15 nov. 2016 CEAM
Petit clip de présentation sur le Centre d’Expertise et d’Instruction des Liaisons de Données Tactiques (CEILDT).
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15 nov. 2016 CEAM
Petit clip de présentation sur le Centre d’Expertise et d’Instruction des Liaisons de Données Tactiques (CEILDT).
8 sept. 2016 par CEAM
Le CEAM et le 25ème RGA travaillent au posé de l’Atlas sur terrain sommaire à Madama
L’EMATT, du CEAM, a été mandatée en juillet 2015 par l’EMAA pour expérimenter l’Atlas sur terrains sommaires afin qu’il soit employable sur ces terrains, dans des conditions acceptables de sécurité, en définissant un cadre d’emploi adapté, et garantissant une préservation optimale de l’intégrité de l’avion, de son équipage, de ses passagers et des matériels transportés.
Des méthodes de travail précises…
Il s’agit ici d’évaluer l’A400M sur terrains sommaires, selon une méthode incrémentale. Dans un premier temps, l’équipe de marque réalise l’expérimentation sur un terrain, à haut CBR (le California Bearing Ratio mesure la résistance de la piste) de jour, puis de nuit. Pour l’A400M, la méthode de mesure de résistance d’une piste est le CBR4, qui a l’avantage d’être utilisé par de nombreuses nations. Dans un deuxième temps, l’expérimentation se déroule sur une piste présentant des conditions de sécurité acceptables permettant l’accès facile et sûr aux personnels au sol.
C’est pour cela que le terrain de Madama a été choisi, du 24 au 31 août 2016, remplissant toutes ces conditions et présentant, de surcroit, l’avantage d’être entretenu au quotidien par les équipes du 25e RGA.
Affaire à suivre…
03/02/2016 Armée de l'air
Jeudi 28 janvier 2016, la division aérotactique de l’escadron de survie opérationnelle et parachutiste d’essai (ESOPE) a organisé une démonstration du système ROSY (Rapid Obscuring SYstem) sur le champ de tir de Captieux (Gironde). Ce nouveau moyen de protection est en cours d’expérimentation au centre d’expertise aérienne militaire (CEAM).
ROSY est un système de « masquage », dans les domaines du visible et de l’infrarouge, pour véhicules tactiques. Il contribue, entre autres, à la protection à 360°, de jour comme de nuit, des véhicules en mouvement ou à l’arrêt, victimes d’attaques surprises, d’embuscades ou d’émeutes, lors de patrouilles de reconnaissances ou de convois.
21/01/2016 Armée de l'air
Dans ce reportage de 26 minutes, partez à la découverte du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Outil essentiel de l’armée de l’air, il expérimente tous les équipements de l'armée de l'air. Les experts qu’il emploie permettent d’adapter les outils des forces aériennes aux opérations en cours.
Cette nouvelle émission vous emmène notamment à bord de l’A400M Atlas. Nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air, il est aussi synonyme d’innovation technologique. Vous verrez comment les spécialistes testent les limites des équipages, notamment la fatigue ressentie en vol. Un second volet vous plongera dans l’expérimentation matérielle d’une tablette tactile d’aide à la décision. Depuis le lancement du programme Rafale dans les années 1980, les missions confiées à l’armée de l’air ont évolué. Afin d’augmenter l’efficacité des équipages, les équipes du CEAM ont développé un nouvel outil : l'OCAD (outil connecté d’aide à la décision). Ce concentré d’informations vient en complément des systèmes de l'aéronef. Il permet de s'adapter à l'évolution des menaces et aide ainsi le pilote à prendre les bonnes décisions.
15/12/2015 Armée de l'Air
Ne ratez pas la quatrième émission de Sous les cocardes, jeudi 17 décembre 2015 à 21h00 !
Dans ce reportage de 26 minutes, partez à la découverte du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Outil essentiel de l’armée de l’air, il expérimente tous les équipements de l'armée de l'air. Les experts qu’il emploie interagissent au profit de l’avenir des forces aériennes.
Cette nouvelle émission vous emmène notamment à bord de l’A400M Atlas. Nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air, il est aussi synonyme de nouvelles exigences pour les équipages. Vous verrez comment ces spécialistes testent les limites des équipages, qui sont autant d’élément à prendre en compte dans la définition des procédures. Un second volet vous plongera dans l’expérimentation matérielle d’une tablette tactile d’aide à la décision. Depuis le lancement du programme Rafale dans les années 1980, les missions confiées à l’armée de l’air ont évolué. Afin d’augmenter l’efficacité des équipages, les équipes du CEAM ont développé un nouvel outil : l'OCAD (outil connecté d’aide à la décision). Développé dans une tablette tactile, l'OCAD est un concentré d’informations qui vient en complément des systèmes de l'aéronef et qui permet de s'adapter à l'évolution des menaces. Il aide ainsi le pilote à prendre les bonnes décisions.
Retrouvez ce reportage jeudi 17 décembre 2015 à 21h00 sur le canal 109 de votre box Orange, sur le canal 221 de la box Bouygues ou sur le site d’ Aérostar TV.
Consultez les anciennes émissions sur les sites Dailytmotion et YouTube de l’armée de l’air.
Sans plus attendre, visionnez le teaser de l’émission :
21/10/2015 Armée de l'air
Le capitaine Estelle Chavary de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan (CEAM) a été récompensée d’une belle médaille de bronze en combiné des nations par équipe lors des 6e Jeux mondiaux militaires organisés en Corée du Sud du 2 au 11 octobre 2015.
Ambassadrice de choix, engagée au sein de l’équipe de France féminine militaire de parachutisme, elle concourait en précision d’atterrissage. Ses quatre marques à 0 centimètres, appelées « carreaux » dans le jargon parachutiste, ont largement contribué à la réussite de son équipe qui termine sur la troisième marche du podium derrière les équipes chinoises et les russes.
Ce titre vient s’ajouter à ceux déjà obtenus par l’équipe parachutiste de présentation et de compétition de l’armée de l’air (EPPCAA) au cours de cette année 2015.
02/10/2015 Sources : CEAM – Armée de l’Air
Du 21 au 25 septembre 2015, une équipe de l’escadron de survie opérationnelle et des parachutistes d'essai (ESOPE), unité du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan, a mené une campagne de sauts en parachute depuis la base aérienne 126 de Solenzara.
Les objectifs d’entraînement étaient multiples. Les parachutistes d’essai de l’armée de l’air ont pu réaliser des phases de sauts «à l’eau», afin de s’exercer aux procédures spécifiques à l’amerrissage «sous voile». Des sauts nocturnes ont également eu lieu durant cette semaine.
En plus de ce volet «maintien en condition opérationnelle», une série d’expérimentations a été menée. Divers matériels ont été testés, comme des voiles hybrides, matériel s’inspirant des caractéristiques d’un parachute et d’un parapente, permettant de parcourir des distances très importantes. Un nouveau type de casque a également été expérimenté. Destiné aux chuteurs opérationnels des commandos parachutistes de l’air (CPA), ce nouvel équipement permet l’emport de différents matériels (dispositif de communication Peltor, jumelles de vision nocturne…). L’expérimentation de ces matériels doit se poursuivre au cours des mois à venir.
Cette semaine a également permis aux parachutistes d’essai de coopérer avec leurs homologues de la direction générale de l’armement «essais en vol» (DGA-EV) et du centre air de saut en vol (CASV). Des sauts ont également pu être réalisés en coopération avec les fusiliers commandos de l’escadron de protection de la BA 126 et de militaires du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) de Calvi.
28 sept. 2015 par CEAM
Clip de présentation de l'Escadron de Soutien Technique Aéronautique de la base aérienne 118 de Mont de Marsan
15/09/2015 Sources : Centre d'expertise aériennre militaire
Le 15 septembre 2015, deux Rafale de Mont-de-Marsan ont décollé équipés de SATCOM.
Le monoplace et le biplace de l’escadron de chasse et d’expérimentations (ECE) 5/330 « Côte d’Argent », faisant partie de la patrouille, ont pu être suivis de bout en bout, ainsi que le C135 ravitailleur.
Le convoyage de 3h30 vers Lajes a pu être observé dans son intégralité au centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. De nombreuses communications, tant opérationnelles qu’expérimentales, ont eu lieu par chat.
Cet événement est le fruit de plusieurs mois de travail intense entre le CEAM, le constructeur Dassault Aviation et les services de la direction générale de l’armement (DGA). Il ouvre des perspectives de connexion sans précédent au Rafale, qui est désormais présent sur tout le spectre des liaisons de données.
Le 1er septembre 2015, le CEAM est officiellement devenu le centre d’expertise aérienne militaire (anciennement appelé centre d’expériences aériennes militaires). Cette nouvelle appellation s’inscrit dans la volonté de l’armée de l’air de développer un centre de guerre aérienne (Air Warfare Center) et de concentrer ses experts autour des trois piliers constitutifs d’une capacité opérationnelle de première ligne : la doctrine, les équipements et l’expertise tactique du combattant.
03/09/2015 Armée de l'air
Le 1er septembre 2015, le CEAM est officiellement devenu le centre d’expertise aérienne militaire (anciennement appelé le centre d’expériences aériennes militaires), sous la présidence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).
Cette nouvelle appellation s’inscrit dans la volonté de l’armée de l’air de développer un centre de guerre aérienne (Air Warfare Center) et de concentrer ses experts autour des trois piliers constitutifs d’une capacité opérationnelle de première ligne : la doctrine, les équipements et l’expertise tactique du combattant.
Composé de 25 unités et de 700 experts, le CEAM rassemble tous les métiers de l’armée de l’air sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Il dispose également d’expertises technico-opérationnelles très élevées. En devenant le centre d’expertise aérienne, le CEAM devient le centre d’innovation de l’armée de l’air, où se construiront les capacités opérationnelles futures de l’institution.
23/07/2015 Armée de l'air
Le 16 juillet 2015, 91 parachutistes se sont élancés depuis la tranche arrière de l’A400M Atlas : une grande première pour les forces armées.
Après plusieurs mois d’études menées par le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et la section technique de l’armée de terre (STAT), la capacité tactique de l’Atlas se concrétise. Parachutistes d’essai, commandos parachutistes du CPA 10, personnels de la délégation générale de l’armement (DGA) ou de l’armée de terre, ont embarqué à bord du dernier A400M reçu par l’armée de l’air, le MSN 19, depuis la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.
Après des répétitions effectuées la veille, 91 parachutistes ont donc décollé pour le premier largage de personnel depuis la rampe du nouvel appareil, à 4 000 mètres d’altitude. Trois vols d’expérimentation ont été requis pour valider les procédures mises en place par Airbus et définir les adaptations nécessaires aux forces armées.
« Nous sommes satisfaits d’avoir pu évaluer et expérimenter l’Atlas dans ses premières capacités tactiques et militaires, confie le capitaine Guillaume, officier rapporteur de l’équipe de marque avions de transport tactique. Nous commençons à développer le largage de manière concrète sur cet aéronef qui révolutionne notre mode opératoire. Ses capacités techniques nous permettent en effet de mener des opérations d’aérolargage depuis la métropole sur des théâtres éloignés ».
Les prochains vols se poursuivront par des largages « portes latérales » afin de livrer aux forces une capacité complète de mise à terre de parachutistes, conformément aux objectifs fixés par l’état-major de l’armée de l’air.
Le CEAM sera toujours l'expert des équipements. Il s'occupera également de la mise en valeur des retour d’expérience et de la rédaction de la doctrine. photo CEAM
17/06/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos
C'est un changement de nom qui traduit une réforme profonde. Le CEAM ne sera bientôt plus le Centre d'Expérimentation de l'Armée de l'Air mais le Centre d'Expertise Aérienne Militaire. A l'étranger le CEAM se présente désormais comme le "Air Warfare Center" français.
L'acronyme reste donc le même, mais le nouveau CEAM voit son champ de compétence s'élargir. Le centre reste le spécialiste des équipements au sein de l'Armée de l'Air mais il devient également le référent pour la doctrine et l'expertise technique du combattant. Le général Reboul, son commandant, explique que ces trois piliers sont le fondement de la capacité militaire de l'armée de l'Air.
Le CEAM a désormais six grandes missions : la conduite des études exploratoires, le soutien à l'acquisition de nouveaux équipements, la rédaction des doctrines d'emploi, l'exploitation des retours d'expérience, la formation de cadres référents au sein des unités et le conseil aux chefs opérationnels.
Le centre, dont la structure de commandement est basée à Mont de Marsan, gardera donc ses fonctions traditionnelles. Il test par exemple tous les équipements devant entrer en service dans l'armée de l'Air, des systèmes les plus sophistiqués aux plus simples. Mais désormais c'est également le CEAM qui rédigera la doctrine d'emploi de ces équipements, le "mode d'emploi de la bataille" comme la décrit le général Reboul. L'un des axes majeurs de la réforme du CEAM est la création d'un stage afin de former les futurs réferents du centre d'expertise au sein des unités. Ces stagiaires seront formés à la méthodologie qui leur permettra de diffuser et transmettre les meilleures pratiques, mais aussi de favoriser la réflexion personnelle et collective et de bâtir les retours d'expérience. Le CEAM compte former une vingtaine de référents par an qui seront issus de toutes les unités de l'armée de l'Air. La formation sera aussi ouverte aux spécialistes des opérations aériennes de la Marine et de l'armée de Terre.
Le CEAM continuera de s'appuyer sur près de 700 experts regroupés au sein de trois domaines : le C2 (Commandement et Contrôle) et l'ISR (Renseignement), la projection et l'intervention. 200 personnes travaillent au sein de centres d'expertise. Le général Reboul met en avant notamment ses experts de la guerre électronique, qui selon lui, sont parmi les meilleurs au monde.
La réforme du CEAM sera effective à partir de septembre 2015, mais dans les faits les premières actions ont déjà été mises en place.
15.06.2015 CEAM
Le CEAM présente un pilote du RC 2/30 Normandie-Niemen
09/04/2015 CEAM - Armée de l'air
Le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et le détachement du centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (Det CEPA) travaillent de concert sur un projet commun : le suivi de terrain sur Rafale monoplace.
Une fonction innovante
Intégrée à l’avion de chasse, cette fonction permet de voler à grande vitesse et à proximité du sol ou de la mer. En toute sécurité et par toutes conditions météorologiques, l’avion vole de jour comme de nuit grâce à son pilote automatique élaboré. Celui-ci protège les aviateurs du relief naturel et des obstacles artificiels (antennes, ponts, câbles, etc). L’équipage peut ainsi engager ses ressources cognitives à sa survie en milieu hostile et à l’accomplissement de ses objectifs opérationnels. Les expérimentateurs cherchent avant tout à garantir la sécurité des pilotes d’avions monoplaces qui utiliseront le suivi de terrain. Cette expérimentation vise à proposer aux états-majors de l’armée de l’air et de la marine nationale un référentiel d’entraînement à moindre coût, exploitant aussi bien le simulateur que les vols. Pourtant, cette fonction n’est autorisée pour le moment qu’en Rafale biplace, embarquant un pilote et un navigateur.
Une double ambition pour l’armée de l’air
Cette expérimentation permet à l’armée de l’air d’évaluer la possibilité de faire réaliser par les escadrons équipés de Rafale monoplaces (à Saint-Dizier et Mont-de-Marsan) des missions d’appui feu ainsi que des interceptions aériennes par tous types de temps. L’ambition est double. D’une part, effectuer des shows of force (démonstrations de force), en exécutant un passage bas et rapide au-dessus de troupes ennemies, manœuvres aériennes réalisées régulièrement en opérations par des Mirage 2000D et des Rafale. D’autre part, cette capacité de suivi de terrain offre à un pilote de défense aérienne l’opportunité de réaliser l’interception d’un avion inconnu volant à très basse altitude, et ceci en toute sécurité, même à travers les nuages.
06/02/2015 Sources CEAM - Armée de l’Air
Les deux fleurons de l’armée de l’air étaient réunis lors d’une même mission ! Le jeudi 22 janvier 2015, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a réalisé avec succès une expérimentation commune entre A400M Atlas et Rafale au-dessus de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.
Planifiée depuis plusieurs mois, cette mission avait plusieurs objectifs. Il s’agissait d’abord de confronter un équipage d’A400M à une menace de type moderne dans un contexte proche d’une opération aérienne d’envergure (situation tactique dense).
Cet échange entre « chasseurs » et « transporteurs » était également l’occasion de discuter des futures améliorations de l’Atlas en vue d’intégrer, à terme, l’avion de transport tactique dans des opérations interalliées de type COMAO (Composite Air Operations : opérations aériennes mettant en œuvre différents types d’appareils).
Au cours de cette expérimentation, les équipes du CEAM ont étudié et comparé les interfaces « homme-système » du Rafale et de l’A400M. A cette fin, un scénario impliquant un A400M, des Rafale et des Mirage 2000 avait été élaboré par les équipages expérimentateurs de l’escadron de chasse et d’expérimentation (ECE) et de l’équipe de marque avion transport tactique (EM ATT), ainsi que par des spécialistes de la cellule « facteur humain » du département de médecine aéronautique opérationnelle (DMAO).
Tous les objectifs fixés ont été atteints. Les équipes du CEAM travaillent sur un scenario du même type, qui pourrait de nouveau être réalisé sur la base de Mont-de-Marsan. Cette dernière possède en effet une vaste zone aérienne, ainsi que des moyens performants en vol et au sol (liaison 16, défense sol-air, centre de détection et de contrôle).
22/12/2014 CEAM - Armée de l'air
Le 22 décembre 2004, après de nombreux reports de calendrier, le Rafale B n°304 se pose à Mont-de-Marsan. C’est le premier Rafale livré à l’armée de l’air. Il sera suivi du B n°305 et du B n°303, livrés respectivement les 28 et 29 décembre. Pour le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), c’est le début d’une longue et passionnante aventure.
Premiers objectifs: livrer aux forces un avion opérationnellement apte début 2006, après avoir formé les utilisateurs du futur escadron de chasse 1/7 «Provence» de Saint-Dizier. Les challenges seront nombreux. Les tâches d’expérimentation et de formation seront menées de front.
Spécialement pour le CEAM, le général Thierry Duquenoÿ, général adjoint aux opérations du commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), alors officier-programme Rafale et pilote du B304, revient sur cette mission… très spéciale…
”Ce 22 décembre 2004 n’a évidemment pas été un jour comme les autres ! La livraison du premier Rafale de série de l’armée de l’air constituait un tournant dans l’histoire de ce programme, plus de 20 ans après les premières expressions de besoin. Il s’agissait, en quelque sorte, de la transition entre la phase de conception et de réalisation et celle d’expérimentation et de mise en service opérationnel. C’est ce que concrétisait l’équipage constitué de l’officier de programme et du chef de l’équipe de marque, le premier passant le relai au second.
Le tout jeune Rafale B304, avec sa peinture immaculée et son odeur de neuf, a été intercepté puis escorté par ses aînés. Un Mirage F1, un Mirage 2000-5 et un Mirage 2000D étaient venus à sa rencontre, comme pour lui montrer le chemin, chacun dans son domaine, sous le regard d’un Alphajet, immortalisant l’évènement. Cela aurait pu être l’arrivée d’un tout jeune PIM (pilote à l’instruction), qui, tout seul, allait devoir succéder à tous, progressivement.
Après l’atterrissage, c’est la base aérienne toute entière qui est là pour accueillir “son” avion. Celui qu’elle attend depuis de si nombreuses années. Derrière les grillages, sur les merlons, aux fenêtres, le long du taxiway, sur le parking enfin, tous veulent le voir, le saluer, s’en approcher, puis le toucher, comme pour être sûrs qu’il est bien là. La base aérienne, cette petite armée de l’air, curieuse, recueillie, fascinée, joue son rôle de pionnière au nom de la grande.
Conscient du privilège – tout en enviant, malgré tout, l’aventure qu’allaient vivre les expérimentateurs dans les mois à venir – il m’a semblé nécessaire de faire part à mes cinq prédécesseurs officiers-programme, du bon déroulement de cette mission, en la resituant comme l’héritage “extra-ordinaire” qu’eux et leurs équipes m’avaient légué. Au-delà de ces quelques-uns, c’était bien sûr l’œuvre d’une multitude qui venait d’atterrir à Mont-de-Marsan.
C’était donc une étape clé pour le programme Rafale, pour la communauté des aviateurs montois et pour l’armée de l’air tout entière. Ce fut une journée forte par ses symboles et par ses promesses.
Depuis, grâce aux multiples savoir-faire opérationnels et techniques, développés, transmis et entretenus, les espoirs sont devenus réalités sur chacun des théâtres d’opérations où l’armée de l’air a été engagée. Ce 22 décembre 2004 n’a vraiment pas été un jour comme les autres!“
12/12/2014 LTN Christelle Hingant
Du 1er au 4 décembre 2014, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et son équipe de marque "avions de transport tactique" (EMATT) ont mené une mission d’expérimentation sur l’A400M Atlas. Le nouvel avion de transport de l’armée de l’air, ses équipages et ses mécaniciens avaient rendez-vous au Nord de la planète.
Retrouvez un dossier d'informations sur cette grande première pour le mastodonte de l'armée de l'air. Articles, photos et vidéo vous plongent en immersion autour de l'océan Arctique. Petit avant-goût en images...
11/12/2014 LTN C. Hingant – Armée de l’Air
Du 1er au 4 décembre 2014, le centre d’expériences aériennes militaires et son équipe de marque avions de transport tactique (EMATT) ont mené une mission d’expérimentation sur l’A400M Atlas. Le nouvel avion de transport de l’armée de l’air, ses équipages et ses mécaniciens avaient rendez-vous au Nord de la planète.
Découvrez [ce magnifique] dossier d'informations sur cette grande première pour le mastodonte de l'armée de l'air. Articles, photos et vidéo vous plongent en immersion autour de l'océan Arctique.
04.12.2014 Armée de l'Air
En ce moment, l’armée de l’air déploie pour la première fois un A400M Atlas dans des températures froides extrêmes. L’Atlas s’est d’abord posé à Goose Bay, au Canada (-15 °C et temps sec) avant de rejoindre Tromso en Norvège (- 1°C et neigeux). Cette mission vise à expérimenter, d’une part, le comportement de l’avion dans des températures glaciales, et d’autre part, les procédures spécifiques pour sa mise en œuvre (protection de l'aéronef, vérification des réactions des systèmes électroniques…). Trois équipages et des mécaniciens font partie du voyage. L’expérimentation est menée par le centre d’expériences aériennes militaire (CEAM) et plus particulièrement de l’équipe de marque avions de transport tactique (EMATT).
Reportage photos
05/11/2014 Armée de l'Air
Le 31 octobre 2014, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), implanté sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, a reçu une délégation bordelaise. La venue des membres de l’institut polytechnique (INP) de Bordeaux, de l’école nationale supérieure de cognitique (ENSC) et de la région Aquitaine a ainsi officialisé une coopération débutée à l’été 2013.
À cette occasion, le général Richard Reboul, commandant du CEAM, a signé la convention de collaboration avec M. François Cansell, directeur général de Bordeaux INP et M. Bernard Claverie, directeur de l’ENSC. Entité experte en ergonomie et disciplines du futur de l’homme dans les systèmes complexes, « l’ENSC est la seule école enseignant dans le créneau du facteur humain, confie M. Claverie. Cette collaboration est une opportunité pour irriguer nos expertises et nos recherches. Et ce n’est qu’un commencement.»
La coopération entre les deux entités a pour premier objectif le renforcement du développement de la problématique « facteur humain » dans le cadre des expérimentations et des études exploratoires conduites au sein du CEAM. Depuis 2013, l’ENSC, la société AKIANI et le centre d’expériences aériennes militaires analysent par exemple l’activité et la répartition de la charge de travail des équipages de l’A400M. Pour la première fois dans le domaine aéronautique, le dispositif Eyetracker (oculométrie) a été utilisé et permet, de façon conjointe et scientifique, la mise en place des procédures d’emploi et des fiches de postes correspondantes.
« Je vois ce projet comme un concentrateur de compétences », se félicite le directeur général de Bordeaux INP, M. Cansell. Ce rapprochement avec l’armée de l’air pourra prochainement se traduire par la conduite d’expérimentations aériennes conjointes, l’organisation de manifestations scientifiques et techniques, la participation commune à des actions de formation complémentaires ou encore par un soutien réciproque à des équipes d’expérimentation.
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