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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 17:55
Immersion tir mortier - L'appui feu en action !

 

27/11/2015 Armée de Terre

 

Je pèse en moyenne 40 kilos et je peux parcourir plusieurs kilomètres. Pour assurer mon bon emploi, toute une équipe appelée « servants de pièce » est nécessaire. Je suis d'une robustesse extrême, léger et facilement projetable.

 

A travers cette vidéo tournée à l’occasion de l’exercice CERCES de la 27e BIM, découvrez mon parcours, de la bâche de stockage à la bouche des canons du 93e régiment d’artillerie de montagne.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:56
En mars, CERES, SCORPION et Caïman au programme

 

20/03/2015 Sources : État-major des armées

 

En 2015, les armées et la DGA poursuivent leurs efforts pour optimiser les capacités opérationnelles des forces, comme en témoigne l’activité programmes de ce mois de mars.

 

En mars, CERES, SCORPION et Caïman au programme

Le 5 mars, dans le cadre du programme SCORPION, la direction générale de l’armement (DGA) a notifié à la société Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc. Le contrat prévoit la livraison de 200 chars « Leclerc Rénové » sur un premier standard, et de 18 dépanneurs de char « DCL Rénové » à partir de 2020, au profit de l’armée de Terre.

 

Cette rénovation permettra de garantir la pérennité de ces matériels au-delà de 2040. Elle permettra aussi au char Leclerc de disposer de nouvelles interfaces qui faciliteront son intégration au sein des futurs groupements tactiques interarmes (GTIA) de type « SCORPION », en particulier le système d’information, et de préparer la mise à niveau de sa protection qui interviendra en étape 2 de SCORPION.

 

En mars, CERES, SCORPION et Caïman au programme

Par ailleurs, la première phase de réalisation du système CERES (CapacitE RoEm Spatiale) a été notifiée aux sociétés Airbus Defence and Space et Thales. Cett

 

La nouvelle étape du programme permet de lancer la réalisation de trois satellites et du segment sol utilisateur. Ce système spatial permettra à la France de collecter, à l’horizon 2020, du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface.

 

En mars, CERES, SCORPION et Caïman au programme

Enfin, depuis le 13 mars une étape majeure a été franchie par le programme Caïman qui dote la Marine d’une capacité de premier ordre pour le couple frégate FREMM / Hélicoptère Caïman. Ce dernier devient un hélicoptère de combat de lutte anti sous-marine (ASM) complet suite à la déclaration par l’Etat-major de la Marine d’une première capacité opérationnelle (PCO) de tir de la torpille MU90. Cette capacité permet à la frégate porteuse (FREMM ou FDA) de s’affranchir de la menace en délocalisant la scène de combat, et de renforcer ainsi son invulnérabilité. Cela vient compléter la capacité de détection sonar mise en œuvre jusqu’à présent par cet hélicoptère. C’est notamment le cas actuellement avec le Caïman embarqué sur le Chevalier Paul dans le cadre de la mission Arromanches.

 

Le lancement de la rénovation des chars Leclerc, celui du développement de moyens spatiaux ROEM et la mise en service opérationnelle de la torpille MU90 sur Caïman représentent des engagements importants pour l’optimisation des capacités opérationnelles de nos forces armées.

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:55
Airbus DS, Thales, Nexter Systems, les gagnants des contrats liés aux satellites de renseignement et à la rénovation du Leclerc

 

13 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Trois satellites pour des missions de renseignements d’origine électromagnétique, 200 chars Leclerc rénovés…Soit 780 millions d’euros de contrat pour les industriels de la défense.

 

Deux contrats majeurs attribués pour les industriels de la défense dans la même journée ! La direction générale de l’armement (DGA) a notifié d’une part la première phase de réalisation du système de satellites CERES dédié au renseignement électromagnétique et d’autre part la rénovation du char Leclerc. Le premier contrat est doté d’une enveloppe de 450 millions d’euros, le second de 330 millions. Ces deux programmes faisaient partie des priorités affichées par la loi de programmation militaire 2014 et 2019.

 

Trois satellites pour Airbus et Thales Alenia Space

Dans le cadre du contrat de satellites, les deux rivaux Thales Alenia Space et  Airbus Defense & Space vont se partager la tâche et la maîtrise d’œuvre du système. Ils vont développer et réaliser un système spatial de recueil de renseignement électromagnétique. Opérationnels en 2020, les satellites seront capables de détecter et de localiser des émissions électromagnétiques au sol issues des réseaux de communications sans fil et des radars terrestres. Une première technologique européenne selon la DGA.

Airbus fabriquera les trois satellites tandis que TAS sera responsable de leur charge utile (les équipements qui assurent la mission) et du segment sol (pour l’exploitation des données recueillies). Les deux partenaires tirent ainsi les fruits de l’expertise acquise en réalisant les démonstrateurs à travers les programmes Essaim et Elisa.

 

Le prochain char lourd sera franco-allemand

Dans le domaine de l’armement terrestre, Nexter aura la charge de mettre à niveau 200 chars Leclerc. Les premières livraisons sont prévues à partir de 2020, prévoyant également 18 dépanneurs. Outre un blindage renforcé contre les engins explosifs improvisés, les véhicules lourds (56 tonnes au combat) vont surtout bénéficier d’une mise à niveau électronique. 

Les chars seront équipés de nouvelles interfaces compatibles avec le dernier système radio tactique, et le système d’information et de commandement Contact. L’enjeu pour Nexter est stratégique. Un tel contrat permet à l’entreprise de conserver ses compétences sur ce segment au-delà de 2040 alors même que le dernier des 406 chars Leclerc produits pour l'armée de terre a été livré en octobre 2007. Or Nexter est engagé dans une fusion avec son partenaire allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) qui continue de produire de tels blindés. Ce contrat assure au fabricant français de peser dans la définition du prochain char lourd qui sera franco-allemand.

Avec ces contrats, le ministère de la Défense confirme son rôle de premier investisseur de l’Etat. L’an dernier, la DGA a passé 11,5 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées et investi 782 millions d’euros dans la recherche de Défense en 2014.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:55
Constellation de satellite Elisa. crédits CNES PHOTON REGY Michel

Constellation de satellite Elisa. crédits CNES PHOTON REGY Michel

 

Les satellites Elisa ont contribué à la préparation du programme CERES pour fournir à la Défense la capacité de localiser et caractériser les radars au sol depuis l’espace

 

12/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec la mise en service en 2020 de trois satellites CERES (Capacité de renseignement électromagnétique d'origine Spatiale), la France va entrer dans le club très, très fermé des pays possédant une telle technologie. A ce jour, seuls les États-Unis, la Russie et la Chine disposeraient de tels outils ultra-perfectionnés.

 

De grandes oreilles dans l'espace. Avec la mise en service en 2020 de trois satellites espions CERES (Capacité de renseignement électromagnétique d'origine Spatiale-ROEM), la France va entrer dans le club très, très fermé des pays possédant une telle technologie. A ce jour, seuls les États-Unis, la Russie et la Chine disposeraient de tels outils ultra-perfectionnés qui vont lui permettre de maîtriser les systèmes de télécoms et de radars ennemis. Car les satellites CERES ont la capacité de localiser et d'identifier les signaux émis par les systèmes adverses. Ce qui permettra de cartographier les centres de télécommunications et les radars dans les zones de conflit, et d'évaluer leur niveau d'activité, y compris "sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface", a précisé la Délégation générale de l'armement (DGA), maître d'ouvrage du programme.

Ce programme permettra par exemple de préciser le danger que représentent les radars ennemis afin de garantir la suprématie des avions français, ou encore de déterminer l'architecture des réseaux de communication adverses. En d'autres termes, la France pourra envoyer en toute indépendance ses avions qui pourront entrer en premier sur un théâtre d'opérations extérieures, contrairement à la Libye où l'aide des États-Unis avait été précieuse. Le programme CERES, découpé en plusieurs tranches conditionnelles, est s'élève à 450 millions d'euros, selon la DGA. Le ministère de la Défense a notifié un contrat portant sur la production des satellites à Airbus Defence & Space, en tant que chef de file, et Thales.

 

Jean-Yves Le Drian conscient des atouts du spatial militaire

Conscient de ces enjeux et malgré les tensions qui pèsent sur le budget de la défense, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a fait "le choix d'inscrire dans la loi de programmation militaire (LPM) un niveau d'ambitions élevé, avait-il expliqué le 13 février à Cannes chez Thales Alenia Space (TAS). Ce niveau n'est pas superflu. Il est adapté aux besoins de sécurité de la France, comme à ses responsabilités internationales, dans un contexte où notre environnement stratégique se durcit et où les menaces abondent".

Du coup, le ministère de la Défense a dû consentir un effort financier qui correspond, sur la durée de la LPM, à un total de 2,4 milliards d'euros pour les programmes spatiaux, qui "visent à conforter quatre capacités essentielles" : l'imagerie sécurisée optique, infrarouge et radar, avec les satellites CSO, les communications de grande élongation, avec SICRAL 2 et bientôt COMSAT NG,  l'écoute des signaux électromagnétiques avec la réalisation de CERES et la surveillance de l'espace extra-atmosphérique, pour laquelle la France propose la mise en place d'un programme européen. Et de rajouter alors : "l'ampleur des investissements qui sont nécessaires pour conserver un outil industriel, avec le niveau d'excellence que j'ai pu constater aujourd'hui, n'est cependant plus accessible à une seule nation".

 

Airbus Defence & Space, chef de file de CERES

En attendant de trouver des partenaires européens dont les budgets de la défense sont  plombés par trop d'économies, c'est Airbus Defence & Space qui a été sélectionné en tant que chef de file par la direction générale de l'armement (DGA) pour réaliser les trois satellites CERES. Pourquoi Airbus DS? Parce que les équipes du groupe européen ont déjà réalisé les démonstrateurs Essaim et Elisa, ce qui "démontre la qualité de notre savoir-faire et de nos technologies", a estimé le directeur général de Space Systems, François Auque, qui a précisé que "Airbus Defence and Space confirme sa position de maître d'œuvre de tous les systèmes spatiaux français de renseignement".

Airbus Defence and Space assure la responsabilité du segment spatial formé des trois satellites. Thales et plus particulièrement Thales Systèmes Aéroportés (TSA) est responsable de la charge utile et du segment sol utilisateurs. Le système comprend un segment sol de contrôle et un segment sol utilisateurs. Les deux industriels assurent conjointement la maîtrise d'œuvre de l'ensemble du système. Par ailleurs, Thales Alenia Space (TAS) intervient comme sous-traitant du groupe européen pour la fourniture de la plate-forme.

Pour concevoir et réaliser CERES, Airbus DS et Thales vont s'appuyer sur l'expérience acquise en commun avec les démonstrateurs Essaim et Elisa. Le premier, mis en orbite en 2004 par Ariane 5, était un système de plusieurs microsatellites, destinés à analyser l'environnement électromagnétique de la Terre à sa surface. Et plus précisément à expérimenter le recueil de renseignements électromagnétiques dans le domaine des télécommunications. Mis en orbite en décembre 2011 à 700 km d'altitude, Elisa était un démonstrateur technologique qui visait à démontrer la capacité à localiser et caractériser des radars au sol depuis l'espace.

 

Trois satellites qui chassent en meute

CERES est un système composé de trois satellites positionnés à proximité les uns des autres et destinés à la détection et la localisation des émissions électromagnétiques au sol. C'est l'utilisation simultanée des trois satellites positionnés en triangle qui permet de localiser l'émission. "Quand un radar émet un signal, chacun des satellites reçoit ce signal à un instant légèrement différent, explique un spécialiste. C'est en croisant les informations recueillies par chacun et comparant l'heure de réception d'un même signal que l'on peut situer l'emplacement de l'émetteur. En faisant l'exercice pour chaque paire de satellites (satellite 1/satellite 2 - satellite 1/satellite 3 - satellite 2/satellite 3), on aboutit à une localisation très précise. D'où la nécessité de disposer de trois satellites travaillant conjointement", avait expliqué en avril 2014 le CNES dans un communiqué.

Les satellites CERES ont naturellement une capacité de surveillance étendue à toutes les zones du monde observables par satellite sans contraintes d'accès. Au-delà des applications purement militaires, le programme, conçu pour pouvoir analyser les différents types d'émissions, permettra, en plus de déterminer l'architecture de systèmes en réseaux, tel des réseaux de communication, de suivre, en fonction des caractéristiques des signaux, l'évolution du niveau des performances des matériels des forces adverses. "Il pourra donc détecter la prolifération de matériels sophistiqués dans une zone d'intérêt, si besoin est", souligne un spécialiste.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 07:55
Airbus DS to build CERES signals intelligence satellites for French defence

 

12 March 2015 Airbus DS

 

Airbus Defence and Space, the world’s second largest space company, has been selected by the DGA (Direction générale de l’armement) to build the three CERES satellites, which will provide France with its first operational SIGINT capability.

 

“The fact that the DGA has entrusted Airbus Defence and Space with the construction of the CERES satellites demonstrates the quality of our expertise and technology, acquired through our successful development of the ESSAIM and ELISA demonstrators,” said François Auque, Head of Space Systems. “Signals intelligence is flagged as a top priority in the French Defence and National Security white paper. Airbus Defence and Space, which started working with Thales through CERES, is proud to provide France with its industrial and technological expertise, thus confirming its position as the prime contractor for all French space-based intelligence systems.”

 

The CERES (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale or Space Signal Intelligence Capacity) system comprises three closely positioned satellites that are designed to detect and locate ground signals, along with ground control and user ground segments. CERES is due to enter service in 2020.

 

Airbus Defence and Space has been entrusted with the space segment comprising the three satellites, while Thales is responsible for the payload and the user ground segment. The two manufacturers are the joint prime contractors for the entire system. In addition, Thales Alenia Space acts as a subcontractor to Airbus Defence and Space in supplying the platform.

 

Intelligence is one of four priorities identified by the white paper. The 2014-2019 Military Planning Law has translated this priority into programmes and funding, which include signals intelligence and one of its operational uses, the CERES programme.

 

This satellite system will give France a capability that few countries possess. In designing and building CERES, Airbus Defence and Space and Thales will draw on the experience they acquired jointly from the ESSAIM and ELISA demonstrators.

 

Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space is a division of Airbus Group formed by combining the business activities of Cassidian, Astrium and Airbus Military. The new division is Europe’s number one defence and space enterprise, the second largest space business worldwide and among the top ten global defence enterprises. It employs more than 38,000 employees generating revenues of approximately €13 billion per year.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 07:55
satellite Ceres  Crédits CNES - DGA

satellite Ceres Crédits CNES - DGA

 

March 12, 2015 by Thales Group

 

Contract to build space signals intelligence system for the French military awarded to Thales and Airbus Defence and Space.

 

The French defence procurement agency (DGA) has selected Thales and Airbus Defence and Space as co-prime contractors for the design and construction of France's future military spaced-based signals intelligence (SIGINT) system, which is due to enter service by 2020.

 

In addition to its role as overall system co-prime contractor, Thales has responsibility for the mission payload on board the satellites and for the user ground segment in charge of programming the satellites and the data processing.

 

CERES (Capacité de Renseignement Electromagnétique d’origine Spatiale) will provide the French armed forces with an operational space-based SIGINT capability. Three closely positioned satellites will detect and locate radiocommunications and radars. The system also includes a ground control segment, to be provided by the French space agency CNES, and the user ground segment.

 

Airbus Defence and Space will have responsibility for the space segment, comprising the three satellites that will integrate the SIGINT payloads. Thales Alenia Space will supply the platform under subcontract to Airbus Defence and Space.

 

Intelligence is one of four priorities identified by the French defence white paper, and funding was earmarked for SIGINT, including the CERES programme, under the 2014-2019 defence spending plan.

 

 

"This satellite system will be one of the most sophisticated in the world, giving France a capability that few nations possess. To design and build CERES, we will be drawing on the experience and expertise acquired on the ESSAIM and ELISA demonstrators."

Pierre Eric Pommellet, Thales Executive Vice-President, Defence Mission Systems

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 16:50
Premier système spatial européen de renseignement d'origine électromagnétique

 

12/03/2015 DGA (Direction Générale de l’Armement)

 

Le ministère de la Défense lance la réalisation du premier système spatial européen de renseignement d’origine électromagnétique

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier la première phase de réalisation du système CERES  (CapacitE RoEm Spatiale) à Airbus Defence and Space et à son co-traitant Thales. Ce système spatial de recueil de renseignement électromagnétique permettra à la France de collecter à l’horizon 2020, sans contrainte juridique de survol et en tout temps, du Renseignement d’origine électro magnétique (ROEM) sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface. Le budget couvrant la réalisation et la mise en orbite de CERES est de l’ordre de 450 M€.

 

Cette nouvelle étape  du programme permet de lancer la réalisation des trois satellites et du  segment sol utilisateur. Le développement de CERES bénéficie des avancées technologiques effectuées au cours des dix dernières années avec les démonstrateurs technologiques ELISA et ESSAIM.

 

Avec CERES, la France conforte sa place parmi les rares pays maîtrisant le recueil de ROEM depuis l’Espace et de leader européen en ce domaine.

 

La maîtrise d’ouvrage du programme CERES est assurée par  la DGA. Le CNES agit en tant que maîtrise d’ouvrage déléguée pour l’acquisition du segment sol de contrôle et des services de lancement.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:55
Concept de satellite Ceres  Crédits CNES - DGA

Concept de satellite Ceres Crédits CNES - DGA

 

02/10/2014 par Stefan Barensky – Air & Cosmos

 

Le ministère de la Défense a publié les éléments de son projet de loi de finances pour 2015 qui, conformément à la Loi de programmation militaire adoptée l'an dernier, intégre le démarrage de deux programmes spatiaux importants au cours de l'année prochaine : les satellites d'écoute Ceres (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale) et le programme de satellites de télécommunications militaires Comsat NG.

 

Suite de l’article

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:55
Renseignement spatial : la France se dote de très grandes oreilles

Grâce aux satellites CERES, la France pourra envoyer en toute indépendance ses avions qui pourront entrer en premier sur un théâtre d'opérations extérieures

 

01/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme CERES a pour objectif d'équiper les forces armées d'une capacité de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) spatiale. Trois satellites localiseront et identifieront les signaux émis par les systèmes des forces ennemies (radars, télécoms...)

 

Le conseil d'administration du CNES a formalisé lundi le démarrage du programme CERES (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale), qui a pour objectif de doter les forces armées, notamment la direction du renseignement militaire (DRM), d'une capacité de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) spatiale. Le système complet sera livré en 2020 par les deux industriels Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space, qui ont été notifié d'un contrat en 2013. "L'engagement du projet est maintenant acté avec comme objectif la conception détaillée et la réalisation du système CERES, la mise à poste des satellites et la recette en vol à la fin de cette décennie", a expliqué le CNES dans un communiqué. Selon le magazine "Air&Cosmos", le budget estimé pour ce programme de trois satellites s'élèverait à 400 millions d'euros.

L'objectif du programme CERES est d'acquérir un système spatial interarmées de collecte de données de renseignements d'origine électromagnétique couvrant des besoins stratégiques et de théâtre (localisé sur un opération extérieure). Pour la France, cette capacité opérationnelle de ce type est une grande première. Le système CERES est constitué de trois satellites volant en formation, d'un segment sol de contrôle des satellites, d'un segment sol utilisateur qui permet de programmer la mission et de réaliser un premier niveau de prétraitement des données.

 

Une aide précieuse pour l'armée de l'air

Les satellites CERES localiseront et identifieront les signaux émis par les systèmes adverses. Ce qui permettra de cartographier les centres de télécommunications et les radars dans les zones de conflit, et d'évaluer leur niveau d'activité. Ce programme permettra par exemple de préciser le danger que représentent les radars ennemis afin de garantir la suprématie des avions français, ou encore de déterminer l'architecture des réseaux de communication adverses. En d'autres termes, la France pourra envoyer en toute indépendance ses avions qui pourront entrer en premier sur un théâtre d'opérations extérieures, contrairement à la Libye où l'aide des États-Unis avait été précieuse.

Mieux connaître pour mieux frapper avec le maximum de sécurité. Concrètement, le fait de connaître les caractéristiques et les performances d'un radar adverse permet à un aéronef de le brouiller, par exemple. Ce qui protègera les pilotes. À l'inverse, l'armée de l'air pourra également empêcher les radars ennemis de repérer l'un de ses aéronefs ou missiles, en les faisant évoluer hors des couvertures radar adverses. Enfin, il aide à la mise en place de contre-mesures pour les forces aériennes, notamment pour l'alimentation des bases de données du module Spectra du Rafale.

 

Trois satellites qui chassent en meute

C'est l'utilisation simultanée des trois satellites positionnés en triangle qui permet de localiser l'émission. "Quand un radar émet un signal, chacun des satellites reçoit ce signal à un instant légèrement différent, explique un spécialiste. C'est en croisant les informations recueillies par chacun et comparant l'heure de réception d'un même signal que l'on peut situer l'emplacement de l'émetteur. En faisant l'exercice pour chaque paire de satellites (satellite 1/satellite 2 - satellite 1/satellite 3 - satellite 2/satellite 3), on aboutit à une localisation très précise. D'où la nécessité de disposer de trois satellites travaillant conjointement".

Les satellites CERES ont naturellement une capacité de surveillance étendue à toutes les zones du monde observables par satellite sans contraintes d'accès. Au-delà des applications purement militaires, le programme, conçu pour pouvoir analyser les différents types d'émissions, permettra, en plus de déterminer l'architecture de systèmes en réseaux, tel des réseaux de communication, de suivre, en fonction des caractéristiques des signaux, l'évolution du niveau des performances des matériels des forces adverses. "Il pourra donc détecter la prolifération de matériels sophistiqués dans une zone d'intérêt, si besoin est", souligne un spécialiste.

 

CERES n'écoute pas les conversations privées

Le programme CERES n'écoute pas le contenu des communications mais détecte seulement les signaux. "Si l'on veut intercepter le contenu de l'émission, il faut disposer d'un capteur qui reste longtemps sur la zone d'intérêt, et ce n'est pas le cas avec CERES », précise un bon connaisseur du programme.

La maîtrise d'ouvrage d'ensemble du programme est assurée par la direction générale de l'armement (DGA), le CNES ayant une délégation de maîtrise d'ouvrage sur le segment sol de contrôle. Les trois satellites contribueront directement à la fonction "connaissance et anticipation" du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. La France sera le seul pays européen présent sur ce domaine, rejoignant ainsi le club, très fermé, des pays les plus avancés dans le renseignement d'origine électromagnétique, avec principalement les États-Unis et la Russie.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 08:00
photo ECPAD lors du salon des forces spéciales au 13e RDP à Souge

photo ECPAD lors du salon des forces spéciales au 13e RDP à Souge

19/06/2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le commandant des opérations spéciales, le général Christophe Gomart (photo ministère de la Défense lors du salon des forces spéciales au 13e RDP à Souge), a été nommé ce mercredi 19 juin en conseil des ministres directeur du renseignement militaire.

 

Il arrive au moment où la DRM est consolidée par des investissements technologiques de grande valeur. Le Livre blanc a confirmé la pertinence de Ceres, le satellite de renseignement d'origine électromagnétique, le remplacement des satellites Hélios par la constellation Musis et l'achat de drones à double capacité électromagnétique et imagerie...

 

Le général Christophe Gomart nommé directeur du renseignement militaire

Le général Christophe Gomart, 53 ans, a commandé le 13e RDP (dragons parachutistes), régiment appartenant à la brigade des forces spéciales terrestres (BFST) comme le 1er RPIMA ou le 4e RHFS (hélicoptères des forces spéciales). Il commandait depuis le 1er août 2011 le COS (commandement des opérations spéciales), installé à la base de Villacoublay.

 

Auparavant, il fut conseiller du coordonnateur national du renseignement, Bernard Bajolet, qui vient d'être nommé à la tête de la DGSE. Ils se retrouvent en quelque sorte. En rejoignant la DRM, le général Gomart ne quitte pas tout à fait le sable (du Sahel avec l'opération Sabre) pour les étoiles et les satellites. Le renseignement militaire d'origine humaine est armé en majorité par le 13e RDP (qu'il connaît donc par cœur).

 

La DRM, et ses 1620 personnels répartis entre Paris et Creil, couvrent tous les domaines du renseignement : d'origine humaine (dit ROHUM), électronique (ROEM), provenant d'images (ROIM) et dans une moindre mesure d'origine informatique.

 

Le général Gomart, élevé au rang de général de corps d'armée avec cette nomination, remplace le général Didier Bolelli qui vient d'être nommé inspecteur général des armées

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 17:55
Constellation de satellite Elisa. crédits CNES PHOTON REGY Michel, 2012

Constellation de satellite Elisa. crédits CNES PHOTON REGY Michel, 2012

 

23/03/2012 Domitille Bertrand - DGA

 

À la pointe du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM), le projet Ceres (capacité de renseignement électromagnétique spatiale) a pour objectif de détecter, localiser et caractériser depuis l’espace les signaux envoyés par les systèmes adverses, notamment les émetteurs de télécommunications et les radars. Alors que les satellites du projet Elisa, l’un des démonstrateurs qui visent à préparer Ceres, viennent d’être lancés, une équipe de la direction générale de l’armement (DGA) travaille sur le programme opérationnel qui doit être mis sur orbite à la fin de la décennie.

 

« Imaginons que vous soyez dans un lieu même isolé ou désertique, et que vous mettiez en fonctionnement un radar, celui-ci va émettre un signal. Les trois satellites du programme Ceres, volant en formation dans l’espace, vont passer au-dessus de votre zone et détecter les signaux émis. Ceci est valable pour tout type d’émetteur électromagnétique, qu’il s’agisse d’émetteurs de télécommunications ou de radars », explique Laurent Boniort, directeur du programme Segment Sol d’Observation et manager de l’opération d’armement Ceres à la DGA.

 

Détecter, localiser puis caractériser…

 

C’est l’utilisation simultanée des trois satellites positionnés « en triangle » qui permet de localiser l’émission. « Quand un radar émet un signal, chacun des satellites reçoit ce signal à un instant légèrement différent. C’est en croisant les informations recueillies par chacun et comparant l’heure de réception d’un même signal que l’on peut ainsi situer l’emplacement de l’émetteur : en comparant l’heure de réception du signal par deux satellites, la localisation de l’émetteur est imprécise car elle est matérialisée par une ellipse sur la Terre. En faisant l’exercice pour chaque « paire » de satellites (satellite 1/satellite 2 - satellite 1/satellite 3 - satellite 2/satellite 3), on aboutit à une localisation très précise. D’où la nécessité de disposer de trois satellites travaillant conjointement. »

 

Une fois l’émission détectée, puis localisée, il faut ensuite en définir les caractéristiques : quelle est la fréquence utilisée, est-elle fixe ou saute-t-elle périodiquement pour être plus discrète, le type de modulation choisie, etc. « Attention, nous n’écoutons pas le contenu des communications, nous détectons seulement les signaux ! » indique Laurent Boniort, qui précise : « si l’on veut intercepter le contenu de l’émission, il faut disposer d’un capteur qui reste longtemps sur la zone d’intérêt, et ce n’est pas le cas avec  Ceres : ce n’est pas comme dans les films hollywoodiens ! »

 

… Pour mieux surveiller et protéger

 

L’intérêt de ce programme est multiple. Avant tout, la capacité de surveillance est étendue : toutes les zones du monde sont observables par satellite sans contraintes d’accès, ce qui n’est pas le cas avec un bateau ou un aéronef. « En termes de protection, le fait de connaître les caractéristiques et les performances d’un radar adverse permet à un aéronef de le brouiller, par exemple. À l’inverse, on pourra également empêcher les radars ennemis de repérer l’un de nos aéronefs ou missiles, en les faisant évoluer hors des couvertures radar adverses. » Au delà des applications purement militaires, le programme Ceres étant conçu pour pouvoir analyser les différents types d’émissions, il permettra, en plus de déterminer l’architecture de systèmes en réseaux, tel des réseaux de communication, de suivre, en fonction des caractéristiques des signaux, l’évolution du niveau des performances des matériels des forces adverses. « En d’autres termes, il pourra détecter la prolifération de matériels sophistiqués dans une zone d’intérêt, si besoin est. »

 

La France est le seul pays européen présent sur ce domaine, rejoignant ainsi le club, très fermé, des pays les plus avancés dans le renseignement d’origine électromagnétique, avec principalement les États-Unis et la Russie.

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