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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 22:30
photo EMA  / Marine nationale

photo EMA / Marine nationale

 

23/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le lundi 23 novembre 2015 à 19h30, l’armée française a conduit de nouvelles frappes contre Daech en Syrie. Mené par six chasseurs, le raid a détruit un site actif occupé par lescombattants terroristes à Raqqah.

 

A partir de la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie, deux Mirage 2000 de l’armée de l’air ont été engagés dans la mission. Simultanément depuis le porte-avions Charles-de-Gaulle, les quatre Rafale Marine les ont rejoints au-dessus de la Syrie pour mener un raid contre un site préalablement identifié situé à Raqqah. Les équipages ont frappé plusieurs infrastructures dont un centre de commandement, une zone de stockage de véhicules et des ateliers de maintenance. Les cibles visées ont été détruites. Attaquer ce site permet de perturber les capacités de mouvement et de commandement de Daech.

 

 Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif est structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant. Depuis le 23novembre 2015, le groupe aéronaval (GAN) est engagé dans l’opération. Actuellement déployé en Méditerranée orientale (MEDOR), le GAN est constitué de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye, 2 Dauphin, et d’1 Alouette III – portant les effectifs de l’opération Chammal à 3 500 militaires.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 19:30
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

23/11/2015 source EMA

 

Le lundi 23 novembre 2015 à 12h30, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions français Charles de Gaulle, déployé en Méditerranée orientale, a conduit ses premières missions au-dessus des zones contrôlées par Daech en Irak. Simultanément, deux patrouilles ont effectué deux missions de reconnaissance armée en appui des forces irakiennes engagées à Ramadi et à Mossoul en Irak. Les deux frappes ont détruit les cibles visées.

 

Vers 8 heures (heure française), deux patrouilles de Rafale Marine ont été catapultées du GAN pour rejoindre le théâtre irakien. Chacune constituées de deux chasseurs, ces deux missions de reconnaissance armée avaient pour objectif d’appuyer les forces irakiennes directement engagées contre Daech dans les régions de Ramadi et de Mossoul.

 

A Ramadi, les frappes ont mis hors de combat un groupe de terroristes. Une position d’artillerie de Daech qui était en train de tirer sur les troupes irakiennes a été détruite à Mossoul. Au total, l’opération a duré près de 7 heures. Les quatre chasseurs français ont été ravitaillés par des avions de la coalition.

 

Ces missions aériennes sont conduites en coordination avec le centre des opérations aériennes de la coalition (CAOC) situé à Al Udeïd au Qatar.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif est structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant. Depuis le 23 novembre 2015, le groupe aéronaval (GAN) est engagé dans l’opération. Actuellement déployé en Méditerranée orientale (MEDOR), le GAN est constitué de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye, 2 Dauphin, et d’1 Alouette III – portant les effectifs de l’opération Chammal à 3 500 militaires.

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale


22.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France va pouvoir engager dès lundi son porte-avions Charles de Gaulle contre le groupe État islamique (EI) en Syrie mais exclut en revanche d’y envoyer des forces spéciales, a annoncé dimanche le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le Charles de Gaulle, arrivé en Méditerranée orientale, « sera en mesure, avec les avions de chasse qui sont à bord (..) d’agir à partir de demain (lundi) », a déclaré M. Le Drian sur la radio Europe 1, neuf jours après les attentats de Paris revendiqués par l’EI qui ont fait 130 morts et quelque 350 blessés.

L’armée française va ainsi tripler sa capacité de frappes sur l’Irak et la Syrie, les 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions – 18 Rafale et huit Super Étendard – venant s’ajouter aux 12 appareils stationnés aux Émirats arabes unis et en Jordanie (respectivement six Rafale et six Mirage 2000).

La lutte contre l’EI est « à la fois une guerre de l’ombre et une guerre du champ de bataille », a souligné le ministre. Il faut combattre un « ennemi à deux têtes », c’est-à-dire un « État » organisé, avec une armée, qui occupe une partie de l’Irak et de la Syrie, et un « mouvement terroriste international qui a pour objectif de frapper le monde occidental ».

« Il faut traquer les terroristes, ceux qui esssaient de frapper la démocratie (..) et il faut en même temps frapper au coeur, dans le champ de bataille, au Levant pour anéantir l’État islamique », a-t-il insisté.

Parmi les cibles, il faut frapper « Mossoul (Irak) où se trouvent les lieux de décision politique (de l’EI) et Raqa (Syrie) où se trouvent les centres de formation des +foreign fighters+, c’est-à-dire les combattants destinés à agir à l’extérieur », a-t-il dit.

Il faut aussi frapper « les capacités de ressources qu’a l’État islamique, c’est-à-dire les lieux de pétrole, les champs pétrolifères », a-t-il ajouté.

M. Le Drian s’est félicité à cet égard « des modifications très sensibles des règles d’engagement, en particulier de l’armée de l’Air américaine » contre les « champs pétrolifères et les pôles d’approvisionnement pétrolier en Irak et en Syrie ».

Les avions de chasse américains, très limités dans leurs engagements – tout comme les Français – par les risques de dommages collatéraux, ont commencé à bombarder des camions-citernes transportant du pétrole dans les fiefs de l’EI.

« Aujourd’hui la multiplication des actions va considérablement limiter cette capacité », qui fournit d’importantes sources de revenus à l’EI, a noté le ministre.

Le ministre a aussi souligné que seule une opération terrestre permettrait in fine de déloger l’EI de ses positions, quelle que soit la portée des frappes américaines, françaises et désormais russes contre l’organisation.

« Une victoire et une destruction de Daech passent obligatoirement à un moment donné par une présence au sol (..) cela ne veut pas dire la présence française au sol », a-t-il dit.

La France exclut tout déploiement au sol dans des opérations armées, y compris de forces spéciales dont Washington a demandé l’envoi en Syrie selon des médias américains. « Cette hypothèse (des forces spéciales) n’est pas envisagée aujourd’hui », a précisé M. Le Drian.

Pour battre l’EI, « il faut des frappes en appui (de la coalition, ndlr) et des forces au sol » qui peuvent être kurdes ou de l’Armée syrienne libre (ASL), a-t-il ajouté, en avertissant toutefois que cela « prendra du temps ».

Le dirigeant de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, dont les forces viennent de reprendre Sinjar, au nord de l’Irak, se dit ainsi prêt à participer à une opération terrestre à Raqa.

« Dans le cadre d’une coalition internationale puissante, il est possible que les peshmergas fassent également partie des forces qui libèreront la ville de Raqa », a-t-il dit dans l’hebdomadaire français Journal du Dimanche (JDD).

M. Le Drian s’est également félicité du soutien que les 27 autres Etats-membres de l’UE ont promis d’apporter à la France, après l’invocation par Paris de l’article 42-7 des traités européens, prévoyant une clause de solidarité en cas d’agression.

Ce soutien va prendre « trois formes », a-t-il détaillé. « Un certain nombre d’Etats vont, je l’espère, participer aux actions de frappes, aux actions fortes sur le territoire syrien et irakien », a-t-il dit en notant que les « Britanniques y réfléchissent » parmi d’autres.

« D’autres vont pouvoir apporter du soutien logistique » (hélicoptères, avions de transport tactiques ou autres) à la France, voire « soulager l’effort militaire français » avec des moyens en hommes sur d’autres théâtres, notamment au Sahel, a-t-il dit.

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 17:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 22 Nov – CJTF-OIR

 

November 22, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151122-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Nov. 21, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted nine strikes using ground-attack, attack, fighter, bomber and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 16 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, attack, ground-attack, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hasakah, five strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL vehicles, three ISIL structures, an ISIL vehicle borne improvised explosive device (VBIED), damaged an ISIL structure, and wounded ISIL fighters.

• Near Al Hawl, three strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL vehicles and wounded ISIL fighters.

• Near Mar’a, one strike struck an ISIL tactical unit.

 

Iraq

• Near Haditha, one strike destroyed an ISIL tactical vehicle.

• Near Hit, one strike denied ISIL access to terrain.

• Near Kisik, one strike destroyed an ISIL bunker.

• Near Mosul, one strike destroyed an ISIL artillery piece.

• Near Ramadi, five strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed three ISIL IED obstacles, two ISIL fighting positions, six ISIL heavy machine gun positions, two ISIL vehicles, three ISIL weapon caches, an ISIL staging area, an ISIL VBIED, cratered an ISIL road, suppressed an ISIL rocket position, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, three strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL mortar position and an ISIL checkpoint.

• Near Sultan Abdallah, one strike suppressed an ISIL mortar position.

• Near Tal Afar, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Tikrit, two strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun, an ISIL fighting position, and four ISIL vehicles.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 14:30
L’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie - photo EMA / Armée de l'air

L’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie - photo EMA / Armée de l'air



20/11/2015 source EMA

 

Depuis le 15 novembre 2015, l’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie.

 

En Syrie, la semaine a été marquée par une intensification des frappes contre le fief de Daech basé à Raqqah. En 48 heures, deux centres d’entraînement et quatre centres de commandement ont été frappés. Au total, 35 objectifs ont été détruits.

En Irak, les dernières semaines ont été marquées par des offensives menées par les forces irakiennes contre Daech. Des succès ont été enregistrés et les lignes de front ont évolué au bénéfice des forces irakiennes dans les régions de Sinjar, Tall Afar, Mossoul, Bayji et Ramadi. La ville de Bayji a été reprise par les forces irakiennes ; à Ramadi, les troupes irakiennes exercent une pression continue sur Daech ; dans la région de Sinjar, une opération de grande envergure a permis de reprendre l’axe logistique entre Mossoul (Irak) et la Syrie.
Ces avancées sont les conséquences des choix stratégiques de la coalition.

Les succès opérationnels ont ainsi été rendus possibles grâce aux appuis de la coalition : opérations aériennes et entraînement dispensé aux forces irakiennes et peshmergas.

 

Pour en savoir plus sur l'opération Chammal, cliquez ici.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 13:55
photo Ministère de la Defense

photo Ministère de la Defense


20/11/2015 Ministère de la Défense

 

Le 18 novembre 2015, le Groupe aéronaval (GAN) a appareillé pour la Méditerranée orientale. Il prendra part rapidement aux opérations de la Coalition contre Daech et complètera ainsi le dispositif déjà engagé au Levant. En amont de ce déploiement, courant octobre, le porte-avions a fait appel aux moyens et savoir-faire du 519e groupe de transit maritime.

 

Alors que le porte-avions Charles de Gaulle appareillait à Toulon en octobre, le 519e GTM est intervenu en renfort en fournissant les moyens techniques et humains indispensables au déploiement du GAN. En dotant la Marine nationale d’une grue et du personnel de manutention nécessaire, le groupe a permis le chargement/déchargement de matériels (missiles et munitions), mais également et surtout les opérations de levage nécessaires en cas d’accident ou de crash d’aéronef. La présence d’un tel moyen de levage est un pré-requis opérationnel indispensable à l’appareillage du GAN. Le 519e GTM s’est ainsi trouvé impliqué dans la participation aux exercices en mer pour la qualification des pilotes de l’aéronavale. Equipé de ces moyens, le porte-avions a donc pris la mer mercredi 18 novembre pour une nouvelle mission baptisée Arromanches 2, avec à son bord la grue et deux militaires du 519e GTM. Comme en témoigne le colonel Fontaine, commandant le groupe : « nous avons souhaité contribuer immédiatement au soutien de la mission Arromanches 2 dont la portée stratégique ne pouvait souffrir d’aucun retard ». Par son intervention rapide, le 519e GTM a donc permis au porte-avions d’appareiller dans les temps pour ainsi être rapidement déployé ces derniers jours.

 

Lien vers Dossier de presse Arromanches - GAN (format pdf, 6 MB).

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 19:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

19/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 15 novembre 2015, l’armée française a intensifié ses opérations contre Daech en Irak et en Syrie. En complément des raids menés à partir des bases du golfe Arabo-Persique et de Jordanie, le groupe aéronaval (GAN) sera rapidement déployé en Méditerranée orientale (MEDOR). Avec au total 38 chasseurs, le GAN triplera les capacités d’action aérienne de l’opération Chammal.

 

Raqqah : intensification des raids contre Daech en Syrie

En Syrie, la semaine a été marquée par une intensification des frappes contre le fief de Daech basé à Raqqah. En 48 heures, deux centres d’entraînement et quatre centres de commandement ont été frappés. Au total, 35 objectifs ont été détruits.

 

Situation en Irak

En Irak, les dernières semaines ont été marquées par des offensives menées par les forces irakiennes contre Daech. Des succès ont été enregistrés et les lignes de front ont évolué au bénéfice des forces irakiennes dans les régions de Sinjar, Tall Afar, Mossoul, Bayji et Ramadi. La ville de Bayji a été reprise par les forces irakiennes ; à Ramadi, les troupes irakiennes exercent une pression continue sur Daech ; dans la région de Sinjar, une opération de grande envergure a permis de reprendre l’axe logistique entre Mossoul (Irak) et la Syrie.

 

Ces avancées sont les conséquences des choix stratégiques de la coalition.

Les succès opérationnels ont ainsi été rendus possibles grâce aux appuis de la coalition : opérations aériennes et entraînement dispensé aux forces irakiennes et peshmergas.

 

En savoir plus.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 15:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 19 Nov – CJTF-OIR

 

Nov. 18, 2015 by CJTF-OIR

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Nov. 18, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted eight strikes using attack, fighter, and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 19 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, attack, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Palmyra, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL checkpoint, an ISIL vehicle, and an ISIL crane.

• Near Mar’a, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL mortar position and an ISIL fighting position.

• Near Al Hasakah, four strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed five ISIL buildings.

• Near Dayr Az Zawr, one strike struck an ISIL gas and oil separation plant.

• Near Ar Raqqah, one strike struck an ISIL storage facility.

 

Iraq

• Near Kirkuk, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun and an ISIL fighting position.

• Near Kisik, six strikes struck five separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL weapons caches, 12 ISIL fighting positions, three ISIL vehicles, and an ISIL heavy machine gun.

• Near Mosul, four strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL weapons cache and two ISIL fighting positions.

• Near Ramadi, four strikes struck a large ISIL tactical unit and destroyed two ISIL tactical vehicles, an ISIL tunnel, seven ISIL fighting positions, an ISIL- controlled bridge, an ISIL vehicle borne explosive device (VBIED), an ISIL bed down location, an ISIL staging area, and cratered two ISIL roads.

• Near Sinjar, four strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL fighting position, an ISIL tactical vehicle, and suppressed an ISIL mortar position.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:30
Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)

Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)


18.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France a conduit jusqu’à maintenant 12% des frappes non-américaines menées par la coalition contre le groupe État islamique, et ce chiffre devrait augmenter avec l’entrée en lice du porte-avions Charles de Gaulle, a estimé mercredi un porte-parole militaire américain.

 

« La France a été le premier partenaire de l’Otan a frapper en Irak en septembre 2014, et a conduit à peu près 12% de toutes les frappes non américaines en Irak et en Syrie jusqu’à maintenant », a déclaré le colonel Steve Warren, un porte-parole militaire américain qui s’exprimait par vidéoconférence depuis Bagdad.

« Je m’attends à ce que ce pourcentage augmente » avec l’arrivée prochaine du Charles-de-Gaulle pour participer aux frappes, a-t-il ajouté.

Le porte-avions français apporte « une capacité de frappe significative à la coalition », a-t-il souligné.

Le Charles-de-Gaulle a appareillé mercredi de Toulon (France) pour rejoindre la Méditerranée orientale ou il doit participer à la campagne contre le groupe Etat islamique, triplant la capacité de frappe française dans la région.

L’armée française disposera au total de 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions — 18 Rafale et huit Super Etendard — plus des douze appareils stationnés aux Emirats arabes unis (six Rafale) et en Jordanie (six Mirage 2000).

Paris a décidé d’intensifier ses opérations en Syrie, en riposte aux pires attentats commis vendredi sur son territoire (129 morts, plus de 350 blessés), revendiqués par l’organisation de l’Etat islamique (EI).

Selon les statistiques publiquement disponibles compilées et mises en ligne par l’ONG britannique Airwars, la France est jusqu’à maintenant le troisième pays, autre que les Etats-Unis, en terme de nombre de frappes, derrière le Royaume-Uni et au niveau des Pays-Bas.

La campagne aérienne contre le groupe Etat islamique repose toutefois essentiellement sur les Etats-Unis, qui ont mené plus de 80% des frappes jusqu’à maintenant, selon les chiffres du Pentagone.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

18/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 novembre, après avoir été au contact des militaires déployés en renfort sur Paris à la suite des attentats du vendredi 13, le CEMA s’est rendu aux Invalides pour rencontrer les bénévoles de l’association « Solidarité Défense » et ses partenaires, qui préparaient les Colis de Noël destinés aux soldats engagés en opérations.

 

Cette rencontre symbolisait tout autant le lien qui existe entre l’armée et sa nation – comme en témoignent les dessins réalisés par les élèves de 500 écoles primaires, que celui qui unit les forces engagées en OPEX pour la « défense de l’avant » à celles qui le sont sur le territoire national pour protéger nos concitoyens.

 

photo ECPAD

photo ECPAD

C’est entouré de ces bénévoles et de professeurs des écoles que le général Pierre de Villiers a observé une minute de silence en mémoire des victimes des attentats du 13 novembre. « Je souhaite montrer par cet évènement que vous incarnez la France d’aujourd’hui, debout, qui ne se laisse pas atteindre par la frappe dont nous avons été victimes ».

 

Repères

 

Solidarité Défense

Créée il y a dix ans et présidée par l’amiral Lanxade, qui a occupé les fonctions de CEMA de 1991 à 1995, cette association accompagne tout au long de l’année les militaires blessés, ainsi que de nombreuses familles endeuillées par la mort d’un proche sur les théâtres d’opérations extérieures ou en service commandé. Les bénévoles qui la compose, collectent dessins et messages d’écoliers de la France entière pour le soutien de nos soldats à Noël.

 

Les colis de Noël aux soldats

Chaque colis est composé d’une lettre du président de la République, de dessins d’élèves d’écoles primaires, d’une carte de vœux, d’une tasse et de friandises. Ce sont ainsi près de 11 000 colis qui sont envoyés à nos militaires en mission opérationnelle en fin d’année. Ils sont invités à répondre aux écoles qui leur ont adressé un dessin ou un message.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

PARIS (France) - Le porte-avions français Charles de Gaulle sera sur zone en Méditerranée orientale, prêt à engager ses avions en Syrie, à la fin de la semaine, a annoncé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Le groupe aéronaval dans son ensemble (porte-avions et bâtiments de soutien) a appareillé ce matin (de Toulon, sud de la France), il sera sur zone à la fin de la semaine, a-t-il dit à l'Assemblée nationale.

 

L'armée française disposera alors dans la région des 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions - 18 Rafale et huit Super Etendard - plus des douze appareils stationnés aux Emirats arabes unis (six Rafale) et en Jordanie (six Mirage 2000).

 

Le porte-avions va donc tripler la capacité de frappes françaises au moment où Paris a décidé d'intensifier ses opérations en Syrie, en riposte aux pires attentats commis vendredi sur son territoire (129 morts, plus de 350 blessés), revendiqués par l'organisation de l'Etat islamique (EI).

 

Depuis dimanche, les chasseurs français ont largué une soixantaine de bombes sur le centre névralgique (de l'EI) à Raqa, dans le nord de la Syrie, a précisé le ministre. Cette intensification se poursuivra jusqu'à ce que nous puissions anéantir Daech (acronyme de l'EI en arabe), a-t-il martelé.

 

M. Le Drian a aussi salué une inflexion des Etats-Unis qui, depuis les attentats, ouvrent beaucoup plus largement qu'auparavant leurs capacités de renseignement à l'aviation française pour le choix des cibles.

 

Le Charles-de-Gaulle, qui opèrera dans un premier temps en Méditerranée, près du théâtre syrien, pourrait ensuite rallier le Golfe arabo-persique, a indiqué l'amiral René-Jean Crignola, commandant du groupe aéronoval, avant l'appareillage.

 

Le porte-avions est accompagné des frégates de défense aérienne Chevalier Paul et anti sous-marine La Motte Piquet ainsi que des frégates anti-aérienne britannique HMS Defender et belge Léopold Ier. Outre les chasseurs, il embarque deux avions de guet aérien avancé de type Hawkeye et trois hélicoptères.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:30
Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

 

18/11/2015 G.B. – LaDepeche.fr

 

Pour frapper Daech, l'Élysée peut compter pour l'instant sur six Mirage 2000 (trois «D», trois «N») basés en Jordanie et six Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU). Une flotte de douze avions de chasse auxquels s'ajoutent des avions de reconnaissance type Atlantique 2.Si l'état-major de l'armée de l'air reste discret sur le nombre de pilotes des deux bases de la région c'est pour «préserver les équipages» confie-t-on à l'Hexagone, le nouveau Pentagone français.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 14:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 Novembre 2015 à 14:42 Sources : Etat-major des armées / Marine Nationale

 

Le 18 novembre 2015, le Groupe aéronaval (GAN) a appareillé pour la Méditerranée orientale. Il prendra part rapidement aux opérations de la Coalition contre Daech et complètera ainsi le dispositif de l’armée de l’Air déjà engagé au Levant. Le GAN permettra de multiplier par trois le potentiel miliaire des moyens français engagés au Levant contre Daech.

Au cours de son déploiement, il participera également à des manœuvres conjointes dans un cadre multinational et interalliés, ainsi qu’à des manœuvres bilatérales avec les pays de la région. Dans le golfe Arabo-Persique, le GAN assurera durant plusieurs semaines le commandement de la Task Force 50.

 

Cette mission du GAN est baptisée Arromanches 2.

 

Constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, le groupe aéronaval a pris le nom de Task Force 473 (TF 473). La TF 473 est placée sous le commandement tactique du contre-amiral René-Jean Crignola. Le GAN sera placé successivement sous le contrôle opérationnel de commandant de la zone maritime en Méditerranée et du commandant de la composante navale de la coalition dès son entrée en Océan Indien et jusqu’à sa sortie du golfe Arabo-Persique, puis du commandant de la zone maritime de l’Océan Indien jusqu’au franchissement du canal de Suez.

 

Le GAN est composé :

- Du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye, 2 Dauphin et 1 Alouette III) et de l’état-major du GAN ;

- D’une frégate de défense aérienne Chevalier Paul (+ 1 Caïman Marine) ;

- D’une frégate anti sous-marine La Motte Piquet (+ Lynx) jusqu’à mi-janvier 2016 ;

- D’une frégate multimission (FREMM) Aquitaine (+ 1 Caïman Marine) à partir de mi-janvier 2016 ;

-D’un bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne (+ Alouette III) ;

- D’une frégate anti-aérienne britannique HMS Defender (+ Lynx et Merlin) ;

- D’une frégate belge Léopold Ier (+ Alouette III) du 18 novembre 2015 au 4 janvier 2016 ;

 

Il pourra être renforcé par la FREMM Provence (+ 1 Caïman Marine) lors de son déploiement de longue durée, et ponctuellement de moyens américains navals et aériens.

 

Des bâtiments de d’autres nations alliées pourront être intégrés au GAN.

 

L’interopérabilité des moyens français avec ceux des Marines alliées est l’assurance pour la Coalition de pouvoir agir avec une très grande réactivité au Levant.

 

La présence du GAN dans le golfe Arabo-Persique augmente ainsi les opportunités de coopération avec nos partenaires régionaux. Elle est le signe concret de l’intérêt que la France porte à cette zone.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Toulon - Le porte-avions français Charles-de-Gaulle avec 26 chasseurs à bord a appareillé mercredi de Toulon (sud-est de la France) pour se rendre en Méditerranée orientale afin de participer à la lutte contre le groupe Etat islamique, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Après les attentats meurtriers de vendredi, le président français François Hollande a décidé d'engager le groupe aéronaval en Méditerranée orientale, avant de lui faire rallier, le cas échéant, le golfe arabo-persique, a indiqué l'amiral René-Jean Crignola, commandant du groupe aéronoval, avant l'appareillage.

 

Le Charles-de-Gaulle et ses 26 chasseurs -18 Rafale et huit Super-Etandard - ne mettra que quelques jours pour se rendre sur cette zone, au large de la Syrie ou du Liban, contre environ un mois pour rejoindre le golfe arabo-persique, sa mission initiale.

 

Dans les jours qui viennent, l'arrivée sur le théâtre des chasseurs du groupe aérien embarqué, va tripler les capacités actuelles d'action de la France, a souligné M Crignola, qui commande la totalité de la Task Force 476, comprenant, outre le groupe aéronaval français, plusieurs navires étrangers, parmi lesquels une frégate britannique et une autre belge, le Léopold Ier.

 

Le 13 nov 2015, la France a été attaqué sur son territoire par Daech, qui a commis des attentats terroristes simultanées à Paris et dans son agglomération faisant plusieurs centaines de victimes. Le 16 novembre, le Président de la République a annoncé devant le congrès l'intensification des opérations militaires contre Daesch, notamment en Syrie, a expliqué M. Crignola.

 

C'est la troisième mission du porte-avions français dans cette zone lors des deux dernières années.

 

Deux jours après les attaques de Paris et Saint-Denis, l'aviation française a massivement bombardé dimanche soir Raqa, capitale de facto du groupe Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie.

 

Dans un raid d'une ampleur sans précédent depuis les premières frappes françaises en Syrie fin septembre, dix chasseurs-bombardiers ont largué 20 bombes sur un poste de commandement et un centre d'entraînement de l'Etat islamique (EI).

 

Nous poursuivrons ces frappes au cours des semaines à venir (...) Il n'y aura aucun répit ni aucune trève, avait martelé le président Hollande devant les parlementaires.

 

La France est en guerre (...) Nous sommes dans une guerre contre le terrorisme jihadiste qui menace le monde entier, avait-il dit.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:50
HMS Defender - photo Royal Navy

HMS Defender - photo Royal Navy

 

18 November 2015  Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Type 45 destroyer HMS Defender will support the French carrier group

 

The Royal Navy warship HMS Defender will support the French aircraft carrier Charles de Gaulle when she deploys to tackle ISIL. The ship will provide air defence cover for the French carrier.

Defence Secretary Michael Fallon said:

France is firmly resolved in its determination to tackle ISIL and we need to help too.

This barbaric terrorist organisation must be destroyed and it’s right that we offer all the support we can to confront them.

We will continue our own advanced surveillance and strike missions against ISIL. They are a threat to our security in the UK, as well as to France and the rest of Europe.

We will consider any further requests for support from France under Article 42.7 of the EU Treaty following Friday’s Paris terror attacks.

HMS Defender sailed from Portsmouth last month for a nine-month deployment under the command of Commander Stephen Higham.

HMS Defender is capable of carrying out a wide range of operations, including anti-piracy and anti-smuggling activities, disaster relief work and surveillance operations as well as high intensity warfare.

Defender has a ship’s company of 230 and commissioned on 21 March 2013.

HMS Defender is the fifth of the Royal Navy’s six Type 45 Destroyers. She was launched by her sponsor, Lady Massey, on Trafalgar Day (21 October) 2009.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:40
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale


17.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi à ses navires de guerre déployés en mer Méditerranée d’entrer en « contact direct » avec le porte-avions Charles de Gaulle et de « coopérer avec les alliés » français.

 

« Un détachement naval français mené par un porte-avions arrivera bientôt dans votre secteur. Il faut établir un contact direct avec les Français et travailler avec eux comme avec des alliés », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une réunion de l’état-major de l’armée russe consacrée aux opérations militaires en Syrie.

Le président russe s’est par ailleurs entretenu par téléphone avec son homologue français François Hollande, avant une rencontre prévue le 26 novembre. Les deux chefs d’Etat se sont mis d’accord pour une « coordination plus étroite » de leurs agences de renseignement sur le conflit syrien après les attentats vendredi à Paris, a indiqué le Kremlin.

Comme la France après ces attentats, la Russie a décidé mardi d’intensifier ses frappes en Russie en raison du crash de l’Airbus russe en Egypte, désormais considéré comme un attentat par Moscou.

Des bombardiers stratégiques russes ont pour la première fois frappé des positions de l’organisation État islamique (EI) en Syrie, où Moscou mène depuis le 30 septembre une campagne de frappes aériennes, a indiqué le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors de la réunion de l’état major.

Jusqu’à présent, la Russie n’utilisait en Syrie que des bombardiers tactiques et des avions d’appui au sol. L’utilisation de bombardiers stratégiques à long rayon d’action, plus puissants et décollant depuis la Russie, constitue une nouvelle étape dans la démonstration de force militaire russe dans le pays.

Des bombardiers Tu-22 ont frappé mardi matin des cibles de l’EI dans les provinces de Raqa (nord-est) et de Deir Ezzor (est), tandis que des Tu-160 et des Tu-95MC ont bombardé les provinces d’Alep (nord-ouest) et d’Idleb (nord-ouest), selon M. Choïgou.

Selon le chef d’état-major russe Valeri Guerassimov, l’aviation de Moscou a frappé en 48 jours d’intervention 4.111 cibles en Syrie pour un total de 2.299 sorties, détruisant 562 postes de commandement, 64 camps d’entraînement et 54 ateliers de fabrication de munitions et de matériel.

« Le nombre de sorties a doublé, ce qui permet de mener des frappes puissantes et précises sur les combattants de l’EI sur tout le territoire de la Syrie », s’est félicité le ministre de la Défense.

L’armée russe a en outre annoncé qu’elle allait renforcer son contingent aérien en Syrie de 37 avions, dont huit Su-34 et 4 Su-27.

Le président français François Hollande a annoncé lundi que le porte-avion Charles-de-Gaulle allait être déployé en Méditerranée orientale pour prendre part aux opérations en Syrie. Il va quitter Toulon, dans le sud de la France, jeudi.

La France a promis d' »intensifier ses opérations en Syrie » après les attentats meurtriers du 13 novembre à Paris, revendiqués par les jihadistes de l’EI. Dimanche soir, l’aviation française a massivement bombardé Raqa, capitale de facto du groupe dans le nord de la Syrie.

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 22:30
Chammal : intensification des frappes contre Daech à Raqqah


17/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le mardi 17 novembre 2015, l’armée française a de nouveau frappé Daech à Raqqah – fief de l’organisation terroriste en Syrie.

 

Dans la continuité des raids menés depuis 48 heures, la force Chammal a bombardé successivement deux centres de commandement de Daech.  Les premières frappes ont débuté à 19h30 (heure française). Les deux objectifs visés ont été détruits.
Constitué de 10 chasseurs en provenance du golfe Arabo-Persique (GAP) et de Jordanie, le raid a été mené par quatre Rafale et six Mirage (2000D et 2000N).

Ces trois derniers jours, la force Chammal a concentré ses frappes sur les camps d’entraînement et les centres de commandement, deux piliers indispensables au fonctionnement de Daech. En 48 heures, les raids français ont ainsi anéanti six objectifs d’importance contrôlés par cette organisation terroriste.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

 

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 20:30
Frappes de l'Armée française sur le fief de Daech en Syrie

17 nov. 2015 Ministère de la Défense

Le 15 novembre 2015 à 19h50 et 20h25 et le 17 novembre à 01h30 du matin (heures françaises), deux raids aériens composés de Rafale, Mirage 2000D et Mirage 2000N ont détruit quatre sites opérationnels de combattants terroristes de Daech en Syrie.

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 12:30
photo EMA

photo EMA

 

17/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le début de l’année 2015 et dans le cadre de l’opération Chammal, les militaires français participent à la formation des forces irakiennes, en particulier celle de l’état-major de la 6e division d’infanterie (DAA6 de Bagdad) régulièrement engagées au combat contre les éléments de Daech à l’ouest de Bagdad.

 

Le détachement français a pour mission d’améliorer les capacités de commandement et la formation des militaires de cette unité expérimentée d’environ 10 000 hommes. Le Colonel Eric, chef du premier détachement de formation auprès de l’état-major de la 6° division d’infanterie, témoigne. Retour sur cette mission exigeante.

 

Mon colonel, quelle a été votre mission pendant les 4 mois de votre déploiement ?

Placée sous le commandement de la coalition, dans le cadre de l’opération Inherent Resolve, cette mission consiste à améliorer les capacités de commandement des forces irakiennes et de fournir un appui plus efficace dans les combats que la 6° division d’infanterie mène actuellement contre Daech. Il s’agissait bien d’améliorer les capacités existantes et non de bâtir une nouvelle armée ou même de la réformer.  La mission première est d’apporter un appui en termes de formation. Il ne s’agit pas d’accompagner les troupes irakiennes au combat.

 

Comment était organisé votre détachement ?

D’un volume d’une soixantaine de militaires français, mon détachement comprenait une vingtaine de conseillers d’état-major (majoritairement des officiers supérieurs) dans les domaines des opérations, du renseignement et de la logistique. Je disposais également de différents spécialistes (transmissions, Santé et combat d’infanterie). Chacun exerçant à la fois son rôle de conseil ou de formation auprès des Irakiens et assurant la sûreté de notre détachement.

 

De quelle manière avez-vous pu prodiguer vos conseils auprès des Irakiens ?

Le détachement français a procédé pas à pas, en tenant compte des contraintes liées au rythme opérationnel soutenu de nos homologues irakiens. Des unités de la 6° division d’infanterie sont quotidiennement engagées sur la ligne de front. Il importait donc de faire preuve  d’une grande adaptabilité afin de ne pas imposer des programmes rigides mais bien de faire évoluer les existants.

 

Quelles ont alors été vos actions ?

Le détachement français a conseillé le FSI sous la forme de « travaux aux techniques d'état-major » (suivi de situation tactique sur une carte, création d’une liste d’événements, amélioration des processus de planification dans l’urgence). Les militaires français ont également apporté une assistance dans le fonctionnement de la chaîne logistique depuis l’arrière jusqu’au front (suivi des commandes, gestion des stocks pour les munitions, pièces de rechange et piles). Ces rouages administratifs étaient soit manquants, soit simplement grippés. Enfin, nous avons réalisé des formations pratiques sur des terrains d’exercice.

 

Comment avez-vous pu programmer la formation de 10 000 soldats dont un bon nombre est engagé quotidiennement dans les combats contre Daech ?

L’effort a porté sur le sauvetage au combat et la lutte contre les engins explosifs (CIED).  Ces domaines sont prioritaires pour les irakiens, compte-tenu des combats actuels et des modes d’action de Daech. La formation complémentaire de tous les soldats était irréaliste compte tenu de leur grand nombre et de leur fort engagement opérationnel. Nous avons donc choisi de privilégier ce qui présentait le plus de valeur ajoutée : la formation de formateur. L’objectif était de former plus de personnes tout en préservant ceux qui jusqu’alors dispensaient l’instruction alors que leur présence dans les opérations de combat est indispensable. Je veux parler des infirmiers, des spécialistes du déminage, etc... Toutes les spécialités rares et difficiles à former au sein d’une armée.

 

Quel bilan peut-on tirer de votre mandat ?

Notre premier mandat (de mars à juillet 2015) a permis de former 150 instructeurs au cours de 17 stages d’une durée de 15 jours. Chaque instructeur étant capable de former à son tour 10 combattants en deux semaines, la 6° division sera en mesure d’assurer par elle-même la formation de  1500 soldats par mois dans les domaines de la lutte contre les engins explosifs improvisés et le secourisme de combat.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

photo EMAphoto EMA
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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 11:30
Chammal : nouveau raid contre Daech à Raqqah

 

17/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2015 à 1h30 (heure française), l’armée française a de nouveau mené un raid contre Daech - à Raqqah en Syrie. La force Chammal a détruit deux sites opérationnels de combattants terroristes.

 

Le raid était constitué de dix avions. Les équipages ont décollé à partir des bases situées en Jordanie et dans le Golfe arabo-persique (GAP) pour se rejoindre au-dessus de la Syrie. Réalisé en coordination avec la coalition, le raid aérien composé de six Mirage 2000 et quatre Rafale a frappé simultanément un centre de commandement qui abrite l’un des quartiers généraux de Daech, et un centre d’entraînement. Au total 16 bombes ont été délivrées.

Au bilan, depuis le dimanche 15 novembre, quatre objectifs préalablement identifiés par des missions de renseignement ont été frappés en 24 heures.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 18:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 16 Nov – CJTF-OIR

 

November 16, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151116-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Nov. 15, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted 10 strikes using attack, fighter, and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 13 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, remotely piloted aircraft, and rocket artillery against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Abu Kamal, one strike destroyed 116 ISIL fuel trucks.

• Near Al Hasakah, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL fighting positions.

• Near Al Hawl, two strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed five ISIL buildings and an ISIL vehicle.

• Ar Raqqah, one strike struck an ISIL storage depot.

• Near Ayn Isa, three strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL tactical vehicle, an ISIL vehicle, two ISIL fighting positions, and wounded an ISIL fighter.

• Near Mar’a, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL fighting positions.

• Near Palmyra, one strike struck an ISIL staging area.

 

Iraq

• Near Al Baghdadi, two strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun and an ISIL home-made explosives cache.

• Near Albu Hayat, one strike struck an ISIL tactical unit.

• Near Fallujah, one strike destroyed an ISIL building.

• Near Kisik, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Qayyarah, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL weapons cache.

• Near Ramadi, five strikes destroyed six separate ISIL command and control nodes, damaged an ISIL building, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, two strikes struck a large ISIL tactical unit and destroyed four ISIL vehicles.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 17:30
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

16/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Déployée du 19 octobre au 2 novembre 2015 dans le golfe Arabo-Persique dans le cadre de l’opération Chammal, la frégate anti-aérienne Cassard a effectué son escale logistique de mi-déploiement à Abou Dhabi, aux Émirats Arabes Unis.

 

Après plusieurs mois d’activité intense dans des conditions climatiques éprouvantes pour le matériel et pour le personnel, notamment au sein de la Ve flotte américaine, le Cassard avait besoin d’une pause logistique pour effectuer des maintenances indispensables avant d’entamer sa deuxième partie de mission. L’équipage a conduit des visites périodiques de moteurs ainsi que de nombreux travaux d’entretien préventifs et correctifs, avec le concours de la base navale d’Abou Dhabi et des services de soutien des Forces Françaises aux Emirats Arabes Unis (FFEAU). Dans un hangar de la base navale, l’équipe technique du détachement 36 F a redonné un plein potentiel technique à l’hélicoptère Panther.

 

Enfin, le Cassard a mené des actions de coopération avec les forces émiriennes : deux entraînements avec les marins pompiers locaux ont notamment été conduits à quai et en mer ; un passex (entraînement commun en mer) avec la frégate Abu Dhabi a permis d’entretenir la coopération entre les marines émiriennes et françaises.

 

Après 14 jours de régénération organique, le Cassard est prêt à repartir en mission.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et de la FAA Cassard.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air


16.11.2015 45eNord.ca (AFP)

 

Des avions français et américains de la coalition anti-djihadistes ont mené une série de raids en Syrie en visant des infrastructures du groupe État islamique (EI) à Raqa et une centaine de camions-citernes servant au trafic de pétrole.

 

Ces nouveaux raids interviennent alors que la France a prévenu ce weekend qu’elle serait « impitoyable » dans la « guerre » contre l’EI, qui a revendiqué les attentats sanglants ayant frappé Paris vendredi.

Le ministère français de la Défense a annoncé que dix chasseurs-bombardiers Rafale et Mirage 2000 avaient largué 20 bombes dimanche soir dans le nord de la Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d’entraînement de l’EI.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), « il y a eu au moins 36 explosions dans la nuit à Raqa, certaines causées par des frappes aériennes, d’autres par des explosifs ».

« Les explosions ont secoué la cité entière. Il y a eu des raids au nord et au sud de Raqa », a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH, qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. Parmi les cibles visées, figure la « brigade 17 », un camp d’entraînement incluant des dépôts d’armes.

L’état-major français a précisé que le premier objectif était un site situé à 6 km au sud de Raqa et « utilisé par l’EI comme poste de commandement, centre de recrutement djihadiste et dépôt d’armes et de munitions ».

L’objectif est « nécessaire au fonctionnement de Daech (acronyme en arabe de l’EI) et l’un des lieux à partir duquel des attaques contre notre pays sont susceptibles d’être organisées », a ajouté l’armée.

La deuxième cible, située à l’ouest, est une « infrastructure industrielle inachevée » qui « abritait un camp d’entraînement terroriste et des cellules de recrutement ». « Les deux sites ont fait l’objet d’une longue observation préalable », a-t-on ajouté de même source.

Aucun bilan humain des frappes n’a été communiqué.

 

Interdiction de circuler

Mais selon Abou Mohamed, du groupe d’activistes anti-EI « Raqa est massacré en silence », il n’y a « pas eu de civils tués ».

Il a précisé que les raids avaient visé 10 sites utilisés comme bases de l’EI ainsi que des points de contrôle du groupe djihadiste dans Raqa et à l’entrée sud, citant notamment le stade municipal et le musée.

En réaction aux raids, l’EI a interdit la circulation et coupé l’électricité dans la ville, a-t-il ajouté.

Les avions de la coalition ont par ailleurs détruit 116 camions-citernes utilisés par le groupe EI dans l’est de la Syrie, a affirmé le Pentagone.

« Ce n’est pas la première fois que des camions-citernes sont attaqués mais c’est la première fois qu’il y en a autant de touchés », a précisé un porte-parole de la coalition.

Ces camions ont été détruits dimanche près de Boukamal, dans un parc de stationnement de cette localité tenue par l’EI à la frontière avec l’Irak, où les camions attendent de remplir leur réservoir.

La coalition a récemment annoncé qu’elle allait davantage frapper au portefeuille l’EI, qui contrôle la majorité des champs pétroliers de Syrie, notamment dans la province de Deir Ezzor. Cette contrebande lui rapporterait 1,5 million de dollars par jour lorsque le prix moyen s’établit à 45 dollars le baril, selon une enquête publiée en octobre par le Financial Times.

 

‘Victimisation’

Pour Charlie Winter, un expert basé à Londres des mouvements djihadistes, il est « difficile de croire que de hauts dirigeants (de l’EI) soient à Raqa » où ils seraient une cible facile. « Cela serait une chose ridicule et stupide », selon lui.

Mais si des victimes civiles tombent, « elles seront sûrement transportées devant les caméras », estime-t-il, ajoutant que l’EI jouera sans doute la carte de la « victimisation (…) pour justifier les brutalités futures ». On rentrera ainsi dans un « cercle vicieux ».

Éviter des victimes civiles semble en effet une tâche difficile, souligne Hachem al-Chami, un autre expert des mouvements jihadistes. Car l’EI installe souvent ses camps d’entraînement et ses dépôts d’armes auprès des hôpitaux et d’autres établissements civils.

Il ajoute que l’EI répartit ses forces sur trois zones: ses fiefs qui ne risquent pas d’attaque terrestre, des « zones mixtes » qui pourraient être sous la menace d’attaques ennemies et les « zones » de guerre où le groupe combat d’autres forces. Ses dirigeants se trouvent souvent dans les « zones mixtes », selon M. al-Chami.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 15:55
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le porte-avions Charles de Gaulle

 

12 nov. 2015 par Chasse Embarquée / RMC Découverte


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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 12:55
Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)

Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)

 

November 15, 2015 Robert Beckhusen - War is Boring

 

How the republic can strike back

 

Here’s how to put the scale of Islamic State’s attacks into perspective. Within a span of few weeks, the radical Islamist group carried out the deadliest terror attack in modern French history, killing 129 people, and the deadliest attack in modern Turkish history — the Oct. 10 Ankara bombing, which killed 102.

Between the two, I.S. blew up a Russian passenger jet over the Sinai, killing 224. Another 44 people died in suicide blasts in a Hezbollah-controlled Beirut neighborhood, the worst terror attack in the city since the end of the Lebanese civil war. A drumbeat of suicide bombings in Baghdad killed dozens.

In other words, Islamic State has launched a war on the civilian populations of all its major adversaries — NATO, Russia, Iraq and an Iranian ally.

A day after the Paris bloodbath, French Pres. François Hollande called the murders “an act of war that was committed by a terrorist army, a jihadist army, Daesh, against France.” French Prime Minister Manuel Valls vowed to “annihilate the enemies of the republic.”

All of Islamic State’s enemies will likely strike back hard. But don’t underestimate France. Its military has been one of the most aggressive in battling Islamist groups from Mali to Afghanistan.

France has been at war with Islamic State since September 2014 under the name Operation Chammal. Paris can call on the aircraft carrier Charles de Gaulle — due to arrive Nov. 18 near the Middle East to support the war — and her assortment of Rafale and Super Etendard strike aircraft. A French two-star general is also attached to U.S. Central Command.

The French war in Iraq and Syria — the latter which France began bombing in September 2015 — includes six Rafales flying from the United Arab Emirates, and three Mirage 2000Ds and three Mirage 2000Ns based in Jordan, according to IHS Jane’s.

Charles de Gaulle served a previous combat deployment near Iraq in February, March and April.

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