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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:45
Djibouti: Marines et chasseurs à l'Ecole du désert

 

08.10.2015 par P. Chapleau - Lignes de Défense

 

L'exercice Ouerka 2015 a pris fin mercredi, au Centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Conçu et conduit par le 5e régiment interarmes d’Outre-mer de Djibouti, il avait débuté le 21 septembre avec la mise en place d'une Base Avancée Temporaire Désert (photo ci-dessus Adj Veron).

Ce type d’exercice, reconduit tous les quatre mois, vise à entrainer les unités au combat interarmes en zone désertique, dans un contexte interarmées et interalliés.

Outre un sous-groupement tactique interarmes français, articulé autour de l’escadron blindé du 4e Régiment de Chasseurs, près de 160 Marines de la 15th Marine Expeditionnary Unit de l'US Marine Corps ont également participé à cet exercice, soit plus de 300 soldats équipés d'AMX10 RCR, de mortiers de 120 mm et de LAV 25.

Petite innovation: l'intégration à l'exercice de l’équivalent d’un SGAM franco-américain (Puma, Gazelle, Huey et Cobra) apportant une capacité aéroterrestre (photo ci-dessous d'un tir de Hot par une Gazelle CC Roux).

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Enfin, l’intégration d’un élément des forces spéciales françaises a permis de travailler la coordination avec les forces conventionnelles.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

25/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Lors de son stage de formation interne destiné aux nouveaux arrivants qui s’est déroulé du 5 au 17 septembre 2015, le Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) de Djibouti a accueilli pour la première fois 6 instructeurs américains, aux côtés des militaires du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM). Cette activité bilatérale s’inscrit dans le cadre d’échanges réguliers et du travail effectué en appui mutuel entre les forces armées françaises et américaines.

 

Cette formation de 2 semaines s’adresse en premier lieu aux futurs instructeurs français du CECAD. L’objectif pour les stagiaires est d’acquérir les savoir-faire techniques et tactiques individuels et collectifs qu’ils vont ensuite eux-mêmes enseigner dans le cadre de l’exercice Ouerka, organisé du 21 septembre au 9 octobre 2015.

 

Désireux de bénéficier de l’expertise française en matière de combat en zone désertique, 6 instructeurs américains (4 de Fort Bliss au Texas et 2 du 315e Infantry Regiment armant la compagnie Alpha du Camp Lemonnnier), ont, à cette occasion, reçu la même instruction au combat dans le désert que leurs camarades du 5e RIAOM.

 

L’ensemble des stagiaires a effectué une série de tests d’évaluation à Djibouti avant de rallier le CECAD à Arta. Puis diverses activités se sont enchaînées, dont les pistes collectives terrestre et aquatique, l’instruction à la survie en milieu semi-désertique, à la topographie et  des tirs. À la fin de cette formation à l’Ecole du désert, les participants, à présent formateurs, se sont vus remettre le brevet d’aguerrissement en zone désertique par le chef de corps du 5e RIAOM en présence de ses homologues américains du Camp Lemonnier (chef de corps du 1/77 de l’US ARMY et chef de corps du 2-124 IN Battalion).

 

Deux des formateurs US intégreront l’équipe du CECAD pour encadrer le 124e stage de l’Ecole de Poste n°2 durant l’exercice Ouerka 2015, leur permettant ainsi de mettre en application sans tarder les savoir-faire acquis. Du reste, une quarantaine de militaires de l’US NAVY a ainsi pu effectuer la piste nautique encadrés par les instructeurs français et américains formés par le CECAD.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
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photo EMA / Armée de Terre

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

 

02/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 30 mai 2015, une action de partenariat au profit des écoles d’application d’artillerie et de cavalerie a été menée par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) au centre d’entraînement et d’aguerrissement au désert (CECAD), puis en zone désertique et semi-montagneuse.

 

Le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) a organisé un entraînement d’un mois permettant d’engager un groupement tactique interarmes dans un combat en zone désertique. Cette activité a permis également la constitution d’un sous groupement tactique interarmes mixte franco-américain et d’une compagnie d’appui également mixte. Cet entraînement a réuni environ 40 lieutenants des écoles d’application, 250 US Marines de la 24e MEU (unités expéditionnaires de Marines) et plus de 300 militaires du 5e RIAOM qui ont été engagés dans de nombreuses phases de combats et de tirs.

 

Le partenariat était articulé autour de 6 phases : une montée en puissance avec la mise en place d’un point logistique à Arta-plage, une phase d’aguerrissement, un déploiement en base avancée temporaire désert, une campagne de tirs, un exercice en terrain libre, puis une remise en condition du personnel.

 

Le service de santé des armées a conduit un exercice de médicalisation lors de la phase d’entraînement au combat en zone désertique permettant d’évaluer de façon réaliste le personnel de santé sur des techniques de prise en charge des blessés en situation d’insécurité (embuscades ou prises à partie).

 

L’action de partenariat a été particulièrement bénéfique, d’après les stagiaires qui se sont déclarés très satisfaits d’avoir pu développer leurs savoir-faire dans des conditions de situations dégradées, en agissant en « coalition ». Constat qu’ont partagé les autorités militaires, le général Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres, et le général Royal, commandant les écoles de Draguignan, qui ont assisté à de nombreuses phases d’entraînements de l’exercice Koron 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Payet - 5e RIAOMphoto D. Payet - 5e RIAOMphoto D. Payet - 5e RIAOM
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:45
photo D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

 

07/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 28 mars 2015, les unités de soutien du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont suivi une formation au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), en coopération avec l’armée américaine.

 

Les stagiaires, comprenant la compagnie de commandement et de logistique, la compagnie de maintenance, et deux personnels du groupement de soutien de la base des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) et de la base aérienne 188, se sont livrés à cette formation dispensée au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Cette instruction était axée sur le combat du soutien et la tactique du train de combat (TC2). Elle s’est déroulée conjointement avec une cinquantaine de militaires américains du 1/77 Bataillon et des Civil Affairs américains, ainsi que d’un petit détachement de la Garde Républicaine des Forces Armées Djiboutiennes.

 

Après deux jours d’aguerrissement et d’instruction sur la vie en milieu désertique, les 102 stagiaires ont enchaîné sur une phase tactique spécifique de deux jours dans la région d’Arta-plage, incluant des ateliers sur la procédure de contre explosif, la réaction à l’embuscade, le secourisme au combat, l’escorte de convoi et le tir de niveau groupe. Chaque nuit, un campement était installé en zone d’insécurité, dont le dispositif était régulièrement testé par une force d’opposition simulée par des militaires originaires du 1er Spahis et des instructeurs du CECAD.

 

Enfin, la synthèse de cette formation a été l’exercice amphibie WAKRI 2015. Elle a permis à une partie du TC2 d’embarquer à bord du BPC Dixmude et de participer à la mise à terre du Groupement Tactique Embarqué. Profitant de tous les moyens mis en place pour l’exercice, le TC2 a ainsi pu rassembler les ressortissants, simulés pour l’exercice, et les extraire vers le centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) d’Arta-plage.

 

L’enrichissante coopération avec les militaires américains, notamment dans la phase de diffusion des ordres et la coopération sur le terrain a contribué à la réussite de l’opération.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D..Geffroy - GEAOMphoto D..Geffroy - GEAOM

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:45
photo 1e REG

photo 1e REG

 

17-03-2015 1er REG Réf : 396 -447

 

La 1re section de la 3e compagnie du 1er REG est actuellement détachée à la 6e compagnie du 5e RIAOM. Loin de sa compagnie qui est répartie entre la POLYNESIE et la métropole, elle poursuit sa mission de courte durée à DJIBOUTI jusqu’au mois de mars 2015, et s’aguerrit grâce aux conditions climatiques extrêmes et aux moyens mis à sa disposition.

 

La section a pu parfaire son aguerrissement grâce au stage CECAD au mois de décembre 2014. Ce stage est composé de plusieurs modules :

    La connaissance du milieu, comprenant la capacité à vivre et survivre en zone semi-désertique (nomadisation) ;

    Le combat en zone semi-désertique ;

    l’entraînement de type commando avec la voie de l’inconscient et le parcours nautique

    les formations à la survie en milieu désertique (s’abriter, s’hydrater, s’alimenter)

    le drill du secourisme au combat.

 

Chacun a ainsi pu chercher à repousser ses limites et consolider la cohésion de la section dans une véritable adversité.

 

Au mois de janvier 2015, les aigles ont participé à l’appui à la formation des lieutenants des écoles d’infanterie et de cavalerie. Au milieu du décor somptueux des chaînes de montagnes d’Ali-Addé et d’Ali-Sabieh, les sapeurs-légionnaires ont réalisé de l’appui à la mobilité au profit des sections et pelotons par des missions d’ouvertures d’itinéraires ; par la réalisation de VNP et la lutte contre la menace IED. Ils ont ainsi participé activement à la démonstration du panel des savoir-faire que le génie combat possède.

 

Profitant des moyens mis à leur disposition à Djibouti, ils ont - au mois de février 2015 - entretenu leur savoir-faire dans le domaine explosif. Après avoir installés leur bivouac au camp CME près de la grenade à 7 flammes, construite par leurs anciens de la 13e DBLE, les légionnaires sont partis sur le polygone pour mettre en œuvre leurs explosifs. Le programme fut chargé et varié car les sapeurs disposaient d’une dotation avoisinant les 400kg d’explosif, capable de détruire le pont du Gard. Des charges coupantes pouvant couper jusqu’à 10cm d’acier ou 60cm de béton armé, des charges perforantes d’une efficacité de perforation jusqu’à 50cm d’acier ou 1.7m de béton armé, ainsi que des MI AC AH, mines anti char capable de détruire tout type de char d’un blindage pouvant aller jusqu’à 7cm d’épaisseur.

 

Ce panel de missions enrichissantes et variées, procure à chacun un épanouissement complet et construit les souvenirs des jeunes légionnaires tout en les guidant sur les pas de leurs anciens, MORE MAJORUM.

 

Lexique :

CECAD : Centre d'Entrainement au Combat et d'Aguerrissement en milieu Désertique.

MI AC AH : Mine Anti Char a Action Horizontale.

DBLE : Demi-brigade de Légion étrangère.

CME : Certificat Militaire Elémentaire.

VNP : Vérification de non pollution.

IED : Improvised explosive device: Engin explosif improvisé.

photo 1e REGphoto 1e REG
photo 1e REG
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photo 1e REG

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 13:45
Photos R. Veron - CECAD

Photos R. Veron - CECAD

 

25/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 novembre au 8 décembre 2014, des officiers éthiopiens ont effectué un stage d’aguerrissement en milieu désertique au Centre d’Entraînement et d’Aguerrissement au Désert (CECAD) à Djibouti.

 

Trois officiers et six cadets militaires éthiopiens, aux côtés de leurs camarades français et djiboutiens, ont suivi les différents modules proposés par les douze instructeurs du CECAD : sauvetage, combat, topographie, vie en campagne… Plus particulièrement, les modules de vie en campagne adaptés au milieu désertique ont été enrichissants et appréciés. Par exemple, l’apprentissage des techniques de collecte de l’eau et d’allumage du feu qui satisfont les besoins primaires.

 

L’élément « eau » est en effet primordial. 6 à 12 litres d’eau par personne et par jour sont nécessaires en milieu désertique, d’où la nécessité d’être formé pour le collecter. A Djibouti, faute de rosée matinale, l’eau est récupérée par condensation, grâce à la méthode de l’alambic, puis filtrée par un système d’entonnoir avec du sable. Et pour la garder « fraîche », rien de tel qu’une chaussette mouillée pour envelopper le contenant.

 

Le feu est également vital notamment pour cuire les aliments. Plusieurs possibilités d’allumage de feu existent : la technique de la loupe qui capte les rayons solaires, utilisation la limaille de fer sur la batterie d’un téléphone portable…

 

Les instructeurs du CECAD sont issus du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM). Ils connaissent l’environnement semi-désertique et y sont acclimatés. Afin de former les stagiaires, ils s’inspirent de techniques ancestrales employées par les nomades et utilisent également des moyens modernes utilisés par tous.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECAD
FFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECAD
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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 17:45
FFDJ : un stage multinational au CECAD

 

30/06/2014 Sources : EMA

 

Du 23 au 30 mai 2014, une soixantaine de stagiaires français, américains éthiopiens, ainsi qu’un officier supérieur ougandais et un officier comorien ont effectué un stage au Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), armé par les Forces française stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Dirigé par dix instructeurs du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), cet entrainement avait pour objectif de renforcer les capacités opérationnelles au combat en zone désertique. Durant leur séjour au CECAD, les stagiaires ont acquis des savoir-faire tactiques et techniques, individuels et collectifs.

 

La barrière de la langue et les conditions climatiques extrêmes ont été une véritable épreuve pour les stagiaires français et étrangers. Malgré ces difficultés, chacun a su profiter des conseils et des instructions prodigués par les instructeurs français pour repousser ses limites physiques et mentales.

 

L'aguerrissement au CECAD s'appuie sur trois piliers : la connaissance du milieu, comprenant la capacité à vivre et survivre en zone semi-désertique (nomadisation) ; le combat en zone semi-désertique, avec notamment le combat de contre-rébellion ; l’entraînement de type commando. Les stagiaires ont donc suivi les différents modules du centre, tels que les pistes d’audace et nautique, les formations à la survie en milieu désertique (s’abriter, s’hydrater, s’alimenter, se déplacer) et la révision des fondamentaux du combat et du secourisme au combat.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDJ : un stage multinational au CECADFFDJ : un stage multinational au CECAD
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:45
FFDj : exercice MEDICHOS

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Les 24 et 25 mars 2014, un exercice  de médicalisation a été réalisé au profit du personnel de santé des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de l’escadron blindé du 5erégiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM), sur le site du centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) de Djibouti.

 

L’exercice de « MEDICalisation milieu HOStile » (MEDICHOS), avait pour objectif d’évaluer et de perfectionner le personnel médical des FFDj sur les techniques de prise en charge des blessés en situation tactique hostile (embuscades, prises à partie…). L’escadron blindé du 5e RIAOM, dans lequel les équipes médicales étaient insérées, a également tiré parti de cet exercice pour consolider la formation de ses équipages.

 

Durant la manœuvre, les militaires ont été confrontés à plusieurs incidents simulés, auxquels ils ont du répondre en restituant les savoir-faire du SC1 (secourisme au combat de niveau 1) : extraction du blessé sous les feux, diffusion de l’alerte, premiers gestes de secours et soutien du blessé jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale. Une EVASAN (évacuation sanitaire) par hélicoptère Puma a également été réalisée le dernier jour, afin de dérouler en réel toutes les étapes de la prise en charge d’un blessé.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:45
photos ADJ CBS - CECAD

photos ADJ CBS - CECAD

15/08/2013 Sources : EMA

 

Du 31 juillet au 7 août 2013, les militaires du 5e Régiment InterArmes d'Outre-Mer (RIAOM) des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont organisé et encadré un stage d’initiation au Centre d’Entraînement au Combat et d’Aguerrissement de Djibouti (CECAD) au profit des éléments américains du 26eMarine Expeditionary Unit (MEU) stationnés sur le camp de Lemonnier de Djibouti.

 

Ce stage avait pour objectif l’aguerrissement, le travail du leadership et le renforcement de la cohésion. Durant une semaine, les 6 instructeurs du 5e RIAOM ont encadré près de 400 stagiaires américains, au rythme de deux sections différentes par jour.

 

Les stagiaires ont effectué chaque matin un parcours nautique et chaque après-midi une piste d’audace. Chacun de ces parcours comprenait une dizaine d’obstacles. Le parcours nautique a été effectué en méthode découverte, autrement dit sans reconnaissance préalable. Ce parcours avait pour objectif de mettre les stagiaires en situation difficile afin qu’ils fournissent un effort collectif. En effet, certains obstacles de ce parcours ne sont franchissables qu’en groupe tels que : la planche irlandaise, la planche d’équilibre ou encore le chapeau chinois. La piste d’audace s’effectue également en méthode découverte et  comporte également certains obstacles nécessitant d’être franchis en groupe. Le premier d’entre eux étant un mur de 4.60 mètres de hauteur. Le groupe s’unit pour hisser un premier stagiaire, qui une fois en haut de l’obstacle, fait descendre la corde facilitant le franchissement du groupe. Le piste d’audace est également constituée de  cages, de buses, de poutres mobiles ou encore de rampés sous barbelés.

 

Les FFDj mènent régulièrement des actions avec les militaires américains présents à Djibouti. A la fin du mois de mai dernier, les FFDj et la 26e MEU avaient effectué un  exercice de largage de parachutistes sur le site du Qaîd, à 85 kilomètres à l’Ouest de Djibouti. Au-delà des collaborations avec la MEU, la coopération franco-américaine est constante dans la région. Les états-majors des FFDj et le commandement américain du groupe de forces armées et interalliées pour la Corne de l’Afrique (Combined Joint Task Force – Horn of  Africa CJTF-HOA) se réunissent ainsi régulièrement afin de coordonner l’ensemble de leurs activités à Djibouti. Depuis le 12 avril 2012, cette coopération a été renforcée par la signature d’un accord entre les FFDj et le CJTF-HOA permettant l’échange de prestations et de services logistiques dans le domaine du transport aérien de fret et de personnel.

 

Les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient également d’une capacité d’entrainement permanente avec le centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)
FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)
FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)FFDj : stage au CECAD pour la 26e MEU (US)
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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 19:45
Djibouti : stage multinational au CECAD

11/06/2013 Sources : EMA

 

Du 26 mai au 5 juin 2013, une centaine de stagiaire français, américains et éthiopiens ont effectué un stage au Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), armé par les Forces française stationnées à Djibouti (FFDj).

Djibouti : stage multinational au CECAD

Aux côtés des 90 stagiaires du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), 4 militaires américains de la 26e MEU (Marine expeditionary unit) et sept militaires éthiopiens ont effectué ce stage.

 

Dirigé par 12 instructeurs du 5e RIAOM, l’objectif de cet entrainement est de renforcer les capacités opérationnelles au combat en zone désertique. Les stagiaires acquièrent durant leur séjour au CECAD des savoir-faire tactiques et techniques, individuels et collectifs.

 

L'aguerrissement au CECAD s'appuie sur 3 piliers : la connaissance du milieu, comprenant la capacité à vivre et survivre en zone semi-désertique (nomadisation), le combat en zone semi-désertique, et notamment le combat de contre-rébellion, et l’entraînement de type commando.

 

Ce stage, d’une durée de 12 jours, débute par une acclimatation de 3 jours durant laquelle les stagiaires sont évalués sur leur condition physique et apprennent les premiers savoir-faire spécifiques au combat en zone désertique.

 

Les stagiaires se rendent ensuite durant 8 jours à Arta plage, à une quarantaine de kilomètres à l’Ouest de Djibouti, pour suivre deux phases d’instructions de 4 jours. Durant la première phase, les stagiaires suivent une instruction tactique et mènent des exercices de jour et de nuit. Au cours de la deuxième phase, l’instruction est axée sur l’aguerrissement avec l’apprentissage de techniques particulières de progression et d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR).

 

Le 9e jour du stage, les stagiaires effectuent un exercice tactique, au cours duquel ils mènent des missions de combat spécifiques et adaptées en zone désertique.

 

Le 5 juin, au cours d’une cérémonie à Arta plage, le lieutenant-colonel Malard et les instructeurs ont remis aux stagiaires français et étrangers le brevet d’aguerrissement zone désertique.

 

Le CECAD accueille les unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, les forces djiboutiennes et étrangères.

 

Les forces françaises sont stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée (BOA) française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

Djibouti : stage multinational au CECAD
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