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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 20:50
VAE Charles-Edouard de Coriolis - photo Marine nationale

VAE Charles-Edouard de Coriolis - photo Marine nationale

 

09/07/2014 Ministère de la Défense

 

M. le vice-amiral d'escadre Charles-Édouard de Coriolis est nommé chargé de mission auprès du chef de la représentation militaire française auprès du Comité militaire de l'Union européenne à compter du 1erseptembre 2014. Il sera nommé chef de la représentation militaire française auprès du Comité militaire de l'Union européenne, chef de la mission militaire de la représentation permanente de la France auprès de l'Union européenne, chef de la représentation militaire française auprès du Comité militaire du Conseil de l'Atlantique Nord et chef de la mission militaire de la représentation permanente de la France auprès de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord à compter du 24 septembre 2014.

 

Il est remplcé comme commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique (ALFOST) par M. le vice-amiral Louis-Michel Guillaume  à compter du 1er septembre 2014.Ce dernier est, pour prendre rang de la même date, élevé aux rang et appellation de vice-amiral d'escadre.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:50
Mini War en Ecosse

 

 

04/07/2014 Sources : LV Maguet - Marine nationale

 

Le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis, ALFOST, s’est rendu en Ecosse à l’invitation de son homologue britannique le Rear admiral Matthew John Parr le 28 et 29 juin 2014. Il a pu assister à l’exercice qui clôture le cours de commandement des forces sous-marines britanniques auquel était intégré un marin français, le capitaine de corvette Thomas Legrand.

 

La collaboration bilatérale étroite entre la Royal Navy et la Marine nationale se décline aussi sous les mers. Pour preuve l’intégration du capitaine de corvette Thomas Legrand au cours du PERISHER, équivalent britannique du cours de commandement  français, le COURCO. Depuis 1917, la Royal Navy choisit selon ce principe ses futurs commandants de sous-marins. Trois mois de formation théorique et un mois en mer sanctionnent une carrière au sein des forces sous-marines. Les exercices complexes s’enchaînent pour tester les candidats. Ainsi, les évolutions tactiques par faibles fonds sous la menace de navires de surface et d’avions de patrouille maritime constituent des classiques parmi de nombreuses autres activités. Le  Rear admiral Matthew John Parr (commandant les forces sous-marines britanniques) et le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis (ALFOST) étaient présents en Ecosse pour assister à cette dernière épreuve.

 

Pour le stagiaire français, ancien officier d’échange au sein des forces sous-marines Britanniques, l’adaptation s’est faite sans difficultés. Rapidement  adopté par l’équipage du HMS Torbay parmi lequel aucune distinction n’était faite entre le sous-marinier français et ses camarades britanniques. Sur les six candidats retenus initialement pour suivre la formation, seuls quatre en sont sortis au terme de la « mini war », l’exercice de synthèse qui conclut ce cursus de quatre mois.

 

Le Rear admiral Matthew John Parr explique ainsi que : « l’exercice de synthèse qui conclut le cursus de quatre mois du cours du «Perisher» a mérité son nom par le taux élevé d'attrition causée par le niveau de la pression appliquée à ceux qui le suivent. Ainsi, les officiers qui réussissent le cours sont ceux qui sont motivés et savent que seuls les meilleurs y survivent et seront validés pour un jour commander un sous-marin de la Royal Navy. Le CC Thomas Legrand a été admis à participer à ce cours en raison de ses qualités personnelles et de sa volonté à relever le défi. La conclusion en est assez remarquable, pour avoir réussi ce cours non seulement dans sa seconde langue, mais aussi avec brio. Il dispose de la capacité à prendre des décisions critiques sous pression, à répondre à une variété de problèmes différents  et surtout de savoir gagner le respect de l'équipage du bateau. Au crédit de la Marine nationale, Thomas a prouvé la proximité de nos forces navales dans le domaine sous-marin. Nous espérons que d'autres suivront son chemin et continueront à développer une relation que nous apprécions tant. »

Mini War en Ecosse
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:50
Mini War en Ecosse

 

 

04/07/2014 Sources : LV Maguet - Marine nationale

 

Le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis, ALFOST, s’est rendu en Ecosse à l’invitation de son homologue britannique le Rear admiral Matthew John Parr le 28 et 29 juin 2014. Il a pu assister à l’exercice qui clôture le cours de commandement des forces sous-marines britanniques auquel était intégré un marin français, le capitaine de corvette Thomas Legrand.

 

La collaboration bilatérale étroite entre la Royal Navy et la Marine nationale se décline aussi sous les mers. Pour preuve l’intégration du capitaine de corvette Thomas Legrand au cours du PERISHER, équivalent britannique du cours de commandement  français, le COURCO. Depuis 1917, la Royal Navy choisit selon ce principe ses futurs commandants de sous-marins. Trois mois de formation théorique et un mois en mer sanctionnent une carrière au sein des forces sous-marines. Les exercices complexes s’enchaînent pour tester les candidats. Ainsi, les évolutions tactiques par faibles fonds sous la menace de navires de surface et d’avions de patrouille maritime constituent des classiques parmi de nombreuses autres activités. Le  Rear admiral Matthew John Parr (commandant les forces sous-marines britanniques) et le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis (ALFOST) étaient présents en Ecosse pour assister à cette dernière épreuve.

 

Pour le stagiaire français, ancien officier d’échange au sein des forces sous-marines Britanniques, l’adaptation s’est faite sans difficultés. Rapidement  adopté par l’équipage du HMS Torbay parmi lequel aucune distinction n’était faite entre le sous-marinier français et ses camarades britanniques. Sur les six candidats retenus initialement pour suivre la formation, seuls quatre en sont sortis au terme de la « mini war », l’exercice de synthèse qui conclut ce cursus de quatre mois.

 

Le Rear admiral Matthew John Parr explique ainsi que : « l’exercice de synthèse qui conclut le cursus de quatre mois du cours du «Perisher» a mérité son nom par le taux élevé d'attrition causée par le niveau de la pression appliquée à ceux qui le suivent. Ainsi, les officiers qui réussissent le cours sont ceux qui sont motivés et savent que seuls les meilleurs y survivent et seront validés pour un jour commander un sous-marin de la Royal Navy. Le CC Thomas Legrand a été admis à participer à ce cours en raison de ses qualités personnelles et de sa volonté à relever le défi. La conclusion en est assez remarquable, pour avoir réussi ce cours non seulement dans sa seconde langue, mais aussi avec brio. Il dispose de la capacité à prendre des décisions critiques sous pression, à répondre à une variété de problèmes différents  et surtout de savoir gagner le respect de l'équipage du bateau. Au crédit de la Marine nationale, Thomas a prouvé la proximité de nos forces navales dans le domaine sous-marin. Nous espérons que d'autres suivront son chemin et continueront à développer une relation que nous apprécions tant. »

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:50
Mini War en Ecosse

 

 

04/07/2014 Sources : LV Maguet - Marine nationale

 

Le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis, ALFOST, s’est rendu en Ecosse à l’invitation de son homologue britannique le Rear admiral Matthew John Parr le 28 et 29 juin 2014. Il a pu assister à l’exercice qui clôture le cours de commandement des forces sous-marines britanniques auquel était intégré un marin français, le capitaine de corvette Thomas Legrand.

 

La collaboration bilatérale étroite entre la Royal Navy et la Marine nationale se décline aussi sous les mers. Pour preuve l’intégration du capitaine de corvette Thomas Legrand au cours du PERISHER, équivalent britannique du cours de commandement  français, le COURCO. Depuis 1917, la Royal Navy choisit selon ce principe ses futurs commandants de sous-marins. Trois mois de formation théorique et un mois en mer sanctionnent une carrière au sein des forces sous-marines. Les exercices complexes s’enchaînent pour tester les candidats. Ainsi, les évolutions tactiques par faibles fonds sous la menace de navires de surface et d’avions de patrouille maritime constituent des classiques parmi de nombreuses autres activités. Le  Rear admiral Matthew John Parr (commandant les forces sous-marines britanniques) et le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis (ALFOST) étaient présents en Ecosse pour assister à cette dernière épreuve.

 

Pour le stagiaire français, ancien officier d’échange au sein des forces sous-marines Britanniques, l’adaptation s’est faite sans difficultés. Rapidement  adopté par l’équipage du HMS Torbay parmi lequel aucune distinction n’était faite entre le sous-marinier français et ses camarades britanniques. Sur les six candidats retenus initialement pour suivre la formation, seuls quatre en sont sortis au terme de la « mini war », l’exercice de synthèse qui conclut ce cursus de quatre mois.

 

Le Rear admiral Matthew John Parr explique ainsi que : « l’exercice de synthèse qui conclut le cursus de quatre mois du cours du «Perisher» a mérité son nom par le taux élevé d'attrition causée par le niveau de la pression appliquée à ceux qui le suivent. Ainsi, les officiers qui réussissent le cours sont ceux qui sont motivés et savent que seuls les meilleurs y survivent et seront validés pour un jour commander un sous-marin de la Royal Navy. Le CC Thomas Legrand a été admis à participer à ce cours en raison de ses qualités personnelles et de sa volonté à relever le défi. La conclusion en est assez remarquable, pour avoir réussi ce cours non seulement dans sa seconde langue, mais aussi avec brio. Il dispose de la capacité à prendre des décisions critiques sous pression, à répondre à une variété de problèmes différents  et surtout de savoir gagner le respect de l'équipage du bateau. Au crédit de la Marine nationale, Thomas a prouvé la proximité de nos forces navales dans le domaine sous-marin. Nous espérons que d'autres suivront son chemin et continueront à développer une relation que nous apprécions tant. »

Mini War en Ecosse
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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 16:55
VAE Charles-Edouard de Coriolis, Commandant des forces sous-marines et de la Force océanique stratégique

VAE Charles-Edouard de Coriolis, Commandant des forces sous-marines et de la Force océanique stratégique

 

20 Juin 2014 propos recueillis par Cols Bleus auprès du VAE Charles-Edouard de Coriolis, Commandant des forces sous-marines et de la Force océanique stratégique

 

Faisant suite aux débats de ces dernières semaines sur la dissuasion nucléaire à l’Assemblée nationale, le vice-amiral d’escadre Charles-Edouard de Coriolis revient sur la mission des forces sous-marines et leur féminisation. Il présente le SNA Barracuda et souligne la qualité des équipages.

 

Amiral, quelles sont les missions dévolues aux forces sous-marines françaises ? En quoi participent-elles pleinement aux fonctions stratégiques de notre sécurité et de notre défense ?

 

Les opérations sous-marines couvrent un large spectre d'activités allant des missions de dissuasion aux missions de renseignement et d'intervention. Les SNLE avec leur permanence à la mer représentent une des pierres angulaires de la dissuasion française. Capables d'opérer discrètement et dans la durée, les SNA peuvent, grâce à la multiplicité de leurs capteurs, acquérir une perception détaillée d'un site, sans dévoiler notre présence.

 

Excellent chasseur de sous-marins, le SNA joue un rôle important dans la protection des SNLE. Il concourt directement à leur entraînement en permettant à leurs équipages de faire face à toute forme de menace sous-marine constamment en évolution. Les SNA sont également la vitrine des forces sous-marines et leur activité aussi bien en opération qu'en entraînement témoigne du niveau opérationnel de l'ensemble des forces sous-marines et contribue ainsi à crédibiliser la dissuasion.

 

Les forces sous-marines participent également aux autres fonctions stratégiques: connaissance et anticipation afin d'entretenir notre expertise des théâtres de crises potentielles; prévention grâce aux SNA qui, discrètement et dans la durée, recueillent du renseignement précieux en zone de crise; intervention enfin en soutien du groupe aéronaval ou dans le cadre des opérations spéciales (mise en œuvre discrète de forces spéciales).

 

photo Alain MONOT - Marine nationale

photo Alain MONOT - Marine nationale

 

La dissuasion a été au cœur des débats ces dernières semaines, notamment à l'assemblée nationale et parfois critiquée

 

Les SNLE sont en réalité en opérations extérieures permanentes pour porter une partie de la dissuasion française. En quoi concrètement la FOST conduit-elle une mission permanente d’importance vitale pour notre pays ?

 

Dans le cadre de la protection de nos intérêts vitaux, la mission principale des SNLE est de fournir une capacité de frappe en second délivrant des dommages inacceptables (réplique à une frappe massive sur le territoire français par exemple). Cette capacité est conférée par l'invulnérabilité du sous-marin qui est la somme de sa discrétion et de sa capacité de dilution dans les vastes espaces océaniques. Depuis le début des années 2000, la dissuasion a su s'adapter au contexte géostratégique en ciblant les centres de pouvoir (politique, économique ou militaire) d'un agresseur potentiel et non plus des populations en tant que telles. Elle peut aussi être employée dans le cadre d'un avertissement nucléaire.

 

La Marine va bientôt voir le SNA Barracuda rejoindre les forces. Qu'est-ce que ces nouvelles unités vont apporter de plus?

 

Crédits : Marine Nationale

Crédits : Marine Nationale

 

La série des Barracuda remplacera la série précédente des Rubis après plus de 35 ans de service à la mer. Ces sous-marins bénéficieront des développements déjà réalisés au profit de la chaufferie nucléaire et du système de combat des SNLE type triomphant ce qui leur redonnera du potentiel vis-à-vis des nouvelles générations de SNA russes et chinois par exemple. Bien sûr, ils escorteront toujours le groupe aéronaval.

 

Les nouvelles capacités du Barracuda (opérations spéciales et missile de croisière naval/MdCN) donneront une dimension supplémentaire aux SNA dans le cadre des missions de projection de forces et de puissance. Véritable capacité de frappe en profondeur, le MdCN fait du SNA un outil redoutable de gestion de crise en complément des unités navales et aéronavales. Certains secteurs de tir ne seront en pratique atteignables que par le SNA, apte à se déployer discrètement au plus prêt de la menace. La mise en œuvre du MdCN par un SNA répond à ce besoin de complémentarité des moyens et garantit un effet de surprise sur l'adversaire.

 

SNA ou SNLE, l’efficacité des sous-marins français ne repose pas uniquement sur des outils technologiques performants, mais avant tout sur l’excellence de ses équipages. Comment recrute-t-on dans ce domaine ? Quelles sont les qualités attendues pour faire un bon sous-marinier ? Comment forme-t-on et fidélise-t-on les équipages ?

 

La force de nos sous-marins repose, avant toute chose, sur la qualité de nos équipages qui doivent maitriser une unité particulièrement complexe. Tous volontaires, les sous-mariniers sont sélectionnés puis formés pour parvenir à un niveau de compétence élevé et enfin évalués régulièrement au travers de contrôles, tout d’abord sur simulateurs à terre puis à la mer. Ce cycle de formation/contrôle périodique accompagne le sous-marinier durant toute sa carrière : il est exigeant mais incontournable pour atteindre le niveau d’exigence attendu au sein de nos équipages.

 

Le recrutement se fait au sein d'un vivier d'hommes (et bientôt de femmes) ayant un bagage scolaire suffisamment solide pour répondre aux exigences de la formation et ayant un sens marqué de l'engagement dans la mesure où une carrière sous-marine s'inscrit dans la durée.

 

La fidélisation passe par une valorisation de la personne : adhésion à la mission de dissuasion, formation et promotion internes qui permettent une évolution plus rapide. La formation et l’expérience acquise sont d’ailleurs unanimement reconnues. Enfin prime "sous-marin" et annuités supplémentaires valorisent la condition par des compléments de solde.

 

La féminisation des sous-marins est également un sujet qui a beaucoup fait couler d'encre ces derniers temps. Comment va-t-elle se mettre en place dans votre force ?

 

Fort du retour d'expérience de l'US Navy et dans le prolongement des réflexions conduites par la marine, sur proposition du CEMM, le ministre de la Défense a décidé l'intégration, de deux à trois officiers féminins dans un ou deux équipages de SNLE à partir de 2017. Ces officiers féminins devront être recrutés sur la base du volontariat et suivre des parcours de qualification identiques à ceux de leurs homologues masculins. C'est bien le temps nécessaire à la formation qui donnera le tempo d'embarquement et notamment celui du médecin dont le complément de formation dure 18 mois environ. Un médecin ainsi formé est appelé à servir pendant trois ou quatre ans sur un sous-marin. Appelées à occuper prioritairement les responsabilités de médecin et d'officier de la filière «énergie», cds femmes pourraient occuper également les fonctions d'officier chef du quart (OCDQ).

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