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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 11:35
Die Kapelle im Camp Marmal (Quelle Bundeswehr - Detlef Schachel)

Die Kapelle im Camp Marmal (Quelle Bundeswehr - Detlef Schachel)

 

3 juin 2015 bonnenouvelle.ch (EPD/Protestinter)

 

Le rapatriement de la chapelle du camp de l'armée allemande de Masar-i-Scharif, en Afghanistan, qui commémore les soldats tués sur place, est en pourparlers. Le canada avait procédé à une action similaire en 2012. De nombreux soldats allemands voudraient que la chapelle qu'ils ont construites eux-mêmes soit rapatriées en Allemagne après le retrait complet des forces militaires allemandes.

 

Le rapatriement ne concernerait pas l’ensemble du bâtiment, mais les pièces principales de l’édifice, dont l’autel ou l’arc de voûte qui ont été conçus avec un soin tout particulier. Depuis fin 2014, un cénotaphe, qui se trouve déjà au bord du Schwielowsee à Potsdam fait mémoire des soldats allemands tués en Afghanistan. D’après les pourparlers engagés par Sigurd Rink, aumônier militaire protestant, la parcelle pourrait accueillir aussi les éléments qui seraient rapatriés de la chapelle. Ce qui constituerait encore un autre symbole, différent de celui du monument actuel, a expliqué l’aumônier militaire de l’Eglise protestante allemande. Il a rappelé que cinquant-six soldats allemands ont été tués en Afghanistan, et qu’il était important de privilégier une culture du souvenir. La chapelle représentait jusqu’à aujourd’hui pour les soldats refuge et protection, a-t-il souligné. Selon le prélat, les deux grandes églises d’Allemagne, catholique et protestante, soutiennent le projet. Sigurd Rink est optimiste: le transport ne devrait pas être un problème pour l’armée, mais sans son appui, la chose est moins facilement envisageable. L’arc de voûte à lui seul pèse vingt-deux tonnes.

 

Un mémorial canadien a accueilli en 2012 un cénotaphe rapatrié

 

En novembre 2012, le Canada avait créé un précédent: le cénotaphe de la force opérationnelle installé à Kandahar, en hommage aux soldats canadiens morts en Afghanistan, a été rapatrié à Trenton, en Ontario. Il s’agissait d’un monument constitué de plaques commémoratives, qui avait été dressé sur le camp militaire. Une partie du monument est cependant restée dans le pays, pour y faire mémoire de l’engagement canadien en Afghanistan, au cours duquel 158 soldats canadiens ont perdu la vie.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 07:20
CQ-10B - photo GATR

CQ-10B - photo GATR

 

May 24, 2015: Strategy Page

 

U.S. SOCOM (Special Operations Command) has ordered a new version of the CQ-10 cargo delivery UAVs. This model (CQ-10B) operates like a helicopter while the original CA-10A used a parafoil. Also called the SnowGoose (it was developed by a Canadian firm) this UAV doesn't have wings and was designed to deliver cargo. The CQ-10A is launched from the back of a moving hummer, which has to speed down at least 300 meters of straight road (or flat ground) for the parafoil to deploy and lift the CA-10A into the air. The UAV lands by coming in low to a specific GPS location and cutting its motor off. CQ-10A can also be dropped from a cargo aircraft with a rear door. The CQ-10B operates like a helicopter.

 

The CQ-10A is a further development of the Sherpa cargo parachute system (that used GPS and mechanical controls to guide the direction of the descending parafoil for pinpoint landings). It took four years to develop the unpowered Sherpa system into a powered one that flies to designated GPS coordinates, drops cargo and returns. The CQ-10 can receive new GPS coordinates while in flight. The U.S. Army paid for much of the SnowGoose development, especially features that enable the UAV to perform recon, as well as supply, missions.

 

The CA-10A took that technology one step farther. Using a parafoil (a parachute that can be controlled in such a way that the user can gain altitude and travel over long distances), and a "cargo container" that contains a small propeller and engine, a unique type of UAV has been created. The SnowGoose is basically rectangular box (on skids) with a 115 horsepower engine, fuel supply, parafoil controls, and six cargo compartments (carrying up to 45 kg/100 pounds each). The CA-10A ejects the cargo containers when it is low and within 30 meters (100 feet) of the GPS coordinates it was programmed with. The CQ-10B can land for unloading.

 

Since 2005 SOCOM has bought at least 75 CQ-10As (at about $500,000 each) for use in Afghanistan, Iraq, and elsewhere. The CQ-10A has a range of 300 kilometers and a top speed of 61 kilometers an hour. The B version has a range of 600 kilometers and a top speed of 120 kilometers an hour. The CQ-10B costs $650,000 each and nearly $300 an hour to operate. The CQ-10B is seen as very useful for disaster relief operations and is being offered to organizations that handle emergency relief.

 

The SnowGoose can stay in the air for up to 20 hours, is guided by onboard GPS and mechanical flight controls operated by a special microcomputer. The Special Forces are using them for things like delivering supplies, or dropping psychological warfare leaflets. The UAV is particularly good for delivering supplies to long range patrols, units that need their stuff delivered discretely at night. The SnowGoose does this more effectively than a manned helicopter or a parachute drop.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:20
Le ministre Canadien de l'Industrie, James Moore, participe au CANSEC

 

Le 28 mai 2015 - Ottawa - Industrie Canada

 

Le ministre de l'Industrie James Moore a pris la parole aujourd'hui à CANSEC, le plus grand salon professionnel de la défense du Canada, où il a souligné comment les politiques d'approvisionnement en matière de défense du gouvernement renforcent la compétitivité des entreprises canadiennes de la défense et de la sécurité, tout en créant des emplois et en profitant à toute la chaîne d'approvisionnement

 

Le ministre Moore a discuté des mesures prises par le gouvernement pour maintenir le succès des industries de la défense et de la sécurité. Ces mesures comprennent les changements apportés à la Politique des retombées industrielles et technologiques qui aideront à attirer des investissements anticipés des entrepreneurs principaux dans des sociétés canadiennes, particulièrement des petites et moyennes entreprises, tout en réduisant les formalités administratives et en accroissant la transparence et la reddition de comptes à l'égard de la Politique.

 

Le ministre Moore a aussi réitéré l'engagement du gouvernement de continuer à travailler avec l'industrie à créer des emplois de grande qualité et à faire croître l'économie canadienne.

 

Les faits en bref

    Les acquisitions dans le domaine militaire jouent un rôle prépondérant dans l'économie canadienne. Le secteur canadien de la défense compte plus de 650 entreprises, emploie plus de 65 000 travailleurs à temps plein de façon directe et indirecte, et génère 9,4 milliards de dollars en revenus.

    Des changements sont apportés aux dispositions de mise en réserve et de mise en commun de la Politique des retombées industrielles et technologiques, ainsi qu'au cadre d'investissement de la Politique, qui applique un multiplicateur aux investissements réalisés par les entrepreneurs principaux dans de petites et moyennes entreprises canadiennes. Par ailleurs, des changements administratifs, comme l'instauration de formulaires électroniques et l'établissement d'une norme de service de six mois pour accorder des crédits aux entreprises canadiennes qui réalisent des investissements, permettront de réduire le fardeau administratif des entrepreneurs du domaine de la défense.

    La Politique des retombées industrielles et technologiques encourage les entreprises à s'établir ou à accroître leur présence au Canada, renforce les chaînes d'approvisionnement canadiennes et rehausse les capacités industrielles au Canada.

    La Politique des retombées industrielles et technologiques s'applique aux principaux approvisionnements de défense, de sécurité et de la Garde côtière annoncés après le 5 février 2014.

    Les objectifs de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense sont de fournir le bon équipement aux Forces armées canadiennes et à la Garde côtière canadienne en temps opportun, de mettre à profit les achats de matériel et de services de défense pour créer des emplois et favoriser la croissance économique au Canada, et de simplifier le processus d'approvisionnement en matière de défense.

 

Le ministre de l'Industrie, James Moore a déclaré : « Notre gouvernement s'efforce d'établir les conditions nécessaires pour renforcer la compétitivité des industries canadiennes de la défense et de la sécurité. Grâce aux améliorations annoncées aujourd'hui à la Politique des retombées industrielles et technologiques, les approvisionnements en matière de défense procureront un plus grand nombre d'avantages économiques. Ces modifications sont de bons exemples de la façon dont nous travaillons main dans la main avec l'industrie à créer des emplois et de la croissance économique pour les Canadiens. »

 

Le président et chef de la direction de l'Association des industries aérospatiales du Canada, Jim Quick, a déclaré : « Les changements annoncés aujourd'hui entraîneront des investissements dans les entreprises canadiennes et permettront aux petites et moyennes entreprises de décrocher plus facilement des contrats au titre de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense et de la Politique des retombées industrielles et technologiques. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour notre industrie, et cela démontre une fois de plus à quel point une consultation étroite entre le gouvernement et l'industrie est essentielle pour faire en sorte que les entreprises canadiennes et les emplois au pays profitent des approvisionnements en matière de défense. Nous félicitons le gouvernement pour le leadership dont il a fait preuve dans le cadre de ce dossier important, et nous nous réjouissons à la perspective de continuer à travailler avec lui pour renforcer les capacités du Canada dans les domaines de la défense et de l'aérospatiale. »

 

La présidente de l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité, Christyn Cianfarani Produits connexes, a déclaré : « Les améliorations apportées à la Politique des retombées industrielles et technologiques devraient réduire le fardeau administratif des entreprises et permettre aux petites et moyennes entreprises canadiennes de saisir un plus grand nombre de possibilités d'affaires. Ces changements, qui ont été élaborés en consultation avec certains de nos membres, mettent à profit la forte relation de collaboration qui a uni l'industrie de la défense à Industrie Canada au moment de l'élaboration de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense. »

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
Le système acoustique de modélisation sous-marine SPARTA de Way Maritime (Way Maritime)

Le système acoustique de modélisation sous-marine SPARTA de Way Maritime (Way Maritime)

 

20 mai 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca

 

La société Lockheed Martin Canada a annoncé qu’elle allait accorder un financement de recherche et développement en matière de technologie acoustique sous-marine à la Maritime Way Scientific Inc basée à Ottawa.

 

Le financement permettra de soutenir le développement continu du système acoustique de modélisation sous marine et de développer les technologies d’aide à la décision tactique de Maritime Way, explique Lockheed Martin dans son communiqué de presse .

 

Ces technologies sont utilisées pour caractériser la façon dont le son se propage dans l’eau pour créer un avantage tactique.

 

Pour le moment, aucuns détails sur le montant du financement de la recherche n’a encore été communiqué par la compagnie.

 

La technologie de Way Maritime, appelé SPARTA (Sonar Performance Acoustic Research Tactical Analysis) a pour objectif de fournir une meilleure compréhension de l’environnement sous-marin.

 

Ces nouvelles technologies permettraient notamment de mieux appréhender l’environnement sonore sous-marin, d’aider à définir l’emplacement des sonars et des capteurs ou encore de fournir aux militaires des informations sur les menaces ennemies afin de les localiser, selon Lockheed Martin.

 

« Les flottes navales d’aujourd’hui doivent être conçues pour intégrer un large éventail de capacités pour pouvoir  fonctionner efficacement dans des théâtres d’opérations multidimensionnels « , a déclaré Martin Taillefer, président et directeur général de Way Maritime.

 

«La sécurité, la survie et le processus de guerre sous-marine est directement influencée par l’environnement opérationnel. Sans une compréhension claire de l’environnement, la vulnérabilité de toute unité est considérablement augmentée».

 

Le vice-président et directeur général de Lockheed Martin Canada système&formation , Rosemary Chapdelaine espère ainsi répondre à «un besoin reconnu d’améliorer, d’établir et de maintenir ces technologies innovantes pour la guerre sous-marine».

 

«Ce projet représente un investissement continu dans les technologies de gestion de combat navals pour répondre aux besoins du Canada et des marines alliées à travers le monde.»

 

Maritime Way dispose d’une équipe d’experts reconnus en matière de théorie et de modélisation acoustiques qui se sont spécialisés dans les applications militaires de l’acoustique maritime, la modélisation et l’ingénierie des systèmes de sonar d’’analyse tactique.

 

Rappelons que Maritime Way scientifique Ltd est engagé dans la fourniture de conseil et de services scientifiques à un certain nombre de clients couvrant l’industrie maritime, la recherche maritime et le développement, de la pêche, de la défense et des institutions universitaires.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
La Marine royale canadienne sur eBay pour trouver des pièces pour ses navires

Le NCSM Preserver ravitaillant la frégate américaine USS Ingraham en mer d'Arabie en novembre 2001 dans le cadre de l'opération Apollo, la participation militaire canadienne dans la campagne internationale contre le terrorisme (Photo: caporal Brian Walsh, CombatCam)

 

18 mai 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La honte! La Marine royale canadienne a dû fouiller sur Internet, notamment sur le site eBay, pour trouver les matériaux nécessaires pour réparer l’un de ses navires de ravitaillement, le NSCM Preserver, rapporte aujourd’hui la Presse Canadienne, s’appuyant sur des documents internes qu’elle dit avoir obtenus.

 

Ces tentatives désepérés se sont faites, toujours selon l’agence de presse, alors que les techniciens de la Marine tentaient de maintenir en vie le vieux ravitailleur, âgé à l’époque de 45 ans, dont plusieurs parties étaient abîmées «au-delà des limites acceptables» par la corrosion et qui a fini par être retiré du service en septembre 2014.

La Marine royale canadienne avait prévu remplacer les navires beaucoup plus tôt, mais le gouvernement Harper avait reculé sur sa décision en 2008, car les soumissions étaient à ses yeux beaucoup trop onéreuses.

Les employés de la Marine ont alors dû se mettre à chercher des matériaux sur Internet parce que leur manufacturier habituel ne les fabriquait plus depuis longtemps. Certains ont alors dû être achetés sur le site d’enchères eBay.

Le ministère de la Défense nationale avait indiqué l’année dernière que le NCSM Preserver et le NCSM Protecteur – qui ont été les proies d’incendies – allaient être retirés du service avant même que de nouveaux bateaux soient prêts à les remplacer.

Le NCSM Protecteur a été décommissioné récemment lors d’une cérémonie à la Base des Forces canadiennes Esquimalt (BFC Esquimalt) après 46 ans de bons et loyaux services et une cérémonie semblable devrait être annoncée prochainement pour le Preserver.

Le hic, c’est que, même avec le nouveau programme, il faudra attendre encore huit ans pour que les nouveaux bateaux destinés à les remplacer soient fonctionnels.

La Presse Canadienne fait aussi état d’autres documents fournis par le Parti libéral du Canada, qui annonce que le retrait prochain des NCSM Iroquois créera un vide encore plus grand dans la flotte de navires militaires canadiens.

Le député libéral et ancien officier de la marine Marc Garneau croit que la situation navale est désastreuse, le manque de ressources rendant dorénavant les navires canadiens dépendant de la flotte des pays étrangers.

Lauren Armstrong, La porte-parole du ministre de la Défense Jason Kenney a assuré pour sa que la Marine serait apte à accomplir toutes ses opérations au pays et à l’extérieur.

Mais, en octobre 2014, l’évaluation des forces navales menée par le Chef – Service d’examen, révélait que la MRC traverse actuellement la période de modernisation et de renouvellement la plus intense et la plus complète de son histoire en temps de paix.

Et, malgré la modernisation des frégates Halifax qui va bon train, la Marine royale canadienne éprouve des difficultés à satisfaire certaines de ses exigences relatives à l’état de préparation alors qu’elle est au défi de maintenir ses opérations avec plusieurs navires en moins et qu’elle traverse un phase intense de renouvellement.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:20
Un Cyclone CH-148, à Shearwater (Archives -Sikorsky)

Un Cyclone CH-148, à Shearwater (Archives -Sikorsky)

 

12 mai 2015 par Benoît Maraval – 45eNord.ca

 

Le premier hélicoptère maritime CH-148 Cyclone doit être livré officiellement aux forces armées en juin 2015, vient d’annoncer le ministre de la Défense nationale, Jason Kenney.

 

S’exprimant à l’hôtel de ville d’Ottawa mardi 12 mai 2015, le ministre s’est félicité de cette première livraison dans le cadre d’un programme d’acquisition qui, de l’aveu même du ministre, aura nécessité plusieurs décennies de travaux, ponctuées par divers retards, annulations et circonvolutions politiques. Le chiffre de «45 ans» avancé par le ministre sous forme de boutade lors de son allocution n’est pourtant pas si loin de la réalité dans la mesure où on peut raisonnablement situer la genèse du programme au début des années 80, une époque où les CH-124 SeaKing célébraient déjà 20 ans de mise en service.

 

Un processus long et coûteux

Au sein de la communauté intéressée par les questions de défense au Canada, si les avis divergent souvent sur certains processus d’acquisition (F-35 notamment), experts et observateurs s’accordent volontiers pour considérer le programme des hélicoptère maritimes comme le parfait exemple à ne pas suivre: première annulation pure et simple du programme en 1993 accompagnée d’atermoiements successifs de 10 ans – notamment dus aux 500 millions $ de pénalités d’annulation – avant qu’un premier accord ne soit conclu avec Sikorsky  en 2004 sous la forme de deux contrats (acquisition d’une part, maintenance d’autre part) pour un montant total de 5 milliards $.

S’ensuivirent des retards non seulement dans la livraison de la version finale des Cyclone – prévue initialement en 2008 – mais également dans celle d’appareils provisoires censés assurer la transition avec le retrait progressif des Sea King.

Enfin, en 2013, alors même que les Sea King célèbrent leur demi-siècle, le ministère des Travaux Publics et Services Gouvernementaux Canada charge la société Hitachi Consulting de procéder à une évaluation du programme et menace Sikorsky de dénoncer le contrat compte tenu des nombreux retards accumulés.

Aujourd’hui, après deux modifications de contrats et une augmentation substantielle des coûts (le budget total du programme atteint désormais 7,6 milliards $, soit une augmentation totale de 52% par rapport à l’enveloppe initiale), quatre CH-148 Cyclone sont déjà stationnés à la 12e Escadre Shearwater à Halifax, le centre de l’aviation navale du Canada et la base d’attache des vieillissants CH-124 SeaKing. Les quatre appareils sont utilisés par Sikorsky afin de former les membres du cadre initial d’instructeurs des Forces armées canadiennes.

 

Tirer les leçons du passé ?

Conscient des difficultés que posent les processus d’approvisionnement de défense (complexité de la technologie militaire, longueur des cycles de gestion des projets, implication de plusieurs ministères et agences gouvernementales, volonté de garantir le meilleur rapport qualité/prix), M. Kenney a cependant estimé que des progrès étaient perceptibles, citant successivement la création du groupe de travail ministériel responsable de coordonner le processus décisionnel, celle du secrétariat d’approvisionnement en matière de défense ainsi que du comité consultatif en matière d’approvisionnement.

Les deux premières structures évoquées ne sont pas nouvelles et renvoient à la stratégie d’approvisionnement en matière de défense présentée par le gouvernement début 2014. En revanche, la logique qui sous-tend la création d’un comité consultatif provient d’une évaluation trop tardive des besoins militaires exprimés. «Une fois exprimés par l’autorité militaire, ces besoins ne sont remis en cause que des années plus tard, pendant le processus d’acquisition» a regretté Jason Kenney, assurant que ce nouveau comité permettrait d’évaluer la pertinence des besoins en amont, «au moment de leur définition».

Bien que de nature relativement différente, on ne peut s’empêcher de se remémorer d’autres comités semblables. En 2008, Peter MacKay, alors ministre de la défense nationale, décrivait déjà les attributions du «comité consultatif supérieur de projet», réunissant les représentants des ministères impliqués dans chaque grand projet de l’Etat.

«De même, toutes les acquisitions de plus de 2 millions de dollars font l’objet d’un suivi par des comités interministériels d’examen» poursuivait le ministre en réponse à un rapport du comité permanent de la Défense nationale à la Chambre des Communes.

Encore plus tôt, en 2003, le ministère avait également fait appel à un comité d’experts chargé de fournir des recommandations concernant «le processus d’acquisition du matériel et d’approvisionnement au ministère de la Défense nationale».

Ces différents organismes n’ont pourtant pas empêché l’accumulation des retards et obstacles survenus dans d’autres programmes. Les prochains projets d’acquisition – notamment ceux relevant de la stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale – devraient permettre de constater d’éventuelles améliorations concrètes.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:20
La «robotique militaire» au coeur de la 10e conférence sur la sécurité internationale de Kingston

Le robot téléguidé de neutralisation des explosifs et munitions et d’observation (tEODor) utilisé par l’équipe de lutte contre les engins explosifs de circonstance lors d’une démonstration de ses capacités au camp Nathan Smith, le site de l’Équipe provinciale de reconstruction à Kandahar, en Afghanistan, le 15 février 2009. (Cplc Robert Bottrill/Caméra de combat des Forces canadiennes)

 

11 mai 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca

 

C’est ce lundi 11 mai 2015 que débute la 10e Conférence de Kingston sur la sécurité internationale à Kingston, en Ontario. Celle-ci est organisée conjointement par  les Forces armées canadiennes, le Centre for International and Defence Policy de l’Université Queen’s à Kingston ainsi que l’Army War College des États-Unis.

 

La conférence de cette année réunit des représentants du milieu universitaire et des intervenants du monde militaire, de l’industrie, des organisations non gouvernementales et d’institutions internationales afin de discuter de robotique dans les opérations militaires.

 

La robotique est une capacité qui fait l’objet de recherche et de développement continus afin de permettre l’intégration efficace et sécuritaire de cette technologie sur le champ de bataille.

 

Cette conférence est notamment l’occasion aborder le volet stratégique lié à l’utilisation de ces technologies et les questionnements qu’elle comporte.

 

Parmi les quelques systèmes robotisés utilisés par les forces armées canadiennes, on peut citer les unités de neutralisation des explosifs et munitions ou encore les véhicules aériens sans pilote.

 

L’hôtel Marriott Residence Inn de Kingston accueillera donc pour trois jours plusieurs éminents conférenciers de la scène nationale et internationale experts en matière de robotique militaire.

 

Signalons entre autre la présence du Lieutenant-général Guy Thibault, vice-chef d’état-major, Forces armées canadiennes ; de M. Peter W. Singer, stratège et agrégé supérieur à la New America Foundation ou encore Lieutenant-général Herbert R. McMaster directeur du Army Capabilities Integration Center.

 

«L’acquisition de connaissances sur les technologies actuelles et nouvelles dans les domaines de la robotique et des systèmes sans pilote aidera à renforcer notre compréhension du rôle qu’elles peuvent jouer dans les opérations militaires.» à déclarer le Lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne.

 

«Je suis fier du partenariat établi entre l’Université Queen’s, les Forces armées canadiennes et l’Army War College des États-Unis. Tout comme les entraînements que nous menons avec nos alliés internationaux, ce partenariat permet aux militaires d’explorer les enjeux importants en lien avec la sécurité internationale.»

 

Cette conférence, tenue annuellement qui commence aujourd’hui se poursuivra jusqu’au 13 mai 2015.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:20
Le lieutenant-général Jonathan Vance - photo MDN

Le lieutenant-général Jonathan Vance - photo MDN

 

27 avril 2015 La Presse Canadienne

 

Un ancien commandant en situation de combat qui a mené des opérations au pays et outre-mer occupera le plus haut poste militaire du Canada.

 

Le premier ministre Stephen Harper et le ministre de la Défense Jason Kenney ont déclaré que le Lieutenant-général Jonathan Vance serait le prochain chef d'état-major de la Défense, remplaçant le général Tom Lawson qui va bientôt prendre sa retraite.

 

M. Vance a mené à deux reprises la force opérationnelle de l'armée à Kandahar durant la guerre en Afghanistan.

 

M. Lawson, un ancien pilote, a annoncé plus tôt cette année qu'il allait se retirer après deux ans et demi en poste.

 

Le lieutenant-colonel Vance est actuellement le commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada, et a été le visage de briefings publics très remarqués sur les missions de combat contre le groupe armé État islamique.

 

Il a aussi occupé d'autres postes-clés incluants directeur de l'état-major interarmées stratégique au Quartier général de la Défense nationale ainsi que chef d'état-major (Stratégie terrestre) dans l'Armée canadienne.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:20
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 10 au 28 février 2015, 5 plongeurs du 13e régiment de génie (13e RG) de Valdahon ont participé à l’exercice annuel Roguish Buoy qui s’est déroulé au Québec.

 

Organisé par l’armée Canadienne, cet entraînement avait pour but l’amélioration des capacités opérationnelles et l’échange des procédés entre plongeurs des différentes nations. Au total, près de 70 spécialistes venus de 5 pays ont bravé les conditions extrêmes en s’exerçant par des températures proches des -40°C.

 

Le 13e RG a pour mission de faciliter l’engagement des troupes au contact. A cette fin, il dispose de moyens permettant d’ouvrir des itinéraires, d’aider au franchissement et d’aménager le terrain. Par ailleurs, il a la particularité d’organiser le traitement de l’eau.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:20
Le Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS). (Archives/SCRS)

Le Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS). (Archives/SCRS)

 

5 avril 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

 

Un document interne du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) révèle la présence d’un système d’échange de renseignements sur l’implication de présumés extrémistes à l’étranger avec divers partenaires, qui va au-delà du réseau habituel des «Five Eyes» (les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande), rapporte aujourd’hui la Presse Canadienne.

 

L’agence de presse canadienne a obtenu, dit-elle, une note interne de cinq pages titrée «S’attaquer à la menace du déplacement des terroristes» en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, où plusieurs données ont été toutefois caviardées.

 

Selon la note, le SCRS doit disposer «prioritairement» d’informations sur ce phénomène du déplacement des terroristes. «Obtenir les informations pertinentes sur cette menace pour conseiller le gouvernement nécessite des enquêtes approfondies au pays et à l’étranger étant donné les éléments nationaux et internationaux qu’elles comportent», est-il écrit.

 

Le SCRS fait cependant observer que les alliés habituels du Canada avaient plutôt renforcé leurs ressources déjà existantes au lieu de créer des liens avec d’autres pays. Le Canada, quant à lui, ferait face à des «défis opérationnels et à des pressions sur les ressources» causés par des facteurs qui ont été censurés dans le document.

 

La note a été rédigée en septembre, précise la presse canadienne, soit un mois avant les attaques au Monument commémoratif de guerre du Canada et au Parlement, à Ottawa qui ont amené le gouvernement Harper à proposer le nouveau projet de loi antiterroriste C-51 afin de mieux cibler les canadiens radicalisés qui vont se battre à l’étranger. Les nouvelles mesures accorderait aussi de nouveaux pouvoirs au SCRS pour qu’il puisse enquêter dans d’autres pays.

 

Mais Amnistie Internationale Canada a indiqué que de c’est justement ce genre d’échange d’informations qui avait mené à la torture de quatre Arabo-Canadiens à l’étranger après les attaques du 11 septembre.

 

Selon le secrétaire général de l’organisme, Alex Neve, ce partage d’informations avec des partenaires non traditionnels pourrait mener à des abus puisque plusieurs de ces pays ont un piètre bilan en matière de droits de l’Homme. Même l’échange d’informations avec les alliés traditionnels suscite des questions, selon le responsable d’Amnistie Internationale Canada, «sur ce qui est partagé, sur qui et vers quel pays».

 

Le cas le plus connu est celui de Maher Arar, un Canadien d’origine syrienne, arrêté à New York avant d’être déporté en Syrie, où il a été détenu et torturé. Sous la torture, il avait fait de fausses confessions sur son implication dans le groupe extrémiste al-Qaïda.

 

Le gouvernement fédéral avait conclu que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avait fourni des informations erronées aux autorités américaines, qui auraient mené à la détention de Maher Arar.

 

Un autre rapport d’enquête déposé en 2008 par l’ancien juge de la Cour suprême Frank Iacobucci avait conclu quant à lui que le Canada était en partie responsable des sévices subis par trois autres Arabo-Canadiens, qui avaient été emprisonnés et torturés en Syrie. Les autorités canadiennes avaient dans ces cas partagé de l’information, y compris des allégations non corroborées, avec des services de renseignement étrangers.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 14:55
Terre information magazine de mars en ligne

 

10/04/2015 Armée de Terre

 

Le 262e numéro du magazine de l’armée de Terre est en ligne. Fidèle à sa ligne éditoriale, la vie et l’activité des unités y sont détaillées.

 

Au programme ce mois-ci : une immersion au cœur des forces françaises en Côte d’Ivoire, le bilan des exercices en Laponie et au Canada, le témoignage d’un militaire déployé dans le cadre de la mission Vigipirate et une multitude d’informations pratiques.

 

Le TIM, première source d’information pour l’armée de Terre.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:30
La France prend le commandement de la Task Force 150

 

9 Avril 2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 avril 2015, le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a pris le commandement de la Task Force 150, succédant ainsi au commodore canadien Brian Santarpia. La passation de commandement entre les états-majors canado-australien et français s’est déroulée à bord du bâtiment et de ravitaillement (BCR) Var, au large de Manama, au Royaume de Bahreïn.

 

La cérémonie était présidée par le vice-amiral d’escadre John Miller, commandant la 5ème flotte américaine et les Combined Maritime Forces (CMF), en présence des ambassadeurs français et canadien à Bahreïn. Pour la neuvième fois depuis sa création en 2001, la France assurera le commandement de la TF 150, avec un état-major embarqué à bord du BCR Var.

 

Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF 150a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont une source d’instabilité dans ces régions traversées par de grandes routes commerciales.

 

Durant son mandat, la France sera à la tête d’une force navale multinationale répondant à cette mission. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participeront à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduiront des opérations de sécurité maritime. La France est aussi la seule nation à assurer le commandement de la force depuis la mer. Le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a rappelé au cours de la cérémonie de passation : « L’une de nos principales préoccupations doit être d’assurer la sécurité et la protection des voies de communication maritimes stratégiques contre de potentielles attaques terroristes. La Task Force 150 assure cette mission avec succès depuis plus d’une décennie, et la France y apporte une contribution récurrente. »

 

L’opération Enduring Freedom, mise en place par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001, rassemble une coalition de nations dont la mission est de lutter contre le terrorisme et le trafic d’armes. Les différents Etats membres de la coalition fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. La TF 150est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain. La première, la TF 151,concerne la lutte contre la piraterie, et la deuxième, la TF 152, la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition dont dix-huit participent à la TF 150.

La France prend le commandement de la Task Force 150
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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:20
Le panel-discussion aborde la partie opérationnelle de la rencontre et notamment le concept français de l'emploi des drones. (Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Le panel-discussion aborde la partie opérationnelle de la rencontre et notamment le concept français de l'emploi des drones. (Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

31 mars 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca



Mercredi 25 s’est déroulée la 6e rencontre internationale Université-Défense de Québéc accueillie par l’Université Laval, le thème de cette année: «les drones: un outil incontournable, des questions légitimes». Rassemblés pour cette journée, des membres du monde académique, militaire et civil, ont réfléchi sur les opportunités offertes par l’utilisation de ces nouvelles plateformes aériennes.

 

Aujourd hui, les drones font partie intégrante des arsenaux militaires à disposition des différentes forces armées à travers le monde et se rendent peu à peu indispensables lorsqu’il s’agit de collecter des informations en théâtre d’opération extérieur.

En 2011, plus de 76 pays en possédaient. Les États-Unis à eux seuls en compte plus de 10.000 prêts à être déployés. Pour la seule année de 2010, ce ne sont pas moins de 21.000 sorties de ces plateformes aériennes rien que pour le théâtre irakien.

Championnes en la matière, les forces israéliennes ne semblent plus pouvoir envisager la conduite d’une opération militaire s’en l’accompagner d’une flotte de drones. S’il est difficile d’avoir des données exactes, on estime que les drones représentent 50% des sorties des forces aériennes israéliennes. A des fins de surveillance ou d’attaque, l’état-major israélien n’hésite pas à faire décoller des drones plus de 90 fois par jour comme lors de l’opération «PLOMB DURCI» a expliqué Philippe Gros, chargé de recherche à la fondation pour les Études stratégiques à Paris.

 

Drones tactiques, armés, de surveillance, de quoi parle-t-on?

Comme l’a souligné Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chargé de mission «Affaires transversales et sécurité» pour le ministère français des affaires étrangères, il importe de bien distinguer les drones armés de ceux dont le déploiement ne sert qu’à des fins de renseignement.

Contrairement aux présupposés tenaces du grand public, l’écrasante majorité des drones actuels demeurent des drones de surveillance. Seuls trois pays à savoir Israël, les États-Unis ainsi que la Grande Bretagne utilisent effectivement des drones armés au sein de leur flotte aérienne.

Ces derniers viennent enrichir le panel des possibilités qui s’offrent aux décideurs militaires lorsqu’il s’agit de mener une élimination ciblée. Dans un rapport asymétrique aux risques encourus comparés à ceux de l’ennemi, les drones armés type Prédator américains, permettent d’effectuer des frappes plus discriminantes et de diminuer les risques de dommages collatéraux ou victimes civiles.

Les intervenants se sont également attachés à détruire l’idée communément répandue selon laquelle les drones consisteraient en une technologie militaire intégralement déshumanisée oubliant ainsi le travail des opérateurs et des équipes militaires qui les entourent.

Pilotes de drone, analystes des images fournies, troupes au sol clientes des informations récoltées, la composante humaine reste au cœur de l’utilisation de ces plateformes aériennes a rappelé le lieutenant-colonel français Christophe Fontaine, commandant de l’escadron de drone 1/33 basé à Belfort en France.

 

L’utilisation des drones: une véritable addiction pour les forces armées

Le déploiement des plateformes aériennes tactiques offre l’opportunité sans précédent d’instaurer une occupation aérienne permanente sur un espace aérien donné. En cela, les drones complètent le travail des satellites, chasseurs,  et autres unités terrestres qui participent au renseignement mais en assurant une permanence dans cette surveillance.

Ici réside l’atout stratégique majeur propre à ces plateformes aériennes. De la reconnaissance, au ciblage en passant par l’appui aux troupes au sol, l’évaluation des risques/dégâts ou encore l’escorte, le nombre de missions différentes que les drones sont capables d’accomplir est considérable.

Tous ces avantages combinés avec la minimisation des risques physiques encourus pour les soldats entraînent une addiction croissante au sein de forces armées à ces concentrés de technologie multitâches.

Néanmoins, les conférenciers n’ont pas manqué de rappeler les limites auxquelles se heurtent encore les opérateurs de drone et leur escadron. Les drones tactiques actuels tels que le Reaper français ou encore le Hermes 450 israélien pour ne citer qu’eux, ne peuvent être déployés que si les conditions météorologiques y sont propices. De même, leur employabilité en théâtre d’opération requiert de posséder la supériorité aussi bien aérienne que cybernétique sur l’adversaire.

Par ailleurs, il serait erroné de considérer les risques liés à l’utilisation de ces plateformes aériennes tactiques comme nuls. Les risques de collisions aériennes, notamment, sont bien réels à l’image de la flotte de drone américaine qui a déjà vue plus de 400 de ses unités se crasher. Impossible non plus d’écarter la possibilité de problèmes techniques liés au degré d’automatisation des drones, par exemple en matière de problèmes de communication avec le cockpit de pilotage au sol.

 

Des débats moraux et légaux autour des drones militaires

A l’heure où les conflits se jouent des frontières étatiques établies et ou les menaces prennent la forme de groupes armés menant des luttes de guérilla asymétriques, les drones représentent une nouvelle réponse capacitaire face à ces affrontements d’un genre nouveau.

Si pour certains, le recours à des éliminations ciblées via des drones armés relèvent de la lâcheté et vont à l’encontre des valeurs militaires de bravoure et de prix du sang. D’autres y voient un moyen efficace de mener des frappes discrètes, discriminantes, permettant de minimiser les victimes civiles tout comme l’exposition des soldats.

Sur le plan légal, l’utilisation de ces plateformes aériennes pose la question de la responsabilité et de la conformité aux règles du droit international.

Maître Claude Laferrière, avocat et chargé de cours a expliqué qu’en ce qui concerne les États-Unis, c’est la règle du secret d’état qui s’appliquait au commandement des drones. Interrogé sur le modèle français, le lieutenant-colonel Français Christophe Fontaine a insisté sur le fait que les drones répondaient aux mêmes règles d’engagement et de responsabilité que les avions de chasse.

Quand on en vient au ciblage, le droit international humanitaire n’autorise que la frappe de cibles ayant un caractère militaire donnant un avantage tactique à l’ennemi. C’est donc, en principe, à ce cadre que ce borne l’utilisation des drones armés comme l’a souligné le capitaine de corvette Marc-André Vary, conseiller juridique de l’Etat-major interarmées des forces canadiennes.

A l’issue de la rencontre, une certitude semble faire l’unanimité: les drones ne vont cesser d’accroître leur place au sein des différentes forces armées à travers le monde. Ces plateformes aériennes renferment un potentiel militaire d’autant plus important qu’il est indexé sur les développements technologiques.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:30
04.02.2015 Deux CF18 Hornet escortent un CC150 Polaris après avoir été ravitaillés pendant l’op. Impact (Photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

04.02.2015 Deux CF18 Hornet escortent un CC150 Polaris après avoir été ravitaillés pendant l’op. Impact (Photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

 

30 mars 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Sans vraiment de surprise, c’est par un vote de 142 pour et 129 contre que les députés de la Chambre des communes ont voté pour prolonger d’un an la mission militaire canadienne contre le groupe armé État islamique et l’étendre de l’Irak à la Syrie.

 

Les Conservateurs, tel que prévu, ont unanimement voté pour la motion, alors que les Libéraux et les Néo-Démocrates ont voté contre, ainsi que les Verts.

L’opération des Forces armées canadiennes Opération IMPACT est ainsi prolongée jusqu’au 31 mars 2016 et la force opérationnelle aérienne voit son mandat grandir avec l’ajout de la Syrie.

En plus de bombarder certaines positions en Irak, les CF-18 canadiens iront donc jusqu’en Syrie. Il n’est pas encore clair comment les pilotes pourront différencier des djihadistes de l’EI et d’autres groupes, ni jusqu’où ils s’enfonceront en territoire syrien.

«Notre choix n’est pas entre de bombarder ou de ne rien faire», a martelé à plusieurs reprises le chef de l’Opposition officielle Thomas Mulcair lors de son discours de fin des débats.

«On est en train d’aider indirectement Bachar al-Assad», a déclaré à 45eNord.ca la porte-parole néo-démocrate en matière d’affaires étrangères Hélène Laverdière.

«Le problème qui demeure est que c’est une mission mal définie, sans fin, et qui va aller bien au-delà du 31 mars 2016», a dit pour sa part Marc Garneau, porte-parole libéral en matière d’affaires étrangères.

 

 

La veille du vote, le ministre de la Défense nationale Jason Kenney avait affirmé sur les ondes de Radio-Canada que le Canada frapperait l’EI «là où il peut poser une menace à la sécurité internationale ou à celle du Canada».

Étant bien présent en Syrie, le «Califat» autoproclamé dérange donc, mais le Premier ministre Stephen Harper a annoncé qu’il ne demandera pas le consentement clair au président syrien Bachar al-Assad pour frapper sur son territoire, sous entendant ainsi une certaine communication entre les deux gouvernements.

En octobre dernier, lors du premier vote sur la mission en Irak, Stephen Harper avait pourtant déclaré le contraire, expliquant son refus de frapper en Syrie par son désir de ne pas entrer en conflit avec le gouvernement de Damas.

Le risque est également plus grand pour les avions de chasse canadiens en Syrie qu’en Irak.

«Aucun appareil de la coalition internationale n’a été touché par des tirs du gouvernement syrien jusqu’à maintenant», a relativisé Jason Kenney soulignant que les batteries de missiles et radars de défense aérienne du gouvernement syrien ne sont pas présents dans les régions que viseront les CF-18.

La mission pourrait cependant durer bien plus que 12 mois supplémentaires. Le Pentagone a, à plusieurs reprises, averti qu’il faudrait «plusieurs années» pour en finir avec l’EI. Le Premier ministre Harper a d’ailleurs indiqué que le Canada ne cessera pas ses activités «tant que l’EI sera actif».

Les détails seront prochainement connus sur quand et comment les bombardements canadiens auront lieu en Syrie. Interrogé à sa sortie du vote, le ministre de la Défense Jason Kenney a confié à 45eNord.ca que le chef d’état-major de la Défense, le général Tom Lawson, s’activait à finaliser les détails de l’extension de la mission canadienne à la Syrie et qu’on devrait donc savoir bientôt «le quand et le comment».

Dans un courriel, la Défense nationale nous a cependant indiqué que l’Aviation royale canadienne était «prête à commencer les frappes aériennes peu après l’adoption de la motion au Parlement». C’est toutefois les priorités de la coalition et l’attribution de cibles pour le Canada qui déterminera le calendrier des frappes.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:20
Bagotville dévoile les couleurs du CF-18 de démonstration de 2015

L'Aviation royale canadienne a dévoilé les magnifiques couleurs du CF-18 de démonstration de 2015. (MDN)

 

29 mars 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Avec comme thème les 75 ans de la Bataille d’Angleterre, le CF-18 de démonstration qui participera à une trentaine de spectacles aériens cette année ne pouvait que prendre les couleurs des années 40.

 

 

Dévoilé en grandes pompes à la 3e escadre Bagotville, le CF-18 est orné d’illustrations rendant hommage à des personnages marquants de la bataille d’Angleterre en plus d’avoir de nombreux signes se référant à ce moment marquant de l’Histoire. On peut notamment y voir Winston Churchill, un appareil Hurricane de 1940 et le flight lieutenant MacGregor.

Comme chaque année depuis bien longtemps, c’est le directeur de la section de graphisme du 410e escadron de la 4e escadre Cold Lake, Jim Beliveau, qui a concu le design de l’appareil.

«Nous avons la chance d’avoir un concepteur exceptionnel en la personne de Jim Beliveau et l’équipe d’atelier de peinture a vraiment fait un travail fantastique. C’est avec fierté que je piloterai cet avion et que je représenterai au cours des prochains mois, accompagné des excellentes équipes de maintenance, les Canadiennes et les Canadiens», a déclaré le capitaine Denis «Cheech» Beaulieu, pilote de démonstration 2015.

Le commandant de la 3e escadre Bagotville, le colonel Sylvain Ménard, s’est lui aussi déclaré très fier. «La bataille d’Angleterre fut la toute première occasion pour le Canada de combattre en tant que Force aérienne, une étape cruciale et déterminante dans l’histoire de notre organisation.»

Au Québec, il sera possible d’apercevoir le CF-18 de démonstration en action les 13-14 juin à Rimouski, les 20-21 juin à Bagotville, les 30 juin-1er juillet à Gatineau/Ottawa, et les 29-30 août à Drummondville. Toutes les dates sont disponibles ICI.

Bagotville dévoile les couleurs du CF-18 de démonstration de 2015

Note RP Defense : sur Facebook Canadian Forces CF18 Demo Team

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:20
L’attaché de Défense canadien en visite à la base aérienne de Dijon

 

30/03/2015 Armée de l'air

 

Mardi 17 mars 2015, le général David Pincet, commandant la brigade des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) a reçu la visite du colonel Guy Maillet, attaché de Défense de l’ambassade du Canada à Paris, sur la base aérienne 102 de Dijon.

 

Organisée à l’initiative du général Pincet, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération avec nos différents partenaires dans le domaine de la Force protection (protection de la force). Au cours de sa visite, l’attaché de Défense canadien a découvert l’organisation des commandos de l’air, afin d’étudier les opportunités d’échange et de coopération.

 

Il s’est notamment vu présenter le travail des équipes cynophiles spécialisées en recherche et détection d’explosifs, les techniques rapprochées d’action commando, et les matériels en service.

 

Au-delà de la volonté de poursuivre la participation des équipes d’appui aérien françaises et canadiennes aux exercices Mapple Strike et Serpentex, d'autres voies de coopération ont été évoquées.

 

Les Canadiens sont par exemple intéressés par certaines capacités spécifiques détenues par les commandos parachutistes, telles que les mesures actives de sûreté aérienne (MASA), les patrouilles extérieures effectuées dans le cadre de la protection d’une base projetée (PATEX), la Combat search and rescue (CSAR – recherche et sauvetage au combat), ainsi que la reconnaissance de terrains sommaires.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:20
RCAF Chinooks to be outfitted with missile defence system

Canada's new CH-147F Chinook medium- to heavy-lift helicopter makes its way from the nation's capital, up the Ottawa valley to its new home at Canadian Forces Base Petawawa, Ont., on June 27, 2013. Canada and the RCAF have purchased 15 of these Boeing helicopters. PHOTO: Cpl Darcy Lefebvre

 

March 25, 2015 David Pugliese, Ottawa Citizen

 

The RCAF’s new Chinook helicopters will be outfitted with a missile protection system built by Northrop Grumman Corporation.

 

As part of the advanced aircraft survivability equipment suite, the latest generation directional infrared countermeasures (DIRCM) system protects the Chinook and its crew by automatically detecting a missile launch, determining if it is a threat and activating a high-intensity, laser-based countermeasure system to track and defeat the missile, the U.S. firm stated in a news release.

 

Northrop Grumman’s various infrared countermeasure systems are now installed or scheduled for installation on more than 1,000 military aircraft around the world to protect 55 different types of large fixed-wing transports and rotary-wing platforms from infrared missile attacks, the firm noted.

 

No details were provided on the value of the contract or when the systems would be delivered.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:20
Cyber-espionnage : petits arrangements entre le Canada et la NSA

 

24.03.2014 par Clément Bohic - itespresso.fr
 

Plusieurs documents exfiltrés par Edward Snowden font la lumière sur les activités du renseignement canadien et ses relations avec la NSA.

 

Détournement de trafic, infiltration de réseaux stratégiques, compromission d’infrastructures critiques, probable entente avec certains éditeurs de solutions de sécurité informatique : l’influence du Canada dans le cyberespace est non négligeable.

C’est le principal enseignement à tirer d’une série de documents communiqués par le lanceur d’alertes Edward Snowden à plusieurs médias américains, dont CBC News et The Intercept.

En tête de liste, un diaporama – document PDF, 46 pages – daté de 2011… et qui présente pas moins de 32 techniques mises en oeuvre par le CSEC (Communications Security Establishment Canada), souvent en coordination avec la NSA. Certaines de ces méthodes sont peut-être encore exploitées à l’heure actuelle.

Le renseignement canadien est non seulement capable d’installer des logiciels malveillants sur des réseaux et systèmes informatiques, mais il dispose aussi de l’expertise pour s’assurer que les cibles ne détectent pas les attaques. Ses agents peuvent par ailleurs prendre le contrôle de machines pour en empêcher l’utilisation ou simplement bloquer l’accès à certaines ressources, tout en récupérant éventuellement des données.

Les compétences du CSEC couvrent également la captation et la redirection de trafic suspect vers les réseaux du gouvernement canadien à des fins d’analyse ; ainsi que la mise en place de fausses pistes pour tromper l’ennemi, par exemple en se faisant passer pour un autre pays. L’agence aurait aussi pris contact avec plusieurs éditeurs antivirus afin qu’ils n’intègrent pas certaines signatures de malware dans leurs bases respectives.

Un document du 3 avril 2013 – PDF, 4 pages – laisse entrevoir les atomes crochus entretenus avec la NSA. La relation entre les deux organes date de la Seconde Guerre mondiale. Formalisée en 1949, elle consiste à coopérer pour la « défense de l’Amérique du Nord dans son ensemble », sauf quand une initiative est considérée préjudiciable aux intérêts de l’une ou l’autre partie.

En plus d’échanger des talents, NSA et CSEC ont monté des projets en commun dans différents secteurs de la cyberdéfense, tout particulièrement autour des solutions de chiffrement, d’intelligence artificielle et d’analytique. Les coûts en R&D sont le plus souvent partagés.

Les opérations conjointes d’infiltration de réseaux informatiques se portent essentiellement sur le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Europe. Mais aussi le Mexique, partenaire commercial majeur des Etats-Unis et du Canada. En tout, une vingtaine de pays constituent des cibles prioritaires.

Pour parvenir à ses fins, le Canada avait prévu de finaliser, en 2015, une infrastructure de surveillance de masse baptisée Cascade. Selon un rapport daté de 2011, cette plate-forme devait être exploitée pour aspirer des données de contenu et de connexion à partir d’un réseau de capteurs associé à des outils d’analyse parmi lesquels EONBLUE, basé sur une passerelle Dell R610.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 13:30
Canada plans to expand air strikes against IS militants

Syria Situation Report March 17-24, 2015 - credits ISW

 

24 March 2015 BBC MidEast

 

Canada will extend its air strike campaign against Islamic State (IS) into Syria, Prime Minister Stephen Harper has announced.

 

"In our view, ISIL [IS] must cease to have any safe haven in Syria," Mr Harper said in the House of Commons. Canada's mission against IS will also be extended for one year, beyond October's election and well into 2016. Opposition leaders have criticised Mr Harper for drawing Canada into a war with unclear objectives. The move means Canada will be the first Nato country, other than the United States, to strike inside Syria. IS controls land on both sides of the Iraq-Syria border - and the US expanded its air strike campaign against the militant group into Syria in September. It has been joined in similar strikes by Bahrain, Saudi Arabia, Jordan and the United Arab Emirates.

 

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Canada plans to expand air strikes against IS militants
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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:20
Investissement dans une nouvelle technologie visant à protéger les Canadiens

 

BURLINGTON, ONTARIO--(Marketwired - 23 mars 2015) - marketwired.com

 

Le gouvernement Harper investit dans une nouvelle technologie de surveillance et de ciblage dans le but d'appuyer le secteur canadien de la défense, de la sécurité et de la sécurité publique

 

Le ministre de l'Industrie James Moore a annoncé aujourd'hui l'octroi d'un important investissement visant à préserver la sécurité des Canadiens. Le ministre a effectué cette annonce alors qu'il était de passage au siège social de la société L-3 WESCAM à Burlington, en Ontario, en compagnie de représentants d'universités et de fournisseurs partenaires. L'investissement considérable consenti à cette entreprise lui permettra de poursuivre ses travaux de R-D visant à mettre au point des caméras de surveillance et des détecteurs de haute technologie aériens, terrestres et maritimes. Ce type d'instrument est essentiel aux activités de défense, de sécurité, et de recherche et sauvetage qui sont menées au Canada.

Cet investissement du gouvernement Harper entraînera la création d'emplois hautement spécialisés et bien rémunérés dans l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement dédiée à la fabrication de matériel de défense dans le Sud de l'Ontario, en plus de préserver 200 postes existants à Burlington et à Don Mills.

WESCAM investira 2 millions de dollars dans le cadre de partenariats avec des universités et des collèges canadiens, afin de contribuer à la formation de la future main-d'œuvre du Canada dans le domaine des technologies de sécurité et de défense.

L'entreprise formera des partenariats avec plus de 60 fournisseurs de l'Ontario dans le cadre de ce projet.

 

Les faits en bref

  • L-3 WESCAM est l'entreprise de fabrication de matériel de défense la plus importante au Canada dans le domaine de l'imagerie et de la détection de pointe aéroportées, et un chef de file des applications en matière de défense, de surveillance, et de recherche et sauvetage.
  • Depuis 2005, les caméras de WESCAM ont joué un rôle crucial dans l'interception d'insurgés en Afghanistan et en Iraq.
  • En 2014, un avion de Transports Canada équipé d'un détecteur de chaleur de WESCAM a joué un rôle prépondérant dans la capture du malfaiteur armé responsable de la mort de trois membres de la Gendarmerie royale du Canada, à Moncton, au Nouveau-Brunswick.
  • Le matériel de surveillance de WESCAM a également été utilisé le long de la frontière canado-américaine pour intercepter des trafiquants de drogue.
  • Le gouvernement du Canada verse, par l'entremise de l'Initiative stratégique pour l'aérospatiale et la défense, une contribution remboursable de 75 millions de dollars à L-3 WESCAM à l'appui de ses travaux de recherche-développement.
  • L'investissement du gouvernement Harper entraînera un investissement additionnel de 113 millions de dollars de la part de WESCAM dans l'économie canadienne.
  • En 2013, l'industrie canadienne de l'aérospatiale et de la défense a généré plus de 172 000 emplois et a injecté 28 milliards de dollars dans l'économie. Le volet de la défense de ce secteur emploie chaque année plus de 63 000 travailleurs hautement qualifiés et génère des recettes de plus de 9,4 milliards de dollars.

 

« La technologie de surveillance et de ciblage de WESCAM a été utilisée par les forces policières dans le cadre de chasses à l'homme et d'opérations visant à démanteler des installations de culture de marijuana ici, au Canada. À l'étranger, les Forces armées canadiennes ont utilisé des systèmes aériens similaires lors de la mission de 10 ans du Canada en Afghanistan visant à capturer des cibles de grande valeur. À l'heure actuelle, les Forces armées canadiennes continuent d'utiliser la technologie de WESCAM pour appuyer la lutte contre les insurgés de l'État islamique d'Iraq et du Levant. Notre gouvernement est fier d'investir dans une entreprise renommée de défense, de sécurité et de sécurité publique qui poursuivra ses efforts afin de mettre au point les nouvelles technologies requises pour lutter contre le terrorisme et protéger les Canadiens. » - Le ministre de l'Industrie, James Moore

« La société L-3 WESCAM est très fière d'avoir été choisie pour recevoir cet investissement clé du gouvernement du Canada. Nous prévoyons utiliser cette contribution pour rehausser la gamme de nos produits de défense, de sécurité et de sécurité publique applicables aux domaines aérien, terrestre et maritime. » - Le président de L-3 WESCAM, John Dehne

« Les entreprises canadiennes de l'aérospatiale, dont WESCAM, conçoivent des technologies d'avant-garde qui sont essentielles à notre sécurité et à notre souveraineté. Nous sommes ravis que des programmes comme l'Initiative stratégique pour l'aérospatiale et la défense soutiennent les importants travaux que notre industrie mène. L'Association des industries aérospatiales du Canada tient à féliciter L-3 WESCAM pour l'obtention de ce financement, et à remercier le gouvernement de son appui soutenu à l'égard de l'industrie canadienne de l'aérospatiale et de la défense. » - Le président et chef de la direction de l'Association des industries aérospatiales du Canada, Jim Quick

« Les technologies utilisées dans les caméras de surveillance et les détecteurs sont des éléments importants de la capacité de commande, de contrôle et de communication du Canada, et sont essentielles à la défense et à la sécurité de notre pays. Ces technologies rehaussent aussi les applications civiles et commerciales de sciences et de technologie au profit de tous les Canadiens. L'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité félicite la société L-3 WESCAM et le gouvernement de cet important investissement dans la recherche-développement. Ce genre d'investissement démontre la saine collaboration qui existe entre l'industrie et le gouvernement; une collaboration qui stimule l'innovation au Canada, crée des emplois de grande valeur et met à profit les forces du secteur industriel canadien de la défense et de la sécurité. » - La présidente de l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité, Christyn Cianfarani

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:50
photo MDN

photo MDN

 

Le 22 mars 2015 nouvelles.gc.ca

 

CAMP ADAZI, LETTONIE – Des soldats du 3e bataillon, The Royal Canadian Regiment (3 RCR), basés à Petawawa, Ontario, ajoutent une force militaire à l'exercice SUMMER SHIELD, un exercice d'entraînement militaire de l'OTAN, tenu à Camp Adazi, en Lettonie. Une équipe formée d'environ 45 soldats participera à des exercices tactiques avec tirs réels, du 21 au 31 mars 2015. Les Canadiens, forts de leurs connaissances et de leur expérience, prendront part aux exercices d'entraînement conjoints avec les forces de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, de l’Allemagne et des États-Unis. L'exercice d'entraînement vise à montrer que l'OTAN est résolue et unifiée face au président russe Vladimir Poutine. L'exercice se terminera par une journée de visiteurs distingués le 31 mars.

 

    L'exercice SUMMER SHIELD est un exercice multinational annuel tenu au Camp Adazi, près de Riga, en Lettonie. Cette année, plus de 1100 troupes de l'OTAN s'y entraîneront ensemble dans le cadre d'un scénario de tir réel.

    L'exercice constitue une occasion inestimable pour les Forces armées canadiennes de s'entraîner et d'améliorer leur interopérabilité militaire dans la région de la Baltique avec les forces de l'OTAN.

    Les Forces armées canadiennes se sont engagées à travailler avec les alliés de l'OTAN, et elles cherchent toujours des occasions de prendre part à des exercices d'entraînement collectifs en Europe, et plus récemment en Pologne, en Allemagne, en Lituanie et en Lettonie.

 

Citations

 

    « La participation du Canada à des exercices comme celui de SUMMER SHIELD illustre notre soutien vis-à vis de nos alliés de l'OTAN de l'Europe de l'Est face aux actes d’agression du régime de Vladimir Poutine. »

    L'Honorable Jason Kenney, ministre de la Défense nationale

 

    « Cet exercice constitue une occasion unique et stimulante pour les commandants et les soldats de prendre part à un scénario de brigade multinational de tir réel. Nous souhaitons aussi élargir cette expérience à nos unités et notre système d'entraînement et réaliser des gains à long terme dans le cadre de notre compréhension commune avec nos forces alliées. »

    Majeur Jonathan Hubble, commandant de la Force opérationnelle terrestre

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 12:20
Canadian AF Establishes Simulation Strategy

Royal Canadian Air Force pilots train on a flight simulator at the Southport Aerospace Centre in Portage la Prairie, Manitoba.(Photo: Cpl Vicky Lefrancois/Royal Canadian Air Force)

 

March 21, 2015 By David Pugliese – Defense News

 

VICTORIA, British Columbia — The Royal Canadian Air Force (RCAF) has released its first long-term simulation strategy, paving the way for the spending of hundreds of millions of dollars on new training initiatives.

Among the systems identified for acquisition are a flight trainer for the RCAF's CH149 Cormorant helicopters, a variant of the AgustaWestland EH-101, as well as simulators for CC177 transport and the CC150 Polaris aircraft. The CC177 is Canadian terminology for Boeing's C-17 while the Polaris is a converted Airbus A310 used by the RCAF for transport and refueling.

The strategy would be put in place over the next 10 years and would employ see both virtual training and a networked common synthetic environment, according to RCAF Simulation Strategy 2025, released March 13.

 

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 08:25
A Mexican Air Force C-130K Hercules aircraft in flight. Photo Zahpo75

A Mexican Air Force C-130K Hercules aircraft in flight. Photo Zahpo75

 

20 March 2015 airforce-technology.com

 

Cascade Aerospace has completed a first test flight of the Mexican Air Force's (FAM) upgraded C-130K Hercules aircraft from its base in Abbotsford, British Columbia, Canada.

 

In November 2013, the company received a contract as part of a memorandum of understanding (MoU) signed between the Canadian and Mexican Governments, for maintenance and modernisation of FAM's two C-130K aircraft.

 

The C-130K maintenance and modernisation programme was initiated in 2014. It involved an upgrade of the avionics system. including the installation and integration of Rockwell Collins Flight 2 avionics suite, digital fuel quantity indication, and engine instrument display systems.

 

The aircraft, which is currently based at Cascade's hangar, has also been equipped with a new auxiliary power unit, as well from undergoing a wing availability and sustainment programme.

 

Cascade Aerospace executive vice-president and CEO Ben Boehm said: "This test flight represents the culmination of a year of detailed design effort followed by countless hours of skilled craftsmanship to present the Mexican Air Force pilots with an airworthy plane.

 

"This test flight will lead to the delivery of a modernised and updated aircraft to the Mexican Government at a fraction of the cost of a new aircraft."

 

The Flight 2 system is developed from Rockwell Collins Pro Line 21 avionics solution, the Flight 2 system improves aircraft's operational capabilities by offering an open systems architecture that combines flight operations with navigation and guidance functions, and supports future growth requirement.

 

The company also conducted operational and technical training for FAM personnel using the Rockwell Collins Flight 2 procedural training simulator at its Abbotsford facility.

 

Power for the C-130K Hercules is supplied by Allison T56A-15 engines turboprop engine.

 

The aircraft is a derivative of Lockheed Martin's C-130 Hercules, and is used to carry troops, passengers or freight.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:50
Arctic matters: in from the cold?

 

13 March 2015 Juha Jokela Alert - No15 -  EUISS

 

A variety of new political and security challenges seem to be emerging in the Arctic, including military developments which are particularly worrying at a time of heightened tension between Russia and the West.

Yet these signs of a resurgent geopolitical rivalry are matched by equally strong incentives for continuing cooperation across the polar region.

 

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:20
exercice NOREX 2015 - photo Armée canadienne

exercice NOREX 2015 - photo Armée canadienne

 

20 mars 2015 par 45eNord.ca

 

Aujourd’hui, à Resolute Bay, s’amorce l’exercice militaire NOREX 2015, qui se poursuivra jusqu’au 30 mars. Environ 200 soldats de la Force régulière et de la réserve de l’Armée canadienne, y compris des Rangers canadiens, participent à l’exercice.

Dans le cadre du NOREX 2015, les soldats prendront part à des simulations d’incendie et effectueront des patrouilles dans des endroits isolés en devant composer avec de rudes conditions hivernales alors qu’ils démontreront la capacité de l’Armée canadienne d’affirmer la souveraineté du Canada dans l’Arctique.

 

En bref

Voici les unités de l’Armée canadienne qui participent à l’exercice NOREX 2015 :

o 31e Groupe-brigade du Canada (31 GBC), basé à London (Ontario);

o 2e Groupe-brigade mécanisé du Canada (2 GBMC), basé à Petawawa (Ontario);

o 1er Groupe de patrouilles des Rangers canadiens, basé à Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest).

Le 31 GBC et le 2 GBMC font partie de la 4e Division du Canada, de qui relèvent toutes les unités de la Force régulière et de la Réserve de l’Armée canadienne en Ontario, à l’exception d’une partie du nord-ouest de la province, qui est sous le commandement de la 3e Division du Canada.

Les Rangers canadiens sont « les yeux et les oreilles » des Forces armées canadiennes dans les régions nordiques, côtières et isolées peu peuplées du Canada. Ils procèdent à des patrouilles de surveillance et de souveraineté au besoin.

 

Citations

«La capacité des soldats canadiens de mener des opérations si efficacement dans l’Arctique illustre parfaitement les compétences de premier ordre qu’ils possèdent. Notre gouvernement a la volonté de maintenir des capacités opérationnelles dans le Nord du Canada, alors que nous continuons d’exercer une surveillance de toute activité ou agression représentant une menace à notre souveraineté et d’intervenir en conséquence.»,Julian Fantino, ministre associé de la Défense nationale.

«Chaque fois que nos soldats s’entraînent dans nos régions nordiques, nous atteignons trois objectifs : nous exerçons la souveraineté du Canada dans la région, nous rehaussons la capacité des Forces armées canadiennes à mener des opérations dans l’Arctique; et nous améliorons la coordination et l’interopérabilité entre les ministères lorsqu’il s’agit de réagir face à divers enjeux en matière de sécurité et de protection dans le Nord. Je suis très fier du rôle clé que jouent nos soldats dans le cadre de cet aspect essentiel de la Stratégie de défense Le Canada d’abord»,lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne.

«Le NOREX 2015 représente une excellente occasion pour les soldats de la 4e Division du Canada de mettre à l’épreuve leurs capacités de survie, de mobilité et de soutenabilité dans l’Arctique canadien, s’assurant ainsi que nos hommes et femmes en uniforme sont prêts à porter assistance aux Canadiens, peu importe où et quand l’aide militaire est requise.», brigadier-général Lowell Thomas, commandant, 4e Division du Canada.

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