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photo 1e RE - Légion Etrangère
23-09-2015 par 1e RE Réf : 548 | 358
Cérémonies de commémoration du centenaire des combats de Champagne
Le 19 et 20 septembre, Une délégation et un détachement d’honneur du 1er Régiment étranger accompagné par la Musique de la Légion Etrangère ont participé à plusieurs cérémonies pour commémorer le centenaire des combats de Champagne lors de la grande guerre.
Le samedi 19 septembre, les légionnaires ont visité le site de Navarin et les lieux de combats du RMLE peu avant de participer à une cérémonie d’hommage aux Garibaldiens du 4° Régiment de Marche du 1er Etranger au cimetière militaire de Chambrecy et suivi peu après d’un concert de la MLE à Suippes.
Le dimanche 20 septembre, la délégation et le détachement d’honneur du 1er RE ont participé à une cérémonie au monument-ossuaire de Navarin commandé par le lieutenant-colonel (TA) Rémy Rousseau, en présence du général commandant la Légion étrangère et présidé par Monsieur Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire (SEDACM).
La commémoration du centenaire des combats de Champagne a été clôturé par une magnifique cérémonie Légion au monument Farnsworth de Suippes et par une magnifique prestation de la MLE lors d’un concert à Châlons-en-Champagne.
Sur la route du retour, les légionnaires étaient heureux d’avoir visité une région assez méconnue et d’avoir surtout pu ressentir une partie de l’histoire de la Légion durant la grande guerre en visitant les lieux ou le RMLE a combattu et ou beaucoup de légionnaires ont laissé leur vie en servant la France.
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27/09/2015 Bernard Edinger - armée de Terre
La grande offensive de Champagne du 25 septembre au 9 octobre 1915 devait percer le front allemand. Elle se solda par des pertes terribles dans nos rangs pour des gains négligeables. Mais l’héroïsme et la détermination de nos troupes ne sauraient être oubliés.
A la fin de la bataille, l’armée française comptait près de 28.000 morts, 100.000 blessés et 54.000 prisonniers pour un gain maximum sur le terrain de quatre kilomètres. Les Allemands, bien préparés pour le combat défensif, n’avait eu que la moitié des pertes en comparaison.
Nos troupes réussirent à prendre d’assaut les premières lignes de tranchées allemandes mais durent ensuite se présenter à découvert sur des crêtes glissantes de terres crayeuses pour tenter d’approcher les deuxièmes lignes de l’ennemi. « La canonnade est effroyable : on hurle à l’oreille de son voisin et il n’entend pas. La terre tremble » devait écrire à sa famille le sergent René Duval du 9 e régiment de Zouaves.
« La compagnie en avant de nous se déploie en tirailleurs sur la crête et part à l’assaut. Nous les voyons tomber comme des mouches. Ce sont nos amis. Leur capitaine est tué ainsi que de nombreux gradés. Ils disparaissent de l’autre côté de la crête vers l’ennemi et nous ne savons plus ce qu’ils deviennent. Les mitrailleurs à coté de nous perdent vingt-cinq hommes sur trente. Un brancardier a la boite crânienne enlevée, c’est affreux, caisses de cartouches, mitrailleuses, cadavres gisent pêle-mêle. » Le sergent Duval est tué deux jours après avoir écrit cette lettre.
Deux millions d’hommes prirent part à la bataille de part et d’autre. Parmi eux, Blaise Cendrars, poète suisse devenu Français par la suite, qui y laissa son bras droit en servant dans les rangs de la Légion étrangère.