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02/10/2015 Par Ziad Alami - le360.ma
La frégate Moulay Ismail, de type Sygma, est arrivée à Toulon pour participer à l’édition 2015 des manoeuvres franco-marocaines, placées sous le nom de code «Chebec».
C’est parti pour la 15ème édition de l’exercice naval franco-marocain, placé sous le nom de code «Chebec». La Marine royale participe avec sa frégate Moulay Ismail, de type Sygma, à cet exercice lancé en 1990 pour renforcer l’interopérabilité des moyens entre les deux pays, liés par des accords de coopération et de partenariat militaires privilégiés, annonce le site "FAR-Maroc", spécialisé dans les questions de Défense.
Pour rappel, la frégate multi-missions marocaine, Moulay Ismail, avait participé à la parade navale organisée au large de Toulon pour commémorer le 70ème anniversaire du Débarquement de Provence.
Moulay Ismail est la seconde des trois frégates du type Sigma que compte la Marine royale. Elle a été livrée au Maroc en mars 2012 par le groupe néerlandais Damen.
Construit par le chantier Damen Schelde Naval Shipbuilding de Flessingue, le bâtiment mesure 97,9 mètres de long pour 13 mètres de large et affiche un déplacement de 2.075 tonnes en charge. Avec une capacité d’accueil de 96 personnes, il met en oeuvre quatre missiles antinavire Exocet MM40, un système surface-air à lancement vertical VL Mica, une tourelle de 76mm, de l’artillerie légère, des torpilles MU90 et un hélicoptère.
16 octobre 2013
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La frégate Surcouf en entraînement
04/10/2013 Marine nationale
La 19ème édition de l'entraînement franco-marocain Chebec s’est tenue du 16 au 29 septembre 2013 entre les deux rives de la Méditerranée. Il a réuni pour l’occasion les frégates française Surcouf et marocaine Sultan Moulay Ismail.
La première semaine a été consacrée à un entraînement commun, dans les structures à terre de la base navale de Toulon. Les marins ont fait découvrir à leurs homologues le centre de formation pratique et d'entraînement à la sécurité (CFPES) pour la formation à la lutte contre les incendies et le simulateur ESPADON qui permet l’entraînement des équipes de central opération dans les domaines de luttes anti-aérienne et anti-navire.
Les deux bâtiments ont appareillé au cours de la seconde semaine. Ils ont mené une série d'exercices leur permettant de confirmer le niveau acquis des équipages : entraînement au tir anti-aérien pour les artilleurs, à la manœuvre lors de la réalisation de transfert de charges entre les deux bâtiments et à la mise en œuvre d’aéronefs avec la mise à profit du détachement à bord d’une Alouette III.
Après le franchissement du détroit de Gibraltar en convoi, les deux frégates ont mené des exercices de contrôle de navire avec la participation de commandos marocains. Ils ont également mené des exercices de lutte anti-aérienne avec la participation de deux chasseurs F5 des forces aériennes royales, et de lutte anti-surface avec le concours d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.
La frégate marocaine Sultan Moulay Ismail
Le second volet de l’exercice, en état-major, a vu le déploiement de huit marins français au Maroc, pour être intégrés à la cellule de commandement de l’exercice. Ce travail, moins visible que les échanges entre bâtiments, est pourtant capital : année après année, il consolide l’interopérabilité croissante entre deux nations riveraines de la Méditerranée qui partagent de nombreuses préoccupations communes, notamment la lutte contre les trafics et l’immigration clandestine. Dans ce but, c’est un véritable entraînement à la conduite d’une force navale qui s'est tenu sur place : Réflexion tactique, contrôle de la force à la mer à travers les délégations d’agir accordés aux commandants d’unité, collecte d’information auprès des acteurs de terrain pour permettre la juste décision du chef. L’importance de ce travail pour les forces a été couronné par le déplacement du vice-amiral d'escadre Joly, préfet maritime de la Méditerranée, conjointement avec un inspecteur général de la Marine Royale. Après une présentation globale de l’exercice aux autorités, une remise de diplôme à permis de distinguer le savoir faire transmis à cette occasion.
Remise du diplome aux autorités