Canada serait aveugle >>

Le Victoria prend part à un exercice international de guerre navale >>

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 12:20

HMCS Victoria SSK-876 photo4 DND

 

1 février 2013 forces.gc.ca - NR 13.040

 

OTTAWA (Ontario) - L’honorable Peter MacKay, ministre de la Défense nationale, a annoncé aujourd’hui l’attribution d’un important contrat à l’entreprise Ultra Electronics Marine Systems Inc., de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse.

 

« Notre gouvernement continue d’ajouter à son solide bilan de réalisations visant à s’assurer que les hommes et femmes qui servent notre pays disposent de l’équipement dont ils ont besoin pour s’acquitter de leurs tâches, a déclaré le ministre MacKay. Nous continuons d’investir dans les technologies qui sont utiles aux Forces armées canadiennes, et nous continuons de veiller à ce que les industries canadiennes tirent profit de ces investissements majeurs. »

 

Le contrat de 6,9 millions de dollars porte sur les travaux d’entretien des systèmes sonar à antenne remorquée intégrés à la flotte canadienne de quatre sous-marins de classe Victoria. Les travaux exécutés dans le cadre de ce contrat de trois ans permettront de s’assurer que ces sous-marins continuent de faire partie intégrante de la capacité canadienne en matière de défense et de sécurité.

 

Le contrat contribue également à maintenir les emplois techniques chez Ultra Electronics Marine Systems Inc., qui emploie 147 personnes, ce qui profite à l’économie de la Nouvelle-Écosse.

 

Les sous-marins de classe Victoria contribuent de manière importante à la sécurité et la souveraineté du Canada en assumant de nombreux rôles. Ils permettent notamment d’assurer la surveillance, le soutien de l’application de la loi maritime, le maintien des habiletés de la flotte, ainsi que les opérations nationales et internationales.

 

La flotte canadienne sera pleinement opérationnelle en 2013 lorsque la période de grande remise en état du NCSM Chicoutimi sera complétée. Ainsi, trois des quatre sous-marins canadiens seront disponibles pour des opérations. En tout temps et selon le principe de la rotation, il y aura un sous-marin en période de grand carénage.

 

Le gouvernement du Canada a la volonté de s’assurer que les Forces armées canadiennes disposent de l’équipement dont elles ont besoin en tant que forces modernes, efficaces et prêtes à relever les futurs défis en matière de sécurité.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 08:20

HMCS Victoria SSK-876 photo4 DND

 

February 1, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

The government announced a contract award to Ultra Electronics Marine Systems Inc., of Dartmouth, Nova Scotia for work on the RCN’s submarines.

 

The $6.9 million contract covers maintenance work on the towed-array sonars on Canada’s fleet of four Victoria-class submarines, according to the news release from DND. The work carried out under this three-year contract.

 

Canada’s submarine fleet will reach steady state in 2013, with the completion of the ongoing Extended Docking Work Period for HMCS Chicoutimi, according to the release. Steady state means Canada will have three of the four submarines available for operations. One submarine will be taking its turn in the rotation for extended maintenance at all times.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/01/130124-mali-puma-s%C3%A9var%C3%A9--642x306.jpg

Déploiement le 23 janvier des hélicoptères Puma et

Gazelle du groupement aéromobile (GAM) de l’opération

Serval sur l’aéroport de Sévaré (Photo: EMA / ECPA-D)

 

24/01/2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

L’aviation française a mené ce jeudi 24 janvier des raids aériens au sud de Gao dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, visant des positions des groupes islamistes armés à Ansongo, à 80 km au sud de Gao, pendant que des islamistes touaregs du groupe Ansar Dine créaient un groupe dissident qui cherche une solution pacifique au conflit et, qu’à Ottawa, après bien des hésitations, les ministres canadiens de la Défense et des Affaires étrangères déclaraient que le Canada va bel et bien poursuivre sa mission et transporter aussi des troupes africaines vers le Mali.

 

Pour ce qui est de la situation sur le terrain, la situation sécuritaire a été globalement calme ces dernières 24 heures, indique le ministère français de la Défense dans le point qu’il fait de la situation pour la période du mercredi 23 janvier à 18h au jeudi 24 à la même heure.

 

Ces dernières 24 heures ont été marquées par le renforcement du dispositif d’interdiction sur la ligne Diabali – Sévaré, la montée en puissance de la force et la poursuite des frappes sur les positions terroristes.

 

Les opérations aériennes de la journée, avec une dizaine de sorties, ont également permis de renouveler les frappes sur les arrières des positions terroristes au-delà de la ligne Diabali – Sévaré, poursuit le communiqué du ministère.

Les opérations de la journée du 24 janvier ont aussi permis le redéploiement vers la ligne Diabali – Sévaré du groupement tactique interarmes 21e RIMa (GTIA 21e RIMa) et des autres éléments de la brigade Serval.

 

«Au cours de la journée en effet, les unités composant le GTIA 21e RIMa se sont regroupées sur la ligne d’interdiction alors que le groupement aéromobile (GAM) et l’état-major de la brigade Serval, commandée par le général Barrera, faisaient également mouvement vers Sévaré. A ce stade, le dispositif d’interdiction face au nord permet d’éviter toute reprise de l’offensive des groupes terroristes et doit permettre d’offrir le temps nécessaire pour achever la montée en puissance des unités africaines sur Bamako. En attendant, les unités françaises restent en appui des unités maliennes qui agissent en avant du dispositif français.», précise le ministère français de la Défense dans son document.

 

Les effectifs français déployés sur le sol malien atteignent désormais 2 400 militaires.

Quant aux forces africaines, plus de 2 000 soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger, dans le cadre de la MISMA, la force d’intervention africaine sous mandat de l’ONU, rapportait l’AFP, avec pour mission d’ouvrir une nouvelle voie pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali.

 

Les effectifs des contingents africains atteignent quant à eux 1750 soldats répartis entre le Mali et le Niger : 200 Togolais, 150 Nigérians, 150 Burkinabés, 85 Béninois, 50 Sénégalais, 550 Nigériens et 550 Tchadiens.

 

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/01/130124-dixmude.jpg

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, escorté par le LV Le Hénaff (Photo: EMA)

 

Par ailleurs, les vols de gros porteurs – une demi-douzaine pour la période visée – continuent avec la même intensité et ont permis de déployer près de 300 tonnes de matériel. Le Dixmude, qui a appareillé lundi 21 janvier, est escorté par le LV Le Henaff et fait route vers le théâtre d’opérations.

 

Du côté des alliés, alors que la mission canadienne menaçait de s’arrêter aujourd’hui jeudi 24 janvier, le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, et son collègue ministre des Affaires étrangères, John Baird, ont enfin annoncé, après bien des hésitations, que serait reportée au 15 février la fin de la mission de l’avion CC-177 Globemaster, mis à disposition de la France pour l’intervention militaire au Mali, qui pourra ainsi continuer à convoyer du matériel et servir aussi au transport de troupes africaines vers le Mali, alors que la mission c et de matériel.

 

Au même moment, Ansar Dine, un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, s’est scindé en deux ce jeudi 24 janvier, une partie de ses membres ayant décidé de prôner maintenant une «solution pacifique» au conflit.

 

Le nouveau groupe s’appelera Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), (l’Azawad est le nom que les Touareg donnent au Nord du Mali).Le MIA dit occuper la région de Kidal, à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, près la frontière nigérienne. Son leader, Alghabasse Ag Intalla, est issu d’une des grandes familles touareg de Kidal.

 

À quelques reprises déjà dans le passé, Ansar Dine, composé surtout d’islamistes touaregs maliens et dirigé par l’ex-rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, s’était dissocié des deux autres groupes islamistes armés présents dans le nord du Mali, en grande partie composés d‘étrangers: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 12:20

RQ-4 Global Hawk Block 40 - Northrop Grumman

 

January 08, 2013 by General Dynamics Canada

 

General Dynamics Canada has been awarded a CA$32m contract by Northrop Grumman Corporation for key communications network technology for the NATO Alliance Ground Surveillance (AGS) program.

 

Under this contract, General Dynamics Canada will provide the software that will control the AGS Communications Ground Control System (CGCS). The CGCS will manage radio and satellite communications between Global Hawk unmanned aerial vehicles (UAVs) and the main operating base in Sigonella, Italy.

 

General Dynamics Canada will also deliver ruggedized computer workstations and the Voice over Internet Protocol (VoIP) intercom systems that will enable communications between operators at the operating base and with mobile command centers. In addition, the company will provide engineering support for the integration of its software and systems at Northrop Grumman's facilities in the US, and at the main operating base in Italy.

 

"This contract highlights the capabilities of the world-leading communication solutions we have developed through many years of innovation in airborne ISR systems," said David Ibbetson, general manager for General Dynamics Canada.

 

"It showcases Canadian technology that we have successfully deployed on the CP-140 Aurora as part of the Aurora Incremental Modernization Project, and on the CH148 Cyclone as part of the Maritime Helicopter Program. At the same time, it provides us with the opportunity to leverage the experience and expertise of the highly skilled employees at our facilities across Canada.

 

"As important, the key technologies being provided by General Dynamics Canada will be available for future UAV-based programs in Canada, such as the Joint Unmanned Surveillance Target Acquisition System and the Mercury Global Wideband Global Satellite communications system."

 

Dan Chang, Northrop Grumman vice president and program manager of the NATO AGS program, said: "This is another example of how Northrop Grumman is leveraging national investments already made in the NATO AGS program to benefit the entire alliance.

 

"We look forward to working with General Dynamics Canada on this program to deliver this critical capability to NATO."

 

The NATO AGS program, led by Northrop Grumman, is a major international procurement initiative to establish an airborne ground surveillance system, which can provide NATO commanders with a comprehensive picture of activity on the ground. It includes five Northrop Grumman high-altitude, long endurance Global Hawk UAVs, missionized to NATO requirements; mobile ground command and control vehicles; as well as associated command and control base stations. Once deployed, the AGS system will enable NATO and its coalition partners to gather intelligence, surveillance and reconnaissance information to support military and humanitarian operations.

 

With its main operating base at Sigonella, NATO AGS will be co-located with the US Air Force Global Hawks and the US Navy MQ-4C Triton (BAMS) Broad Area Maritime Surveillance unmanned aircraft systems, further advancing synergies across the three programs in operational capability, lifecycle logistics and sustainment.

 

Development and production of the AGS program is expected to take place over the next three years, with initial operation scheduled for November 2016. General Dynamics Canada will continue to provide in-service support for the system beyond 2016.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 19:20

http://a406.idata.over-blog.com/4/22/09/08/Canada/Defense-spatiale/satellite-canadien-Sapphire.jpg

 

4 janvier 2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Le lancement de plusieurs importants satellites canadiens a de nouveau été retardé. Prévu à l’origine pour le 12-12-12, le 12 décembre 2012, puis reporté au 12 janvier 2013, le lancement a maintenant été reporté à la mi-février, annonce l’Indian Space Research Organisation, l’ISRO, chargée du lancement.

 

Au cours d’un test « thermo- vacuum », un problème est apparu avec la charge utile principale pour ce lancement, le satellite franco-indien SARAL. Les satellites canadiens font partie quant à eux d’une charge utile secondaire.

 

Le ministre de la Défense Peter MacKay avait annoncé, le 18 octobre, que le premier satellite militaire canadien Sapphire serait lancé en décembre depuis l’Inde. Avec près de quatre ans de retard sur le calendrier initial, le lanceur indien Polar Satellite Launch Vehicle devait ainsi effectuer son vol C20 le 12 décembre 2012, avant qu’il ne soit reporté à deux reprises.

 

À son bord, PSLV-C20 doit transporter quatre satellites canadiens: CanX-3A et CanX-3B, NEOSSat et Sapphire, construits par l’Institut universitaire de Toronto de recherche aérospatiale du Laboratoire d’études spatiales. CanX-3A et CanX-3B auront pour mission d’observer les étoiles les plus grosses et les plus brillantes du ciel.

 

Construit par Microsat Systems Canada Inc., NEOSSat sera quant à lui le premier télescope spatial au monde à détecter et à suivre les astéroïdes et les satellites.

 

Enfin, Sapphire est le premier satellite militaire canadien dédié et il mettra à niveau les capacités du Canada en matière de surveillance de l’espace. Faisant partie du réseau de surveillance spatiale des États-Unis, Sapphire permettra aux Forces canadiennes d’assurer la sécurité et la souveraineté du Canada dans l’espace. Une entente signée à Ottawa le 4 mai 2012 prévoit que les données recueillies par le satellite Sapphire seront relayées sur le réseau de surveillance spatiale des États-Unis, ce qui aidera les deux pays à mieux détecter les débris orbitaux afin d’éviter qu’ils entrent en collision avec la Station spatiale internationale ou des satellites.

 

Décidément, 12-12-12, c’est pas la fin du monde, mais ça n’aura pas été la bonne date pour ce lancement!

 

À lire aussi:

12/12/12: le jour du décollage pour le satellite Sapphire >>

Sapphire prêt à s’envoler dans l’espace >>

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 12:25

Canadian Forces Flag.svg

 

10 décembre 2012 par Nicolas Laffont- 45enord.ca

 

Le Comité permanent de la défense nationale de la Chambre des communes, a déposé en fin de semaine dernière son plus récent rapport sur La disponibilité opérationnelle des Forces canadiennes.

 

Il y a une décennie, le précédent comité qui existait, le Comité permanent de la défense nationale et des anciens combattants de la Chambre des communes, avait commencé une étude de la «préparation opérationnelle». Étant donné que l’environnement stratégique change en permanence, les membres du Comité ont estimé utile de revoir la question pour veiller à ce que les Forces canadiennes aient l’équipement et les ressources nécessaires pour accomplir les tâches qui leur sont confiées.

 

Régulièrement, le ministère de la Défense nationale et les Forces canadiennes doivent prendre des décisions difficiles en tenant compte des restrictions budgétaires. Toutefois, le comité estime que les choses se passent généralement bien. Dans un communiqué, le Comité de la défense nationale indique que ce qu’il a «entendu lors de son enquête est beaucoup plus positif que les propos tenus il y a dix ans».

 

Recommandations

 

Le Comité de la défense nationale croit que le gouvernement du Canada doit continuer de soutenir adéquatement les membres des Forces canadiennes. Or, il faudra investir constamment dans le personnel, la formation, l’instruction, le soin des blessés, l’équipement et tout ce qu’il faut aux membres des Forces pour leur permettre d’exécuter leurs tâches avec la compétence et le professionnalisme dont ils font preuve continuellement. Dix-sept recommandations sont formulées dans le rapport.

 

Les membres du Comité permanent de la défense nationale ont donc convenu «que les réserves ont montré qu’elles étaient une composante essentielle des Forces canadiennes». Comme le mentionne la première recommandation, il est donc important que «le gouvernement du Canada continue d’assurer le soutien financier des employeurs des réservistes pour éponger les coûts liés à l’embauche et à la formation de travailleurs de remplacement ou aux heures supplémentaires que doivent faire les autres employés pour compenser l’absence des réservistes».

 

Le Comité recommande également que le gouvernement publie une mise à jour de la Stratégie de défense Le Canada d’abord, «l’accent étant mis sur les nouvelles capacités, des projections plus rapides et efficaces et la disponibilité opérationnelle». Les membres sont d’accords également pour que le gouvernement canadien veille à ce que les Forces canadiennes continuent de participer régulièrement aux exercices de l’OTAN et à d’autres exercices d’entraînement internationaux avec leurs alliés et partenaires.

 

De plus, le rapport comprend des recommandations sur la protection de la cyberinfrastructure, la formation à l’échelle nationale et internationale, la nécessité d’avoir des sous-marins et d’autres ressources militaires.

 

Néo-démocrates et libéraux à part

 

Les députés NPD et du Parti libéral du Comité sont cependant en désaccord avec leurs homologues conservateurs.

«Même si nous approuvons une grande partie du rapport de la majorité, il reste que nous, les membres néo-démocrates du Comité, tenons à exprimer notre désaccord sur plusieurs points. C’est la raison pour laquelle nous refusons de signer le rapport. De plus, nous constatons que diverses questions n’ont pas été mentionnées dans le rapport, ou ont été seulement effleurées, alors qu’à notre avis, elles auraient dû occuper une plus grande place ou faire l’objet d’une attention plus soutenue au cours de l’étude du maintien en «disponibilité opérationnelle» des Forces canadiennes», disent les députés néo-démocrates.

 

Ils notent par exemple que le gouvernement a, semble-t-il, demandé récemment au Collège militaire royal d’effectuer «des coupures de 1 million $ dans son budget au cours de l’année qui vient, aucune coupure l’année suivante, puis une réduction de 3,5 millions $ pour l’exercice 2014-2015».

 

Selon Jean-Marc Noël, président de l’Association des professeurs des collèges militaires du Canada, 32 postes de professeurs sur 182 seront éliminés – soit près du cinquième du corps professoral, une décision qui risque d’amputer le programme des cadets de 160 cours.

 

Pour sa part, le Parti libéral note que le rapport sur la disponibilité opérationnelle des Forces canadiennes aurait dû être une mise à jour du précédent.

 

«Malheureusement, le rapport de la majorité conservatrice s’étend longuement sur les descriptions, passe rapidement sur l’analyse et ne comporte aucune recommandation vraiment utile. N’importe quel rapport supprimant ou réduisant au minimum toute allusion à l’approvisionnement militaire, à la défense intelligente, à notre relation avec l’OTAN ou à l’élégant rapport du général Leslie intitulé «Rapport sur la transformation 2011» ne peut être que d’une utilité douteuse», écrit le député libéral John McKay.

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 18:40

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2012/08/ISX2012-0022-642x432.jpg

 

Le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) VICTORIA (SSK 876) quitte la base interarmées Pearl Harbor-Hickam, à Honolulu (Hawaï), le 16 juillet 2012 (Photo des Forces canadiennes : Jacek Szymanski, Marine royale canadienne)

 

20 novembre 2012 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

45eNord.ca a appris que la période de grand carénage du sous-marin de classe Victoria NCSM Windsor, qui a été effectuée à l’arsenal canadien de Sa Majesté, à Halifax (Nouvelle-Écosse), touche à sa fin.

 

Le sous-marin a subi une série de tests et son équipage a suivi un entraînement. À l’heure actuelle, la Marine royale canadienne prévoit que le NCSM Windsor sera pleinement opérationnel en 2013.

 

Dans le cadre des tests effectués sur le NCSM Windsor, la marine a procédé à une plongée en darse au port d’Halifax au début du mois de novembre.

 

Cette opération est appelée «plongée en darse» parce qu’elle a lieu dans une zone protégée et peu profonde dans un port qui possède ces caractéristiques. Il s’agit d’une étape clé de la série de tests, lors de laquelle la marine vérifie l’étanchéité à l’eau du sous-marin et le fonctionnement du système de communication et d’autres systèmes importants. D’autres tests devraient avoir lieu au cours de l’hiver 2013.

 

Le sous-marin a navigué de juin 2005 à décembre 2006 et a passé près de 150 jours en mer.

 

Il a participé à plusieurs exercices canado-américains de grande envergure et développé ses capacités de forces d’opérations spéciales tout en s’entraînant avec des navires canadiens à perfectionner des techniques de guerre essentielles.

 

Le NCSM Windsor a participé au tout premier exercice de parachutisme en mer avec des éclaireurs-patrouilleurs canadiens (des parachutistes de l’Armée canadienne). Le navire a également effectué plusieurs patrouilles de souveraineté au large de la côte Est du Canada à des fins de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.

 

Le Victoria

 

Le NCSM Victoria est sur le point d’être déclaré pleinement opérationnel. Sorti du bassin le 18 avril 2011 pour subir une série de tests et d’essais menés dans le port, l’équipage du sous-marin a participé à de l’instruction et à des exercices.

 

En novembre 2011, le Victoria a officiellement terminé son grand carénage, ce qui en a fait le premier sous-marin de sa classe à faire l’objet de travaux de carénage et de maintenance de ce type et de cette envergure.

 

Une bosse, qui avait été découverte dans la coque du Victoria, a pu être réparée pendant le grand carénage.

Après plusieurs étapes de certification de l’équipage, d’essais d’équipement, de plongée et de tests de tirs de torpilles, en juillet 2012, le Victoria est sorti pour la première fois dans le cadre d’un exercice international, RIMPAC, auquel 45eNord.ca a pris part et lors duquel nous avons pu visiter le sous-marin.

 

Le sous-marin a au cours de l’exercice torpillé et coulé un navire hors service de la marine américaine au large de l’île Kauai à Hawaï.

 

Le Chicoutimi

 

Le Chicoutimi est actuellement en grand carénage. Ces travaux sont effectués dans le cadre du contrat de soutien en service des sous-marins de la classe Victoria (CSSSV) au chantier maritime de la Victoria Shipyards Co. Ltd, à Esquimalt.

 

La marine prévoit que les travaux seront complétés à temps et que le sous-marin sera disponible pour les opérations en 2013.

 

Lors de son transfert au Canada en octobre 2004, il subit le pire accident qu’il puisse se produire à bord d’un sous-marin: un incendie d’origine électrique suite à une inondation partielle. Le lieutenant Chris Saunders, décéda de ses blessures.

 

Le Corner Brook

 

Le NCSM Corner Brook a passé 463 jours en mer, d’octobre 2006 à la mi-juin 2011 et a participé à divers exercices OTAN et CANUS et a été déployé dans la région arctique, dans le cadre de l’opération Nanook, d’abord en août 2007, puis en août 2009.

 

En mars 2008 et 2011, le navire a été déployé dans le cadre de l’opération Caribbe, un effort multinational dirigé par les États-Unis visant à mettre fin au trafic de stupéfiants dans les eaux du bassin des Caraïbes et du Pacifique Est.

Le 4 juin 2011, le Corner Brook a heurté le fond de l’océan alors qu’il faisait des manœuvres en plongée pour l’instruction d’officiers sous-mariniers dans la baie Nootka, sur la côte Ouest de l’île de Vancouver.

 

Dans une interview accordée un peu plus tôt cette année à 45eNord.ca, le capitaine de vaisseau Luc Cassivi, commandant adjoint de la Flotte canadienne du Pacifique et directeur du service canadien des sous-marins, expliquait que les dégâts subits par le sous-marin ne sont pas aussi critiques comme on pourrait le croire. «On ne peut jurer de rien, mais le Corner Brook est à priori tout à fait réparable et pourra reprendre la mer. En achetant les sous-marins, le gouvernement britannique a également fourni une coque de fibre de verre de remplacement.»

 

C’est le dôme du sonar à l’avant du sous-marin qui a été endommagé. La coque épaisse situé sous la coque externe n’aurait pas eu de problème: «L’intégrité de l’étanchéité du sous-marin et plus particulièrement de la coque sous pression, demeure intacte. L’équipage n’a jamais été en danger suivant l’incident», est-il ainsi écrit dans le rapport de la commission d’enquête qui a suivie l’accident.

 

D’après l’échéancier mis en place par la Marine royale canadienne, le Corner Brook devrait être prêt aux opérations pour 2016, date à laquelle le Victoria reprendra la direction du chantier naval pour une nouvelle période de grand carénage.

 

Dès 2013 ou 2014 au plus tard, il devrait donc y avoir trois sous-marins de disponibles en permanence sur les quatre. Et à compter de 2016, un retournera en grand carénage tous les deux ans en rotation.

 

En février dernier, le vice-amiral Paul Maddison, commandant de la marine, affirmé devant des membres d’un comité du Sénat que les sous-marins à propulsion diesel-électrique du Canada, resteront en activité au sein de la flotte de la marine au moins jusqu’en 2030.

 

Il avait également déclaré que la perte de la capacité de surveillance et d’attaque sous-marines serait désastreuse pour le Canada. C’est pourquoi, des planificateurs du ministère de la Défense nationale commenceront à établir un programme de remplacement d’ici à 2016.

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 18:25

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10 novembre 2012 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Ottawa dépensera 151 millions $ de plus afin d’améliorer les véhicules blindés légers pour les rendre plus résistants sur le champ de bataille.

 

Le gouvernement fédéral a annoncé le vendredi 9 novembre une modification apportée à un contrat de 1,06 milliard $ attribué en octobre 2011 à General Dynamics Land Systems – Canada afin d’améliorer une flotte de 550 véhicules militaires afin d’améliorer une flotte de 550 véhicules militaires. Cette modification consiste en la fourniture de 66 véhicules blindés légers (VBL III) modernisés supplémentaires.

 

Le gouvernement Harper compte utiliser ces 66 VBL III supplémentaires pour appuyer la capacité de reconnaissance et de surveillance des Forces canadiennes.

 

Les travaux sur les 66 VBL III seront réalisés par l’entreprise General Dynamics Land Systems, à ses usines d’Edmonton et de London, en Ontario. Cet investissement rendra les véhicules plus rapides, améliorera leur système d’armement et leur permettra d’être plus sécuritaires contre certaines menaces telles que les engins explosifs improvisés en bordure de la route.

 

« Grâce à cette modification au contrat de GDLS-C, on contribue au maintien d’un nombre pouvant atteindre 110 emplois à Edmonton. Par ailleurs, ce travail aidera à protéger les hommes et les femmes qui défendent le pays en leur fournissant ces véhicules de combat terrestre. », a déclaré la ministre fédérale des Travaux publics et Service gouvernementaux, Rona Ambrose, lors de cette annonce.

 

Le VBL III

 

Sur un total de 5 milliards de dollars pour de nouveaux véhicules, on se rappellera qu’un milliard de dollars devait être consacré à la mise à niveau du parc des VBL III. L’autre partie de l’investissement de 5 milliards devant servir à l’achat de trois autres véhicules de combat, soit un véhicule de combat rapproché (VCR), un blindé tactique de patrouille (VBTP) et un véhicule servant à la mobilité de la force (AMF).

 

Les VBL III canadiens ont servi aux Forces armées canadiennes sur plusieurs théâtres d’opérations, notamment en Afghanistan. Ce sont des véhicules de combat ultramodernes utilisés pour transporter les troupes sur le champ de bataille, tout en offrant une protection et une puissance de feu défensives.

 

«Le contrat pour la phase de mise en œuvre du projet de modernisation des véhicules blindés légers III s’impose afin de les protéger des mines et des engins explosifs improvisés, d’améliorer leur mobilité, de renforcer la sécurité des militaires à leur bord et d’intégrer des modifications visant une ergonomie améliorée et une gestion de l’information plus perfectionnée.»,  précise le communiqué qui accompagne cette annonce.

 

« Notre gouvernement est déterminé à renouveler et améliorer l’équipement que nous fournissons à nos hommes et nos femmes en uniforme », a déclaré Bernard Valcourt, ministre associé de la Défense nationale, lors de l’annonce de la modification au contrat de General Dynamics.

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