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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale


21/01/2016 Sources : Marine nationale

 

Le 28 janvier 2016, un exercice national  de sécurité nucléaire se déroulera sur le port militaire de Cherbourg et dans la commune de Cherbourg-en-Cotentin. Le scénario, tenu secret, vise à tester le fonctionnement de l’ensemble de la chaine de décision des pouvoirs publics et de l’exploitant face à un événement à caractère radiologique, afin d’assurer la protection des personnes, des biens et de l’environnement. Il permettra également d’entrainer les équipes d’intervention amenées à intervenir sur un incident de ce type sur la base navale de Cherbourg. 34 établissements scolaires publics et privés, de la maternelle à l’IUT, seront sensibilisés et impliqués le 28 janvier. 

Plus généralement, cet exercice à dominante sécurité civile a pour objectif d’informer et de sensibiliser la population sur les mesures réflexes de. Dans ce cadre, une réunion publique d’information et d’échanges, présidée par le directeur de cabinet de la préfecture de la Manche et par l’adjoint territorial du commandant de la Marine à Cherbourg, s’est déroulée lundi 18 janvier dans la salle des fêtes de Cherbourg.

Au total, plus de 70 personnes (directeurs d’établissements scolaires ou d’entreprises, riverains ...) se sont déplacées pour s’informer et poser leurs questions aux autorités présentes. Jeudi 28 janvier, dès le retentissement de l’alarme spécifique du plan particulier d’intervention (PPI)(3 coups de sirène d’1 minute 41 secondes chacune entrecoupées d’une pause de 5 secondes), la population de Cherbourg-en-Cotentin sera invitée à jouer le jeu en se mettant à l’abri puis en écoutant les informations délivrées par la préfecture de la Manchesur les radios France Bleu Cotentin et Tendance Ouest. 

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 11:55
Retour des cendres de Napoléon - transbordement en rade de Cherbourg (tableau de Morel-Fatio).

Retour des cendres de Napoléon - transbordement en rade de Cherbourg (tableau de Morel-Fatio).


30.11.2015 source SHD

 

30 novembre 1700 : bataille de Narva (Estonie actuelle). Les Suédois, bien qu’en infériorité numérique, écrasent les Russes en profitant d’une tempête de neige soufflant par chance dans l’axe de leur attaque.

 

30 novembre 1750 : mort du maréchal de Saxe (Chambord). Le chef de guerre le plus habile de Louis XV.

 

30 novembre 1807 : la Grande Armée entre dans Lisbonne

 

30 novembre 1808 : combat de Somosierra (Espagne). En route vers Madrid pour effacer l'affront de la capitulation de Baylen, l'armée française est arrêtée dans le défilé de Somosierra par le tir de quatre batteries de canons que défendent quelques 8 000 hommes. Après plusieurs tentatives de débordement infructueuses, Napoléon envoie les 150 chevau-légers Polonais qui constituent ce jour-là son escadron de service. Pour leur baptême du feu, les lanciers forcent le passage jusqu'au col, bientôt soutenus par un deuxième escadron de lanciers et les chasseurs à cheval de la Garde, au prix de 57 des leurs. La route de Madrid est ouverte. En 1936, durant la guerre civile espagnole, une autre bataille aura lieu au même endroit : Somosierra est un des rares passages dans le massif de Guadarrama (culminant à 2430 mètres) qui barre dans son centre l’Espagne, juste au Nord de Madrid. C’est une des principales défenses naturelles de la capitale.

 

30 novembre 1840 : la Belle poule accoste à Cherbourg. Le Prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe, est de retour de l’ile de Sainte Hélène où il est parti cherché les restes de l'empereur.

 

30 novembre 1853 : bataille de Sinope (actuelle Turquie). Bataille navale russo-turque durant la guerre de Crimée qui voit la victoire de la flotte russe venue bombarder les Ottomans à l'intérieur du port de Sinope. C'est l'une des dernières batailles navales de la marine à voile.

 

30 novembre 1870 : combat du plateau de Villiers. Le général Trochu afin de rompre l'encerclement de Paris par les Prussiens et de redonner courage aux Parisiens ordonne une sortie en direction de Champigny et Villiers. Le général Ducrot sort avec 80 000 hommes, franchit la Marne mais ne parvient pas à percer les lignes de la division du Wurtemberg solidement installée en défensive sur les hauteurs.

 

30 novembre 1939 : l'armée rouge attaque la Finlande. Des tirs d'artillerie sur le village de Mainila tuent 4 soldats soviétiques le 26 novembre. Moscou accuse immédiatement la Finlande et réclame un retrait de ses troupes de l'isthme de Carélie (à portée de canon de Leningrad). La Finlande propose le lendemain un retrait mutuel des troupes, mais l’URSS maintient ses accusations et dénonce unilatéralement le traité de non-agression russo-finnois de 1932. Le 30 novembre, 400 000 soviétiques envahissent la Finlande ; la guerre d'hiver débute. L’armée rouge va essuyer de nombreux revers face à la valeureuse petite armée finlandaise (250 000 hommes), bien préparée. La loi du nombre l’emportant, la Finlande finit par être vaincue, le 12 mars 1940.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:35
ROKS Kang Gam Chan - photo Marine Nationale

ROKS Kang Gam Chan - photo Marine Nationale

 

2 Novembre 2015 Sources : Marine nationale

 

Du 27 au 30 octobre 2015, le port militaire de Cherbourg a accueilli deux bâtiments de la marine coréenne qui composent la 62eme campagne de formation des 144 cadets du groupe école sud-coréen d’application des officiers élèves.

 

Le destroyer Kang Gam Chan et le pétrolier ravitailleur Dae Chung sont partis depuis le 26 août pour un tour du monde en 131 jours avec 630 marins. Il s’agit d’une escale particulièrement symbolique puisque on célèbre en 2015 le 130èmeanniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Corée mais également le 70eme anniversaire de l’Indépendance de la Corée du Sud.

 

Mercredi, marins et cadets du groupe école de la marine coréenne ont offert à la population cherbourgeoise un spectacle dans le centre-ville. Dès 11h30, 200 marins coréens accompagnés de leur orchestre militaire ont défilé dans les rues piétonnes. L’après-midi, plusieurs centaines de personnes se sont déplacées sur la place centrale du centre-ville pour venir apprécier un spectacle mêlant la culture et les traditions coréennes. Le public a pu y découvrir le samulnori, une musique coréenne à percussion traditionnelle composée de 4 instruments, suivie d’une parade de la garde d’honneur et d’une démonstration de Taekwondo. L’orchestre militaire a clôturé le spectacle en produisant un concert où musiques coréennes et françaises ont été interprétées à la perfection.

 

Le 28 octobre, le contre-amiral Kim Jong-sam, commandant du groupe école a organisé une réception en présence de Son Excellence Monsieur Chui-min MO, ambassadeur de la république de Corée en France, et du vice-amiral d’escadre Pascal Ausseur, préfet maritime. Cette rencontre a été l’occasion de renforcer l’amitié franco-coréenne et d’honorer les anciens combattants français de la guerre de Corée.

 

Cette escale aura également permis de renforcer les liens opérationnels avec la marine coréenne notamment lors d’un entrainement à la mer (PASSEX) avec le patrouilleur de service public Flamant et l’hélicoptère EC-225 de la 32F au large de Cherbourg.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 16:55
CMN to build a new shipyard in Cherbourg

 

19.10.2015 by Frédéric Brehier - CMN

 

CMN are willing to build a brand new shipyard in Cherbourg.

CMN work on the project for almost a year with the objective to develop a modern industrial tool close to the quayside. The project comes from four cardinal points:

– Human in the company

– Environmental excellence

– Improved industrial organization

– Modernization of the production tools

 

On 15th of July 2015 CMN received a favorable response to the call for manifestation of interest “Factory of the Future in Normandy”.

The first ship launch in CMN was in 1948, our buildings are old and we are limited in our production capabilities. The actual layout no longer corresponds to today’s industrial logic; we need to improve the optimization of our material flows and on our productivity.

Today CMN look to the future and consider settling of 8 hectares, 4 reclaimed from the sea, with 32500m2 of covered surfaces.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:55
photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

 

2 Octobre 2015 Marine Nationale

 

Préserver la libre circulation en mer, garantir la sûreté des sous-marins de la Force océanique stratégique et contribuer à la sécurité en neutralisant les munitions historiques sont les principales missions des plongeurs démineurs. Placés sous l’autorité organique de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), ils sont répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines : Toulon, Brest et Cherbourg.

 

Les GPD effectuent tous types d'opérations de lutte contre les mines, en complément des autres moyens de guerre des mines. Chaque GPD dispose en propre de deux vedettes, d’embarcations pneumatiques et de moyens routiers. Un bâtiment base de plongeurs démineurs, unité complémentaire, permet d’étendre son rayon d’action et agit comme démultiplicateur d’effets : le Vulcain à Cherbourg, le Styx à Brest, et le Pluton à Toulon. Un quatrième bâtiment, l’Achéron, sert à la formation des plongeurs et à l’expérimentation et développement de nouveaux matériels de plongée et peut remplacer le Pluton.

 

Guerre des mines

En janvier 2015, les GPD ont été déployés au sein d’un groupe de guerre des mines (GGDM) durant quatre mois en océan Indien et dans le golfe arabo-persique (GAP). Ce groupe comprenait deux chasseurs de mines tripartites (CMT), l’Aigle et l’Andromède, un détachement de plongeurs démineurs et un état-major de conduite. Le déploiement bisannuel du GGDM dans le GAP contribue à la sécurisation des voies maritimes et des accès aux ports dans une zone d’intérêt stratégique. Ils ont également participé à des entraînements opérationnels avec leurs homologues britanniques et américains.

 

Bilan chiffré

Les GPD assurent une activité permanente sur toutes les façades maritimes métropolitaines. Chaque année, la Marine traite entre 10 et 30 tonnes d’explosifs.  En 2014, près de 2800 engins ont été neutralisés, 2000 munitions sous-marines et 769 mines terrestres ; soit 32 tonnes de munitions.

 

Suite de l’article

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:55
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

 

10/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 juin 2015, les plongeurs démineurs de la Marine nationale basés à Cherbourg (Groupe de plongeurs démineurs de la Manche) ont procédé à la neutralisation de deux bombes anglaises de 500 livres, d'un fragment de bombe américaine et de 25 obus d'artillerie sur la plage de l'Hoverport à Calais. Datant de la 2e Guerre mondiale, l'ensemble représentait l'équivalent d'environ 300 kg de TNT.

 

Les engins explosifs historiques avaient été découverts récemment par la société de travaux et prospection pyrotechniques Géomines dans le cadre de travaux préparatoires à l'extension du port de Calais. Les deux principaux engins, deux bombes anglaises Mark IV de 500 livres, ne pouvaient pas être déplacées. Leur neutralisation a donc dû être opérée sur place, c'est à dire à moins de 20 mètres de part et d'autre d'un pipeline en construction et ayant vocation à desservir un site industriel Seveso à proximité de la zone portuaire.

 

Après de premiers préparatifs la veille, l'équipe de déminage composée de 5 plongeurs démineurs de la Marine nationale a débuté les travaux sur la plage dès 5h15 du matin.

 

Compte tenu du contexte, d'importants travaux de terrassement ont été réalisés avant de procéder à la neutralisation. Pour ce faire, le Groupe de plongeurs démineurs (GPD) Manche a bénéficié du concours précieux de deux conducteurs d'engins BTP du 19e régiment du Génie de Besançon. Il fallait en effet toute leur dextérité et leur habitude à travailler en milieu dangereux pour permettre la mise en place de merlons (monticules de sable) et la création de tranchées, afin de limiter la projection d'éclats et contenir l'onde de choc.

 

L'opération a nécessité l'établissement d'un rayon de sécurité de 1 500 mètres par un arrêté préfectoral. La mise en œuvre de ce périmètre était orchestrée depuis le PC opération par monsieur Denis Gaudin, sous-préfet de Calais, un officier du GPD Manche, ainsi que des représentants de tous les acteurs publics et privés concernés. De nombreux moyens étaient mis en œuvre, avec notamment un avion de surveillance de la police de l'air et des frontières, en vol pendant toute l'opération, 3 compagnies de CRS, les forces de police de Calais, le port, les compagnies maritimes, les industriels concernés par la périmètre, la municipalité...

 

Outre le pipeline et les sites Seveso, le périmètre concernait également une partie du port et la route d'accès, empruntée chaque jour par des milliers de camions (embarquement ferry vers le Royaume-Uni).

 

Côté mer, le préfet maritime a pris un arrêté pour établir un périmètre d'interdiction de 2 000 mètres, surveillé par une vedette de Gendarmerie.

 

La destruction des bombes de 500 livres, qui ne pouvaient pas être déplacées, a été effectuée à l'aide d'un "disque balistique", permettant par moyen pyrotechnique de perforer la bombe, de l'ouvrir et de déclencher la déflagration de l'explosif, créant une onde de choc mais pas ou peu de projection d'éclats, contrairement au fonctionnement normal (détonation). Au total il a fallu 6 pétardements pour détruire l'ensemble des engins : 2 pour les 25 obus, 2 pour les bombes et 2 pour les résidus de matière explosive non détruite par les pétardements précédents.

 

Chaque année en zone Manche - mer du Nord, sous la responsabilité du préfet maritime, de nombreuses opérations de neutralisation d'engins explosifs historiques sont menées en mer et sur l'estran par les chasseurs de mines venus de Brest et le Groupe de plongeurs démineurs de la Manche. Avec une activité très forte depuis le début de l'année 2015, l'équivalent de plus de 29 tonnes de TNT ont été traitées. Cela représente 110 interventions sur près de 850 engins, de l'obus de petit calibre sur une plage, à la mine marine allemande d'une tonne en mer, et parfois en urgence par déploiement héliporté.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.
Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

Photo Alexandra Boidec - Marine Nationale.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:55
Crédits : P.Blanchais © Marine nationale

Crédits : P.Blanchais © Marine nationale

 

11 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Dans le cadre d’un programme d’entraînement annuel, les marins de la base navale de Cherbourg  ont procédé le 5 mars dernier à un mouvement de coque de sous-marin (ex-SNLE Inflexible). Cet entraînement  a mobilisé plus d’une cinquantaine de marins.

 

Cherbourg est un port nucléaire, qui accueille les activités de construction (DCNS) et de déconstruction (DGA) des sous-marins nucléaires français. C’est la base navale qui opère aujourd’hui les bassins et les mouvements portuaires liés à toutes ces activités, ce qui nécessite des compétences et un entraînement particuliers.

 

Que les sous-marins soient en cours de démantèlement ou qu’ils débutent leurs essais à la mer, la base navale opère les mouvements réguliers dans le port militaire, d’un bassin à un autre, vers l’installation du Homet ou le dispositif de mise à l’eau de Cachin (DME) qui sera le point de départ du Barracuda pour ses essais.

 

Ces mouvements mobilisent des moyens humains et matériels conséquents qui vont du pilote et des équipes bassins jusqu’à l’armement de 6 remorqueurs pour franchir des passages étroits, comme le passage du pertuis entre les bassins Charles X et Napoléon III.

 

Savoir-faire entretenu depuis de nombreuses années à Cherbourg, ces mouvements de sous-marins ont pour but la mise à l’eau du Suffren, le premier SNA de type Barracuda en 2016. Ils s’intègrent dans un plan d’action général baptisé BN21, 21 actions majeures conduites par la base navale de Cherbourg pour être prêt à accueillir le premier Barracuda qui vont des manœuvres portuaires jusqu’à la coordination des activités sur le site en passant par la sécurité nucléaire et la disponibilité des moyens.

Crédits : P.Blanchais © Marine nationaleCrédits : P.Blanchais © Marine nationale

Crédits : P.Blanchais © Marine nationale

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27 Février 2015 Source : Marine nationale

 

La société Lloyd’s Register Quality Assurance (LRQA) a audité en février le système de management de la qualité de l’atelier militaire de soutien (AMS) de la base navale de Cherbourg.

 

Au-delà du renouvellement de la certification des activités de la division ateliers (certifiée depuis 1997), l’atelier militaire de soutien a obtenu avec succès le certificat d’approbation pour les activités du groupement comptabilité et prestations logistiques (approvisionnement, réception, magasinage, délivrance et expédition). C’était un objectif ambitieux, envisagé pour 2016 mais réussi dès 2015 grâce à la mobilisation de tous.

 

L’ensemble des activités de l’atelier militaire est donc certifié, ce qui vaut, dans le monde industriel du maintien en condition opérationnelle (MCO) d’aujourd’hui, l’assurance de l’application de règles de qualités portées par des processus éprouvés.

 

Tous les bâtiments basés à Cherbourg ou transitant à Cherbourg bénéficieront ainsi de cette rigueur reconnue de façon indépendante dans les différentes tâches de réparation navale qui incombent aujourd’hui à l’atelier militaire de soutien de la base navale.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:55
L’ Ecole des Fourriers rejoint le SCA

 

11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 5 février 2015, l’école des fourriers, qui a fait pendant plus de 100 ans la fierté de la Marine nationale, rejoint le service du commissariat des armées (SCA).

 

Au cours d’une cérémonie présidée par le vice-amiral d’escadre Chaplet, sous-chef performance de l’état-major des armées (EMA), le commissaire général Laroche de Roussane, directeur central adjoint du SCA s’est vu confier, par le vice-amiral d’escadre Prazuck, directeur du personnel militaire de la Marine, le fanion de l’école des fourriers.

 

Fondée en 1912 à Cherbourg, l’école forme les commis aux vivres et les fourriers destinés à embarquer sur les bâtiments de la flotte. Elle acquiert en 2002 une toute autre dimension en devenant interarmées avec le rattachement des formations similaires de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la gendarmerie. L’école des fourriers s’impose comme l’unique centre de formation du personnel non officier des armées dans les domaines de l’administration générale, des soutiens communs et des ressources humaines. Elle est aujourd’hui un modèle d’interarmisation réussi autour de savoir-faire métiers.

 

Ce transfert s’inscrit dans la cadre de la transformation du soutien de l’administration générale et du soutien commun (AGSC), portée par le SCA au travers du projet « SCA 21 ». Il constitue un pas supplémentaire vers la réalisation du futur modèle d’armée au sein duquel les élèves sortant de l’école des fourriers, ils ont été 3522 en 2014, sauront parfaitement trouver leur place.

L’ Ecole des Fourriers rejoint le SCA
L’ Ecole des Fourriers rejoint le SCA
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 17:55
La Cité de la Mer récompensée par le prix du Chef d'État-Major de la Marine (CEMM) 2015

 

30 Janvier 2015 Sources : Marine nationale

 

Chaque année, le prix du Chef d’État-Major de la Marine (CEMM) salue une action exceptionnelle au service de la mer et des marins, ou une action qui a contribué à mettre la mer et l’esprit Marine au cœur de l’actualité. Cette année, le lauréat est de Cherbourg…

 

Pour sa 29ème édition, l'Amiral Bernard Rogel, Chef d'État-Major de la Marine (CEMM) a décerné son prix à La Cité de la Mer pour sa contribution à une véritable culture d'éducation à la mer auprès du grand public.

 

Un prix que l’Amiral Stéphane Verwaerde, l’Inspecteur Général des Armées Marine (IGAM) représentant le CEMM, a tenu à remettre en mains propres - le 29 janvier dernier à l’auditorium de La Cité de la Mer - à Bernard Cauvin, son président.

 

Le prix du Chef d'État-Major de la Marine (CEMM) est une récompense donnée chaque année mais aussi un symbole fort et un encouragement à poursuivre les actions en faveur d’une France maritime dans toutes ses dimensions.

 

La Cité de la Mer récompensée par le prix du Chef d'État-Major de la Marine (CEMM) 2015

Quant à la Cité de la Mer, c’est un complexe de loisirs et de culture scientifique et technique consacré à l’Océan profond établi à Cherbourg (Manche). Cette institution est née d’une volonté de sauver et valoriser auprès du grand public deux équipements patrimoniaux prestigieux :

- l’ancienne Gare Maritime Transatlantique - implantée au sein de la plus grande rade artificielle au monde - symbole de l’ouverture maritime de Cherbourg et de l’épopée transatlantique ;

- le premier Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins (SNLE) français, Le Redoutable - construit puis lancé à Cherbourg en 1967 par le Général De Gaulle - symbole du pôle d’excellence de Cherbourg en matière de construction navale et emblème français des missions de dissuasion.

 

L’aura nationale et internationale de La Cité de la Mer s’est étendue et confortée au fil de ses développements, grâce notamment à l’espace dédié au Titanicintégrant l’histoire de l’émigration européenne vers le Nouveau Monde, et à « La Grande Galerie des Engins et des Hommes », réceptacle unique au monde des engins emblématiques internationaux de la conquête des abysses.

 

› EN SAVOIR PLUS

 

RDV sur le site web officiel de la Cité de la Mer

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 17:55
Cherbourg : coup de pouce pour la surveillance des approches maritimes

 

31 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Le 29 janvier 2015, le maître principal Bruno, chef de poste, fait hisser les couleurs. Une première au sommet de la nouvelle vigie du Homet qui entre en service opérationnel, en lieu et place de l’ancienne vigie située à quelques dizaines de mètres de là.

 

Un moment fort pour les guetteurs qui arment ce sémaphore puisqu’ils ont suivi le projet et la construction depuis l’ancienne vigie où ils surveillaient déjà la rade de Cherbourg et les eaux territoriales.

 

Cette nouvelle vigie, nom donné aux sémaphores installés dans les ports militaires, dispose de capacités opérationnelles modernisées, de conditions de vie et de travail améliorées pour le personnel. Son emplacement situé au plus près de la mer, améliore en particulier la surveillance des abords de la base navale et de la grande rade de Cherbourg.

 

Ce sémaphore aux capacités renforcées vient s’intégrer dans l’ensemble des moyens terrestres, nautiques et aériens mis en œuvre notamment par la Marine nationale en Manche – mer du Nord pour assurer la surveillance des approches maritimes contre toutes les menaces (terrorisme, trafics illicites, sauvetage…). Les dix guetteurs du Homet sont, en effet, un maillon de la chaîne des 3500 marins engagés en métropole et outre-mer dans les missions permanentes de protection du territoire national.

 

Une inauguration officielle aura lieu au printemps mais la vigie est bel et bien opérationnelle.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:54
Cherbourg : La marine investit dans une nouvelle vigie

 

10 Décembre 2014 Marine nationale

 

Une nouvelle vigie est sortie de terre ces derniers mois dans la base navale de Cherbourg. Il ne reste plus que l’installation de matériels et mobiliers avant une inauguration et entrée en service au printemps 2015.

 

L’enjeu était de moderniser la vigie actuellement située dans la zone du Homet, où la Direction générale de l’armement procède au démantèlement des sous-marins nucléaires. Outre l’amélioration des capacités opérationnelles, la modernisation des équipements et des locaux opérationnels et de vie, le nouvel emplacement, plus proche de la mer, apporte une meilleure visibilité sur les abords immédiats de la base navale, mais aussi sur les eaux territoriales jusqu’à envrion 14 milles nautiques (ligne de base à 2 nautiques de la vigie).

 

La Marine nationale a investi 3 millions d’euros dans ce projet ambitieux, entièrement conçu et réalisé sous l’égide de l’USID Cherbourg (Service d’infrastructure de la défense). Ce dernier a fait appel à environ 25 entreprises dont une très grande majorité basée dans le département de la Manche, contribuant ainsi à l’économie locale.

 

La vigie étant construite sur un polder, il a fallu construire des fondations importantes, avec le forage de pieux en béton, ancrés dans le rocher à 10 mètres de profondeur, et surmontés par un radier de béton de 1 mètre d’épaisseur. Au niveau du sol, un bâtiment abrite des locaux techniques et de vie pour la dizaine de guetteurs sémaphoriques qui y travailleront. Il faut ensuite gravir les 160 marches pour accéder à la chambre de veille panoramique, à environ 30 mètres du sol, qui offre une vision parfaite sur la mer et le port militaire. Autre détail important qui fait que la nouvelle vigie du Homet n’est pas un sémaphore comme les autres, un PC opérations distinct de la chambre de veille a également été construit dans les niveaux supérieurs. Il permettra d’assurer la coordination tactique d’opérations aux abords de Cherbourg.

 

Avec un mat sémaphorique qui atteint les 42 mètres, cette nouvelle vigie n’entrera en service qu’au printemps mais fait d’ores et déjà partie des amers.

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 19:55
Loi de programmation militaire: 1000 emplois menacés chez DCNS ?

20/09/2013 par L.L - lamanchelibre.fr

 

Patrick Boissier, Pdg de DCNS, estime que la nouvelle loi de programmation militaire pourrait supprimer 1000 emplois chez DCNS.

 

C'est un pavé dans la mare que Patrick Boissier, PDG de DCNS, a jeté mercredi 18 septembre devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Selon lui, la remise en cause du calendrier des programmes des sous-marins Baracuda et des frégates Fremm pourrait supprimer jusqu'à 1000 emplois au sein du chantier naval.

 

Les ateliers de Cherbourg seraient particulièrement touchés avec une perte estimée par le patron de l'entreprise à 500 emplois. En outre, M. Boissier estime que loin de faire des économies, l'étalement dans le temps de ces programmes coûterait 1,2 milliard d'euros à l'Etat.

 

De son côté, la députée PS de la Manche, Geneviève Gosselin-Fleury, précise que "ces perspectives sombres ne prennent pas en compte le plan de charge de l'entreprise qui prévoit par ailleurs un bon développement à l'export avec les sous-marins Scorpène ainsi que dans les secteurs du nucléaire civil et des Energies Marines Renouvelables". Selon elle, les pertes d'emplois évoquées par M. Boissier pourraient donc être compensées par ces autres contrats.

 

Par ailleurs, elle souligne qu'en cas de "retour à meilleure fortune" de la part de l'Etat, l'étalement de la commande de sous-marins comme de frégates pourrait être revu.

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