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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:55
Le SHOM contribue à Catamaran en terme d’environnement marin

 

14 Novembre 2014 Sources : Service hydrographique et océanographique de la Marine

 

Du 13 au 26 octobre 2014, un entraînement opérationnel de grande ampleur visant à mettre en œuvre une opération amphibie dans un contexte expéditionnaire s’est déroulé en Méditerranée occidentale et dans le Var.

 

Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, le groupe amphibie autour des Bâtiments de projection et de commandement Tonnerre et Mistral, ainsi que le groupe de guerre des mines ont été déployés dans le cadre de cette opération. Mettant en œuvre des unités de la Marine nationale et de l’armée de Terre, cet entraînement a permis de renforcer l’aptitude des armées à conduire conjointement des opérations.

 

Dès la planification initiale de l’exercice, le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) a été sollicité afin de contribuer au soutien des unités en termes d’environnement marin.

 

Rapidement, un dossier d'environnement océanographique a été élaboré par le SHOM afin de fournir des statistiques détaillées sur les zones de débarquement. Une carte de commandement terre-mer (assemblage d’une carte marine et d’une carte terrestre type état-major permettant une vision continue depuis la mer jusqu’aux objectifs à terre) a également été élaborée en début d’année 2014 afin de faciliter la planification de l’exercice en amont, et de favoriser la conduite du déploiement.

 

Afin de compléter le dossier d’environnement, le Système déployable d’hydrographie militaire (SDHM) a été déployé par le SHOM du 31 mars au 8 avril 2014 sur la côte varoise : il a permis de réaliser des levés hydrographiques sur 6 sites de plage susceptibles d’accueillir les débarquements de Catamaran en octobre 2014. Les minutes issues de ces levés ont été présentées à Toulon début mai lors de la conférence de planification de l’exercice.

 

Le SHOM contribue à Catamaran en terme d’environnement marin

 

Le SHOM s’est doté, sur demande de la Marine nationale, d’une capacité hydrographique réactive. Le SDHM est un système compact, constitué notamment d’un sondeur, un GPS, un sonar latéral et un ordinateur permettant l’acquisition et le traitement des données. Il est déployable rapidement (disponible en moins de 10 jours) et mis en œuvre par du personnel hydrographe du SHOM. Il peut s’intégrer aisément au sein d’une force militaire et produire les données nécessaires pour la conduite des opérations ou exercices (minutes bathymétriques et/ou d’imagerie, dossiers de renseignement). Le SDHM est déployé par le SHOM, en condition opérationnelle, sur demande de l’état-major de la marine, à hauteur de 60 jours par an.

 

Le SHOM contribue à Catamaran en terme d’environnement marin

 

Le projet ECORS – volet marine, débuté en 2006 au SHOM, contribue à une meilleure représentation de l’environnement marin et de son évolution, dans le cadre d’opérations amphibies : vagues, courants, morphologie des plages. Ce projet a conduit en 2011 à la réalisation d’un démonstrateur permettant la modélisation des plages et de leur variabilité.

 

En avril 2014, dans le cadre de Catamaran, le démonstrateur a été mis en œuvre pour décrire l'environnement de quelques-unes de ces plages sous différentes conditions caractéristiques d'octobre. Dans la semaine précédant l'exercice, les modélisations ont été affinées sur 3 plages grâce aux conditions de houle prévues. Les modélisations ont été fournies à l’opérateur responsable de l’environnement météo-océano présent sur un BPC au cours de l’exercice.

 

Le SHOM contribue à Catamaran en terme d’environnement marin

 

Enfin, durant l’exercice, à compter du 13 octobre, 3 à 4 bulletins amphibies (BUAMP) et toutes les prévisions ayant servi à l'élaboration de ces BUAMP ont été délivrés quotidiennement aux unités grâce à la cellule du SHOM responsable des prévisions opérationnelles, hébergée sur le site de Météo-France à Toulouse.

 

Le SHOM contribue à Catamaran en terme d’environnement marin
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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:55
Catamaran 2014 : un aviateur parmi les marins

 

29 Octobre 2014 Sources :  Marine nationale

 

La Marine nationale accueille, comme les autres armées, des officiers de liaison de l’armée de Terre ou de l’armée de l’Air. Cela permet de faciliter la compréhension et de renforcer les liens entre les trois armées qui travaillent ensemble au quotidien en opérations et sur le terrain.

 

Au sein de la force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR) sont ainsi affectés plusieurs officiers de l’armée de Terre et un aviateur, chargé, pendant l’entraînement Catamaran, d’assurer la coordination entre les aéronefs Marine et ceux de l’armée de l’Air.

 

Ainsi, le lieutenant colonel A. assure le lien indispensable entre la force maritime, qui déploie des aéronefs et la Joint Force Air Composant Command (JFACC), structure de commandement de la composante aérienne basée à Lyon qui conçoit, planifie, programme et conduit les opérations aériennes au dessus du territoire. « Mon travail consiste à s’assurer de la bonne transmission et compréhension des informations à caractère opératif et tactique entre le JFACC et la task force 473 articulée autour du Charles de Gaulle. Nous ne travaillons pas forcément avec les mêmes outils, et j’apporte l’indispensable fluidité entre Marine nationale et armée de l’Air. Les impératifs des « marins du ciel » nous sont méconnus : strict respect des heures de vol pour les « pontées » (phases de catapultage ou d’appontage des aéronefs sur le porte-avions) ; contraintes de localisation du porte-avions au large…Par ailleurs, je suis le vecteur privilégié pour solliciter le concours de moyens de l’armée de l’Air et des moyens étrangers, concours qui a permis de jouer des séquences tactiques très intéressantes avec des AWACS, des aéronefs espagnols, suisses ou britanniques. Ces derniers ont apporté une vraie plus-value aux séquences aériennes de l’exercice ».

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 13:55
CATAMARAN : la Défense éprouve sa capacité amphibie

 

30/10/2014 V. FUET - Armée de Terre

 

Du 13 au 26 octobre, l’armée de Terre et la Marine nationale ont conduit une opération amphibie d’envergure dans la région de Fréjus. Un millier de soldats de l’armée de Terre  majoritairement issus de la 9e Brigade d’infanterie de Marine (9e BIMa) ont participé à cet entraînement opérationnel au sein d’une force expéditionnaire rassemblant près de 5 000 militaires.

 

Embarqués à bord des bâtiments de la Marine, plus de 900 hommes et 200 véhicules de l’armée de Terre ont participé à cet exercice amphibie de grande ampleur. Le scénario simulait une opération d’entrée en premier sur un territoire hostile depuis la mer. Un groupement tactique interarmes (GTIA) et un état-major (armé par la 9e BIMa : le régiment d'infanterie chars de marine, les 2 et 3e régiments d'infanterie de marine, le 11e régiment d'artillerie de marine et le 6e régiment du génie), un groupement aéromobile (18 aéronefs des 5e et 3e régiments d’hélicoptères de combat), un sous-groupement logistique (515e régiment du train) armaient la composante terrestre du groupe amphibie de la force expéditionnaire.

 

Le débarquement

 

Point d’orgue de l’opération amphibie, l’assaut terrestre s’est déroulé le 20 octobre matin sur la plage de Saint-Aygulf. Quelques 600 hommes et 140 véhicules du GTIA (Chars AMX 10 RC, VBCI…) ont été mis à terre par les barges et engins de débarquement de la Marine. Un « beachage » rendu possible grâce au concours des autres composantes de la force expéditionnaire. Le groupe guerre des mines s’est assuré de la dépollution préalable de la zone. Le groupe aéronaval a apporté une couverture aérienne et des appuis aux troupes au sol. Sur terre, les sapeurs du 6e régiment de génie ont participé au déminage et à l’aménagement de la plage. Marins et terriens avaient répété l’opération une semaine plus tôt pour préparer cette phase particulièrement délicate de l’opération.

 

La manœuvre terrestre

 

Une fois débarquée, la force terrestre s’est déployée dans le département du Var. Appuyées par les hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre, ses unités ont saisi différents points stratégiques aux mains de l’ennemi (ponts, aérodrome, nœud ferroviaire…). Au cours des six jours consécutifs au débarquement, le GTIA a progressivement rétabli l’intégrité territoriale du pays  avant d’achever son raid blindé vers Canjuers.

 

La France est une des rares nations capable de mettre en œuvre une force expéditionnaire (force interarmées projetée loin de ses bases, sans support d’une nation hôte). Les compétences permettant de mener une opération amphibie sont partagées entre la Marine et l’armée de Terre. CATAMARAN a permis aux militaires des deux armées de parfaire leur interopérabilité pour être capable de conduire conjointement des opérations de ce type.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:55
Catamaran 2014 en mode 2.0

 

31/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Pendant une dizaine de jours, près de 5.000 soldats et marins ont vécu au rythme des opérations conduites dans le cadre de l’exercice interarmées et interalliés CATAMARAN. Son principal objectif était le déploiement d’une force maritime expéditionnaire. Cette édition a eu pour particularité d’intégrer un volet cyberdéfense significatif, constituant un défi supplémentaire à relever. Si les marins s’entraînent régulièrement au combat naval et à la projection de force, ils s’approprient maintenant ce nouvel espace de bataille que constitue le cyberespace.

 

Joué avec un grand réalisme, le volet de cyberdéfense a été parfaitement mis en œuvre par les militaires engagés dans CATAMARAN. La récurrence d’attaques de plus en plus diversifiées et sophistiquées, ont amené les armées, et en particulier la Marine, à développer des savoir-faire spécialisés et des technologies permettant de détecter et de contrer efficacement ces attaques d’un nouveau genre. Les worms,spams, malware et autres phishingne sont plus l’apanage des seuls  spécialistes. Aujourd’hui les marins sont bien sensibilisés  à la menace cyber et mettent en place des défenses opérationnelles contre des attaques plus complexes. En effet, une attaque sur un système d’information peut affecter les capacités opérationnelles des unités, de manière importante sans défense adaptée. Aussi, la cyberdéfense est considérée comme une capacité opérationnelle à part entière au service des forces.  Le scénario de Catamaran, s’inspirant des menaces actuelles, a donc inclus le risque que représente une cyber attaque sur le déploiement d’une force maritime expéditionnaire.

 

« Le problème de ces attaques informatiques, c’est qu’il s’agit d’une véritablement menace fantôme ! affirme le lieutenant de vaisseau Mathieu, officier chargé des systèmes d’information et de la cyberdéfense au sein de la TF473. Mais cette menace, bien qu’invisible, est  réelle et peut avoir de vrais impacts sur les capacités opérationnelles d’un bâtiment, ou plus largement, d’une force toute entière. »

 

A terre, les membres de la direction de l’animation de CATAMARAN ont pu simuler des attaques les plus proches possibles de la réalité.  Elles visaient à désorganiser les bâtiments en affectant leurs réseaux et leur organisation. De la même manière qu’un équipage sait circonscrire un départ de feu ou secourir un blessé, sa capacité à réagir rapidement et à mettre en œuvre les réflexes adaptés à ces menaces cybernétiques a ainsi été éprouvée de manière réaliste.

 

« Les automatismes commencent peu à peu à s’installer et la plupart des incidents ont été  rapidement reportés à la chaîne cyber, permettant une action rapide sur la menace que représente l’entrée sur nos réseaux,  d’un logiciel malveillant », assure le LV Mathieu. Grâce à cette intégration du volet cyber dans l’exercice CATAMARAN, chaque marin a mesuré que la maîtrise du terrain ne se limitait plus aujourd’hui à celle de l’espace maritime. La cyberdéfense est un nouveau type de combat qu’il faut s’approprier pour se défendre efficacement. CATAMARAN a montré que la Marine prend toute sa place dans ce combat !

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
Catamaran 2014

 

23.10.2014 Marine Nationale

 

Retrouvez en vidéo l'entraînement opérationnel Catamaran qui se déroule du 13 au 26 octobre 2014 en Méditerranée occidentale et dans le Var.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:56
CATAMARAN, déploiement des troupes terrestres

 

23/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

L’exercice CATAMARAN se poursuit sur terre dans la région de Fréjus. Dans le cadre d’un scénario, la force débarquée a pour mission de rétablir l’intégrité territoriale d’un pays ami.

 

Après le débarquement de la force dans la nuit du 19 au 20 octobre sur les plages de Fréjus, environ 900 militaires issus de la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa), des 3e et 5e régiments d’hélicoptère de combat (RHC) et du 515e régiment du train (515e RT) participent à la manœuvre interarmes. Du 20 au 23 octobre 2014, différents objectifs tactiques ont été remplis : prise d’assaut d’une centrale électrique,  sécurisation d’axes routiers et saisie d’un aérodrome… Le raid blindé atteindra le camp de Fréjus le 26 octobre 2014.

 

Ces missions, menées dans le cadre d’un assaut amphibie réalisé avec le concours de la marine Nationale, permettent aux unités de s’entraîner dans un environnement opérationnel interarmées et interarmes de grande ampleur. 

 

Retrouvez nos reportages vidéo sur l’exercice la semaine prochaine sur tous nos supports.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:55
Neutralisation d'une mine de type pressure plate (déclenchement par pression)

Neutralisation d'une mine de type pressure plate (déclenchement par pression)

 

27/10/2014 Sources :  Marine nationale

 

Mines à orin, «manta», «rockan», engins immergés ou à terre, le risque «mine» est important sur les théâtres de guerre et les zones de crise. Un volet dédié à la guerre des mines a été intégré à l’entraînement Catamaran. Cette partie de l’exercice s’est déroulée à Port-Vendres, dans les Pyrénées orientales, du 17 au 24 octobre 2014, en même temps que les opérations amphibies au large de Fréjus.

 

Dans le scénario de l’exercice, les marins français des groupes de plongeurs démineurs de la Manche, de l’Atlantique, de la Méditerranée, des Italiens et des Slovènes ont du faire face à un port et une zone terrestre désertés par l’ennemi mais entièrement minés. Cette mission a donc été de sécuriser les voies d’accès en mer et à terre afin de permettre l’accès au fort où ce dernier s’est retranché et d’assurer la sécurité des habitants et des utilisateurs de ce port marchand.

 

Le drone sous-marin Alister est utilisé pour détecter la présence d’engins possiblement explosifs dans le port. Chaque relevé est ensuite soigneusement investigué par des plongeurs démineurs chargés d’identifier l’objet détecté. Dans les eaux du port, ils doivent alors distinguer les blocs de béton des débris métalliques et les casiers des engins explosifs. Rendant compte à l’état-major constitué pour l’exercice, ils procèdent ainsi à préciser la cartographie de l’Alister en donnant la catégorie de l’engin, sa nationalité et la charge d’explosif qu’il contient. Vient ensuite le contre minage de ces engins, qui s’adapte aux spécificités de l’objet et neutralise la menace qu’il constituait.

 

Outre l’entraînement des plongeurs démineurs, cette phase de Catamaran a permis aussi aux  fusiliers marins et à une section du 3ème RPIMa de déployer leur savoir-faire dans la protection d’une force de guerre des mines et dans le combat contre un ennemi retranché. L’ennemi harcèle les forces déployées, menant contre elle, attaques aériennes, envoi d’un otage ceinturé d’explosifs, minage de la coque des bâtiments à quai, autant de cas qui permettent aux plongeurs démineurs, aux fusiliers marins, aux soldats de l’armée de Terre et à la chaîne médicale du Service de santé des armées (SSA) de vérifier leur capacité à coordonner leur action dans un large spectre de configurations.

 

Installation d'un diarmer (désarmeur) sur une bombe

Installation d'un diarmer (désarmeur) sur une bombe

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC

 

22/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de l’exercice CATAMARAN 2014, le groupement tactique interarmes du groupe amphibie, a embarqué le 13 octobre 2014, à bord des bâtiments de projection et de combat Tonnerre et Mistral. Durant la première phase préalable au débarquement, les soldats de la mer et ceux de la terre ont appris à mieux se découvrir. Après s’être adaptés à la vie marine, à ses horaires et à son mode de fonctionnement, les militaires de l’armée de terre ne sont pas restés inactifs, loin s’en faut...

 

En effet, le groupement tactique embarqué a continué à préparer le futur assaut. Il a travaillé à maintenir ses compétences opérationnelles pour être prêts au moment voulu. À titre d’exemple,  dès le lendemain de l’appareillage du BPC Tonnerre plusieurs groupes de combat ont participé à un exercice d’embarquement et de débarquement depuis un Puma mis en place sur le pont d’envol de ce navire. Cet entraînement était encadré par l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) et les directeurs de pont d’envol du BPC. Le surlendemain, des exercices de mécanisation amphibie (appelés Techphib) ont été organisés. Ces manœuvres de chargement et déchargement des véhicules, à bord de chalands de transport de matériels (CTM) de la Marine nationale, ont permis aux pilotes de l’Armée de terre de parfaire leur compétence en collaboration avec les marins responsables des engins de débarquement, en vue d’être opérationnels pour l’assaut final du 20 octobre.

Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPCCatamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC
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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Catamaran 2014 : La FDA Chevalier Paul veille sur la force expéditionnaire

 

24 Octobre 2014 Sources : Marine nationale

 

Engagée depuis le 14 octobre dans l’exercice interarmées Catamaran 2014, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul met sa polyvalence au service du groupe aéronaval et du groupe amphibie.

 

Escorte préférentielle d’unités précieuses, capable d’étendre sa bulle de protection au-dessus d’une zone littorale, la frégate mobilise dans le cadre du scénario de l’exercice tous ses équipements et savoir-faire afin de protéger la force expéditionnaire composée des groupes aéronaval, amphibie et de guerre des mines.

 

Un opérateur au central opération devant une console du module de lutte sous la mer.

Un opérateur au central opération devant une console du module de lutte sous la mer.

 

A l’aide de ses radars et de son sonar, sa mission consiste à coordonner une double tâche : maintenir une défense aérienne tout en luttant contre des menaces sous-marines. Le Chevalier Paul met ainsi en œuvre depuis plusieurs jours un large spectre de ses capacités pour atteindre une maîtrise élargie de l’espace aéromaritime dans le cadre des opérations expéditionnaires menées lors de l’exercice.

 

La FDA soutient également le groupe de guerre des mines en accueillant un état-major de conduite pendant toute la durée de l’exercice. Son système d’information et de communication contribue à la direction de l’action des trois chasseurs de mines tripartite Capricorne, Orion et Lyre ainsi que des plongeurs démineurs déployés.

 

Le Chevalier Paul en escorte du Charles de Gaulle

Le Chevalier Paul en escorte du Charles de Gaulle

 

Après une période de mise en condition opérationnelle conduite en septembre, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul complète ainsi sa préparation par son intégration au sein d’une force navale et dans un cadre interarmées.

 

Organisé du 13 au 26 octobre 2014, l’exercice Catamaran est un entraînement opérationnel de grande ampleur. Il vise à conduire une opération amphibie dans un contexte expéditionnaire. S’agissant des capacités de la Marine nationale, Catamaran associe le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, un groupe amphibie et un groupe de guerre des mines

 

Les groupes aéronaval et amphibie réunis autour du Charles de Gaulle

Les groupes aéronaval et amphibie réunis autour du Charles de Gaulle

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Le BCR Var ravitaille le PA Charles de Gaulle

 

23 Octobre 2014 Sources : Marine nationale 

 

Déployé dans le cadre de l’exercice Catamaran, le Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) Var a ravitaillé le porte-avions Charles de Gaulle le mardi 14 octobre 2014. Ce ravitaillement de plus de quatre heures, dont la majeure partie de nuit, a permis de délivrer 700 m3 de carburant aviation, une centaine de palettes, denrées fraîches ou congelées, et des pièces de rechange aéronautique. Le porte-avions, quant à lui, se délestait d’une vingtaine de palettes.

 

Conduit simultanément sur trois postes (plate-forme hélicoptère pour le VERTREP, transfert de charges lourdes à l’arrière et transfert carburéacteur à l’avant), cette manœuvre a mobilisé tout l’équipage.

 

Ce type de ravitaillement est habituel. En revanche, il n’est jamais routinier. Naviguer à 50 mètres d’un bâtiment de plus de 40.000 T nécessite une attention permanente de la passerelle pendant que les équipes de ravitaillement s’activent dans le hall manœuvre, sur les passes embarcations, sur la plate-forme hélicoptère et, naturellement, au PC Cargaison.

 

Le BCR Var ravitaille le PA Charles de Gaulle

Le ravitaillement à la mer est une composante essentielle de la Marine nationale puisqu’il permet à une force maritime de durer à la mer en renouvelant son autonomie. Déplaçant 18.000 T, le BCR Var dispose de soutes contenant 5400 tonnes de gasoil, 3400 tonnes de carburant aviation mais aussi de frigo fret pouvant contenir jusqu’à 180 tonnes de vivres.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Catamaran 2014 : Le jour le plus long pour la force expéditionnaire…

 

24/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de l’exercice Catamaran, un assaut à terre a eu lieu, le lundi 20 octobre sur la plage de Saint Aygulf (Fréjus). Cette opération centrale, véritable épreuve de vérité de l’exercice, a été déclenchée en suivant un scénario réaliste et évolutif. Le groupe amphibie et la force de débarquement, aux côtés du groupe aéronaval et du groupe de guerre des mines, se sont préparés pendant près d’une semaine pour ce D-Day.

 

Commencée dans la nuit et dans un sérieux et une tension aussi palpables que lors d’une mission réelle, elle s’est poursuivie tout au long de la journée. Elle a finalement débouché sur un raid vers Fayence pour la force terrestre de débarquement. De son côté, la force navale a fourni le soutien logistique depuis les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et Tonnerreet l‘appui aéronaval par le porte-avions Charles de Gaulle.

 

Après que le groupe d’aide à l’engagement amphibie (GAEA) a pris la relève des commandos marine qui avaient saisi la plage de débarquement, l’équipe du génie est intervenu et a réalisé un contrôle de déminage. Le débarquement de véhicules et de soldats a pu débuter au petit matin dans une brume automnale, sous les yeux de plusieurs habitants qui s’étaient déplacés pour voir la manœuvre. Au total, ce sont près de 230 véhicules et 1000 hommes de l’armée de terre, principalement issus de la 9ebrigade d’infanterie de marine, qui ont débarqué sur la plage de Saint Aygulf, transférés par les Engins de Débarquement Amphibie Rapides (EDA-R) et les chalands de transport de matériels (CTM). Le groupement aéromobile et sa quinzaine d’hélicoptères Tigre, Puma et Gazelle réalisaient dans le même temps un assaut en profondeur, également depuis les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et Tonnerre et le Transport de Chalands et de Débarquement (TCD) Siroco. Un peu plus loin des côtes, le groupe aéronaval assurait la protection aérienne et maritime de la zone, se tenant prêt à neutraliser tout ennemi cherchant à ralentir la manœuvre.

 

A l’issue de ce débarquement d’envergure, le groupement tactique embarqué s’est organisé pour s’emparer des différents points d’intérêt présents sur la route entre Saint Aygulf et Fayence, en direction du Muy, tels que des ponts ou des embouchures, appuyés par l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) et la force maritime. Dans les prochains jours, la force de débarquement, maintenant à terre, continuera à mener progressivement son assaut, s’emparant des différentes zones occupées par l’adversaire, afin de remplir sa mission. Désormais, la force maritime a la lourde tâche de soutenir et d’appuyer depuis la mer les troupes qu’elle a envoyées au cœur du département varois.

Catamaran 2014 : Le jour le plus long pour la force expéditionnaire…
Catamaran 2014 : Le jour le plus long pour la force expéditionnaire…
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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Catamaran 2014 : Débarquement vu du ciel !

 

23 Octobre 2014 Sources : Marine nationale  

 

Wallace, Clark et Jacob participent pleinement aux opérations de débarquement depuis leurs aéronefs. Ils sont en lien avec les bâtiments et protègent l’avancée terrestre sur la plage. Vivez la mission de l’intérieur.

 

Retour du pilote après sa mission

Retour du pilote après sa mission

 

Le ciel bleu se profile tout autour de lui, et la vue dégagée sur le paysage varois est sublime. Et pourtant, « Wallace », pilote de Rafale, n’a pas le temps d’en profiter. Tous ses sens sont en alerte et dans son casque se succèdent les ordres émis par le Chevalier Paul, la frégate de défense aérienne qui assure son contrôle pendant le transit.

 

À quelques 15 000 pieds (4.572 pieds) sous son avion, les chalands largués par les Bâtiments de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, Mistral et le Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco s'approchent de la plage de Saint Aygulf, près de Saint Raphaël. Parmi les troupes qui s'apprêtent à débarquer, sont intégrés des Forward air control (FAC). Supervisés par un FAC Sup du Groupe aérien emporté (GAé), ils viendront se placer sur des points stratégiques afin de désigner les cibles ennemies.  «Wallace» est en mission Close air support (CAS) et attend leur demande de soutien aérien pour intervenir. Plus loin, deux Rafale opèrent dans la Joint operation area (JOA) pour une mission d’Air interdiction (AI). Ils assurent une présence dissuasive et de supériorité aérienne, afin d’empêcher toute intrusion à l’intérieur de cette zone.

La veille, à bord du porte-avions, au centre de préparation des missions (CPM), «Fanch», officier renseignement, a donné à «Clark», pilote de Rafale, des instructions pour son vol de reconnaissance (RECO). Cette mission quotidienne permet de détecter et repositionner les forces ennemies au sol grâce au Pod RECO NG qui transmet en direct les photos vers le centre de renseignement de la force navale. Non loin de là, « Jacob » s’est fait briefer sur sa mission Sea surveillance control (SSC).

 

« Clark » et « Jacob » ont tous les deux été catapultés sous le regard veillant du « Pedro ». Cet hélicoptère de Search and rescue (SAR), ange gardien des pilotes, est chargé de veiller à leur sécurité lors des manœuvres sur le porte-avions (PA). « Jacob » a patrouillé en navigation autonome dans une large zone, s’éloignant jusqu’à plus de 100 nautiques (hors de portée radio et radar). Grâce au pod Damoclès fixé sous son Super Etendard (SEM), il a localisé les forces ennemies navales et a enregistré des séquences filmées desquelles ont été prélevées des images. Au centre de renseignement du PA Charles de Gaulle, les interprètes photo du CENTEX GAé ont analysé les giga octets de données du pod RECO NG fixé sous le Rafalede « Clark » qu’ils ont reçus en temps réel. Les informations rapportées sont capitales pour le débarquement du lendemain.

 

Le Hawkeye et le Rafale remplissent des missions essentielles pour mener à bien le débarquement sur la plage.

Le Hawkeye et le Rafale remplissent des missions essentielles pour mener à bien le débarquement sur la plage.

 

Retour le jour du débarquement. Les manœuvres amphibies sont à présent en cours, et les troupes avancent en toute sécurité, les aéronefs du GAé ayant détruit les batteries côtières ennemies. Dans son Rafale, « Wallace » reçoit les désignations de ses cibles au sol par les FAC. Au large, sur le porte-avions, chacun se tient prêt. Le Hawkeye, avion de guet avancé avec contrôleurs embarqués, vole aux alentours afin d’établir la Recognized maritime picture - situation maritime (RMP) et la Recognized air picture – situation aérienne (RAP).

 

Soudain, « Gismo », l’un des trois tacticiens d’aéronautique (TACAE) à bord du Hawkeye, détecte sur son écran radar la présence de quatre avions qu’il a classifié comme suspects. Aussitôt, il rend compte par liaison de données au Central opération (CO) du porte-avions qui transfère l’information à l’état-major. En moins de cinq minutes, aux vues des agissements de ces aéronefs, l’état-major autorise leur classification hostile, donne l’ordre de catapulter la Combat air patrol d’alerte (CAP) et autorise à engager les ennemis. Après la perte de deux avions, les deux appareils ennemis restant se replient vers leurs bases. Les aéronefs du GAé rejoignent le Charles de Gaulle et les pilotes les remettent aux mains des techniciens. Ils travailleront dessus toute la nuit durant afin d’être parés à une nouvelle journée de raids et de défense aériens.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 15:55
CATAMARAN, opération débarquement dans le Var

 

21/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

20 octobre 2014, 3 h du matin précises : l’exercice CATAMARAN est enclenché. Première étape d’un exercice qui se poursuit à terre et en mer jusqu’au 26 octobre.

 

L’opération débute avec l’infiltration de l'unité Jaubert des commandos Marine sur la plage de Saint-Aygulf dans le Var. Une fois la zone sécurisée, les plongeurs démineurs neutralisent les éventuels engins explosifs. Les engins du 6e régiment du génie interviennent ensuite pour faciliter le déploiement des autres véhicules de la force terrestre embarquée. Pour la première fois depuis leur mise en service, des VBCI du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMA) qui débarquent. Fin de l’opération amphibie en dix heures. Au total, plus de 600 hommes et plus de 139 véhicules de la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) ont débarqué.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:55
photos Marine Nationale

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21/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de l’exercice Catamaran, l’armée de terre et la Marine nationale procèdent à un débarquement dans le Var le 20 octobre 2014. Une répétition de l’assaut amphibie s’est déjà déroulée le 17 octobre sur la plage de la Nartelle, rattachée à la commune de Sainte Maxime dans le Var. Cette ultime phase de l’opération avant le D-Day a eu pour but de vérifier la cohérence du plan de débarquement et de valider la réalisation des phases tactiques envisagées.

 

Catamaran 2014 : Répétition du débarquement à Sainte-Maxime

Elle s’est déroulée selon le même schéma que le débarquement à venir, mais avec un volume de  forces mises à terre limité. Après que la zone de débarquement a été sécurisée par les premières troupes infiltrées au sol et déminée par les unités du groupe de guerre des mines, les premières vagues d’assaut par voie héliportée et maritime ont débuté. Les manœuvres de chargement et déchargement de véhicules via les chalands de transport de matériels (CTM) et les Engins de Débarquements Amphibies Rapides (EDA-R) ont été répétées au cours des exercices réalisés pendant les premiers jours du déploiement, débuté le 13 octobre dernier. La répétition a duré un peu plus de 6 heures, débarquant à Sainte-Maxime près de 800 hommes et une centaine de véhicules militaires depuis les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et Tonnerre et le Transport de Chalands et de Débarquement (TCD) Siroco. Le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, assurait dans le même temps la protection aérienne et maritime du secteur grâce aux aéronefs du groupe aérien embarqué ( Rafale Marine et Super étendards modernisés).

 

À l’occasion de cet évènement pivot pour l’opération amphibie, plusieurs autorités civiles et militaires françaises ont été invitées au sein de la Task Force 473 pour découvrir les capacités de la Marine nationale et de l’Armée de terre. Elles ont ainsi pu se rendre compte de la puissance représentée par un tel outil, tout en constatant la complexité des manœuvres amphibies. Une fois la répétition terminée, toutes les unités ont repris la mer et sont désormais prêtes à mener l’assaut sur les plages de St Aygulf le 20 octobre.

Catamaran 2014 : Répétition du débarquement à Sainte-Maxime
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:55
photos Marine Nationale

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16 Octobre 2014 Source : Marine nationale

 

Le lundi 13 octobre 2014, les bâtiments du groupe amphibie, les Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et Tonnerre ainsi que le Transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco, ont quitté leur port d’attache, Toulon, pour rejoindre en mer le Charles de Gaulle et son groupe aéronaval. Le porte-avions avait appareillé la semaine précédente pour procéder aux qualifications des pilotes de l’aéronautique navale dans le cadre de l’École de Aviation Embarquée (EAé), période particulièrement dense rythmée par les décollages et appontages des Super Étendard, Rafale et Hawkeye.

 

Catamaran 2014 : Le groupe amphibie rejoint le groupe aéronaval

Les deux groupes réunis forment ainsi une force expéditionnaire qui se trouve déployée en Méditerranée durant une dizaine de jours pour un entraînement interarmées de grande ampleur mobilisant près de 5000 hommes, 205 véhicules et une quinzaine d’hélicoptères de la Marine nationale, de l’armée de Terre et des moyens de l’armée de l’Air. Dans ce cadre, après avoir embarqué leurs troupes, leurs matériels et leurs véhicules vendredi dernier, les bâtiments du groupe amphibie ont accueilli les EDAR (engin de débarquement amphibie rapide) et les CTM (Chalands de Transports de Matériels) ainsi que le groupe aéromobile composé de ses Gazelle, Puma et Tigre. Le  débarquement de la force terrestre est prévu le 20 octobre sur la plage de St Aygulf sur la commune de Fréjus. Mais d’ici cette date, les entraînements vont se multiplier en suivant l’évolution d’un scénario réaliste obligeant les différents états-majors embarqués, tout comme les unités déployées, à se reconfigurer régulièrement et adapter leurs décisions.

Catamaran 2014 : Le groupe amphibie rejoint le groupe aéronaval
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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:55
Un char AMX 10RC embarque à bord du BPC Tonnerre à Toulon, le 10 octobre 2014. photo C.LUU Marine Nationale

Un char AMX 10RC embarque à bord du BPC Tonnerre à Toulon, le 10 octobre 2014. photo C.LUU Marine Nationale

 

12.10.2014 par Marine Nationale

 

A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 26 octobre 2014, un entraînement opérationnel de grande ampleur visant à mettre en œuvre une opération amphibie dans un contexte expéditionnaire se déroulera en Méditerranée occidentale et dans le Var. Les bâtiments étaient en préparation opérationnelle tout le week-end !

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 11:55
Catamaran 2014 : Entraînement opérationnel interarmées


10.10.2014 Source : Marine nationale
 

Du 13 au 26 octobre 2014, un entraînement opérationnel de grande ampleur visant à mettre en œuvre une opération amphibie dans un contexte expéditionnaire se déroulera en Méditerranée occidentale et dans le Var.

Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, le groupe amphibie autour des BPC Tonnerre et Mistral, ainsi que le groupe de guerre des mines seront déployés dans le cadre de cette opération.

Mettant en œuvre des unités de la Marine nationale et de l’armée de Terre, cet entraînement doit renforcer l’aptitude des armées à conduire conjointement des opérations. Interarmées, il revêt également un aspect interallié puisque des militaires britanniques occuperont des postes clés au sein des différents états-majors de conduite et seront insérés dans les forces avancées. Des groupes de plongeurs démineurs italiens et slovènes participeront également à cet entrainement.

Au total, environ 5000 hommes seront déployés, dont 1000 dotés d’une autonomie logistique de 30 jours sur quinze bâtiments de surface. Dix-huit hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre, un groupement tactique embarqué composé d’éléments de la 9e brigade d’infanterie de marine (BIMa), un sous-groupement logistique issu de la 1e brigade logistique et trois états-majors embarqués participeront également à ces manœuvres.

 

Moyens engagés

 

Pour le groupe aéronaval

  • Porte-avions Charles de Gaulle
  • Groupe aérien embarqué avec 12 Rafale, 6 Super Étendard Modernisé, 1 Hawkeye, 2 hélicoptères Dauphin et 1 Alouette III
  • Bâtiment de commandement et de ravitaillement Var
  • Frégate de défense aérienne Chevalier Paul
  • Frégate anti-sous-marine Montcalm
  • Frégate type La Fayette Surcouf
  • Pétrolier ravitailleur Meuse
  • Sous-marin nucléaire d’attaque
  • Deux Atlantique 2

 

Pour le Groupe amphibie

  • Bâtiment de projection et de commandement Tonnerre et Mistral
  • Transport de chalands de débarquement Siroco
  • Deux EDA-R
  • Quatre CTM

 

Pour le Groupe guerre des mines

  • Bâtiment d’expérimentation et de guerre des mines Thétis
  • Chasseurs de mines tripartite Capricorne, Orion et Lyre
  • Bâtiment base des plongeurs démineurs Achéron et Pluton

 

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