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27 Octobre 2014 Aspirant David Aubron, Centre d'études stratégiques de la Marine
Alors que l’intérêt pour l’Arctique grandit et que les projets les plus divers voient le jour, l’homme est encore bien loin de maîtriser cet univers, la banquise et ses glaces dérivantes. Tout reste à faire.
Durant la guerre froide, l’océan Arctique revêt un intérêt avant tout stratégique. États-Unis et Union Soviétique s’y font face, séparés par les 92 kilomètres du détroit de Béring et les 30 minutes qu’un missile balistique intercontinental - passant au plus court par le pôle nord - pourrait mettre à atteindre sa cible. Dès 1959, un sous-marin américain perce la glace au pôle, rendant plus concret la menace d’un « hiver nucléaire ». L’Arctique devient alors le témoin du ballet aérien des « ours » soviétiques[1] tandis que ses fonds abritent un réseau d’écoute sous-marine américain (Sound Surveillance System : SOSUS) s’étendant du Groenland à l’Écosse.
La fin de la guerre froide marque un désintérêt pour la zone. Il faudra attendre 2007 et une expédition plantant un drapeau russe au fond de l’océan pour que le monde se souvienne de son Grand Nord. La publication du rapport de l’US Geological Survey[2] en 2008 change la donne : un cinquième des réserves mondiales de pétrole à découvrir y serait caché ! Si ces chiffres sont aujourd’hui revus à la baisse, la course est néanmoins lancée.
Avec la fonte des glaces, sol, pergélisol (couche de sol gelé en permanence) et sous-sol laissent entrevoir de nombreuses ressources (pétrole, gaz, minerais). Le réchauffement climatique joue aussi sur des réserves halieutiques en croissance du simple fait de la migration d’un certain nombre d’espèces vers les eaux plus froides de l’Arctique. La disparition progressive de la banquise offre, quant à elle, la possibilité de naviguer dans la région l’été, par le passage du Nord‑Ouest le long du Canada, mais surtout par la Route du Nord le long de la Russie (Cf. encadré).
Le ministre Steven Blaney s’inquiète des ressortissants canadiens qui reviennent au pays après avoir pris part à des actes terroristes au Moyen-Orient. (photo Nicolas Laffont - 45eNord.ca)
9 octobre 2014 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
Le ministre de la Sécurité publique Steven Blaney, a annoncé mercredi que le Canada enquête actuellement sur 80 individus revenus récemment de zones de guerre, en particulier d’Irak et de Syrie, où ils sont soupçonnés de s’être enrôlés dans des «groupes terroristes».
S’adressant au comité parlementaire de la Sécurité publique, le ministre Blaney a expliqué aux députés présents que «ces individus dangereux désirent réaliser des actes terroristes et menacent les Canadiens».
Relevant que ces 80 individus, des immigrés ou des citoyens canadiens, avaient «violé la loi canadienne», qui pénalise la participation à des activités terroristes à l’étranger, le ministre a indiqué que la Gendarmerie royale (GRC) «enquête sur eux et cherche à les placer derrière les barreaux, là où est leur place.»
«Ces personnes menacent notre sécurité nationale», a-t-il insisté, notant que le gouvernement avait récemment placé le groupe EI sur la liste canadienne des organisations terroristes interdites.
En outre, il a rappelé «qu’au moins 130 individus liés au Canada sont soupçonnés de participer à des activités terroristes», surtout en Irak et en Syrie.
«Les personnes associées à ce groupe barbare (EI) feront face aux conséquences de la loi», a assuré M. Blaney.
Mardi soir, alors que le Parlement votait pour donner son approbation à la participation militaire canadienne à l’effort de guerre contre l’«État islamique», le secrétaire parlementaire du Premier ministre, Jacques Gourde, indiquait à 45eNord.ca que le gouvernement a pris plusieurs mesures pour lutter contre ceux qui reviennent au pays, radicalisés, rappelant la possible suppression du passeport pour ces personnes, et évidemment, la prison.
Des chasseurs CF-18 du 439e Escadron d’appui tactique au camp Canada Dry, situé à Doha, au Qatar. (Archives/Christian Coulombe/FAC)
le 9 octobre 2014 Jacques N. Godbout - 45eNord.ca
Après les spéculations, la confirmation! Le ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson, a confirmé ce jeudi 9 octobre que la force opérationnelle canadienne qui sera déployée pour lutter contre les djihadistes de l’«État islamique» sera basée au Koweït.
«J’ai le plaisir de vous annoncer que ce matin, notre gouvernement a obtenu une confirmation de la part du gouvernement du Koweït permettant au Canada d’utiliser les installations de ce pays pour effectuer nos opérations en Irak, a dit le ministre Nicholson par voie de communiqué. L’équipe de reconnaissance des Forces armées canadiennes continue d’effectuer un travail exceptionnel en organisant les détails logistiques afin d’appuyer notre mission, et le gouvernement prévoit communiquer de plus amples renseignements lorsque ces détails seront réglés».
On s’attend à ce que les premières frappes aient lieux d’ici trois semaines.
Dans le cadre de son Opération IMPACT, le Canada va ainsi déployer un CC-150 Polaris (de la 8e escadre Trenton) et deux CP-140 Aurora (de la 14e escadre Greenwood). Cette partie du déploiement comprend environ 280 membres d’équipage et membres du personnel.
Les Forces armées canadiennes doivent aussi envoyer jusqu’à six avions de combat CF-18 (de la 4e escadre Cold Lake) dans le cadre d’une force de frappe. Le déploiement des avions de chasse entraîne le déploiement d’environ 320 membres d’équipage et autres membres du personnel.
En tout, donc, au moins 600 militaires.
«Le Canada est fier de se joindre à ses alliés dans la lutte contre l’État islamique, parce qu’il s’agit tout simplement de la bonne chose à faire», a conclu le ministre de la Défense nationale dans son communiqué.
7 oct. 2014 NATO
New NATO Secretary General visits fighter pilots from Canada, Germany, the Netherlands, Poland, Portugal and the United States, as well as the AWACS aircraft and crew at Łask Air Base in Poland
8 October 2014 BBC News
The Canadian parliament has voted to authorise the country's armed forces to join US-led air strikes against Islamic State (IS) militants in Iraq.
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3 octobre 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca
Après avoir déposé la motion ouvrant la voie à une mission de combat et pavant la voie au déploiement de chasseurs CF-188 Hornet en Irak, le gouvernement Harper a dévoilé ce vendredi plus de détails dans une note d’information sur l’engagement canadien en Irak.
Stephen Harper a déposé ce matin une motion ouvrant la voie à l’envoi d’avions de chasse et d’avions de ravitaillement pour participer aux frappes aériennes menées par les pays de la coalition internationale assemblée par les États-Unis contre les cibles du groupe armé État islamique, en Irak seulement pour l’instant, tout en entrouvrant la porte à des frappes en Syrie.
Un débat et un vote auront lieu lundi à ce sujet, mais le débat sera toutefois limité à cinq heures et, bien sûr, le vote est déjà acquis au gouvernement qui dispose de la majorité des sièges à la Chambre.
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03 octobre 2014 Romandie.com (AFP)
Ottawa - Le Premier ministre canadien Stephen Harper a présenté vendredi au Parlement une motion prévoyant l'envoi d'avions de chasse en Irak qui participeront, pendant six mois, à la campagne de frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI).
La Chambre des communes doit formellement entériner cette motion lundi lors d'un vote qui ne devrait être qu'une formalité pour M. Harper car son parti dispose d'une large majorité au Parlement (165 élus sur un total de 308).
Le Premier ministre canadien a exclu tout envoi de troupes de combat au sol, la mission canadienne se limitant à l'envoi d'avions de chasse F-18 et de ravitailleurs.
Le déploiement de conseillers militaires (69 forces spéciales maximum), déjà décidé il y a un mois, est également prolongé de six mois.
Il s'agit du premier engagement militaire du Canada à l'étranger depuis la campagne aérienne en Libye en 2011.
Cette campagne est soutenue par 64% des Canadiens, contre 36% qui la désapprouvent, selon un sondage publié vendredi par le Globe and Mail.
Ce large soutien n'a toutefois pas fait changer d'avis les deux principaux partis d'opposition aux Communes: Libéraux et Néo-Démocrates ont répété dans la foulée de l'allocution de M. Harper qu'ils s'opposeraient à cette motion lors du vote de lundi, reprochant au Premier ministre de ne pas les avoir informés au préalable sur les objectifs de cette mission.
Le Premier ministre n'a pas précisé combien d'avions de chasse seraient envoyés en Irak mais les médias locaux parlaient vendredi de quatre à huit F-18.
Les opérations aériennes ne seront menées que là où le Canada a le soutien clair du gouvernement du pays. A présent, c'est seulement le cas en Irak, a déclaré le dirigeant conservateur devant les députés.
Si cela devait être le cas en Syrie, alors nous participerions également aux frappes aériennes contre l'EI dans ce pays, a observé M. Harper.
Il a toutefois reconnu que la coalition internationale ne devait pas trop attendre de cette campagne aérienne: Pour être clair, disons que cette intervention ne permettra pas d'éliminer cette organisation terroriste.
Nous avons l'intention d'affaiblir de façon importante les capacités de l'État islamique, plus particulièrement sa capacité à avoir des mouvements militaires de grande envergure ou d'avoir des bases en terrains ouverts, a-t-il précisé.
La coalition internationale engagée en Irak, et pour certains pays en Syrie, s'était déjà renforcée vendredi avec l'envoi par l'Australie d'avions de combats et de 200 militaires. La Belgique, le Danemark, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni mènent également des frappes aériennes contre l'EI, aux côtés des Etats-Unis et de cinq alliés arabes -- Jordanie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar et Bahreïn.
Outre son engagement militaire, le Canada a déjà dépensé 28 millions de dollars canadiens pour l'aide humanitaire aux civils affectés par l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique, aussi bien en Irak qu'en Syrie.
Quelque 15 millions de dollars ont également déjà été investis dans du matériel militaire défensif remis à l'armée irakienne et aux combattants kurdes.
Les partis d'opposition jugent toutefois l'engagement humanitaire bien insuffisant. Le Parti libéral ne peut pas (soutenir) et ne soutiendra pas cette motion du Premier ministre pour aller en guerre en Irak, a asséné Justin Trudeau, le leader des libéraux, qui arrivent en tête des sondages sur les élections législatives prévues dans un an.
source affaires.lapresse.ca
Le Conseil d'administration de l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité (AICDS) a le plaisir d'annoncer la nomination de Christyn Cianfarani au poste de présidente de l'Association, à compter du 22 septembre 2014.
Mme Cianfarani se joint à l'AICDS après avoir été au service de CAE Inc. pendant 17 années où elle occupait jusqu'à tout récemment le poste de directrice des Solutions avancées de formation et des relations gouvernementales. Elle a également occupé le poste de directrice des programmes gouvernementaux, de la recherche et du développement, et de la propriété intellectuelle, en plus de gérer au cours de sa carrière une vaste gamme de portefeuilles de produits et plusieurs importants projets, de même que des soumissions et des propositions. Avant de se joindre à CAE Inc., elle a servi dans la Marine royale canadienne en tant qu'officière aux opérations maritimes de surface et sous marines (MAR SS).
En 2012, Mme Cianfarani a agi en tant que conseillère-expert à l'appui du Conseiller spécial, M. Tom Jenkins dans le contexte de son rapport « Le Canada d'abord : Exploiter l'approvisionnement militaire en s'appuyant sur les capacités industrielles clés ». Ce rapport, présenté à la ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, est à la base de la nouvelle stratégie d'approvisionnement du gouvernement canadien dans le domaine de la défense. Mme Cianfarani a également représenté l'industrie canadienne pour l'examen du soutien fédéral de la recherche-développement de Tom Jenkins et a contribué à l'examen de l'aérospatiale de l'honorable David Emerson.
En février 2014, elle a accepté un poste au conseil d'administration intérimaire de l'Institut d'analyse de la défense, où elle a été amené à travailler en collaboration avec les partenaires d'Industrie Canada, de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et de la Défense nationale pour en préciser la fonction au Canada.
Mme Cianfarani détient un baccalauréat du Collège militaire royal du Canada et une maîtrise de l'Université de Toronto. Elle parle couramment les deux langues officielles du Canada.
À propos de l'AICDS
L'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité est une association professionnelle à but non lucratif représentant les industries canadiennes de défense et de sécurité. L'Association représente plus de 1 000 compagnies membres offrant des produits et services aux marchés de la défense et de la sécurité publique. Les industries emploient plus de 109 000 Canadiens et génèrent 12,6 milliards de dollars en revenus annuels, dont environ 50 pour cent proviennent des ventes au niveau international. Les compagnies membres de l'AICDS sont de toutes les tailles et offrent des produits et services à leurs clients et partenaires d'affaires au Canada, aux États-Unis et à travers le monde
De gauche à droite: Dr Michael Lankowski, premier secrétaire, politiques stratégiques de la Défense (AUS) ; le contre-amiral Steve Gilmore, commandant de la flotte australienne (AUS) ; M Doug Loverro, secrétaire adjoint délégué aux politiques spatiales (É-U) ; l’amiral Cecil Haney, commandant, United States Strategic Command (É-U) ; le lieutenant-général Guy Thibault, vice-chef d’état-major de la défense (CAN) ; Gordon Venner, sous-ministre adjoint (Politiques) (CAN) ; le vice-maréchal de l’Air Edward Stringer, chef d’état-major adjoint de la Force aérienne (R-U) ; Dr Kate Langley (R-U). (MDN)
23 septembre 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca
Annoncé en mai dernier par 45eNord.ca, le Canada a finalement signé lundi 22 septembre un protocole d’entente pour réaliser des opérations spatiales avec les ministères de la Défense de l’Australie, des États-Unis et du Royaume-Uni.
Cette entente permet le partage d’information et de ressources relatives à l’espace, et permettra au Canada et à nos alliés de collaborer de manière plus efficace pour identifier et comprendre des objets spatiaux, pour assurer le fonctionnement continu des satellites et pour éviter les collisions de satellites.
Les Forces armées canadiennes dépendent de l’espace pour une vaste gamme de fonctions, comme le commandement et le contrôle, les renseignements météorologiques, la navigation, les communications, la cartographie et les activités de recherche et de sauvetage.
«Le Canada s’est doté d’un programme spatial il y a plus de 50 ans, et, depuis, l’environnement spatial est devenu un milieu plus achalandé et plus complexe dans lequel opérer. En développant davantage notre collaboration avec nos plus proches alliés, nous pouvons partager notre expertise, régler des problèmes communs et nous assurer que les ressources financières de la Défense sont dépensées de manière optimale», a déclaré le ministre de la Défense nationale Rob Nicholson.
Cette entente s’appuie sur plusieurs projets spatiaux récents des Forces armées canadiennes:
23 septembre 2014 La Presse Canadienne
Le spécialiste des simulateurs de vols CAE a annoncé mardi avoir remporté une série de contrats totalisant environ 115 millions $ pour la livraison de systèmes et de services de formation à des forces de défense mondiales, incluant l'Aviation royale canadienne, les forces de l'air américaine et l'armée américaine.
La société montréalaise effectuera notamment une mise à niveau des systèmes visuels d'un simulateur de l'Aviation royale canadienne et mettra au point un dispositif d'entraînement au vol pour l'armée américaine.
Elle continuera en outre à s'occuper de la formation des équipages des forces de l'air américaines, entre autres services.
CAE (T.CAE) est un fabricant de simulateurs de vol et un fournisseur de services de formation pour les entreprises d'aviation civile et militaire. Il emploie 8000 personnes dans 35 pays.
20 septembre 2014 Romandie.com (AFP)
Washington - Plusieurs avions militaires russes ont été interceptés cette semaine dans des zones de restriction près de l'Alaska et au Canada par des avions américains et canadiens, ont indiqué vendredi des responsables américains de la Défense.
Mais aucun des appareils russes n'a pénétré dans les espaces aériens américain ou canadien, a précisé un porte-parole du commandement américain de la défense aérienne chargé de l'Amérique du Nord (Norad), Jamie Humphries.
Deux avions de chasse russes MIG 35, accompagnés par deux avions ravitailleurs et deux bombardiers de longue portée, sont entrés dans une zone de restriction américaine mercredi et ont été interceptés par des avions de chasse américains F-22 près de l'Alaska, selon ces responsables.
Les appareils russes ont quitté ensuite la zone sans incident, a affirmé à l'AFP un de ces responsables, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.
C'est la première fois depuis longtemps que des avions de chasse pénètrent dans cette zone, a souligné un responsable américain.
Cette incursion mercredi a été suivie d'un deuxième incident jeudi impliquant deux bombardiers russes à longue portée, qui ont pénétré une zone de restriction canadienne.
Deux avions de chasse canadiens F-18 ont intercepté les bombardiers, qui ont quitté la zone sans incident, a encore dit M. Humphries.
Les zones de restrictions (air defense identification zone, ADIZ) sont situées aux confins de l'espace aérien d'un pays et servent de zones tampons, afin de laisser aux gouvernements le temps d'intervenir auprès d'avions potentiellement hostiles. Mais ces zones ne sont pas liées à des traités internationaux ni régulées par des lois internationales.
Ces incidents aériens ont coïncidé avec la visite aux Etats-Unis du président ukrainien Pedro Porochenko, dont le pays est en conflit avec des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine.
Le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, a estimé qu'il n'y avait pas de lien entre cette visite et les incidents aériens.
Nous avons déjà été confrontés à ce genre d'incident. Nous les prenons très au sérieux. Et nous procédons à des interceptions régulièrement, a expliqué M. Kirby sur CNN.
Comme d'habitude, nous allons informer la Russie de nos intentions et nous évoquerons sûrement nos inquiétudes avec elle le moment venu, a-t-il ajouté.
On ne sait pas si les appareils russes se trouvaient dans ces zones en raison d'exercices annoncés par Moscou en extrême-Orient, y compris des entraînements dans la région de Kamchatka (est de la Russie).
Ces exercices surnommés Vostok-2014 ont commencé vendredi et doivent se poursuivre jusqu'au 25 septembre, avec 100.000 soldats et 120 avions, selon le ministère russe de la Défense.
iRobot 510 PackBot CBRN recce system is a modular expansion to 510 PackBot multi-mission robot. Photo Outisnn.
11 September 2014 army-technology.com
iRobot has secured multi-year contracts for the delivery of iRobot 510 PackBot reconnaissance, chemical, biological, radiological and nuclear (CBRN) recce systems to the Canadian Department of National Defence (DND).
Valued at a combined $9.6m, the competitively awarded contracts cover the delivery of a total of 20 iRobot 510 PackBot systems, along with training and future product lifecycle support.
iRobot defence and security business unit senior vice-president and general manager Frank Wilson said: "CBRN events occur globally and each present their own unique challenges.
"iRobot offers all of our customers rugged, reliable and expandable systems that are capable of addressing a wide range of specific mission needs."
A modular expansion to iRobot's 510 PackBot multi-mission robot, the 510 PackBot CBRN recce system is designed to address specific requirements set forth by the Canadian DND.
The easy-to-use, mobile robot includes a CBRN suite, comprising five primary sensors to reliably detect, alert and report on chemical warfare agents, toxic industrial chemicals, volatile gases, explosives and radiation.
The robot can access confined spaces and broad sensing capabilities, and features enhanced mobility through the addition of rear flippers.
Deliveries under the contract are expected to be completed by April 2015.
Weighing around 24lb, the 510 PackBot is a modular robot designed to assist soldiers and first responders in conducting bomb disposal and improvised explosives device neutralisation, as well as surveillance / reconnaissance missions from stand-off distances.
Equipped with a range of interchangeable payloads, the combat-proven robot can be configured to screen vehicles and is able to integrate additional sensors to aid in the identification and interrogation of CBRN threats.
To date, iRobot has delivered more than 5,000 robots to military and civil defence forces worldwide.
MOSCOU, 9 septembre-RIA Novosti
Le survol d'avions russes de la mer Noire a été planifié et effectué conformément aux normes internationales, a déclaré mardi le porte-parole du ministère de la Défense Igor Konachenkov.
"Le 7 septembre les avions russes Su-24 et An-26 ont effectué des vols planifiés dans la zone des eaux neutres de la mer Noire le long de la frontière russe. Les avions ne se sont pas approchés de la frégate canadienne HMCS Toronto se trouvant dans cette zone", a indiqué le responsable militaire.
Dimanche, le ministre canadien de la Défense Rob Nicholson a déclaré qu'une frégate canadienne participant à un exercice de l'OTAN sur la mer Noire a été narguée par des avions militaires russes près de la côte sud de l'Ukraine.
7 sept. 2014 45eNord.ca
Romeo Dallaire a été intronisé au Temple de la renommée du Collège militaire royal de Saint-Jean, alors que les nouveaux élèves-officiers reçoivent leurs insignes.
02 septembre 2014 Murray Brewster - La Presse Canadienne
Un porte-parole du premier ministre Stephen Harper a affirmé que la déclaration finale au sommet de l'Alliance atlantique plus tard cette semaine décrira comme une «cible ambitieuse» l'objectif de longue date que les membres dépensent au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut dans la défense.
Un compromis pourrait être sur la table pour les alliés, dont le Canada, qui sont réfractaires à l'idée d'accélérer les dépenses en défense pour respecter les normes de l'OTAN.
Un porte-parole du premier ministre Stephen Harper a affirmé que la déclaration finale au sommet de l'Alliance atlantique plus tard cette semaine décrira comme une «cible ambitieuse» l'objectif de longue date que les membres dépensent au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut dans la défense.
Cela semble suffisant pour satisfaire le gouvernement Harper, qui a résisté aux appels pressants des États-Unis et du Royaume-Uni d'augmenter significativement son budget militaire coupé en fonction de l'objectif d'un budget équilibré l'an prochain et d'élections anticipées.
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Deux CF-18 Hornets du 425e Escadron d’appui tactique, de la 3e Escadre Bagotville (Qué.) (Archives/Attila Papp/ARC)
1 septembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
La force opérationnelle aérienne (FOA) canadienne commence ce 1er septembre sa mission de police aérienne dans les pays baltes dans le cadre des mesures de réassurance de l’OTAN envers les pays alliés.
LA FAO s’est jointe officiellement à la mission de police aérienne des pays baltes de l’OTAN, lors d’une cérémonie de transfert qui s’est déroulée aujourd’hui à Šiauliai, en Lituanie.
Pendant la mission de police aérienne dans les pays baltes, quatre aéronefs CF188 Hornet et plus de 130 membres de l’Aviation royale canadienne (ARC) travailleront de concert avec les alliés de l’OTAN de septembre à décembre 2014, afin, dit le communiqué de la Défense nationale qui annonce le début de cette mission, » de préserver l’intégrité de l’espace aérien estonien, letton et lituanien et d’intervenir en cas d’intrusion ».
«Dans la foulée de l’augmentation de l’agression militaire accrue de la part de la Russie, la mission de police aérienne dans les pays balte est une démonstration de la solidarité des allies et du dévouement de l’OTAN envers la sécurité de ses membres», a déclaré le ministre de la Défense du Canada, Rob Nicholson.
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29 août 2014 45e Nord.ca
L'opération Impact constitue la contribution des Forces armées canadiennes (FAC) en matière de transport aérien stratégique de matériel militaire crucial aux forces de sécurité qui combattent l'organisation État islamique en Irak et au Levant (ISIL) en Irak.
01 septembre 2014 par Alexander Panetta - La Presse Canadienne
Des responsables militaires américains ont donné un peu plus d'informations à propos d'une éventuelle contribution canadienne au programme de défense antimissile, si Ottawa décidait de s'y joindre après une décennie passée sur les lignes de côté.
Plusieurs conversations avec d'importants officiers américains pointent vers une demande commune: des senseurs multifonctions installés dans l'Arctique canadien pour débusquer bien plus que des missiles balistiques intercontinentaux. Ces systèmes à la fine pointe de la technologie pourraient ainsi suivre des navires, des avions et de petits missiles de croisière, en plus de tout autre engin de grande taille lancé par la Corée du Nord ou un autre État voyou.
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26/08/2014 Sources : EMA
Du 25 août au 5 septembre 2014, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) conduiront l’exercice Croix du Sud, principalement dans la Province des îles de la Nouvelle-Calédonie (iles de LIFOU et de TIGA), mais aussi à l’aéroport de TONTOUTA et à LA FOA. Cet exercice, interarmées et multinational, est organisé tous les deux ans, sous le contrôle opérationnel du commandant supérieur des FANC.
Pour l’édition Croix du Sud 2014, la France, représentée par les FANC et renforcée par les Forces armées en Polynésie française (FAPF), engage 690 militaires. A ses côtés, 9 nations participent à l’exercice : Australie (1 compagnie, 2 LCH et 1 aéronef), Canada (1 section et 1 Hercule C130), Etats-Unis (2 sections), Nouvelle-Zélande (1 compagnie, 1 hélicoptère et la frégate multi-missions HMNZS CANTERBURY), Royaume des Tonga (1 section et 1 patrouilleur), Royaume-Uni (1 section), Vanuatu (1 section et 1 patrouilleur) ainsi que le Japon et Singapour qui fournissent des renforts au sein du CJTF. Le Chili est également engagé au titre d’observateur. Cette forte participation donne à l’exercice une ampleur particulière avec 1 300 militaires, 7 bâtiments, 9 aéronefs ainsi que des moyens logistiques conséquents.
Cet exercice constitue un rendez-vous majeur pour l’entraînement des forces armées du Pacifique Sud-ouest. D’une part, il a pour but d'entraîner les FANC et leurs partenaires de la région à conduire une opération d'assistance humanitaire, suivie d'une évacuation de ressortissants, dans un contexte multinational. D’autre part, il permet de développer la coopération et l’interopérabilité entre les forces participantes. La France, et principalement les forces de souveraineté du « théâtre Pacifique » (FANC et FAPF), a toujours été fortement engagée dans cette zone avec une participation aux opérations de maintien de la paix (MINUT au Timor oriental en 1998) et aux missions d’assistance (tsunami de 2004, cyclones aux Tonga et Fidji en 2009 et 2010).
Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.
12 Aug 2014 By: Dominic Perry - FG
Canada has shelved plans to acquire up to four manned intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) platforms “due to reasons of security and technical feasibility”.
Ottawa launched the procurement process in August last year with the publication of a letter of interest (LoI) seeking an “enduring, operational level, multisensor, manned [ISR] capability”. It would look to buy three to four aircraft, it said.
An industry day was subsequently held on 20 September 2013 to further discuss the requirement.
However, just short of one year later Canada has pulled the plug on the process. In a notice posted on its public procurement website on 4 August, Ottawa says that “upon completion of an options analysis” it will no longer seek a “complete manned airborne [ISR] platform solution, due to reasons of security and technical feasibility”.
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CARPINTERIA, Calif., Aug. 13, 2014 – Northrop Grumman Corporation
Thirteen lightweight antennas that self-deploy in 200 milliseconds have been delivered to support Canada's RADARSAT Constellation Mission (RCM) by Astro Aerospace, a strategic business unit of Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC).
The highly configurable antennas are stored energy monopoles that deploy quickly and will be a critical part of the RCM Earth Observation satellites. The antennas will be integrated into the Automatic Identification System payload that will be used to provide an advanced maritime identification capability; enabling ship identification, position, course and speed data. The antennas were delivered to prime contractor, MacDonald, Dettwiler and Associates Ltd. (MDA).
"We are pleased to provide an affordable and reliable antenna solution to the next generation of RADARSAT to support the Canadian Space Agency," said Dan Johansen, RCM program manager, Northrop Grumman Astro Aerospace. "Our continued emphasis on breakthrough engineering has resulted in a 100 percent success rate on more than 1,000 units on satellite missions."
The antennas have an adaptable and reliable design that can be easily tailored to specific applications and have been used in the Gemini and Apollo missions and in the most recent U.S. Air Force GPS satellites.
The stowed package is one of the smallest available and most compact for a deployable antenna of a given size. For example, the 13 antennas used in the RCM stow in a low mass and compact 4-inch by 4-inch by 2.5-inch canister.
The versatile antennas are available in monopole diameters from one-half inch to 1 3/8 inches and any length up to 25 feet.
For more information about Astro Aerospace products
Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.
August 12, 2014 1 David Pugliese
OSI Maritime Systems says it will deliver its WECDIS systems to the Turkish Navy.
Here is the news release:
Burnaby, BC, Canada – OSI Maritime Systems (OSI) is pleased to announce the signing of contracts to provide the Turkish Navy with OSI’s world leading Warship Navigation System, which includes ECPINS-W software. These systems will be installed on two Landing Ship Tanks and two Rescue and Towing Ships for submarines.
OSI has previously delivered systems to the Turkish Navy MILGEM Corvette program.
About OSI
OSI Maritime Systems has been providing advanced integrated navigation and tactical solutions to military customers for over 20 years. As a pioneer of Warship Electronic Chart Display and Information Systems (WECDIS), the company has grown to be a leading provider of integrated navigation and tactical solutions designed for naval and maritime security operations. The company develops and delivers integrated bridge systems for warships, integrated dived navigation systems for submarines, and C2 systems for small craft. OSI currently has 16 naval customers from around the world with over 500 warships and submarines operating with its world leading integrated navigation and tactical solutions.
KIEV, 11 août - RIA Novosti
Le Canada a envoyé 32 tonnes d'équipement militaire pour 5 millions de dollars canadiens (3,4 M EUR) à l'Ukraine, a annoncé lundi à Kiev le Service ukrainien des gardes-frontières.
"L'administration du Service d'Etat ukrainien des gardes-frontières a reçu le 8 août des équipements pour 5 millions de dollars canadiens", a indiqué le service dans un communiqué.
Un avion de l'Armée de l'air canadienne s'est posé vendredi à l'aéroport Borispol de Kiev. Il a acheminé 32 tonnes d'équipements - gilets pare-balles, kits sanitaires, casques de combat, tentes, sacs de couchage, lunettes balistiques - destinés aux gardes-frontières engagés dans l'opération spéciale dans l'est de l'Ukraine.
Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février. Les hostilités ont déjà fait plus d'un millier de morts parmi les civils et entraîné d'importantes destructions. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
Le président de la Rada suprême (parlement) Alexandre Tourtchinov a antérieurement déclaré que Kiev n'avait reçu aucune aide militaire et technique étrangère depuis le début de l'opération spéciale. Toutefois l'Occident a annoncé son intention d'aider les forces ukrainiennes. Le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov a distribué début juillet des gilets pare-balles et des casques conformes aux normes de l'Otan aux combattants de la Garde nationale. Les Etats-Unis ont envoyé aux forces armées ukrainiennes 300.000 rations, des pompes à essence, des barbelés, des batteries et des pièces de rechange pour les automobiles, des jumelles et des moyens de télécommunication. Les unités spéciales ukrainiennes Omega et Vega ont reçu des uniformes de fabrication allemande.
Un avion de transport stratégique CC-177 Globemaster III de l’Aviation royale du Canada prend son envol (MDN)
9 août 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca
Un avion de transport stratégique CC-177 Globemaster III de l’Aviation royale du Canada, est parti aujourd’hui de la 8e Escadre, Base des Forces canadiennes Trenton, d’oû avait décollé jeudi un avion de transport militaire Hercules CC-130J, et arrivera en Ukraine au début de la semaine prochaine.
Au moment où s’intensifient les combats dans l’Est ukrainien et où les puissances occidentales craignent une intervention russe, le premier ministre canadien et son ministre de la Défense, Rob Nicholson, ont tous deux annoncé jeudi 7 août que le Canada enverra de l’équipement militaire non létale en Ukraine pour aider le pays à protéger la frontière orientale contre une agression russe.
Aujourd’hui, a donc eu lieu le deuxième d’une série d’envois, par transport aérien, de matériel militaire non cinétique en Ukraine.
«Depuis le début de la crise, le Canada a été solidaire des Ukrainiens et il a pris d’importantes mesures pour soutenir l’Ukraine, dont des sanctions cautionnées par la communauté internationale. Le Canada est fier de pouvoir aider l’Ukraine en lui fournissant ce matériel», a déclaré à ce propos le ministre de la Défense, Rob Nicholson.
La contribution du Canada, qui pourrait atteindre 5 millions de dollars, se fait par l’entremise du Fonds pour la paix et la sécurité mondiales, et comprend diverses mesures de protection ciblées ainsi que du matériel médical et logistique, dont des casques, des lunettes de protection balistique, des vestes protectrices, des trousses de premiers soins, des tentes et des sacs de couchage, précise le communiqué de la DFéfense nationale qui annonce ce deuxième envoi.
Le Canada dispose, souligne la Défense, de quatre appareils CC-177 Globemaster III, qui sont basés à la 8e Escadre Trenton. Ces appareils servent à diverses missions stratégiques et tactiques, notamment à transporter rapidement des soldats et du matériel n’importe où dans le monde.