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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:30
Ships of Op Recsyr Removing Chemical Weapons from Syria - photo Royal Navy

Ships of Op Recsyr Removing Chemical Weapons from Syria - photo Royal Navy

 

MOSCOU, 14 avril - RIA Novosti

 

65% des armes chimiques ont été évacuées du territoire syrien, le 13e lot a été acheminé au port maritime de Lattaquié, annonce lundi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dans un communiqué.

 

L'OIAC précise que le 12e lot a été acheminé le 10 avril.

 

Fin février, les autorités syriennes ont soumis à l'OIAC un nouveau calendrier, selon lequel les armes chimiques devaient quitter le territoire du pays avant le 27 avril.

 

Conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu et les décisions du Conseil exécutif  de l'OIAC, toutes les armes chimiques de la Syrie doivent être détruites avant la fin du mois de juin 2014. Des navires danois et norvégiens prennent part à l'opération, ayant pour mission d'acheminer les substances particulièrement dangereuses à bord d'un navire de la Marine américaine qui les détruira dans les eaux internationales.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:50
MOD's state-of-art robot man

10 avr. 2014  defenceheadquarters

 

The "Porton Man" uses state of the art technology and is able to walk, march, run, sit, kneel and even lift its arms as if to sight a weapon just like an infantry soldier.

It means new equipment such as chemical and biological suits can be thoroughly tested in a realistic but secure environment.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:30
Le MV Cape Ray en stand by pour détruire les armes chimiques syriennes


11.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Jeudi, une visite de presse a été organisée à Rota (Espagne) dont la base navale accueille depuis quelques semaine déjà le MV Cape Ray, roulier aménagé pour la destruction des stocks d'armes chimiques syriennes.

Le Cape Ray est paré à prendre la mer en direction du port italien de Gioia Tauro. Un départ qui aura lieu lorsque tout le stock syrien aura quitté le pays via le port de Lattaquié. Une fois l'intégralité du stock à détruire chargé à bord du roulier US, les opérations pourraient commencer une dizaine de jours plus tard, selon des sources US.

A bord du Cape Ray se trouvent deux Field Deployable Hydrolysis Systems, des usines légères mobiles pour la destruction des produits chimiques dangereux et des armes de type gaz sarin et moutarde.

Op Recsyr_sbr_12.jpg

Côté syrien, les transferts se poursuivent. Deux transferts ont eu lieu ces derniers jours: le 4 avril (8 conteneurs chargés sur l'Ark Futura danois) et le 10 (7 autres conteneurs sur le même roulier). Il resterait donc 200 conteneurs à exfiltrer du pays d'ici à la fin du mois d'avril en vue de leur destruction avant la fin juin comme prévu par l'OIAC et l'Onu(photos: Simen Rudi).

Ark Futura og Esbern Snare_sbr_1.jpg

Entre le 20 mars et le 4 avril, aucun transfert n'avait eu lieu en raison de la situation sécuritaire. Selon l'OIAC, d'autres transferts vont avoir lieu dans les jours qui viennent.

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:30
Ships of Op Recsyr Removing Chemical Weapons from Syria

 

20.02.2014 Photographer: L(Phot) Alex Knott - UK MoD

 

Type 23 frigate HMS Montrose (bottom right) takes formation with other ships from Norway and Denmark as part of Operation Recsyr (REmoval of Chemical weapons from SYRia) near Cyprus in February 2014.

 

The operation is a crucial step in the international mission to eliminate the chemical weapons programme of the Syrian Arab Republic by June 2014.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 07:54
Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)

8 avr. 2014 Armée de Terre

 

L'IRSN assure la surveillance permanente du territoire français en matière de sureté nucléaire et de radioprotection. Il met en oeuvre des matériels de détection et de protection, tant pour l'homme que pour l'environnement. Il travaille en étroite collaboration avec la défense notamment pour tout ce qui concerne les bâtiments de guerre de la marine nationale.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:30
Syrie: 72 conteneurs d'armes chimiques prêts à quitter le pays

 

 

MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti

 

Les autorités syriennes ont chargé dans 72 conteneurs des armes chimiques et des précurseurs de leur fabrication devant quitter le pays pour être détruits, a annoncé la diplomate de l'Onu Sigrid Kaag citée par les médias occidentaux.

 

Selon Mme Kaag, qui dirige la mission conjointe de l'Onu et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), 72 conteneurs avec des matières toxiques se trouvent actuellement dans trois endroits différents. Une fois que ces conteneurs auront quitté la Syrie, 90% des stocks syriens d'armes chimiques pourront être considérés comme détruits, a indiqué la diplomate.

 

Jeudi 3 avril, le porte-parole adjoint de l'Onu Farhan Haq a fait savoir que les opérations d'évacuation d'armes chimiques de la ville syrienne de Lattaquié étaient suspendues depuis le 20 mars en raison de combats entre autorités et opposition.

 

Fin février, la Syrie a présenté à l'OIAC un plan prévoyant le retrait de l'ensemble de ses arsenaux chimiques d'ici le 27 avril prochain. Conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu, toutes les armes chimiques syriennes doivent être détruites d'ici fin juin.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:30
Syrie: l'évacuation d'armes chimiques suspendue depuis le 20 mars (Onu)

 

NEW YORK (Nations unies), 3 avril - RIA Novosti

 

Les opérations d'évacuation d'armes chimiques de la ville syrienne de Lattaquié sont suspendues depuis le 20 mars dernier en raison de combats entre autorités et opposition, a confirmé jeudi devant les journalistes le porte-parole adjoint de l'Onu Farhan Haq.

"Il n'y a aucun mouvement depuis le 20 mars, les opérations étant suspendues à cause de la situation sécuritaire", a déclaré M.Haq.

Et d'ajouter que l'évacuation d'armes chimiques de Lattaquié reprendrait dès que possible.

Selon le plan de désarmement chimique de la Syrie adopté en septembre 2013 par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), les substances chimiques les plus dangereuses devaient quitter la Syrie avant le 31 décembre. Toutefois, l'OIAC a annoncé fin décembre que le délai fixé ne pouvait être tenu en raison d'une série de questions relatives à la sécurité, à des problèmes logistiques et aux conditions météorologiques.

D'après le calendrier corrigé, les substances chimiques prioritaires, notamment 20 tonnes de gaz moutarde, doivent quitter la Syrie d'ici le 31 mars. Toutes les armes chimiques syriennes doivent être détruites d'ici fin juin.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:55
Entraînement - Les dragons en alerte

 

01/04/2014 CNE A. Philibert – Armée de Terre

 

Du 17 au 20 mars 2014, le 4e escadron du 2e régiment de dragons (2eRD) a participé à un entraînement aux risques nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC). Investigation, décontamination…ce contrôle opérationnel des acquis est une étape incontournable avant leur prochaine prise d’alerte Guépard. Un scénario réaliste qui a été monté pour l’occasion, afin de tester de nouveaux modes d’action et gagner en efficacité.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:30
Le directeur général de l'OIAC à Moscou en avril (Lavrov)

 

LA HAYE, 24 mars - RIA Novosti

 

Le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) Ahmed Uzumcu se rendra en avril en Russie, a annoncé lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Bien sûr, nous attendons votre visite le mois prochain", a déclaré le chef de la diplomatie russe avant de s'entretenir avec le directeur général de l'OIAC lors de la Conférence internationale sur la sécurité nucléaire qui démarre aujourd'hui à La Haye.

 

Selon un plan de désarmement chimique de la Syrie adopté en septembre 2013 par l'OIAC, les substances chimiques les plus dangereuses devaient quitter la Syrie avant le 31 décembre. Toutefois, l'OIAC a annoncé fin décembre que le délai fixé ne pouvait être tenu en raison d'une série de questions relatives à la sécurité, à des problèmes logistiques et aux conditions météorologiques.

 

D'après le calendrier corrigé, les substances chimiques prioritaires, notamment 20 tonnes de gaz moutarde, doivent quitter la Syrie d'ici le 31 mars.

 

Toutes les armes chimiques syriennes doivent être détruites d'ici fin juin.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:30
La moitié des armes chimiques syriennes évacuées du territoire



20.03.2014 par RFI
 

La Syrie a transféré la moitié de son stock d'armes chimique hors de son territoire. C'est ce qu'indique l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), en charge de l'élimination de cet arsenal particulièrement dangereux. Selon une résolution des Nations unies, l'ensemble du stock doit être détruit d'ici au 30 juin.

 

La Syrie a évacué 30 % des ses produits chimiques les plus dangereux. Un chiffre qui inclut la totalité du terrible gaz moutarde que détenait le régime de Damas et qui était son seul agent chimique prêt à l'emploi, selon l'OIAC.

Parallèlement, la Syrie a déjà transféré plus de 80 % de ses agents dits « de catégorie 2 », moins dangereux.

En moyenne, c'est donc 45% de l'arsenal chimique qui a déjà quitté le territoire syrien à bord de bateaux norvégiens et danois. Les produits doivent être ensuite détruits à bord d'un navire américain spécialement aménagé ou dans des usines européennes pour les substances les moins nocives.

L'OIAC affirme que Damas a accéléré le processus de désarmement chimique ces dernières semaines. Mais le programme a globalement pris du retard. Le plan de destruction prévoyait initialement l'évacuation de l'ensemble des produits chimiques avant le 5 février dernier.

Les Occidentaux soupçonnent le régime de Damas d'avoir volontairement outrepassé cette date. Ce que dément le pouvoir syrien.

Sur ce dossier sensible plane aussi l'ombre de la crise ukrainienne puisque la destruction des armes chimiques syrienne repose sur un accord américano-russe et que la Russie est associé aux opérations de transports des substances nocives.


L'aide impossible aux réfugiés de Yarmouk

Des dizaines de milliers de civils sont aujourd'hui assiégés dans des quartiers encerclés par l'armée. C'est le cas du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas, soumis à un blocus parce que des opposants syriens et palestiniens y sont retranchés. Mardi, de la nourriture a pu y être acheminée par le Bureau des Nations unies en charge des réfugiés palestiniens (l'UNRWA). Mais mercredi, la colère et la détresse des populations affamées ont contraint les humanitaires à rebrousser chemin.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 12:20
NBC Weapons: Ecologically Sensitive Nukes

 

March 12, 2014: Strategy Page

 

The United States recently revealed that the refurbishment of its B61 nuclear bombs is proceeding but that budget cuts may delay the number to be refurbished (to about 400) and the delivery date (from 2017 to 2020). The B61 ground penetrating version is being fitted with the JDAM GPS guidance kit so that it can use a smaller warhead to get the same effect. Since JDAM lands the bomb within 30 meters of the aiming point a smaller nuclear explosion is needed to get the same effect (on an underground bunker) as the old version that would only land within 150 meters of the aiming point. That means you only need a 30 kiloton nuke to take out a bunker instead of a much larger one of about 150 kilotons. This means less collateral damage and fallout going into the atmosphere. Yes, even nukes can be ecologically sensitive. 

 

Getting this refurb into service means that the last American megaton (million tons of TNT equivalent) bomb, the B83 can be retired before it ages out of usefulness. Nuclear weapons have electronic and chemical components that degrade with and either have to be refurbished or retired because of age-related ineffectiveness.

 

Back in 2006 the United States decided to refurbish one of its oldest warhead designs, the B61, which is comes is a thermonuclear ("H-Bomb") weapon that is available in several versions. The ones being refurbished are those designed for penetrating the earth before going off. Most nuclear bombs with higher yields ones (300-400 kilotons) are detonated in the air. The exact number of B61s being refurbed was a secret but was believed to be about half the current ones in service. Some 3,200 B61s were built since the design went into service in the mid-1960s, and about half of those remain available for use.

 

The refurbed warheads will be good for another two decades. The basic B61 nuclear bomb weighs 320 kg (700 pounds), is 330mm in diameter and 3.56 meters (11.7 feet) long. They are delivered by aircraft as bombs. Back in 2006 about 400 B61s were still stored in Europe and these are not being refurbed. Interestingly, the W80 nuclear weapon used on some two thousand cruise missile warheads are not being refurbished either. Without the refurb all these older warheads will be useless by the end of the decade and that fits in with the continuing arrangements between Russia and the United States to reduce their Cold War era nuclear arsenals.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Le NRBC - Une lutte actuelle

Exercice de certification NRF (NATO Response Force) du quartier général du corps de réaction rapide France (QG CRR-Fr, Lille) STEADFAST JAZZ 2013 sur le camp de Drawsko en Pologne.
Centre de reconditionnement du personnel (CERPE) monté par le 1er escadron du 2e régiment de dragons (2e RD, Fontevraud). Un personnel de l'escadron passe un gant poudreur pour fixer les produits toxiques sur la tenue d'un militaire tchèque.

 

07/03/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Prévenir les incidents dans le domaine nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), assurer la protection des forces et garantir la liberté d’action du commandement sont pour l’armée de Terre des missions de premier ordre. Mais nos unités peuvent également appuyer à plus grande échelle des moyens civils pour venir en aide à une population en danger.

 

La médiatisation des conflits récents a contribué à l’éveil des consciences sur la prise en compte du risque nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC). Avec la globalisation des échanges et transports de marchandises et de personnes, cette menace lointaine peut s’avérer bien plus proche qu’elle n’y paraît.

 

Depuis la création de l’Ecole militaire des armes spéciales en 1962, la défense NRBC fait partie intégrante des préoccupations de l’armée de Terre. Elle s’inscrit dans un dispositif interarmées, interministériel et interallié et comprend deux composantes principales : la défense NRBC dite « toutes armes », dont les moyens sont communs à toutes les unités, et une défense NRBC spécialisée, dotée de moyens sophistiqués de détection, de prélèvement et de reconnaissance  ainsi que de moyens approfondis de modélisation et de décontamination.

 

Il existe toute une chaîne de commandement, allant des spécialistes dont la lutte contre le NRBC est le métier, jusqu’aux référents qualifiés présents dans les unités élémentaires des 80 régiments de France. Le domaine est tellement large dans son approche et dans la multitude de scénarios possibles, qu’il est nécessaire pour tous ces acteurs de travailler en synergie, tant en interarmées qu’en coordination avec les instances civilo-militaires.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Les sapeurs du nucléaire

Exercice nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) effectué par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) dans l'enceinte de la société Sanofi à Vitry-sur-Seine. Intervention des spécialistes NRBC et mise en place de la chaîne de décontamination.

 

07/03/2014 M. Simonnot-Virbel - Armée de Terre

 

Immersion à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et à l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 1 de Nogent-le-Rotrou où se joue un incident NRBC.

 

Vitry-sur-Seine, novembre 2013.

 

Alerte rouge. Des travaux effectués sur la pompe d’un circuit de refroidissement ont occasionné une explosion dans l’un des bâtiments. Celle-ci a entraîné un dysfonctionnement des systèmes de sécurité. Les témoins parlent d’un début d’incendie et d’une fuite sur une cuve située à proximité. Près de 400 litres d’ammoniac ont commencé à se répandre. Le détachement de pompiers de l’usine vient constater l’ampleur des dégâts et extraire les blessés. Le poste de sécurité appelle la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Les moyens spécialisés du 2egroupement d’incendie et de secours (2e GIS) arrivent sur les lieux.

 

 Colmatage impossible

 

 Parés de la tenue légère de décontamination, les hommes identifient la source et doivent neutraliser l’émanation de fumée toxique. Le colmatage est impossible. Ils proposent rapidement des idées de manœuvre au commandant des opérations de secours (COS). « On a mis en place deux lances ‘queue de paon’ qui ont pour effet de limiter les effets nocifs du gaz sur le voisinage immédiat, explique l’un des experts du 2e GIS.Ces lances créent un rideau d’eau, une barrière hermétique très efficace contre la propagation du produit. Pendant ce temps, nos experts en décontamination se sont occupé des victimes. »

 

L’intervention a finalement duré près de trois heures.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:55
Paul Boyé Technologies en discussion pour se vendre à Nexter

 

17/02 Par Laurent Marcaillou - LesEchos.fr

 

La PME est le premier fabricant de tenues de protection NRBC pour les armées. Elle négocie sa vente au constructeur de matériel militaire.

 

La vente après le succès. Les dirigeants de Paul Boyé Technologies, fabricant de vêtements techniques pour l'armée, la gendarmerie et les pompiers, négocient la vente de l'entreprise au constructeur de matériel militaire Nexter. « Si ça se fait, ce sera en 2014. Nexter est intéressé parce qu'il veut créer un pôle de protections NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique). Nexter a des moyens que nous n'avons pas pour nous implanter aux Etats-Unis », a indiqué son président Jacques Boyé, qui dirige l'entreprise avec son frère Philippe, directeur général.

 

Leader mondial des tenues NRBC

Dépourvus de successeur familial, les deux frères, âgés de soixante-deux et cinquante-neuf ans, forment la troisième génération à la tête de l'entreprise, qui a commencé avec les uniformes de la guerre de 1914. Paul Boyé Technologies travaille à 98 % pour les marchés publics français et étrangers, depuis l'arrêt de la confection pour la grande distribution dans les années 1980. La PME implantée au Vernet (Haute-Garonne) s'est spécialisée dans les vêtements techniques. Elle est devenue leader mondial des tenues NRBC, en obtenant en 2012 un contrat de 129 millions de dollars de l'armée américaine pour des centaines de milliers de tenues, en association avec deux entreprises locales. La fabrication commencera en 2015 dans son usine de Bédarieux (Hérault).

 

L'industriel réalise aussi le gilet pare-balles Tigre de l'armée française. La DGAC lui a confié les nouveaux costumes des agents de sécurité des aéroports. Il est aussi le premier fabricant européen de masques respiratoires contre les pandémies grippales : il en a produit 300 millions depuis 2007 et les exporte jusqu'en Chine et Singapour. En 2012, le contrat de fourniture de vêtements pour la gendarmerie a été emporté et a poussé l'entreprise à investir 6 millions d'euros dans un centre logistique à Labarthe-sur-Lèze (Haute-Garonne). Ce centre lui permet d'expédier les commandes individuelles des 120.000 gendarmes reçues via Internet. Ce contrat de trois ans, qui a représenté 17 millions d'euros en 2013, s'achève en juillet 2014 et le fabricant espère remporter en mars le nouvel appel d'offres de la gendarmerie.

 

« Les services forment 30 % de notre chiffre d'affaires et nous voulons obtenir d'autres contrats d'externalisation de la police, des pompiers et de la RATP », dit Jacques Boyé. Les vêtements techniques ont permis à Paul Boyé Technologies de conserver 240 salariés en France, au Vernet (140) et à Bédarieux, tout en employant 600 personnes à Madagascar. Le chiffre d'affaires a progressé de 33 % en 2013, à 61,8 millions d'euros, dont 28 % à l'exportation, il devrait atteindre 83 millions en 2014.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 11:55
Paul Boyé Technologies, bientôt racheté par Nexter, change de dimension

 

16 février 2014 par Isabelle Meijers - touleco.fr


Classé parmi les premiers fabricants européens d’uniformes, de tenues de combat, ou d’équipements de sécurité, Paul Boyé Technologies a acquis depuis son contrat avec le Pentagone en 2012 ses galons de chef de file mondial dans les tenues de protection NBC (nucléaire, biologique, chimique). « Notre recette a toujours été d’innover et d’exporter », souligne Jacques Boyé, président de Paul Boyé Technologies. La mise en place d’un centre de logistique ultramoderne de 12.000 m² à Labarthe-sur-Lèze, au sud de Toulouse, représentant 6 millions d’euros d’investissement, en témoigne.

Une décision motivée par l’obtention en 2011 d’un contrat de 20 millions d’euros annuels pendant trois ans, en cours de renégociation pour quatre années supplémentaires, avec la gendarmerie nationale qui a externalisé auprès de Paul Boyé Technologies l’ensemble de sa fonction habillement. Depuis le centre de Labarthe-sur-Lèze, futur siège social de l’entreprise abritant aussi l’unité de recherche et développement, sont assurées les commandes individuelles des 120.000 gendarmes nationaux en tenues et en équipements mais aussi l’après-vente (réparation, entretien ou lavage des tenues). Entre 2000 et 5000 colis sont acheminés quotidiennement. Une offre globale de fabrication, distribution et support qui s’inscrit dans la stratégie de diversification vers les services de Paul Boyé Technologies.

 

Le marché américain en ligne de mire

 

L’entreprise familiale, créée à Sète en 1904, qui emploie aujourd’hui 250 personnes, a presque triplé son chiffre d’affaires depuis 2005 pour atteindre 62 millions d’euros en 2013. La forte croissance de 30% entre 2012 et 2013 est principalement imputable à « l’export avec de gros contrats avec la défense suédoise, l’Arabie Saoudite, Singapour et le Brésil ». Une même progression de 30% de l’activité est anticipée pour 2014. Et tous les yeux sont rivés sur le continent nord-américain où Paul Boyé Technologies dispose d’une filiale de représentation depuis 2008. L’objectif est de transformer ce bureau en véritable usine de fabrication et centre de commercialisation pour prendre sa part du lion d’un marché colossal. « Le marché aux Etats-Unis de la protection des individus ou combattants est plus gros que le reste du marché mondial », confie Philippe Boyé, directeur général de Paul Boyé Technologies.

 

Rachat annoncé par Nexter

Dans ces conditions, les besoins en capitaux deviennent pressants. Le géant Nexter (ex Giat Industries), leader de la défense terrestre appartenant à l’État, s’est porté acquéreur de Paul Boyé Technologies dans une logique de synergie, pour constituer un leader européen dédié à la protection individuelle des combattants. Jacques et Philippe Boyé, respectivement âgés de 59 ans et 62 ans, ont confirmé leur intérêt. Les négociations en cours devraient aboutir courant 2014. « Nous travaillons déjà avec Nexter sur des programmes de recherche. Cet adossement nous donnera plus de moyens pour aborder les marchés internationaux », confirme Jacques Boyé.
 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:55
Les dirigeants de Paul Boyé Technologies confirment le rachat imminent de l'entreprise par Nexter Systems

 

13/02/2014 Marie Vivent — ObjectifNews.com

 

Paul Boyé Technologies, entreprise spécialisée dans les vêtements de protection et de sécurité pour la Défense et la Sécurité civile, sera bel et bien rachetée dans le courant de l’année 2014 par le groupe Nexter Systems. Les dirigeants de l'entreprise familiale basée au Vernet (31) l'ont confirmé ce jeudi 13 février. Jacques et Philippe Boyé ont également dressé leur bilan 2013 et exposé leurs perspectives pour 2014.

 

Le groupe Nexter Systems, fournisseur de systèmes et de munitions pour les armées, avait annoncé, dans un communiqué en décembre dernier, être "en négociations pour l’acquisition de Paul Boyé SA, dans le cadre du développement de son pôle Équipements". L’objectif : "constituer un leader européen du NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique)". "C’est notre activité NRBC qui les intéresse, confirme Jacques Boyé ce jeudi 13 février. Nous concevons des tenues, des accessoires et des équipements de protection nucléaire, biologique et chimique. Ces produits s’adressent aux armées, aux forces spéciales, à la sécurité civile ou encore à la médecine d’urgence." Pour les dirigeants, il fallait saisir cet intérêt de Nexter Systems, car "nous sommes une société familiale. Nous sommes la 3e génération mais il n’y a pas de 4e génération qui peut reprendre le flambeau."

"Les discussions sont en cours avec Nexter Systems", affirme Jacques Boyé. "Le contrat de cession devrait être signé cette année", ajoute son frère Philippe, sans donner de date précise. Ce dernier souligne qu’il s’agit "juste d’un changement de propriétaire. Jacques et moi ne partirons pas. Et cela n’aura pas d’incidence sur nos salariés (240 au total, NDLR)."

Un nouvel ensemble pour "s’imposer sur le marché international"
De son côté, dans son communiqué, Nexter Systems espère qu’un accord définitif entre les deux sociétés sera signé "au début de l’année 2014 après l’obtention des accords des instances et autorités concernées". Toujours selon ce communiqué, "le nouvel ensemble serait en capacité de s’imposer sur le marché international. Il permettrait d’initier de nouveaux programmes R&D, de générer de nombreuses synergies et d’améliorer l’offre et la compétitivité de sa gamme élargie de systèmes et de produits, tant dans le domaine de la défense que dans celui de la protection civile."

Outre cette annonce à la presse ce jeudi 13 février, les dirigeants de Paul Boyé Technologies ont également dressé le bilan de l’année qui vient de s’écouler. En 2013, le chiffre d’affaires s’établit à 61,8 M€, soit 30 % de plus qu’en 2012. Le plus gros marché de l’entreprise est celui de la gendarmerie nationale (30 % du CA). "Paul Boyé Technologies fournit les tenues des 120.000 gendarmes nationaux, détaille Jacques Boyé. Nous traitons les commandes individuelles et les expédions directement dans les gendarmeries de France et d’Outre-mer. En 2013, à la demande de la gendarmerie nationale, nous avons augmenté notre capacité de traitement logistique pour intégrer la gestion des effets d’habillement des corps spécialisés : motocyclistes, maintien de l’ordre, montagne, hélicoptère et maritime." Au total, 6 M€ ont été investis par les dirigeants dans cette activité.

 

Le site de Labarthe-sur-Lèze s’agrandit en 2014
Toutefois, Paul Boyé Technologies pourrait perdre ce marché cette année. "Nous avons signé un contrat de 3 ans en 2011, renouvelable une fois, rappelle Philippe Boyé. Or, en 2014, la gendarmerie a décidé de repasser un appel d’offres, ce qui nous inquiète car nous sommes soumis à la concurrence." "Nous sommes en face de 4 concurrents, complète Jacques Boyer. Ce sont des gros groupes, comme Ineo Suez." La gendarmerie nationale devrait rendre sa décision au mois de mars.

Malgré cette incertitude, les dirigeants de Paul Boyé Technologies misent sur un chiffre d’affaires de 83,5 M€ pour 2014. Cette année, ils prévoient également de regrouper toutes les activités de l’entreprise sur le site de Labarthe-sur-Lèze, de 13.000 m2, qui héberge le centre logistique d'où sont expédiées les tenues des gendarmes (le siège et l’activité R&D se situent actuellement au Vernet). "Nous pouvons encore construire des bâtiments et agrandir notre site de 5.000 à 6.000 m2", conclut Jacques Boyé.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 19:30
La destruction des armes chimiques en Syrie prend trop de retard, selon Paris

 

 

04 février 2014 Par RFI

 

La France a décidé de hausser le ton dans le dossier des armes chimiques détenues par la Syrie. Dans un entretien accordé ce mardi 4 février aux médias français, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères a reproché à Damas de « freiner» sur la destruction de ces armes, alors même que le gouvernement syrien doit se conformer à l'accord conclu en septembre dernier. Selon des chiffres révélés par la France et par les Etats-Unis, seuls 5% des armes chimiques syriennes ont quitté le territoire à ce jour.

 

Après Washington, qui était montée au créneau vendredi dernier, c'est Paris qui a décidé de mettre la pression sur le gouvernement syrien. Damas aurait dû aller plus vite pour évacuer les éléments chimiques en sa possession. Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a réaffirmé sur la radio France Info que le régime syrien doit respecter ses engagements : « Le gouvernement freine sur la destruction des armes chimiques. Dans les notes que j'ai vues hier, c'est seulement 5% des armes chimiques qui sont en train de sortir de Syrie alors qu'au 1er février, on devait être à 100%. Donc il y a nécessité que le gouvernement de Bachar el-Assad respecte les engagements qu'il a pris sur la destruction des armes chimiques ».

 

Des sanctions pour Damas ?

 

Pour l'heure, Washington et Paris refusent de préciser si des sanctions pourraient être prises à l'encontre de Damas. Il faut dire que d'éventuelles sanctions ne pourraient être décidées qu'avec l'aval de la Chine et de la Russie. Or, Moscou n'a cessé ces derniers jours de justifier les retards pris par le régime syrien. Pour la Russie, ces retards sont dus à des problèmes de sécurité et de logistique, et il serait donc inutile, voire contre-productif d'exercer une pression politique à l'égard de la Syrie dans ce dossier.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 18:30
La Syrie sans doute capable de produire des armes biologiques

 

29 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le régime syrien, dont le stock d'armes chimiques est en cours de démantèlement, est sans doute capable de mener une production limitée d'armes biologiques, a déclaré mercredi le directeur du renseignement américain (DNI) James Clapper.

 

Nous pensons que des éléments du programme d'armes biologiques syriennes ont passé le stade de la recherche et du développement, et que la Syrie est sans doute capable de mener une production limitée, a estimé M. Clapper dans son témoignage écrit aux sénateurs de la commission du Renseignement.

 

C'est la première fois qu'un haut responsable américain évoque ouvertement la menace potentielle posée par les armes biologiques du régime de Bachar al-Assad.

 

La communauté internationale s'est à ce stade cantonnée à faire pression sur le régime pour qu'il se débarrasse de son stock d'armes chimiques. Ces armes, utilisées à plusieurs reprises depuis le début du conflit, doivent être détruites d'ici le 30 juin.

 

Les 16 agences de renseignement américaines, que chapeaute le DNI, considèrent que Damas n'a pas réussi à militariser des agents biologiques, c'est-à-dire à les stocker dans des bombes ou des missiles qui assureraient leur dispersion en explosant.

 

Mais la Syrie possèdent des armes conventionnelles qui pourraient être modifiées pour répandre des agents biologiques, a mis en garde M. Clapper, qui n'a pas précisé la quantité d'armes biologiques ou le type d'agents que Damas est soupçonné de posséder.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
14 firmes privées (dont 2 de France) sur les rangs pour détruire 500 t de produits chimiques syriens


20.01.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense


L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) avait lancé un appel aux entreprises privées susceptibles de détruire le stock de produits chimiques de la Syrie. Cliquer ici pour lire mon post du 28 novembre dernier.

L'OIAC a diffusé ce lundi la liste de 14 entreprises qui ont répondu à cet appel d'offres. Voici cette liste telle que transmise par l'OIAC:
1 Airbus Defense & Space France
2 Augean PLC UK
3 China National Chemical Corporation China
4 Vector – N LLC Russia
5 Dottikon AG Switzerland
6 EkoKem OY AB Finland
7 InnoSepra USA
8 Pan Gulf Industrial Systems Saudi Arabia
9 Paragon Waste Solutions USA
10 Séché-Environment Group France
11 SITA Iberica Spain
12 TM Deer Park Services USA
13 Veolia Environmental Services USA
14 (Temporary Association) Verein,Veolia, Remondis, and Indaver UK, Germany, Belgium

Deux entreprises françaises donc : Séché Environnement et Airbus Defense & Space (qui regroupe Airbus Military, Astrium et Cassidian). Et deux filiales étrangères de Veolia.

Le résultat de l'appel d'offres sera communiqué au début du mois de février.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:30
Veolia va détruire des produits chimiques syriens

16.01.2014 JDD
 

L'info. Ce sera un groupe français. Veolia Environnement a été retenu par le gouvernement britannique pour détruire 150 tonnes de produits chimiques dans un incinérateur au Royaume-Uni, a annoncé jeudi le groupe français.

 

Des produits chimiques industriels. Le géant de la gestion des déchets et de l'eau précise dans un communiqué qu'il ne s'agit pas directement d'armes chimiques mais de "précurseurs B", des produits chimiques industriels. Ceux-ci ne peuvent servir à des armes neurotoxiques qu'après avoir été mélangés à d'autres produits, des "précurseurs A". Le Royaume-Uni s'était engagé le 20 décembre dernier à détruire 150 tonnes de produits ainsi qu'à dépêcher un navire pour contribuer au désarmement chimique de la Syrie.

 

Produits chimiques couramment utilisés. "Le lot de produits chimiques "précurseurs B" sera traité, dans le respect des règles de sécurité en vigueur, à l'usine d'incinération Veolia de Ellesmere Port", près de Liverpool dans le nord-ouest de l'Angleterre, écrit le groupe. "Les "précurseurs B" sont des produits chimiques couramment utilisés dans l'industrie pharmaceutique, notamment au Royaume-Uni, et sont de même nature que les matériaux industriels standards traités en toute sécurité et de manière régulière à Ellesmere Port", souligne Veolia. Malgré son objet hautement symbolique et diplomatique, le contrat ne devrait pas être d'un montant économiquement significatif, dans cette usine qui incinère 100.000 tonnes de déchets par an.

"Les produits chimiques seront traités en conformité avec les exigences rigoureuses du permis environnemental strict de l'usine", assure Veolia. Ce contrat entre dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant le désarmement chimique de la Syrie. Les armes chimiques syriennes elles-mêmes doivent être détruites à bord du MV Cape Ray, un navire américain spécialement équipé pour leur destruction. L'Italie a choisi jeudi le port de Gioia Tauro, en Calabre, pour assurer le transfert de l'arsenal chimique syrien.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:50
Syrie: les armes chimiques transbordées dans un port italien (ministre)

 

 

ROME, 16 janvier - RIA Novosti

 

Les armes chimiques syriennes seront acheminées vers le port italien de Gioia Tauro, en Calabre, pour être transbordées sur le navire américain Cape Ray en vue de leur destruction, a déclaré jeudi le ministre italien des Transports Maurizio Lupi lors d'un discours devant un groupe de députés et de sénateurs.

 

Le transbordement sera effectué dans le strict respect des mesures de sécurité et prendra 48 heures tout au plus.  Selon le ministre, les conteneurs renfermant les substances chimiques "ne toucheront pas le sol italien". L'opération est prévue fin janvier ou début février lorsque le Cap Ray entrera en Méditerranée.

 

Le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Uzumcu, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Rome que les arsenaux chimiques syriens ne seraient pas détruits avant juin en raison de problèmes sécuritaires et logistiques.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:50
photo 2e RD

photo 2e RD


16/01/2014 L. Picard  - DICoD

 

Depuis le 1er janvier 2014 et pour une durée d'un an, la France est à tête de la composante terrestre de la Nato Response Force (NRF), la Force de réaction rapide de l'OTAN. Parmi les unités qui composent cette force de réaction rapide, le bataillon de défense NRBC (Nucléaire, radiologique, biologique et chimique) est placé directement sous le commandement du Joint Force Headquarters, le quartier général de la Force interalliés de l'OTAN. Réunissant près de 600 hommes issus de cinq nations, le bataillon est placé cette année sous la direction française du 2e régiment de Dragons. Il peut être amené à intervenir sur préavis de 5 à 30 jours sur différentes situations : la reconnaissance en milieu NBC, des opérations de décontamination, ainsi que des missions d'évaluations, de détection et de surveillance. Au-delà de ses missions opérationnelles, le bataillon NRBC est également force de conseils auprès du commandement des forces.

 

En novembre dernier, une grande partie des unités appelées pour la prise d'alerte NRF 2014 se sont réunies en Pologne, sur le camp militaire de Drawsko-Pomorskie, à l'occasion de l'exercice interalliés "Steadfast Jazz". Exercice de grande ampleur réunissant une vingtaine de nationalités, il visait à certifier et valider le degré de préparation des forces désignées pour la prise d'alerte NRF 2014. L'occasion pour le bataillon NRBC d'entreprendre des manœuvres de grande ampleur.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:30
La Russie active dans le processus d'élimination des produits chimiques de Syrie

 

 

2014-01-14 xinhua

 

Les navires de guerre russes participent activement à l'élimination des armes chimiques de Syrie, a rapporté mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Actuellement, la Russie, en collaboration avec la communauté internationale, mène une phase d'embarquement et de transport naval sécuritaires des armes chimiques syriennes", a indiqué M. Choïgou lors d'une téléconférence au Centre de situation du ministère de la Défense.

 

Les navires de la marine russe déployés en mer Méditerranée, incluant le croiseur porte-missiles Pierre le Grand, assurent la sécurité des navires norvégiens et danois transportant des composantes d'armes vers leur site de destruction, à partir du port syrien de Latakia.

 

Le premier lot de matériel a été expédié le 7 décembre, entamant une phase cruciale d'un programme de désarmement soutenu par la communauté internationale.

 

Plus tôt en décembre, la Russie a offert à Damas 75 véhicules et autre équipement pour aider au transport et à l'élimination des armes chimiques.

 

Selon un échéancier approuvé par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, les substances chimiques les plus toxiques doivent être sorties du pays avant le 30 juin.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:50
L’Allemagne se joint aux efforts de destruction de l'armement chimique syrien

 

09.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Deux jours après l'évacuation tardive du premier chargement d'armes chimiques syriennes par un navire danois, l'Allemagne a annoncé jeudi 9 novembre que des résidus allaient être détruit sur son territoire. C'est « à la demande de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques [OIAC] » que le gouvernement fédéral a pris sa décision, estimant « que l'Allemagne était prête à contribuer de manière substantielle », ont affirmé les ministères allemands des affaires étrangères et de la défense, dans un communiqué commun.

 

« L'Allemagne dispose d'une technologie sûre et d'une longue expérience dans le domaine de la destruction de résidus d'armes chimiques. Il est judicieux que nous mettions ce savoir-faire à la disposition de la communauté internationale et qu'ainsi nous puissions contribuer de manière significative au processus de paix [en Syrie] », a expliqué la ministre de la défense, Ursula von der Leyen, citée dans le communiqué.

 

La mise en œuvre pratique de cette destruction sera prise en charge par la Société fédérale pour le traitement des armes et résidus d'armement chimiques (GEKA), sise à Munster, dans le nord de l'Allemagne, précise le document.

 

UN PROCESSUS DE DÉSARMEMENT COMPLEXE

 

Le processus de déconstruction de l'arsenal chimique syrien résulte d'un accord russo-américain, approuvé par l'ONU, qui a permis d'éviter des frappes militaires américaines en Syrie. Washington tient en effet le régime de Bachar Al-Assad pour responsable des attaques chimiques du 21 août.

 

Jusqu'ici l'accord prévoyait que deux cargos, escortés par les navires militaires norvégien et danois, chargent les agents chimiques au port syrien de Lattaquié, les acheminant ensuite vers un port italien. La destruction des agents chimiques les plus dangereux devaient être réalisée dans les eaux internationales sur un navire spécialisé de la marine américaine, le MV Cape-Ray. Des sociétés privées devaient se charger des agents chimiques moins dangereux, la totalité de l'arsenal chimique syrien devant être détruite d'ici le 30 juin.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:30
Syrie: les rebelles attaquent des stocks d'armes chimiques

 

MOSCOU, 9 janvier - RIA Novosti

 

Le gouvernement syrien a informé le Comité exécutif de l'OIAC de deux attaques lancées par des rebelles contre des entrepôts refermant des composants d'armes chimiques, a annoncé jeudi la chaîne de télévision iranienne Al-Alam, citant une source au sein des milieux diplomatiques européens.

 

Selon la chaîne, lors d'une réunion tenue mercredi à La Haye, le représentant syrien à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Bassam al-Sabah, a fait état des attaques perpétrées contre des entrepôts dans la région de Homs et en banlieue de Damas. Cependant, a-t-il ajouté, les autorités syriennes ont repoussé les assaillants. M. al-Sabah n'a fourni aucune précision quant à la date des attaques et à l'identité de leurs auteurs.

 

Selon l'interlocuteur de la chaîne de télévision, "si les terroristes avaient réalisé leur projet, cela aurait été une catastrophe".

 

Fin 2013, le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé que le 21 décembre, un entrepôt renfermant des composants d'armes chimiques avait été attaqué par des terroristes et que cette attaque avait été repoussée par les troupes gouvernementales syriennes. Le ministère a également fait savoir qu'une autre attaque avait été perpétrée en banlieue de Damas par des combattants du Front al-Nosra. Les terroristes ont tenté de pénétrer sur le territoire du site à bord de véhicules blindés chargés d'une quantité importante d'explosifs. Les militaires ont réussi à faire exploser l'un de ces véhicules près des portes de l'entrepôt. La détonation a fait quatre morts et 28 blessés.

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