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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/02/2016 Sources : État-major des armées

 

Devenus pôle opérationnel de coopération le 1erseptembre 2014, les Éléments français au Gabon (EFG) mettent en œuvre la coopération militaire régionale avec les partenaires de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

 

Ils s’appuient sur l’ensemble de leurs éléments, dont le 6ebataillon d’infanterie de Marine qui réalise une grande partie des détachements d’instruction opérationnelle et technique. Les EFG se coordonnent aussi avec les bâtiments de la mission Corymbe qui participent au plan de coopération militaire développé au profit des pays riverains du Golfe de Guinée pour renforcer leurs capacités dans le domaine de la sécurité maritime.

 

En 2015, les EFG ont mené 185 actions de coopération, dont 123 au Gabon au profit de stagiaires gabonais. Ils ont ainsi accueilli plus de 1 300 stagiaires étrangers sur le camp de Gaulle et au centre d’aguerrissement en forêt gabonaise. Les 53 autres formations ont eu lieu directement dans les pays partenaires : plus de 250 instructeurs se sont ainsi déplacés au Burundi, au Cameroun, au Congo, en République démocratique du Congo et au Tchad, pour transmettre leurs connaissances tactiques et techniques.

 

Au total, les militaires français ont formé 8 500 officiers, sous-officiers et hommes du rang dans de nombreux domaines : maintien de la paix, action de l’État en mer, sécurisation de zone, défense des frontières, lutte contre les engins explosifs improvisés et entretien des qualifications dans le domaine aéroporté.

 

L’objectif est de compléter la formation des militaires des pays membres de la CEEAC avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures.

 

L’instruction aux opérations de maintien de la paix menée au Tchad a, par exemple, permis de consolider les capacités d’un bataillon tchadien d’environ 460 militaires, avant son départ pour intégrer la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Grâce aux stages de vie et de combat en jungle organisés chaque mois au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger, le personnel des forces armées gabonaises reçu un entraînement complémentaire avant sa projection dans l’opération Minkébé qui vise à lutter contre les braconniers et les orpailleurs clandestins au Gabon.

 

En 2015, les EFG ont également mit en place la première session pour la formation de forces spéciales camerounaises. Cette formation longue et hautement spécialisée s’articulait autour de 21 semaines de stages intensifs dans des domaines aussi variés que le tir, le corps à corps ou les techniques aéroportées. Compte tenu du succès de cette formation, celle-ci devrait être reconduite.

 

Pour l’année 2016, les EFG poursuivront sur le même rythme, en prononçant encore davantage l’effort sur la préparation des unités avant leur engagement opérationnel et sur des formations à haute valeur ajoutée, adaptées aux besoins des armées partenaires.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec les Éléments français au Sénégal (EFS), les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. En tant que pôle opérationnel à vocation régionale, les EFG (comme les EFS) sont essentiellement tournés vers la formation des pays partenaires. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo Rym Senoussi - DICOD

photo Rym Senoussi - DICOD

 

23/10/2015 Samantha Lille  - DICOD

 

En septembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) ont officiellement été rebaptisées éléments français au Gabon (EFG), devenant ainsi un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale. Quelles sont les implications de ce changement de dénomination? Explications avec le général Vincent Guionie, commandant des éléments français au Gabon.

 

Général, en préambule, qu’entend-on par pôle opérationnel de coopération?

Un pôle opérationnel de coopération (POC) est une force de présence. En tant que telle, elle doit : assurer la défense des intérêts français et la sécurité de ses ressortissants ; appuyer les déploiements opérationnels de la France dans la région ; contribuer à la coopération opérationnelle régionale. A ce titre, les 450 militaires déployés aux EFG agissent envers les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale* (CEEAC). Il s’agit de contribuer à la stabilité régionale en accompagnant les États africains de la CEEAC dans le renforcement de leur sécurité collective et en soutenant leurs engagements dans les missions de maintien de la paix. Dans le même temps, les EFG assurent une veille stratégique régionale et restent en mesure d’accueillir les troupes françaises, alliées ou africaines susceptibles de participer à une opération dans la zone. Ces missions s’inscrivent bien évidemment dans le cadre de nos accords bilatéraux.

Suite de l’article

 

* Pays membres : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République du Congo, Tchad, Sao Tomé et Principe, Rwanda

Détachement d’instruction armement petit calibre. 10 stagiaires gabonais, camerounais, tchadiens et congolais y participent - photo Rym Senoussi DICoD

Détachement d’instruction armement petit calibre. 10 stagiaires gabonais, camerounais, tchadiens et congolais y participent - photo Rym Senoussi DICoD

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Contre Boko Haram, la CEEAC s'organise

Boko Haram, né au Nigeria, est désormais une préoccupation pour plusieurs pays, notamment de l'Afrique Centrale.

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

Six chefs d'Etat de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) sont réunis à Yaoundé au Cameroun pour une session extraordinaire consacrée à l'insécurité liée à l'activité du groupe islamiste nigérian, Boko Haram.

 

Les présidents de la CEEAC ont exprimé dans leurs discours respectifs la nécessité d'unir leurs efforts pour éliminer le groupe islamiste. Le Cameroun et le Tchad sont déjà en guerre ouverte contre le mouvement dont le berceau est le nord du Nigeria. Actif depuis 2009, Boko Haram veut instaurer un Califat au Nigeria et sous-tend ses offensives par un rejet idéologique de l'éducation occidentale. Selon le correspondant de la BBC à Yaoundé, la présence des six chefs d'Etat de la CEEAC sur les dix qui étaient attendus est un signe que la menace de Boko Haram est sérieusement une préoccupation pour l'Afrique Centrale. Toujours selon notre correspondant, il ressort de la réunion que les chefs d'Etat sont plus que jamais déterminés à jouer "collectif" contre Boko Haram. "On a convenu que la réponse militaire est insuffisante; il faut désormais ajouter une réponse économique," indique-t-il. Les chefs d'Etat veulent initier des tractations aux Nations Unies pour faire adopter une résolution par le Conseil de Sécurité en vue de donner une envergure internationale à leurs efforts contre la secte islamiste.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:45
Corymbe : exercice NEMO

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 19 au 22 janvier 2015, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée, formant le Task Group 451.01, ont participé à l’exercice multinational NEMO 15.1.

 

Les exercices NEMO s’inscrivent dans la continuité du sommet organisé à Yaoundé en 2013, au cours duquel les Etats de la communauté économique d’Afrique centrale (CEEAC) et d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se sont engagés à renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée. Régulièrement, la France pour qui cette activité constitue une menace à la sécurité régionale, y est associée. Cette première édition 2015 de l’exercice NEMO a ainsi été menée en collaboration avec les marines africaines riveraines du golfe de Guinée : le Gabon, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, le Togo et pour la première fois le Ghana. Deux observateurs américains de l’U.S. Navy étaient également présents au sein du centre maritime de commandement national du Ghana, dans le cadre de la coopération opérationnelle qu’ils mènent avec les pays riverains de cette région.

 

L’objectif de cet exercice était de permettre aux marines régionales de coopérer ensemble sur un cas de piraterie et de pêche illicite dans le golfe de Guinée. Elles ont pu tester leur interopérabilité ainsi que leurs propres capacités dans le suivi et l’observation de l’évolution d’un « bateau mère » (mothership) pirate, simulé par le Lieutenant de vaisseau Lavallée. Le Tonnerre jouait le rôle d’un navire pétrolier ciblé par des pirates, scénario encore trop fréquent dans cette région du monde.

 

Les deux bâtiments ont ainsi quitté les ports de Pointe-Noire et de Port-Gentil pour faire route en direction du Togo. Le Lieutenant de vaisseau Lavallées’est tout d’abord dirigé vers les côtes du Cameroun puis du Nigéria comme le font régulièrement les pirates présents dans cette zone. L’objectif de cette partie de l’exercice était, pour le Cameroun et le Nigéria, de le repérer et de le suivre au moyen de leurs centres de contrôle opérationnel tout en diffusant les informations collectées à l’ensemble des participants de l’exercice. Cela permet de mettre en place et de structurer des canaux de communication entre les différentes marines de la zone, qui sont toutes parties prenantes dans la lutte contre la piraterie.

 

Pour sa part le Tonnerre avait pris le large pour être rejoint plus tard par le Lieutenant de vaisseau Lavallée et simuler un acte de piraterie à proximité des côtes du Nigéria. Une fois les appels de détresse envoyés par le BPC à la suite de l’abandon du bâtiment par les pirates, le patrouilleur Ouémé de la marine béninoise est venu lui porter assistance. Les marins béninois sont ensuite montés à bord afin de mener une visite du bâtiment et s’assurer qu’aucun pirate ne se trouvait plus à bord. Puis dans le cadre de l’exercice, des marins pompiers béninois sont intervenus également afin de porter assistance au Tonnerre qui faisait face à un incendie à son bord. Les marines togolaise et ghanéenne ont également apporté leur contribution en relocalisant et en tenant au contact l’aviso alors en fuite.

 

 Pour la dernière journée de cet exercice multinational, des marins togolais sont montés à bord de l’engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) qui, pour l’occasion, tenait le rôle de navire exerçant une activité de pêche illicite. Ils ont pu ainsi y mener une visite.

 

Cet exercice a permis de mettre en exergue la structure opérationnelle dans cette zone du golfe de Guinée. Les différents centres opérationnels maritimes africains mobilisés pendant cet exercice ont ainsi été mis à contribution lors de l’évolution en mer du Lieutenant de vaisseau Lavallée. Son positionnement était suivi depuis ces différents centres puis retransmis au centre maritime de coordination qui diffusait alors les informations vers les autorités concernées.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

Corymbe : exercice NEMO
Corymbe : exercice NEMOCorymbe : exercice NEMOCorymbe : exercice NEMO
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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:45
Les EFG appuient l’exercice de la CEEAC : LOANGO 2014

 

01/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Organisé par le secrétariat général de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), conjointement avec la République du Congo, l’exercice de la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), baptisé « LOANGO-2014 », s’est déroulé du 13 au 23 octobre 2014 dans la région de Pointe Noire.

 

Cet exercice visait à tester l’intervention de la force dans le cadre d’un déploiement rapide visant à résorber une situation humanitaire difficile.

 

« LOANGO-2014 » comprenait deux phases : un exercice d’état-major (CPX) et un exercice terrain ou FTX (Field Training Exercise). Il a mobilisé plus de 2 500 hommes issus des forces armées de huit des dix Etats de la CEEAC (Cameroun, Tchad, République Démocratique du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Angola, Burundi et Congo), ainsi que de nombreux moyens matériels terrestres, aériens et maritimes, notamment un bâtiment amphibie.

 

Les éléments français au Gabon (EFG), ont été associés à ce rendez-vous majeur en réalisant des formations dans le cadre de détachements d’instruction opérationnel (DIO) au profit des bataillons de la FOMAC ou en assurant des missions de conseil au sein du poste de commandement interarmées (PCIAT). Ainsi, plus de cent officiers supérieurs des Etats membres de la CEEAC ont reçu l’appui des EFG pour la conception et la conduite de « LOANGO 2014 ».

 

Couronné d’un franc succès, cet exercice a mis en exergue l’intérêt des actions engagées par nos pôles opérationnels pour renforcer les capacités d’actions conjointes des forces africaines régionales dans des opérations de maintien de la paix.

 

Depuis le 1erseptembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues « éléments français au Gabon » (EFG), devenant ainsi la deuxième base opérationnelle de coopération sur la façade ouest-africaine avec celle constituée par les éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur la coopération régionale en accompagnant les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective, contribuant ainsi à la stabilité régionale.

 

Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 11:45
Guinée Conakry : un centre pour lutter contre l’insécurité maritime

 

11-09-2014  Par RFI

 

En Guinée Conakry, le Centre interrégional de coordination et de sécurité contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée a été inauguré jeudi 11 septembre à Yaoundé. Cette zone est de plus en plus touchée par les actes de piraterie. En 2010, on en dénombrait 56. Trois ans après, en 2013, le nombre de cas était de 130, plus du double, selon le bureau maritime international. Ce centre doit élaborer une stratégie de lutte contre l'insécurité maritime. Il s'agit d'une réflexion initiée par les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) et de la Commission du golfe de Guinée (CGG). Invité d’Afrique Soir, Bertrand Monnet, Directeur de la chaire Management des risques criminels de l'EDHEC (Ecole des Hautes Etudes Commerciales), a répondu aux questions de Clémentine Méténier.

 

Ecouter l’émission

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 13:45
MISCA - source journaldebangui

MISCA - source journaldebangui

 

12-12-2013 French.china.org.cn

 

Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), l'ambassadeur Ahmad Allam-Mi, se rendra en fin de semaine à Bangui, capitale de la Centrafrique, où il assistera à une cérémonie de transfert d'autorité entre la Mission de la commission défense et sécurité de la CEEAC pour la paix en République Centrafricaine ( MICOPAX2) et la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA, une force sous commandement de l'Union Africaine), annonce la CEEAC dans un communiqué.

 

Les vols commerciaux vers Bangui étant suspendus, le patron de la CEEAC et sa suite se rendront à Bangui à bord d'un vol privé dans les dates et les horaires qui n'ont pas été communiqués pour des raisons de sécurité.

 

La MISCA remplacera les soldats de la MICOPAX 2 opérationnels dans le pays depuis plusieurs années. Mais les troupes de l' Afrique centrale conservent l'ossature de la nouvelle force qui passe sous mandat de l'Union africaine. Un général camerounais dirigera le volet militaire de la force qui sera placée sous la tutelle du général congolais (Brazzaville)à la retraite, Jean Marie Michel Mokoko. Le Gabon patronnera le volet police de la MISCA.

 

Ces troupes travailleront en parfaite harmonie avec les 1.600 soldats français déjà sur place, indique-t-on. F

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
Forces francaises en Afrique 05.12.2013 Service infographie du Figaro

Forces francaises en Afrique 05.12.2013 Service infographie du Figaro

 

05/12/2013 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

Née officiellement en 2010, la Force africaine (FA) doit encore devenir opérationnelle.

 

«Appropriation»: en matière de défense et de sécurité, ce terme résume les attentes françaises vis-à-vis de l'Afrique. François Hollande l'avait rappelé, à Dakar, en octobre 2012, avec des mots à peine différents de ceux de son prédécesseur: «Le futur de l'Afrique se bâtira par le renforcement de la capacité des Africains à gérer eux-mêmes les crises africaines.»

 

Le concept, au centre du sommet de Paris, vendredi et samedi, s'incarne dans un projet laborieux et relativement ancien: encourager les pays africains à se doter de forces armées communes, susceptibles, quand le besoin s'en fait sentir, d'assurer elles-mêmes la sécurité et d'éteindre les crises. La Centrafrique, après le Mali, deux théâtres où la France est en première ligne, montre qu'on en est encore loin. «Les Africains montrent pourtant une véritable volonté de se prendre en charge», corrige-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Pour les pays africains, «le Mali a été une occasion manquée, ils ont mis du temps à réagir», commente un diplomate en expliquant qu'avec «la multiplication des crises sur le continent, la France commence sérieusement à tirer la langue financièrement». Pour cette raison aussi, Paris va encourager la mise en place d'une Force africaine en attente (FAA), née officiellement en 2010, mais qui doit encore devenir opérationnelle.

 

La concrétisation d'une force d'action rapide africaine prendra du temps

 

Les conclusions du sommet de Paris mentionneront également une Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (Caric), créée par l'Union africaine (UA) lors de son dernier sommet, à Addis-Abeba, en juin dernier, et toujours dans les limbes. Des bases sont donc posées. Mais la concrétisation d'une force d'action rapide africaine prendra du temps. Parmi les facteurs d'inertie, des rivalités existent entre l'UA et les organisations régionales et sous-régionales (Cedeao, Ceeac, Cemac…) pour le contrôle de la «Force en attente» et de la «Capacité africaine». «L'enjeu, résume un diplomate, c'est le pilotage de cette force.»

 

Dans l'immédiat, la France va réorienter sa coopération pour pallier les lacunes les plus patentes de ses partenaires africains en matière de planification et de conduite des opérations militaires. Les efforts engagés dans le cadre d'un mécanisme déjà ancien - il remonte à 1998 -, le Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (ReCamp), vont céder la place à des moyens axés sur les communications et la logistique. Des conseillers vont être affectés à cette coopération militaire «à haute valeur ajoutée» et, dans le même esprit, les exercices d'état-major, sur table ou in situ, vont être développés. Tout un pan de la coopération va aussi s'attacher à la problématique majeure de la sécurité des frontières et à la lutte contre les trafics. Dans ce domaine aussi, le chemin sera ardu, le renforcement des capacités nationales devant précéder la coordination entre voisins. Dans le même temps, une réflexion a été engagée sur les forces françaises en Afrique, indique-t-on au ministère de la Défense. Mais ce travail n'étant pas achevé, assure-t-on, l'heure n'est pas aux annonces et «le dispositif des forces françaises prépositionnées devrait être stable».

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 12:45
Service infographie du Figaro

Service infographie du Figaro

 

 

26/11/2013 Par Isabelle Lasserre, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait donner début décembre son feu vert à une action internationale.

 

Comme elles le firent avant de déclencher l'opération «Serval» au Mali, les autorités françaises ont sensibilisé en amont les opinions publiques et leurs partenaires étrangers pour préparer l'intervention en Centrafrique, jugée inéluctable.

Dès le mois de septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, la diplomatie française a pris l'initiative d'une réunion de crise sur la situation en République centrafricaine, dont la chute vers les abîmes peut menacer le précaire équilibre d'une région en crise. Le pays est au bord du chaos depuis quinze ans, mais la situation s'est aggravée après le coup d'État de mars 2013.

Les tensions interreligieuses menacent de dégénérer en massacres. La situation humanitaire est jugée «particulièrement préoccupante». Le potentiel de déstabilisation est aussi régional, puisqu'il implique des rebelles tchadiens et soudanais et que la secte islamiste nigériane Boko Haram étend désormais ses tentacules jusqu'au Cameroun et au Tchad, des voisins de la Centrafrique. «Laisser se créer un vide dans cette région où l'on trouve de nombreux salopards serait suicidaire», résume un diplomate français. «L'expérience nous apprend combien il est dangereux de laisser ainsi se développer des “zones grises”, refuges de trafics et de groupes terroristes», écrit Laurent Fabius dans une tribune au Figaro. Le chef de la diplomatie française écarte tout à la fois «l'indifférence» et «l'inaction». «Nous ne voulons pas, demain, payer et subir le prix, beaucoup plus lourd, de l'inaction», poursuit-il.

Une fois de plus sur le continent, c'est la France, l'ancienne puissance coloniale, qui s'impose comme l'ultime recours militaire pour remettre de l'ordre dans le désordre africain, empêcher la formation d'un État failli, d'un trou noir dans une région déjà si fragile. Les armées africaines ne sont pas au niveau. L'Europe est aux abonnés absents. La Grande-Bretagne s'intéresse surtout à l'Afrique anglophone, notamment à la Somalie. Les États-Unis ont accepté de faire un chèque mais n'envisagent pas de participer au niveau militaire. «On constate un désintérêt général pour ce pays paumé au cœur de l'Afrique, au lourd passif de crises. En Europe et ailleurs, la tendance a donc été de se tourner vers la France», explique une source diplomatique. Revoilà donc l'armée française dans l'un de ses éléments naturels, la brousse africaine, qu'elle connaît et maîtrise mieux que quiconque.

De quoi faire revenir au grand galop la Françafrique, zombie qu'aucun gouvernement, qu'il soit de droite ou de gauche, n'a encore réussi à achever? Pas forcément. «L'intervention en Centrafrique n'est pas une lubie française. Elle se fait avec la mobilisation de la région entière», commente une source diplomatique.

La Communauté économique des États de l'Afrique centrale (Ceeac) a fourni des troupes à la force africaine, même si cette dernière peine à atteindre ses effectifs et manque de moyens. L'action militaire de la France est appuyée par l'Union africaine. L'appui opérationnel fourni par la France fera en outre l'objet d'un mandat international, principal garant pour éviter l'enlisement et les critiques. Paris a soumis lundi à ses partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution visant à renforcer la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), avec la perspective de la transformer en force de l'ONU de maintien de la paix. Le projet de résolution pourrait être adopté la semaine prochaine à New York, sous chapitre VII de la charte de l'ONU, celui qui prévoit le recours à la force. La Centrafrique n'est pas non plus le Mali. «Il s'agit plutôt d'un coup de main ponctuel donné au pays et à la région avant de passer le relais rapidement, au bout de six mois», explique une source diplomatique.

Le vœu de l'Élysée est de faire monter en puissance les institutions africaines et les agences internationales pour prévenir et résoudre les crises sur le continent. En l'absence d'acteurs suffisamment impliqués ou équipés, il est pour l'instant toujours resté pieu. L'Afrique demeurant l'une des principales zones d'influence de la France, ce ne sera sans doute pas la dernière fois que les autorités françaises devront voler au secours de pays au bord du gouffre sur le continent africain.

«Ce n'est ni bien ni mal, c'est un fait. Un fait relativement assumé par l'équipe de François Hollande», commente une source diplomatique. C'est la raison pour laquelle Paris organise en décembre un sommet de l'Élysée sur la sécurité et la paix en Afrique. D'autres considèrent au contraire cette initiative comme du «paternalisme mal placé».

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:45
U.N. preparing for possible Central African Republic peacekeeping force

 

19 November 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The United Nations is preparing to possibly deploy peacekeepers to Central African Republic, but if the crisis there worsens quickly before such a force is ready, it could redeploy troops from nearby U.N. missions, U.N. chief Ban Ki-moon said on Monday.

 

The landlocked, mineral-rich nation of 4.6 million people has slipped into chaos since northern Seleka rebels seized the capital, Bangui, in March and ousted President Francois Bozize. Rights groups say both sides may have committed war crimes.

 

There is currently a 2,500-strong regional peacekeeping force in Central African Republic that was deployed by the Economic Community of Central African States. Ban said the African Union is due to take charge of that force in December and boost its size to 3,600 troops.

 

Ban said the African Union and the Economic Community of Central African States have signaled their support for eventually transforming the African Union force into a U.N. peacekeeping operation, but not in the immediate future as they want a chance to try and combat the crisis first.

 

"I have instructed the (U.N.) Secretariat to prepare plans accordingly, pending a decision of the Security Council," Ban wrote in a report to the 15-member U.N. Security Council.

 

"Should there be a precipitous deterioration in the situation in the Central African Republic, the United Nations could also respond on an emergency basis, once authorized by the Security Council and the relevant troop-contributing countries, by drawing on assets as well as troops from neighboring peacekeeping missions," he said.

 

Central African Republic is rich in gold, diamonds and uranium, but decades of instability and the spillover from conflicts in its larger neighbors have left the country mired in cycles of crises.

 

Senior U.N. officials have warned that Central African Republic is at risk of spiraling into genocide, as armed groups incite Christians and Muslims against each other in the virtually lawless country.

 

"While the conflict was not, at its origin, a religious or ethnic one, the increasing attacks and indiscriminate retaliations have created a climate of deep suspicion between Christians and Muslims in some areas of the country," Ban said.

 

"Further tensions between communities, including through the political manipulation of these fears, might well lead to uncontrollable sectarian violence with untold consequences for the country, the sub-region and beyond," he said.

 

RESPONSIBILITY TO ACT

 

Ban said the African force, which has been mandated by the African Union for six months, faces significant operational challenges and will need a lot of external support.

 

He presented four support options in his report, ranging from financial and logistical support for an African mission from individual countries and regional organizations to a comprehensive U.N. support package funded through assessed contributions.

 

A fifth option presented was the transformation of the African force into a full-scale U.N. peacekeeping mission. Ban said such a force would have an initial strength of 6,000 troops with the option of increasing that to 9,000 if the situation worsened. The force would also include 1,700 police.

 

"The United Nations force operate under robust rules of engagement with a mandate to use all necessary means to deny armed groups freedom of movement and access to the major cities," Ban said.

 

But he added that a number of conditions would need to be in place for a U.N. peacekeeping mission to be deployed, including the political framework for a transition and for the transitional government to distinguish between forces who represent the state and those who do not.

 

French diplomats, speaking on condition of anonymity, said they planned to propose in December a U.N. Security Council resolution - based on Ban's report - to provide support for the African Union peacekeeping force.

 

Security Council diplomats, speaking on condition of anonymity, said a final decision on whether to deploy a new U.N. peacekeeping force in Africa would not be made until after the African Union troops have a chance to try and pacify the situation in Central African Republic.

 

"Member States of the United Nations now have the opportunity, and I firmly believe the responsibility, to prevent what has the high potential to result in widespread atrocities," Ban said.

 

"On the basis of the options presented in this report, I call on the Council to authorize immediate and collective action to protect the civilian population from further violence and attacks," he wrote.

 

The Security Council last month approved a proposal by Ban to send 560 military personnel to Central African Republic to guard the U.N. Integrated Peacebuilding Office, a political mission known as BINUCA.

 

France has a small force in Bangui securing the airport and its local interests. French diplomatic sources have said France would be ready to provide logistical support and increase its troop numbers to between 700 and 1,200 if needed.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 16:45
Central African Republic peace force not to fully deploy before 2014

18 September 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Reinforcements have begun arriving for an African peacekeeping mission in Central African Republic but the planned 3,600-strong force will not be fully deployed before 2014, an official involved in talks on the crisis said.

 

The land-locked, mineral-rich nation has slipped into chaos since northern rebels ousted President Francois Bozize in March. U.N. officials and rights groups say both sides may have committed war crimes in the violence.

 

Former colonial power France has called on world powers to take action to prevent the country following Somalia's path to decades of lawlessness and efforts are focusing on beefing up a 1,100-strong African force that has long been deployed, Reuters reports.

 

"The force will reach 2,000 soldiers (in September) and hit 3,600 by January 2014," an official who took part in regional meetings hosted by Gabon told Reuters on Tuesday.

 

Further meetings are due to take place in Gabon later this week to decide on the leadership and make up of the force.

 

Moussa Fati Mahamat, Chad's foreign minister, said the force, to be known as MISCA, will have an African Union mandate to carry out more robust operations than the existing mission operated under Central Africa's CEEAC regional bloc.

 

Michel Djotodia, who swept to power at the head of the rebellion, was officially sworn in as the country's president last month but he has failed to contain waves of looting and killing by gunmen.

 

Djotodia last week sacked the head of the armed forces after days of clashes with fighters loyal to Bozize killed 100 people.

 

CAR is rich in gold, diamonds and uranium but decades of instability and the spillover from conflicts in its larger neighbors have left the nation's 4.5 million people mired in cycles of crises.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 12:45
Point de situation sur la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée

16 Septembre 2013 Par Marine & Océans

 

Du 24 au 25 juin 2013 s'est tenu à Yaoundé (Cameroun) un sommet de chefs d'Etats et de gouvernements sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. L'objet de la rencontre était la signature des documents proposés durant la Conférence interministérielle CEDEAO, CEEAC et CGG (Commission du golfe de Guinée) sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée de mars 2013.

 

Onze chefs d'Etats africains étaient présents à savoir les présidents du Cameroun, du Nigéria, du Gabon, de la Côte d'Ivoire, du Tchad, du Bénin, de la république de Congo, du Burkina Faso, du Togo, du Niger, et de Sao Tomé et Principe. Si nombre d'entre eux étaient d'accord pour une "mutualisation" des efforts et des actions des Etats africains pour lutter contre la piraterie maritime, les résultats concrets ont été réduits à la création d'un centre de fusion du renseignement, au Cameroun, seule mesure adoptée à ce jour.

 

Plus ambitieux, le président tchadien, Idriss Deby a défendu l'idée que l'Union africaine se dote d'une "composante maritime", avec pour ambition la mise en place d'une force navale internationale, équivalente à celle déployée depuis 2008 dans le golfe d'Aden. Dans sa déclaration, le Représentant spécial pour l'Afrique centrale du Secrétaire général de l'ONU a assuré que les Nations unies apporteront les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre d'une stratégie régionale contre la piraterie maritime.

 

De leur côté, les nations contributrices à l'EU NavFor, qui s'interrogent sur la poursuite de l'opération européenne Atalanta au large de la Somalie au-delà de son mandat de 2014, ou les autres puissances navales déployant des unités au large de la Corne de l'Afrique (Etats-Unis, Russie, Japon, Chine...) mettent en question la possibilité d'une extension de leur action au golfe de Guinée.

 

Selon un récent rapport de juin 2013 de "Oceans Beyond Piracy", intitulé "Human Cost of Maritime Piracy 2012", le coût de la piraterie maritime dans le golfe de Guinée serait estimé entre 740 et 950 millions de dollars US. Ces chiffres reprennent les estimations des coûts directs faites par le BMI (Bureau maritime international), qui estime qu'en 2012, au moins 966 marins auraient été victimes d'attaques dans le golfe de Guinée et que le coût des marchandises volées par les pirates serait évalué entre 34 et 101 millions de dollars. A cela doivent être ajoutés les coûts indirects comme les surprimes d'assurance...

 

Trois documents ont fait l'objet de la Conférence interministérielle en mars 2013 :

 

- une lettre d'intention (Memorandum of Understanding) entre la CEDEAO, la CEEAC et la CGG sur la sécurité et la sûreté maritime en Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale.

- une déclaration politique des chefs d'Etats et de gouvernements

- un code de conduite sur la répression de la piraterie, des vols armés sur navires et les activités maritimes illicites (à l'image du Code de Djibouti).

 

Les impacts économiques sont directs sur les Etats côtiers, notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo. Ils concernent également les Etats européens, ce qui pourrait décider ces derniers à prolonger leur action antipiraterie dans le golfe de Guinée, le libre approvisionnement du pétrole exploité sur la zone pouvant être menacé. L'UFIP (Union Française des Industries Pétrolières) estimait en février 2011 que plus de 11% du pétrole brut importé en France provenait de cette région du monde.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 22:45
200 soldats Congolais à Bangui

15 septembre, 2013 - 15:20 GMT BBC Afrique

 

La République du Congo envoie deux cents soldats supplémentaires en Centrafrique, annonce faite à la veille de la réunion des ministres de la Défense de la CEEAC, à Libreville.

 

Dimanche matin le général Blanchard Okoye, chef d'état-major des forces armées, a passé les soldat en revue avant leur départ.

 

Il les a enjoint d'être disciplinés.

 

L'annonce avait été faite par le président Sassou Nguesso de retour à Brazzaville, après avoir assisté à un sommet de l'Union africaine en mai dernier.

 

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union Africaine a décidé le 19 juillet qu'une force de l'Union, renforcée, remplacerait la Fomac déployée depuis 2008 en Centrafrique.

 

Baptisée Mission de consolidation de la paix (MICOPAX), cette force de 400 militaires et 150 policiers venus des dix Etats-membres la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), devait à compter du 1er août se transformer en une force plus large sous le parrainage de l'Union africaine.

 

Le Conseil de paix et de sécurité avait autorisé le déploiement de 3.500 soldats.

 

Vers une force de 3500 soldats

 

Ce week-end des experts militaires et des diplomates sont réunis à Libreville pour préparer des recommandations qui seront soumises lundi aux ministres de la Défense de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale qui regroupe 10 pays.

 

"Il faut rapidement mettre la Misca en place à Bangui!", c'est ce message fort que Guy-Pierre Garcia secrétaire général adjoint de la CEEAC a martelé à l'ouverture de la concertation de Libreville.

 

En effet les habitants de Bangui et dans le reste du pays continuent de se plaindre de l'insécurité.

 

Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme, des hommes de la Seleka ont commis "400 meurtres en quatre mois" et continuent de commettre les crimes les plus graves contre la population civile.

 

Et l'annonce vendredi par le président Michel Djotodia, de la dissolution de la coalition des ex-rebelles, Seleka, dont des éléments sont accusés d'exécutions sommaires, de viols et cambriolages, a suscité des interrogations sur les moyens de la faire appliquer.

 

Un premier contingent de 150 soldats congolais a déjà été déployé en juillet, après l'aggravation de l'insécurité en Centrafrique, depuis le 24 mars, date de la prise de Bangui par la coalition de la Seleka après la fuite de François Bozizé, au pouvoir pendant dix ans.

 

Fin juillet le président Pierre Nkurunziza avait déclaré que 500 soldats burundais étaient prêts à partir dans le cadre d'une force de maintien de la paix en Centrafrique.

 

Le président Sassou Nguesso est médiateur dans la crise centrafricaine.

 

Brazzaville a accueilli début mai la première réunion du Groupe de contact international sur la Centrafrique.

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