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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:30
photo Marine Nationale

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19/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 117 sorties aériennes, dont dix ont abouti à des frappes au sol. Plusieurs véhicules armés et logistiques ont été détruits par les aéronefs français, ainsi qu’un véhicule suicide dans la région de Kirkouk. Les avions français ont également ciblé des combattants à plusieurs reprises ainsi que du matériel d’artillerie.

 

Parallèlement, un avion E-3F Awacs a rejoint Al Udeid, au Qatar, dimanche 15 mars, avant de réaliser sa première mission trois jours plus tard. Sous contrôle opérationnel américain et en collaboration avec les pays alliés, il assure des fonctions de Command and Control au sein de la coalition. Il s’agit du deuxième déploiement de cet aéronef qui a déjà été engagé dans l’opération Chammal de fin octobre à mi-novembre 2014.

 

Concernant le volet terrestre de l’opération Chammal, les actions de formation ont débuté le 7 mars au profit d’une cinquantaine de stagiaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS).

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photos EMA
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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:30
USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf photo US Navy

USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf photo US Navy

 

19-03-2015 Par Sami Boukhelifa - RFI

 

L’opération Chammal dans laquelle est engagé le porte-avions français, le Charles-de-Gaulle se poursuit en Irak. Chaque jour une vingtaine de chasseur-bombardiers tricolores survolent le territoire irakien. Des frappes peuvent être menées mais l’objectif principal reste le renseignement, essentiel pour aider les troupes irakiennes, qui luttent au sol contre les jihadistes. RFI a pu embarquer cette semaine sur le navire amiral français.

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:30
photo FDA Chevalier Paul

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17 mars 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Aujourd’hui, le Chevalier Paul se livre à un exercice de tir tous calibres contre une menace asymétrique constituée de multiples embarcations légères (GUNEX).

 

09h20 : Tout commence par un briefing avec l’ensemble des participants. Après l’exposé des grandes lignes du scénario, l’adjoint de quart en passerelle rappelle les marins au « poste de combat artillerie ».

 

09h30 : Les servants et chefs d’affuts des canons de 20 mm bâbord et tribord, ainsi que des mitrailleuses 12,7 mm sur les plages avant et arrière sont à leur poste.

 

10h00 : L’équipe gonflage en plateforme hélicoptère est parée pour le largage des cibles aux ordres du directeur d’exercice.

 

10h25 : Le Chevalier Paul se présente pour une première passe « à blanc ». L’objectif est de s’assurer de la parfaite coordination entre les différents maillons qui interviennent dans la phase de tir. Dans le cadre de l’exercice, au Central Opérations, l’opérateur en charge de la veille de ce qui se passe à la surface perçoit sur ces écrans de nouvelles pistes non identifiées en rapprochement. L’officier de quart en passerelle manœuvre pour permettre l’investigation sur ces pistes.

 

10h40 : Le rythme s’accélère à bord, l’animateur distille au fur et à mesure les éléments du scénario. Les pistes sont maintenant clairement identifiées par le Central Opérations : Un patrouilleur militaire et plusieurs petites vedettes font route vers le Chevalier Paul.

 

10h43 : Depuis le Central Opérations, on annonce au commandant que le bâtiment est maintenant paré à manœuvrer tous calibres et tous azimuts. Les veilleurs en passerelle aperçoivent des armes pointées vers le Chevalier Paul. Les cibles sont alors classées hostiles.

 

10h51 : Malgré les avertissements renouvelés sur VHF par l’adjoint de quart, les embarcations font maintenant route en radial sur le Chevalier Paul. Le commandant décide alors de procéder à des tirs de semonces.

 

10h53 : Pas de réaction des hostiles toujours en rapprochement, l’ordre est donné d’engager les embarcations constituées par de gros ballons précédemment largués.

 

11h54 : « Ouvrez le feu » ordonne l’officier protection en passerelle. 4 coups de 76 mm partis – le «patrouilleur » est détruit. A la passerelle, on manœuvre pour rendre les armes battantes. Une embarcation engage le Chevalier Paul. Le servant 12,7 mm réplique alors sur ordre de l’officier protection et neutralise l’embarcation.

 

12h00 : Fin de la mise en garde. Au bureau Opérations, l’ensemble des participants se retrouve pour débriefer et tirer les enseignements de cet exercice.

photos FDA Chevalier Paulphotos FDA Chevalier Paulphotos FDA Chevalier Paul
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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 16:55
photo EMA

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16/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 mars 2015, le CEMA a  réuni à l’école militaire les officiers généraux à la tête des organismes et structures interarmées. Devenue semestrielle, cette rencontre lui donne l’occasion de faire le point, avec « ses  commandeurs », sur les grands enjeux liés aux opérations et à la transformation des armées.

 

Au cours de cette journée, le général de Villiers a d’abord tenu à saluer l’engagement opérationnel de nos forces qui, tant sur les théâtres d’opération extérieure que sur le territoire national, font chaque jour preuve de leur engagement au service de la sécurité nationale et de la stabilité dans le monde. Il est ainsi revenu sur les opérations Sangaris, Barkhane et Chammal. Concernant la lutte contre le terrorisme menée au Levant, cinq jours après sa rencontre avec le général Dempsey à bord du porte avion Charles de Gaulle, il a souligné que l’excellence de nos relations avec les Américains au sein de la coalition était « à mettre au crédit de notre interopérabilité et de notre crédibilité opérationnelle ». Dans le cadre l’opération Sentinelle, il a salué les efforts réalisés au sein de chaque zone de défense pour être au rendez-vous de la sécurité des Français.

 

Entouré des chefs d’état-major d’armée, des directeurs de service et de son équipe de commandement, le CEMA a également fait un point sur la transformation des armées. Il a notamment échangé avec ses commandeurs sur les travaux conduits dans le cadre de l’actualisation de la LPM et les autres grand sujets auxquels il attache une attention particulière,  notamment l’évolution du modèle RH et la concertation.

 

Dans un contexte sécuritaire qui demeure tendu, les questions liées à l’actualité ont tenu une place importante, notamment celles liées à nos engagements opérationnels. Le CEMA en a profité pour rappeler que l’unique finalité des armées était de garantir, pour notre pays, la meilleure protection possible.

 

Il a conclu la journée en réaffirmant sa confiance en son équipe de commandement dans la mise en œuvre de la réforme et l’importance qu’il accorde aux forces morales, ainsi qu’aux valeurs de cohésion et d’adaptabilité.

photo EMAphoto EMA

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 14:30
photo EMA

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13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 février 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, trois Mirage 2000D de la base aérienne 133 de Nancy ont quitté la base aérienne 125 d’Istres où ils étaient stationnés pour la nuit, pour relever trois autres Mirage 2000D actuellement projetés en Jordanie.

 

Venus remplacer trois aéronefs arrivés en Jordanie en novembre 2014 les trois Mirage 2000D ont rejoint le détachement chasse après un vol de 4h20. Ils étaient accompagnés par un avion ravitailleur A310 MRTT de la German Air Force. Ils ont été très rapidement mis en configuration OPEX grâce au travail des mécaniciens Mirage 2000D du détachement français en Jordanie.

 

En moins de 24h et tout en maintenant l’activité opérationnelle sur le théâtre, les trois chasseurs ont été équipés d’un appareil permettant d’acquérir la cible (pod de désignation laser), d’équipements de bord et de l’armement nécessaire pour intégrer la coalition internationale. Le convoyage retour vers la France des 3 Mirage 2000D relevés s’est quant à lui effectué le lundi 2 mars 2015.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:30
Coalition Airstrikes Hit Daesh in Iraq

 

SOUTHWEST ASIA, March 12, 2015 – From a Combined Joint Task Force Operation Inherent Resolve News Release

 

U.S. and coalition military forces have continued to attack Islamic State of Iraq and the Levant terrorists in Iraq, Combined Joint Task Force Operation Inherent Resolve officials reported today.

 

Officials reported details of the latest strikes, which took place between 8 a.m. yesterday and 8 a.m. today, local time, noting that assessments of results are based on initial reports.

 

No airstrikes were conducted in Syria during the specified timeframe, officials added.

 

Airstrikes in Iraq

Fighter, attack and remotely piloted aircraft conducted 13 airstrikes in Iraq:

-- Near Asad, an airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL vehicles.

-- Near Qaim, an airstrike struck an ISIL staging area.

-- Near Fallujah, three airstrikes struck an ISIL large tactical unit, two ISIL tactical units and destroyed an ISIL vehicle.

-- Near Kirkuk, five airstrikes struck an ISIL tactical unit and destroyed five ISIL excavators, three ISIL vehicles and an ISIL vehicle bomb.

-- Near Mosul, an airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed four ISIL armored vehicles.

-- Near Ramadi, an airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

-- Near Sinjar, an airstrike struck an ISIL large tactical unit and destroyed three ISIL buildings and an ISIL vehicle.

 

Part of Operation Inherent Resolve

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, the region, and the wider international community. The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the terrorist group's ability to project terror and conduct operations, officials said.

Coalition nations conducting airstrikes in Iraq include the United States, Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, the Netherlands and the United Kingdom. Coalition nations conducting airstrikes in Syria include the United States, Bahrain, Jordan, Saudi Arabia and the United Arab Emirates.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 18:30
photos EMA

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12/03/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 57 missions aériennes au-dessus de l’Irak, lesquelles ont abouti à six frappes au sol dans les régions de Fallujah, Kirkouk et Mossoul

 

L’une de ces frappes a notamment permis la destruction d’un véhicule suicide, un camion blindé rempli d’explosifs, stationné sur une route, qui avait pour but d’exploser au prochain passage des forces de sécurité irakiennes.

 

Par ailleurs, le 8 mars, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, a accueilli son homologue américain, le général Marin Dempsey, à bord du porte-avions Charles de Gaulle engagé dans la lutte contre Daech en Irak.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marines et 9 Super Etendard modernisés, ainsi que d’un avion de guet aérien avancé embarqué 1 E2C Hawkey.

Chammal : point de situation au 12 marsChammal : point de situation au 12 mars
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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 13:30
Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie

 

12/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Les femmes militaires déployées en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal sont mises à l’honneur. Elles nous racontent leur différents parcours et nous livrent leurs impressions.

 

Au sein du détachement de protection projeté en Jordanie, le caporal-chef Tania (CLC) est le seul personnel féminin. Ce militaire du rang a rejoint les Commandos Parachutistes de l’Air n°20 (CPA 20) en 1999 et est devenu l’une des premières femmes commandos en CPA. Pour l’opération Chammal, elle est intégrée au sein d’une équipe d’une quinzaine de commandos, et s’occupe avec eux de la protection du personnel, des infrastructures et des aéronefs français. Suivant un cycle opérationnel régulier, elle participe aussi aux groupes de protection et d’intervention (GPI) mis en place pour sécuriser le camp français.

 

Arrivée sur le théâtre jordanien mi-février 2015, la sergent-chef Laëtitia est responsable des différents travaux de la cellule chancellerie. Ce sous-officier dynamique s’est porté volontaire pour cette première opération extérieure avec le soutien de son époux. « Je suis partie avec quelques appréhensions sur les opérations extérieures mais dès mon arrivée elles ont été totalement effacées ».  Travaillant au sein de l’état-major fonctionnel du détachement air, elle souligne que « les relations y sont très cordiales et respectueuses. L’ambiance entre les collègues est très bonne ». Elle s’est habituée très rapidement à ce rythme de vie et de travail différent de la base aérienne de Cazaux où elle travaille à la cellule relations publiques.

 

Au sein du personnel navigant, on retrouve l’aspirant surnommé « Sissi », qui fait partie de l’escadron 2/3 Champagne et qui est sous-chef navigateur. Cet officier de 29 ans effectue aujourd’hui sa 2ème opération extérieure. Elle est, sur le théâtre, la seule femme personnel naviguant : « En escadron, nous ne sommes pas beaucoup de femmes, j’ai donc l’habitude d’être entourée d’hommes. En opération comme en France, il n’y a aucun rejet, ou aucun sentiment de protection venant de mes collègues parce que je suis un personnel féminin. » Pour l’opération Chammal, Sissi se retrouve au sein d’une équipe d’une vingtaine de pilotes et navigateurs. « Ce sont tous de très bons collègues et quand je suis avec eux, il n’y a aucune gêne dans les discussions. Je ne me sens absolument pas exclue. Et comme on dit : Dans les armées, il n’y a pas de distinctions il n’y a que des militaires ; c’est tout à fait vrai pour ma part ». 

 

La SGC Anne-Sophie travaille à la cellule renseignement des Mirage 2000D, dans une équipe de six personnes où elle est la seule femme. Interprétateur photos, elle est en charge de préparer, entre autres, les missions pour les équipages en insérant dans leur tablette (UMPC) tous les points intéressants et importants sur la zone qui sera survolée. Au retour de vol et en cas de tir, elle crée le compte rendu de tir reprenant tous les éléments de la mission en y insérant les photos des positions tirées. En poste sur la base aérienne 188 de Djibouti depuis 4 ans, elle travaille au sein de l’escadron 3/11 Corse où elle prépare aussi les briefings et les instructions sur le matériel de reconnaissance. En tant que femme militaire, Anne-Sophie explique : « je n’ai jamais eu aucun soucis à travailler avec des hommes, tant que le travail est fait c’est le principal ». Elle ajoute : « pour l’opération Chammal, nous travaillons dans une très bonne ambiance. Les relations avec les équipages  se passent très bien. Ce qu’il faut avant tout c’est qu’on puisse répondre à leurs attentes, qu’on soit un homme ou une femme. »

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en JordanieChammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie
Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie
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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:30
photo Marine nationale

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10 mars 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Dans le golfe Arabo-Persique, des chasseurs F18 Hornet américains effectuent une série de "touch and go", d’appontages et de catapultages sur le porte-avions Charles de Gaulle pour obtenir leurs qualifications. Le 3 mars dernier, des Rafale Marine du porte-avions Charles de Gaulle avaient obtenu leurs qualifications à bord de l'USS Carl Vinson. Ces qualifications illustrent le haut niveau d’interopérabilité entre les deux marines.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

 

Reportage photos

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 17:30
Rafale Leaves Carl Vinson

 

3/10/2015 Strategy Page

 

ARABIAN GULF (March 3, 2015) A French navy Rafale Marine aircraft from Squadron 11F embarked aboard the French navy nuclear-powered aircraft carrier Charles de Gaulle (R91) launches from the U.S. Navy aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70) during carrier qualifications. Carl Vinson is deployed as part of the Carl Vinson Carrier Strike Group supporting maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class John Philip Wagner, Jr.)

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 21:30
photo Marine Nationale

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SOUTHWEST ASIA, March 10, 2015 – From a Combined Joint Task Force Operation Inherent Resolve News Release

 

U.S. and coalition military forces have continued to attack Islamic State of Iraq and the Levant terrorists in Syria and Iraq, Combined Joint Task Force Operation Inherent Resolve officials reported today.

Officials reported details of the latest strikes, which took place between 8 a.m. yesterday and 8 a.m. today, local time, noting that assessments of results are based on initial reports.

 

Airstrikes in Syria

Fighter, bomber and remotely piloted aircraft conducted four airstrikes near Kobani, which struck four ISIL tactical units and destroyed nine ISIL fighting positions and an ISIL vehicle.

 

Airstrikes in Iraq

Attack, fighter and remotely piloted aircraft conducted eight airstrikes in Iraq:

-- Near Fallujah, three airstrikes struck two ISIL large tactical units and destroyed three ISIL vehicles.

-- Near Kirkuk, four airstrikes struck three ISIL large tactical units, an ISIL tactical unit and destroyed five ISIL fighting positions, four ISIL buildings, three ISIL vehicles, three ISIL vehicle bombs, an ISIL culvert crossing and an ISIL heavy machine gun.

-- Near Mosul, an airstrike suppressed an ISIL vehicle.

 

Part of Operation Inherent Resolve

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, the region, and the wider international community. The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the terrorist group's ability to project terror and conduct operations, officials said.

Coalition nations conducting airstrikes in Iraq include the United States, Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, the Netherlands and the United Kingdom. Coalition nations conducting airstrikes in Syria include the United States, Bahrain, Jordan, Saudi Arabia and the United Arab Emirates.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:55
Jean-Yves Le Drian en Mirage 2000D - photo R. Pellegrino

Jean-Yves Le Drian en Mirage 2000D - photo R. Pellegrino

 

10/03/2015 BA 133 -  Armée de l’Air

 

Vendredi 6 mars 2015, la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey a reçu la visite de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Cette visite était axée sur l’aspect opérationnel et l’engagement de la BA 133 dans les opérations Barkhane et Chammal.

 

Vendredi 6 mars, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est déplacé sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Accompagné du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), il a effectué une visite axée sur l’aspect opérationnel et l’engagement de la BA 133 dans les opérations Barkhane et Chammal.

 

Dans un premier temps, le ministre a assisté à des présentations de la BA 133 et des opérations en cours avant de poursuivre par des visites dynamiques du Mirage 2000D, des ateliers de l’escadron de soutien technique aéronautique et du centre de formation à l’appui aérien.

 

Le ministre de la Défense s’est ensuite exprimé devant le personnel de la base aérienne. À cette occasion, il a évoqué le tragique événement que la BA 133 a connu, avec la perte de sept de ses aviateurs lors de l’accident aérien qui s’est produit à Albacete (Espagne), le 26 janvier dernier. Il a assuré le personnel de tout son soutien et a rencontré les blessés et rescapés de l’accident qu’il avait déjà rencontré en Espagne au lendemain du crash aérien.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:30
Rencontre des CEMA français et américain sur le porte-avions Charles de Gaulle

 

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 8 mars 2015, le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, a reçu son homologue américain le général Martin Dempsey à bord du porte-avions Charles de Gaulle qui est déployé, avec le groupe aéronaval, dans le nord du golfe arabo-persique dans le cadre des opérations conduites contre le groupe terroriste Daech en Irak.

 

Le groupe aéronaval est intégré depuis le 31 janvier dernier à la Task Force 50, sous commandement tactique américain. Depuis le 23 février, il participe à l’opération Chammal, aux côtés des moyens déployés dans la région par l’armée de l’air depuis le 19 septembre 2014. Dans quelques jours, il assurera seul la permanence aéronavale dans le golfe arabo-persique, afin de permettre la relève entre l’USS Carl Vinson et l’USSTheodore Roosevelt.

 

Si la présence des deux CEMA américain et français sur le porte-avions Charles de Gaulle  constitue un événement, leur rencontre s’inscrit en revanche dans un cadre beaucoup plus habituel. Les deux hommes s’entretiennent en effet régulièrement pour partager leurs analyses stratégiques.

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Dimanche, leurs échanges ont portés sur la situation en Irak. A cette occasion, le général de Villiers a insisté sur la nécessité d’intégrer le temps long dans cette opération, tout en posant la question des conditions du règlement de la crise, au-delà des seules opérations militaires. Plus largement, les deux CEMA ont confirmé leur détermination à agir contre la menace terroriste qui pèse sur le flanc Sud de l’Europe. Que ce soit dans la bande sahélo-saharienne, avec l’opération Barkhane où la France agit en « leader », ou en Irak où elle intervient en partenaire d’une coalition conduite par les Etats-Unis, ils sont convenus de l’importance à accorder à la coopération interalliée.

 

L’engagement du groupe-aéronaval au sein de la Task Force 50  incarne cette dynamique de coopération et ce haut niveau de confiance atteint par la France et les Etats-Unis. Au-delà du symbole, il vient concrétiser les progrès accomplis en termes d’interopérabilité de nos forces : « Quand je vois derrière moi des marins, des pilotes, américains et français tous ensemble, cela veut bien dire que nous construisons de la confiance mutuelle, à tous niveaux », a ainsi souligné  le général Dempsey.

 

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

REPERE

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 15:30
Chairman JCS General Dempsey visits the French Aircraft Carrier Charles de Gaulle (R91)

Gen. Martin Dempsey, Chairman Joint Chiefs of Staff, right, and Gen. Pierre de Villiers, French Chief of Defense Staff, pose for a photo prior to boarding a C-2A Greyhound from the Providers of Fleet Logistics Support Squadron (VRC) 30 on the flight deck of the French aircraft carrier Charles de Gaulle (R 91). Charles de Gaulle is operating with the Carl Vinson Carrier Strike Group in the U.S. 5th Fleet area of operations. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class John Philip Wagner, Jr./Released)


10 mars 2015 US Navy

 

ARABIAN GULF (Mar. 8, 2015) United States Army General Martin E. Dempsey, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, met with French General Pierre de Villiers, French Chief of Defense Staff, aboard the French aircraft carrier Charles de Gaulle. During the visit, they toured the ship’s spaces, observed flight operations and met with French and U.S. military service members stationed aboard the ship. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class Hansel Pintos)

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:30
Aircraft carrier USS Carl Vinson and French nuclear aircraft carrier Charles de Gaulle transit the Northern Arabian Gulf

 

Mar. 8, 2015 U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Scott Fenaroli/Released

 

Aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70), left, and French nuclear aircraft carrier Charles de Gaulle (R91) transit the Northern Arabian Gulf. Carl Vinson is deployed in the U.S. 5th Fleet area of operations supporting Operation Inherent Resolve, strike operations in Iraq and Syria as directed, maritime security operations, and theater security cooperation efforts in the region.

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:54
Le numéro de mars d'Armées d'aujourd'hui est en ligne



10/03/2015 Armées d’Aujourd’hui.

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

« On compte aujourd'hui près de 60 000 femmes dans la Défense. Elles représentent 15% des effectifs militaires et 38% des effectifs civils. En moins de 20 ans, l'armée française est devenue l'une des plus féminisée au monde. » C'est dans ces propos que Françoise Gaudin, haut fonctionnaire à l'égalité des droits pour le ministère de la Défense, ouvre le dossier « Femmes dans la Défense » du numéro de mars (n° 396) d’Armées d’Aujourd’hui.

A l'occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars, Valérie André, Bérengère, Morgane ou encore Mylène ont bien voulu témoigner de leur parcours et engagement au sein de l'institution. De l'historique de la féminisation des armées françaises au portfolio, en passant par un comparatif avec les armées britannique, allemande ou encore américaine, ce dossier complet nous rappelle que 7% des militaires projetés en opérations extérieures sont des femmes.

Un point de situation, une analyse ou un reportage seront consacrés aux opérations Chammal, Barkhane, Sangaris, et à la lutte contre Ebola, théâtres où l’armée française démontre son engagement. C'est donc naturellement que la question du droit des conflits armés et des droits de l'homme est soulevée dans la rubrique Enjeux.

Plus loin, découvrez les nouvelles orientations stratégiques de la Direction du renseignement militaire ou encore Sysiphe, un système aéroporté de recueil d'images. Le Forum international de la cybersécurité, les correspondants défense et le Journal de la Défense ont leur part belle dans les pages Focus défense.

Enfin, le lecteur découvrira l’art du leurre dans les pages détours, rencontrera le Père Danel ou enquêtera au côté du Service historique de la Défense.

Bonne lecture.

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 20:30
Gen. Martin Dempsey and Gen. Pierre de Villiers aboard the French aircraft carrier Charles de Gaulle, March 8, 2015 - photo French Navy

Gen. Martin Dempsey and Gen. Pierre de Villiers aboard the French aircraft carrier Charles de Gaulle, March 8, 2015 - photo French Navy

 

March 9, 2015 By Missy Ryan, Washington Post

 

When Gen. Martin Dempsey's plane touched down Sunday on the deck of this ship, he became the first chairman of the Joint Chiefs of Staff in recent history — perhaps ever — to set foot on a French aircraft carrier, a sign of the two nations' increasing operational unity in the campaign against the Islamic State.

 

    Since the ship arrived in the Persian Gulf last month, U.S. warplanes have landed on the Charles de Gaulle; French and American jets have carried out joint training missions; and the French ship has operated alongside the USS Carl Vinson, another carrier in the same waters. Both ships are now under American command.

 

    The mission marks the first time that France has placed the Charles de Gaulle, the only non-U.S. nuclear aircraft carrier in the world and a jewel of the French military, under the operational command of a foreign nation, a reflection of the importance Paris has placed on combating the ­Islamic State militant group.

 

    The United States continues to shoulder the bulk of the military burden among members of the coalition assembled against the group, which surged out of Syria last year to capture a third of Iraq. Of the 2,738 ­airstrikes the coalition has conducted in Iraq and Syria since last summer, the Americans have carried out 2,203....

 

    Dempsey visited the Charles de Gaulle along with his French counterpart, Gen. Pierre de ­Villiers, who said the coalition had to balance the desire for quick results with the reality that Iraqi forces need time to prepare for ground offensives. "The Iraqis are the ones who will do this," he said.

 

    Nevertheless, differences remain in Paris's and Washington's approach to the Islamic State, notably France's decision to forgo airstrikes in Syria. The French government has suggested that such strikes could benefit Syrian President Bashar ­al-Assad, whom Western leaders want to see replaced.

 

    France is flying about 12 to 15 sorties a day from the Charles de Gaulle as part of the campaign against the Islamic State. French planes have dropped munitions in only some of those flights. The remainder are surveillance or air support missions that do not result in strikes. French planes are also flying from Jordan and the United Arab Emirates.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 11:30
photo US DoD

photo US DoD

 

Bagdad, 9 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le général Martin Dempsey, le plus haut gradé américain, est arrivé lundi à Bagdad pour s'entretenir avec les responsables irakiens une semaine après le lancement d'une vaste offensive pour reprendre Tikrit au groupe Etat islamique (EI), a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Le chef d'état-major interarmées américain est arrivé à bord d'un avion militaire C-17 en provenance du Golfe, où il s'est rendu dimanche à bord du porte-avions français Charles de Gaulle qui est engagé dans la coalition antijihadistes en Irak depuis fin février.

 

Sur le bâtiment français, le général Dempsey a assuré qu'intensifier les raids aériens de la coalition internationale, dirigée par Washington, serait une erreur et a plaidé pour une "patience stratégique" dans la lutte contre l'EI en Irak et en Syrie.

 

Selon lui, "larguer un tapis de bombes sur l'Irak n'est pas la solution".

 

Le militaire américain a aussi souligné que la fréquence des bombardements aériens dépendait des capacités de l'armée irakienne sur le terrain.

 

Les forces pro-gouvernementales irakiennes ont lancé il y a une semaine leur plus grande offensive anti-EI à ce jour, afin de reprendre Tikrit.

 

Située à 160 km au nord de Bagdad, cette ville majoritairement arabe sunnite et région d'origine de l'ancien président irakien Saddam Hussein fait partie des vastes zones prises par le groupe jihadiste l'an dernier dans le nord et l'ouest de l'Irak.

 

L'ONU a dénoncé comme des "crimes contre l'humanité" les nombreuses atrocités (décapitations, exécutions, enlèvements, viols...) auxquelles ce groupe ultra-radical sunnite se livre sur les territoires sous son contrôle en Irak et en Syrie voisine.

 

Le groupe jihadiste a par ailleurs récemment procédé à la destruction d'une partie du riche patrimoine préislamique irakien, notamment la cité antique de Nimroud (nord) , provoquant un tollé international.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 09:30
photo US DoD

photo US DoD

 

A bord du PA Charles de Gaulle, 8 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le général Martin Dempsey, le plus haut gradé américain, a prévenu dimanche lors d'une visite sur le porte-avions français Charles de Gaulle qu'accélérer les frappes aériennes de la coalition internationale antijihadistes serait une erreur.

 

Le chef d'état-major inter-armées américain a plaidé pour une "patience stratégique" dans la lutte que livre la coalition menée par les Etats-Unis au groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie.

 

"Larguer un tapis de bombes sur l'Irak n'est pas la solution", a-t-il affirmé à bord du bâtiment français qui participe à cette opération depuis fin février dans les eaux du Golfe.

 

"Nous avons la responsabilité d'être très précis dans l'usage de notre puissance aérienne", a expliqué le général Dempsey, assurant qu'augmenter le rythme des raids accentuerait les risques pour les populations civiles, ce qui pourrait alimenter en retour la propagande jihadiste.

 

"Cela signifie qu'il faut prendre le temps" de rassembler des renseignements précis sur les cibles possibles, a-t-il ajouté.

 

Le militaire américain a aussi indiqué que la fréquence des bombardements aériens dépendait des capacités de l'armée irakienne sur le terrain et de la volonté du gouvernement de Bagdad de se réconcilier avec la population arabe sunnite, méfiante envers les forces de sécurité.

 

L'EI a en effet profité du sentiment de marginalisation de cette population sous les gouvernements irakiens majoritairement chiites de ces dernières années pour s'emparer en juin de vastes territoires au nord et à l'ouest de l'Irak, majoritairement arabes sunnites.

 

En lançant il y a peu la bataille pour reprendre Tikrit à l'EI, le Premier ministre irakien a d'ailleurs appelé les forces pro-gouvernementales à faire de la sécurité des civils leur "priorité".

 

photo US DoD

photo US DoD

Le général Dempsey, qui s'exprimait dimanche aux côtés de son homologue français, le général Pierre de Villiers, a également souligné qu'il n'y avait pas besoin d'augmenter le nombre de militaires américains présents en Irak dans le cadre de la lutte antijihadistes. Ces 2.600 hommes sont chargés de conseiller et entraîner l'armée de Bagdad, car cette dernière n'était pas prête pour un effort de plus grande envergure.

 

"Nous avons des conseillers qui attendent (encore) que certaines unités irakiennes se présentent", a dit le responsable militaire américain. "Et quand elles se sont présentées, une poignée d'entre elles étaient affaiblies et parfois sous-équipées".

 

Le Charles de Gaulle effectue une mission de huit semaines dans le Golfe dans le cadre de la coalition dirigée par Washington.

 

Selon des officiers français, de 10 à 15 avions décollent chaque jour du porte-avions pour des missions au-dessus de l'Irak.

 

La visite du général Dempsey sur ce bâtiment, inhabituelle pour un chef d'état-major inter-armées américain, illustre les bonnes relations entre les deux armées et les deux pays en général, loin des dissensions nées de l'invasion américaine en Irak en 2003.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:30
FDA Chevalier Paul - photo Marine Nationale

FDA Chevalier Paul - photo Marine Nationale

 

4 mars 2015 par Portail des Sous-Marins

 

Depuis le 23 février, le Porte-Avions Charles de Gaulle a rejoint la coalition qui lutte contre le groupe État islamique dans le golfe Persique. Mais il n’est pas parti seul. Un sous-marin et un navire, la FDA Chevalier Paul, veillent en permanence sur sa sécurité. France 2 a pu embarquer à bord de la frégate.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

04/03/2015 Par Denis Masliah - ledauphine.com

 

Quatre ans après son engagement au sein de l’opération Harmattan contre les forces gouvernementales de Kadhafi, le porte-avions Charles-de-Gaulle est donc de nouveau entré en guerre la semaine dernière dans le Golfe arabo-persique. Placé sous commandement américain, le « Charles » et son groupe aéronaval vont participer pendant environ deux mois aux frappes aériennes de la coalition contre le groupe État Islamique en Irak. En avril 2011, le Dauphiné Libéré avait pu embarquer sur le porte-avions et assister aux opérations en mer de Libye. Retour sur le quotidien à bord du bâtiment amiral de la Marine nationale.

 

D’abord, il y a ce vacarme permanent. Quel qu’il soit et d’où qu’il vienne, le terrien embarqué sur le porte-avions Charles-de-Gaulle en opération de guerre ne peut y échapper. Catapultages et appontages incessants des Super Etendard et des Rafale diffusant leur onde de choc dans tout le navire, rotations des hélicoptères, mise en route du brasseur de carburant, beuglement sourd de l’ascenseur à aéronefs -qui hisse avions et hélicos depuis le hangar jusqu’au pont d’envol-… Et lorsqu’une trêve survient miraculeusement dans ce déferlement de décibels, ce sont les haut-parleurs qui l’interrompent en diffusant les messages de bord à toute heure du jour et de la nuit.

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 16:20
A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson

 

ARABIAN GULF (Mar. 3, 2015) U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class John Philip Wagner, Jr.

 

A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F deployed aboard the French nuclear powered aircraft carrier Charles de Gaulle (CDG) launches from the flight deck during carrier qualifications aboard the U.S. nuclear powered aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70). Carl Vinson is deployed as part of the Carl Vinson Strike Group supporting maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility.

 

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A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl VinsonA French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson
A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson
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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:45
Deux Rafale C en vol au-dessus de la BSS. Photo : JL. Brunet - Armée de l'air

Deux Rafale C en vol au-dessus de la BSS. Photo : JL. Brunet - Armée de l'air

 

6 Mars 2015 defens-aero.com

 

Lors du renforcement des moyens aériens français dans le cadre de l'opération Chammal le 1er Octobre 2014, le Président de la république François Hollande avait pris la décision de déployer trois Rafale supplémentaires, issus de l'Escadron de Chasse 1/7 "Provence" et du Régiment de Chasse 2/30 "Normandie Niémen".

A ce moment-là, ces avions de chasse rejoignaient donc les six Rafale de l'Escadron de Chasse 3/30 "Lorraine", le ravitailleur C-135FR, ainsi qu'un avion de patrouille maritime Atlantique II de la Marine Nationale. Mais depuis, le dispositif aérien (et même terrestre...) de l'opération Chammal s'est consolidé et a été renforcé par le déploiement de six Mirage 2000D en Jordanie (base aérienne Prince Hassan), ainsi que l'engagement du groupe aéronaval, constitué de douze Rafale M et de neuf Super-Etendard Modernisés de la Marine Nationale.

C'est pourquoi, l'Etat-Major a pris la décision de retirer les trois Rafale qui n'appartiennent pas à l'EC 3/30 "Lorraine", et qui ne sont donc pas habituellement pré-positionnés sur la base aérienne 104 d'Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis. Ces trois appareils sont rentrés en France accompagnés par un ravitailleur C-135FR, ce qui fait qu'actuellement, la France n'engage pas de ravitailleur dans la coalition internationale. Mais c'est une situation qui n'est que passagère.

 

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:30
Le plus haut gradé américain en visite bientôt sur le Charles de Gaulle

Le 28 février 2015, un avion de renseignement et de contrôle aérien avancé Hawkeye s’apprête a quitter le Charles De Gaulle pour appuyer une mission de reconnaissance armée au-dessus de l’Irak. Les équipages du porte-avions sont engagés depuis le 23 février 2015 dans la lutte contre Daesh. Crédit : Etat-major des armées / Marine Nationale

 

A bord d'un avion militaire américain, 7 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le plus haut gradé américain va se rendre dans les jours prochains sur le porte-avions français Charles de Gaulle qui croise dans les eaux du Golfe dans le cadre de sa participation à la coalition internationale contre les jihadistes, selon des responsables.

 

Le général Martin Dempsey doit en outre avoir des discussions au Bahreïn et en Irak, où la coalition conduite par Washington mène depuis six mois des frappes aériennes contre les positions du groupe Etat islamique (EI) qui y contrôle de nombreux territoires.

 

Le Charles de Gaulle, engagé le mois dernier dans les opérations de la coalition, se trouve dans les eaux du Golfe, au côté du porte-avions USS Carl Vinson.

 

"Je pense que c'est encourageant que les Français apportent dans ce combat une ressource (le porte-avions ndlr) aussi rare que précieuse pour eux", a déclaré le chef d'état-major inter-armées américain à des journalistes à bord d'un avion le conduisant dans le Golfe.

 

"Cela reflète à quel point c'est important pour eux", a-t-il ajouté.

 

Avec douze Rafale et neuf Super Étendard modernisés embarqués, le Charles de Gaulle a nettement renforcé le dispositif français dans la coalition, qui comptait jusqu'à présent neuf Rafale aux Emirats et six Mirage 2000D en Jordanie.

 

Véritable base aérienne flottante, il est accompagné d'un sous-marin nucléaire d'attaque, d'une frégate de défense anti-aérienne (Chevalier Paul) et d'une autre anti sous-marine (le bâtiment britannique Kent), ainsi que d'un pétrolier ravitailleur, soit quelque 2.700 marins embarqués, dont 2.000 pour le seul porte-avions.

 

Les marines française et américaine travaillent en "intégré", sous commandement opérationnel américain, avait expliqué à l'AFP début mars un officier à bord du Charles de Gaulle.

 

Le général Dempsey a indiqué qu'il souhaitait adresser ses remerciements à la France pour sa contribution aux efforts de guerre contre les jihadistes.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 21:30
Chammal: point de situation du 5 mars

 

05/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 61 missions aériennes au-dessus de l’Irak, dont cinq ont abouti à des frappes au sol.

 

Le 27 février, une frappe d’opportunité a été réalisée sur deux bâtiments abritant des combattants de Daech dans la région d’Al Baghdadi. Une seconde frappe a été réalisée dans cette même région par les aéronefs français le 2 mars. Dans la même journée, les aéronefs ont ciblé un groupe de combattants qui avaient pris position dans une palmeraie dans la région d’Al Assad, tandis qu’une frappe planifiée dans la région de Bashiqa a visé des miradors postés près d’un repère de Daech entre Mossoul et Erbil

 

Chammal: point de situation du 5 mars

Un groupe de combattants a aussi été neutralisé le 4 mars, grâce à une frappe d’opportunité dans la région d’Ain al Assad, alors que celui-ci prenait à partie un convoi des forces irakiennes.

 

Hormis ces tirs, la force Chammal a conduit quotidiennement des missions de reconnaissance essentielle au recueil du renseignement, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

Chammal: point de situation du 5 mars
Chammal: point de situation du 5 mars
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