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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:50
photo Sedeyn Ritchie - Mil.be

photo Sedeyn Ritchie - Mil.be

 

13.02.2015 Liesbeth Bardyn ––  MIL.be

 

Le Premier ministre Charles Michel a remercié les militaires qui ont effectué des tâches de surveillance et de sécurité pendant un mois. Le vendredi 13 février, il se rendait dans l'après-midi à Marche-en-Famenne, accompagné du ministre de la Défense Steven Vandeput, afin de rencontrer les militaires des trois bataillons qui sécurisaient des lieux cruciaux dans notre capitale.

 

Il y a un mois, le gouvernement fédéral décidait de déployer des militaires pour des missions de surveillance. Ceux-ci renforçaient la police afin qu'elle puisse se concentrer sur d'autres tâches. Depuis, des militaires sont présents aux synagogues, aux palais de justice et à d'autres endroits susceptibles d'être la cible de terroristes.

 

Répartis à Anvers, Bruxelles, Huy et Verviers, trois cents militaires sont répartis de jour comme de nuit. L'un d'eux est sergent au Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold - 13e de Ligne. « J'étais à l'intérieur du Palais de justice de Verviers en tant que chef de section, » raconte-t-il. « C'était une expérience très positive parce que nous travaillons dans notre propre pays. Être parmi la population locale et faire son travail est complétement différent que surveiller un poste de garde en Afghanistan ou au Mali. »

 

Photos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie Sedeyn
Photos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie Sedeyn

Photos: Ritchie Sedeyn

Depuis le 17 janvier, trois bataillons d'infanterie se sont relayés : le Bataillon de Chasseurs Ardennais, le Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold - 13e de Ligne et le 1/3 Bataillon de Lanciers. Le Premier ministre Charles Michel a vivement exprimé sa gratitude. « J'aimerais profiter de cette occasion pour vous remercier de votre engagement » a-t-il déclaré, lors de son discours, aux soldats rassemblés. « Vous défendez des valeurs de liberté, de tolérance et de respect. »

 

Les militaires seront dans les rues jusqu'au 23 février prochain. Ensuite l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (OCAM) examinera s'il faudra réévaluer son niveau. Mais tant que celle-ci reste au niveau trois, notre pays pourra compter sur l'engagement des militaires belges.

 

Vidéo: DG COM

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:50
Belgique : création du Conseil national de sécurité

 

16.01.2015 Par Sarah Delafortrie, Christophe Springael

 

Sur proposition du Premier ministre Charles Michel, le Conseil des ministres a approuvé un projet d'arrêté royal portant création du Conseil national de sécurité.

 

Conformément à l’accord du gouvernement, le projet vise à réformer le fonctionnement et la composition du Comité ministériel du renseignement et de la sécurité. Le Comité est transformé en un Conseil national de sécurité, qui sera chargé d’établir la politique générale du renseignement et de la sécurité, d’en assurer la coordination et de déterminer les priorités des services de renseignement et de la sécurité.

 

Il est présidé par le Premier ministre. Sa composition est la suivante :

  • le Vice-Premier ministre et ministre de l'Emploi, de l'Economie et des Consommateurs, chargé du Commerce extérieur
  • le Vice-Premier ministre et ministre de la Sécurité et de l'Intérieur
  • le Vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, de l'Agenda numérique, des Télécommunications et de la Poste
  • le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes
  • le ministre de la Justice
  • le ministre de la Défense

 

Toutefois, en fonction de l’ordre du jour de la réunion du Conseil national de sécurité, plusieurs services seront invités à assister à ses réunions. Il s’agit de :

  • l’administrateur général de la Sûreté de l’Etat
  • du chef du Service général du renseignement et de la sécurité des Forces armées
  • du commissaire général de la Police fédérale
  • du directeur de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace
  • du président du Comité de direction du Service public fédéral Intérieur
  • d’un représentant du Collège des procureurs généraux
  • du procureur fédéral

 

source Conseil des ministres du 16 janvier 2015

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 21:50
L’armée est prête à aider la police: les para-commandos sont formés pour ça (Belgique)

 

16.01.2015 par Catherine Joie – LeSoir.be

 

Quatre syndicats, trois militaires et un policier, réagissent à la décision du gouvernement Michel de faire appel à l’armée pour des « missions spécifiques de surveillances ».

 

L’armée sera disponible afin de renforcer notre niveau de sécurité », a assuré ce vendredi Charles Michel, lors de la conférence de presse présentant les mesures gouvernementales pour la lutte contre le terrorisme. Quelque 150 militaires vont, à titre temporaire, être mobilisés pour sécuriser certains lieux spécifiques en Belgique.

 

Ces missions spécifiques de surveillance ne sont pas encore connues : ni les lieux qui seront surveillés par les militaires, ni les détails de ces missions, ni les délais avant le début des opérations. « A ce stade, tout ce que l’on peut dire, c’est que l’armée se tient prête au niveau de l’État-major », signale la porte-parole du ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA).

 

Cependant, les syndicats militaires ont déjà un avis que la question. Tandis que deux d’entre eux (et au moins un syndicat de la police) soutiennent l’initiative du gouvernement, l’un des syndicats militaires (CGSP défense) s’oppose à la mesure. « Notre position est très claire : actuellement, les militaires ne sont pas habilités à faire ce genre de missions policières, estime Patrick Descy, de secrétaire permanent de la CGSP défense. «  En 2007, le ministre Pieter De Crem (CD&V) avait supprimé les missions qui faisaient partie de l’aide à la nation. Depuis, nous n’avons ni le matériel ni la formation adéquate pour intervenir dans les missions policières. C’est quelque chose qui n’existe plus. »

 

Plutôt remonté, Patrick Descy poursuit : « Il n’y a que 5.000 militaires aptes pour ce genre de missions de surveillance, sur les 30.000 militaires belges. Les 25.000 autres sont des informaticiens par exemple, qui ne sont pas formés pour aller défendre des ambassades ! Mais les 5.000 soldats (chasseurs ardennais, forces spéciales) sont presque tous à l’étranger, ou de retour au pays, mais au repos ou en formation… On ne peut pas leur demander, à peine rentrés de l’étranger, de commencer à faire de la surveillance en Belgique. »

 

La question budgétaire taraude également le syndicaliste, qui estime que « l’on ne cesse de déforcer les militaires – et les policiers ». « A chaque fois c’est la même chose : on vient demander de l’aide aux militaires. Mais il faut rester cohérent. On ne peut pas à la fois désinvestir dans la défense et faire appel aux militaires pour ce genre de missions. »

 

Des missions de maintien de la paix

 

Selon Erwin De Staelen, président du syndicat SLFP défense, « il ne faut pas parler de budget, dans une situation comme celle-ci ». Le SLFP défense soutient l’initiative gouvernementale.« On parle de la sécurité de nos citoyens. Il ne faut pas minimaliser la situation, et il faut employer le personnel qui est disponible. C’est logique de faire appel aux militaires. »

 

Pour Erwin De Staelen, il est évident que les 150 militaires mobilisés seront des para-commandos. « Ce sont les militaires qui sont le plus vite formés, ils sont faits pour cela. Tout comme les chasseurs ardennais ».

 

« Les militaires belges sont formés pour ces missions, poursuit Yves Huwart, le secrétaire général du syndicat militaire CGPM. C’est quoi cette idée de croire que les militaires sont formés pour d’autres situations ? Les tâches des Casques bleus, comme nous en avons au Liban, c’est du maintien de la paix ! Ce ne sont pas des missions de guerre ! Si on le fait au Liban, pourquoi est-ce qu’on ne serait pas capable de le faire en Belgique ? »

 

Yves Huwart estime aussi que ces missions spécifiques de surveillance sont une tâche qui peut revenir aux militaires. Cependant, il met le doigt sur un élément : les moyens budgétaires de la défense pour 2015 ont été réduits de 225 millions d’euros, et les coupes concernent surtout les petits investissements, comme les chiens militaires (qui repèrent les explosifs notamment). Or, il s’agit précisément d’investissements qui seront nécessaires pour l’intervention militaire belge dans la lutte contre le terrorisme en Belgique…

 

Enfin, Vincent Gilles, président du SLFP police, signale que son syndicat « laisse la porte ouverte à un appui militaire, pour les tâches dans lesquelles l’armée est excellente : le déminage, les drones, etc. » Lundi, lorsque l’idée d’un plan « Vigipirate à la belge », comprenant « la présence de militaires dans les rues », le SLFP police s’était montré réticent à cette idée. Mais depuis, changement d’avis… « De toute façon, la mission restera dans des mesures raisonnables, reprend Vincent Gilles. Les 150 militaires permettront de surveiller cinq bâtiments, pas plus. »

Soldat Para-commando - Composante Terre - BelgischeDefensie

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