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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A Bangui, la situation sécuritaire est stable. Aucun incident majeur n’est venu perturber la période de campagne électorale.

 

Le 24 décembre, les institutions des autorités de transition ont décidé de reporter le 1er tour des élections au 30 décembre 2015 afin de permettre à d’avantage d’électeur de pouvoir voter.

 

En province, la situation reste globalement calme, à l’image de la capitale. Seuls quelques affrontements ont eu lieu au sud de Bambari.

 

La MINUSCA poursuit le renforcement de son dispositif de sécurisation des bureaux de votes—en particulier en province à Bossangoa et Kaga Bandoro. Sangaris a ponctuellement déployé des unités dans ces même localités afin d’être en mesure d’appuyer la MINUSCA le cas échéant.

 

En appui des Casques bleus, les forces françaises ont réalisé des patrouilles à Bangui et à Sibut—dont certaines menées conjointement avec la MINUSCA et la gendarmerie locale.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:55
Paroles de soldats français


25/12/2015 Armée de Terre

 

Liban, Koweït, Bosnie, Rwanda, Afghanistan,Libye,Centrafrique,Mali.

 

Ces théâtres d’opérations hantent encore des milliers de soldats français.ils ont vécu toutes les guerres, affronter toutes les épreuves et témoignent à fleurs de
peau, de leur réalité de ces années d’opex. Ils racontent leurs joies comme leurs souffrances, leurs fiertés comme leurs angoisses, la fraternité comme la violence des combats.

Un récit bouleversant et authentique de ces voyages au bout de la nuit.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
5 décembre 2013  début de l’opération Sangaris en Centrafrique

5 décembre 2013 début de l’opération Sangaris en Centrafrique


05.12.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France maintiendra ses effectifs militaires en Centrafrique (900 hommes) jusqu’à ce que le futur président élu soit « en mesure d’affirmer son autorité », a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

S’il s’est félicité du processus électoral en cours, dans l’hebdomadaire Jeune Afrique daté du 6 décembre, le ministre s’est aussi inquiété de tensions récurrentes dans la capitale.

« A Bangui, des criminels, plus ou moins manipulés, entretiennent l’insécurité et provoquent en permanence des situations conflictuelles », a-t-il dit.

« C’est pour cela que nous avons décidé de ne pas réduire nos effectifs avant que le nouveau président élu soit en mesure d’affirmer son autorité », a-t-il ajouté.

Le premier tour de l’élection présidentielle en Centrafrique est prévu le 27 décembre et un éventuel second tour le 31 janvier.

La France devait initialement ramener les effectifs de l’opération Sangaris à 700 hommes dès l’automne mais avait reporté cette réduction après de nouvelles violences en septembre dans la capitale centrafricaine.

M. Le Drian a mis en garde Noureddine Adam, ancien numéro deux de la Séléka (coalition à dominante musulmane), et l’ex-président François Bozizé, tous deux soupçonnés de vouloir se mettre en travers du processus politique en cours.

« Comme toujours dans ce genre de situations, il y a des éléments nocifs. Mais ils doivent renoncer à cette logique d’agression permanente. S’ils ne le comprennent pas tout seuls, il faudra le leur faire comprendre », a-t-il averti.

François Bozizé a été renversé en mars 2013 par la Séléka, qui a depuis abandonné le pouvoir sous la pression internationale, après de violents affrontements avec des milices chrétiennes « anti-balaka ».

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:45
Conférence RCA - lundi 30 novembre 2015

 

17/11/2015 DGRIS

 

L’Observatoire de l’Afrique organise à Bruxelles, le lundi 30 novembre après-midi, une conférence sur le thème « la République Centrafricaine, les défis de la reconstruction : prendre un nouveau départ et poursuivre le travail engagé ».

 

Après deux années d’intervention de la communauté internationale et alors que la fin de la période de transition s’annonce, la Centrafrique connaît encore des soubresauts violents. Les chantiers de la reconstruction restent immenses - sécurité, gouvernance et développement – et nécessitent un engagement de long terme.

 

L’Observatoire de l’Afrique propose, au travers de trois panels, de faire un point de situation complet et d’ébaucher de nouvelles réflexions pour rendre l’action internationale plus efficace. La conférence se tient à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles.

 

En savoir plus  Invitation et programme (pdf)

 

Couvrant l’ensemble des problématiques sécuritaires de l’Afrique sub-saharienne faisant l’objet d’un suivi du ministère de la défense, l’Observatoire de l’Afrique a une double vocation :

- Améliorer la visibilité de la réflexion stratégique française à Bruxelles et de fournir aux décideurs français et européens des analyses dotées de recommandations opérationnelles sur les enjeux, actuels et prospectifs, de paix et de sécurité en Afrique. Pour remplir cet objectif, l’observatoire organise des séminaires ouverts aux décideurs français et européens, principalement à Bruxelles.

- Organiser, sur court préavis, des réflexions en cercle fermé autour d’experts de haut niveau au profit des administrations françaises sur des sujets d’actualités, et afin de contribuer au processus de décision.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:45
photo MINUSCA

photo MINUSCA


17.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La mission de l’ONU en République centrafricaine (Minusca) va être renforcée par 300 Casques bleus sénégalais pour assurer la sécurité à l’approche des élections de décembre et de la visite du pape François, ont indiqué lundi des responsables de l’ONU.

 

Ces renforts font partie d’une force de réaction rapide de la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire.

Ils seront redéployés pendant une période de huit semaines et « seront sur place dès que possible », après que le Conseil de sécurité aura donné son feu vert, a précisé le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.

À l’issue de consultations à huis clos sur la Centrafrique lundi, le représentant permanent adjoint britannique Peter Wilson, dont le pays préside le Conseil en novembre, a annoncé que le Conseil soutenait cette initiative et qu’il donnerait son aval formellement « dans les prochains jours ».

« En raison de l’escalade de la violence, le Conseil soutient la demande de déployer temporairement la Force de réaction rapide de l’ONUCI », a-t-il déclaré à la presse.

Ce renforcement permettra aussi « d’aider à la sécurité pour la visite du pape François » prévue les 29 et 30 novembre, a-t-il précisé.

Il a souligné « le niveau particulièrement inquiétant des violences » récentes en Centrafrique et leur « caractère de plus en plus inter-communautaire ».

Un Casque bleu camerounais avait été tué la semaine dernière à près de 400 km au nord de Bangui, dans la ville de Batangafo, à la suite de violences entre des éléments armés assimilés aux milices majoritairement chrétiennes anti-balaka d’une part, et d’autres assimilés à l’ex-Séléka, une coalition hétéroclite à dominante musulmane.

L’Égypte devrait par ailleurs envoyer 750 soldats et la Mauritanie 140 policiers pour renforcer les 12.000 soldats et policiers que compte déjà la Minusca.

La Minusca prévoit également de déployer ses premiers drones de surveillance au-dessus de la capitale Bangui.

« Le Conseil de sécurité a réagi extrêmement positivement », a estimé le patron des opérations de maintien de la paix de l’ONU Hervé Ladsous qui s’est adressé lundi au Conseil. « Nous devons être très reconnaissants au Sénégal », a-t-il ajouté.

Il a précisé que les renforts sénégalais seront sur place « dans les prochains jours », avant l’arrivée du pape à Bangui.

Le premier tour de l’élection présidentielle est prévu le 27 décembre et sera précédé par un référendum constitutionnel le 13 décembre.

L’objectif est de remettre le pays sur les rails après deux ans d’une transition chaotique et la crise déclenchée en mars 2013 avec le renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka.

Le premier tour des élections législatives est également prévu le 27 décembre.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
photo MINUSCA

photo MINUSCA

 

11 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Nations unies (Etats-Unis) - La mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a reçu de nouvelles allégations d'agressions sexuelles commises par des Casques bleus dans le pays contre des femmes et des jeunes filles, dont plusieurs sont désormais enceintes, a rapporté mercredi un responsable de l'ONU.

 

La Minusca a été informée aujourd'hui d'allégations concernant cinq femmes qui ont eu des relations sexuelles avec des Casques bleus. Trois d'entre elles ont moins de 18 ans, a précisé ce responsable, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.

 

Une équipe de la Minusca se rendra jeudi à Bambari, dans le nord de Bangui, pour collecter des informations sur ces allégations qui impliqueraient des soldats de la République démocratique du Congo.

 

Deux des cinq femmes sont tombées enceintes après ces agressions qui ont duré plusieurs mois, a précisé le responsable onusien.

 

La Minusca a déjà été frappée par des allégations similaires d'agressions commises y compris contre des mineures. La plus jeune victime citée avait 11 ans.

 

A la mi-septembre, dix-sept cas d'accusations d'exploitation ou d'abus sexuels visant le personnel civil ou militaire de l'ONU en Centrafrique avaient été signalés à la Minusca.

 

Des soldats français de l'opération Sangaris sont aussi sous le coup d'une enquête pour viols d'enfants en Centrafrique.

 

C'est au moins la deuxième fois que des soldats de RDC sont accusés d'exactions dans une mission de l'ONU. En août trois jeunes femmes dont une mineure avaient accusé des soldats congolais de les avoir violées et Kinshasa avait promis qu'ils seraient traduits devant la justice.

 

Il revient à chaque pays de sanctionner ses Casques bleus responsables d'infractions.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait qualifié ces abus de cancer dans (son) organisation et avait annoncé qu'il n'hésiterait pas à rapatrier des contingents entiers de Casques bleus s'ils commettaient des exactions et que leurs pays d'origine ne les sanctionnaient pas.

 

M. Ban a limogé en août le chef de la Minusca puis a commencé à suspendre les salaires de Casques bleus impliqués dans des exactions.

 

Seize missions de maintien de la paix de l'ONU, comptant près de 105.000 soldats et policiers venant de 124 pays, sont actuellement déployées dans le monde.

 

Le pays contributeur reçoit environ 1.000 dollars par mois pour chaque Casque bleu.

 

Le chef actuel de la Minusca, le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga a condamné de tels actes qui sont complètement inacceptables et promis de prendre rapidement des mesures appropriées si ces allégations sont confirmées.

 

L'ONU s'apprête en outre à envoyer plus d'un millier (1.140) de Casques bleus supplémentaires dans le pays, en proie à de nouvelles violences à l'approche d'élections législatives et présidentielle le 27 décembre.

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l'ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmane et chrétienne en 2013 et 2014.

 

Des responsables de l'ONU sont par ailleurs en discussion avec le Vatican concernant la sécurité du pape François lors de sa visite en Centrafrique les 29 et 30 novembre.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

11 November 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France will resume withdrawing its troops from Central African Republic following elections intended to restore democratic rule following more than two years of inter-religious violence, French Defence Minister Jean-Yves Le Drian said on Tuesday.

 

Paris sent soldiers to its former colony in late 2013 in an attempt to stem the bloodshed, which began after the mainly Muslim Seleka rebels seized power earlier in the year provoking a backlash from Christian anti-balaka militias.

 

Interim authorities announced a timetable on Tuesday for the long-delayed presidential and parliamentary polls, fixing the first round of voting for Dec. 27 and a second round, if needed, for Jan. 31.

 

They will be preceded by a referendum on Dec. 13 on changes to the constitution, according to a government decree.

 

France began withdrawing some of its troops, who numbered around 2,000 at the peak of the mission known as Sangaris, earlier this year. The country's U.N. mission, MINUSCA, has meanwhile struggled to restore and maintain order.

 

Speaking on the sidelines of a security forum in Senegal, Le Drian told reporters that a recent surge in violence had forced France to put the withdrawal on hold.

 

"We decided to stop the process of winding down Sangaris to allow our force to support MINUSCA during the electoral period. Then it will be up to the new authority to decide how to organise its own army," he said.

 

Militia violence and inter-religious reprisal attacks have killed around 90 people in the capital Bangui since late September. French troops have been instrumental to containing the situation.

 

Last month they helped halt a column of Seleka fighters that was advancing on Bangui.

 

"Since a little more than a month ago, we have again seen an increase in violence which we think is due to the fact that the extreme groups on both sides realise that the democratic process is advancing," Le Drian said.

 

Some analysts have warned that premature elections could do more harm than good. But the international community has nonetheless pressed for polls before the end of this year to replace the current interim authority, which has been plagued by internal bickering, with an elected government.

 

A Western diplomat told Reuters on Tuesday that, while the mandate of the interim authorities is due to expire next month, a regional summit later this month was expected to renew it through February to cover the election period.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:45
Centrafrique/remaniement: les ministres de la Défense et de la Sécurité limogés

 

29 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bangui - Les ministres de la Défense et de la Sécurité publique centrafricains ont été limogés lors d'un remaniement gouvernemental qui fait suite aux violences qui ont ensanglanté Bangui depuis septembre, a-t-on appris de source officielle jeudi.

 

Deux nouvelles personnalités font leur entrée dans ce nouveau gouvernement, a annoncé à la radio nationale le porte-parole de la présidence, Clément Thierry Tito.

 

A la Défense, Joseph Bidoumi, magistrat et jusqu'alors président de la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme (LCDH), remplace Marie-Noëlle Koyara, qui a été la première femme à occuper ce poste depuis sa nomination en janvier 2015.

 

Le portefeuille de la Sécurité publique revient à un général de gendarmerie, Chrysostome Sambia, ancien directeur général de ce corps sous l'ex-président François Bozizé (2003-2013). Son prédécesseur, Dominique Saïd Panguindji, magistrat, devient ministre de la Justice et conserve son poste de porte-parole du gouvernement.

 

La plupart des autres ministres conservent leurs postes ou changent de portefeuilles au sein du gouvernement.

 

Ce remaniement intervient après de vives interpellations par des membres du Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire) à l'encontre du Premier ministre Mahamat Kamoun lors d'une séance ouverte la semaine dernière, après les violences qui ont secoué la capitale en septembre.

 

Plusieurs d'entre eux ont ainsi critiqué l'incapacité des forces de défense et de sécurité nationales - démantelées durant la crise et aujourd'hui en restructuration - à enrayer les violences et à protéger la population.

 

Le renversement en mars 2013 du président Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l'ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.

 

Un calme relatif était revenu depuis des mois dans la capitale mais les tensions intercommunautaires restent vives et de nombreux groupes armés continuent de sévir.

 

Fin septembre, de nouveaux affrontements à Bangui ont fait 61 morts et plus de 300 blessés avant que les forces internationales (Casques bleus et soldats français) ne réussissent à rétablir le calme.

 

Au moins sept personnes ont encore été tuées lundi et mardi dans des violences à Bangui, après l'agression de représentants d'une faction de l'ex-rébellion Séléka (à majorité musulmane) par des miliciens anti-balaka (essentiellement chrétiens), selon des sources gouvernementales et militaire.

 

Ces violences ont entrainé un nouveau report des élections dont le premier tour était prévu le 18 octobre.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12 October 2015 defenceWeb (Reuters)

 

French and U.N. troops halted a rebel march towards the capital of Central African Republic this week, clashing with mostly Muslim fighters about 180 km (110 miles) northeast of Bangui, a government spokesman said.

 

Dominique Said Paguindji and residents said the troops fought the Seleka rebels on Saturday in the town of Sibut after an ultimatum for them to halt their march southwards expired.

 

It was not immediately clear if there were any dead or wounded during the clashes.

 

The former French colony has been torn by bloodshed since 2013 and interim authorities are struggling to disarm militias ahead of elections scheduled for Oct. 18.

 

Seleka fighters briefly seized power in the majority Christian country of 4.5 million in 2013 and later handed power over to an interim government. However, they still control large swathes of Central African Republic's north.

 

The international community is pressing for Central African Republic to go ahead with an election intended to restore democratic governance by the end of this year, despite widespread lawlessness.

 

But in a blow to the timetable, the president of Central African Republic's election commission said he was resigning this week.

 

The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs confirmed this weekend that 77 people were killed and more than 400 injured in a surge of violence in Bangui that began in late September.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 16:45
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

10-10-2015 Par RFI

 

Des combats ont été signalés aux alentours de Sibut en Centrafrique ce samedi 10 octobre entre la force française Sangaris et des miliciens armés issus de l'ex-Seleka. On ignore le bilan mais il y a des morts. Les forces internationales voulaient manifestement empêcher une colonne de descendre vers Bangui.

 

ll est environ 13h30 ce samedi à Sibut quand retentissent au loin des détonations. En ville tout le monde comprend de quoi il s'agit. « Depuis hier matin, un important groupe d'hommes armés est signalé à une douzaine de km vers l'est aux abords de la route qui mène à Bambari », nous explique une source bien informée sur place.

 

Selon nos informations, il s'agit d'éléments du FPRC, branche de l'ex-Seleka conduite par Nourredine Adam. Depuis plusieurs jours, des dizaines d'hommes du FPRC en provenance du Nord étaient bloqués à Dékoa par la Minusca. Ils seraient donc finalement parvenus à contourner Dékoa et se sont retrouvés là, en espérant pouvoir descendre vers Bangui.

 

Ce samedi matin, des discussions avaient été engagées entre les chefs de cette colonne, conduite par un certain général Adoum, les autorités de Sibut et le chef du contingent deCasques bleus qui y sont déployés. Négociations qui n'ont rien donné.

 

En début d'après-midi donc, une patrouille des forces internationales repère ce groupe d'environ 150 à 200 hommes et leurs pick-up. Un hélicoptère de combat français pris à partie ouvrira le feu provoquant d'importants dégâts humains et matériels sur le convoi Seleka.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:55
Viols en Centrafrique : l’enquête déclassifiée

 

03/06/2015 par valeursactuelles.com

 

Centrafrique. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné cet après-midi son feu vert pour déclassifier l’enquête interne sur les accusations de viols en Centrafrique sur des enfants, par des militaires français.

 

L’enquête déclassifiée

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné son feu vert à la déclassification de l’enquête interne de l’armée sur les accusations de viols d’enfants par des militaires français en Centrafrique. « Le ministre a répondu favorablement à la demande de la justice » après « un avis favorable » de la Commission consultative du secret de la défense nationale, a précisé l’entourage du ministre à l’AFP.

Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Paris le 7 mai dernier, après des révélations publiées dans le quotidien britannique The Guardian. La gendarmerie prévôtale et la section de recherches de la gendarmerie de Paris se sont déplacés à Bangui en août 2014 pour mener une enquête. « Ils ont procédé à un certain nombre de vérifications » a indiqué le parquet.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 14:45
photo MinDefFR

photo MinDefFR

 

30/04/2015 Ministère de la Défense

 

Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et le ministère de la Défense ont été saisis à la fin du mois de juillet 2014 de témoignages d’enfants centrafricains accusant d’agressions sexuelles des militaires français de l’opération SANGARIS.

 

Ces témoignages, recueillis par un agent du BINUCA (Bureau Intégré de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique) assisté de personnels de l’UNICEF, et consignés dans un rapport de la MINUSCA (Mission des Nations Unies en Centrafrique), retracent des faits qui auraient été commis sur une dizaine d’enfants, sur le site de l’aéroport de M’Poko, en Centrafrique, entre décembre 2013 et juin 2014.

 

Au vu du caractère circonstancié des témoignages et de l’extrême gravité des faits allégués, le ministre de la Défense a alors réagi en prenant toutes les mesures nécessaires pour que les faits et les éventuelles responsabilités pénales et disciplinaires puissent être établis au plus vite. Une enquête de commandement a été immédiatement conduite. Elle sera transmise au Parquet dès lors qu’il en fera la demande.

 

Le jour-même de la réception du rapport du BINUCA le mardi 29 juillet 2014, le ministre de la Défense a saisi le Parquet de Paris sur le fondement de l’article 40 du Code de procédure pénale. Le Parquet de Paris a pu ouvrir immédiatement une enquête préliminaire, toujours en cours. Celle-ci est confiée au commandement de la gendarmerie prévôtale dont des agents se sont rendus en Centrafrique, dès le 1eraoût, pour commencer les investigations.

 

Le ministre de la Défense a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour permettre la manifestation de la vérité. Si les faits étaient avérés, il veillera à ce que les sanctions les plus fermes soient prononcées à l’égard des responsables de ce qui serait une atteinte intolérable aux valeurs du soldat.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mars 2015, le général Gillet a succédé au général Bellot des Minières à la tête de l’opération Sangarisà l’occasion d’une cérémonie de transfert d’autorité qui s’est tenue sur le camp de M’Poko, à Bangui en république Centrafricaine.

 

La cérémonie a été présidée par le général de brigade Francisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon et premier « patron » de la force Sangaris. La chef de l’État de transition, Mme Catherine Samba Panza, et l’ambassadeur de France étaient également présents.

 

Depuis juin 2014, la force Sangaris a conduit des opérations sur l’ensemble des zones fragiles du pays, lui permettant de participer à l’apaisement de la situation sécuritaire du pays, tout en se réorganisant en un dispositif plus réduit mais mobile et réactif. Afin de faciliter le déploiement de la MINUSCA, Sangaris a porté ses efforts sur le couloir central et l’est du pays, s’engageant dans plus de 200 opérations. Sous les ordres du général Bellot des Minières, l’action des soldats de la force Sangaris a permis aux contingents africains dans le pays de multiplier de deux tiers leurs effectifs. Les quelques 5800 hommes alors mobilisés par l’Union Africaine (MISCA) sont aujourd’hui plus de 9400 et portent les couleurs de l’ONU (MINUSCA) depuis septembre 2014.

La force Sangaris a fourni un appui opérationnel à la force onusienne, lui permettant de monter en puissance. Le contrôle de différents postes de sécurité, tels que PK 12, ont ainsi été transmis à la MINUSCA. Malgré quelques poussées de violence, notamment dans Bangui, un palier sécuritaire a été atteint. Pour rehausser ce palier, les militaires français ont opéré en complémentarité avec l’EUFOR et la MINUSCA pour soutenir la restauration de l’autorité de l’État et le redéploiement de l’administration. Aujourd’hui, 80% des écoles accueillent à nouveau leurs élèves, et les échanges commerciaux ont été rétablis sur les axes routiers. Ces résultats attestent d’un retour à une certaine normalité et d’une reprise de l’activité économique.

 

Dans un contexte apaisé, l’action conjointe des forces internationales et l’implication des autorités de transition ont permis la bonne tenue des consultations populaires, première étape du processus politique de réconciliation.

 

Au regard de l’ensemble de ces évolutions positives, la force Sangaris, composée de 2 000 hommes en juin 2014, est passée à un format à 1 700 soldats début mars 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMAphoto EMA
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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:45
photo Sangaris - Armée de Terre

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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 mars, dans le cadre de l’opération Sangaris, le poste médical (ROLE 1) déployé sur la plateforme opérationnelle de Bambari en République centrafricaine, a réalisé une aide médicale à la population au sein de l’hôpital de Bambari.

 

Une fois par semaine, le personnel du ROLE 1 qui accompagne les tirailleurs du GTIA Turco déployés sur Bambari, se rend à l’hôpital de la ville pour aider le personnel soignant à prendre en charge les consultations journalières. Cette intervention permet au personnel médical de la Sangaris d’aller au-devant des besoins de la population, en traitant au plus tôt les maladies épidémiques en Centrafrique. Cette action renforce le service assuré par le personnel soignant centrafricain et les ONG.

 

L’hôpital, situé à la sortie de la ville de Bambari, dispose de quatre grands services : une maternité, un service pédiatrique, deux blocs opératoires et un service de consultation d’urgence. Certaines familles n’hésitent pas à faire plusieurs dizaines de kilomètres pour bénéficier d’une consultation. En moyenne, 40 consultations pédiatriques sont pratiquées par jour, et le paludisme, présent dans la région, vient augmenter le nombre de cas traités au sein de l’hôpital.

 

Cette opération, réalisée en coopération avec le personnel médical centrafricain, s’inscrit parfaitement dans la dynamique de progrès et de reconstruction la ville de Bambari.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Sangaris - Armée de Terrephoto Sangaris - Armée de Terre
photo Sangaris - Armée de Terrephoto Sangaris - Armée de Terre

photo Sangaris - Armée de Terre

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:45
EUFOR RCA: tough start, smooth end

 

13 March 2015 Thierry Tardy Alert - No17 -  EUISS

 

On 15 March, the EU-led operation in the Central African Republic (CAR), EUFOR RCA, came to an end after slightly less than a year. The ninth EU military operation in the framework of the Common Security and Defence Policy (CSDP) was launched in April 2014 and deployed to the capital city, Bangui.  Mandated to provide stability in parts of Bangui, as well as secure the city’s airport for an initial period of six months, it was later renewed for a further three months before handing over to the UN operation (MINUSCA).

While the process of establishing the mission was painful and doubts were expressed over its added value, EUFOR RCA seems to have delivered on its mandate and contributed to stabilising the situation in Bangui. Sustaining these achievements – in part through the new EU advisory mission – is now one of the main challenges ahead.

 

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:45
Construction d'un pont Bailey à Bangui


20 mars 2015 Forces Françaises

 

Avec des sapeurs centrafricains, les militaires français du génie ont construit un pont métallique de type « Bailey » pour préserver une liaison indispensable située entre les 2e et 6e arrondissements de Bangui.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 17:45
photo EUFOR-RCA

photo EUFOR-RCA

 

16/03/2015 EUFOR-RCA

 

A mission of the United Nations Security Council visited EUFOR last week in order to assess the situation in the Central African Republic.

 

Representatives of the 15 members of the organization currently chaired by France arrived in Bangui for a 48 hours stay, and attended meetings with transition authorities and the international community.

 

The group was welcomed in camp UCATEX by General Philippe Pontiès, Operational Commander of EUFOR RCA, and was briefed on the work and the results obtained by European soldiers.

 

According to the French ambassador to the United Nations, François Delattre, the visit aims in supporting efforts to end the crisis and move towards stability after more than a year of hostilities between former Séléka rebels and anti-Balaka militia.

 

Meanwhile, US Ambassador, Samantha Power assessed that security conditions have improved, although thousands of people remain displaced.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 15:45
photo EUFOR-RCA

photo EUFOR-RCA

 

15/03/2015 EUFOR-RCA

 

After 11 months of intensive operations EUFOR RCA has successfully completed its mission in Bangui and all components have left the Central African Republic to return to their countries, but at the same time the European mission EUMAM is deployed, to facilitate the reorganization of the Central African armed forces.

 

After having handed over the responsibility of the airport one the 17th of November, EUFOR has transferred the responsibility of both 3rd and 5th districts to MINUSCA on the 28th of February, at a symbolic parade with all International Forces and Transitional Authorities.

 

Initially agreed for a period of 6 months after achieving full operational capability of the force, the mandate of EUFOR RCA actually lasted 9 months, after the Central African authorities and the United Nations requested an extension, deploying on the ground about 750 soldiers from 14 European Countries.

 

During the last 11 months, the level of security in Bangui has significantly improved, facilitating the deployment and actions of humanitarian actors embodying a global approach which is the higher level benefit of the operations of the European Union. IDPs are going back to their homes while the first refugees are begining to return to Central African Republic. And thus the economic and social life has restarted, the iconic PK5 market continues its development, freedom of movement of people has improved significantly, and all Bangui communities have begun reconciliations to regain their life together.

 

In his last speech delivered at UCATEX base to the lined-up EUFOR RCA Units, General Jean-Marc Bacquet, Force Commanders of EUFOR RCA, praised the continuous efforts of the European soldiers deployed in Bangui, to attain a safe and secure environment and to allow humanitarian organizations to provide aid and displaced persons to return home.

 

During the final farewell, addressed to the Central African authorities on the 13th of March, the Ucatex compound was named “camp Moana” in honor of the French Master Corporal Moana Heiarii who died for EUFOR in the fulfilment of his mission on November 5, 2014; in his speechGeneral Philippe Pontiès, Operational Commander of EUFOR RCA said: “My wishes for success are finally going to EUMAM, which will extend in other forms the dynamics of EUFOR RCA, showing the determination of the European Union to continue to play an active role alongside the United Nation, for the population and in support of the transition process and reconstruction work in Central African Republic.”

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 15:45
Les forces de l'Union européenne ont quitté Bangui

 

18/03/2015 Par Anthony Fouchard – LeFigaro.fr

 

Bangui - Les massacres ont cessé dans la capitale centrafricaine, mais les tensions persistent et les opérations de désarmement successives n'ont eu que peu d'effet.

 

Les patrouilles de la force de l'Union européenne (Eufor) se sont arrêtées voici quelques jours. Le 15 mars, les derniers soldats européens ont quitté Bangui. Réclamée par la France, l'Eufor-RCA avait pour mission de sécuriser le quartier de l'aéroport ainsi que le 3e et le 5e arrondissement, la frontière de ces deux quartiers étant un point de friction important entre les communautés musulmane et chrétienne.

 

La force «Sangaris» délestée de ces points noirs sécuritaires se trouvait ainsi en mesure de réorienter ses actions dans le reste du pays. Mais la mission a bien failli ne jamais voir le jour. Les pays volontaires ne se sont pas bousculés pour y participer et la France a dû assurer la plus grosse contribution avec 250 hommes.

 

Le général Philippe Pontiès, en charge de l'opération, préfère voir le verre «à moitié plein». «Si l'on considère que l'Eufor était une mission de transition, alors oui: mission accomplie.» Les motifs de satisfaction sont réels. Les massacres et autres exactions ont cessé à Bangui et le camp de réfugiés de l'aéroport (qui compte encore près de 20.000 personnes déplacées) reste un lieu sûr pour la population traumatisée. Les organisations humanitaires circulent à peu près correctement et les marchés emblématiques des quartiers réapprennent doucement à vivre.

 

«Quand on voit que le second pays contributeur en termes d'hommes à la force Eufor est un pays non membre de l'UE (la Géorgie, avec 150 soldats, NDLR), cela pose question bien entendu» - Général Philippe Pontiès, en charge de l'opération

 

Pourtant, les tensions persistent autour du 5e arrondissement, qui abrite la majorité de la population musulmane. Le banditisme et la criminalité en général font des ravages. «Les armes qui circulent rendent la pacification très compliquée», confie un militaire de l'Eufor. Les opérations de désarmement successives n'ont eu que peu d'effet. La population craint toujours un regain de violence et préfère conserver des moyens de défense.

 

L'Union européenne réorganise son dispositif en une mission (Eumam pour Mission de conseil militaire de l'UE) composée de 60 formateurs, chargés entre autres de conseiller le gouvernement quant à la réhabilitation des Forces armées centrafricaines (Faca) appelées à redevenir l'armée nationale.

 

Comme l'Eufor, cette seconde mission a prouvé la difficulté des pays européens à se mobiliser. La France fournit à elle seule 20 formateurs alors que dix autres pays partenaires se répartissent les 40 personnels manquants. «Quand on voit que le second pays contributeur en termes d'hommes à la force Eufor est un pays non membre de l'UE (la Géorgie, avec 150 soldats, NDLR), cela pose question bien entendu», glisse le général Pontiès.

 

L'Eufor-RCA aura été un test de réactivité et d'efficacité pour les États membres. Charge à l'UE de «consolider les acquis et d'améliorer ce qui doit l'être», conclut le général.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
photo Sangaris

photo Sangaris

 

17-03-2015 Par Pierre Pinto et Bertrand Haeckler - RFI

 

Dans la capitale de Centrafrique, la prolifération des armes lors de la crise a notamment pour conséquence une délinquance endémique. Les braquages, en particulier de véhicules, sont quotidiens. Pour lutter contre ce fléau, les policiers de l'ONU et les forces de sécurité intérieures centrafricaines multiplient les actions communes. Actions ciblées de temps en temps pour arrêter des braqueurs ou saisir des armes, mais le plus souvent il s'agit de checkpoints pour mettre la main sur les véhicules volés.

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:45
EUFOR RCA and MINUSCA forces operating a Checkpoint - photo EUFOR-RCA

EUFOR RCA and MINUSCA forces operating a Checkpoint - photo EUFOR-RCA

 

16/03/2015 Par RFI

 

Depuis dimanche, 15 mars, minuit, le mandat d'Eufor-RCA est officiellement terminé. Les 700 militaires de la force européenne ont quitté la Centrafrique. Leur mission visait à accompagner le déploiement de la Minusca et sécuriser l'aéroport de Bangui ainsi que les 5e et 3e arrondissements de Bangui.

 

Au cœur du 3e arrondissement de Bangui, le quartier du PK5 ne fait plus figure d’enclave assiégée. Les commerces ont rouvert, les clients reviennent petit à petit du reste de la ville et les musulmans du quartier se rendent jusqu’au centre-ville sans grands risques.

Si la sécurité est là, c’est grâce au travail d’Eufor-RCA, s’accorde-t-on à dire ici. «Ils ont bien travaillé. Ils vont partir, on va bien regretter, comme ils ont tout fait. Ils ont ramené la paix, maintenant il y a une cohésion sociale. On est là, musulmans et chrétiens, ensemble », se réjouit Abdel, un habitant du quartier. Moussa, lui, a du mal à cacher une certaine inquiétude : « Avec l’Eufor qui sillonne les rues, les malfaiteurs ont peur de se promener avec des armes. Mais une fois qu’elle sera partie, je ne sais pas… Inch’Allah, on va voir si ça peut aller.»

En attendant le déploiement des policiers et des gendarmes, la sécurité du 3e arrondissement revient à la Minusca. «On leur fait confiance parce qu’ils sont des Africains comme nous. Espérons qu’ils vont mettre de l’ordre. Eux aussi ont travaillé avec Sangaris, avec l’Eufor. Ils ont aussi l’idée de rétablir la paix, donc on leur fait confiance», confie Ibrahim. La réouverture du commissariat du 3e aura lieu dans quelques jours. Un événement que tout le monde attend au quartier PK5, comme un nouveau signe d’un retour à la normale.

 

Mission remplie

Au terme de la mission d’Eufor-RCA, son patron, le général Philippe Pontiès, ne cache pas sa satisfaction. «Si on compare la situation d’aujourd’hui à celle qui prévalait il y a un an, on a des raisons d’être collectivement fiers», déclarait-il il y a quelques jours. On retiendra d’Eufor-RCA son accouchement aux forceps, des semaines de négociations difficiles entre Etats membres. La force ne dépassera d’ailleurs pas les 700 hommes, dont un tiers de Français et un contingent de 150 Géorgiens, sur les 1 000 souhaités au départ.

Sur le terrain, il faut attendre deux mois pour qu’Eufor soit en mesure de prendre en charge la totalité des secteurs qui lui sont alloués : l’aéroport de Bangui, ainsi que les 3e et 5e arrondissements, certains des points les plus chauds de la capitale. Mais les résultats se font sentir et la force européenne parvient à faire baisser la tension. La force est aussi un appui aux populations. Elle installe ainsi un pont pour relier les 2e et 3e arrondissements.

Eufor-RCA a donc plié bagage, mais l’Union européenne garde une implication militaire en Centrafrique: Eumam, 60 conseillers chargés d’aider les autorités de transition à réhabiliter les forces armées centrafricaines.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:35
Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

 

5 mars 2015 Vietnam, Rue des Soldats

 

Du 02 au 04 mars 2015, le général de division Nguyễn Trọng Nghĩa, directeur adjoint du département général politique du ministère vietnamien de la défense et directeur adjoint du comité du chargé de la préparation de l’armée vietnamienne à intégrer une opération de maintien de la paix (OMP) des Nations unies, a effectué une visite à Bangui (République Centrafricaine) destinée à préparer la projection, en avril prochain, de trois officiers au sein de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). A l'image de ce qui est mené depuis l'été 2014 à Juba (Sud Soudan), deux de ces officiers devraient intégrer l’état-major de la Mission.

 

Au cours de son séjour à Bangui, le général Nghĩa a visité un bataillon gabonais et une unité médicale (rôle 2) serbe, et a été reçu par le général de corps d’armée Babacar Gaye (Sénégal), représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Centrafrique et commandant de la MINUSCA, ainsi que par la ministre centrafricaine de la défense, Mme Marie Noëlle Koyara. Durant ses entretiens avec ces personnalités, le général Nghĩa a aussi évoqué l’intention de Hanoi de déployer en Centrafrique sous Casques Bleus une unité médicale (rôle 2) et une compagnie du génie.

 

Le général Nghĩa n’a cependant pas évoqué de date pour le déploiement de ces unités, promis par Hanoi depuis plusieurs mois, et dont l’horizon de projection pourrait être la fin 2015. Après de multiples rappels de l’engagement du Viêt Nam à contribuer de manière significative à une OMP, il semble donc que le ministère de la défense ait décidé de placer son effort sur la Centrafrique, et non sur le Sud Soudan comme cela a parfois pu être évoqué. Ainsi, après des mois de préparation, notamment au sein du centre national de formation aux OMP, à Hanoi, le premier contingent de Casques Bleus vietnamiens pourrait donc rejoindre un pays francophone. L’effort très important placé jusqu’alors sur l’acquisition de compétences en langue anglaise, quoique important pour l’insertion dans une mission onusienne, pourrait donc constituer un « obstacle naturel » à l’établissement du contact avec les populations qui verront arriver ces soldats de la paix d’Extrême-Orient.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:45
Sangaris: relevés topographiques à Bambari


27 févr. 2015 Ministère de la Défense

 

Opération Sangaris, février 2015
Des sapeurs du 25e régiment du génie de l'air effectuent des relevés topographiques dans le cadre de la réhabilitation de l'aérodrome de Bambari.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
SANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM Barracuda

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 15 février 2015, a eu lieu sur le camp de M’Poko à Bangui en République centrafricaine, la cérémonie de transfert d’autorité du commandement du sous-groupement aéromobile (SGAM) Barracuda de la Force Sangaris. Le lieutenant-colonel Jörg Schmidt du 3e régiment d’hélicoptères de combat (RHC) succède ainsi au lieutenant-colonel Pierre Letzelter du 1er RHC.

 

Engagé depuis plus de quatre mois en République Centrafricaine, le SGAM Barracuda est un atout majeur dans le succès des missions de la Force Sangaris. Il est armé par plusieurs formations de l’aviation légère de l’armée de Terre, des commandos de montagne et par du personnel du service de santé. Il a conduit de nombreuses opérations de reconnaissance, d’appui direct, d’évacuation sanitaire, et de transport tactique au profit de la Force.

 

L’action du sous-groupement a été déterminante à N’Délé le 29 janvier, où les hélicoptères Tigre ont détruit plusieurs véhicules menaçant le déroulement des consultations populaires dans la région, ainsi qu’à Bria lors de la libération des édifices publics par les forces internationales le 10 février 2015.

 

Au cours de la cérémonie, le général Bellot des Minières a souligné le professionnalisme et le savoir-faire du sous-groupement qui a œuvré, de jour comme de nuit, dans des conditions souvent difficiles.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU

SANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM BarracudaSANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM Barracuda
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre


10.02.2015 MINUSCA

 

As part of its contribution to the restoration of the State authority throughout the country and in accordance with its mandate of protection of civilians, the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA), supported by the French Force Sangaris, retook on this Tuesday 10 February 2015 public buildings, which were illegally occupied in Bria (Haute Kotto Prefecture in the Centre of the country) by armed ex-Séléka elements of the Popular Front for the Renaissance of the Central African Republic (FPRC).

The efforts to regain control of these state-owned buildings were immediately countered by the hostile armed group, which caused the resolved response of international forces.
 

The operation, which took place after the repeated refusal of the armed group to peacefully evacuate the premises, aimed at ending the existence of a parallel administration in Bria and to further ensure the protection of civilians.
 

The goal of the initiative was to support the holding of popular consultations in Bria, to give citizens the opportunity to speak freely about what they think is the root causes of the Central African crisis and to share their vision of the future.

"By taking actions in Bria, international forces confirm their determination to put all their resources in place to protect the Central African people and to support the transitional government in its efforts to restore the authority of the State, to continue the process of national reconciliation in order to organize fair, regular, transparent and open elections" said the Special Representative of the Secretary-General for Central African Republic and Head of MINUSCA, Babacar Gaye.
 

International Forces reiterate their call to all armed groups to integrate the Brazzaville process in order to have the opportunity to freely express their deep concerns and aspirations, and to be part of the national reconciliation, the only guarantee of lasting peace in the Central African Republic.

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