5 Septembre 2014 Marine nationale
Du catapultage à l'appontage, de l'exercice sécurité au ravitaillement, de la distraction à l'opérationnel, embarquez à bord du porte-avions Charles de Gaulle.
commenter cet article …
5 Septembre 2014 Marine nationale
Du catapultage à l'appontage, de l'exercice sécurité au ravitaillement, de la distraction à l'opérationnel, embarquez à bord du porte-avions Charles de Gaulle.
04 août 2014 varmatin.com
Pendant plus de trois mois, le navire amiral de la Marine française est resté à quai, à Toulon, pour une escale technique et des opérations de maintenance. Il sera à l’honneur le 15 août
Le porte-avions Charles-de-Gaulle a effectué un long « passage au stand », entre le 5 mai et jusqu'à ces derniers jours, afin de réaliser des opérations de maintenance périodiques.
Un entretien qui a permis de contrôler ses installations et systèmes après un cycle d'activités opérationnelles intenses. Il s'agissait également « de garantir, dans la durée, les performances militaires optimales du porte-avions », selon les explications fournies par la Marine nationale.
Suite de l’article
15/02/2014 Marine nationale
Actuellement dans la dernière phase de l’opération « Bois Belleau », le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions « Charles de Gaulle » vient d’intégrer la frégate de défense aérienne de la Royal Navy le HMS « Daring ». Elle s’inscrit dans la montée en puissance incrémentale du Combined Joint Expeditionary Force (CJEF).
Quelques jours après le sommet franco-britannique entre le ministre de la Défense Jean Yves Le Drian et son homologue Philip Hammond, ayant notamment permis la conclusion de différents accords bilatéraux, la collaboration en matière de défense entre la France et le Royaume-Uni a encore une fois été mise en lumière de façon concrète. Cette intégration s’inscrit dans la perspective de la montée en puissance incrémentale du « Combined Joint Expeditionnary Force » (CJEF), dans sa composante maritime. Du 8 au 15 février, la frégate de défense aérienne type T45 de la Royal Navy « Daring »,de retour d’une mission de longue durée, a été intégrée au sein du groupe aéronaval placé sous le commandement du contre-amiral Eric Chaperon. De la Mer Rouge à la Méditerranée, en passant par le Canal de Suez, le rôle de cette frégate a été d’assurer aux côtés de la FDA « Forbin », la protection rapprochée du porte-avions « Charles de Gaulle ».
Au titre de cette mission primordiale, les marins britanniques ont multiplié les manœuvres aux côtés de leurs homologues français afin de renforcer leurs aptitudes à opérer au cœur d’un groupe aéronaval. Ainsi, plusieurs ADEX*, entraînements aussi utiles pour les pilotes de Super Etendard Modernisé et de Rafale Marine, que pour les marins chargés de la protection anti-aérienne des unités du GAN, ont été réalisés.
Le 15 février au matin, le HMS « Daring » a reçu « liberté de manœuvre » pour terminer son déploiement indépendant. Cette intégration au cœur de la « French Navy Gobal Strike Force » conforte l’utilité d’une coopération pragamatique et incrémentale entre ces deux marines, les deux premières en Europe. Le Combined Joint Expeditionnary Force (CJEF) maritime en sera le couronnement.
* Air Defense Exercise
15.01.2014 Crédit : EMA / Marine nationale
15 janvier 2014, un avion américain de type Greyhound, catapulté depuis le porte-avions Harry S. Truman, effectue une liaison avec le porte-avions Charles de Gaulle. Ce type d’aéronef est mis à disposition du groupe aéronaval français par la marine américaine pour prendre part au soutien logistique de la task force bilatérale.
Tout en participant à la sécurisation d’une région stratégique, le groupe-aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, est engagé dans une coopération bilatérale avec le porte-avions américain Harry S. Truman. Ce rapprochement entre la France et les Etats-Unis permet de développer l’interopérabilité en matière d’opérations maritimes.
30/12/2013 Sources : EMA
Du 19 au 23 décembre 2013, le groupe aéronaval (GAN) composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, de la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, du pétrolier ravitailleur (PR) Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), a fait escale à Djibouti, un mois après avoir quitté Toulon.
Après son appareillage le 20 novembre dernier, le groupe aéronaval a réalisé un entraînement intensif d’une dizaine de jours en Méditerranée dans le but de finaliser la préparation de son déploiement opérationnel. Ayant mis le cap à l’est, il a franchi le canal de Suez le 6 décembre.
Du 7 au 10 décembre 2013, le GAN a conduit avec l’Arabie Saoudite en Mer Rouge le premier exercice bilatéral de sa mission baptisé « White Shark ». Les bâtiments constituant le groupe aéronaval ont ensuite rejoint ceux de la Task Force 465, qui agissent dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie « Atalante »,afin de patrouiller dans le Golfe d’Aden et de participer à la sécurisation des voies maritimes stratégiques.
Dans le même temps, une campagne d’entraînement au tir pour les Rafale et les Super Etendard Modernisés embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle a été réalisée à Koron, à l’ouest de Djibouti du 13 au 18 décembre 2013.
Au terme de 600 vols durant ce premier mois, cette escale a permis de conduire des interventions technique sur les différents aéronefs. Elle a également permis d’assurer le soutien des bâtiments du groupe, mais aussi de ravitailler en vivres et en combustible.
Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.
11/12/2013 Photographe : Premier maître Frédéric DUPLOUICH - Sources : EMA
Le 30 novembre 2013, 16h16, sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle au large de la Corse, dans le cadre de l’entraînement du groupe aéronaval juste avant son déploiement en Océan Indien pour la mission Bois Belleau.
Moteur rugissant, train avant solidement retenu par le « holdback »tensioné, ce Rafale Marine au standard F3 de la Flottille 12F sera dans quelques secondes projeté dans les airs par la puissante catapulte. Le chien jaune à droite, hors de la photo, lève son drapeau vert pour signifier qu’il faut partir. Le pilote est prêt…
Cette image a été réalisée alors que je remontais le pont d’envol pour me placer sur l’avant de la catapulte afin d’y réaliser des clichés à seulement quelques mètres des Rafale et Super Etendards Modernisés. Une image d’opportunité captée sur le vif avec une ouverture de focale à 5.6 à 1/800 s pour une sensibilité à 200 ISO.
09.12.2013 Crédit : EMA / Marine nationale
6 décembre 2013, dans la matinée, le groupe aéronaval (GAN), composé du porte-avions Charles De Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, du bâtiment de commandement et de ravitaillement Meuse et de la frégate anti sous-marine (FASM) Jean de Vienne, passe le canal de Suez en direction de la Mer Rouge.
05.12.2013 Crédit : EMA / Marine nationale
30 novembre 2013, 16h15, pont d’envol du porte-avions Charles De Gaulle au large de la Corse, le « chien jaune », les bras tendus au-dessus de la tête, indique à un pilote de Rafale-M qu’il doit avancer pour positionner son avion face à la catapulte. A bord du porte-avions, les « chiens jaunes » sont de véritables chefs d’orchestre. Ils coordonnent l’ensemble des mouvements du personnel et des avions sur le pont d’envol.
Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.
5 déc. 2013 FORCESFRANCAISES
Au cœur du déploiement opérationnel du groupe aéronaval "Bois Belleau"
Ravitaillement à la mer du porte-avions Charles De Gaulle avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne.
PARIS, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)
Le porte-avions Charles-de-Gaulle, accompagné d'un groupe aéronaval, s'apprête à se diriger vers l'océan Indien et le Golfe pour une "mission de présence opérationnelle" de trois mois environ dans la région, a annoncé vendredi à la presse l'amiral Eric Chaperon.
"Le groupe aéronaval est en passe de mettre le cap à l'est pour réaliser une mission de présence opérationnelle dans l'océan Indien et dans le Golfe arabo-persique. Ce déploiement, planifié de longue date, durera un peu moins de trois mois", a indiqué l'amiral, lors d'une visio-conférence au ministère de la Défense, donnée depuis le Charles-de-Gaulle.
"Ce déploiement vise à affirmer la présence de la France dans une région d'intérêt stratégique, développer notre connaissance de la zone et enfin à renforcer notre coopération avec les pays riverains", a ajouté l'amiral.
L'officier supérieur a indiqué notamment que des exercices "Wild Shark" auraient lieu avec "les forces armées saoudiennes", puis d'autres exercices "avec le Qatar dans le Golfe arabo-persique" et enfin des exercices avec les Emirats arabes unis en mer d'Oman.
Le groupe aéronaval accompagnant le Charles-de-Gaulle sera composé entre autres de la frégate de défense aérienne Forbin, de la frégate anti-sous-marine Jean-de-Vienne et du pétrolier ravitailleur Meuse, a précisé l'amiral.
Mais "ce déploiement permettra également de conduire des inter-actions avec les forces aéronavales américaines présentes sur zone", a expliqué l'amiral Chaperon.
Ces exercices avec les forces aéro-navales américaines "s'échelonneront sur plusieurs semaines sous la forme d'activités communes et d'exercices axés sur le renforcement de l'inter-opérabilité commune, c'est-à-dire notre capacité à travailler ensemble", a-t-il précisé.
28.11.2013 lefauteuildecolbert.fr
La décision historique est tombée dans la plus grande indifférence ! Monsieur le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, annonçait que le Charles de Gaulle allait être refondu pour 1,3 milliards d'euros (2016-2018).
Cette indifférence est révélatrice à plus d'un titre !
Premièrement, c'est une décision majeure sur le plan historique. Lors de l'élaboration de la loi de programmation militaire actuelle, et les fameuses trajectoires X, Y et Z, il avait été question, selon les bruits de coursives, de retirer du service le porte-avions. Il y a un monde entre remettre en doute l'outil majeur de la puissance aéronavale et confirmer cette dernière.
Pourquoi est-ce donc une décision majeure sur le plan historique ? Le temps naval est un temps long, même si cela n'est pas toujours compris. La question du second porte-avions a été ouverte en 1990 quand le R92 Richelieu n'était pas commandé. En 2013 (23 ans plus tard) le gouvernement prend la décision majeure de confirmer le R91 Charles de Gaulle avec cette refonte à mi-vie. Le prochain rendez-vous est la période 2025-2030 où il faudra débattre de l'intérêt de remplacer le Charles de Gaulle et de l'accompagner d'un sistership puisque c'est le minimum pour disposer de l'outil.
Notons que c'est la énième décision gouvernementale depuis 2004 qui confirme la volonté de l'Etat de maintenir la capacité à concevoir, construire et mettre en oeuvre des porte-avions, depuis la décision du président Chirac de travailler avec les anglais (et les coûts afférents !) jusqu'à cette décision de refondre l'unique porte-avions.
Les refontes de navires, et en particulier les refontes à mi-vie, ne sont pas monnaie courante dans l'Histoire. Ce sont des opérations très lourdes et qui nécessitent des investissements équivalent à plus ou moins la moitié de la valeur du bateau. Par exemple, Coutau-Bégarie nous décrivait l'exemple américain à travers les refontes SLEP (Sea Life Extension Program) "destiné à prolonger la durée de vie de ces porte-avions d’une quinzaine d’années [alors qu'ils avaient été conçu pour 30 ans de service] au prix de 28 mois de travaux pour un coût qui atteint maintenant environ près d’un milliard de dollars par unité. Le SLEP comporte la révision complète de la coque, des machines..., la modernisation de l’équipement électronique et la refonte des installations aéro".
Le coût de production du Charles de Gaulle, incluant les études, les premières pièces de rechanges et celles de grande prévoyance était de 3 milliards d'euros (contre 2 pour le R92 Richelieu).
Il s'agit bel et bien de pérenniser le porte-avions pour qu'il demeure un outil opérationnel de premier plan dans le monde pour la seconde partie de son existence opérationnelle.
Le volume financier impressionne et confirme donc le caractère historique de la décision. 1,3 milliards d'euros ! C'est une somme gigantesque et pour la remettre en perspective il suffit de citer le coût de la première IPER du Charles de Gaulle, intervenue après sept années d'activités opérationnelles : 0,3 milliards d'euros...
Nous ne devrions qu'être stupéfait par l'incroyable situation que nous vivons :
C'est une situation ubuesque.
Qu'est-ce qu'un 1,3 milliards d'euros ? A 200 millions près, c'est le coût du porte-aéronefs Cavour (qui jauge presque autant que les porte-avions Foch et Clemenceau pour 1,5 milliards).
Le second porte-avions c'est l'équivalent de trois Rafale par année fiscale sur sept années.
La refonte du porte-avions Charles de Gaulle ce sera 1,3 milliards d'euros étalés sur deux années de 2016 à 2018.
L'effort financier n'est rigoureusement pas le même... et l'hystérie anti-porte-avions ne s'est même pas manifestée !
Nous sommes donc dans l'obligation, sans nier la nécessiter de réaliser l'IPER du Charles de Gaulle, de poser la question suivante : ne serait-il pas plus judicieux sur le plan stratégique de lancer la construction du second porte-avions grâce à la ligne de crédit prévue pour 1 milliard d'euros (moins les 0,3 milliards de l'IPER) ?
La situation est proprement incroyable si nous la rapportons aux "discussions" qui ont eu lieu sur l'avenir de la puissance aéronavale française de 2008 à 2013.
Pour en revenir à la refonte, nous ne pouvons que nous ne demander ce qu'il y aura dans ce milliards supplémentaire par rapport à une IPER classique du porte-avions.
Premièrement, Mer et Marine avait supposé que le Charles de Gaulle verrait le remplacement de ses radars car la suite actuelle tend vers l'obsolescence. Il y a deux solutions possibles :
Cette dernière pourrait préfigurer ce que seront les deux FREDA qui seront livrés en 2018 et 2019 puisque le ministre de la Défense a choisi que ces deux frégates, initialement prévues pour la LPM suivante, soient contenues dans l'actuelle LPM.
Solution qui serait soutenue par l'export puisque la demande irait pour des frégates de défense aérienne avec radar à surfaces planes pouvant s'intégrer dans une défense anti-missile balistique.
Deuxièmement, il n'y a pas beaucoup d'informations qui sont tombées quand aux modernisations qui seront effectuées. C'est pourquoi nous nous devons de les imaginer :
L'enveloppe de la refonte aurait pu être dépassée par tant de projets. Néanmoins, bien des suggestions ci-dessous relèvent directement d'une partie des 34 plans industriels présentés par le gouvernement.
Cette refonte à mi-vie n'a pas fini de faire parler d'elle.
Le 16/11/2013 Joseph Sotinel – BFMTV
Le ministre de la Défense a révélé le coût des travaux prévus sur le Charles de Gaulle pour sa grande révision. Notre seul porte-avions sera immobilisé pendant 20 mois, de 2016 à 2018.
D'octobre 2016 à avril 2018, notre seul porte-avions, le Charles de Gaulle, sera immobilisé. Un arrêt technique majeur est, en effet, prévu tous les 7 ans et demi pour procéder à une révision générale.
Le coût de cette opération n'avait pas encore été révélé. Lors de la récente réunion de la commission élargie de l'Assemblée nationale sur le projet de loi de finances, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé que l'arrêt s'effectuerait "pour un coût de 1,3 milliard d’euros".
Selon le rapport du député PS Gilbert Le Bris sur le budget de la Marine, les crédits affectés au porte-avions pour 2014 seront déjà de 152 millions d'euros. Son rapport évalue également les coûts moyens jusqu'à 2016 à 110 millions d'euros par an. En 2014, le budget de la Défense sera de 31,4 milliards d'euros au total.
Le Charles de Gaulle avait coûté 3 milliards d'euros, entre sa commande en 1986 et son lancement en 2001.
Un deuxième porte-avion coûterait entre 3 et 7 milliards d'euros
Selon le rapport de Gilbert Le Bris, le Charles de Gaulle a été disponible 55% du temps en 2012, et 30% en 2013, à cause des six mois de travaux.
Pour éviter que la France soit sans porte-avions pendant les révisions, la construction d'un deuxième navire avait été envisagée en 2007. Mais les coûts importants ont fait reculer l'Etat. Il aurait coûté entre 3 et 7 milliards d'euros.
En janvier 2013, le gouvernement questionné sur le sujet, préférait mettre en avant "la qualité des missions réalisées en Libye grâce au porte-avions". Finalement, le gouvernement a préféré mettre le projet entre parenthèses dans son livre blanc 2013. La nouvelle loi de programmation militaire (LPM) en cours de discussion au Parlement ne parle pas de second navire. Il est vrai que le temps est aux économies pour les militaires comme pour les autres.
20 octobre 2013 Henri Weill - Ainsi va le monde !
Celui-ci qui est fermé depuis janvier 2012, ouvrira à nouveau ses portes au public, symboliquement, le 18 juin 2015. Situé à Paris, dans l'aile droite des Invalides, le musée accueillait 100.000 visiteurs par an depuis 1971. La rénovation de ce bâtiment du XVIIIème siècle (Robert de Cotte) coûtera 13 millions d'euros. L'exposition permanente (2800 objets sur 1400 m2 soit une extension de 500 m2) conservera son découpage en trois grands thèmes : France libre, Résistance intérieure, déportation. Une salle sera consacrée au général de Gaulle. Une salle d'exposition temporaire et une salle audiovisuelle seront créées au rez-de-chaussée. 20 Compagnons de la Libération sont encore en vie. 1038 ont été honorés.
21/10/2013 Marine nationale
Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués ont repris la mer, du 16 au 21 octobre 2013, pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée. Appelée École de l’aviation embarquée (EAé), cette phase est fondamentale dans le cursus de formation des pilotes de chasse de la Marine nationale. En quelques jours, cette EAé a permis de qualifier 9 pilotes de chasse embarquée.
« La qualification concerne tous les pilotes du Charles de Gaulle, sur tous les types d’aéronefs que compte le groupe aérien embarqué : chasseurs Rafale Marine et Super Etendard modernisé, avion de guet aérien Hawkeye », indique le capitaine de vaisseau Eric Aymard, commandant du groupe aérien embarqué (GAé) et responsable de l’entraînement des pilotes.
Débutée le 16 octobre dernier avec le départ du Charles de Gaulle de Toulon, l’EAé a pour objectif la formation et la qualification des jeunes pilotes de chasse de la Marine nationale.
"L’EAé est une figure imposée pour tout pilote de chasse de la Marine : c’est là qu’il acquiert sa qualité de pilote de porte-avions. Il devient marin du ciel apte à opérer de jour et de nuit depuis le Charles de Gaulle".
Deux fois par an, une période de quelques jours à la mer (EAé) est consacrée aux qualifications des pilotes. Avant d’embarquer, les pilotes en qualification ont enchaîné cinq semaines d’entraînement particulièrement intensif. Au cours de séances d’Appontages simulés sur piste (ASSP), ils ont répété à terre les manœuvres d’approche et d’appontage en suivant des paramètres de vol similaires à ceux du porte-avions.
« Dans la mesure où leurs aptitudes ont été confirmées à terre par les officiers d’appontage chargés de les entraîner et de les évaluer, ils ont été admis à poursuivre leur phase de qualification à bord du Charles de Gaulle. Ensuite, exposés aux contraintes liées à l’environnement maritime : aléas météo, mouvements du bateau et évolution au-dessus de la mer en l’absence de repère, ils gagneront en expérience et en aisance pour opérer depuis le porte-avions. »
Dans ce contexte, les jeunes pilotes du Groupe aérien effectuent lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle. Précédemment, ils ont achevé leur cycle de formation aux États-Unis où ils ont obtenu leur brevet de pilote de chasse avant d’effectuer leurs premiers vols sur l’avion de combat Rafale au sein de l’Escadron de Transformation Rafale (ETR) de St Dizier (unité de l’armée de l’Air).
Pour obtenir leur qualification, les pilotes doivent réaliser six appontages et deux touch and go. Durant ces phases, les officiers d’appontage vont évaluer la précision des appontages selon différents critères (pente, incidence, vitesse, tenue d’axe). « Pour un appontage réussi, un haut niveau d’exigence dans la tenue des paramètres de vol est nécessaire », précise le CV Aymard.
L’EAé permet également aux pilotes les plus expérimentés de maintenir leur compétence opérationnelle (vols tactiques à plusieurs avions, ravitaillement en vol, combat aérien) depuis le porte-avions Charles de Gaulle. Cette EAé a marqué la première sortie du porte-avions Charles de Gaulle après l’obtention de sa qualification opérationnelle en août dernier (qualification complète des marins du porte-avions ainsi que du groupe aérien).
Apontage sur le Porte-Avions Charles de Gaulle
16/10/2013 Sources : Marine nationale
Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé le 16 octobre 2013 de Toulon avec à son bord les marins et aéronefs ( Rafale Marine, Super-Etendard Modernisé, Hawkeye, hélicoptère Dauphin ) du Groupe aérien embarqué (GAé). Cet entraînement se concentrera essentiellement sur la validation des aptitudes des pilotes du GAé lors de deux phases consécutives.
Une première phase, appelée communément « École de l’Aviation Embarquée » (EAE), permettra la qualification/transformation à l’appontage, de jour comme de nuit, des jeunes pilotes de l’aéronautique navale. Certains effectueront à cette occasion leur tout premier appontage sur le pont du Charles-de-Gaulle.
La seconde phase consistera en l’entraînement des pilotes nouvellement qualifiés, et ceux plus expérimentés, à la conduite de missions opérationnelles depuis le porte-avions.
16 octobre 2013, Portail des Sous-Marins
Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués reprennent la mer pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée.
Cette sortie à la mer sera consacrée à la formation et à la qualification des jeunes pilotes de chasse de la marine nationale dans la pratique spécifique des phases de catapultage et d’appontage depuis un porte-avions. A ce titre, certains des plus jeunes pilotes effectueront lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle.
Aux commandes d’avions de combat Rafale, Super-Etendard Modernisé et d’avions de guet aérien Hawkeye, l’ensemble des pilotes de la force de l’aéronautique navale (composante aéronautique de la marine nationale) effectueront quotidiennement, de jour comme de nuit, des vols d’entraînement au combat depuis le porte-avions.
C’est la première fois que le Charles de Gaulle quitte son port-base de Toulon après avoir achevé au mois d’août 2013 un important stage d’entraînement opérationnel ayant conduit à la qualification opérationnelle de tous les marins de son équipage (stage MECO et qualification complète du groupe aéronaval).
Source : Marine Nationale (Force d’Action Navale)
Le prochain passage du porte-avions « Charles-de-Gaulle » en bassin, prévu pour 2016, doit entraîner de lourds travaux de mise aux normes dans la base navale.
14 octobre 2013 varmatin.com
L’arrivée de nouveaux bâtiments dans la rade et le grand carénage du Charles-de-Gaulle concentrent l’essentiel des travaux prévus dans le port militaire pour les trois ans à venir
Il est un quartier de Toulon où des millions sont engagés chaque année pour des travaux de toute sorte. Une ville dans la ville où les quelque 20 000 travailleurs quotidiens ne se plaignent guère, pourtant, des nuisances liées aux chantiers. Cet endroit, c'est la base navale. Et à la tête de ces travaux colossaux, on trouve l'Établissement(1)du service infrastructure de la Défense (Esid).
L'Iper du « Charles » déjà en préparation
À l'arsenal comme ailleurs au pied du Faron, les casques antibruit et les chaussures de sécurité sont donc légion en cette période de rentrée. Malgré la baisse des crédits affectés la Défense ? « Nous sommes relativement préservés », confesse Jean-Pierre Cordier, directeur de l'Esid de Toulon. « Ces derniers temps, notre chiffre d'affaires est même en augmentation. »
Jusqu'à se retrouver « dopé » à hauteur de 130 à 150 millions d'euros par an, investis dans le lifting permanent des installations de la Marine nationale. Soit une augmentation de 30 à 50 % par rapport aux années précédentes. Nul miracle là-dessous : dans le plus grand port militaire de France, trois opérations d'envergure ont été engagées, qui confortent encore Toulon - si besoin était - dans sa position dominante de port de projection de forces.
Les deux premières missions pour l'Esid consistent à préparer l'arrivée de nouveaux bâtiments dans la rade, qu'ils soient frégates multimissions (six exemplaires, de 2015 à 2025) ou sous-marins nucléaires Barracuda (six exemplaires, de 2017 à 2025). Leur technologie particulière et leurs dimensions impressionnantes vont obliger les services des ex-Travaux maritimes à mettre les petits plats dans les grands (lire en page suivante), en adaptant infrastructures portuaires et connexes.
Un plus pour l'économie locale
La troisième opération doit préparer le prochain arrêt technique majeur du porte-avions « Charles-de-Gaulle » (2016) en donnant un coup de jeune aux équipements des bassins Vauban. Tous ces chantiers sont également liés par une réfection généralisée du réseau électrique.
Ces travaux ne sont pas une mince affaire. Mais ne sont pas non plus les seuls à occuper Jean-Pierre Cordier. L'ingénieur explique ainsi que sont également lancées ou prévues des opérations concernant le soutien de l'homme : construction ou remise à niveau des casernements, centre de restauration et centre médical des armées. Un troisième point d'alimentation électrique pour l'arsenal doit également voir le jour, ainsi, qu'entre autres, le démantèlement et le remplacement de bateaux-portes et de ras d'accostage. Bref, largement de quoi occuper les ingénieurs et techniciens de l'Esid et de ses sous-traitants et de donner, au passage, un solide coup de fouet à l'économie locale.
1. Ex-Travaux maritimes, l'Établissement du service infrastructures de la Défense de Toulon s'occupe de gérer (investissements, aménagement, entretien…) le patrimoine immobilier de la base de Défense de Toulon, dont le périmètre s'étend de Hyères à Saint-Mandrier.
July 26th, 2013 By DCNS - defencetalk.com
The French Navy’s Fleet Support Service (SSF) signed off on the completion of the intermediate refit of nuclear-powered aircraft carrier Charles de Gaulle after six months’ work by DCNS. From hull to combat system, without forgetting compliance tests to the latest environmental standards, communications suite modernization or the refurbishment of the accommodation and recreation areas, the project involved some 950 people and 1 million person-hours’ work.
Maintenance and modernization
In addition to scheduled maintenance, the refit was used to undertake significant modernization. The work was performed in the Vauban drydock at the Toulon naval base. The ship was given a complete facelift that included the repainting of a total area of 26,000 square meters and the complete refurbishment of one of the main galleys. Other modernization work included the replacement of the stabilization computer.
The propulsion system and other shipboard systems and equipment were inspected, overhauled and tested to ensure optimal performance in operation. Some 35 kilometers of cabling was also installed with a view to the later installation of a state-of-the-art IP network.
CVN Charles de Gaulle underwent a thorough overhaul performed by teams assembled by DCNS and its partners, supported day-to-day by the ship’s crew.
Major contracting challenge, noteworthy team success
“Scheduled refits are essential to return a ship to ‘as new’ condition. This six-month period of intense contract maintenance and modernization is over. Other teams will now resume shore-based day-to-day monitoring of the ship’s systems and equipment,” said Franck Bouffety, the Group’s Charles de Gaulle program manager.
With over 1,000 tasks in progress each week, the Vauban drydock was very busy indeed. Despite the huge number of jobs to be performed, everything was completed on time. DCNS completed the 6,000 maintenance and modernisation ‘line tasks’ specified for this scheduled refit. In addition to the ship’s crew, all available staff based at the Toulon naval base were mobilized for the extended pit stop. Virtually every DCNS center contributed in one way or another. In all, the Group assigned almost 500 employees to the project.
Technical data for intermediate refit:
Number of people involved: 950
DCNS employees: 250
subcontractor employees: 200
crew: 500
number of subcontractors: 60
person-hours worked: 1 million
tasks in progress each week: 1,000
number of line tasks: 6,000
preparatory work for next refit: 20%
area painted: 26,000 sq.m
cabling installed: 35 km
Engine room tasks:
pipes cleaned and inspected: 25,000
new pipes installed: 6,000
CVN Charles de Gaulle at a glance
Commissioned: 18 May 2001 (12 years’ active service)
Crew: ≈ 2,000 men & women (women ≈ 15%)
Displacement, full load: ≈ 42,000 tonnes
Length overall: 261.50 m
Beam: 64.36 m
Height: 75 m (equivalent to a 20-storey building)
Average daily distance travelled: 1,000 km
Total distance travelled: 1 million km (≈ 23 circumnavigations)
Recent operations: Libya (Operation Harmattan), Afghanistan.
24/07/2013 Marine Nationale
Le vice amiral d’escadre Xavier Magne, commandant la Force d’action navale (ALFAN), a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Pierre Vandier comme nouveau commandant du porte-avions (PA) Charles de Gaulle le mercredi 24 juillet.
Depuis le 12 juillet, dans le cadre de sa remontée en puissance, le PA Charles de Gaulle effectue son stage de mise en condition opérationnelle (MECO). Organisé dans le prolongement de sa période normale d’entretien et d’une importante relève de personnel, ce stage permet à l’équipage de s’entraîner afin de se réapproprier complètement le bâtiment et d’être prêt à participer si nécessaire à des missions opérationnelles.
Les avions du Groupe Aérien Embarqué (Gaé) ( Rafale, Super Étendard modernisé et avion de guet aérien Hawkeye) ont ainsi rejoint le porte-avions. Les pilotes s’entraînent de jour comme de nuit afin d’obtenir leurs qualifications opérationnelles.
Un nouveau pacha
En plein cœur de cette montée en puissance, le CV Pierre Vandier a succédé au CV Olivier Lebas. La carrière du commandant prenant est riche, elle peut s’axer sur 3 composantes principales:
- Une expertise aéronautique
Breveté pilote d’aviation embarquée en 1993, il acquiert ses qualifications opérationnelles sur Super Etendard Modernisé. Il prend par la suite le commandement de la Flottille 12F « Rafale » et mène pendant deux ans les expérimentations militaires du nouveau chasseur embarqué. En tant que pilote de chasse, il participe à toutes les opérations du GAé notamment en Ex-Yougoslavie, au Kosovo et en Afghanistan
- Une expertise maritime et «ressources humaines»
À sa sortie de l’ École navale en 1989, il rejoint l’aviso escorteur Commandant Bory en tant que chef de service, puis est affecté officier «conduite du navire» de la frégate de surveillance Prairial. Plus tard, il est chargé de la formation d’élèves-officiers sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc. Il est affecté deux ans sur le porte-avions avant de prendre le commandement de la Frégate Légère Furtive Surcouf.
- Une expertise opérationnelle et interarmées.
Il participe à de nombreuses opérations : Guerre du Golfe, Ex-Yougoslavie, Kosovo et Afghanistan à plusieurs reprises. En 2008, il participe avec la FLF Surcouf à l’opération de libération des otages retenus par des pirates sur le voiler Le Ponant. En 2011, il assure, aux côtés d’un général français, la supervision des opérations aériennes de l’armée de l’Air et du Groupe Aéro Naval pour l’opération «Harmattan». De janvier à juin 2013, il dirige pendant six mois la cellule de crise Mali. À ce titre, il assure dès les premières heures de l’opération la conduite des opérations terrestres et aériennes et participe à la direction stratégique de la crise.
Trois questions au CV Pierre Vandier
· Commandant, vous prenez le commandement du fleuron de la Marine nationale, quel effet cela fait-il ?
C'est une immense fierté que de se voir confier un bâtiment aussi prestigieux qui constitue le fer de lance de la Marine. Je suis très impressionné par l'engagement de l'équipage qui, a peine sorti d'une période d'entretien très intense, s'engage avec enthousiasme et professionnalisme dans la mise en condition opérationnelle du bâtiment et de son groupe aérien. Je ressens également une grande humilité face à cette responsabilité très importante qui demande un engagement total au service des armes de notre pays.
· Le porte-avions sort d’une IEI, quel bilan tirez-vous de cette période d’indisponibilité ?
Cette période est un triple succès pour le porte-avions. Un succès du contenu de cet arrêt technique. Plus de 15 000 lignes de travaux et un million d'heures de travail ont été réalisés pendant cette période. Soit une densité quotidienne de travaux supérieure à celle de l'IPER de 2008, hors changement des cœurs.
C'est un succès sur les délais de cette IEI, puisque la date de fin de travaux a été respectée, ce qui est la preuve d'une excellente maitrise technique des industriels, des services de soutien et de l'équipage durant cette phase de travaux importante.
Enfin, un succès pour le savoir-faire de l'équipage puisqu'après 8 mois d'arrêt et seulement trois semaines après la reprise d'activité à la mer, nous sommes en train d'achever notre mise en condition opérationnelle par des entrainements de plus en plus proches des exigences des opérations réelles.
· Enfin, quelles sont les perspectives du PA Charles de Gaulle à court terme ?
Le porte-avions devrait normalement recevoir dans quelques jours sa qualification opérationnelle. Cela veut dire qu'il sera apte à accomplir les missions que le chef des armées lui confiera. Pour l'équipage, après une année très dense et un début d'été sur les chapeaux de roues, c'est avant tout la perspective des permissions au mois d'aout qui permettront à nos marins de souffler et de profiter de l'été. Pendant toute cette période, une partie de l'équipage restera à bord pour assurer la sécurité du Charles de Gaulle à quai, notamment de ses chaufferies nucléaires. Nous restons en permanence prêts à reprendre la mer si la situation l'exige.
24/07/2013 DCNS
Le service de soutien de la flotte (SSF) a prononcé la fin de l’arrêt technique du porte-avions Charles de Gaulle au terme de 6 mois de travaux réalisés par DCNS. De la coque au système de combat, en passant par le passage aux normes environnementales, la modernisation du réseau de télécommunication ou encore la rénovation des locaux de vie, ce sont 950 personnes et 1 million d’heures de travail qui ont été nécessaires.
Entretien et modernisation du navire
DCNS - PACDGCet arrêt technique a été l’occasion d’entretenir le navire et de le moderniser. Le porte-avions Charles de Gaulle aura notamment profité d’un passage au bassin Vauban de la base navale de Toulon. Le bâtiment a profité d’un lifting complet avec plus 26 000 m² de surfaces repeintes et la remise à neuf d’une des cuisines. Un certain nombre de modernisations ont été réalisées parmi lesquelles figure le remplacement du calculateur de stabilisation du navire. Toutes les installations à bord et l’ensemble de l’appareil propulsif ont été contrôlés, révisés et testés pour assurer le fonctionnement optimal en opérations. Par ailleurs, dans la perspective de l’installation ultérieure d’un réseau IP (internet protocol) de dernière génération, 35 km de câbles ont été passés.
Le porte-avions Charles de Gaulle a ainsi bénéficié d’un entretien minutieux réalisé par les équipes DCNS et leurs partenaires avec l’appui quotidien de l’équipage.
Un défi industriel, une réussite collective
« Ces six mois de travaux ont été essentiels pour redonner toute sa jeunesse au porte-avions Charles de Gaulle. La période d’intense activité industrielle est désormais terminée. Elle laisse place au début du suivi quotidien du navire depuis la terre », souligne Franck Bouffety, directeur des programmes porte-avions Charles de Gaulle chez DCNS.
Avec plus de 1 000 travaux en cours en permanence toutes les semaines, l’activité de ce chantier a été très intense. Malgré la multiplicité des tâches à accomplir, les délais ont été respectés. DCNS a achevé les 6 000 lignes de travaux nécessaires pour moderniser et entretenir le porte-avions Charles de Gaulle durant cet arrêt technique programmé. Outre les membres de l’équipage, la totalité des unités de production du site de Toulon se sont mobilisées pour le succès de cet « arrêt au stand ». De la même manière, la quasi-totalité des sites de DCNS ont participé aux travaux. Au total, près de 500 collaborateurs du Groupe ont travaillé sur cet entretien.
Les chiffres clefs de l’entretien
- 950 personnes en moyenne
• 250 collaborateurs DCNS, 200 sous-traitants et 500 membres d’équipage
- 60 entreprises sous-traitantes
- 1 million d’heures de travail
- 1 000 travaux en cours toutes les semaines
- 6 000 lignes de travaux
- 20% de travaux d’anticipation pour le prochain arrêt technique majeur
- 26 000 m² de surfaces peintes
- 35 km de câbles installés
- Dans les machines, ce sont :
• 25 000 tubes contrôlés et nettoyés,
• 6 000 nouveaux tubes installés.
Le porte-avions Charles de Gaulle
- En service depuis le18 mai 2001, 12 années d’activité
- Un équipage de près de 2 000 hommes et femmes (15% de féminisation)
- 42 000 tonnes à pleine charge
- 261,50 mètres de long
- 64,36 mètres de large
- 75 mètres de hauteur (un immeuble de plus de 20 étages)
- Une mobilité de 1 000km par jour
- 1 million de km déjà parcourus (23 tours du monde)
- Des opérations récentes en Libye (Harmattan) ou encore en Afghanistan.
12/07/2013 Actu Marine
A l’issue d’une période de huit mois d’Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire (IEI) et d’une phase d’essais à la mer concluante, le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé ce vendredi 12 juillet pour un stage de Mise En Condition Opérationnelle (MECO) avec à son bord les personnels et aéronefs du GAé (Rafale Marine, Super-Etendard Modernisé, Hawkeye, Hélicoptère « Pedro »).
Pour le groupe aérien embarqué, cette sortie en mer répond à un double objectif : mener à bien la qualification initiale à l’appontage de jeunes pilotes et entraîner les pilotes confirmés à réaliser les missions confiées à leurs flottilles depuis le porte-avions. A l’issue de cette période, les pilotes nouvellement qualifiés et ceux plus expérimentés seront alors à même d’exécuter les missions opérationnelles depuis leur « bateau mère ».
L’activité du Charles de Gaulle sera donc intense durant ces trois prochaines semaines, catapultages et recueils d’aéronefs vont s’enchaîner pour valider les aptitudes des pilotes. Le porte-avions et son groupe aérien embarqué seront ensuite rejoints, dans la deuxième partie de ce déploiement, par d’autres bâtiments de la Marine Nationale dans le cadre de l’entraînement du Groupe Aéronaval (GAN).
01/07/2013 Marine nationale
Le lundi 1er juillet 2013, le Charles de Gaulle a appareillé de la base navale de Toulon pour effectuer une période d’essais techniques en mer. Ces essais parachèvent la période d’Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire (IEI) du navire.
Cette période de maintenance planifiée, débutée au mois de janvier dernier, a permis au fleuron de la Marine de bénéficier de la modernisation et de la rénovation d’un certain nombre de ses systèmes et installations (intégration du nouveau système de télécommunication RIFAN 2, remise à niveau du calculateur de stabilisation du navire, vérification du système de catapultage des avions et rénovation complète d’une cuisine à haut rendement destinée à l’alimentation de l’équipage). L’ensemble des travaux a été réalisé dans le bassin Vauban de la base navale de Toulon.
Suite logique de la période d’Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire (IEI) pour la vérification de bon fonctionnement du bâtiment de combat après travaux, la conduite des essais à la mer est également le préalable indispensable au cycle de remontée en puissance du porte-avions Charles de Gaulle dans la perspective de déploiements opérationnels.
Lorsque ses essais seront achevés, le Charles de Gaulle enchainera directement sur son stage de mise en condition opérationnelle (ce stage «MECO» a débuté il y a quelques jours à quai et va se poursuivre en mer). Il permettra à l’équipage de s’entraîner afin de se réapproprier complètement le bâtiment comme c’est le cas systématiquement à la suite d’un arrêt technique planifié ou d’une importante relève de personnel.
Dès la fin des essais du porte-avions, les avions du Groupe Aérien Embarqué (GAé) ( Rafale, Super Étendard Modernisé et avion de guet aérien Hawkeye) rejoindront leur «vaisseau-mère» en Méditerranée. Depuis le Charles de Gaulle, les pilotes les plus expérimentés mèneront des actions d’entraînement de jour et de nuit tandis que les plus jeunes viseront leur entrée dans la communauté des pilotes de chasse de la Marine nationale (la qualification des jeunes pilotes de chasse consiste à réussir avec succès une série d’appontages de jour à bord du Charles de Gaulle).
07/06/2013 DCNS Goup
Le 3 juin 2013, dans la base navale de Toulon, le porte-avions Charles de Gaulle est sorti du grand bassin Vauban. Le navire était entré au bassin au mois de janvier dernier dans le cadre d’un arrêt technique intermédiaire mené par DCNS, maître d’œuvre des opérations.
Cette phase de modernisation programmée, appelée IEI (Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire) a pour but la rénovation de certaines installations. Durant ce passage au bassin, DCNS a réalisé l’entretien de la carène du navire et modernisé de nombreuses installations du porte-avions : systèmes de navigation et de combat, stabilisation de la plateforme…
Les travaux se poursuivent désormais à quai après cette étape, comme en témoigne Franck Bouffety, directeur des programmes MCO porte-avions chez DCNS : « Cette date marque notamment la fin des travaux d’entretien sur la coque, partie immergée du navire. Après cette phase au bassin, DCNS poursuit les travaux à quai avant la phase d’essais à la mer et de remontée en puissance des installations. »
Le porte-avions reprendra la mer au début de l’été pour une série d’essais de bon fonctionnement des installations, suivis d’une période de mise en condition opérationnelle.
03/06/2013 20:49 Marine nationale
Le 3 juin 2013, dans la base navale de Toulon, le porte-avions Charles de Gaulle est sorti du grand bassin Vauban dans lequel il était entré en janvier dernier dans le cadre de l’arrêt technique intermédiaire du navire.
Cette phase de modernisation programmée, appelée IEI (Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire) a pour but la rénovation de certaines installations. Ce passage au bassin a porté notamment sur la modernisation de nombreuses installations du porte-avions : systèmes de navigation et de combat, stabilisation de la plateforme…
Les travaux se poursuivent désormais à quai après cette étape, comme en témoigne le VAE Xavier Magne, commandant la force d’action navale, « Après sa sortie du bassin, la période à quai du Charles de Gaulle constitue une phase toujours très active pour les marins de l’équipage qui sont impliqués en permanence dans l’entretien de leur bâtiment aux côtés des acteurs industriels».
Le porte-avions reprendra la mer au début de l’été pour une série d’essais de bon fonctionnement des installations, suivis d’une période de mise en condition opérationnelle.
Le porte-avions Charles de Gaulle
01/06/2012 MER et MARINE
Articulé autour du Charles de Gaulle, le groupe aéronaval français a débuté un entrainement à la mer de 6 semaines en Méditerranée et Atlantique. Le porte-avions, qui a appareillé mercredi de Toulon, est entouré pour ces manoeuvres PEAN (Période d'entrainement aéronaval) de la frégate de défense aérienne Forbin, de la frégate anti-sous-marine Montcalm, du bâtiment de commandement et de ravitaillement Var (puis du pétrolier-ravitailleur Meuse), ainsi que d'un sous-marin nucléaire d'attaque. Le groupe aérien embarqué est, quant à lui, constitué de 8 Rafale Marine, 7 Super Etendard Modernisés (SEM) et deux Hawkeye. Du 6 au 8 juin, le groupe aéronaval (GAN) de la Marine national mènera un exercice de lutte antinavire Exocet, avec le renfort de la frégate antiaérienne Jean Bart, dotée de son nouveau radar SMART-S, ainsi que des frégates furtives Surcouf et Courbet.
Le Forbin (© : MARINE NATIONALE)
Le Montcalm (© : MARINE NATIONALE)
Le Jean Bart avec son nouveau radar (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)
Le Surcouf (© : MARINE NATIONALE)
Le Courbet (© : MARINE NATIONALE)
Un SNA du type Rubis (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)
Le Var (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)
La Meuse (© : MARINE NATIONALE)
Manoeuvres dans le sud-ouest avec l'armée de Terre et l'aviation
La flotte participera ensuite à l'entraînement interarmées Mojito, qui se déroulera du 11 au 14 juin. Organisé par la 11èmeBrigade parachutiste, et engageant principalement le 1erRégiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, ce vaste entraînement de l'armée de Terre intègrera les avions du groupe aérien embarqué en appui-feu des troupes au sol. « S'entraîner à la projection de puissance vers la terre depuis le porte-avions nous permet de focaliser nos efforts tactiques sur le soutien aérien rapproché, la reconnaissance et les opérations aériennes combinées, ou encore la récupération et le sauvetage au combat »,explique le contre-amiral Coindreau, commandant la force aéromaritime de réaction rapide et du GAN. Mojito sera aussi l'occasion pour la Marine nationale de travailler avec une dizaine d'aéronefs de l'armée de l'Air et un groupe du commando parachutiste de l'air (CPA 30), ces derniers étant embarqués pour l'occasion à bord du Charles De Gaulle.
Le pont d'envol du Charles de Gaulle (© : MARINE NATIONALE)
Rafale Marine à l'appontage (© : MARINE NATIONALE)
SEM au catapultage (© : MARINE NATIONALE)
Hawkeye (© : MARINE NATIONALE)
Exercices avec les Espagnols, les Marocains et les Américains
Après ces manoeuvres, le GAN rejoindra les côtes ibériques pour un exercice avec la marine et l'armée de l'Air espagnoles, avec une escale à Carthagène, la première dans ce port pour le Charles de Gaulle. Après le passage de Gibraltar vers le 24 juin, le groupe aéronaval rejoindra ensuite le Maroc et s'entrainera au large de Rabat avec les forces armées marocaines, une campagne de tir air-sol au profit des avions du groupe aérien embarqué étant notamment prévue. De retour en Méditerranée, le Charles de Gaulle et son escorte devraient, enfin, rencontrer le groupe du porte-avions américain USS Eisenhower. « C'est entre autres grâce à des déploiements réguliers d'une force à la mer significative du type de PEAN que le GAN se maintient au plus haut opérationnel. Non seulement ces manoeuvres permettent d'entretenir et de développer les interactions interarmées et la coopération avec des forces armées alliées, mais c'est aussi une nécessité pour garantir de pouvoir fournir, sous faible préavis, une capacité opérationnelle significative n'importe où dans le monde » , rappelle le contre-amiral Coindreau.
Le Charles de Gaulle avec un porte-avions américain (© : MARINE NATIONALE)