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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:20
photo EMA

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OTTAWA, Jan. 7 (UPI)

 

Canada's recent decision to scrap its close combat vehicle procurement program has been strongly criticized by contract bidder Nexter Systems Canada.

 

The company, a subsidiary of France's Nexter Group, said it was astonished by the move and that it expected the government to reimburse competing companies for monies expended in the bidding process.

 

"Nexter has invested a great amount of time, energy and resources in the CCV program over the past four years," said Patrick Lier, senior vice president of Nexter System. "Millions of dollars have been spent because we believed the competition would be fair, open and provide a rigorous assessment of the candidate vehicles with a view to acquiring the best possible medium weight infantry fighting vehicle for Canada.

 

"Under the circumstances, we would certainly expect that the Canadian government will open discussions with the bidders to provide information on which vehicle won the competition. It is important that other allied militaries interested in providing the best vehicle for their soldiers have the benefit of information generated by the rigorous testing process conducted by the Canadian Armed Forces ...

 

"In addition, it would be our expectation that the government would compensate industry bidders for the cost of their bids."

 

The vehicle program, worth more than $2 billion, was for the procurement of 108 new close combat vehicles. Two request for proposals were issued.

 

As well as Nexter, BAE Systems Inc. and General Dynamics Land Systems were involved in the competition.

 

The Canadian government, just before Christmas, announced it was dropping the project and said it was doing so as a result of a recommendation from its military, which now believes upgrades to its LAV [light armored vehicle] III fleet will be sufficient for the country's military needs.

 

"These capability improvements combined with an assessment of the most likely employment scenarios for the Canadian Armed Forces in the future were the most important factors in our analysis," Gen. Tom Lawson, the chief of defense staff, was quoted in news reports. "Based on this assessment and the fundamental principle that the Canadian Armed Forces do not procure capabilities unless they're absolutely necessary to the attainment of our mandate, we've recommended to the government of Canada not to proceed with the procurement process for the close combat vehicle."

 

Nexter said General Dynamics Land Systems was awarded the LAV upgrade contract in 2011, yet the government decided to go ahead with a second request for proposals for the CCV program.

 

"It knew the capabilities of both vehicles at that time yet decided to proceed with another RFP and engaged industry in another costly competition," it said.

 

The decision by Canada comes amid budget constraints, which have seen baseline funding cut by 22 percent, and concerns by the military over the costs for maintaining and operating the new vehicles.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 12:55
Douche froide au Canada

Un VBCI sur la piste d’essais de Nexter à Roanne

 

21 décembre, 2013 Frédéric Lert

 

Semaine pénible pour l’industrie militaire française : après l’échec du Rafale au Brésil, dont on nous explique maintenant qu’il était anticipé, l’annulation du programme CCV par le Canada porte un rude coup à Nexter. Ce programme de Close Combat Vehicle portant sur 108 véhicules pour un montant d’environ 2 milliards de dollars américains, avait été plusieurs fois repoussé et accumulait les retards. Il y a quelques mois, la rumeur d’une possible annulation circulait  déjà à Ottawa et faisait alors figure de pire scénario pour Nexter qui engageait le VBCI dans la compétition, en partenariat avec le canadien Bombardier et l’américain Raytheon. Nous y voilà donc.

 

Certes il ne s’agit pas d’une défaite pour l’industriel et le VBCI n’a pas démérité. Mais le ton employé par Nexter dans le communiqué de presse réagissant à cette annulation en dit long sur l’amertume qui règne à Satory. De toute évidence, la pilule a du mal à passer et la retenue traditionnellement d’usage dans ces circonstances a pour une fois été oubliée…

 

Nexter rappelle dans son communiqué que le VBCI aurait apporté aux canadiens la meilleure réponse au cahier des charges. Classique. Ce qui l’est moins, c’est de préciser que « des millions de dollars ont été dépensés parce que nous (Nexter) étions convaincus que la compétition serait juste et ouverte (…) ». Il est peu courant que les industriels évoquent aussi directement les coûts d’une campagne commerciale tout en mettant en doute, dans la même phrase, la sincérité d’une campagne d’évaluation.

 

« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV UP (i-e LAV III modernisé) offrait les capacités demandées au CCV » rappelle Patrick Lier, Vice-Président des Affaires Internationales, pour l’Amérique du Nord de Nexter Systems. « En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par GDLS du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »

 

Et voilà la deuxième couche sur les frais engagés, que Nexter a décidément bien du mal à digérer. Et la troisième couche arrive en fin de communiqué, toujours par la voix de Patrick Lier :

 

« De plus (…), nous souhaitons que le Gouvernement dédommage pour les coûts engendrés par les offres des différents compétiteurs. Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul. »

 

Au-delà de cette revendication monétaire, Nexter demande également au gouvernement canadien de  révéler qui des trois compétiteurs à réellement remporté la compétition. Avec une pointe d’ironie bien sentie, l’industriel français explique qu’il « (…) est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland »

 

Côté canadien, on explique l’annulation du programme par la fin de l’engagement en Afghanistan et le fait que le CCV ne correspondrait plus aux besoins de l’armée. Le général Tom Lawson, chef d’État-major, a confirmé que les forces armées canadiennes pouvaient assurer leurs missions sans l’achat de cette centaine de véhicules.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:20
VBCI - photo EMA

VBCI - photo EMA

20 décembre 2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
 

Les responsables militaires canadiens, placés devant des choix impossibles, ne peuvent même pas en souffler mot, mais leurs prédécesseurs, qui ne craignent pas de parler, lancent un cri d’alarme, prévenant le gouvernement qu’il est en train de détruire les capacités des Forces armées.

 

Après le général Devlin l’été dernier, deux officiers supérieurs à la retraite, Rick Hiller et Andrew Leslie, ont pris la parole cette semaine pour dénoncer la situation.

Le général à la retraite Rick Hillier, ancien chef d’état-major de la Défense, a déclaré que le Canada n’avait plus les moyens de réaliser sa stratégie de défense alors que le général à la retraite Andrew Leslie, qui avait rédigé un rapport controversé de «transformation» sur l’avenir de l’armée avant son départ en 2011, a fustigé la gestion budgétaire des conservateurs.

De son côté, le commandant des Forces armées canadiennes, le général Tom Lawson, vient d’annoncer «ne pas aller de l’avant» avec le contrat des 108 véhicules de combat rapproché pour 2,1 milliards $ après un long et pénible processus d’achat qui a donc abouti dans une impasse.

Même si le général Lawson a pris la peine de préciser que le choix était militaire et non politique, personne n’ignore que, depuis plusieurs mois, le programme était en danger, après que l’Armée se soit inquiétée de ne pas avoir assez de fonds pour s’occuper de toute la formation, l’exploitation et la maintenance de ces futurs véhicules.

Les véhicules de combat rapproché étaient destinés à combler les lacunes en matière de protection, de mobilité et de puissance de feu entre le véhicule blindé léger et les chars Léopard, mais là, tout à coup, l’armée canadienne déclare que les capacités du véhicule blindé léger modernisé sont tellement merveilleuses qu’on va se passer des véhicules de combat rapproché… On découvre ça maintenant?

La nouvelle stratégie en matière d’acquisition: on avance, on recule, et on paye des pénalités…

Dans l’affaire de l’abandon du projet de véhicule de combat rapproché, le groupe français Nexter [avec le VBCI], associé au canadien Bombardier et à l’américain Raytheon, qui comptait sur cette commande de véhicules de combat, a déjà exprimé son amère déception. Le CV90 à chenilles du constructeur britannique BAE Systems et le futur Piranha de l’américain General Dynamics étaient également sur les rangs pour ce projet.

Nexter demande donc que le gouvernement dédommage tous les compétiteurs pour les coûts engendrés par cet appel d’offres: «Depuis quatre ans, le groupe Nexter a dépensé des millions de dollars [..] parce que nous étions convaincus que la compétition serait juste et ouverte», a déclaré à ce propos Patrick Lier, vice-président des affaires internationales de Nexter dans un communiqué.

Hillier appelle plutôt quant à lui à une refonte de l’ ensemble de la stratégie militaire – en commençant par l’impensable pour un gouvernement conservateur, une réduction du nombre de soldats.

Selon le général, on a plus les moyens de réaliser la «Stratégie de défense le Canada d’abord», on doit donc la repenser et concevoir une stratégie plus abordable.

Le gouvernement l’an dernier a annoncé des compressions totales de 2,1 milliards au budget de 20 milliards $ des Forces armées d’ici 2015.

Le hic, c’est que ces compressions ne s’accompagnent pas des choix, douloureux, mais réalistes qui s’imposeraient. Le gouvernement ne veut pas réduire le nombre de soldats, qui est actuellement de 68.000 , et il ne veut pas réduire le budget des programmes d’achat les plus visibles, ceux des avions et des navires.

 

Des F-35, beaucoup de soldats, mais pas d’argent pour s’entraîner…

On fait des coupes qui signifient qu’il y aura moins d’argent pour la nourriture, le carburant, les munitions pour des exercices d’entraînement, ou qui entraîneront l’annulation de programmes moins «sexy», mais qui peuvent se faire sans que le gouvernement conservateur perde la face et sans qu’il ait à payer un trop grand prix politique.

Le général Hillier, après le général Devlin l’été dernier un peu avant de prendre sa retraite, lance à son tour un cri d’alarme:«Vous allez détruire les capacités des Forces canadiennes» en allant de l’avant avec ce choix de compressions budgétaires.

«Si toutes les autres choses ne sont pas touchées parce que vous ne voulez pas réduire le personnel, ni l’équipement, alors vous allez compromettre les opérations et la formation: les soldats ne s’entraîneront pas, les marins ne navigueront pas et les aviateurs ne voleront pas», déclare l’ex-chef d’État major de la Défense.

Pour sa part, le général Andrew Leslie, qui travaille maintenant comme conseiller politique pour les libéraux a déclaré qu’il ne ne comprend pas pourquoi les Forces canadiennes sont à court d’argent quand le ministère de la Défense a sous-utilisé son budget de 1,3 milliard $ en avril.

«C’est la mauvaise gestion budgétaire sur une vaste échelle», n’a pas hésité à déclarer le lieutenant-général à la retraite.

«Notre équipe de transformation, il y a plus de deux ans, a recommandé qu’ils coupent les consultants et les sous-traitants [du secteur privé], qui représentaient en 2010 des dépenses de 2,77 milliards $ par année.

«Depuis, la Défense nationale a augmenté ses dépenses en consultants et en sous-traitants à 3 milliards $ par an».

«C’est irresponsable!», a déclaré cette semaine le général à la retraite à l’antenne de CBC.

Le bureau du ministre de la Défense, Rob Nicholson, a publié quant à lui une réponse disant, certes, que «Le gouvernement continuera de mettre l’accent en priorité sur la satisfaction des besoins opérationnels», mais rappelant surtout ses investissements passés «Notre gouvernement a fait des investissements sans précédent dans les Forces armées canadiennes. En fait, depuis 2006, nous avons augmenté les budgets de défense de 27%, environ 5 milliards $ en financement annuel».

Le ministre répond un peu comme la fourmi dans la fable de Lafontaine: «La Cigale [en uniforme], ayant chanté tout l’été [et exigé des F-35 et le meilleur équipement] se trouva fort dépourvue [quand se mit à souffler le vent glacial des compressions budgétaires]. – Vous chantiez ? J’en suis fort aise… [lui répondit l'homme politique obsédé par le déficit]. Eh bien! [Coupez] et dansez maintenant!»

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 23:20
Nexter veut que Ottawa reconnaisse les qualités de son VBCI qui attend sa première référence à l’exportation - photo EMA

Nexter veut que Ottawa reconnaisse les qualités de son VBCI qui attend sa première référence à l’exportation - photo EMA

 

20/12 Par Alain Ruello – lesEchos.fr

 

Ottawa a annulé l’appel d’offres portant sur l’acquisition de 108 blindés pour 2 milliards de dollars. Nexter a beaucoup investi dans cette campagne commerciale pour exporter son blindé VBCI.

 

Le Canada a fini par annuler son appel d’offres portant sur l’achat de 108 blindés et auquel Nexter concourrait face au Britannique BAE Systems et à l’Américain General Dynamics depuis quatre ans, mais dont l’issue était devenue incertaine . Le marché était estimé à environ 2 milliards de dollars américains. Fin de l’histoire ? Non, car la réaction de l’industriel français n’a pas tardé. Et elle détonne dans le milieu plutôt discret de l’armement.

 

Le Canada a justifié sa décision en indiquant que les blindés ne faisaient plus partie des priorités d’acquisitions. « Commandés en pleine guerre en Afghanistan, les véhicules ne répondent plus aux besoins de l’armée », a indiqué le lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne, cité par le site «  45eNord.ca  ».

 

Face à Nexter qui proposait son VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie), deux autres champions de l’armement terrestre étaient en lice dans cette compétition baptisée « CCV » pour « close combat vehicles » : le Britannique BAE Systems, avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et l’Américain General Dynamics avec son Piranha V.

 

« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV III modernisé offrait les capacités demandées au CCV, s’est étonné Patrick Lier, en charge de l’Amérique du Nord chez Nexter, dans un communiqué. En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par General Dynamics du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »

 

Dédommagement

 

Mettant en doute la sincérité de la procédure, Nexter demande à Ottawa de « révéler » qui l’a remporté : « Il est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland », estime l’industriel. Et pour cause : ne pas connaître le résultat des courses, c’est laisser planer le doute sur les qualités du VBCI, qui attend encore sa première référence à l’export !

 

Mettant en avant les millions de dollars « dépensés » en quatre ans, Nexter « souhaite » en outre que le gouvernement canadien le dédommage. « Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul », a ajouté son responsable Amérique du Nord. Là encore le ton surprend : s’il est d’usage de se faire rembourser une partie des frais quand un Etat annule un appel d’offres, en général on ne le réclame pas par voix de communiqué de presse...

 

La réaction de Nexter est à la mesure de sa déception : l’industriel français misait beaucoup sur le Canada pour décrocher le premier succès de son VBCI à l’international. D’autant que le blindé a visiblement fait ses preuves en Afghanistan et au Mali.

 

Les Emirats Arabes Unis ayant visiblement gelé leur appel d’offres, Nexter peut espérer se refaire au Danemark, mais ses meilleures chances se situent plus probablement au Qatar.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 11:20
photo Nexter Canada

photo Nexter Canada

 

19 décembre, 2013 Par Radio-Canada

 

L’armée canadienne annule le programme visant l’achat de nouveaux véhicules blindés d’une valeur de 2 milliards de dollars, à la suite d’un autre processus d’achat long et complexe qui aboutit dans l’impasse.

 

Des sources ont confié à La Presse Canadienne que des responsables de la Défense nationale doivent annoncer ce vendredi l’annulation du programme d’achat de 108 véhicules destinés au combat rapproché.

 

Les offres présentées par trois entreprises spécialisées en défense – Nexter, BAE Systems et General Dynamics Land Systems – arriveront à échéance lundi prochain, et l’armée a décidé de ne pas choisir de gagnant.

 

Le responsable devant officialiser cette décision, le général Tom Lawson, devrait également préciser que ce choix est militaire, et non pas politique.

 

Du côté du ministère des Travaux publics, on renvoyait jeudi toutes les questions à la Défense. Quant aux sources au sein de l’industrie de la défense, l’affaire était déjà connue jeudi matin.

 

Le projet visait l’acquisition de 108 véhicules de 36 tonnes pouvant transporter des troupes, mais aussi combattre à la manière de chars légers.

 

Le programme flottait dans les limbes depuis des mois, après que les Forces canadiennes se soient inquiétées, à une époque de budgets serrés, de leurs capacités à s’entraîner sur les nouveaux véhicules, à les utiliser et à les entretenir.

 

Les ressources budgétaires de l’armée ont fait l’objet de compressions allant jusqu’à 22 % depuis 2011, et des sources du milieu de la défense prévoient qu’une autre cure d’austérité – de 10 %, celle-là – est à prévoir d’ici la fin de 2014.

 

Au ministère de la Défense, on doit respecter un objectif de réductions budgétaires variant entre 2,1 et 2,5 milliards de dollars d’ici l’an prochain sans diminuer la taille des effectifs – quelque chose qui, ont dit les experts, allait entraîner des réductions draconiennes dans la formation et les opérations.

 

L’annulation de ce nouveau contrat militaire important pourrait revenir hanter les conservateurs, qui ont éprouvé des difficultés à tenir leurs engagements dans une longue liste d’équipements militaires.

 

Ce retour en arrière risque également de provoquer colère et frustration au sein du secteur de la défense, particulièrement chez les trois candidats au concours qui ont dépensé des millions de dollars depuis 2009 lors de deux phases de tests.

 

Ces trois compagnies devaient entre autres fournir des véhicules à des fins d’examen, un exercice qui comprenait l’exposition à des tirs à balles réelles et au souffle d’engins explosifs.

 

Les factures atteignent déjà plusieurs millions de dollars, et l’industrie de la défense bruisse de rumeurs à propos de poursuites en justice visant à récupérer ces sommes.

 

En plus des véhicules blindés, la Défense nationale et le ministère des Travaux publics ont annulé à l’été 2012 un programme visant à acheter 1500 camions destinés à l’armée. Ils ont depuis relancé ce projet.

 

Selon la source gouvernementale, les véhicules, commandés il y a plusieurs années, ne répondent désormais plus aux besoins de l’armée canadienne.

 

Les chercheurs en défense Michael Byers et Stewart Webb tenaient un discours similaire, plus tôt cette année, lorsqu’ils décrivaient ces véhicules comme une relique adaptée à la guerre froide, plutôt que pour les conflits à faible intensité auxquels l’armée risque de faire face à l’avenir.

 

« Les contribuables canadiens ont échappé à un piège de 2 milliards de dollars », a dit M. Byers jeudi.

 

« Il s’agit de la bonne décision, mais le fait qu’il aura fallu tant de temps au gouvernement n’inspire pas confiance envers le système d’acquisition. Si vous avez un programme d’achat qui ne fonctionne pas, vous devriez avoir le courage de dire non. »

 

Le fait que l’armée dise avoir besoin de certaines capacités avant de se raviser à l’intérieur d’une période de quatre ans révèle l’absence d’une politique cohérente en matière de défense, a-t-il ajouté.

 

Selon lui, d’autres achats importants, notamment le chasseur furtif F-35 et les navires de patrouille pour l’Arctique, souffrent des mêmes problèmes.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:20
photo EMA

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13 décembre 2013 Murray Brewster - La Presse Canadienne

 

Le gouvernement Harper a accordé un contrat de 74 millions $ pour des abris de l'armée au toit rigide à une entreprise d'Ottawa, mais demeure silencieux sur l'avenir du programme longuement attendu de véhicules blindés de 2 milliards $.

 

L'entente originale pour ces abris avait été annoncée en 2009 dans le cadre d'un programme de logistique, mais la ministre fédérale des Travaux publics, Diane Finley, a affirmé que le gouvernement avait décidé d'en commander 99 de plus - à être utilisés comme postes de commande sur le terrain et aires de travail - que les 895 faisant partie du premier contrat.

 

Mme Finley n'a pas voulu s'avancer sur ce qui pourrait advenir du projet distinct et controversé d'achat de 108 véhicules de combat rapproché, destinés à accompagner sur les champs de bataille les chars d'assaut Leopard 2 A6 et A4.

 

Des soumissions de trois groupes - Nexter, BAE Systems et General Dynamics Land Systems - viennent à échéance le 23 décembre.

 

Le doute plane sur le sort du programme depuis des mois, après que l'armée a dit craindre de manquer de fonds pour la formation, l'exploitation et la maintenance de la nouvelle série de véhicules en ces temps de budgets serrés.

 

Mme Finley n'a pas non plus voulu dire si le gouvernement avait l'intention de laisser les soumissions venir à échéance, ce qui éliminerait de fait le programme pour la deuxième fois.

 

«Nous continuons de travailler avec le ministère de la Défense dans cette affaire», a-t-elle dit vendredi.

 

Un autre contrat d'approvisionnement militaire passé aux oubliettes représenterait une nouvelle tache politique pour les conservateurs, qui peinent à compléter une longue liste d'achats d'équipement militaire.

 

En plus de l'incertitude entourant les véhicules blindés, la Défense nationale et les Travaux publics ont annulé, puis relancé en 2012 un programme visant à acheter 1500 camions pour l'armée.

 

L'industrie de la défense serait en colère si le programme de véhicules de combat tombait à l'eau, d'autant plus que chaque fournisseur a déboursé plusieurs millions de dollars pour participer à l'appel d'offres. Les compagnies ont dû fournir des véhicules à des fins de tests.

 

Mais un budget de la Défense en baisse, et en particulier des coupes dans la formation et dans les services d'approvisionnement, a poussé l'armée à réévaluer la possibilité d'obtenir de nouveaux véhicules.

 

Entre autres choses, la Défense craint de devoir construire de nouveaux bâtiments pour abriter les véhicules spécialisés de 36 tonnes, qui ont été conçus pendant la guerre en Afghanistan comme un ajout nécessaire afin de protéger les troupes contre des bombes artisanales de plus en plus puissantes.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:56
Blindés : l'incertitude s'accroît pour Nexter sur l'appel d'offres au Canada

L'appel d'offres d'Ottawa porte sur l'achat de 108 blindés. Un débouché potentiel important pour le VBCI de Nexter.

 

03.12.2013 Par Alain Ruello – lesEchos.fr

 

Après quatre ans de procédure, le sort de l'appel d'offres de 2 milliards de dollars est toujours incertain.

 

A en perdre ses nerfs… Contrairement à ce qu'il avait laissé entendre, le ministère de la Défense canadien n'a rien dit la semaine dernière sur la suite qu'il entend donner à son appel d'offres de 2 milliards de dollars portant sur l'achat de 108 blindés médians. Il serait question maintenant d'une annonce le 12 décembre. Ce nouveau report d'une procédure lancée il y a quatre ans déjà ne fait que renforcer le doute sur la volonté d'Ottawa de la mener à son terme. Même s'il y croit encore, Nexter risque de voir se refermer l'un des débouchés à l'exportation les plus prometteurs pour son VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie).

 

Trois grands noms de l'armement terrestre se disputent cette compétition, baptisée « CCV » pour « close combat vehicles » : l'américain General Dynamics, qui propose son Piranha V, le britannique BAE Systems avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et donc Nexter et son VBCI, en service dans l'infanterie française. Encore faut-il qu'il y ait un vainqueur. Les médias canadiens laissent entendre que le programme CCV a de grandes chances d'être sacrifié sur l'autel des économies budgétaires. Coïncidence ou non, le gouvernement cherche justement à raboter le budget de son armée de… 2 milliards.

 

 

Blindés : l'incertitude s'accroît pour Nexter sur l'appel d'offres au Canada

Contrat export indispensable

 

Si tel est le cas, Nexter va devoir reporter ses espoirs sur le Qatar, l'autre prospect chaud du moment parait-il. Au Danemark, les choses sont un peu plus lointaines. Quant aux Emirats arabes unis, là encore, tout est plus incertain depuis qu'Abu Dhabi a douché les espoirs du VBCI mi-février. La société locale Emirates Defense Technology se serait immiscée dans l'appel d'offres, bloquant de facto la concurrence étrangère. Le souci, c'est que la production de VBCI pour la France s'arrête en 2015. Faute de contrat export, le site de Roanne (Loire) risque la panne de charge, même s'il a obtenu un peu de répit avec un contrat de modernisation d'exemplaires déjà livrés.

 

Tout le problème pour Nexter (et pour Renault Trucks Defense, l'autre champion français) est de tenir jusqu'au remplacement des VAB, Sagaie et AMX-10 RC. Ce remplacement constitue l'un des volets majeurs du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre. En principe, les contrats doivent être attribués l'an prochain, ce qui suppose que la compétition soit lancée rapidement. Enfin, s'il y a compétition. Comme les deux industriels ont absolument besoin de ces contrats, il se murmure que la DGA va se retrancher derrière les clauses de souveraineté, empêchant ainsi qu'un concurrent non français puisse répondre aux appels d'offres.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:20
photo Nexter Canada

photo Nexter Canada

 

 

November 13, 2013. By David Pugliese - Defence Watch

 

The Close Combat Vehicle project is now at least two years behind schedule and has faced resistance from some in the military who are worried the new armoured carriers are unaffordable. The Canadian Army wanted the government earlier this year to cancel the project but that was declined, according to military, government and industry sources.

 

Retired chief of the defence staff Gen. Rick Hillier has since come out in support of cancelling the project to purchase the Close Combat Vehicle or CCV, arguing that the $2 billion could be used to help offset the budget cuts the military faces.

 

The Close Combat Vehicle was announced with great fanfare by the Conservatives in the summer of 2009. The government will buy 108 of the armoured carriers. The army originally argued that the vehicles, which would accompany its Leopard tanks into battle, were a priority for future missions.

 

The winning bidder on the vehicle program was supposed to be announced “in the fall”…..or that was what DND stated earlier this year/late last year.

 

Well it’s the fall. So what is happening?

 

First, the good news for bidders on the project. “An announcement regarding the CCV will be made in due course,” Mike Graham, a DND communications advisor told Defence Watch.

 

And now for the bad news.

 

First, Graham states an announcement will be made. That doesn’t necessarily mean that a contract will be announced. Who knows what that “announcement” will be?

 

And secondly, what exactly does in “due course” mean?

 

For the average person that means soon. But in this case the DND can’t define what in “due course” means. “I regret I don’t have more precise information to provide at this time,” Graham stated in his email to Defence Watch in response to the question about what “due course” means.

 

The term “in due course” was used by then Defence Minister Peter MacKay 2009 in answers when the RCAF would receive a new Fixed Wing SAR aircraft. And that was four years ago….

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:20
Selecting our Canadian Close Combat Vehicle partners

 

 

Nov 13, 2013 ASDNews Source : BAE Systems PLC

 

    A November planning session in Ottawa was the latest development in BAE SystemsaEUR(tm) drive to ensure Canadian industry has a major role to play in the Close Combat Vehicle (CCV) program.

 

BAE Systems has selected a coast-to-coast Canadian team of companies which would play a major role in the program if its CV90 is selected.  These strategic partners include:

 

    ABB

    DEW Engineering

    Mil-Quip

    SAAB Canada

    Calian (SED Systems)

    Thales

    Valco Manufacturing

    Dumur

    Soucy

 

“Our goal was – and remains – to offer to the customer the highest-quality, highest-performing, Canadian solution.  And that meant seeking out Canadian companies that could meet our strict criteria on performance, capabilities and price,” explains Caroline Elliott, General Manager for Group Business Development in Canada.

 

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:20
Nexter et son VBCI serait toujours, avec deux autres champions de l'armement terreste, en course pour un appel d'offre de 2 milliards de dollars lancé par le Canada. - photo EMA

Nexter et son VBCI serait toujours, avec deux autres champions de l'armement terreste, en course pour un appel d'offre de 2 milliards de dollars lancé par le Canada. - photo EMA

15/10 par Alain Ruello - lesEchos.fr

 

L’appel d’offre d’Ottawa de 2 milliards de dollars portant sur l’achat de 108 blindés ne serait pas annulé. Mais la décision sur la suite à donner à cette compétition a été une nouvelle fois repoussée.

 

Chez Nexter, on a dû pousser un ouf de soulagement. Contrairement à ce que laissait entendre la rumeur ces derniers jours, la Canada n’aurait pas annulé son appel d’offres de 2 milliards de dollars portant sur l'achat de 108 blindés d’infanterie médians, et pour lequel l’industriel français est donné comme très bien placé.

Baptisé « CCV » pour « Close Combat Vehicles », l’appel d’offre en question oppose trois champions de l’armement terrestre : l’Américain General Dynamics qui propose son Piranha V, le britannique BAE Systems avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et donc Nexter et son VBCI. A noter, que le CV90 est monté sur chenilles, ses deux concurrents sur roues.

Dans leur cahier des charges, les autorités canadiennes ont imposé que la construction des blindés se fasse localement. Contrairement à GD qui est implanté sur place, Nexter a dû forger une alliance, avec Bombardier en l’occurrence, pour répondre à cette exigence.

 

Plusieurs semaines, voire plusieurs mois

D’après la presse canadienne, la désignation du vainqueur était attendue en octobre, après d’intenses campagnes de tests et, deux années de retard. Il va falloir encore patienter visiblement. Combien de temps  ? « Plusieurs semaines, voire plusieurs mois », estime-t-on à Paris où l’on suit évidemment l’affaire de près. François Hollande en aurait parlé avec Stephen Harper, lors de la visite en juin à Paris du premier ministre canadien.

Rien n’a filtré officiellement sur les raisons du nouveau décalage. La rumeur en revanche va bon train, toujours selon les media canadiens. Ainsi, l’armée, dont le budget a été fortement compressé, préférerait utiliser son argent pour s’entraîner, d’autant que l’enveloppe impartie au projet CCV serait largement insuffisante pour couvrir l’achat des blindés, la formation, et leur stockage.

 

Nexter premier ?

Surtout, General Dynamics, dont le Piranha V serait arrivé second derrière le VBCI de Nexter à la fois d’un point de vue technique et économique, aurait tout fait pour torpiller l’affaire. L’industriel américain aurait reçu le soutien de ministres du gouvernement dont les circonscriptions abritent ses usines. Tant qu’à perdre, autant faire en sorte que le rival ne l’emporte pas : du grand classique en matière d’armement, si tout cela est vrai, évidemment.

Du coup, entre l’annulation de l’appel d'offres, qui aurait été la pire des décisions, et son report, Nexter peut conserver l'espoir que tout l’argent investi pour promouvoir son VBCI au Canada ne l’aura pas été pour rien. Attention à la douche froide cependant, car, comme certains le craignent en interne, Ottawa pourrait aussi bien annoncer dans un mois qu’il arrête tout finalement...

Contacté Nexter n’a pas souhaité commenter.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:20
VBCI photo Nexter Canada

VBCI photo Nexter Canada

18/09/2013 par Nicolas Laffont – 45enord.ca

 

L’Institut Rideau et le Centre canadien de politiques alternatives viennent de publier un rapport sur le projet d’achat de véhicules de combat rapproché de l’Armée canadienne, et selon les auteurs, l’achat est inapproprié.

 

Intitulé Stuck in a Rut: Harper government overrides Canadian Army, insists on buying outdated equipment a été écrit par le professeur de sciences politiques Michael Byers de l’Université de la Colombie-Britannique et l’analyste de la défense Stewart Webb (chercheur invité à l’Institut Rideau et associé de recherche au Centre canadien de politiques alternatives).

 

Le gouvernement a l’intention d’acheter 108 nouveaux véhicules de combat rapproché (VCR).

 

Selon les deux auteurs du rapport, la nécessité d’acheter ces véhicules doit être remis en question. En effet, d’après Michael Byers et Stewart Webb, l’achat de ces véhicules serait redondant avec la modernisation actuelle des 550 véhicules blindés légers III (VBL III) de l’Armée canadienne, qui doit permettre d’étendre leur durée de vie jusqu’en 2035.

 

 

Achat de véhicules de combat rapproché: une vision de la Guerre froide selon des chercheurs

Une description du projet que l’on peut lire dans des documents de la Défense nationale indique toutefois que le VCR est en complément des véhicules légers et véhicules lourds. Le VCR doit être «à la fois hautement protégé et mobile sur le plan tactique. Le VCR comblera une lacune entre les parcs de véhicules blindés légers (5 à 25 tonnes) et de véhicules blindés lourds (plus de 45 tonnes) actuels, ce qui apportera à l’Armée canadienne une capacité opérationnelle qui peut fonctionner en étroite symbiose avec le char de combat principal ou indépendamment dans un environnement très actif», est-il ainsi écrit dans une description du projet d’achat de la Défense.

 

Le coût estimatif du projet d’achat des véhicules de combat rapproché est d’environ 2 milliards $.

 

En mai dernier, certaines sources affirmaient que l’armée canadienne ne voulait plus de ces véhicules et préférait utiliser l’argent à d’autres fins, comme le maintien des formations, en pleine période de compressions budgétaires. L’ancien commandant de l’Armée canadienne, le lieutenant-général Peter Devlin, s’est d’ailleurs plaint à plusieurs reprises de subir trop de coupures de budget et que l’Armée risquait de perdre des capacités importantes.

 

Comme l’explique le professeur Byers, «En dépensant 2 milliards $ dans des véhicules que l’armée canadienne ne veut ni n’a besoin, le gouvernement Harper abdique sa responsabilité pour équiper et former nos soldats correctement, et à assurer une responsabilité fiscale.»

 

Le Conseil du Trésor se réunit demain, le jeudi 19 septembre, pour prendre une décision finale sur le projet d’achat des véhicules de combat rapproché. Nexter, General Dynamics et BAE Systems sont les trois compagnies en lice pour le projet.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:20
photo Nexter Canada

photo Nexter Canada

June 13, 2013. By David Pugliese - Defence Watch

 

Defence Watch has picked up on some chatter in defence circles about the expected upcoming government announcement of the winning bid for the Close Combat Vehicle project.

 

As Defence Watch readers likely know, the Canadian Forces wants to buy 108 of the Close Combat Vehicles (CCVs). There would be an option for the purchase of up to 30 additional vehicles. The army had originally argued that the Close Combat Vehicles, which would accompany its Leopard tanks into battle, are a priority for future missions. But recently, the military leadership approached the government with a request to scuttle the project and transfer money to other priority programs. The government decided not to do that.

 

So now there has been talk about a possible CCV announcement in July. That would coincide with earlier statements by Army commander Lt.-Gen. Peter Devlin who noted last year that he anticipated an announcement sometime “mid next year.”

 

Still, others have told Defence Watch not to expect anything until later in 2013, perhaps September or October.

 

The vehicles that were evaluated included:

 

-Nexter Systems’ VBCI 25 – a platform currently in service with the French Army.

 

-BAE’s CV90.

 

An Announcement Of The Winning Bid On the Close Combat Vehicle Sometime In July?

- General Dynamics Land Systems Canada offered the Piranha 5 fitted with the Rheinmetall Lance 30 mm Modular Turret System.

An Announcement Of The Winning Bid On the Close Combat Vehicle Sometime In July?

The Close Combat Vehicle program was announced by the government in the summer of 2009.

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