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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

19/05/2015 Sources : État-major des armées

 

L’Adjudant Richard, projeté en Jordanie depuis le 28 mars 2015 dans le cadre de l’opération Chammal, occupe le poste d’adjoint au chef du Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et mouvements (CCITTM) du détachement chasse en Jordanie.

Son rôle, sur le théâtre, consiste à superviser les activités liées au chargement et au déchargement du fret aérien, terrestre et maritime provenant ou à destination de la métropole. À ce titre, il encadre une équipe de cinq militaires du détachement de transit interarmées aérien (DETIA).

 

Ainsi, dans le cadre des opérations d’acheminement de fret par la voie maritime, comme celles ayant eu cours du 23 au 25 avril 2015, l’Adjudant Richard doit veiller au bon déroulement des opérations de chargement du fret dans les camions acheminés vers Aqaba, l’unique port jordanien situé sur la Mer Rouge. Il doit également, dans la perspective du chargement du navire, procéder à la vérification du dossier douanier du fret militaire transporté, dont l’absence ou le caractère incomplet entrainerait l’annulation des manœuvres de chargement.

 

Lorsqu’il évoque ses fonctions en Jordanie, l’Adjudant Richard relève « la spécificité du transit avec ses différentes voies d’acheminement» et « les défis à relever face aux nombreuses problématiques qui surgissent à chaque mission ». Et c’est cela, dit-il, qui lui plaît dans son métier.

 

Après cinq années passées en tant que militaire du rang, au 1er régiment médical de Metz (1er RMED), dans la spécialité santé au sein de laquelle il a obtenu tous les diplômes requis (brancardier, secouriste, auxiliaire sanitaire, conducteur ambulancier), l’Adjudant Richard a passé avec succès les examens nécessaires pour devenir sous-officier. Ensuite, à sa sortie de Saint-Maixent en 2003, il est retourné au 1erRMED mais est passé dans la spécialité du train. Muté en 2007 au 503èmeRT de Souge, il a alors suivi son régiment à Nîmes Garons en 2011 dans le cadre des restructurations. Aujourd’hui, en métropole, l’Adjudant Richard est chef de peloton au sein de l’escadron de ravitaillement du 503èmeRégiment du train (503èmeRT) à Nîmes.

 

En 16 ans de carrière, il a effectué quatre opérations extérieures, deux missions de courte durée, ainsi que de nombreux détachements. Mais c’est au Mali, en 2013, dans le cadre de l’opération Serval, qu’il découvre le milieu aéronautique : il est alors chargé de la mise en place d’un DETIA au sein d’un bataillon logistique. Cette expérience lui a permis de découvrir le fonctionnement de la logistique relative au fret aérien, et c’est donc tout naturellement qu’il s’est intégré au détachement chasse projeté en Jordanie dans lequel 15% des militaires sont issus de l’armée de terre et des services interarmées.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

photo EMA / Armée de l'Air

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:30
Chammal : point de situation au 13 mai 2015

 

13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 7 mai, la force Chammal a poursuivi quotidiennement ses vols de reconnaissance armés et de renseignement, contribuant au recueil d’informations sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région. Ainsi, cette semaine, la force Chammal a procédé à 18 sorties aériennes vers l’Irak, dont 4 ont abouti à des frappes d’opportunités, neutralisant 8 objectifs.

 

En parallèle, à terre, les actions de formation au profit des militaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS) et de la 6ème division d’infanterie irakienne se poursuivent.

 

Le 12 mai 2015, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a franchi le canal de Suez dans le sens Sud-Nord. Son arrivée en mer Méditerranée marque son entrée dans la dernière phase du déploiement Arromanches, démarré le 13 janvier dernier. Son retour à Toulon est prévu d’ici la fin du mois.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Chammal du 7 mai 2015

 

Cette semaine, la force Chammal a procédé à 20 sorties aériennes, dont 6 ont abouti à des frappes d’opportunité dans les régions de Baïji, Fallujah, Sinjar et Ramadi. Ces frappes ont permis la destruction de positions de tirs, de matériels logistiques, d’un bâtiment et de plusieurs groupes de combattants du groupe terroriste Daech.

 

En parallèle, à terre, les actions de formation au profit de 300 stagiaires ICTS se poursuivent. De plus, de nouvelles formations dispensées par la 3e brigade légère blindée ont débuté en avril au profit de la 6e division d’infanterie irakienne. Celles-ci sont orientées sur les besoins identifiés et exprimés par cette division irakienne, à savoir dans le domaine du secourisme de combat, de la lutte contre les engins explosifs improvisés, et de la mécanique sur matériel roulant.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale.

photo EMA / Armée de l'Air

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:30
Rafale survolant le théâtre irakien en opération Chammal - photo Marine Nationale

Rafale survolant le théâtre irakien en opération Chammal - photo Marine Nationale

 

07/05/2015 Sources : Marine nationale

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014 à la demande du gouvernement irakien et dans le cadre de la coalition internationale, l’opération Chammal, a conduit la France à assurer un soutien aux forces de sécurité irakiennes contre le groupe terroriste Daech. Ainsi, le groupe aéronaval (GAN), déployé en mission Arromanches depuis le 13 janvier 2015, a participé du 23 février au 18 avril à l’opération Chammal depuis le Golfe arabo-persique. Pendant huit semaines, les aéronefs du GAé ont participé, à partir du porte-avions Charles de Gaulle, aux opérations aériennes au-dessus du territoire irakien aux côtés des aéronefs de l’armée de l’Air. Intégré dans une coalition internationale, le GAé a utilisé au mieux les capacités de ses avions pour mener efficacement  10 à 15 sorties opérationnelles quotidiennes. Mettant à profit son entrainement, le GAé s’est immédiatement adapté aux spécificités du théâtre Irakien.

 

Le Groupe aérien embarqué

Structuré en trois flottilles (11F sur Rafale Marine, 17F sur Super Étendard modernisé et 4F sur Hawkeye), d’un détachement de la flottille d’hélicoptère (35F) et un centre d’expertise, le groupe aérien embarqué est constitué de 450 marins. Chaque jour, les techniciens, pilotes et soutiens du GAé ont mis en œuvre les Rafale Marine, Super Etendard modernisés et le Hawkeyeafin de remplir les missions confiées.

La flottille 11F a mis en œuvre 12 Rafale Marine (RFM), avion de dernière génération qui a une nouvelle fois montré tout son potentiel. Doyenne des flottilles de chasse (93 ans), la Furieuse est équipée du RFM depuis 2011. L’Irak est donc son premier engagement majeur avec cet appareil. Omni-rôles, les chasseurs ont rempli plusieurs missions : surveillance des zones d’intérêt grâce aux capteurs du RFM, frappes d’opportunité au sol (Close Air Support) en soutien des troupes Irakiennes ou Peshmerga, frappes  planifiées (« deliberate ») (, reconnaissance et cartographie de l’adversaire (prise de photos d’objectif notamment grâce au POD reco), ainsi que nounou mission (ravitaillement d’un avion de chasse par un autre au départ de la mission). Avec la liaison de données L16 offrant une excellente compréhension de l’environnement tactique, ses armements permettant des frappes air/sol de précision (guidage laser ou GPS), le Rafale a permis à ses pilotes de remplir efficacement leurs différentes missions, notamment l’appui aérien, surveillant, identifiant et frappant si nécessaire.

Dernière flottille équipée de Super Étendard modernisés, la  Glorieuse17F a également assuré de nombreuses missions de combat. Le doyen des avions de combat français n’a pas failli à sa réputation et a contribué aux efforts de la force française et de la coalition en conduisant quotidiennement les multiples missions d’appui des forces de sécurité en Irak grâce à un armement parfaitement adapté au conflit. Equipés  de pods ATLIS et Damoclès, de bombes GBU 49 guidées GPS utilisables par tous les temps, et de bombes GBU 58, les pilotesont mené des missions à des distances inédites du Charles de Gaulle aux commandes d’un aéronef exigeant et performant qui combine une cellule ancienne et une modernisation à la pointe de son système d’armes. Après avoir soufflé ses quarante bougies, le SEM a assuré ses missions air/sol avec une efficacité toujours renouvelée.

Le GAé a également mis en œuvre le Hawkeyede la flottille 4F, les « yeux de l’Irak ». Non armé, sa vocation est de veiller et de coordonner l’action des moyens aériens. Plate-forme aéroportée dotée d’un radar, de liaison de données radios et satellite, le Hawkeye (ou E2C) s’est distingué dans sa mission AB3C (Airborn Command, Control and Communication). Quotidiennement, il a contrôlé en moyenne une cinquantaine d’avions de chasse et d’avions ravitailleur de toutes nationalités. Grâce aux systèmes de communication variés de l’E2C, les tacticiens aéronautiques faisaient le lien entre les patrouilles et les états-majors afin de reporter en temps réel la situation aérienne sur le théâtre, permettant ainsi de réduire le délai des prises de décision.

Assurer les missions au-dessus du territoire irakien aux cotés des aéronefs de la coalition, tel était le véritable challenge de cette opération. Un rendez-vous que n’ont pas manqué les marins du GAé qui ont assuré avec un grand professionnalisme les missions ordonnées dès leur arrivée sur la zone.

 

Nécessité de s’adapter au théâtre

Les chasseurs Rafale et SEM ont dû s’adapter au terrain irakien qui s’est montré particulier par bien des aspects. Les avions ont opéré à de grandes distances du porte-avions durant des vols éprouvants de 5 à 7 heures, de jour comme de nuit, prouvant leur grande autonomie et augmentant à la fois les contraintes pour les pilotes et le nombre de ravitaillements en vol. Ces ravitaillements, phase délicate (notamment en raison de conditions météorologiques parfois très difficiles avec des turbulences fortes) mais indispensable à mission, se sont effectués sur des tankers français et internationaux de la coalition (canadien, italien, américain,...). « L’interopérabilité lors de cette phase opérationnelle a été très forte », explique le commandant de la flottille 17F. « Les échanges permanents avec les membres de la coalition et leurs états-majors au niveau tactique, ont été un facteur déterminant dans le succès des sorties aériennes du GAé ». Cette coopération internationale était renforcée à bord du Charles de Gaulle par la présence de deux officiers de liaison de l’US Navy et un officier de l’armée de Terre affecté au Centex GAé (Centre d’expertise du GAé) afin d’affiner la connaissance des pilotes sur les opérations terrestres avant chaque vol.

 

Un gain d’expérience et un succès opérationnel

 « Le théâtre irakien ne ressemble en rien à ce que j’ai pu vivre en Afghanistan ou en Libye. Chammal a été pour le GAé un énorme gain d’expérience en terme d’opérations aériennes », confie un pilote expérimenté, « mais également en terme de gestion du potentiel aéronautique. Nos techniciens nous ont permis d’avoir une disponibilité des avions exceptionnelle sans laquelle nous n’aurions pas pu mener les opérations à un tel niveau d’efficacité ».

Les aéronefs des trois flottilles 11F, 17F et 4Font effectué, dans le cadre de l’opération Chammal, au-dessus du territoire hostile, et engagé l’ennemi à de nombreuses reprises. Comme le rappelle le commandant du GAé, le capitaine de vaisseau Jean, « les marins du ciel peuvent être fiers du travail accompli main dans la main avec tous les marins du GAN. La mission a été éprouvante, le défi de taille, mais à chaque étape, le remarquable professionnalisme de chacun a permis de voir tous les avions accomplir leur mission avec succès». Mais au-delà, «l’expérience acquise en Irak vient s’ajouter à l’héritage des opérations en Afghanistan et Libye; cela est précieux pour les jeunes générations».

Le Hawkeye ou E2C, apponte sur le porte-avions - photo Marine Nationale

Le Hawkeye ou E2C, apponte sur le porte-avions - photo Marine Nationale

Catapultage d’un SEM qui part pour une mission au-dessus de l’Irak. - photo Marine Nationale

Catapultage d’un SEM qui part pour une mission au-dessus de l’Irak. - photo Marine Nationale

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:30
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie

 

04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la matinée du 25 avril 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, 111 tonnes de fret militaire ont été chargées à bord du MN Tangara, sur le port militaire d’Aqaba, en Jordanie.

 

En amont de l’opération, des camions avaient été chargés sur la base aérienne accueillant le détachement chasse français, sous la direction du personnel du Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et mouvements (CCITTM) œuvrant sur le théâtre d’opération, puis acheminés vers Aqaba. Rassemblé en convoi et escorté  par un détachement prévôtal ainsi que par la police militaire jordanienne, dans le cadre d’un accord de coopération entre la France et la Jordanie, l’ensemble des camions avait parcouru des centaines de kilomètres à travers le désert pour rejoindre le port d’Aqaba.

 

Après avoir accosté sur le quai de la base navale jordanienne, l’équipage a ballasté le Tangara, relevant ainsi l’arrière du navire, afin de rendre la rampe latérale accessible. Dès lors, grâce à la collaboration des militaires du CCITTM de l’opération Chammal, de l’officier responsable de l’affrété (un aviateur inséré au 519 e  Groupe de Transit Maritime de Toulon) et de l’équipage du navire, l’opération de chargement a pu être effectuée. Elle a nécessité des moyens externalisés de la base navale jordanienne et la grue de bord.

 

Le Tangara, navire de la marine marchande, a été affrété par le Ministère de la Défense via le Centre du Soutien aux Opérations et des Acheminements (CSOA). Sur sa route, il a fait escale dans les ports de Beyrouth, Aqaba, Djibouti, Abu Dhabi, Mayotte et la Réunion. Cet arrêt à Aqaba a eu lieu sur le trajet retour vers la France. Ce mouvement logistique est indispensable pour réinsérer dans la chaîne logistique des matériels dont la régénération technique est essentielle pour la poursuite des opérations.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale.

Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

30/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a procédé à 22 sorties aériennes dont 7 ont abouti à des frappes d’opportunité dans les régions de Baïji, Ramadi et Sinjar/Mossoul. 13 objectifs ont été neutralisés.

 

Actuellement, l’avancée des forces de Daech est contenue en Irak, mais ces dernières conservent une liberté d’action. Elles restent capables de mener des actions de combat violentes contre les forces de sécurités intérieures. L’opération Chammal a pour vocation d’apporter un appui aérien, dans le cadre de la reconquête du territoire iraquien, et plus précisément en ce moment dans les régions de Baïji et Ramadi. Ces opérations sont complexes et s’inscrivent dans le temps long.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 17:30
photo EMA  / Marine Nationale

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24/04/2015 Sources EMA

 

Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a quitté le golfe arabo-persique en franchissant le détroit d’Ormuz le 18 avril 2015. Il a ainsi mis un terme à huit semaines de contribution aux opérations aériennes conduites dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Débuté le 23 février dernier, l’engagement du GAN dans l’opération Chammal s’achève après huit semaines de contribution aux opérations aériennes de la coalition, aux côté des avions et des pilotes de l’armée de l’Air française qui poursuivent leur mission d’appui aux forces de sécurité irakiennes.

En quittant le golfe arabo-persique, le GAN poursuit sa mission Arromanches 2015. Comme le souligne le contre-amiral Chaperon : « Notre départ de la zone n’est pas une fin mais bien le début d’une nouvelle phase. »

Le GAN se dirige désormais vers Goa, en Inde, afin de conduire avec le groupe aéronaval indien l'édition 2015 de l’exercice Varuna. Pour cette nouvelle phase de la mission Arromanches 2015, le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et le pétrolier-ravitailleur Meuseont été rejoints par la frégate anti sous-marine Jean de Vienne qui est venue relayer le HMS Kent.

 

- 8 semaines d’opérations intensives -

Pendant huit semaines, en parfaite complémentarité avec les avions de l’armée de l’Air française, le groupe aérien embarqué (GAé) a réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat depuis le porte-avions Charles de Gaulle, afin de participer à l’appui des forces de sécurité irakiennes engagées au sol contre les terroristes de Daech. Les 12 Rafale , les 9 Super Etendard Modernisé et le Hawkeye du (GAé) ont participé à des missions d’appui aérien, de reconnaissance et de contrôle du trafic aérien au-dessus de la zone de conflit. Dans cette mission de contrôle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a également tenu une place essentielle.

Au cours de cette période, le groupe aéronaval et ses 2 600 marins ont parcouru 15 000 nautiques. « En apportant un volet aéromaritime à cette lutte et en mettant en avant le pavillon français dans une zone stratégique, nous avons une fois de plus répondu aux besoins militaires de notre pays, et au-delà à ceux d’une coalition internationale » souligne le contre-amiral Chaperon, commandant la Task Force 473.

 

- Un haut niveau d’interopérabilité -

La présence du GAN dans le golfe arabo-persique aura également été l’occasion de confirmer le haut  niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et les marines américaines et britanniques, dans un contexte hautement opérationnel et dans un espace restreint où la navigation commerciale est très dense et les plateformes pétrolières nombreuses. Le GAN a ainsi été engagé au sein de la Task Force aéronavale conduite par le porte-avions américain Carl Vinson et une frégate britannique, le HMS Kent, a assuré aux côtés de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de plusieurs escorteurs américains, la sécurité du groupe

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 11:30
photo EMA / Marine Nationale

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17/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 11 avril 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, le pétrolier-ravitailleur Meuse a ravitaillé le porte-avions américains Carl Vinson.

 

Plusieurs heures avant le début du ravitaillement, alors que la Meuse approche du point de rendez-vous convenu, le Carl Vinson apparait au radar. Rapidement, la silhouette de l’imposant navire se dessine sur l’horizon. Ce soutien logistique est un défi technique de taille. En effet le navire américain, par sa taille et ses 93 000 tonnes, nécessite une adaptation inédite de la part de l’équipage de la Meuse. Le porte-avions Carl Vinson déplace une telle masse d’eau qu’il est impossible de trop s’en approcher sans risquer un effet d’aspiration et donc une colision.

 

Le ravitaillement s’est donc effectué à une distance de sécurité, quasiment aussi loin que le permettent les manches de transfert des carburéacteurs. La communication s’est faite en anglais, la tenue de poste du porte-avions américain a été parfaite, et la concentration des soldats français et américains a été totale. Sur chaque bord, la curiosité apparaissait sur les visages des marins.

 

Cette opération a été couronnée de succès, fruit d’une longue préparation commune avec l’état-major américain. Cette mission est emblématique de notre coopération franco-américaine en matière de ravitaillement et de soutien logistique. C’est aussi une illustration des capacités de la Marine française en matière de soutien logistique et d’interopérabilité avec nos alliés.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:30
Une journée à bord du porte-avions américain USS Carl Vinson (U.S. Navy)

 

17 avr. 2015 Crédit : État-major des armées / Marine nationale

 

Opération Chammal, avril 2015
 

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:30
photo EMA - Ministère de la Défense

photo EMA - Ministère de la Défense

 

16/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 51 sorties, dont 12 aboutissant à des frappes, dans les régions de Ramadi, Baiji, et Sinjar. Dix-sept objectifs ont ainsi été neutralisés, incluant des positions de tir, check points, postes de combat, véhicules, bâtiments et combattants du groupe Daech. Deux autres frappes ont aussi été effectives sur des combattants dans la région Karmah. Depuis la mer, le porte-avions Charles de Gaulle a assuré du 12 au 16 avril la permanence aéronavale de la coalition, permettant au porte-avions USS Theodore Roosevelt de prendre, hors du golfe, la relève de l’USS Carl Vinson qui rentre à son port de base.

 

En parallèle, au sol, les activités d’instruction conduites à Bagdad au profit de l’ICTS se poursuivent. Les 300 stagiaires arrivés la semaine dernière continuent leur formation initiale.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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photo EMA - Ministère de la Défense

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:30
photo Marine Nationale

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13 Avril 2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 12 au 16 avril, le groupe aéronaval français (GAN), engagé aux côtés du groupe du porte-avions Carl Vinson au sein de la Task Force 50 depuis le 23 février, assure seul la permanence aéronavale de la coalition dans le golfe arabo-persique.

 

Pendant ces quatre jours, cette permanence sera assurée uniquement par le groupe aéronaval français. Pour la première fois dans l’histoire de la coopération navale entre les deux pays, le porte-avions Charles de Gaulle et ses escorteurs remplacent le groupe aéronaval américain dans un contexte opérationnel. En effet, cette relève permettra au porte-avions USS Theodore Roosevelt de prendre hors du golfe arabo-persique la relève de l’USS Carl Vinson qui rentre à son port de base.

 

Le rôle qu’assume depuis le GAN depuis le 12 avril dans cette région du monde illustre le haut niveau de confiance et d’interopérabilité qui unit les deux  marines. Le général Dempsey, chef des armées américaines, a ainsi confié le 8 mars dernier. : « Sans le Charles de Gaulle nous n’aurions pas pu combler le fossé causé par le départ du Carl Vinson du Golfe ».

 

Déployés dans l’océan Indien et le golfe arabo-persique dans le cadre de leur mission « Arromanches », le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine HMS Kent et un sous-marin nucléaire d’attaque sont aujourd’hui dans leur 8e semaine d’opération au large de l’Irak. Aux côté des aéronefs français de l’armée de l’Air et de ceux de la coalition, les avions du groupe aérien embarqué réalisent chaque jour des missions de reconnaissance, de commandement et de contrôle de l’espace aérien, et d’appui aux forces irakiennes.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 11:55
Le numéro d'avril d'Armées d'aujourd'hui est en ligne


 08/04/2015  La Rédaction de Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ouvre le numéro d’avril 2015 d’Armées d’Aujourd’hui  avec  les grandes échéances  du ministère pour l’année : actualisation de la loi de programmation militaire, prolongation jusqu’à l’été au minimum du dispositif de protection du territoire national avec l’opération Sentinelle,  projet de loi sur le renseignement, expérimentation en métropole du service militaire adapté tel qu’il existe en outre-mer, inauguration du nouveau siège du ministère, Hexagone Balard, en octobre et enfin présentation du futur système de paie en décembre. Autant de rendez-vous à honorer.

Opérations extérieures, opérations intérieures, les forces françaises sont engagées sur tous les fronts. Focus sur Sentinelle,  Chammal, Sangaris, ou encore Titan.

 

Prenez le large en suivant pendant dix jours la centaine d’officiers-élèves  embarqués pour cinq mois sur la Jeanne d’Arc afin de découvrir la vie de marin et parfaire leur formation au cours d’exercices qui les mèneront jusqu’en mer de Chine.

Le dossier vous emmène dans le quinzième arrondissement de Paris, où le projet d’unification du ministère prend corps. Il vous permet de découvrir comment l’Hexagone Balard a pris forme, les équipements et les prestations qu’il offre aux 9 300 civils et militaires qui y travailleront, les qualités écologiques du bâtiment principal ou encore comment les commerçants se sont préparés à l‘arrivée de leurs nouveaux voisins.

La rubrique Détour , nous propose de découvrir les images du génocide filmées par les opérateurs militaires soviétiques avec  l’exposition « Filmer la guerre : les soviétiques face à la Shoah », de rencontrer le général François Meyer qui à l’indépendance de l’Algérie, sauvent 350 harkis, enfin d’apprendre que quatorze millions d’animaux ont été mobilisés dès août 1914 pour combattre aux côtés des hommes, au service de la France.

Bonne lecture.

 

  >>> Lire le magazine

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:30
photo EMA

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 61 sorties, dont 10 aboutissant à des frappes. Celles-ci ont permis la destruction de quinze objectifs, incluant principalement des matériels logistiques, des positions de tirs et une usine de fabrication d’engins explosifs.

 

En parallèle, au sol, les activités d’instruction conduites à Bagdad au profit de l’ICTS se poursuivent. Une cinquantaine de stagiaires ont déjà été formés au cours des quatre dernières semaines lors d’un stage orienté sur le combat urbain dans un environnement de danger IED. Depuis le 4 avril, les instructeurs français ont reçu 300 nouveaux stagiaires pour un stage de formation initiale d’un mois.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMA

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 06:30
photo EMA / Marine nationale

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02/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le GAN, en relâche à Abu Dhabi du 25 au 31 mars, a repris ses activités aériennes au profit de la coalition le 1er avril.

 

Les avions français ont réalisé 23 missions depuis le 26 mars. Comme toujours, elles ont permis de cartographier le front et d’alimenter les données permettant aux avions de la coalition de frapper. Elles ont également permis, le 1er avril, de frapper directement des objectifs sur opportunité, en l’occurence des positions de tirs de Daech dans la région de Kirkouk.

 

En parallèle, les activités d’instruction conduites à Bagdad au profit de l’ICTS se poursuivent. Le détachement de conseil d’état-major termine quant à lui d’identifier, avec la 6ème division irakienne, les domaines dans lesquels porteront les efforts de conseil et d’assistance.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMA / Armée de l'Air

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 08:30
Opération Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie

 

01/04/2015 Sources :  EMA

 

Les femmes militaires déployées en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal nous racontent leur différents parcours et livrent leurs impressions.

 

Caporal-chef Tania, commando parachutiste de l’air

Au sein du détachement de protection projeté en Jordanie, le caporal-chef Tania est le seul personnel féminin. Ce militaire du rang a rejoint les commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) en 1999 et est devenu l’une des premières femmes commandos en CPA. Pour l’opération Chammal, elle est intégrée au sein d’une équipe d’une quinzaine de commandos, et s’occupe avec eux de la protection du personnel, des infrastructures et des aéronefs français. Suivant un cycle opérationnel régulier, elle participe également aux groupes de protection et d’intervention (GPI) mis en place pour sécuriser le camp français.

 

Sergent-chef Laëtitia, cellule chancellerie

Arrivée sur le théâtre jordanien mi-février 2015, le sergent-chef Laëtitia est responsable des différents travaux de la cellule chancellerie. Ce sous-officier dynamique s’est porté volontaire pour cette première opération extérieure avec le soutien de son époux. « Je suis partie avec quelques appréhensions au sujet des opérations extérieures mais dès mon arrivée elles ont été totalement effacées ».  Travaillant au sein de l’état-major fonctionnel du détachement air, elle souligne que « les relations y sont très cordiales et respectueuses. L’ambiance entre les collègues est très bonne ».Elle s’est habituée très rapidement à ce rythme de vie et de travail différent de la base aérienne de Cazaux où elle travaille à la cellule relations publiques.

 

Aspirant « Sissi », sous-chef navigateur

Au sein du personnel navigant, on retrouve l’aspirant surnommé « Sissi ». Elle est sous-chef navigateur à l’escadron 2/3 « Champagne ». Cet officier de 29 ans effectue aujourd’hui sa deuxième opération extérieure. Sur le théâtre, elle est la seule femme issue du corps du personnel navigant : « En opération comme en France, il n’y a aucun rejet, ou aucun sentiment de protection venant de mes collègues parce que je suis une femme. » Pour l’opération Chammal, Sissi se retrouve au sein d’une équipe d’une vingtaine de pilotes et navigateurs. « Ce sont tous de très bons collègues et quand je suis avec eux, il n’y a aucune gêne dans les discussions. Je ne me sens absolument pas exclue. Et comme on dit : dans les armées, il n’y a pas de distinctions il n’y a que des militaires ; c’est tout à fait vrai pour ma part» .

 

Sergent-chef Anne-Sophie, interprétateur photos

Le sergent-chef Anne-Sophie travaille à la cellule renseignement des Mirage 2000D, dans une équipe de six personnes. Interprétateur photos, elle est en charge de préparer, entre autres, les missions pour les équipages en insérant dans leur tablette (UMPC) tous les points intéressants et importants sur la zone qui sera survolée. Au retour de vol et en cas de tir, elle crée le compte rendu de tir reprenant tous les éléments de la mission en y insérant les photos des positions tirées. En poste sur la base aérienne 188 de Djibouti depuis quatre ans, elle travaille au sein de l’escadron 3/11 « Corse » où elle prépare aussi les briefings et les instructions sur le matériel de reconnaissance. En tant que femme militaire, Anne-Sophie confie : « je n’ai jamais eu de souci à travailler avec des hommes, tant que le travail est fait c’est le principal ». Elle ajoute : « pour l’opération Chammal,nous travaillons dans une très bonne ambiance. Les relations avec les équipages  se passent très bien. Ce qu’il faut avant tout c’est qu’on puisse répondre à leurs attentes, qu’on soit un homme ou une femme. »

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 au 31 mars 2015, une partie du groupe aéronaval, composée du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, du pétrolier ravitailleur Meuse et du sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste, a réalisé une relâche à Abu Dhabi après plus d’un mois d’engagement dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Engagé depuis le 23 février dans l’opération Chammal, le groupe aéronaval vient de conduire cinq semaines d’opérations au-dessus et au large du territoire irakien avant de rejoindre Abu Dhabi, pour une escale de six jours. 

 

Cette période à quai a permis de régénérer les potentiels humain et technique, soumis à rude épreuve durant les longues périodes de mer comme le souligne le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473 : « Cette relâche opérationnelle aux Emirats Arabes Unis nous permet de conduire des opérations vitales sur nos installations et d’accorder un peu de repos à nos équipages avant la reprise d’une activité opérationnelle qui s’annonce aussi intense ».

 

A l’issue des derniers mouvements logistiques, les navires du groupe aéronaval ont quitté Abu Dhabi le 31 mars pour conduire l’exercice Big Fox, en coopération avec les forces armées des Emirats Arabes Unis. Ces manœuvres communes permettent de renforcer les savoir-faire et l’interopérabilité avec nos alliés dans les différents domaines aéromaritimes : lutte anti surface, lutte anti aérienne, lutte anti sous-marine et opérations aériennes.

 

Le GAN est de retour dans le nord du golfe arabo persique et reprend ses opérations en Irak. Il assure seul la permanence et la continuité des opérations aéronavales puisque le groupe américain du Carl Vinson fait relâche à son tour. Il met en œuvre ses aéronefs embarqués pour réaliser des missions de reconnaissance, de commandement et de contrôle, de renseignement et d’appui aérien au profit des forces de sécurité irakiennes déployées sur le terrain.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo Marine Nationale

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:55
Le Cols bleus de mars est sorti !

 

26 Mars 2015 Marine Nationale

 

Au sommaire de ce numéro :

 

Toute l’actualité des unités de la Marine

- Passion Marine : Protection défense. La réforme en marche

- Coopération : Chammal. Le groupe aéronaval engagé contre Daech

- Rencontre avec le Général de brigade Isabelle Guion de Méritens

- Planète mer : L'océan Indien : zone stratégique pour la France

- Immersion : De la mer vers la terre : en manœuvre avec la FLOPHIB

 

à lire ICI

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 00:30
Les Etats-Unis entrent dans la bataille de Tikrit

 

26.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Les forces irakiennes, aidées par les Etats-Unis, sont reparties jeudi à l'assaut de la ville de Tikrit pour déloger les djihadistes du groupe Etat islamique. Washington a mené depuis mercredi 17 raids aériens sur cette ville située à 160 km au nord de Bagdad.

Les forces aériennes américaines n'étaient pas encore intervenues directement à Tikrit. La France a également effectué un raid, ont indiqué jeudi les commandements militaires des deux pays.

Les Etats-Unis ont longtemps exprimé leurs réticences à intervenir, en raison notamment du soutien actif de l'Iran aux milices chiites engagées dans la bataille. Mais la donne a changé mercredi lorsque le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a réclamé des frappes.

 

Offensive terrestre relancée

Fortes de ce soutien aérien, les forces irakiennes ont relancé jeudi leur offensive terrestre, suspendue la semaine dernière en raison des nombreux engins explosifs disséminés par l'EI retranché à Tikrit.

Mais la bataille au sol engagée le 2 mars et présentée comme la plus massive depuis que l'EI s'est emparé l'an dernier de vastes pans de territoire en Irak, se fera désormais sans les milices chiites, selon Lloyd Austin, commandant des forces américaines au Moyen-Orient (Centcom).

Ces dernières, à qui Téhéran a notamment fourni de l'artillerie et des conseillers, "se sont retirées" de la zone de Tikrit et la bataille est maintenant menée par environ 4000 membres des forces spéciales et de la police irakienne, a précisé le général Austin.

Il était cependant impossible de confirmer jeudi si ce retrait était effectif sur le terrain.

 

"Aller de l'avant"

"Le gouvernement irakien devait être en charge de l'opération" pour que la coalition intervienne, c'était une "pré-condition", a encore expliqué le général lors d'une audition au Sénat américain. Ces propos faisaient écho à ceux d'un responsable américain qui avait indiqué que Barack Obama avait conditionné les frappes américaines à un rôle plus important des forces gouvernementales à Tikrit.

Le chef du Centcom a en outre dénoncé la "mauvaise approche" adoptée jusqu'alors à Tikrit. Il a aussi affirmé que la nouvelle configuration des combats permettrait d'"aller de l'avant".

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 21:30
pphoto EMA / Marine Nationale

pphoto EMA / Marine Nationale

 

26/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 31 sorties aériennes, dont quatre ont abouti à des frappes au sol. Le 20 mars, une patrouille a tiré sur un bâtiment abritant une fabrique d’IED dans la région de Ramadi, alors qu’une seconde patrouille a détruit deux camions suicides dans la région de Bagdad. Le lendemain, les avions français, en appui des forces irakiennes au contact au sol, ont neutralisé un poste de combat situé sur un immeuble dans la région de Ramadi. Enfin, le 22 mars, la force Chammal, en appui de Peshmergas, a neutralisé une trentaine de combattants qui étaient abrités dans un immeuble dans la région de Sinjar.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:30
Un E-3F AWACS Sentry à Al Udeid, au Qatar. Photo EMA

Un E-3F AWACS Sentry à Al Udeid, au Qatar. Photo EMA

 

21 Mars 2015 Defens’Aero

 

Après avoir récemment engagé le Groupe Aérien Embarqué, composé, entre autre, de onze Rafale M et de neuf Super-Etendard Modernisés de la Marine Nationale, la France continue de renforcer son dispositif aérien militaire dans la lutte contre l'Etat Islamique en Irak.

 

En effet, Jeudi 19 Mars, le Ministère de la Défense a indiqué dans son point presse hebdomadaire qu'un E-3F Sentry AWACS vient d'être intégré au sein de l'opération Chammal, afin de réaliser des missions au-dessus du territoire irakien. L'appareil, appartenant à l'Escadron de Détection et Contrôle Aéroportés (EDCA) 00.036 "Berry", a rejoint la base aérienne d'Al Udeid, au Qatar, Dimanche 15 Mars, "avant de réaliser sa première mission trois jours plus tard".

 

Suite de l’article

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 09:30
Coalition Airstrikes Hit ISIL in Syria, Iraq

 

WASHINGTON, March 21, 2015 – DoD News

 

U.S. and coalition military forces have continued to attack Islamic State of Iraq and the Levant terrorists in Syria and Iraq, Combined Joint Task Force Operation Inherent Resolve officials reported today.

Officials reported details of the latest strikes, which took place between 8 a.m. yesterday and 8 a.m. today, local time, noting that assessments of results are based on initial reports.

 

Airstrikes in Syria

Bomber aircraft conducted three airstrikes near Kobani, destroying nine ISIL fighting positions, one ISIL vehicle, one large ISIL machine gun, and one ISIL machine gun.

 

Airstrikes in Iraq

Attack, fighter, and remotely piloted aircraft conducted seven airstrikes in Iraq:

-- Near Mosul, two airstrikes destroyed one ISIL storage facility and neutralized one ISIL rocket site, one ISIL RPG position, one ISIL large machine gun, and one ISIL mortar.

-- Near Kirkuk, one airstrike destroyed one ISIL fighting position, one ISIL tank and one ISIL excavator.

-- Near Hit in Anbar Province, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

-- Near Ramadi, one airstrike destroyed an ISIL building.

-- Near Taji, one airstrike destroyed two ISIL armored vehicles.

-- Near Beiji, one airstrike destroyed two tactical units.

 

Part of Operation Inherent Resolve

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, the region, and the wider international community. The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the terrorist group's ability to project terror and conduct operations, officials said.

Coalition nations conducting airstrikes in Iraq include the United States, Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, the Netherlands and the United Kingdom. Coalition nations conducting airstrikes in Syria include the United States, Bahrain, Jordan, Saudi Arabia and the United Arab Emirates.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 21:20
USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf photo US Navy

USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf photo US Navy

 

March 19, 2015 Defense news (AFP)

 

WASHINGTON — Once a source of irritation for the United States, France has nudged aside Britain to become the US military's key European partner.

The growing ties between the two militaries were on display this month when France's top military officer, Gen. Pierre de Villiers, hosted his US counterpart, General Martin Dempsey, aboard France's aircraft carrier, the Charles de Gaulle.

The French flagship, which arrived in the Gulf in February to take part in US-led air strikes on the Islamic State group, is operating under US command — a first for the French naval forces.

During the carrier's mission, US F-18 fighter jets have touched down on the deck of the De Gaulle and French Rafale fighters have visited American vessels.

On the deck of the carrier, the acrimony that plagued US-French relations 12 years ago over the American invasion of Iraq seemed a distant memory.

The new relationship is reflected in the warm rapport between the top generals, Dempsey and de Villiers, who have forged an "unmistakable" bond, according to Dempsey's spokesman, Col. Ed Thomas.

"That trust has influenced French and American officers many levels down," he said.

US commanders were also grateful when France took the lead in military operations against Islamist extremists in the Sahel region of Africa, with US forces providing logistical support and drones to back up the effort.

"I think it is quite clear that this is a significant new development," said author Linda Robinson of the RAND Corporation think tank.

"France is coming to the fore in a number of venues because their interests are aligning with US interests."

 

Activist Ally

One French officer boasted to AFP: "France at the moment is the most activist, most engaged European ally."

Over the past decade, France initially sought defense partners inside the European Union but found itself frustrated with Germany's more cautious view of military power.

Paris then promoted a partnership with the British military, but the much-touted effort proved disappointing, said Chris Chivvis, a former Pentagon official.

"In the last two-and-a-half years or so, there's been an increasing shift toward looking to cooperate with the United States," Chivvis said.

The evolution began with France's decision in 2009 to join NATO's integrated command structure, an acknowledgement by Paris that it needed allies to mount operations.

And on crucial security issues, France — even more than Britain — has recently found itself in agreement with the United States.

France played a leading role in the 2011 air war in Libya and adopted a tough stance on Iran's nuclear program that resembles and even goes beyond Washington's view.

In 2013, France — not Britain — stood alone with Washington in support of possible military action against the Syrian regime over its use of chemical weapons.

And last year France quickly signed up to join the air campaign against the IS group in Iraq.

The trend, through both conservative and socialist governments in France, has been a relatively "hawkish" line, Chivvis said.

More than anything, France's swift intervention in Mali in 2013, which halted an alarming advance by Islamist extremists, made an impression at the Pentagon.

"It surprised the Americans," a French diplomat said.

The Mali operation, involving more than 4,000 troops, was a "watershed," Robinson said. It conveyed that France could be relied on to check terror threats in northwest Africa.

France's robust posture coincides with the Obama administration's recognition that the United States cannot always be in the lead and wants allies to help share the burden.

"The Americans need partners that have capabilities and the will to engage and project military power," the French diplomat said.

 

France Over Britain?

Britain, meanwhile, long seen as America's closest military ally, is struggling to cope with intense budget pressures that have drastically scaled back its forces.

The long wars in Iraq and Afghanistan have taken a toll on British hardware and on public support for more foreign missions.

British commanders are warning the cutbacks could gut the force, and US officials have made known their concern that it would no longer be an effective ally in expeditions abroad.

Although France has an aircraft carrier, and Britain has none while it waits for construction of new ships, the two countries' forces remain roughly equivalent.

And Paris faces similar constraints on its military budget.

But it is France's willingness to deploy troops swiftly into harm's way that has set it apart from Britain in the past few years.

That does not mean that the so-called US "special relationship" with Britain has been replaced with a new entente cordiale.

The partnerships are "different in nature," Chivvis said, and US and British forces and intelligence services have been collaborating for decades.

That level of integration, he said, "is much tighter than the US-France relationship is going to be any time soon, if ever."

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:55
Echanges entre le CEMA et l’ambassadeur britannique

 

20/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 18 mars 2015, le général Pierre de Villiers a reçu Sir Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni en France, pour échanger.

 

Cette rencontre fait partie du dialogue politico-militaire régulier qu’entretient le général de Villiers avec le partenaire britannique. A cette occasion, ils ont donc échangé sur la situation internationale et évoqué notre relation bilatérale dans le cadre des engagements opérationnels actuels.

 

Le CEMA a rappelé l’importance de la coopération militaire bilatérale franco-britannique dans le cadre des conflits actuels, notamment dans la lutte contre le terrorisme au Levant, où les forces armées de nos deux pays sont engagés au sein de la coalition contre Daech. A ce titre, le général de Villiers a salué l’engagement de la frégate britannique HMS Kent dans le golfe arabo-persique, en escorte du porte-avion Charles de Gaulle actuellement déployé dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Le CEMA et Sir Peter Ricketts ont également évoqué la lutte contre les groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne. Ils ont notamment confirmé la nécessité d’appréhender la menace terroriste dans cette région de façon globale et coordonnée.

 

Sur le volet capacitaire, le général de Villiers et l’ambassadeur britannique se sont félicités des avancées réalisées dans le domaine de la mutualisation du soutien de l’A400 M.  Ils se sont également entretenus sur l’exercice de poste de commandement Griffin Rise organisé en juin prochain en France, et qui constitue une étape majeure de la montée en puissance d’une force expéditionnaire conjointe (Combined Joint Expeditionary Force – CJEF) à l’horizon 2016.

 

Cet entretien a permis de réaffirmer la force de la relation militaire franco-britannique et la volonté commune de poursuivre les coopérations engagées afin, selon le chef d’état-major des armées que notre coopération continue « d’apporter une véritable plus-value opérationnelle ».

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale


20.03.2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

 

Voir le reportage photos

 

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 12:30
Kata’ib Hezbollah with a QW-1 Capture via Federation of American Scientists - source WIB

Kata’ib Hezbollah with a QW-1 Capture via Federation of American Scientists - source WIB

 

March 19, 2015 by ADAM RAWNSLEY - WIB

 

Iraq’s airspace just got more dangerous

 

An Iranian-backed proxy group in Iraq released a video on Sunday showing its fighters in possession QW-1M man-portable air-defense missiles, marking the introduction of one of the more sophisticated anti-aircraft weapons seen in more than a decade of conflict in Iraq. The video, released by the Shiite terrorist group Kata’ib Hezbollah, shows fighters parading with the missile. In one scene, the camera zooms in on the launch tube to reveal its QW-1M markings. China’s Aerospace Science and Industry Corporation manufactures the QW-1M, and the missile launcher first appeared in 2002 at the China International Aviation & Aerospace Exhibition. But responsibility for its introduction into Iraq likely lies with Iran.

 

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