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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:35
photo EMA

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19/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 mai 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu, à Paris, le lieutenant general Tim Keating, chef d’état-major des armées néo-zélandaises.

 

Organisée seulement un mois après la célébration de l’ANZAC Day et alors que la France et la Nouvelle-Zélande fêtent cette année le 70ème anniversaire de leurs relations bilatérales, cette rencontre s’inscrivait donc dans un calendrier mémoriel et diplomatique fort.

 

Après avoir assisté à un point de situation sur les nombreux engagements de nos forces armées en opérations extérieures et sur le territoire national au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le général Keating a pu s’entretenir avec le général de Villiers.

 

Fort de l’amitié ancienne qui lie nos deux pays, le général de Villiers et le général Keating ont fait le point sur la situation sécuritaire, plus particulièrement celle du Levant où les forces néo-zélandaises vont prochainement participer, aux côtés de la force Chammal, à la coalition engagée dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Les deux CEMA sont également revenus sur la coopération régionale mise en œuvre dans le Pacifique où les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) et les forces armées néo-zélandaises participent à la sécurité maritime, que ce soit dans le cadre de sommets réguliers comme le Quadrilateral Defence Coordination Group (QUAD) ou le South Pacific Defence Ministers’ Meeting (SPDMM), ou lors d’activités opérationnelles conjointes. Ils se sont également félicités de l’excellente coopération multilatérale menée sur le volet du secours aux populations dans le cadre des accords FRANZ, comme récemment lors de l’intervention au Vanuatu dévasté par le cyclone PAM. Ils ont notamment évoqué les exercices Southern Katipo et Croix du Sud qui constituent alternativement chaque année un temps opérationnel fort.

 

Repères

 

Cérémonies de l’ANZAC DAY (Australian and New-Zealand Army Corps):

Ces cérémonies rappellent avec ferveur et émotion l’engagement des troupes australiennes et néo-zélandaises sur le sol français lors des batailles de Picardie en 1916 et 1918. Près de 1200 soldats australiens et néo-zélandais ont perdu la vie lors de ces batailles qui ont scellé la profonde amitié qui lie nos deux pays.

 

Les accords FRANZ : Accord tripartite de coopération signé en 1992 entre la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande visant à rationaliser l’aide civile et militaire aux pays et territoires insulaires du Pacifique victimes de catastrophes naturelles.

 

Le QUAD : le Quadrilateral Defence Coordination Group rassemble la France, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, avec pour objectif de coordonner les efforts de sécurité dans l’océan Pacifique, notamment dans le domaine maritime, en accompagnant les États insulaires vers une gestion saine et durable de leurs ressources naturelles.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:46
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08/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 5 et 6 mai 2015, le CEMA était présent au Mali.

 

 Il a tout d’abord rencontré le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a échangé sur la situation sécuritaire dans le pays, avant de l’assurer de la détermination des armées françaises à poursuivre leur combat contre les groupes armés terroristes aux côtés des partenaires du « G5 Sahel ».

 

Le général d’armée Pierre de Villiers s’est ensuite rendu à Gao, puis à Tessalit où il a retrouvé les militaires de la force Barkhane engagés au cœur des opérations. Il a pu mesurer le courage et la détermination de ceux qui participent une véritable « défense de l’avant » contre la menace terroriste.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
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07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la conduite de deux opérations bipartites et simultanées au Mali, du 27 au 30 avril 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane. Elles visaient toutes deux à entraver les flux logistiques terroristes.

 

La première a été menée sur l’axe Ansongo-Menaka, pour effectuer un contrôle de zone jusqu’à la frontière nigérienne. Simultanément, une mission de reconnaissance a été conduite sur les rives du lac Faguibine, dans la région de Tombouctou. Ces deux opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes (FAMa), ont permis d’affirmer la présence des forces de sécurité maliennes sur leur territoire dans un contexte marqué par des tensions intérieures. Du reste, un seul point logistique terroriste a été découvert dans la région Nord de Tombouctou au cours de ces reconnaissances.

 

Les 5 et 6 mai 2015, le CEMA était présent au Mali. Il a tout d’abord rencontré le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a échangé sur la situation sécuritaire dans le pays, lui rappelant la détermination des armées françaises à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes aux côtés des partenaires du G5 Sahel et des forces multinationales. Le général d’armée Pierre de Villiers s’est ensuite rendu à Gao et à Tessalit où il a retrouvé les militaires engagés au cœur des opérations. Il a pu mesurer le courage et la détermination des militaires engagés sur l’avant dans la lutte contre le terrorisme.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:55
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20/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers est retourné à la rencontre des soldats de l’opération « Sentinelle » déployés à Paris.

 

Dans l’après-midi, il s’est rendu au cœur de la capitale, place Denfert-Rochereau, pour participer à la mission d’une des unités de l’armée de terre engagée à Paris : le 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) du Mans. Il a ainsi patrouillé avec des « Marsouins », dont certains rentraient tout juste d’opération extérieure en République de Centrafrique, alors que d’autres effectuaient déjà leur 2e mandat au titre de l’opération « Sentinelle ».

 

Cette rencontre a donc parfaitement illustré les propos tenus par le CEMA lors d’une de ses auditions à l’Assemblée nationale : « La mission est exigeante […] (elle est rendu possible) grâce aux forces morales des militaires […] qui nous permettent de faire face aux exigences des opérations et aux difficultés quotidiennes ».

 

Auparavant, au Kremlin Bicêtre, il avait bénéficié d’un point de situation sur l’opération, avant de consacrer du temps aux soldats hébergés dans ce fort du sud de Paris, afin qu’ils lui parlent de leur quotidien. A cette occasion, il a en particulier rencontré des militaires de deux régiments de l’armée de terre : le 6e régiment du génie (6e RG) d’Angers et le 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort.

 

REPÈRES

Depuis le 7 janvier, pour répondre à une situation d’urgence, les armées françaises ont renforcé leurs effectifs directement engagés dans la protection du territoire nationale et des Français. Cet engagement s’inscrit dans l’Opération SENTINELLE déclenchée dans le cadre de l’alerte VIGIPIRATE. 10 000 hommes sont engagés dans cette mission, dont 7 000 sont déployés en permanence sur le territoire national.

Au quotidien, la protection des Français revêt trois dimensions : une mission de protection à terre, l’opération SENTINELLE, la surveillance de l’espace aérien (posture permanente de sûreté aérienne) et la surveillance des approches maritimes (posture permanente de sûreté maritime). Par ailleurs, ces missions sont complétées par les missions permanentes de lutte contre les trafics illégaux, de protection des sites sensibles, etc.

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 11:25
photo 3e REI

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20-04-2015 par 3e REI Réf : 225 | 588

 

Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées (CEMA), a rendu visite aux Forces Armées en Guyane (FAG) du 23 au 25 mars 2015.

 

Les honneurs lui ont été rendus à Cayenne lors d'une prise d’armes très solennelle où plusieurs cadres et légionnaires ont été décorés. Le colonel Allain WALTER s'est vu remettre une citation à l'ordre de la division. La présentation in situ du dispositif TITAN lui a permis d'apprécier la variété des savoir-faire mis en œuvre par le régiment pour réaliser cette mission indispensable à la protection du centre spatial guyanais (CSG). Héliporté vers le Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE), le CEMA est ensuite allé à la rencontre des instructeurs et des stagiaires de l' "école du combat en jungle", référence française et internationale dans les domaines du combat, de l'aguerrissement et de la survie en forêt équatoriale.

 

Reportage photos

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:30
photo EMA / Marine Nationale

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15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 13 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu à Oman à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Ahmed Al-Nabhani, chef d’état-major du Sultanat d’Oman.

 

Cette première rencontre s’inscrit dans le cadre de notre coopération bilatérale avec Oman, partenaire de nos relations internationales militaires au proche et au moyen Orient, et acteur important de la stabilité régionale. Lors de leur entrevue, les deux CEMA ont ainsi pu échanger leur évaluation de la situation sécuritaire régionale et faire le point sur la sécurité maritime et la lutte contre la piraterie, qui constituent des sujets d’intérêt commun. Les deux CEMA se sont félicités de la bonne coopération engagées par nos forces, saluant notamment les interactions régulières auxquelles donnent lieu les escales de bâtiments français au port de Mascate. Chaque année en effet la Marine y effectue une dizaine d’escales.

 

Le 14 avril 2015, le CEMA a ainsi pu se rendre à bord du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var, navire-amiral de la Task Force 150 depuis le 6 avril et actuellement en escale technique au port de Mascate.

 

Accompagné de l’ambassadeur de France près le Sultanat d’Oman, il a été accueilli par le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola, commandant la CTF 150, et par le capitaine de frégate Jean-Yves Martin, commandant du bâtiment. Il a ensuite visité le poste de commandement des opérations de l’état-major de la force et assisté à un point de situation sur les missions de la CTF 150.

 

Le capitaine de vaisseau Crignola a également présenté le fonctionnement de son état-major embarqué, composé de 26 officiers et officiers mariniers, dont deux officiers alliés de FRMARFOR. Cela a été l’occasion pour le CEMA de saluer leur engagement en rappelant les enjeux liés à la lutte contre le terrorisme et les activités illicites. Au cours de ses échanges avec les marins du BCR Var, le CEMA a pu mesurer toute leur détermination et leur fierté.

 

Rappel

La TF 150 est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain, avec la TF 151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la TF 152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition dont dix-huit participent à la TF 150. Elle constitue le volet naval de l’opération Enduring Freedom, mise en place par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:45
Le général de Villiers en visite officielle au Maroc

 

11/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 8 et 9 avril 2015, à l’invitation du  général de corps d’armées Bouchaib Arroub, inspecteur général des forces armées royales (FAR), le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu à Rabat, au Maroc, où il était reçu par monsieur Abdeltif Loudyi, ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de l'Administration de la Défense Nationale.

 

Partenaires historiques, la France et le Maroc partagent une vision commune des grands enjeux de défense. Cette rencontre a été l’occasion de confirmer la continuité de notre coopération militaire bilatérale, portée par une dynamique d’échange de savoir-faire et de partage de compétences. Cela a également permis aux hautes autorités de défense marocaines et au CEMA de saluer l’excellence de la coopération opérationnelle entre nos forces armées, dans le cadre bilatéral et dans celui du partenariat « 5+5 défense », et d’encourager le développement de notre interopérabilité.

 

Le CEMA a également souligné la qualité de l’action des forces marocaines dans le cadre des opérations de maintien de la paix menées en Afrique, aux côtés des forces françaises. Il a notamment évoqué leur engagement au sein de la MINUSCA en Centrafrique, en liaison avec  la force Sangaris,et en Côte d’Ivoire dans le cadre l’ONUCI.

 

Rappel

Lancé en décembre 2004, le partenariat « 5+5 défense » s’inscrit dans le cadre de l’Initiative 5+5 associant cinq Etats de la rive Nord de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et cinq Etats de la rive Sud (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). Dans le domaine de la défense, cette enceinte de coopération multilatérale privilégie plusieurs axes : la surveillance maritime, la sûreté aérienne, la contribution des forces armées à la protection civile en cas de catastrophe majeure et la formation.

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 11:50
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03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 31 mars au 2 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu à Paris son homologue finlandais, le général Jarmo Lindberg qui effectuait sa première visite officielle en France.

 

Après avoir rendu les honneurs à l’Ecole militaire, les deux CEMA ont tenu une réunion de travail au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). A cette occasion, le général de Villiers a fait le point sur les nombreux engagements de nos forces armées (Sentinelle, Barkhane, Sangaris et Chammal notamment). De son côté, le général Lindberg est revenu sur ceux de la Finlande dans des cadres multinationaux, notamment au Liban (FINUL), en Afrique (EUTM Mali, EUFOR RCA) et en Afghanistan (Resolute Support). Tous deux ont ensuite partagé leur appréciation de l’environnement stratégique finlandais dans l’espace baltique et dans le contexte de la crise en Ukraine.

 

Ancien pilote de chasse, le général Jarmo Lindberg s’est ensuite rendu sur la base aérienne 113 à Saint-Dizier, le jeudi 2 avril où il a effectué un vol en Rafale. Cette rencontre avec l’armée de l’Air lui a permis de prendre la mesure de son engagement sur les différents théâtres d’opérations extérieurs de la France.

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 07:55
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04/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 02 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est adressé aux 38 futurs attachés de défense (AD) français à l’étranger qui prendront leurs fonctions cet été.

 

Après un point de situation sur les opérations en cours, le CEMA les a conviés, avec leur conjoint, pour un déjeuner à sa résidence. Il tenait à cet échange, pour leur témoigner sa confiance et insister sur l’importance de leur mission.

 

Dans un contexte international où les questions de sécurité et de défense sont au premier rang des préoccupations, le renforcement des relations internationales militaires, et notamment de nos coopérations, est essentiel. Au moment où la situation sécuritaire se dégrade et que nos armées sont pleinement engagées, il nous faut développer les liens permettant de faire connaître la réalité de nos engagements et partager nos approches.

 

Ces 38 attachés de défense représenteront les armées françaises à l’étranger. Une fois en poste, rattachés à leur ambassadeur de tutelle, ils seront les relais du CEMA afin de faire remonter toute information susceptible d’éclairer le commandement sur son environnement stratégique. « Être attaché de défense, c’est à la fois être : un capteur, un émetteur et un acteur. » a souligné le général de Villiers.

 

Le CEMA a salué chaleureusement les conjoints des futurs AD, conscient que ce type de mission est une aventure tant professionnelle que familiale, susceptible d’apporter à l’officier comme aux siens une grande ouverture sur le monde.  En conclusion, il leur a indiqué combien il comptait sur eux pour «  continuer à agir pour le rayonnement de nos armées, pour une paix d’avance et, plus encore, pour le succès des armes de la France ! »

 

Le 06 novembre 2014, le général de Villiers s’est aussi adressé aux attachés de défense étrangers en France à l’école militaire lors du séminaire annuel qui leur est destiné.

 

 

REPÈRES

 

Les attachés de Défense (AD) sont les conseillers militaires des ambassadeurs auxquels ils sont rattachés. Ils ont pour mission de soutenir, faire connaître et justifier la politique de défense de la France auprès des autorités locales ainsi que de promouvoir et animer les relations militaires bilatérales. De plus, ils sont en charge du pilotage des actions d’assistance ou de coopération militaires entre la France et leur pays d’affectation.

 

Leur formation, étalée sur dix semaines, permet de les familiariser avec le milieu diplomatique dans lequel ils seront amenés à évoluer. Elle les sensibilise aussi aux questions de géopolitiques et de renseignement, à la gestion de crise et à la promotion de l’industrie d’armement nationale. Une attention particulière est donnée au perfectionnement linguistique des AD. Leurs conjoints bénéficient également d’une courte « formation », période leur permettant de recevoir un éclairage destiné à les préparer au mieux à cette expérience.

 

A travers son réseau d’ambassades, le second derrière les États-Unis, la France compte près de 100 attachés de Défense en titre à travers le monde, certains en charge de zones géographiques englobant plusieurs pays. Ils sont alors appelés AD « résidents » ou « non-résidents ».

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 11:55
Les généraux Pierre de Villiers et Denis Mercier - photo B. hennequin / Armée de l'Air

Les généraux Pierre de Villiers et Denis Mercier - photo B. hennequin / Armée de l'Air

 

03/04/2015  Actus Air

 

Mardi 31 mars 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu pour la première fois, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Accompagné du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, il a découvert cette plateforme aéronautique unique, qui abrite des unités phares de l’armée de l’air. Parmi ces entités : le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), l'escadron de défense sol-air, le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » ou encore l'escadron de soutien technique aéronautique « Chalosse »

 

Présentation du nouveau CEAM…

En cours de refonte, le CEAM s’apprête à fusionner avec le centre tactique air (CENTAC air) sous un commandement unique, pour devenir le centre d’expertise aérienne militaire. Ce nouveau centre aura pour objectif de fédérer l’ensemble des expertises rares de l’armée de l’air, de cultiver l’esprit d’innovation, de favoriser une meilleure prise en compte du retour d’expérience et de contribuer aux doctrines de niveau interarmées. Le chef d’état-major des armées s’est vu présenter ce futur centre de guerre aérienne, et a estimé que « sa montée en puissance constitue une illustration de sa volonté d’appréhender les réformes en cours. »

 

 

photo Armée de l'Air

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… et de certaines de ses unités

L’innovation était au cœur de la visite. Ainsi, le lieutenant-colonel Damien Gadiou, commandant l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’argent » a présenté la salle de formation « jumelles de vision nocturne », et le commandant Emmanuel Canu, commandant le centre d’expertise et d’instruction des liaisons de données tactiques (CEILDT) a mis en avant les outils connectés d’aide à la décision et à la définition (OCAD 2). À cette occasion, le général Mercier a rappelé que « les liaisons de données tactiques sont une révolution technologique. Le CEILDT est donc une pépite pour l’armée de l’air. »

 

Rencontre avec les aviateurs de la base aérienne 118

 

Le général de Villiers et le général Mercier ont également rencontré des aviateurs et civils de la défense de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Ils ont visité l’escadron de soutien technique aéronautique « Chalosse », le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen », le centre d’instruction du contrôle et de la défense aérienne 00/910 et l’escadron de défense sol-air 12/950 « Tursan ». « Je suis heureux de me rendre sur le terrain, d’observer comment cela se passe et d’en connaître les difficultés, leur a confié le chef d’état-major des armées. Comme je le dis à chaque fois, on ne fera pas mieux avec moins, mais je sais que la vraie richesse de nos armées c’est vous. »

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 19:56
photo EMA

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31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En se rendant à l’Ecole militaire le 30 mars 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est retrouvé plongé au sein du « Quartier général » d’une force de circonstance constituée par les officiers stagiaires de la 22ème promotion de l’Ecole de Guerre (EdG) en train de conduire l’exercice Coalition 2015.

 

Organisé chaque année, Coalition met essentiellement l’accent sur le niveau opératif (celui d’un théâtre d’une opération, comme par exemple le Sahel) et son interaction avec le commandement stratégique, dans un cadre international.  Pendant quatre semaines, du 9 mars au 3 avril, les stagiaires simulent des séquences de planification et de conduite opposant 2 coalitions, et intégrant cette année un scénario de lutte contre la piraterie.

 

Il rassemble en phase de conduite près de 600 « acteurs » :

     280 officiers stagiaires, dont un tiers d’étrangers provenant de 63 pays, issus de la promotion 2015 de l’Ecole de Guerre – promotion maréchal Leclerc – et 35 cadres ;

    35 officiers stagiaires de 21 écoles de guerre étrangères ;

    200 étudiants civils ;

    40 mentors civils et militaires ;

 

Cet exercice se veut doublement réaliste.

- il associe d’une part de jeunes officiers et des étudiants en formation dans les domaines des relations internationales ou des médias  (Science-Po, Université Américaine de Paris, instituts de politique et de sécurité CEDS et CPSG et école de journalisme), afin de donner le réalisme politico-militaire et médiatique nécessaire ;

- mais surtout, il est préparé et dirigé par des officiers généraux ayant occupé récemment de hautes responsabilités dans le domaine de la conduite des opérations (c’est le cas par exemple du vice-amiral Baduel qui, jusqu’à l’été 2013, dirigeait le centre de planification et de conduite des opérations – CPCO). Tout au long des quatre semaines, les officiers stagiaires de l’Ecole de guerre sont par ailleurs encadrés par des officiers supérieurs qui ont réellement occupé des responsabilités similaires à celles qu’ils occupent dans le cadre de Coalition.

 

L’idée est bien, comme le CEMA le déclarait en septembre lors de l’ouverture de la session nationale de l’Ecole de guerre, que des officiers, qui « incarnent l’avenir au présent », se préparent à « être les chefs dont nos armées ont besoin pour relever les défis qui sont devant elles, quelles que soient les difficultés ».

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:25
Le CEMA en compagnie du général Adam, commandant supérieur des FAG

Le CEMA en compagnie du général Adam, commandant supérieur des FAG

 

27/03/2015 Actus Air

 

Du 23 au 25 mars 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), est allé à la rencontre des 2000 militaires et civils présents au sein des forces armées en Guyane (FAG). C’est la première fois depuis 2005 qu’un CEMA se retrouve ainsi au contact des forces présentes dans ce département des outre-Mer. Récit de ces trois jours.

 

Lundi soir, à peine arrivé à Cayenne, le CEMA s’est rendu avec le général Philippe Adam, commandant supérieur des FAG, à la rencontre de détachements représentant les missions les plus emblématiques dans lesquelles sont engagées les FAG.

 

Le 24 mars 2015, pour sa deuxième journée sur le sol guyanais, le général Pierre de Villiers a été à la rencontre des militaires des trois armées qui remplissent les trois missions permanentes des FAG : la contribution à l’action de l’État en mer, la protection du centre spatial guyanais (CSG) et la sécurisation des tirs de fusée (mission Titan), ainsi que la lutte contre l’orpaillage illégal dans le cadre de la mission Harpie.

 

Après avoir échangé avec des marins et des gendarmes maritimes, le CEMA a rejoint le centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou pour se faire présenter le dispositif de défense aérienne. Dirigé par la haute autorité de défense aérienne, le CCM a notamment en charge la protection permanente de l’espace aérien du CSG. Lors des lancements de fusées, ce dispositif est renforcé par l’activation du plan Titan, qui, outre une protection aérienne renforcée, comprend un volet maritime et un volet terrestre.

 

À Kourou, le CEMA a pu longuement s’entretenir avec les militaires qui contribuent à ce dispositif interarmées de surveillance et de protection, notamment les aviateurs du détachement Fennec.

 

Le 25 mars, pour sa dernière journée en Guyane, le général de Villiers est allé à la rencontre des militaires du 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa) puis des jeunes du régiment du service militaire adapté de la Guyane (RSMA) à Saint-Laurent du Maroni, dans l’ouest guyanais. Après ces rencontres, il s’est rendu sur un site symbolique de la lutte contre l’orpaillage clandestin dans la région de Tadéu.

 

Évoluant dans un milieu particulièrement exigeant, les forces armées en Guyane agissent au quotidien dans un cadre unique pour les armées : en opération permanente sur le territoire national, ses actions se déroulent dans un cadre interministériel, sous la direction stratégique du Préfet de région et en étroite coopération notamment avec les forces de gendarmerie et de la police de l'air et des frontières, dispositif unique sur le territoire national.

Le CEMA à la rencontre des militaires des FAG
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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 22:25
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 25 mars 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a poursuivi son déplacement auprès des forces armées en Guyane (FAG). Durant ce troisième jour en Guyane il a pu constater le haut niveau d’implication des militaires des FAG dans les différentes missions interministérielles qui leurs sont assignées.

 

A Saint-Laurent du Maroni, dans l’ouest guyanais, le CEMA est allé à la rencontre des militaires du 9èmerégiment d’infanterie de Marine (9ème RIMa) puis des jeunes du régiment du service militaire adapté de la Guyane (RSMA).

 

Le détachement du 9ème RIMa a présenté au CEMA un point de situation sur les principales missions effectuées dans cette zone :

    garantir la souveraineté nationale  sur la moitié ouest du territoire, dans une zone d’accès difficile de 45 000 km² ;

    participer à la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Implanté à Cayenne, le 9eRIMa est notamment déployé à Saint-Laurent-du-Maroni et à Maripasoula. Il appuie et soutient les services de l’Etat engagés dans la lutte contre l’immigration clandestine et l’orpaillage illégal. Le régiment est plus particulièrement engagé aux côtés de la gendarmerie pour interdire les axes fluviaux, contrôler la zone dans la profondeur et détruire des sites illégaux d’orpaillage.

 

Après avoir échangé directement avec les « marsouins », le CEMA a rejoint le régiment militaire adapté de la Guyane (RSMA). Créé pour aider les jeunes âgés entre 18 et 25 ans en situation d’échec scolaire, le RSMA dispense de nombreuses formations professionnelles à Saint-Laurent-du-Maroni et à Cayenne. A l’issue de leur formation, les jeunes du RSMA de la Guyane sont insérés à plus de 75% dont une majorité dans l’emploi durable. Le CEMA a visité les différents ateliers de formation professionnelle du régiment, apprécié les problématiques spécifiques de recrutement et d’insertion mais aussi échangé avec des chefs d’entreprise venus expliquer les raisons qui les amènent, au quotidien, à recruter spécifiquement leurs employés à la sortie du RSMA de la Guyane.  Le général de Villiers a particulièrement apprécié cette visite qui lui a permis d’être au contact des jeunes et des cadres du RSMA, saluant la performance du régiment et son impact sur le tissu économique local.

 

Après ces rencontres, le CEMA s’est rendu sur un site symbolique de la lutte contre l’orpaillage clandestin dans la région de Tadéu. Il a pu prendre la mesure des résultats et des succès de la mission Harpie qui mobilise, dans un cadre interministériel, marsouins et légionnaires aux côtés des gendarmes. Les efforts permanents des hommes du 3e REI et du 9eRIMa bénéficiant des moyens de l’armée de l’air et réalisés en appui des forces de gendarmerie, ont déjà permis de réduire de 30% le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois.

 

Débutée par un petit-déjeuner avec les présidents de catégories des FAG, cette dernière journée de visite du CEMA en Guyane s’est achevée par un entretien avec le préfet durant lequel ont été notamment soulignées la qualité et l’efficacité de l’engagement des forces armées dans l’action interministérielle en Guyane.

 

Evoluant dans un milieu particulièrement exigeant, les forces armées en Guyane agissent au quotidien dans un cadre unique pour les armées : en opération permanente sur le territoire national, ses actions se déroulent dans un cadre interministériel, sous la direction stratégique du Préfet de région et en étroite coopération notamment avec les forces de gendarmerie et de la police de l'air et des frontières, dispositif unique sur le territoire national.

photo CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre
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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 19:25
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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 mars 2015, le général d’armée Pierre de Villiers est arrivé en Guyane pour découvrir le quotidien des 2000 militaires et civils présents au sein des forces armées en Guyane (FAG). C’est la première fois depuis 2005 qu’un CEMA se retrouve ainsi au contact des forces présentes dans ce département des Outre-Mer.

 

Lundi soir, à peine arrivé à Cayenne, le CEMA s’est rendu avec le général de division aérienne Philippe Adam, commandant supérieur des FAG, à la rencontre de détachements représentant les missions les plus emblématiques dans lesquelles sont engagées les FAG : HARPIE (lutte contre l’orpaillage illégal), TITAN (protection du centre spatial), protection des approches maritimes et aériennes.

 

Dans la journée du 24 mars, le CEMA devrait embarquer sur un P400 de la Marine nationale, bâtiment qui est utilisé pour les missions de patrouille maritime. Il se rendra ensuite au centre de contrôle militaire de Kourou, d’où sont coordonnées les opérations de surveillance et de sécurisation des tirs de fusées depuis le CSG. Il terminera cette première journée par une visite au Centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE) où il échangera avec des instructeurs et des stagiaires sur la formation au combat en jungle.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 17:45
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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 mars 2015, le général de Villiers a reçu le général de division danois Michael Lollesgaard, futur commandant de la mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

 

Cet entretien a été l’occasion, pour le CEMA, de réaffirmer l’importance de l’action multidimensionnelle de la MINUSMA au Mali et de la nécessaire coordination entre les différentes forces engagées  dans la stabilisation du Nord Mali.

 

Le général de Villiers a ainsi rappelé tout l’enjeu d’une approche à la fois globale et régionale pour endiguer la menace terroriste. Il a plus particulièrement salué l’action proactive et dynamique de la MINUSMA, qui permettait de mieux protéger les populations civiles.  Le CEMA a souligné l’excellente coordination de terrain permise par la présence de détachement de liaison et d’appui opérationnels (DLAO) français auprès des bataillons de la MINUSMA, avant d’indiquer que la complémentarité entre les missions conduites par la force Barkhane et le mandat civilo-militaire de la MINUSMA était indispensable au maintien de la paix.

 

Considérant ce qui reste à accomplir, le CEMA a souligné la nécessité de renforcer encore davantage les positions de la MINUSMA, afin qu’elle puisse continuer à jouer pleinement son rôle. Le général de Villiers a salué la coopération étroite mise en œuvre au sein même du commandement de la MINUSMA, dont l’état-major est actuellement sous le commandement d’un général de brigade français. De son côté le général  Lollesgaard a confirmé sa détermination à renforcer l’action de la MINUSMA pour continuer à œuvrer à la stabilisation régionale.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:55
Echanges entre le CEMA et l’ambassadeur britannique

 

20/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 18 mars 2015, le général Pierre de Villiers a reçu Sir Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni en France, pour échanger.

 

Cette rencontre fait partie du dialogue politico-militaire régulier qu’entretient le général de Villiers avec le partenaire britannique. A cette occasion, ils ont donc échangé sur la situation internationale et évoqué notre relation bilatérale dans le cadre des engagements opérationnels actuels.

 

Le CEMA a rappelé l’importance de la coopération militaire bilatérale franco-britannique dans le cadre des conflits actuels, notamment dans la lutte contre le terrorisme au Levant, où les forces armées de nos deux pays sont engagés au sein de la coalition contre Daech. A ce titre, le général de Villiers a salué l’engagement de la frégate britannique HMS Kent dans le golfe arabo-persique, en escorte du porte-avion Charles de Gaulle actuellement déployé dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Le CEMA et Sir Peter Ricketts ont également évoqué la lutte contre les groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne. Ils ont notamment confirmé la nécessité d’appréhender la menace terroriste dans cette région de façon globale et coordonnée.

 

Sur le volet capacitaire, le général de Villiers et l’ambassadeur britannique se sont félicités des avancées réalisées dans le domaine de la mutualisation du soutien de l’A400 M.  Ils se sont également entretenus sur l’exercice de poste de commandement Griffin Rise organisé en juin prochain en France, et qui constitue une étape majeure de la montée en puissance d’une force expéditionnaire conjointe (Combined Joint Expeditionary Force – CJEF) à l’horizon 2016.

 

Cet entretien a permis de réaffirmer la force de la relation militaire franco-britannique et la volonté commune de poursuivre les coopérations engagées afin, selon le chef d’état-major des armées que notre coopération continue « d’apporter une véritable plus-value opérationnelle ».

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 12:51
Le CEMA rencontre son homologue allemand à Berlin

 

 

20/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 mars 2015, le général Pierre de Villiers s’est rendu à Berlin à l’invitation de son homologue allemand, le général d’armée Volker Wieker, inspecteur général (Generalinspekteur) de la Bundeswehr. Cette rencontre entre les deux CEMA a permis de partager leurs approches stratégiques, notamment sur la situation sécuritaire des  flancs Sud et Est de l’Europe, et d’évoquer la coopération entre nos forces armées.

 

Le général de Villiers a tenu à saluer l’apport de l’engagement allemand dans le cadre des missions européennes EUTM Mali et EUCAP Sahel dans la bande saharo-sahélienne (BSS).  A compter d’août 2015, les forces de la Bundeswehr prendront en effet le commandement de ces deux missions.

 

La question de la lutte contre le terrorisme et l’engagement au sein de la coalition contre le groupe Daesh en Irak ont également été au cœur des discussions. Dans ce pays, l’Allemagne participe comme la France à la mission de conseil et de formation des combattants réalisée dans le cadre du Kurdistan Training Coordination Center (KTCC).

 

Enfin, concernant la situation en Ukraine, les deux CEMA se sont félicités de l’initiative franco-allemande en cours visant à renforcer la capacité d’information de l’OSCE afin de vérifier l’application des accords de Minsk.

 

En conclusion de leur entretien, les deux CEMA ont souligné le rôle indispensable de de nos relations militaires bilatérales au service de la sécurité en Afrique, au Levant et en Europe.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:55
Premiers pas à Balard…

 

19/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le général de Villiers a réuni pour la première fois ses principaux adjoints à Balard, jeudi 19 mars 2015, leur donnant ainsi un avant-goût de ce qui sera bientôt leur quotidien.

 

Précédant de quelques semaines la bascule de l’EMA dans ses nouveaux locaux, cette réunion a permis de faire le point sur ce déménagement qui sera un des événements marquants de l’année 2015.

 

Le CEMA s’est fait présenter l’état d’avancement des travaux ainsi qui les mesures qui doivent lui garantir la continuité de la conduite des opérations.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 11:55
Célébration des dix ans de l’aumônerie militaire du culte musulman

 

18/03/2015 DICOD

 

Mercredi 18 mars 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a célébré à l’Hôtel de Brienne  les dix ans de l’aumônerie militaire du culte musulman en présence du chef d’État-major des armées, le général Pierre de Villiers, de l’aumônier en chef Abdelkader Arbi, nommé en juin 2006, des aumôniers en chef des cultes catholique, protestant et israélite, des aumôniers des quatre cultes et de nombreux invités.

 

Le 18 mars, à l’occasion de la célébration des dix ans de l’aumônerie militaire du culte musulman, Jean-Yves Le Drian, en présence du général Pierre de Villiers, chef d’État-major des armées, et du secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, a rassemblé à l’Hôtel de Brienne l’aumônier en chef Abdelkader Arbi, nommé en juin 2006, des aumôniers en chef des cultes catholique, protestant et israélite, et des aumôniers des quatre cultes. Étaient également présents le grand rabbin de France Haïm Korsia et le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur. A cette occasion, le ministre a rappelé que dix ans après sa création, « l’aumônerie musulmane aux armées s’est montrée à la hauteur des espoirs placés en elle », et qu’elle a acquis « légitimité » et démontré du « dynamisme ». Ce mérite revient notamment « aux aumôniers musulmans, parmi lesquels se trouvent une femme et sept réservistes opérationnels ».

 

Pour sa part, Abdelkader Arbi a souligné « [qu'] il aura fallu beaucoup d’effort, d’entrain et de pédagogie pour rassurer, banaliser, rendre accessible au plus grand nombre notre service cultuel». « Les militaires d’aujourd’hui qui vivent leur foi musulmane de manière assumée [...] sont des citoyens à part entière à l’égal de tous les Français », a-t-il ajouté.

 

Créée par arrêté ministériel du 16 mars 2005, l’aumônerie militaire du culte musulman compte trente-huit aumôniers d’active (un aumônier en chef, trois aumôniers en chef-adjoints terre, marine et gendarmerie, cinq aumôniers de zone de Défense, vingt-neuf aumôniers des forces) et cinq aumôniers de réserve répartis sur l’ensemble du territoire national.

 

Avec pour missions essentielles de soutenir moralement et spirituellement les personnels militaires et civils de la Défense qui le souhaitent, les aumôniers militaires des cultes catholique, israélite, protestant et musulman peuvent également être consultés par le commandement dans leur domaine de compétences.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 19:55
photo EMA

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17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 mars 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a ouvert la session annuelle du  Séminaire interarmées des grandes écoles militaires (SIGEM), dont le thème retenu cette année est celui de « l’officier au service de la Nation dans le monde du XXIe siècle ».

 

S’adressant à ceux qu’il considère comme les « dépositaires de l’âme de nos armées », il a souhaité leur faire part de ses convictions sur le rôle de l’officier et sur les qualités que ce dernier doit développer pour assumer les responsabilités qui lui sont confiées au service de la France.

 

Plaçant le souci des valeurs humaines au-dessus de tout, il les a encouragés à être des hommes et des femmes de réflexion, d’action et surtout de cœur, autant de dimensions qui s’ancrent pour le CEMA dans la volonté et le goût des responsabilités. Dans un monde marqué par une complexité croissante, il les a également appelés à faire preuve de maîtrise technique pour tenir leur rang, tout en manifestant caractère et courage.

 

Face au changement qui sera la marque de leur carrière, il leur a aussi demandé de rejeter « une attitude défensive, guidée par le conservatisme », les exhortant à rester éveillé pour avoir « une  chance d’inventer l’avenir ».

 

Au terme d’une intervention enlevée, le général de Villiers a quitté son auditoire en insistant sur la confiance qu’il place en cette nouvelle génération d’officiers.

 

REPERE

Le SIGEM réunit un panel de près de 600 jeunes élèves officiers provenant des écoles de formation initiale des différentes armées et services, ainsi qu’une quarantaine d’élèves étrangers.

Pendant une semaine, la rencontre avec les plus hautes autorités civiles et militaires, la visite d’institutions de la République (Sénat et Assemblée Nationale), accompagnée d’entretiens avec des parlementaires, est au programme des élèves officiers, afin qu’ils  puissent intégrer le rôle et la place de la défense au sein de la nation.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 16:55
photo EMA

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16/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 mars 2015, le CEMA a  réuni à l’école militaire les officiers généraux à la tête des organismes et structures interarmées. Devenue semestrielle, cette rencontre lui donne l’occasion de faire le point, avec « ses  commandeurs », sur les grands enjeux liés aux opérations et à la transformation des armées.

 

Au cours de cette journée, le général de Villiers a d’abord tenu à saluer l’engagement opérationnel de nos forces qui, tant sur les théâtres d’opération extérieure que sur le territoire national, font chaque jour preuve de leur engagement au service de la sécurité nationale et de la stabilité dans le monde. Il est ainsi revenu sur les opérations Sangaris, Barkhane et Chammal. Concernant la lutte contre le terrorisme menée au Levant, cinq jours après sa rencontre avec le général Dempsey à bord du porte avion Charles de Gaulle, il a souligné que l’excellence de nos relations avec les Américains au sein de la coalition était « à mettre au crédit de notre interopérabilité et de notre crédibilité opérationnelle ». Dans le cadre l’opération Sentinelle, il a salué les efforts réalisés au sein de chaque zone de défense pour être au rendez-vous de la sécurité des Français.

 

Entouré des chefs d’état-major d’armée, des directeurs de service et de son équipe de commandement, le CEMA a également fait un point sur la transformation des armées. Il a notamment échangé avec ses commandeurs sur les travaux conduits dans le cadre de l’actualisation de la LPM et les autres grand sujets auxquels il attache une attention particulière,  notamment l’évolution du modèle RH et la concertation.

 

Dans un contexte sécuritaire qui demeure tendu, les questions liées à l’actualité ont tenu une place importante, notamment celles liées à nos engagements opérationnels. Le CEMA en a profité pour rappeler que l’unique finalité des armées était de garantir, pour notre pays, la meilleure protection possible.

 

Il a conclu la journée en réaffirmant sa confiance en son équipe de commandement dans la mise en œuvre de la réforme et l’importance qu’il accorde aux forces morales, ainsi qu’aux valeurs de cohésion et d’adaptabilité.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:30
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11/03/2015 Sources : Ministère de la défense

 

Lors de sa visite des forces du groupe aéronaval déployées dans le Golfe arabo-persique, le général Pierre de Villiers s’est rendu au Royaume de Bahreïn d’où il a décollé pour rejoindre le porte-avions Charles de Gaulle. A l’occasion de se déplacement, il été reçu en audience par le souverain Hamed Ben Issa Al Khalifa et a rencontré le Field Marshall Al Khalifa, commandant en chef des Bahrein Defense Forces.

 

Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des déplacements du CEMA dans la région, aussi bien au contact des forces engagées dans l’opération Chammal que des plus hautes autorités des pays partenaires de la coalition. Elle témoigne de la volonté de partager une analyse de la situation  dans la zone avec les pays en lutte contre le groupe terroriste Daech. C’est le cas du Royaume de Bahreïn qui offre un soutien à la coalition en accueillant l’état-major américain qui conduit actuellement les opérations maritimes (US NAVCENT) et en fournissant un appui logistique au groupe aéronaval (GAN) français engagé aux côtés du GAN américain.

 

REPERE :

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la coalition à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés et de sa frégate de défense Aérienne Chevalier Paul.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:57
photo Ministère de la Défense

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11 mars 2015 Christophe FORCARI - Liberation.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté une mise à jour de la loi de programmation militaire, notamment pour faire face aux menaces terroristes.

 

Face aux menaces terroristes, la loi de programmation militaire a plus que jamais besoin d’une «réactualisation». Celle-ci devrait être débattue à l’Assemblée nationale en juin prochain. Ce mercredi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté les grands axes stratégiques de cette mise à jour devant le chef d’Etat-major des armées, le général Pierre de Villiers. Avec à la clé, une hausse du budget consacré à la défense. Sans que le locataire de l’hôtel de Brienne ne précise son montant. Le budget de l’année 2015 d’un montant de 31,4 milliards, lui, reste «sanctuarisé».

Le matin même, un conseil de défense s’était tenu à l’Elysée. Le maintien de l’opération «sentinelle» jusqu’à l’été prochain avec la mobilisation d’un peu plus de 10 000 hommes sur le territoire national va entraîner une révision à la baisse de la suppression des 34 000 postes initialement prévue. Lors de sa conférence presse, le 5 février dernier, le président de la République avait déjà annoncé le maintien de 7 500 postes. Mais le chef de l’Etat veut également que les forces armées soient en mesure de déployer 7 000 hommes pour assurer des missions de protection sur le territoire national. Actuellement l’opération «sentinelle» assure la protection de 682 sites en métropole dont 604 à caractère religieux.

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:57
"Nous pourrions ne plus être capables de remplir les opérations extérieures" (chef d'état-major des armées)

Avec l'opération Sentinelle dans le cadre de Vigipirate, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers a "constaté que dans deux ans, nous serions incapables de la mettre en place pour des raisons de rythme et de volume de déflation des effectifs sans toucher aux opérations extérieures". - photo Ministère de la Défense

 

10/03/2015 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Faut-il actualiser ou réviser la loi de programmation militaire (LPM) ? Pour le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, la LPM n'a besoin que d'un ajustement.
 

C'est un aveu qui en dit long sur l'écart de plus en plus flagrant entre les moyens donnés aux armées et les missions qui lui sont confiées par les plus hautes autorités de l'État. Et cet aveu a d'autant plus de poids qu'il a été fait par le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers lors d'une audition à l'assemblée nationale début février. Que dit-il? "Quand nous avons mis cette force de protection sur le terrain (l'opération Sentinelle dans le cadre de Vigipirate, ndlr), j'ai constaté que dans deux ans, nous serions incapables de la mettre en place pour des raisons de rythme et de volume de déflation des effectifs sans toucher aux OPEX", les opérations extérieures, notamment Barkhane (Mali), Sangaris (Centrafrique) et Irak.

"Si nous n'y prenons garde, nous pourrions bientôt ne plus être capables de remplir ces missions, ce qui m'amène à mon second point de vigilance : les moyens, notamment les effectifs et le budget", a expliqué le chef d'état-major des armées.

Une constatation qui l'a conduit "à demander au président de la République, en accord avec le ministre de la Défense, de réduire et lisser la déflation (des effectifs des armées, ndlr) sur la période 2015-2019". La loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM) imposait, avant la déclaration de François Hollande du 14 janvier, une déflation de 34.000 postes. "En dépit des 31 chantiers de transformation engagés, 7.000 restaient à identifier", a précisé le général Pierre de Villiers. Ce qui entretient un doute sur la pertinence des moyens données aux armées par rapport aux menaces identifiées par le Livre blanc sur la défense publié en 2013.

Le général de Villiers maintient que "le Livre blanc est pertinent : il a bien anticipé ce qui s'est passé depuis deux ans et demi, notamment sur les flancs est et sud - ce qui nous avait conduits à retenir notre modèle global d'armée".

 

"Importance de pouvoir disposer d'effectifs en nombre suffisant"

Pour le général de Villiers, c'est clair et net, "la mise en œuvre du contrat protection a montré l'importance de pouvoir disposer d'effectifs militaires en nombre suffisant". Et de souligner que cela "solde deux illusions : celle d'une armée « toute technologique » et celle d'une armée limitée à un corps expéditionnaire". Du coup, la décision du président de la République de réduire de 7.500 les déflations d'effectifs du ministère de la Défense sur la période de la LPM apporte "un second souffle, d'autant qu'il s'accompagne d'un lissage de la déflation sur la période 2015-2019, ce qui desserre l'étau des effectifs".

L'opération Sentinelle a jeté dans les rues des grandes villes françaises plus de 10.000 soldats déployés en trois jours à peine. Le Livre blanc de 2013 avait inscrit ce contrat en cas de crise majeure. "Les armées s'y étaient préparées", a rassuré le général de Villiers. Mais pour l'armée d'aujourd'hui, le plus dur c'est de gérer ce type d'opération dans la durée. Et ce qu'a expliqué le chef d'état-major des armées : "Il n'y a plus de gras dans nos armées. L'opération Sentinelle ne saurait rester à ce niveau de déploiement dans la durée sans avoir de sérieuses conséquences en termes de capacités d'intervention, de relèves en opérations extérieures, de préparation opérationnelle et de coûts".

"La capacité à durer repose aussi sur l'adaptation de l'opération Sentinelle à la réalité des menaces, ne serait-ce que pour reconstituer une réserve en mesure d'être réengagée si besoin était. Je peux et dois pouvoir remonter les effectifs à 10 000 hommes avec un très court préavis".

Régulièrement  les armées interviennent en appui et en complément de l'action des forces de sécurité intérieure sur le territoire national. Comme en Guyane où elles participent dans le cadre de la lutte contre l'orpaillage clandestin avec l'opération Harpie et la protection du Centre spatial guyanais avec l'opération Titan. C'est également le cas dans le cadre de sa participation de la protection de grands événements, comme les commémorations du 70e anniversaire du D-Day qui ont mobilisé plus de 2.500 hommes en juin 2014. Enfin, les armées, en appui aux forces de sécurité intérieures, ont participé à la protection des centrales nucléaires contre le survol de drones.

 

Quels risques?

Faute d'effectifs suffisants, il existe, selon le général Pierre de Villiers, "d'ores et déjà des risques. D'abord, pour la préparation opérationnelle. Nos soldats ont besoin de s'entraîner régulièrement. Seul un entraînement continu et à bon niveau leur permet de s'engager sans préavis dans les missions les plus dures. Et il existe un niveau d'entraînement en deçà duquel il est impossible d'aller ; c'est aussi une question de sécurité". Il y a également un risque d'éviction sur la capacité de la France à conduire les OPEX.

"Nous n'en sommes pas là, mais il faut garder à l'esprit que nos troupes sont en permanence dans le tempo opérationnel : lorsqu'elles ne sont pas engagées en opérations extérieures, soit elles se régénèrent, soit elles se préparent à l'engagement suivant".

Enfin, le chef d'état-major des armées souhaite "ne pas tirer sur la corde s'agissant des personnels".  C'est pourquoi il préconise d'adapter "progressivement" le dispositif de l'opération Sentinelle à la menace et les effectifs au nombre de sites sensibles à défendre, en privilégiant des modes d'action diversifiés et plus mobiles.

 

Oui à une actualisation de la LPM, non à une révision

Pour le général de Villiers, il faut affiner la LPM. "Si le costume a en effet été taillé au plus juste, le contrat de protection n'était pas assorti d'un délai de mise en place et de durée, ce qui est maintenant le cas. Mais je ne crois pas que cela modifie en profondeur la LPM", a-t-il expliqué. Pour autant, le ministère de la Défense devra "intégrer les enseignements des opérations de ces deux dernières années et ajuster les capacités sans mettre en cause les équilibres subtils des programmes à effet majeur". Notamment le surcoût de l'opération Sentinelle (1 million d'euros par jour) devra être intégré dans le cadre de cette actualisation.

Il convient d'éviter deux écueils : un « lifting » superficiel ou une analyse en profondeur qui pourrait nous conduire à refaire la LPM - ce qui serait périlleux, car je pense que cette loi sera pleinement efficace pour notre défense jusqu'en 2019.

En revanche, il est contre une révision de cette LPM, qui "imposerait une autre LPM", ce qui n'est "pas le mécanisme prévu". Il estime que ce n'est "pas sain de refaire deux ans après un exercice complet quand on voit le travail que cela représente. Je rappelle qu'un modèle d'armée pour gagner la guerre se calcule avec tous les paramètres, la victoire ou la défaite pouvant dépendre d'un seul petit facteur mal anticipé".

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:55
Le cycle vertueux de la mécanique à 5 temps



10/03/2015 COL Conegero, LTN Facchin - Armée de Terre

 

L’armée de Terre doit mettre à la disposition du CEMA des unités capables d’assurer d’armer l’échelon national d’urgence, les projections fixées et de participer aux missions intérieures. Pour honorer le contrat, la vie des régiments est inscrite dans un "cycle à cinq temps". Une planification offrant un équilibre entre déploiements intérieurs et extérieurs, préparations opérationnelles et vie personnelle. 

 

Ce cycle a le mérite de pouvoir absorber les aléas de programmation (ex. déclenchement de l’opération SERVAL) sans que l’équilibre général de la préparation opérationnelle ne soit remis en cause. « Pour un fonctionnement harmonieux des forces, il faut des points de repères réguliers », annonce le colonel Didier Jamme, chef du bureau programmation au commandement des forces terrestres (CFT).

Cinq grandes périodes ont été identifiées sur un cycle de base arrêté à 24 mois (cf. schéma). Ce cycle se répète une seconde fois pour faire un référentiel global de 48 mois dans lequel a été défini un parcours de préparation opérationnelle qui permet aux unités d’acquérir les fondamentaux pour faire face à tous types de situation. « Pour favoriser une équité entre les brigades, le CFT a inscrit ces périodes dans un cycle de vie. Réparties sur des tranches annuelles, elles se succèdent dans un cercle vertueux permettant une visibilité sur le futur », ajoute le colonel Jamme.

Une fois les missions données par le CFT, l’organisation interne des brigades se met en marche. « La brigade est le dernier échelon de responsabilité pour la désignation des hommes qui honoreront le contrat opérationnel », souligne le général Hervé Gomart, commandant la 3e brigade légère blindée (3e BLB).

Les brigades sont responsables de l’efficacité des régiments devant le commandement des forces terrestres. Pour cela, elles doivent tenir compte des unités déjà déployées, de la préparation opérationnelle générique (décentralisée puis centralisée) et spécifique (mise en condition avant projection), et faire en sorte qu’une partie des parcours réalisés dans les centres d’entraînement spécialisés puisse servir de MCP. Dans le cas d’un engagement de l’ENU, les brigades doivent veiller à maintenir le cycle de préparation sans sacrifier une unité au profit d’une autre qui serait d’alerte.

Cette planification implique un dialogue permanent, parfois soumis à l’arbitrage entre le CFT, les brigades et les régiments. « Le contrat opérationnel d’aujourd’hui est tenable, assure le général Gomart. Avec des moyens de plus en plus comptés, la difficulté majeure est d’avoir suffisamment d’équipements en France pour pouvoir préparer nos soldats. Les régiments ne sont pas autonomes en termes de véhicules, et l’effort en maintenance et en disponibilité est concentré sur les équipements projetés sur les théâtres d’opérations. Les réductions d’effectifs n’impactent pas lourdement les capacités de projections. L’équilibre d’aujourd’hui est fragile mais tenable. »

 

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