20 mars 2015 par 45eNord.ca
Point sur les opérations en Irak avec le capitaine de vaisseau Paul Forget du COIC.
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20 mars 2015 par 45eNord.ca
Point sur les opérations en Irak avec le capitaine de vaisseau Paul Forget du COIC.
Un membre du Régiment d'opérations spéciales du Canada enseigne à un sergent comment utiliser correctement un inclinomètre pour déterminer la vitesse du vent, à Agadez, au Niger, le 21 février 2014. (Archives/Spc. Timothy Clegg/US Army)
25 février 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca
Les forces spéciales canadiennes, en mission de formation à la lutte contre le terrorisme au Niger, ont été contraintes de quitter la zone frontalière et déménager dans une autre partie du pays pour s’éloigner des combats entre les extrémistes de Boko Haram et les troupes gouvernementales.
Lors d’une de leurs missions de formation en février, après avoir essuyé le feu des djihadistes de l’État islamique sur la ligne de front en Irak, nos Forces spéciales canadiennes se sont aussi retrouvés dangereusement près des combattants du redoutable groupe islamiste Boko Haram en Afrique, alors qu’ils s’entraînaient à la périphérie de la ville de Diffa avec les troupes du Niger en préparation «à l’exercice FLINTLOCK 15, un exercice financé par les États-Unis et dirigé par le Tchad.
Les troupes canadiennes n’ont pas été impliqués dans les combats dans la ville de Diffa, qui se trouve sur la frontière avec le Nigeria, mais elles risquaient à tout moment d’être plongées en pleine tourmente alors que le groupe djihadiste multipliaient les attaques contre la ville.
Les soldats du Régiment d’opérations spéciales ou ROSC étaient autorisés à se défendre mais pas à prendre part au combat.
Alors qu’il devenait de plus en plus difficile de mener la mission de formation et que la situation sécuritaire ne cessait de se détériorer, les officiers canadiens des forces spéciales ont alors pris la décision de plutôt poursuivre la mission dans d’autres parties du pays.
Mais les Forces armées canadiennes affirment qu’elles sont prêtes à renforcer leur rôle au Niger si Ottawa décide d’envoyer de l’aide à ce pays.
Et, entre temps, les forces spéciales canadiennes continuent, comme en Irak, l’entraînement de leurs homologues locaux, cette fois, dans le cas du Niger, la formation au tir, aux communications et à la planification de mission – des compétences qu’ils pourront utiliser dans leur combat contre Boko Haram.
Boko Haram, qui contrôle les régions frontalières du Nigeria, dispose de 4.000 à 6.000 des hommes armés aguerris. Le groupe, qui a tué des milliers de personnes au cours des ans et cherche maintenant, à l’instar du groupe État islamique en Irak et en Syrie, à établir un émirat islamique, multiplie les raids sur les pays voisins, dont le Niger.
En outre, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Bénin et le Cameroun font partie d’une alliance régionale lutte contre Boko Haram.
Un membre du Régiment d'opérations spéciales du Canada enseigne à un sergent comment utiliser correctement un inclinomètre pour déterminer la vitesse du vent, à Agadez, au Niger, le 21 février 2014. (Archives/Spc. Timothy Clegg/US Army)
11 février 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
Après avoir essuyé le feu des djihadistes de l’EI sur la ligne de front en Irak, voilà que les Forces spéciales canadiennes se retrouvent maintenant dangereusement près des combattants du redoutable groupe islamiste Boko Haram en Afrique.
«Oui, je peux confirmer que le CSOR (le Régiment d’opérations spéciales du Canada) est ‘teamé‘ [fait équipe, ndlr] cette année avec des forces du Niger, mais ne ne lutte pas contre Boko Haram dans la ville de Diffa», a bien confirmé à 45eNord.ca le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN).
Le Niger a été récemment le théâtre de violents combats entre les troupes gouvernementales et les extrémistes islamistes du groupe sanguinaire Boko Haram dans la ville de Diffa, qui se trouve sur la frontière avec le Nigeria.
Les forces spéciales canadiennes, pendant ce temps, s’entraînent avec les troupes du Niger à la périphérie de la ville en préparation «à l’exercice FLINTLOCK 15, […], un exercice financé par les États-Unis et dirigé par une nation africaine», précise le COMFOSCAN.
Les membres du groupe Boko Haram, eux, ont pris d’assaut une prison à Diffa le week-end dernier et ont pu se frayer un chemin dans une partie de la ville de 50.000 personnes lundi. Une voiture piégée a également explosé dans la ville, tuant cinq personnes et en blessant grièvement cinq autres.
L’armée du Niger a certes repoussé les insurgés de la ville, mais c’était tout de même la troisième attaque de Diffa en quatre jours.
Diffa est à environ cinq kilomètres de la frontière nigériane. Boko Haram, qui contrôle des régions frontalières au du Nigeria et dispose de 4.000 à 6.000 des hommes armés aguerris.
Le groupe a tué des milliers de personnes au cours des ans et cherche maintenant, à l’instar du groupe État islamique en Irak et en Syrie, à établir un émirat islamique dans le nord du Nigeria. Boko Haram a également mené des raids sur les pays voisins et a aussi choqué l’opinion internationale en 2014 avec l’enlèvement, non encore résolu, de 276 écolières à Chibok, au Nigeria.
La menace est réelle. Des milliers de personnes ont déjà fui la ville de Diffa et le gouvernement du Niger a conseillé à ceux qui restent de rester dans leurs maisons pendant les combats.
Les Forces spéciales canadiennes se trouvent donc, par le plus malheureux des hasards, encore une fois au mauvais endroit au plus mauvais moment… Vont-ils, après avoir essuyé les tirs des djihadistes en Irak alors qu’ils accompagnaient les forces irakiennes sur la ligne de front, se retrouver dans une situation semblable en Afrique, et, qui plus est, à l’occasion d’un exercice?
FLINTLOCK 15
FLINTLOCK est un exercice organisé et sponsorisé par le United States Africa Command (AFRICOM) depuis 2005 dans le nord et l’Afrique de l’Ouest pour «améliorer la capacité de sécurité des forces militaires régionales». Environ 1.000 militaires de plusieurs nations y prennent part chaque année. En 2015, l’exercice est organisé et hébergé par le Tchad.
FLINTLOCK 15 se déroulera du 16 février au 9 mars 2015.
La seule unité de forces spéciales canadiennes qui va y participer est le Régiment d’opérations spéciales du Canada (ROSC).
Selon le Commandement des opérations spéciales du Canada, les raisons de prendre part aux exercices FLINTLOCK sont simples: c’est une «excellente occasion pour le ROSC de se former dans un environnement austère, tout en continuant à construire l’interopérabilité et les relations avec les alliés, et en soutenant le gouvernement des initiatives du Canada dans la région du Sahel».
Plus de 1.200 personnels seront impliquées dans l’exercice Flintlock 15 au Tchad, avec des antennes au Niger, au Nigeria, au Cameroun et en Tunisie.
Les participants sont du Burkina Faso, du Danemark, du Canada, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Mauritanie, des Pays-Bas, de Belgique, de Suède, de Norvège, du Sénégal, d’Espagne, du Royaume-Uni, du Mali, de République tchèque, d’Estonie, de Lituanie et des États-Unis.
La situation dans la région
Pendant ce temps, la guerre contre Boko Haram devrait s’accélérer dans les prochaines semaines. Le Nigeria a reporté son élection présidentielle jusqu’au 28 mars et se prépare maintenant à attaquer Boko Haram et à détruire ses bases.
En outre, le Tchad, le Bénin, le Cameroun, le Niger et le Nigeria ont convenu d’établir une force multinationale de 8.700 hommes pour venir à bout de Boko Haram.
Les soldats du Tchad, eux, ont déjà engagé la lutte contre Boko Haram dans le nord du Nigeria.
Dans le passé, la mission d’entraînement FLINTLOCK a déjà dû être annulé en raison d’un conflit dans la région où elle devait se dérouler. En 2012, FLINTLOCK, qui devait avoir lieu au Mali, a été annulée en raison de la poursuite des combats dans ce pays. Mais il semble, cette fois, qu’il n’est pas question d’annulation.
20 janvier 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca
Après que le commandant des Forces d’opérations spéciales du Canada a révélé, lundi, que des soldats canadiens avaient échangé des tirs en Irak avec des combattants de l’État islamique, le chef du NPD, Thomas Mulcair, s’est empressé d’accuser le premier ministre Harper d’avoir induit les Canadiens en erreur sur la participation du Canada au combat contre le groupe djihadiste.
Le premier ministre canadien, quant à lui, réplique en se déclarant très fier de l’action des militaires canadiens.
Hier à Ottawa, au « briefing » sur l’opération IMPACT, la contribution canadienne à la lutte de la coalition menée par les États-Unis contre l’organisation de l’État islamique, le brigadier-général Michael Rouleau, commandant des Forces d’opérations spéciales du Canada, a révélé que des membres des Forces spéciales canadiennes, dépêchés en Irak pour participer à la lutte contre le groupe djihadiste ultra-radical, ont essuyé des tirs ennemis et ont été contraints de répliquer.
Les membres des forces spéciales canadiennes prennent part directement aux frappes de la coalition contre des cibles de l’État islamique, a-t-on également appris hier.
Ils ont ainsi aidé jusqu’à maintenant les avions de chasse amis à localiser des cibles ennemies à 13 reprises.
Mais, lors de la planification d’un bombardement non loin de la ligne de front, des membres des forces spéciales ont été attaqué par des tirs de fusils mitrailleurs et de mortiers, a révélé le le commandant des Forces d’opérations spéciales.
« Lorsqu’ils ont avancé pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte, ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuse », a précisé le brigadier-général Rouleau.
Les Canadiens ont alors répliqué aux tirs ennemis dans une posture purement défensive et ont détruit les deux positions ennemies d’où venaient les tirs grâce à des snipers. Il n’y a eu aucun blessé du côté canadien.
Mulcair accuse Harper d’avoir trompé les Canadiens
Le chef du NPD, Thomas Mulcair, pour cette raison, accuse le premier ministre Stephen Harper d’avoir induit les Canadiens en erreur au sujet de la participation du Canada à des combats au sol en Irak.
« M. Harper ne peut s’en tirer et dire aux Canadiens: ‘Il n’y aura pas de combat de nos troupes’ et ensuite essayer d’expliquer qu’en fait, ils sont impliqués dans ces combats », a déclaré le chef de l’Opposition lors d’un point de presse.
« Je lui ai posé ces questions spécifiquement en septembre, et il a dit aux Canadiens qu’ils ne seraient pas impliqués dans une mission de combat. Il n’a pas dit la vérité. », a poursuivi le chef néo-démocrate.
« Maintenant qu’on sait que les Canadiens sont impliqués dans les combats (au sol, ndlr), on dit que ce n’est toujours pas une mission de combat. Les hommes et les femmes qui sont là-bas méritent mieux que les jeux de mots du premier ministre. C’est une question d’intégrité gouvernementale », a martelé le chef néo-démocrate.
Les Forces armées canadiennes plaident la légitime défense
L’automne dernier, avant l’adoption de la motion autorisant la mission, tout au long du débat sur la participation canadienne à la coalition, le premier ministre Harper a toujours affirmé que le Canada ne participerait pas à des combats au sol. « Les soldats canadiens n’accompagneront pas les forces irakiennes au combat », répétait alors le premier ministre canadien.
Les membres des forces spéciales canadiennes ont initialement été déployés en Irak pour une mission de formation des forces de sécurité irakiennes. Cette mission a ensuite été élargie pour permettre à des avions militaires canadiens de participer à des frappes aériennes sur des cibles de l’EI.
Quant à l’échange de tirs auquel se réfère Thomas Mulcair, depuis le début de la mission canadienne en Irak, c’est la première fois qu’un incident de ce type se produit, a bien précisé hier lors de la séance d’information à Ottawa le brigadier-général Rouleau, insistant pour bien faire comprendre qu’il s’agissait d’un cas unique et de légitime défense.
Quant à l’identification de cibles, notamment à l’aide de lasers pointés sur des cibles au sol, ces activités s’inscrivent selon le commandant des Forces spéciales dans le cadre de la mission d' »aide et de formation », les forces de sécurité irakiennes n’étant pas pour le moment en mesure d’accomplir ces tâches par eux-mêmes.
Quant au premier ministre Harper, il s’est pour sa part, contrairement au chef néo-démocrate, déclaré très fier de l’action des militaires canadiens en Irak.
« Le mouvement djihadiste international a déclaré la guerre au Canada et à ses alliés. Nous devons faire face directement à cette menace et c’est exactement ce que fait le gouvernement », a déclaré le chef du gouvernement canadien « Nous sommes immensément fiers du travail extraordinaire que font nos forces armées canadiennes en combattant la menace terroriste que constitue le soi-disant État islamique en Irak et nous les appuyons à 100%. Contrairement aux libéraux et au NPD, qui préféreraient voir le Canada se tenir en retrait pendant que d’autres se battent pour nous, nous allons continuer à soutenir la coalition internationale dans la lutte contre les terroristes de l’EI ».
Alors, l’échange de tirs entre les soldats canadiens et les combattants djihadistes, l’exception qui confirme la règle ou…la nouvelle règle?
20.01.2015 by JDD
Les forces spéciales canadiennes se trouvaient sur le front, dans le nord de l'Irak, pour préparer de futurs bombardements contre le groupe Etat islamique (EI). Un accrochage a alors opposé ces soldats aux djihadistes, dont au moins deux ont été abattus lors de ce tout premier engagement au sol révélé depuis le début de l'offensive aérienne contre l'organisation.
"Tirs de mortier" et de mitrailleuses. L'incident s'est produit au cours des sept derniers jours. L'état-major canadien a plaidé le droit à "l'autodéfense" et rappelé que le Canada avait, comme la France, déployé des avions de chasse en Irak, ainsi que des forces spéciales, destinées à la formation des troupes irakiennes et des milices kurdes.
Le général Michael Rouleau, commandant des forces d'opération spéciales du Canada, a donné des précisions sur les circonstances de l'accrochage. Les forces spéciales se trouvaient dans le nord de l'Irak pour y rencontrer de haut-gradés de l'armée irakienne quand ils ont été pris à partie. Ils ont déterminé ensemble les prochaines cibles des raids aériens, avant d'avancer vers la ligne de front "pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte".
Une fois arrivés sur place, "ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuses". Les tireurs d'élites canadiens ont aussitôt été autorisés à répliquer par leur commandement et ont "neutralisé les deux menaces". Aucun Canadien n'a été blessé.
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"Pas une escalade". Pour le chef des forces spéciales, "le fait que nous ayons eu un échange de coups de feu avec l'EI ne signifie pas que cela soit devenu une mission de combat". Même son de cloche du côté de Jonathan Vance, commandant interarmées du Canada, qui ne "considère pas cela comme une escalade".
>> LIRE AUSSI - Irak : avec les forces spéciales françaises qui forment les peshmergas
20.01.2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
Les forces spéciales canadiennes ont eu fort à faire au cours des derniers mois en Irak, alors que la mission initiale de formation des forces de sécurité irakiennes s’est transformée en mission d’assistance aux pays de la Coalition.
Lors d’une conférence de presse au Quartier général de la Défense nationale, à Ottawa, ce lundi 19 janvier, le lieutenant-général Jonathan Vance et le brigadier-général Michael Rouleau, respectivement commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada et commandant du Commandement des forces spéciales du Canada, ont fait le point sur les opérations canadiennes en Irak.
Le lieutenant-général Vance a affirmé que les près de 1.000 frappes aériennes menées par les pays de la coalition ont réussi à stopper le groupe État islamique et à les placer sur la défensive. «Nous avons perturbé leur liberté de mouvement, leur capacité de commandement et contrôle, et limité leur capacité de mener à bien des opérations de grande envergure», mais il faudra néanmoins «des années avant de crier victoire».
Nous ne sommes qu’au «début de la campagne» a dit le général Vance, qui estime qu’il «ne s’agira pas d’un combat facile, et il restera beaucoup à faire dans les domaines de l’instruction et de l’aide avant qu’un niveau de réussite important soit atteint».
Résumant les sorties des avions canadiens dans l’espace aérien irakien, Jonathan Vance a précisé que la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 358 sorties aériennes en date du 18 janvier à 15h, soit 230 sorties pour les CF-18; 61 sorties pour l’aéronef de ravitaillement CC-150T et 67 missions de reconnaissance pour les aéronefs de patrouille CP-140.
Entraîner, conseiller et assister
Au cours des derniers mois, les membres des forces spéciales canadiennes ont fourni des conseils et de l’assistance aux commandants supérieurs des forces irakiennes dans la défense de leurs lignes contre l’EI et dans la planification de leurs opérations offensives.
«Grâce à un centre de coordination combiné que nous avons établi, la coordination, planification et synchronisation des opérations irakiennes est améliorée», a affirmé le brigadier-général Michael Rouleau.
Une fois cette étape franchie, une mission de reconnaissance sur le terrain est effectuée afin de visualiser les opérations des lignes de front.
L’instruction que les forces spéciales canadiennes offrent sont la navigation terrestre, l’informatique ou les systèmes de position globale, GPS.
«Nous avons aussi aidé en fournissant une formation médicale aux forces de sécurité irakiennes […] comment garder en vie un soldat sur le champ de bataille assez longtemps pour qu’il se rende jusqu’à un hôpital».
Précisant que la formation se fait «des kilomètres derrière les lignes de front, Michael Rouleau a indiqué aux journalistes que cette partie représente environ 80% du travail, le reste se faisant «pour la plupart à proximité de la ligne de front, mais parfois sur la ligne de front».
Le brigadier-général a comparé l’environnement à celui de la Première Guerre mondiale: «La chose que les gens ne comprennent pas, c’est que dans le Nord de l’Irak en ce moment c’est un environnement relativement statique. C’est un peu comme lors de la Première Guerre mondiale. Il y a une ligne de tranchée au Nord où les Forces irakiennes font face aux forces du groupe l’État islamique et c’est relativement statique ».
Face à l’ennemi
Lors de la planification d’un bombardement non loin de la ligne de front, des membres des forces spéciales ont été attaqué par des tirs de fusils mitrailleurs et de mortiers.
Depuis le début de la mission canadienne en Irak, c’est la première fois qu’un incident de ce type se produit, a indiqué le brigadier-général Rouleau. «Lorsqu’ils ont avancé pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte, ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuses», a raconté le chef des forces spéciales.
Il a précisé que les Canadiens ont répliqué aux tirs ennemis dans une posture purement défensive et ont détruit les deux positions ennemies d’où venaient les tirs grâce à des snipers. Il n’y a eu aucun blessé du côté canadien.
Des yeux sur le terrain
Les membres des forces spéciales canadiennes ont également pris part directement aux frappes de la coalition contre des cibles de l’État islamique. Plusieurs d’entre eux ont ainsi aider les avions de chasse amis à localiser des cibles ennemies à 13 reprises.
Le brigadier-général Rouleau a donné l’exemple de lasers pointés sur des cibles au sol, afin d’aider les bombes à guidage laser.
Dans une vidéo diffusée lors du point de presse, on peut en effet voir ce qui semble être une position ennemie assez proche, filmée par des membres des forces spéciales. Les deux bunkers du groupe armé sont alors frappés par des bombes de la coalition.