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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Syrie: plus de 20 sites prochainement inspectés (OIAC)

 

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

Les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) inspecteront prochainement plus de 20 sites de stockage et de production d'armes chimiques déclarés par Damas, a annoncé mercredi aux journalistes Ahmet Üzümcü, directeur général de l'organisation.  

 

"Dans les jours et les semaines qui viennent, nous inspecterons une vingtaine de sites", a indiqué le responsable lors d'une conférence de presse.

 

Le 27 septembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a approuvé le plan de démantèlement des arsenaux chimiques en Syrie.Aux termes de ce plan, les inspections devaient débuter le 1er octobre au plus tard. Dans les 30 jours à compter du 27 septembre, les experts devront achever l'inspection de tous les lieux indiqués par les autorités syriennes et visiter dans les plus brefs délais les autres sites qui pourraient être signalés par les pays membres de l'OIAC. Il est prévu de détruire avant fin novembre 2013 les équipements destinés à la production d'armes chimiques et de démanteler les stocks de ces armes au cours du premier semestre de 2014.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Armes chimiques: un nouveau groupe d'experts se rendra en Syrie (OIAC)

MOSCOU, 8 octobre - RIA Novosti

 

Le secrétariat technique de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) prépare un nouveau groupe d'experts chargés de participer au démantèlement des armes chimiques en Syrie, a annoncé l'OIAC sur son site internet.

 

"Le secrétariat technique de l'OIAC à La Haye déploiera un autre groupe d'inspecteurs dans le cadre de sa mission en Syrie, qui viendront compléter la première équipe de l'OIAC sur place depuis le 1er octobre", est-il indiqué dans un communiqué de l'organisation.

 

Le directeur général de l'OIAC Ahmet Üzümcü a noté mardi "le début constructif" du processus d'inspection amorcé en Syrie, lors de la 74e session du conseil exécutif de l'OIAC à La Haye. Toutefois, il a estimé que le démantèlement de l'arsenal chimique syrien serait "long et difficile", selon le communiqué.

 

La première équipe d'experts est arrivée en Syrie le 1er octobre pour vérifier l'exactitude de l'inventaire des stocks d'armes chimiques présenté par le gouvernement syrien.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Nucléaire: l'Iran prêt à évoquer ses surplus d'uranium avec les Six

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

Les stocks d'uranium iranien enrichi à 20% dépassent les besoins du pays et peuvent donc faire l'objet de négociations avec les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire de Téhéran, a annoncé mercredi l'agence Associated Press, citant le président du parlement iranien Ali Larijani. 

"Il existe un surplus d'uranium, une certaine quantité dont nous n'avons pas besoin, et cela pourrait faire l'objet d'une discussion", a déclaré M. Larijani dans les couloirs d'une réunion de l'Union parlementaire qui se déroule à Genève.

Selon le rapport de l'AIEA publié fin août dernier, l'Iran possède aujourd'hui 372,5 kg d'uranium enrichi à 20% contre 324 kg signalés en mai dernier. Le rapport souligne notamment que malgré l'augmentation de ses capacités d'enrichissement, Téhéran n'a pas encore franchi la "ligne rouge" établie par Israël.

Le nouveau round de négociations entre l'Iran et les Six (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) aura lieu les 15 et 16 octobre à Genève.

Depuis 2003, les médiateurs internationaux œuvrent conjointement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour amener Téhéran à suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium susceptibles de mettre en danger le régime de non-prolifération nucléaire.

L'Iran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité et radionucléides.
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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Proche-Orient sans ADM: Moscou veut accélérer l'organisation d'une conférence

 

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

Le représentant de la Russie à l'Assemblée générale de l'ONU, Mikhaïl Oulianov, a appelé mercredi à lancer le plus vite possible des consultations à Genève réunissant tous les pays du Proche-Orient en vue de préparer une Conférence sur la création d'une zone libre d'armes de destruction massive (ADM).

"La convocation immédiate à Genève de consultations préparatoires rassemblant tous les pays du Proche-Orient contribuerait réunir au plus vite une Conférence sur la mise en place d'une zone libre d'ADM dans cette région", a déclaré le diplomate.

Lors de la discussion politique tenue le 8 octobre à la 68e Assemblée générale de l'ONU, M. Oulianov a regretté que la Conférence sur la création d'une telle zone au Proche-Orient n'ait pas eu lieu en 2012.

Selon le représentant russe, il est indispensable "d'utiliser l'impulsion engendrée par la décision de la Syrie de renoncer aux armes chimiques et par l'entente russo-américaine concernant la destruction de ces armes".

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 18:55
Café Stratégique AGS du 9 octobre - Olivier Lepick // Syrie : Requiem pour l'arme chimique

L'Alliance Géostratégique vous convie à son 28ème Café Stratégique, ce mercredi 9 octobre à 19h.

 

Nous accueillerons Olivier Lepick, chercheur associé à la FRS, spécialiste des armes chimiques et biologiques, autour du thème :

 

 

"Syrie : Requiem pour l'arme chimique".

Venez écouter, échanger, débattre…

Mercredi 9 octobre 2013 de 19h à 21h • entrée libre
Café Le Concorde, métro Assemblée Nationale
239 boulevard Saint-Germain 75007 Paris

 

 

 

 

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 12:14
Début de destruction des armes chimiques syriennes

06/10/2013 à 12:47 Par Le Figaro.fr avec I.L.,(AFP)

 

Une équipe internationale en désarmement chimique a entamé aujourd'hui la destruction des armes chimiques syriennes et des installations de production, a affirmé à l'AFP une source au sein de la mission.

 

L'agence américaine Associated Press a obtenu la même information de la part d'un officiel de l'Onu, indique The Washington Post.

 

Selon ces sources, des membres de la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'ONU "se sont rendus sur un site où ils entament la vérification et la destruction" des armes.

 

On ne sait pas pour l'heure quel stock a été inspecté et détruit.

 

Damas a remis le 21 septembre dernier l'inventaire de son arsenal à l'OIAC. Mais ses experts devront travailler d'arrache-pied pour tenir des délais jugés impossibles. La résolution de l'ONU fait en effet obligation à Bachar el-Assad de détruire la totalité de ses stocks avant la mi-2014. Selon certains spécialistes, ce délai suffira à peine pour inventorier les armes chimiques et les sortir de Syrie.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 20:30
Syrie: détruire les armes chimiques en un an frôle l'impossible (expert)

MOSCOU, 1er octobre - RIA Novosti

 

L'expert canadien Scott Cairns, membre de l'équipe avancée de l'OIAC en Syrie, estime qu'il est pratiquement impossible de démanteler l'ensemble des arsenaux chimiques syriens en quelques mois, voire en un an, a annoncé mardi la compagnie de radio et de télévision canadienne CBC.

 

"Le faire dans une atmosphère favorable, dans un pays en paix, relève d'une tâche extrêmement ambitieuse. Mais le faire en quelques mois, voire en un an dans un pays en guerre, cela frôle l'impossible", a dit M. Cairns.

 

Selon la CBC, les autorités officielles estiment qu'il faut commencer par suspendre la production d'armes chimiques et détruire les équipements ad hoc.

 

Le 27 septembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a approuvé le plan de démantèlement des arsenaux chimiques en Syrie. Aux termes de ce plan, les inspections doivent débuter le 1er octobre au plus tard. Dans les 30 jours à compter du 27 septembre, les experts doivent achever l'inspection de tous les lieux indiqués par les autorités syriennes et visiter dans les plus brefs délais les autres sites qui pourraient être signalés par les pays membres de l'OIAC. Il est prévu de détruire avant fin novembre 2013 les équipements destinés à la production d'armes chimiques et de démanteler les stocks de ces armes au cours du premier semestre de 2014.

 

L'équipe d'experts avancée comprenant une trentaine de personnes est arrivée mardi en Syrie.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:30
Syrie : les inspecteurs arrivent pour détruire les armes chimiques

01/10/2013 Le Point.fr

 

L'équipe chargée de faire appliquer la résolution de l'ONU sur le désarmement va débuter une opération historique en plein conflit dans le pays.

 

Les inspecteurs chargés de détruire l'arsenal chimique de la Syrie arrivent mardi à Damas pour débuter une opération historique, consistant à se débarrasser en plein conflit d'un stock estimé à un millier de tonnes de ces armes interdites. L'équipe de 20 inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), débarquée au Liban lundi, est chargée de faire appliquer la résolution de l'ONU encadrant la destruction de l'arsenal chimique syrien. Il s'agit de l'une des opérations de désarmement les plus ambitieuses et les plus dangereuses jamais tentées. De telles opérations ont déjà été entreprises en Irak et en Libye mais jamais en pleine guerre - or la Syrie s'enfonce chaque jour dans un conflit qui a fait plus de 110 000 morts en trente mois.

 

Selon des experts, le pays possèderait plus de 1 000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde et du sarin, répartis dans 45 sites environ. Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé à une chaîne italienne qu'il se conformerait à la résolution de l'ONU, adoptée vendredi de haute lutte et qui constitue une percée diplomatique majeure depuis le début du conflit en mars 2011. Mais de nouvelles tensions risquent d'apparaître entre Russes et Occidentaux avec le début d'examen lundi à l'ONU d'un projet de déclaration demandant à Damas de faciliter l'accès à la population pour les agences humanitaires onusiennes.

 

Un délai extrêmement court

 

Les inspecteurs de l'OIAC arrivent au lendemain du départ des experts de l'ONU enquêtant sur les sites de possibles attaques chimiques. L'équipe de l'ONU, dirigée par Aake Sellström, a terminé son enquête sur sept sites près de Damas et dans le nord de la Syrie, où le régime comme l'opposition ont dénoncé des attaques chimiques. Ils doivent remettre leur rapport fin octobre. Ces six experts ont déjà établi que du gaz sarin avait été utilisé à une grande échelle lors de l'attaque du 21 août près de Damas qui a provoqué l'indignation à travers le monde et poussé plusieurs pays, États-Unis en tête, à envisager une action militaire punitive.

 

L'équipe de l'OIAC a, quant à elle, passé la nuit à Beyrouth et devait ensuite prendre la route pour Damas. "Pour le moment, nous n'avons aucune raison de douter des informations fournies par le régime syrien", a déclaré un responsable de l'OIAC. Les autorités syriennes ont fourni le 19 septembre une liste des sites de production et de stockage des armes chimiques devant être inspectés dans les 30 jours, dans le cadre d'un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici mi-2014. Le délai semble extrêmement court - à titre d'exemple, 10 ans après l'annonce par Tripoli de sa volonté de se débarrasser de son arsenal chimique, la Libye n'a toujours pas fini le processus.

 

Assad promet de respecter la résolution de l'ONU

 

Interrogé par la chaîne italienne Rai News 24 sur la résolution de l'ONU, Assad a pourtant assuré : "Bien sûr, nous allons la respecter." Cette résolution appelle aussi à la tenue "le plus tôt possible" d'une conférence internationale à Genève pour amorcer une solution politique, mais son format reste encore à définir. Assad a dénié tout rôle à l'Europe : "La plupart des pays européens n'ont pas la capacité de jouer un rôle dans Genève 2, car ils ne possèdent pas les atouts pour réussir dans ce rôle." Offusqué, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a assuré avoir obtenu que la Chine, la France et le Royaume-Uni soient associés à l'initiative russo-américaine. La liste des participants syriens pose aussi question. Le chef de l'opposition Ahmad Jarba a dit samedi que la Coalition nationale syrienne était disposée à envoyer une délégation. Mais pour Assad, "on ne peut pas parler avec des organisations liées à al-Qaida (ni) négocier avec des gens qui demandent une intervention militaire en Syrie", en allusion à la Coalition.

 

Le Conseil de sécurité devait débattre lundi d'un projet de "déclaration de la présidence" proposé par le Luxembourg et l'Australie. Il prévoit d'autoriser les convois d'aide en provenance de pays voisins à franchir la frontière. Selon des diplomates, la Russie risque de s'y opposer car l'aide parviendrait alors directement à des zones tenues par l'opposition. Évoquant à Genève la catastrophe humanitaire en Syrie, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés s'est alarmé lundi de la déstabilisation à long terme des pays voisins de la Syrie, submergés par plus de deux millions de réfugiés, le "plus grand déplacement de population dans le monde" depuis 30 ans.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 17:40
Proche-Orient sans ADM: Moscou veut une conférence internationale

MOSCOU, 30 septembre - RIA Novosti

 

La Russie compte convoquer une conférence internationale sur la création d'une zone exempte d'armes de destruction massive (ADM) au Proche-Orient, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview au quotidien Kommersant.

 

"Nous chercherons à obtenir la tenue de cette conférence. Dans le contexte actuel, il est important de rendre universel le régime de non-possession d'armes de destruction massive dans cette région explosive", a expliqué le chef de la diplomatie russe. 

 

M.Lavrov a rappelé que lors de sa récente rencontre à Genève avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry, il avait proposé de préciser dans le projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Syrie que "le règlement du problème des armes chimiques syriennes devrait constituer un pas important vers la mise en place au Proche-Orient d'une zone exempte de toute arme de destruction massive et de ses vecteurs". 

 

Le ministre a souligné que la décision de tenir la conférence en question avait été prise en 2010. "Le forum était prévu pour l'année passée, mais rien n'a bougé depuis", a-t-il indiqué.

 

Le 14 septembre, les chefs de la diplomatie russe et américaine se sont mis d'accord à Genève sur les modalités de mise sous contrôle international des armes chimiques syriennes et de leur destruction à la mi-2014.    

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie/armes chimiques: l'OIAC adopte un plan de désarmement

MOSCOU, 28 septembre - RIA Novosti

 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a adopté un plan de désarmement chimique de la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi à La Haye, aux Pays-Bas.

 

"Le Conseil exécutif de l'OIAC a pris une décision historique de détruire les armes chimiques syriennes", a annoncé OIAC dans un communiqué.

 

"La décision est adoptée et entre en vigueur immédiatement", a déclaré le porte-parole de l'OIAC, Michael Luhan, devant les journalistes.

 

Le Conseil a adopté un programme de démantèlement de toutes les armes chimiques syriennes d'ici la mi-2014. Des inspecteurs de l'OIAC arriveront en Syrie le 1er octobre 2013. Ils disposeront de 30 jours pour visiter toutes les installations déclarées la semaine dernière par la Syrie, qui devra leur fournir un accès "immédiat et sans entrave" à tous ces sites. Un non-respect de ces obligations entraînerait une réunion de l'OIAC dans les 24 heures.

 

Cette décision de l'OIAC a permis au Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter vendredi soir une résolution sur la destruction de l'arsenal chimique syrien.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

30/09/2013 Par Arielle Thedrel - LeFigaro.fr

 

Les premiers experts internationaux en armes chimiques sont attendus mardi à Damas. La guerre civile qui fait rage et les délais impartis par la résolution de l'Onu rendent leur mission aussi difficile que périlleuse.

 

 

Un premier contingent d'une vingtaine d'experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) est attendu mardi matin à Damas pour commencer à démanteler l'arsenal chimique de la Syrie. Leur mission s'annonce aussi compliquée que périlleuse. Dimanche, Bachar el-Assad a déclaré qu'il se conformerait à la résolution des Nations unies adoptée vendredi dernier à l'unanimité après d'âpres négociations russo-américaines. Le président syrien a assuré que «bien évidemment», son pays assurera l'aide et la protection des experts de l'OIAC. Leur sécurité dans un pays en guerre constitue en effet un défi de taille. Pour Dina Esfandiary, chercheur à l'Institut international pour les études stratégiques de Londres, «les inspecteurs feront des cibles parfaites. Quiconque voudra saboter l'opération, et je suis sûre que beaucoup voudront le faire, pourra les prendre en joue».

 

Damas a remis le 21 septembre dernier l'inventaire de son arsenal à l'OIAC. Mais ses experts devront travailler d'arrache-pied pour tenir des délais jugés impossibles. La résolution de l'ONU fait en effet obligation à Bachar el-Assad de détruire la totalité de ses stocks avant la mi-2014. Selon certains spécialistes, ce délai suffira à peine pour inventorier les armes chimiques et les sortir de Syrie. De telles opérations ont déjà été entreprises en Irak et en Libye, mais jamais en pleine guerre. Pour éliminer les produits toxiques stockés dans tout le pays, il faudra près de deux cents inspecteurs. Or, l'OIAC n'en a pas assez. Moscou et Pékin ont proposé leurs services. Les Etats-Unis, l'Allemagne et d'autres pays ont aussi offert leur aide technique ou financière -l'addition devrait s'élever à un milliard de dollars-. L'Italie a mis à disposition des appareils militaires C-130 pour transporter depuis les Pays-Bas, siège de l'OIAC, jusqu'en Syrie les experts et leur matériel.

 

Les spécialistes sceptiques

 

La priorité des inspecteurs de l'OIAC sera de rendre les sites de production inutilisables. Dans un premier temps, les experts devraient recourir à des «méthodes expéditives» pour s'assurer que les sites ne sont plus opérationnels. Des méthodes plus propres et durables seront ensuite mises en place. Selon le porte-parole de l'OIAC, ces méthodes expéditives consisteraient à «détruire quelque chose avec une masse», à «rouler dessus avec un tank» ou à «utiliser des explosifs». Bon nombre de spécialistes se disent cependant sceptiques. Selon eux, les obus ou roquettes chimiques déjà prêtes à l'emploi devront être détruites sur place dans un incinérateur spécial et il semble impossible d'organiser de telles installations en Syrie. En Irak, les experts creusaient parfois des trous dans le sol en plein désert, versaient de l'essence et actionnaient un détonateur pour brûler les produits chimiques. Mais il est hors de question de procéder ainsi en Syrie. Pour Hamish de Bretton-Gordon, un ancien officier des forces de l'Onu nucléaires britannique, «l'idéal serait que les Syriens livrent les armes chimiques à la frontière où l'Onu et les grandes puissances en prendraient livraison».

 

L'arsenal chimique syrien, qui aurait été créé pour contrebalancer le programme nucléaire d'Israël, est considéré comme l'un des plus importants au Moyen-Orient. Le programme chimique syrien a débuté dans les années 1970 avec l'aide de l'Egypte, puis de l'ex-URSS. Selon l'organisation Nuclear Threat Initiative, la Russie dans les années 1990, puis l'Iran depuis 2005 lui ont également fourni un soutien.

 

La Syrie possèderait plus de 1000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde. Le reste de l'arsenal serait composé d'éléments chimiques liquides, stockés sous forme binaire, c'est à dire sous la forme de deux produits chimiques appelés précurseurs, qui sont mélangés juste avant l'emploi. Les services de renseignement français indiquent qu' outre les stocks d'ypérite (gaz moutarde) et de gaz sarin, les Syriens ont travaillé sur l'ypérite à l'azote, un agent vésicant (qui attaque la peau) de première génération, ainsi qu'un neurotoxique organophosphoré dont la toxicité est supérieure à celle du sarin.

 

Le 26 septembre dernier, un rapport américano-russe confidentiel présenté à la Maison-Blanche et cité par le Washington Post, a cependant affirmé que l'arsenal syrien est en grande partie «inutilisable» en l'état et pourrait par conséquent être détruit plus rapidement que prévu.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 19:30
Armes chimiques en Syrie: nouvelles inspections de l'ONU

29.09.2013JDD

Les experts de l'ONU enquêtant en Syrie dans des sites où des attaques chimiques auraient été perpétrées, ont quitté dimanche leur hôtel pour une nouvelle mission. Les experts, arrivés mercredi dans la capitale syrienne pour leur deuxième visite en deux mois afin de déterminer si des armes chimiques ont été utilisées, sont partis à bord de quatre véhicules de l'ONU vers une destination non précisée.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:30
Disarming Syria

24 September 2013 Jean Pascal Zanders Briefs - No33

 

Since the chemical weapons (CW) attacks on the Ghouta district just outside Damascus on 21 August, political developments have taken several unexpected twists leading Syria to become the 190th party to the Chemical Weapons Convention (CWC). Russia and the United States reached agreement on a framework for the dismantlement of Syria’s chemical warfare capacity, in which the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) as well as the United Nations will play central roles.

 

Western threats of military force although they undeniably contributed to Syria’s acceptance of the deal – have receded for the time being. And while the deferral of international justice regarding the Ghouta strikes will frustrate many parties, the emphasis on disarmament may actually open up the prospect of a negotiated end to the conflict.

 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie / Onu: le projet de résolution prévoit un possible recours à la force

MOSCOU, 27 septembre - RIA Novosti

 

Le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie admet la possibilité d'appliquer des mesures sous chapitre VII de la Charte des Nations unies en cas de recours à des armes chimiques ou de leur transfert non autorisé par une des parties en conflit. 

 

"En cas de non-respect de la présente résolution, notamment le transfert non autorisé d'armes chimiques ou toute utilisation d'armes chimiques par quiconque en Syrie, le Conseil décide d'imposer des mesures sous chapitre VII de la Charte des Nations unies", dit le document, dont le texte a été rendu public par l'agence Reuters. 

 

Le projet de résolution en question n'autorise donc pas l'application automatique des mesures sous chapitre VII, qui prévoit la possibilité d'un recours à la force en cas de menaces contre la paix. 

 

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait antérieurement annoncé qu'en vertu de ce projet de résolution, tous les cas de violations commises par une des parties en conflit seraient portés devant le Conseil de sécurité. Ce dernier "agira sous chapitre VII  proportionnellement à la gravité des transgressions à condition qu'elles soient prouvées à 100%".

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
US, Russia Finalize Syria Resolution – Lavrov

UNITED NATIONS, September 26 (RIA Novosti)

 

Russia and the United States have agreed on a UN Security Council resolution that will not allow military action to enforce Syria’s compliance with a US-Russian plan to eliminate Syria’s chemical weapons, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Thursday.

 

The draft resolution to be submitted to other Security Council members “does not envision any actions based on Chapter 7 of the UN Charter,” which allows for military action to restore peace and security, Lavrov said following a meeting with US Secretary of State John Kerry.

 

Washington has insisted that the threat of military force is crucial to ensuring that the government of Syrian President Bashar Assad abides by the terms of the US-Russia plan to secure and destroy Syria’s chemical stockpiles, while Russia has said military intervention is unacceptable.

 

Lavrov added that the resolution finalized by Russia and the United States is in “strict” compliance with the US-Russian plan, which was hammered out between the two sides in Geneva earlier this month.

 

Kerry confirmed later on Thursday that an agreement with Russia has been reached, saying the international community “can now move forward and give life hopefully to the removal and destruction of chemical weapons from Syria."

 

A full meeting of the 15-member council was called for 08.00 pm in New York Thursday (04:00 Moscow time on Friday) to discuss the draft resolution, according to the UN press service.

 

Washington and Moscow have also finalized a draft resolution on placing Syria’s chemical weapons stockpile under international control for eventual destruction, Lavrov said. That resolution is being submitted to the Organization for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) in the Hague for consideration, he said.

 

The administration of US President Barack Obama has accused Assad’s government of responsibility for an Aug. 21 chemical weapons attack outside Damascus that Washington claims left more than 1,400 dead.

 

Russian officials, including President Vladimir Putin, have repeatedly suggested in recent weeks that they have evidence showing the attack was likely carried out by Syrian rebels seeking to frame Assad in order to secure outside military intervention against government forces.

 

Updates with US confirmation and time of the UNSC meeting to discuss the draft resolution.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie/résolution: le Conseil de sécurité pourrait voter le 27 septembre

NEW YORK (Nations unies), 27 septembre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité de l'Onu pourrait se prononcer sur le projet de résolution prévoyant la destruction d'armes chimiques syriennes vendredi 27 septembre, a fait savoir aux journalistes le délégué permanent russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine.

"Nous espérons que le Conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques prendra sa décision dans un délai de 24 heures. En ce cas (…), nous pourrons voter vendredi à 20h00 heure de New York", a expliqué le diplomate.

Le 14 septembre, les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont mis d'accord à Genève sur les modalités de mise sous contrôle international des armes chimiques syriennes et de leur destruction d'ici le milieu de 2014.

L'initiative de placer sous contrôle international les arsenaux non conventionnels appartenant au régime d'Assad a été avancée le 9 septembre par Moscou dans le but de prévenir une intervention militaire étrangère en Syrie. Damas a immédiatement donné son feu vert.

Le 14 septembre, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a reçu l'engagement du gouvernement syrien de rejoindre la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques. Le 14 octobre prochain, la Syrie deviendra le 190e membre de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Nucléaire: Téhéran entend conclure un accord d'ici un an

NEW YORK, 27 septembre - RIA Novosti

 

L'Iran espère conclure d'ici un an un accord avec les six négociateurs internationaux sur son dossier nucléaire, a annoncé jeudi soir le ministre iranien des Affaires étrangères Djavad Zarif.

"Je pensais que c'était beaucoup trop ambitieux, presque naïf, mais j'ai vu que certains de mes collègues étaient encore plus ambitieux et souhaitaient avancer encore plus vite (vers un accord)", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne à l'issue de la rencontre avec les ministres des Affaires étrangères des Six médiateurs sur le programme nucléaire iranien (USA, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne).

Les Six mènent des négociations avec Téhéran afin de dissiper la préoccupation de la communauté internationale quant à la nature du programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis, Israël et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:30
Syrie : progrès à l'ONU sur une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique

26 septembre 2013 Par RFI Avec Anne Corpet à New York

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, réunis à New York, le 25 septembre, ont progressé en vue d’un accord sur les principaux points d'une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Mais il encore trop tôt pour parler d’accord, comme l'ont annoncé des diplomates occidentaux. Les Russes pensent que beaucoup de choses restent encore à discuter.

 

C’est une progression à tous petits pas, semés d’espoir et de douche froide. « Nous sommes proches d’un accord », ont pavoisé deux diplomates occidentaux en fin d’après-midi, le 25 septembre. Mais le porte-parole de la délégation russe à l’ONU, a aussitôt rétorqué : « les Occidentaux prennent leurs désirs pour des réalités ».

 

Il n’empêche, sous la pression du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui avait convoqué à déjeuner les cinq membres permanents du Conseil de sécurité pour les pousser à agir, des avancées auraient été constatées. Moscou serait en passe d’accepter qu’en cas de non respect de l’accord, une seconde résolution soit votée sous le chapitre 7 qui prévoit des sanctions. Ceci figurerait dans le texte de la première résolution. Or jusqu’ici, les Russes opposaient un niet catégorique à la seule mention du chapitre 7.

 

La question de responsabilité devant la justice des auteurs de l’attaque chimique serait également en voie d’être réglée. Mais de l’aveu d’un diplomate, il y a encore du travail à fournir avant d’aboutir. Le secrétaire général de l’ONU maintient en tout cas la pression, y compris sur la question du règlement politique du conflit. Il organise vendredi une nouvelle réunion des membres permanents du Conseil de sécurité, cette fois sur la conférence de Genève 2, annoncée depuis le mois de mai dernier, mais dont la date n’a pas été fixée.

 

Sur le terrain, des inspecteurs de l'ONU sont revenus ce mercredi 25 septembre en Syrie, pour vérifier des allégations du régime de Damas et des opposants sur les armes chimiques.

Par ailleurs, treize factions islamistes combattantes ont annoncé qu'elles n'obéiraient plus à la Coalition nationale syrienne, l'opposition politique qui est aidée par les Occidentaux et les pays du Golfe. Elles forment une nouvelle alliance avec un groupe lié à al-Qaïda.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 00:30
UN Syria Resolution to Cite Military Option – Report

WASHINGTON, September 25 (RIA Novosti) –

 

 A United Nations Security Council resolution on eliminating Syria’s chemical weapons will refer to – but not automatically trigger – military action to enforce Syria’s compliance with a US-Russian deal to destroy its arsenal, The Associated Press (AP) cited a Russian diplomat as saying Wednesday.

 

Washington has pushed for a resolution based on Chapter 7 of the UN Charter, which allows for military action to promote peace, though Russian officials have repeatedly called this unacceptable.

 

But Russian Deputy Foreign Minister Gennady Gatilov said the text of the resolution would include a reference to Chapter 7, though noncompliance by Syria would not automatically trigger the use of force, The Associated Press (AP) reported.

 

An agreement on the text of the resolution is likely in the next two days, the AP cited Gatilov as saying.

 

His comments emerged almost simultaneously with conflicting reports from diplomats Wednesday about the state of the negotiations over the Security Council resolution.

 

Reuters cited two Western diplomats as saying that the five permanent members of the United Nations Security Council had agreed on the core of a resolution.

 

The agreement came after the foreign ministers from the United States, Russia, France, China and Britain met Wednesday with UN Secretary General Ban Ki-moon, Reuters cited the diplomats as saying on condition of anonymity.

 

But the spokesman for Russia’s UN delegation told Reuters that this is “wishful thinking” by the Western diplomats.

 

“It is not the reality,” the news agency cited the spokesman as saying. “The work on the draft resolution is still going on.”

 

The draft resolution could be presented to the full 15-nation Security Council “soon,” Reuters cited the two Western diplomats as saying, adding that the five permanent members – who each hold veto power – would meet Friday for talks on possible peace negotiations in Geneva between the government of Syrian President Bashar Assad and rebel forces seeking to topple him.

 

Britain’s ambassador to the UN, Mark Lyall Grant, told the AP that he expects remaining differences over the text of the resolution to be resolved “in the next few days.”

 

The administration of US President Barack Obama has accused Assad’s government of responsibility for an Aug. 21 chemical weapons attack outside Damascus that Washington claims left more than 1,400 dead.

 

Russian officials, including President Vladimir Putin, have repeatedly suggested in recent weeks that they have evidence showing the attack was likely carried out by Syrian rebels seeking to frame Assad in order to secure outside military intervention against government forces.

 

After weeks of intense diplomacy and an almost three-day-long marathon of talks in Geneva between Russian Foreign Minister Sergei Lavrov and US Secretary of State John Kerry, Moscow and Washington reached a breakthrough agreement earlier this month to place Syria’s chemical weapons under international control for eventual destruction.

 

The Obama administration has insisted that a Security Council resolution must include the option of military action against Syria should Assad’s government fail to abide by the deal. It has also said it reserves the right to conduct military strikes against Syria independent of the UN.

 

A US official told Reuters that negotiations were continuing. “We’re making progress but we’re not done yet,” Reuters cited the official as saying.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 00:22
Syrie: les cinq membres du Conseil de Sécurité s’entendent les principaux points d’une résolution

25/09/2013 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies se sont mis d’accord mercredi sur les «principaux points» d’une résolution de l’ONU encadrant le désarmement chimique syrien, ont indiqué des diplomates, rapporte l‘AFP.

 

La résolution mentionne la possibilité de prendre ultérieurement «des mesures sous chapitre 7», c’est-à-dire coercitives, si la Syrie se dérobe à ses engagements de désarmement, ce qui eétait le principal point de désaccord entre les puissances occidentales et la Russie, alliée du régime de Damas.

 

Elle ne contient cependant pas de menace immédiate.

 

Hier, mardi, le président américain Barack Obama avait réclamé de nouveau une résolution ferme du Conseil de sécurité assortie de conséquences pour le régime de Bachar al-Assad s’il ne respectait pas ses engagements en ce qui a trait au démantèlement de son arsenal chimique.

 

Le président français François Hollande avait lancé lui aussi un appel similaire au Conseil de sécurité, l’exhortant à adopter une résolution prévoyant «des mesures coercitives, c’est-à-dire sous Chapitre VII, qui ouvrirait la voie à une éventuelle action armée contre le régime en cas de manquement à ses obligations».

 

Moscou, allié indéfectible du régime de Damas, avait réaffirmé il n’était pas question d’adopter une résolution au Conseil de sécurité sous chapitre VII, ni d’application automatique de sanctions et encore moins de recours à la force, mais, lueur d’espoir, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov avait admis la «mention» dans la résolution du chapitre en question.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 21:30
Syrie: la Russie pourrait détruire les armes chimiques (experts britanniques)

MOSCOU, 25 septembre - RIA Novosti

 

La Russie pourrait assurer le démantèlement des armes chimiques syriennes, ont estimé mercredi des experts britanniques dans le cadre d'un duplex Londres-Moscou organisé par RIA Novosti.

 

"Quant à la question de savoir si la Russie doit démanteler les armes chimiques, elle pourrait le faire sous l'égide de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). La Russie devrait peut-être le faire en vertu de ses bonnes relations personnelles avec le régime d'Assad. Par ailleurs, la Russie est en mesure de créer les conditions nécessaires à la destruction de cet arsenal directement sur place", a notamment déclaré Heather Williams, experte à l'Institut royal des affaires internationales (Royal Institute of International Affairs) de Londres.

 

Néanmoins, l'expert du Centre Carnegie de Moscou Piotr Topytchkanov a supposé pour sa part que si la Russie, forte de ses bonnes relations avec le président syrien Bachar el-Assad, entreprenait de démanteler les armes chimiques en Syrie, cela pourrait éveiller en Occident des soupçons quant à la destruction effective de tous les arsenaux.

 

"Le démantèlement des armes chimiques, accepté par Assad grâce aux bonnes relations entre Moscou et Damas, devrait se faire sous contrôle international et être le plus transparent possible pour que pas un seul pays ne doute que toutes les armes chimiques, jusqu'au dernier obus de l'arsenal d'Assad, ont été éliminées", a estimé M.Topytchkanov.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:50
Polish Army Eyes New Biological Reconnaissance Vehicles

Sep. 25, 2013 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — The Polish Defense Ministry has launched a technical dialogue to select defense manufacturers willing to supply seven new biological reconnaissance vehicles to the Polish Army, the ministry’s Armament Inspectorate said in a statement.

 

According to the released technical specification, the designed high-mobility vehicle will have a medium loading capacity. The vehicle must carry a crew of seven and weigh a maximum of 16 tons. The seven vehicles are also to be enabled for air transport by the Lockheed C-130E Hercules aircraft. Polish Air Force has six such transport aircraft in its fleet.

 

Under the plan, the vehicle contract will also cover servicing and maintenance.

 

Applications are to be submitted by Sept. 30, according to the Armament Inspectorate. After the applications are reviewed, the ministry aims to meet with the manufacturers to discuss the technical and financial aspects of their initial offers by Oct. 18. The Polish ministry has already established a task team to handle the application and evaluation process.

 

Delivery of the vehicles to the Polish Army is scheduled for 2014.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:30
Armes chimiques: les experts de l'Onu de retour à Damas

MOSCOU, 25 septembre - RIA Novosti

 

Les experts de l'Onu chargés d'enquêter sur les cas présumés d'emploi d'armes chimiques en Syrie sont retournés à Damas, rapportent mercredi les médias occidentaux.

 

Le groupe d'experts dirigé par le professeur suédois Ake Sellstrom est arrivé en Syrie le 18 août afin d'enquêter sur un recours à l'arme chimique le 19 mars près d'Alep (nord). Cependant, les spécialistes ont dû quitter la région d'Alep le 21 août suite à l'annonce d'une attaque chimique près de Damas avant de quitter le pays pour préparer un rapport destiné à l'Onu.

 

Le 16 septembre, ce rapport a été soumis aux Nations unies, confirmant l'usage d'armes chimiques près de la capitale syrienne. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a annoncé le même jour que les inspecteurs retourneraient bientôt en Syrie pour enquêter sur les autres cas de recours à l'arme chimique, dont celui près d'Alep.

 

Moscou insiste sur la nécessité d'enquêter sur tous les cas signalés d'utilisation d'armes chimiques en Syrie, dont celui d'Alep, ainsi que les cas d'intoxication de soldats syriens survenus les 22, 24 et 25 août.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:30
Obama, defensive on Syria, tells UN ready to use force

Sep 24, 2013 ASDNews (AFP)

 

US President Barack Obama on Tuesday warned that he remained ready to use force over Syria's chemical weapons as he demanded that the United Nations take action.

 

In a sometimes defensive speech at the UN General Assembly, Obama said the United States was ready to defend interests in the Middle East including ensuring "free flow of energy" and prohibiting weapons of mass destruction.

 

"The United States of America is prepared to use all elements of our power, including military force, to secure these core interests in the region," Obama told world leaders.

 

Obama said that the world's credibility was at stake after Syrian President Bashar al-Assad's alleged use of chemical weapons.

 

"There must be a strong (UN) Security Council resolution to verify that the Assad regime is keeping its commitments, and there must be consequences if they fail to do so," Obama said.

 

"If we cannot agree even on this, then it will show that the UN is incapable of enforcing the most basic of international laws.

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie: l'opposition posséderait des éléments d'armes chimiques, selon Moscou

NEW YORK (Nations unies), 25 septembre - RIA Novosti

 

Il y a une forte chance que l'opposition syrienne possède certaines composantes d'armes chimiques, a déclaré mardi à New York le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l'issue d'une rencontre avec son homologue américain John Kerry.

 

"Il existe de fortes inquiétudes sur le fait que l'opposition possèderait certaines composantes de ces matériaux néfastes. Nous nous basons sur des faits. Et ces faits disent que le gouvernement syrien a rejoint la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques, qu'il s'est déclaré prêt à respecter immédiatement tous les engagements pris dans ce cadre et qu'il a fourni à l'organisation des informations sur ses stocks d'armes chimiques et sur les lieux de leur emplacement", a fait savoir le ministre.

 

La situation en Syrie a atteint sa "phase critique" le 21 août, date à laquelle certains médias ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales syriennes dans une banlieue de Damas. Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et la France, ont rejeté la responsabilité de cette attaque sur le régime du président Assad.

 

La Russie estime que l'attaque chimique en question constituait une provocation organisée par l'opposition en vue de susciter une intervention militaire étrangère dans le conflit syrien. Le 18 septembre, Moscou a annoncé avoir reçu des preuves attestant l'emploi d'armes chimiques par les insurgés.  

 

Les experts de l'Onu chargés d'enquêter sur l'incident ont conclu dans leur rapport qu'il y avait bien eu usage d'armes chimiques le 21 août près de Damas, en particulier de gaz sarin. Le mandat des enquêteurs ne prévoyait pas d'établir qui a fait usage des armes chimiques. D'après le document, les ogives retrouvées près de la capitale syrienne pourraient avoir été fabriquées tant de façon industrielle qu'artisanale.

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