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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 10:55
Russian Icon. St. Georges et le Dragon. XIVe siècle. Novgorod. De l’église de Maniokhin . Russian Museum, St. Petersburg, Russia

Russian Icon. St. Georges et le Dragon. XIVe siècle. Novgorod. De l’église de Maniokhin . Russian Museum, St. Petersburg, Russia


23.04.2015 Service Historique de la Défense

 

23 avril 303 : mort de Saint Georges. Saint patron de la cavalerie. Entré dans l'armée à 17 ans comme son père, Georges est souvent présenté comme un jeune homme, beau, intelligent et très polis. Remarqué par l'empereur, il est nommé tribun dans la garde impériale où sa foi chrétienne, une fois découverte, lui attire des ennuis. L'empereur ne parvenant pas à le faire abjurer, le fait décapiter. On le représente généralement à cheval et terrassant le dragon.

 

23 avril 1014 : bataille de Clontarf (Irlande). Le roi d'Irlande, Brian Boru, réunit une armée de 20 000 hommes et bat définitivement les Vikings qui étaient installés sur les côtes irlandaises depuis le IXème siècle. Cette victoire aurait dû unir l'ile, mais l'assassinat de Boru, le soir de la bataille, plonge l'Irlande dans une période de luttes pour la couronne.

 

photo Bernard Gagnon

photo Bernard Gagnon

23 avril 1346 (ou 1348) : création de l’ordre de la Jarretière (Angleterre). Le plus ancien ordre de chevalerie subsistant aujourd’hui a été placé sous le patronage de St George par le roi anglais Edouard III. La légende veut que lors d’un bal, la comtesse de Salisbury ait perdu sa jarretière. Edouard III la ramasse et la fixe à sa propre jambe en déclarant (pour couper court aux quolibets de ses chevaliers) : « Honi soit qui mal y pense ». C’est toujours la devise de l’ordre, en français, et la faute d’orthographe est d’époque.

 

23 avril 1616 : mort de Cervantès (Madrid). Miguel de Cervantès aussi appelé le manchot de Lépante après avoir perdu l’usage de la main gauche lors de la fameuse bataille navale de Lépante (7 octobre 1571) meurt à 68 ans. Il est passé à la postérité en publiant les aventures de L’ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche qui est souvent présenté comme le premier roman moderne de la littérature.

 

23 avril 1809 : bataille de Ratisbone (Allemagne). Appelée aussi bataille de Regensburg, cette bataille a lieu le lendemain de la victoire de Davout à Eckmühl où ce dernier a réédité son exploit d'Auerstaedt (1806) de vaincre contre des troupes deux fois supérieures en nombre. Le maréchal Lannes après deux tentatives d'assaut repoussées par les Autrichiens sur le rempart de Ratisbonne, monte lui-même à l'assaut de la brèche pour redonner courage à ses hommes. La ville tombe peu après. Napoléon, au même moment, est légèrement blessé au talon par une balle autrichienne tirée de très loin, mais prend bien soin de remonter en selle et de se montrer à la troupe, qui déjà au courant de la blessure, s'inquiétait.

 

23 avril 1936 : réception à l’Académie française de Frédéric Bargone par Pierre Benoit. (Paris). Plus connu sous le nom de Claude Farrère, il entre à l’Ecole navale en 1894 et démissionne après la grande guerre, avec le grade de capitaine de corvette, pour se consacrer à la littérature. Il produit une œuvre abondante inspirée de ses souvenirs d’officier de marine et en particulier une « Histoire de la Marine française.

 

23 avril 1954 : Dien Bien Phu se poursuit. « Malgré l’engagement de deux compagnies du 6e BPC pour porter secours à Huguette 1 – et qui restent finalement bloquées -, le point d’appui tombe vers 4h30. Passant outre les avis du colonel Langlais et du lieutenant-colonel Bigeard, le général de Castries décide de reprendre la position : la perte d’Huguette 1 signifiait en effet un nouvel et dangereux rétrécissement de la zone de parachutage qui mettait en péril le ravitaillement du camp retranché. De Castries maintint donc sa décision. Du fait de différents facteurs (retards dans les ordres donnés, mauvaises liaisons, mauvaise coordination sol-air, mauvaise connaissance du terrain), la contre-attaque des légionnaires parachutistes du chef de bataillon Liesenfelt (2e BEP) est un cinglant échec au cours duquel le bataillon perd 150 hommes (dont  la moitié de tués et de blessés graves) : de Castries perd, lui, sa dernière réserve. L’armée populaire a subi de très lourdes pertes et a enregistré des moments de découragement qualifiés de « dérives droitières » par l’état-major vietminh ».CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).

 

23 avril 1961 : discours télévisé de de Gaulle (Paris). La troupe et ses chefs, dans leur très grande majorité refusent de suivre le "quarteron de généraux en retraite » qui a tenté un coup de force à Alger le 21. Après avoir laissé les putschistes se déclarer au grand jour, de Gaulle intervient à la télévision. Cinglant, il achève de rallier les indécis. Le 25, Challe, Zeller et Saint Marc se constituent prisonniers. Salan et Jouhaud rejoignent la clandestinité et l'OAS. Ils seront arrêtés un an plus tard. Quatre régiments sont dissous dont le 1er REP, le 30 avril. Ces cinq officiers ont tous été amnistiés et réintégrés dans leurs droits civiques et dignités militaires en 1982.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 5 avril 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont effectué une campagne de tir de niveau sur le camp « lieutenant-colonel Saboret », à 150 kilomètres au Nord d’Abidjan.

 

Ce camp, situé à proximité du village de Lomo Nord, est un complexe de tir de 130 km2 permettant la mise en œuvre de l’ensemble des types d’armement. Les trois pelotons de l’escadron blindé des FFCI ont conduit la campagne de tir, mettant chacun en valeur leur capacité tactique au cours de manœuvres variées.

 

Dotés d’ ERC 90 Sagaie et de véhicules blindés légers particulièrement utilisés dans les manœuvres d’éclairage et d’investigations, les pelotons ont ainsi alterné des missions de reconnaissance offensive. Les tirs de masquage, de neutralisation, de destruction des résistances isolées se sont succédé, appuyés par des tirs d’armes légères individuelles.

 

L’exercice s’est achevé avec l’organisation d’un parcours de tir élaboré, afin de mettre en pratique les principes et manœuvres du combat blindé face à une attaque ennemie. Le parcours a permis de confirmer la capacité opérationnelle de l’escadron des FFCI.

 

Les forces françaises stationnées en Côte d’Ivoire (FFCI) constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Ouest de l’Afrique et un réservoir de forces. Base de soutien logistique aux forces engagées dans la bande sahélo-saharienne, elles agissent dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Côte d’Ivoire et la France en assurant des missions de coopération militaire avec les forces armées ivoiriennes. Par le maintien d’une présence militaire à Abidjan, elles assurent la protection des ressortissants, si nécessaire.

photo Armée de Terrephoto Armée de Terre
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

15/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Arrivé en octobre 2014, le 2e escadron du 1er régiment de spahis a achevé sa mission mi-avril 2015 au sein des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Cet engagement de 6 mois a été l’occasion pour les Spahis de renouer avec leur milieu historique de prédilection : le désert.

 

Plusieurs temps forts ont marqué le mandat de l’escadron. Tout d’abord, les militaires ont effectué un stage d’une dizaine de jours au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Les spahis ont ainsi pu s’élancer à l’assaut de la mythique « voie de l’inconscient » (parcours commando à flanc de falaise) et apprendre à survivre et combattre en milieu désertique et semi-montagneux. Fin janvier, ils ont réalisé des manœuvres avec véhicules blindés avec les groupements d’application des écoles de cavalerie et d’infanterie  françaises en entraînement sur le territoire. Enfin, en mars, les spahis ont poursuivi leur entraînement opérationnel en confirmant leurs savoir-faire du combattant (secourisme et technique d’intervention opérationnelle rapprochée) mais également en s’engageant sur  l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants « Wakri 15 ».

 

L’escadron a toujours accompli efficacement les missions qui lui ont été confiées dans l’environnement hostile du désert djiboutien. Grâce à ces conditions d’entraînement difficiles, il quitte le sol djiboutien plus aguerri et mieux préparé à faire face aux futurs défis qui lui seront assignés.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 07:50
Entraînement d’un SGTIA blindé en Pologne


16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Entre le 20 et le 28 avril 2015, un sous-groupement tactique interarmes blindé (SGTIA) composé de 15 chars Leclerc, 4 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), 3 véhicules de l’avant blindé (VAB) et d’un engin blindé du génie (EBG), quittera la France pour rejoindre la Pologne où il participera durant près de deux mois à des entraînements avec les forces polonaises et alliées.

 

Essentiellement armé par le 12ème régiment de cuirassier d’Orléans, ce détachement de 300 militaires est également composé d’une section d’infanterie du 16ème bataillon de chasseurs (16èmeBC) de Bitche et d’une section du 13ème régiment du génie (13èmeRG) de Valdahon. Tous rejoindront le camp d’entraînement de Drawsko Pomorskie, en Pologne, à compter du 20 avril pour 7 semaines d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

S’inscrivant dans un contexte très contraint pour les armées françaises dont les effectifs sont largement mobilisés en opérations extérieures et intérieures, cette période d’entraînement interallié concilie la réponse à un besoin réel et permanent de nos armées, et l’expression de la solidarité de la France vis-à-vis de ses alliés dans le cadre de la crise ukrainienne. Elle est effectuée en Pologne, sur son invitation, au titre la coopération militaire bilatérale franco-polonaise.

Elle permettra ainsi de renforcer l’interopérabilité de nos composantes blindées, plus particulièrement à l’occasion de l’exercice Puma 15 qui se tiendra du 11 au 29 mai sur le camp de Drawsko. Par ailleurs, en déployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses équipements au plus proche de ses alliées d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN, dans la continuité du détachement aérien déployé sur la base polonaise de Malbork du 24 avril au 1erseptembre 2014, et alors que les bâtiments de la Marine opèrent régulièrement dans les régions baltique et orientale.

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:40
Armor: Why The T-72 Survives

T-72B3 - photo Military-today

 

March 31, 2015: Strategy Page

 

A Russian motorized infantry brigade in Western Siberia recently received fifteen modernized T-72B3 tanks. This is a modernized version of T-72 with an improved fire control system and next-generation communications equipment. The delivery was of the Russian effort to modernize its armed forces. Russia has over 5,000 T-72 tanks in use (2,000 in active service and 3,000 in reserve) and most of them are Cold War (pre-1991) vintage and seriously out-of-date compared to American, European and Chinese tanks.

 

The T-72 is a Soviet second-generation tank that entered production in 1971. About 20,000 T-72 tanks were built, making it one of the most widely produced post–World War II tanks, second only to the T-54/55 family. The T-72 was widely exported and saw service in 40 countries and in numerous conflicts. Improved variants are still being built for export customers. The T-72 was the most common tank used by the Warsaw Pact from the 1970s to the collapse of the Soviet Union. It was also exported to other countries, such as Finland, India, Iran, Iraq, Syria, and the former Yugoslavia, as well as being copied elsewhere, both with and without licenses.

 

Licensed versions of the T-72 were made in Poland and Czechoslovakia, for other East European countries. These tanks had better and more consistent quality of make but inferior (to Russian made models) armor, lacking the resin-embedded ceramics layer inside the turret front and glacis armor. The Polish-made T-72G tanks also had thinner armor compared to Soviet Army standard (410 mm for turret). Before 1990, Soviet-made T-72 export versions were similarly downgraded for non-Warsaw Pact customers (mostly the Arab countries). Many parts and tools are not interchangeable between the Russian, Polish and Czechoslovakian versions, which caused logistical problems.

 

The T-72 shares many design features with earlier Soviet tanks. Some of these are viewed as deficiencies in a straight comparison to NATO tanks, but most are a product of the way these tanks were envisioned to be employed, based on the Soviets' practical experiences in World War II. The T-72 is extremely lightweight, at forty-one tons, and very small compared to their Western counterparts. Some of the roads and bridges in former Warsaw Pact countries were designed so that T-72s can easily use them while NATO tanks could not pass at all, or only at very low speed.

 

The basic T-72 is relatively underpowered, with a 780 hp (580 kW) supercharged version of the basic 500 hp (370 kW) V-12 diesel engine block originally designed for the World War II-era T-34. The 0.58 m (23 inch) wide tracks run on large-diameter road wheels, which allows for easy identification of the T-72 and descendants (the T-64/80 family has relatively small road wheels).

 

The T-72 has a comprehensive nuclear, biological, and chemical (NBC) protection system. The inside of both hull and turret is lined with a synthetic fabric made of boron compound, meant to reduce the penetrating radiation from neutron bomb explosions. The crew is supplied clean air via an extensive air filter system. A slight over-pressure prevents entry of contamination via bearings and joints. Use of an autoloader for the main gun allows for more efficient forced smoke removal compared to traditional manually loaded ("pig-loader") tank guns, so NBC isolation of the fighting compartment can, in theory, be maintained indefinitely. Exported T-72s do not have the anti-radiation lining.

 

Armor protection of the T-72 was strengthened with each succeeding generation. The original T-72 turret is made from conventional cast armor. It is believed the maximum thickness is 280 mm (11 inches), the nose is about 80 mm (3.1 inches) and the glacis of the new laminated armor is 200 mm (7.9 inches) thick, which when inclined gives about 500–600 mm (20–24 inches) thickness along the line of sight. Late model T-72s feature composite armor protection.

 

The T-72A featured a new turret with thicker but nearly vertical frontal armor. The cast steel turret included a cavity filled with quartz or sand. The T-72M (export version of the Soviet T-72A) featured a different armor protection compared to the T-72A: it had a different composite insert in the turret cavity which granted it less protection against HEAT and armor-piercing (AP) munitions. The modernized T-72M1 featured an additional 16 mm (0.63 inch) of armor on the glacis plate, which produced an increase of 32 mm (1.3 inch) horizontally against both HEAT and AP. It also featured a newer composite armor in the turret with pelletized filler agent.

 

Several T-72 models featured explosive reactive armor (ERA), which increased protection primarily against HEAT type weapons. Certain late-model T-72 tanks featured heavy ERA to help defeat modern HEAT and AP against which they were insufficiently protected. Late model T-72s, such as the T-72B, featured improved turret armor, visibly bulging the turret front. The turret armor of the T-72B was the thickest and most effective of all Soviet tanks; it was even thicker than the frontal armor of the T-80B. The T-72B used a new "reflecting-plate armor" in which the frontal cavity of the cast turret was filled with a laminate of alternating steel and non-metallic (rubber) layers. The glacis was also fitted with 20 mm (0.8 in) of appliqué armor. The late production versions of the T-72B/B1 and T-72A variants also featured an anti-radiation layer on the hull roof.

 

Early model T-72s did not feature side skirts; instead the original base model featured gill or flipper-type armor panels on either side of the forward part of the hull. When the T-72A was introduced in 1979, it was the first model to feature the plastic side skirts covering the upper part of the suspension, with separate panels protecting the side of the fuel and stowage panniers.

 

After the collapse of the Soviet Union, U.S. and German analysts had a chance to examine Soviet-made T-72 tanks equipped with Kontakt-5 ERA, and they found this ERA impenetrable to most modern American and German tank projectiles. This sparked the development of more modern Western tank ammunition, such as the M829A2 and M829A3. Russian tank designers responded with newer types of reactive armor, including Relikt and Kaktus.– Ryan Schinault

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 17:55
Nicolas Roumiantzoff Crédit : ordre de la Libération

Nicolas Roumiantzoff Crédit : ordre de la Libération

 

27 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Il y a des personnages de roman parmi ces hommes qui, au XXème siècle, rejoignaient la France, poussés par les contraintes de l’Histoire. Ainsi le comte Nicolas Roumiantzoff, né en 1906, fils d’un général d’infanterie du tsar Nicolas II. A la révolution bolchévique, en 1917, il quitte la Russie. Sept ans plus tard, "le Roum" (son surnom) est à Saint-Cyr, comme élève étranger. Puis ce sera sa première grande aventure, la Légion étrangère, notamment au 1er régiment étranger de cavalerie. Naturalisé français en 1939, il est incarcéré l’année suivante à Ceuta (enclave espagnole au Maroc) pour avoir tenté de rejoindre le général de Gaulle à Londres. Il s’évade. Intègre les Français libres. Puis devient adjoint du chef de corps du 1er régiment de marche de spahis marocains. Fred Moore, chancelier de l’ordre de la Libération raconte cette anecdote qui résume "cet homme inoubliable", dans "Toujours Français Libres" Elytis, 2014.

 

" … La campagne de Tunisie terminée le 6 mai 1943, il se souvient du consul d’Italie, désormais dans le camp des vaincus. Il le connut à Tunis quand il servit au 1er régiment étranger de cavalerie de 1927 à 1929. Il n’oublie pas non plus Madame le Consul et la voiture de grand luxe du diplomate, une Isotta-Frasquini blanche et décapotable. Il se dit : "Je vais aller voir le consul. Sa voiture m’intéresse". Et le voilà parti. "Le consul n’était pas très chaud pour me laisser la voiture si facilement. Sa femme me faisait des oeuillades et toutes sortes de minauderies devant son mari pour que je leur laisse la voiture ". Le Roum dit à la charmante épouse : "Vous n’allez pas la perdre puisque je vous emmène ! "  Le soir, les spahis ébahis voient débarquer le Roum au volant de la belle bagnole, une belle femme à ses côtés…"

 

Nicolas Roumiantzoff est Compagnon de la Libération (1943). Il a quitté l'armée en 1962 avec le grade de général. Il est décédé en 1988.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27-03-2015 par 1e REC Réf : 202 | 725

 

Du 2 au 12 février, le peloton Armand du 1er escadron du Royal Etranger a participé à un exercice amphibie au sein d’un GTIA composé d’une section du 1er REG, d’une compagnie du 21e RIMa et d’une section du 3e RAMa. Au-delà d’un simple entraînement, ce fut l’occasion pour les légionnaires cavaliers de retrouver leurs frères d’armes de la 6e BLB, brigade amphibie, et, pour certains, de s’amariner à bord du BPC Mistral, nouvellement jumelé avec le 1er REC.

 

11 février, 3 heures du matin, au large de Saint-Raphaël (83)

 

Le léger clapotis des vagues ne révèlent rien de l’agitation à bord du BPC Mistral. Seul le ciel étoilé, se reflétant sur la Méditerranée, peut trahir la silhouette de l’engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) qui vient de quitter l’obscurité du radier. Peu à peu, les courbes du Mistral se fondent dans celles des montagnes de la baie de Saint-Raphaël. Au loin, ses lanternes rouges semblent flotter dans les ténèbres de la nuit. A bord de l’EDA-R, le peloton, composé de 3 AMX 10 RC et de 3 VBL, s’apprête à débarquer sur la plage du Dramont, alors qu’un groupe de sapeurs œuvre à l’aménagement du terrain.

 

4 heures du matin, plage du Dramont

 

La plage avant s’abaisse sur une écume que l’on devine à son léger crépitement. Guidés par les marins de la batellerie à l’aide de « cyalumes » verts et rouges, les véhicules blindés débarquent un à un. Les roues puissantes des 10 RC laissent s’échapper du sable humide un son feutré. De nuit, la manœuvre est délicate mais les pilotes, expérimentés, s’entrainent depuis une dizaine de jours. Eclairés par les légionnaires cavaliers, les sapeurs du 1er REG et les marsouins du 21e RIMa et du 3e RAMa débarquent des deux chalands de transport de matériel (CTM) à bord de leurs VAB et autres véhicules tactiques. Deux autres vagues sont nécessaires aux trois engins de débarquement pour faire accoster l’ensemble du GTIA. Lorsque les troupes rembarquent vers le Mistral, le soleil pointe son nez, délaissant dans le creux des montagnes une brume rosée par l’horizon.

 

 Entraînement au menu

 

Lors de TECHPHIB 2, le GTIA a également effectué un débarquement de jour. Cette action collective qui ne peut réussir que si les pilotes, les chefs de bord et l’équipage de la batellerie s’entraînent individuellement lors du TECHPHIB 1, qui a eu lieu du 2 au 6 février dans la rade de Toulon. L’objectif de ces modules, indispensables pour réaliser des opérations amphibies, est d’acquérir rapidité, fluidité et discrétion dans la mise à terre et la récupération des éléments terrestres, facteurs essentiels de la réussite d’une telle manœuvre.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:55
photo 1e REC

photo 1e REC

 

27-03-2015 par 1e REC Réf : 201 | 633

 

Le 21 janvier 2015, le 1er Régiment étranger de cavalerie a accueilli une partie de l’équipage du BPC Mistral pour officialiser et célébrer leur nouveau partenariat

 

Au cœur de la Commanderie, récemment rénovée par les officiers du 1er REC, le colonel Rémi Bouzereau et le capitaine de vaisseau de Guibert, commandant le BPC Mistral, ont procédé à la signature du certificat de jumelage. Puis, marins et légionnaires se sont retrouvés autour d’une coupe de champagne, l’occasion de partager leurs expériences respectives. Partage d’expériences qui s’est concrétisé par la visite du CO de crise, d’où le 1er REC, actuellement engagé dans l’opération SENTINELLE au cœur de la ville voisine de Marseille, commande l’EMT PERCEVAL. Enfin, un échange de cadeaux a clos les festivités. Le chef de corps a remis symboliquement au « pacha » du Mistral un képi blanc… ainsi qu’un abonnement à KB d’un an pour son équipage.

 

Pour le Royal Etranger, ce jumelage s’inscrit dans la continuité de 27 années de coopération avec la frégate anti sous-marine « Dupleix », récemment désarmée. En cohérence avec la proximité du camp de Carpiagne et de Toulon, port d’attache du Mistral, le jumelage permettra aux légionnaires cavaliers de parfaire leur spécificité amphibie et favorisera les échanges interarmées, déjà bien établis entre les deux unités. En effet, plusieurs exercices amphibies ont auparavant permis aux légionnaires d’embarquer à bord du Mistral récemment.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:45
Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice

 

26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 21 mars 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont conduit un exercice de synthèse au camp Port-Bouët, en Côte d’Ivoire.

 

Cet exercice visait à contrôler les savoir-faire des militaires dans le domaine de la sécurisation, tout en contribuant à leur maintien en condition opérationnelle. Centré sur un scénario de dégradation sécuritaire, cet entraînement a permis de renforcer les capacités des militaires dans des domaines aussi variés que l’action défensive, le contrôle de foule, le secours aux populations ou encore la préparation à l’évacuation de ressortissants.

 

Après le signal de rassemblement, deux sections armées par la compagnie de commandement et de logistique (CCL) se sont regroupées pour recevoir leurs armements, vivres, et transmissions. La CCL avait pour mission d’assurer la défense du camp, appuyée par les détachements des services (infrastructure, essences, commissaires,..). Tous se sont déployés dans les différents postes de défense entourant le camp, celui-ci étant interdit d’accès pour la durée de l’exercice. Une intrusion a été simulée, et les gendarmes se sont chargés d’interpeller l’intrus. Les fantassins ont quant à eux dû  conduire un exercice de contrôle de foule. Parallèlement, une évacuation sanitaire à partir d’un poste de combat situé en hauteur a été déclenchée. L’équipe de protection a dû dispenser les gestes de premiers secours à un blessé inconscient, évacué jusqu’au centre médical.

 

Pendant ce temps, l’escadron blindé du 1er régiment de Spahis s’est préparé à se déployer sur l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. En cas de dégradation sécuritaire, il aurait pour mission  d’accueillir les renforts venant d’autres théâtres, et d’appuyer une éventuelle évacuation de ressortissants. Un troisième détachement est venu appuyer le dispositif, en cas de récupération de ressortissants depuis les points de rassemblement identifiés avec le consulat.

 

Les forces françaises stationnées en Cote d’Ivoire (FFCI) constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Ouest de l’Afrique et un réservoir de forces. Base de soutien logistique aux forces engagées dans la bande sahélo-saharienne, elles agissent dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Côte d’Ivoire et la France en assurant des missions de coopération militaire avec les forces armées ivoiriennes. Par le maintien d’une présence militaire à Abidjan, elles assurent la protection des ressortissants, si nécessaire.

Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice
Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice
Côte d’Ivoire : les forces françaises en Côte d’Ivoire en exercice
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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:45
Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

Un VBL (Véhicule Blindé Léger) et un char ERC-90 Sagaie du 1e RHP au cœur du Sahara au cours d’une opération bipartite au nord du Niger avec l’armée nigérienne

 

26.03.2015 par Thomas Goisque

 

Opération Barkhane. Aux côtés des soldats nigériens, les légionnaires français du 2e REP luttent contre les islamistes aux confins d’un territoire plus vaste que l’Europe. Une traque incessante de la Mauritanie au Tchad en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

 

Au milieu du Sahara non loin des frontières libyenne et algérienne, le vieux fort méhariste de Madama a retrouvé un rôle stratégique tandis que les unités du Génie construisent à quelques encablures une nouvelle Base Opérationnelle Avancée et une piste d’atterrissage en latérite.

 

Un reportage exclusif à découvrir ce week-end dans le Figaro-Magazine et dès aujourd’hui sur le site internet.

 

Accéder directement au reportage

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 16:40
T-14 Armata tank Photo Alexander Smirnov / YouTube

T-14 Armata tank Photo Alexander Smirnov / YouTube

 

24.03.2015 sputniknews.com

 

The first photos of Russia’s top-secret tank have appeared on the Internet. Moreover, the all-new T-14 Armata tank were captured as they were being transported by rail to a range outside Moscow ahead of the May 9 Victory Day parade on Red Square.

 

Even though the tanks were partially camouflaged to hide their silhouette and size, the seven-track design was clearly visible.

 

The tanks apparently feature a new generation 125mm extended-length smoothbore gun.

 

Also taking part in the May 9 parade in Moscow will be advanced Kurganets 25 and Bumerang tracked armored vehicles, Taifun-U armored cars, Coalitsia-SV self-propelled artillery pieces and Kornet-D missile complexes.

 

After five years of development, the Uralvagonzavod Research and Production Corporation finalized manufacture of the first batch of Armata tanks and heavy personnel carriers. They have been included in Russia’s 2015 defense order.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:58
Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

 

23.03.2015 3e Régiment de Hussards

Dans le cadre de sa mise en condition avant projection pour l'opération Barkhane à l'été, le 3e escadron du 3ème Régiment de Hussards a mené une campagne de tir sur ERC-90 Sagaie début mars 2015.

 

Reportage photos Crédits : N.Baron/ Armée de Terre

 

 

MCP Barkhane pour le 3e Régiment de Hussards

 

Rotation au CENTAC à Mailly-le camp (mars 2015)

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 20:55
Le « GTIA-RECO », Un outil renseignement, une arme blindée.



21.03.2015 par CES Erwan Marçais - penseemiliterre.fr
 

Les unités de reconnaissance ne sont pas un « vieux serpent de mer », mais bien un préalable à tout engagement

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Fort des retours d’expériences des dernières opérations extérieures, de la performance de l’emploi du Groupement Tactique Inter Armes (GTIA) comme module tactique de base et de la démultiplication des moyens qu’offrira demain le système SCORPION[i], le développement d’un GTIA-R doit permettre de doter les forces terrestres d’un outil à la fois apte au combat et au renseignement. Sa mission serait alors d’acquérir du renseignement de façon dynamique, en incluant l’emploi du feu, puis à l’exploiter d’emblée afin de forcer l’ennemi à dévoiler ses intentions.

 

Ne pas se méprendre, ce GTIA-R n’a pas vocation à fournir le travail de renseignement des capteurs spécialisés, préalable à toute opération, pour dresser le mapping des positions identifiées. S’il peut sans conteste le compléter, y concourir ou l’accélérer en fonction de l’appréciation de la menace, il permettra surtout de lever les indéterminations sur l’ennemi, d’en étendre sa connaissance, d’en amoindrir sa capacité de surprise, de le façonner par des opérations de shaping : de le reconnaitre !

 

Un concept simple et redoutable

« You can never have too much reconnaissance »,  War As I knew it, 1947, Gen. George S. Patton Jr.

Ses caractéristiques principales sont sa puissance de feu, a minima directe (canon et missile), sa capacité d’investigation, sa souplesse d’emploi et sa grande mobilité. Ce bataillon pourra ainsi conjuguer trois grandes fonctions : le renseignement, la sûreté et le combat, dans le but de créer la surprise chez l’ennemi pour le forcer à dévoiler ses intentions. C’est donc, au moment de l’affrontement, un échange de contact contre du renseignement.

Ainsi, il pourrait constituer l’unité qui permet à l’autorité d’emploi, situé entre le niveau 3 et 2, de préserver sa liberté d’action et d’intervenir à tout moment sur l’ensemble de sa zone d’action. Formé à partir d’un noyau blindé à deux ou trois escadrons et d’un ou deux escadrons de reconnaissance et d’intervention (ERI), il serait doté de capacités d’observation et d’acquisition de renseignement tactique en propre. En effet, il s’agit pour ce bataillon, par la dominante de sa mission, de détenir en propre des capteurs techniques lui permettant de décupler sa capacité d’observation au-delà de la vue directe (de type micro-drones), de localiser des émissions électromagnétiques ou de détecter des mouvements dans sa zone d’engagement, i.e. de disposer de moyens techniques d’appui renseignement au contact. Comme tout GTIA, il pourrait également intégrer des éléments d’infanterie, d’aérocombat, d’appuis, de soutien comme de renseignement spécialisé.

 

En doctrine, il s’agit de faire converger deux visions traditionnelles du renseignement tactique, vu exclusivement comme celui acquis soit par l’observation - spécialisée ou non - et en évitant tout contact physique avec l’ennemi, soit par le feu, en s’attachant à combiner les avantages de ces deux vues autour d’une structure permettant à la fois la reconnaissance de combat et l’acquisition du renseignement. Car, dans la lettre, s’il s’agit de proposer un pion de manœuvre articulé pour acquérir du renseignement tactique au contact, il s’agit bien, dans l’esprit, de « façonner l’ennemi », i.e. le forcer à dévoiler son dispositif et ses intentions par la manœuvre et par le feu, tout en lui imposant au mieux notre volonté, à défaut en l’empêchant de se réorganiser.

Dans son RETEX sur l’engagement de sa brigade à SERVAL, le général de brigade Kolodziej notait que 80% du renseignement d’origine humain provenait d’unités de cavalerie, et que cette dernière avait une capacité à renseigner puis à l’exploiter sans délais, ce qui avait largement prévalu au succès de l’engagement de la 6ème BLB.

Fort de cette expérience, on peut penser qu’en développant une structure blindée davantage dotée en moyens d’observation et d’acquisition de renseignement tactique, organisée pour exploiter ce supplément de renseignement, le GTIA-R devrait pleinement répondre aux exigences des combats actuels et à venir.

 

Une conjoncture favorable

Ces dernières années est apparu le besoin pour les unités de développer un certain nombre de qualités fondamentales, que l’on trouve en tête des différents manuels d’emploi – toutes armes confondues – et que le GTIA-R pourrait incarner selon des proportions répondant aux besoins de sa mission première. Ainsi :

  • La polyvalence et la réversibilité des unités apparaissent aujourd’hui comme vitales, afin de compenser d’une part une certaine faiblesse numérique et d’autre part, afin de faire face à la multitude des scenarii que l’ennemi hybride peut nous imposer, en une même phase de combat. Cette tendance devrait augmenter dans les années à venir. Ainsi, le GTIA-R, en fonction de l’effet à obtenir, pourra offrir au chef interarmes la possibilité de privilégier soit le renseignement par l’observation, soit par le feu ; il devrait également être en mesure d’effectuer des missions plus conventionnelles, communes aux unités blindées. Enfin, dans le cadre d’un engagement sur le territoire national, il confèrerait une grande liberté d’action à son autorité d’emploi par son aptitude à mailler le terrain pour y déceler un changement.

  • Le renseignement apparait de plus en plus dimensionnant dans la conduite des opérations actuelles,  face à un ennemi hybride, se fondant dans un milieu terrestre hétérogène ; il semble aujourd’hui s’acquérir beaucoup plus par le contact et l’échange que par l’observation à distance, même si le renseignement « technique » reste indispensable.

  • L’ubiquité des forces déployées est aujourd’hui plus que nécessaire, de par l’extension des zones de conflit et la tendance à l’organisation ennemie par ilots de résistance ; aussi il est capital  de déployer des capteurs là où le besoin en renseignement est le plus pressant, et ce, rapidement et en sûreté. L’ubiquité est à coupler à la « sur-vivabilité » des unités blindées, plus résilientes grâce à une manœuvre sous blindage.

  • L’aptitude à se concentrer / déconcentrer dans de brefs délais, ce qui est une caractéristique des unités de cavalerie, reconnue pour à la fois centraliser le commandement et  décentraliser l’exécution. Elle permet d’user soit de discrétion, soit de fulgurance, toujours en sûreté. Cette aptitude sera accrue grâce à SCORPION. Aussi, ce type de GTIA permettra la pleine expression de son aptitude à la reconnaissance (combinaison de la mobilité opérative, de l’autonomie, de la furtivité, de l’éloignement des centres de commandement et de logistique) et au combat (dimension du feu, de la mobilité tactique et de la protection face à l’adversaire).

  • L’emploi des capteurs spécialisés, aux capacités d’auto-défense très limitées, mais qui représentent une ressource riche, comptée, et à haute valeur ajoutée. Ils nécessitent donc d’être employés dans une structure solide et sure, pertinente en termes d’effet à obtenir, leur permettant la pleine expression de leurs compétences, et évitant leur usure dans le temps. Aussi le GTIA-R serait une structure à favoriser pour permettre le plein emploi des capteurs de la Batterie de Renseignement Brigade ou de la Brigade Renseignement.

  • L’emploi des moyens ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) est plus efficace[ii] dans une action d’ensemble, tournée vers la recherche d’une compréhension de la situation ; c’est précisément ce qu’offre le GTIA-R.

 

Un ennemi polymorphe « à reconnaître » avant tout…

Il est admis de considérer que dans les décennies à venir, les guerres de haute et basse intensité cohabiteront, passant de l’une à l’autre « sur un même théâtre, dans une sorte d’entrechat permanent »[iii]. Aussi, elles comporteront des combats au milieu de population, à la masse toujours croissante, et dont le poids et l’inculture exploités habilement compenseront le tout technologique, sur des espaces affranchis de tout type de frontière par le biais des nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC), s’organisant parfois en zone urbaine. Dans ce contexte, la mission de reconnaissance permettra toujours de clarifier une situation tactique, en engageant éventuellement le combat en temps qu’action de renseignement.

 

Ainsi, ce type de GTIA est particulièrement apte à obtenir des effets décisifs face aux différentes formes de menaces, à l’heure où la victoire semble se jouer sur l’aptitude à identifier puis contraindre la volonté de l’adversaire de combattre plutôt qu’à en rechercher son anéantissement. En effet :

  • Dans un combat symétrique, le GTIA-R devra surtout user de sa capacité de sûreté pour employer au mieux ses capacités de renseignement, et n’employer les feux que sur des cibles à haute valeur ajoutée. La nature de ce GTIA le rend plus particulièrement apte à prendre l’ascendant au moment opportun en combinant furtivité, dispersion, mobilité, protection blindée, feux directs, variés et précis, étagés de 0 à 4000m. Sa mission type serait alors d’éclairer ou de faire de la contre-reconnaissance.

  • Dans un combat dissymétrique, le GTIA-R apparait comme particulièrement apte pour repérer, localiser, identifier l’ennemi, voire en neutraliser son centre de gravité.

  • Dans un combat asymétrique, ou l’ennemi compense sa faiblesse qualitative par une dispersion, une forte mobilité, le choix du terrain, l’action au sein des populations, l’emploi de la terreur, une communication ciblée… rendant inopérante notre supériorité technologique, le GTIA disposera, de par nature, d’atouts techniques et humains lui permettant de bousculer l’ennemi, voire de le poursuivre. La capacité de ré-articulation rapide (changement de posture ou bascule rapide d’efforts) compenseront également l’asymétrie de la menace.

 

Le principe de la « boucle courte » comme clé du succès

Le GTIA-R doit répondre à un besoin particulier en renseignement, dont la recherche et l’exploitation peuvent nécessiter de prendre et de préciser le contact avec l’ennemi. Ce postulat impose donc un noyau dur à dominante blindée, adapté à la mission (aptitude à porter des feux ou à couvrir de vastes zones), au terrain (chenille ou roue), à l’ennemi (quel effet sur quel type d’ennemi ?), tout en respectant les sept principes de constitution d’un GTIA.

 

Dans le cas d’un renfort en capteurs spécialisés, l’organisation de la circulation des données au sein du GTIA-R doit permettre d’accélérer la transmission du renseignement par la mise en place du principe de « boucle courte ». Il s’agirait alors d’insérer tout d’abord les capteurs spécialisés sur le réseau opérationnel du GTIA (ou des SGTIA, en fonction de leur détachement) pour communiquer le 3I[1] sous forme d’information commentée, puis à  organiser le « S2 densifié » de façon à exploiter rapidement les informations collectées par l’ensemble du GTIA-R. Ce S2 pourrait ainsi produire un renseignement élaboré pour nourrir directement la boucle décisionnelle du GTIA d’une part, et pour permettre son exploitation par l’orientation de la manœuvre en cours d’autre part. En effet, la capacité à conduire une action plus rapidement que l’adversaire, puis d’en maîtriser son tempo, est devenu aujourd’hui plus que déterminante. Ce souci constant des chefs de GTIA a démontré toute sa pertinence en Afghanistan[2] puis durant l’opération SERVAL; elle en sera particulièrement facilitée par la composante SIC-S du système SCORPION.

 

Qu’en est-il chez nos alliés ?

 

Les britanniques ont déjà tranché, en choisissant de ne plus avoir de structures permanentes de reconnaissance. Ils les constituent en génération de force, les préparent et les entrainent pour les engager en opération (Irak et Afghanistan dernièrement), avant de les dissoudre à leur retour dans le but d’instiller les savoir-faire acquis à l’ensemble de leurs bataillons. Ces structures disposaient, à l’image de ce que préconisé dans cet article, à la fois d’unité embarquées, débarquées, et de capteurs spécialisés. On peut donc en déduire que nous recherchons ici à développer le même type de structure, soit un GTIA plutôt qu’un régiment.

 

Les américains sont réputés pour une approche pragmatique, donc en constante évolution. Celle-ci est très bien retracée dans l’ouvrage de Robert S. Cameron, historien spécialiste du combat embarqué, qui a analysé l’évolution de leur Cavalerie, depuis la fin de la première Guerre mondiale à nos jours[iv].

Ainsi, après les durs engagements irakien et afghan, l’US Army cherche à présent à se détourner de la COunter-INsurgency (COIN), qui a été la pensée dominante et structurante ces dix dernières années, pour revenir aux fondamentaux de l’engagement des forces terrestres, c’est-à-dire à la manœuvre[v]. Disposant, jusqu’à la réorganisation des brigades au début des années 2000, des Armor Cavalry Regiments, anciennes unités de reconnaissance des divisions, possédant leurs propres chars, blindés de reconnaissance et hélicoptères, l’US Army a fait le choix, depuis, de brigades de surveillance du champ de bataille (axées sur l’acquisition et l’analyse du renseignement d’origine technique et humain). Fort des enseignements des derniers engagements, et dans le cadre du plan Army 2020, il est aujourd’hui préconisé de réintroduire, au sein des Brigade Combat Team, un Reconnaissance Squadron (niveau bataillon), apte au combat débarqué (éclaireurs) et embarqué (chars), disposant de moyens d’appui organique, de capacités de reconnaissance génie et NRBC, et de moyens d’observation et d’acquisition de renseignements tactiques. Soit un véritable GTIA-R en somme !

Les derniers enseignements de l’US Army nous précisent aussi que l’accent sera tout particulièrement porté sur la formation des unités de reconnaissance, à la fois dans le format embarqué, débarqué et héliporté. Car il s’agit de replacer les opérations de reconnaissance et de sécurité au cœur de la manœuvre. Cette combinaison des moyens comme des postures est une réponse adaptée à la complexité des menaces.

 

Le GTIA-R, par le spectre des missions couvertes, son aptitude au renseignement tactique, sa capacité à exploiter le renseignement collecté « d’emblée », est une unité à haute valeur ajoutée pour son autorité d’emploi. Elle permettrait d’économiser des pions tactiques pour répondre plus rapidement à un besoin particulier en renseignement, de lever une indétermination, d’ôter tout risque de menace surprise dans les espaces lacunaires, de contrarier l’ennemi en le forçant à réagir, tout en permettant à tout moment des bascules d’effort rapides et une gradation des effets en conduite.

Sun Tzu, au Vème ou VIème siècle avant Jésus-Christ, assurait déjà une vie éternelle aux unités de reconnaissance, lorsqu’il écrivait dans son traité, L’Art de la Guerre, « qui connaît l’autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait ». De notre capacité à adapter nos outils de défense aux leçons tirées de nos engagements passés et analysés dans le temps long, dépendra notre aptitude à faire face aux menaces en tout genre.

 
 
 
 

 


[1] Immediat Interest Intelligence, ou Renseignement d’Intérêt Immédiat

[2] « Les capteurs spécialisés employés par le S2 de GTIA doivent s’engager dans l’analyse des informations collectées pour donner des conclusions/déductions, et non qu’une information brute. Le S2 a besoin d’informations brutes, commentées par le capteur pour analyser plus rapidement et rester concentré sur l’orientation et la coordination du RENS, et fournir au chef les moyens de conduire sa manœuvre » (RETEX à l’usage des cadres de contact 2012/1, CDEF).

 

[i] SCORPION est le projet de l’armée de Terre qui fédère les opérations de modernisation et de renouvellement des équipements majeurs des forces terrestres de contact, et qui vise à accroître l’efficacité opérationnelle du GTIA par une démarche globale qui intègre et coordonne dès la conception, les différents aspects opérationnels, techniques et financiers.

[ii] Des retours d’expérience (RETEX) du Mali, il ressort que les opérations contre les Groupes Armés Terroristes (GAT) ont été bénéfiques grâce à la combinaison fructueuse de 5 conditions : l’approche indirecte de la zone d’action, la capacité à durer sur le terrain pour peser sur l’adversaire, la mobilité, la capacité de décentralisation de la manœuvre au niveau des Unités Elémentaires (UE) et le renseignement (complémentarité des moyens ROHUM/ROEM/ROIM, priorisation des points d’intérêts, analyse des informations et transmission du renseignement rapides).

[iii] Tactique théorique, GDI Michel Yakovleff, préambule, édition 2007.

[iv] Fight or Not To Fight, Organizational and Doctrinal Trends in Mounted Maneuver Reconnaissance from the Interwar Years to Operation IRAQI FREEDOM, Combat Studies Institute Press, US Army Combined Arms Center, Fort Leavenworth, Kansas.

[v] Fiche sur « Les unités de reconnaissance des Brigade Combat Teams américains », par le LCL Frédéric Aubanel, officier de liaison Terre, Maneuver center of Excellence, Fort Benning, USA.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 13:55
1er RCA : Engagement en salle d’honneur

 

22/03/2015 M. Boyer - armée de Terre

 

Retour aux sources pour le 1er régiment de chasseurs d’Afrique (1er RCA). Désormais, les engagés volontaires de l’armée de Terre (EVAT) signeront ou renouvelleront leur contrat dans la salle d’honneur du régiment.

 

Un cadre plus formel et symbolique, pour les soldats du 1er RCA. Le brigadier Soni du 1er escadron a ouvert la voie ! Il est ainsi le premier depuis de nombreuses années à signer son contrat de renouvellement d'engagement dans la salle d'Honneur du régiment : "Capitaine Jacques Vauquelin". En présence du directeur des ressources humaines, du président des engagés volontaires du régiment et du chef de corps, c’est avec émotion que le brigadier a renouvelé son contrat. Un retour sur une tradition chargée de sens car, face aux étendards et aux hauts faits d'armes de leurs anciens, les jeunes soldats prennent pleinement conscience de leur engagement au service de la France.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:55
Intervention vitale des Spahis

 

20/03/2015 SCH Beltran – Armée de Terre

 

Lundi 16 mars, à Marseille, l’intervention d’un groupe de soldats du 1er régiment de spahis (1er RS) de Valence a permis de secourir une jeune femme renversée par une voiture.

 

Déployé dans le cadre de la mission Vigipirate, le groupe patrouille autour des sites sensibles de l’agglomération. Alors qu’ils stationnent dans le 10e arrondissement, les militaires sont témoins d’un accident. Un piéton heurté par un véhicule est projeté à terre. Conscient de l’urgence de la situation, le maréchal des logis Romain, chef de groupe, déploie une équipe pour sécuriser la zone. La seconde équipe effectue les gestes de premiers secours sur la victime. L’alerte lancée, les services d’urgence interviennent sans délais et prennent en charge le blessé.

 

Pour la deuxième fois en 3 jours, les militaires déployés à Marseille ont porté assistance aux habitants. Valeureux et courageux, les soldats font preuve de professionnalisme quelles que soient les circonstances. Ils contribuent donc au sentiment de sécurité de la population.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 19:45
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 23 au 27 février 2015, le détachement d’assistance opérationnelle (DAO) « infanterie » des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu à l’école d’application de l’infanterie (EAI) de Thiès, à l’est du Sénégal, afin de mener une action de formation de combat en zone urbaine au profit d’officiers-élèves africains.

 

L’objectif pour les instructeurs des EFS était de former au combat en zone urbaine 30 stagiaires en provenance du Sénégal, du Niger, du Burkina Faso, d’Ouganda, du Gabon, de Guinée Equatoriale, du Bénin, du Tchad, du Mali, du Maroc, du Congo Brazzaville et de Djibouti.

 

Après avoir revu pendant deux jours les fondamentaux du combat urbain, les stagiaires ont appliqué leurs savoirs théoriques acquis. Au cours d’exercices de plus en plus complexes, ils ont rédigé l’ordre initial, donner les ordres sur caisse à sable, puis diriger le « Rehearsal » (répétition de mission) afin de contrôler leurs groupes. Le « Rehearsal » a été une nouveauté pour les stagiaires qui ont particulièrement apprécié cet outil permettant de vérifier la compréhension des ordres avant la conduite de l’action. En fin de formation, les officiers-élèves ont appris à conduire une manœuvre de niveau DIA avec l’intégration des renforts interarmes puisqu’un groupe génie ainsi qu’un véhicule blindé AML étaient sous leurs ordres. La découverte de la plus-value qu’apporte l’interarmes à la manœuvre de l’infanterie fut une réelle opportunité pour ces jeunes officiers.

 

Le sérieux et la discipline des stagiaires ont permis d’avancer rapidement et efficacement dans l’instruction. Ils ont reçu leur attestation de stage lors de la traditionnelle cérémonie de fin de formation.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:55
Leclerc - CERES (photo Armée de Terre / CNES)

Leclerc - CERES (photo Armée de Terre / CNES)

 

13 mars 2015 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Avec trois satellites pour des missions de renseignements d’origine électromagnétique dont la réalisation a été confiée à Airbus Defence et à Thales, et 200 chars Leclerc rénovés dont le marché a été attribué à Nexter, ces trois industriels de la défense vont bénéficier globalement de 780 millions d’euros de contrats.

 

La direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier deux contrats aux industriels de la défense, l'un pour la première phase de réalisation du système Ceres (satellites pour des missions de renseignements) à Airbus Defence and Space et à son co-traitant Thales, l'autre pour la rénovation du char Leclerc dont va bénéficier Nexter.

 

Le système spatial Ceres de recueil de renseignement électromagnétique permettra à la France de collecter, à l’horizon 2020, sans contrainte juridique de survol et en tout temps, du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface. Le budget couvrant la réalisation et la mise en orbite de Ceres est de l’ordre de 450 M€.

 

La maîtrise d’ouvrage du programme Ceres est assurée par la DGA. Le Cnes (Centre national d'études spatiales) agit en tant que maître d’ouvrage délégué.

 

La DGA vient par ailleurs de notifier à la société Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc. Cette commande constitue la troisième opération lancée par le ministère de la Défense dans le cadre du programme Scorpion destiné à moderniser les forces de contact de l’armée de terre.

 

D’un montant d’environ 330 M€, le contrat prévoit la livraison à partir de 2020 de 200 chars Leclerc rénovés et de 18 dépanneurs de char DCL rénovés.

 

Grâce au développement d’interfaces spécifiques pour le nouveau système de radio tactique Contact et le système d’information et de commandement Scorpion (SICS), le char Leclerc rénové pourra collaborer efficacement en réseau avec toutes les composantes des futurs GTIA (groupes tactiques interarmes) « Scorpion ».

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 17:55
Le char Leclerc: un lifting pour le faire durer au-delà de 2040

 

13.03.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Bonne nouvelle (mais pas de quoi faire la chenille pour autant...)! La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié à Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc.

 

D’un montant d’environ 330 M€, le contrat prévoit la livraison à partir de 2020 de 200 chars Leclerc Rénové (254 en parc actuellement, avec un taux de disponibilité de 51% début 2014) et de 18 dépanneurs de char DCL Rénové.

 

Selon la DGA, grâce au développement d’interfaces spécifiques pour le nouveau système de radio tactique Contact et le Système d’information et de commandement Scorpion il pourra collaborer efficacement en réseau avec toutes les composantes des futurs GTIA Scorpion. Par ailleurs, la mise à niveau de sa protection à travers le développement de kits de blindage spécifiques permettra au char Leclerc de mieux faire face à l’évolution des menaces, en particulier de types engins explosifs improvisés.

 

L’opération vise à prolonger la vie des Leclerc au-delà de 2040. Petit rappel: les premières livraisons datent des années 1990.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 16:56
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

12/03/2015 Direction Générale de l’Armement

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier à la société Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc. Cette commande constitue la troisième opération lancée par le ministère de la Défense dans le cadre du programme SCORPION destiné à moderniser les forces de contact de l’armée de terre. D’un montant d’environ 330 M€, le contrat prévoit la livraison à partir de 2020 de 200 chars « Leclerc Rénové » et de 18 dépanneurs de char « DCL Rénové »,

 

Les travaux de rénovation prévus permettront au Leclerc d’exploiter au mieux sa puissance de feu et sa mobilité au sein des futurs Groupements tactiques interarmes (GTIA) de type « SCORPION ». Grâce au développement d’interfaces spécifiques pour le nouveau système de radio tactique CONTACT et le Système d’information et de commandement SCORPION (SICS) il pourra collaborer efficacement en réseau avec toutes les composantes des futurs GTIA « SCORPION ». Par ailleurs, la mise à niveau de sa protection à travers le développement de kits de blindage spécifiques permettra au char Leclerc de mieux faire face à l’évolution des menaces, en particulier de types engins explosifs improvisés.

 

Char de 3e génération d'un haut degré d'automatisation et d'aide au diagnostic, le char Leclerc confère actuellement aux forces terrestres françaises la capacité « d'entrée en premier » dans le cadre d'une coalition internationale. L’opération de rénovation lancée vise à maintenir cette capacité au-delà de 2040.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 16:55
Leclerc en mode Scorpion!

 

12 mars, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier à la société Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc. Cette commande constitue la troisième opération lancée par le ministère de la Défense dans le cadre du programme SCORPION destiné à moderniser les forces de contact de l’armée de terre. D’un montant d’environ 330 MEUR, le contrat prévoit la livraison à partir de 2020 de 200 chars « Leclerc Rénové » et de 18 dépanneurs de char « DCL Rénové »,

 

Les travaux de rénovation prévus permettront au Leclerc d’exploiter au mieux sa puissance de feu et sa mobilité au sein des futurs Groupements tactiques interarmes (GTIA) de type « SCORPION ». Grâce au développement d’interfaces spécifiques pour le nouveau système de radio tactique CONTACT et le Système d’information et de commandement SCORPION (SICS) il pourra collaborer efficacement en réseau avec toutes les composantes des futurs GTIA « SCORPION ». Par ailleurs, la mise à niveau de sa protection à travers le développement de kits de blindage spécifiques permettra au char Leclerc de mieux faire face à l’évolution des menaces, en particulier de types engins explosifs improvisés.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:45
photo 1e RAMa - Armée de Terre

photo 1e RAMa - Armée de Terre

 

09/03/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

En janvier, le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) a accueilli 135 lieutenants de l’infanterie et de cavalerie pour un entraînement au combat en zone désertique.

 

L’exercice, baptisé QAÏD 2015, est un moment fort pour les écoles mais aussi pour le 5e RIAOM qui a déployé sur le terrain pas moins de 250 militaires et 80 véhicules.

La première partie de cet exercice s’est déroulée dans le désert du Qaïd et ses environs et a consisté, à partir d’une base opérationnelle avancée, à couper l’ennemi de sa zone d’approvisionnement située dans la région d’Arta. La seconde partie, l’opération WILWILE, était un exercice en terrain libre (FTX) avec des missions de reconnaissance et de destruction dans la profondeur.

 

«Nous avons développé, durant ce partenariat, des automatismes interarmes, ainsi qu’une réactivité de tous les instant. Cela nous a permis de faire face à toutes menaces possibles sur un terrain se rapprochant beaucoup des actuelles zones d’engagement», relate le sergent-chef Radjahi, chef de groupe d’infanterie.

 

Régiment des forces prépositionnées prêt à l’engagement, le 5e RIAOM participe à la mise en condition opérationnelle de ses unités ainsi que des lieutenants en formation dans les écoles d’application. Deux fois par an, en janvier puis en mai, le régiment, en structure groupement tactique interarmes, accueille les écoles de l’infanterie, de cavalerie et d’artillerie afin d’immerger les lieutenants dans leur futur contexte opérationnel.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 20:45
photo EFS - Armée de Terre

photo EFS - Armée de Terre

 

02/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 19 au 30 janvier 2015, un détachement d’instruction opérationnelle « combat des blindés » des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu à Thiès dans le cadre d’une formation au profit de soldats provenant de différentes unités blindés sénégalaises.

 

L’objectif de cette instruction était la formation au combat blindé de quatre chefs de peloton, huit chefs d’engin et dix tireurs du bataillon de blindés sénégalais.

 

Lors de la première semaine du stage, les stagiaires ont passé en revue leurs savoir-faire, dans les domaines de la tactique et surtout du tir sous tourelle, au sein du bataillon de blindés de Thiès, doté notamment d’automitrailleuses AML 60, 90 et de véhicules blindés Eland 90. Ils ont revus les mécanismes élémentaires du tir d’équipage et du peloton blindé, notamment en s’entraînant à bord des trois Eland. Les instructeurs des EFS ont parallèlement formé des chefs de peloton à la conduite des feux d’un peloton de cavalerie blindée ainsi qu’au montage d’une instruction de tir.

 

La deuxième semaine a été consacrée à une campagne de tir blindé au polygone de tir à Thiès, au cours de laquelle les équipages ont réalisé un exercice de tir commandé tactiquement par les chefs de peloton sénégalais. Ceci leur a permis de valider leur instruction à la conduite des feux de la semaine précédente, obtenant de très bons résultats.

 

Cette instruction enrichissante s’est terminée par la traditionnelle cérémonie de remise d’attestation de stage, présidée par le chef de corps du bataillon de blindés.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

photo EFS - Armée de Terre

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:45
Côte d’Ivoire : Fin de mandat pour les militaires des Forces Françaises en Côte d’Ivoire

 

25/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 février 2015, a eu lieu la cérémonie de passation de commandement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) sur le camp de Port Bouët. Le colonel Pinon, chef de corps du 1er régiment de Spahis de Valence au succède au colonel Chabut, dernier commandant de la Force Interarmées Licorne (Mandat 35) et premier chef des FFCI, créés le 21 janvier 2015.

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 35 a participé pleinement à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 18 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 856 militaires ivoiriens. 6 886 heures de formation ont été dispensées et 36 DIT / DIO, conduits par les soldats des FFCI dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance, communication opérationnelle ou encore sauvetage au combat.

 

Armée dorénavant par l’état-major du 1errégiment de spahis de Valence, cette force se compose d’une compagnie d’infanterie du 1ertirailleur d’Epinal, d’une section du génie du 3èmerégiment de génie de Charleville-Mézières et d’un escadron blindé du 1er Spahis pour l’armée de Terre, mais aussi d’un détachement du service des essences ( SEA), du service des infrastructures de la défense (SID), du commandement des systèmes d’information et de télécommunication (COMSICIA), du système d’information logistique central (SILCENT), du service interarmées des minutions (SIMu), du service de santé des armées (SSA ) et de la gendarmerie.

 

En tant que commandant d’une base opérationnelle avancée (BOA), le COMFOR des FFCI, aura trois missions majeures : assurer la défense des intérêts français et la sécurité de nos ressortissants ; appuyer nos déploiements opérationnels dans la région ; contribuer à la coopération opérationnelle régionale. A ce titre, il poursuivra les actions engagées dans le cadre du partenariat de défense rénové signé en 2012 avec la république de Côte d’Ivoire. Il devra également veiller au maintien en condition opérationnelle des militaires et des matériels en vue d’assurer, au sein de la BOA, la disponibilité d’un réservoir de force et la capacité d’appui logistique en mesure d’interagir avec nos forces déployées dans les autres BOA ou en opérations.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI, conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de Sécurité. Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 18:45
Aide aux élèves du Niger par les Hussards

 

23/02/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Projetés dans le cadre de l’opération Barkhane, 15 hussards du 3e RH (3e régiment de hussards) participent à un détachement de liaison et d’assistance opérationnel (DLAO) au Niger.

 

Leur mission consiste à coordonner et assurer des missions au côté des forces partenaires en leur apportant des appuis spécialisés, notamment dans les domaines du guidage aérien, de la lutte contre les IED et la santé. Dans ce cadre, les hussards ont escorté puis participé à une distribution de fournitures scolaires dans l’école d’un village voisin. La joie des enfants, perceptible sur leur regard, a rempli de satisfaction tous les soldats présents.

 

Lancée le 1er août 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle est commandée par le général de division Jean-Pierre Palasset.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:35
Efforts sans confort pour les hussards

 

19/02/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Fin janvier, le 3e régiment de hussards, en mission de courte durée en Nouvelle Calédonie, a participé au stage d’aguerrissement organisé par le centre d’instruction nautique commando de Nouméa (CINC).

 

Les militaires du 3e RHC sont actuellement intégrés au sein du régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) implanté à Plum et Nouméa.

 

Durant deux semaines, les militaires ont suivi une instruction dense et intense visant à renforcer les capacités opérationnelles des pelotons. Tirs, combat, techniques commando et parcours nautiques ont jalonné cette formation.

 

Présents depuis novembre 2014 sur le territoire insulaire, les hussards contribuent à la mission des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) en assurant la protection du territoire national et en participant au maintien de la sécurité. Les FANC constituent le principal point d’appui aéroterrestre du théâtre Pacifique.

 

Leur mission s’achèvera en mars 2015.

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