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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:25
Rdv en terre inconnue pour les troupes de montagne


23/01/2016 Armée de Terre

 

Sur la dernière terre inconnue du globe flotte le drapeau bleu, blanc, rouge. Un exploit sportif et mental réalisé par des funambules des crêtes, les 6 alpinistes du groupe militaire de haute montagne.

 

Nous vous proposons de revivre à leurs côtés l’enfer blanc, la cordillère de Darwin jusqu’alors jamais explorée, balayée par des tempêtes violentes de vent. Dans cette contrée hostile à l’homme, avec -25° la nuit, bravant les crevasses et les avalanches, ces as des cimes ont risqué leur vie et dépassé leurs limites.

Le film « Sur le fil de Darwin » retrace la première traversée de la chaîne de montagnes de Darwin en Terre de Feu chilienne réalisée fin 2011. Cette traversée peut se résumer en l’addition d’une traversée polaire et d’une expédition en Himalaya, le tout dans les tempêtes du Cap Horn. Pendant 30 jours en totale autonomie, le GMHM a avancé à l’aveugle dans cette chaîne de 150 km de long, en grande partie inexplorée. Les difficultés techniques, météorologiques, le terrain extrêmement difficile, l'incertitude, les secours quasi impossibles font de cette aventure un moment particulier.

Les militaires du GMHM, appartenant à la 27e brigade d'infanterie de montagne, ont traversé un des derniers endroits du globe ayant encore résisté à tous les explorateurs. Toutes les compétences, la détermination et la volonté de ces six soldats de montagne auront été nécessaires pour surmonter les difficultés techniques, physiques et météorologiques de cet endroit sauvage et inhospitalier dans les 50es hurlant, à quelques encablures du Cap Horn.

Cet exploit sportif est directement mis au service de l’institution, le GMHM transmettant ses savoir-faire ainsi acquis aux troupes de montagne projetées sur les théâtres d’opérations extérieures.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:25
Jorge Ledezma Cornejo - photo gob.bo

Jorge Ledezma Cornejo - photo gob.bo

 

01 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

LA PAZ - Le président bolivien Evo Morales a destitué mardi son ministre de la Défense pour avoir porté une veste faisant allusion au conflit maritine entre La Paz et Santiago dans le nord du Chili où il distribuait de l'aide humanitaire à la population touchée par les inondations.

 

Je regrette beaucoup devoir prendre cette décision, mais nous ne pouvons pas commettre ce genre d'erreur, a déclaré le président bolivien lors d'une cérémonie au palais présidentiel, peu après que le ministre, Jorge Ledezma, ait suscité une polémique au Chili en arborant une inscription brodée sur sa veste clamant la mer appartient à la Bolivie alors qu'il livrait un don de 13 tonnes d'eau en bouteilles pour aider les sinistrés.

 

Le Chili et la Bolivie n'ont pas de relations diplomatiques depuis 1978 et La Paz a déposé il y a deux ans une plainte devant la Cour internationale de La Haye pour tenter de récupérer son accès à la mer, perdu lors de la guerre du Pacifique (1879-1883).

 

La Bolivie avait perdu 120.000 km2 de territoire et 400 km de côte à l'issue de ce conflit.

 

Le président Moralès a présenté des excuses au guvernement du Chili, affirmant que nous ne gérons pas l'aide à des fins électorales.

 

Le Chili avait exprimé sa reconnaissance pour l'aide apportée par le pays voisin mais s'était offusqué du slogan brodé sur la veste du ministre bolivien venu livrer l'aide personnellement dans la ville de Copiapo, à 800 km au nord de Santiago, une des régions les plus touchées par les inondations qui ont frappé cette région aride du Chili et fait jusqu'à présent 18 morts et 49 disparus.

 

Permettez-moi de dire clairement que la tragédie et la douleur de la catastrophe dans le nord ne doivent pas être utilisées à des fins politiques dans la campagne médiatique de la Bolivie, avait réagi le ministre chilien des Affaires étrangères Heraldo Muñoz.

 

Le Sénat chilien avait immédiatement approuvé à l'unanimité un texte rejetant l'utilisation à des buts de propagande de l'aide de la Bolivie qui profite de la catastrophe.

 

Quelques heures plus tard, averti du mécontentement des autorités chiliennes, Ledezma avait présenté ses excuses. Nous ne sommes pas venus faire de la propagande, ni pour provoquer qui que ce soit, nous avons simplement apporté de l'eau, a déclaré le ministre bolivien sur CNN Chili.

 

Ledezma avait précisé qu'il avait mis sa veste parce qu'il faisait froid.

 

C'était la seule que j'avais sous la main, s'est-il excusé.

 

Le ministre des Affaires étrangères du Chili l'avait exhorté à demander des excuses plus formelles pour cette erreur de jugement.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 12:25
EXPONAVAL 2014 - by SITTA


05/01/2015 SITTA

 

La 9ème édition du salon EXPONAVAL s’est tenue sur le site de la base aéronavale de Vina del Mar du 2 au 5 décembre 2014. Près de 140 industriels étaient présents à cette occasion. Parmi les industriels ayant fait le déplacement, les entreprises allemandes (TKMS, Atlas, Fassmer, Exide Technologies, etc.) et françaises (DCNS, SAFRAN, AIRBUS, etc.) étaient présentes en nombre aux côtés des entreprises anglo-saxonnes et locales. La présidente chilienne, Mme Bachelet, a officiellement inauguré le salon le 03 décembre.

Parmi les matériels présentés, l’équipe du SITTA s’est notamment attardée sur les équipements suivants :

 

Patrouilleur trimaran de 78 mètres

 Poly Technologies

Pour leur première participation à EXPONAVAL, les représentants de la firme chinoise Poly Technologies ont présenté un nouveau projet de patrouilleur à coque trimaran. Déplaçant 650 tonnes pour 78 mètres de long, ce patrouilleur est présenté comme une plateforme destinée prioritairement aux missions de sauvetage (Search And Rescue – SAR). Premier bâtiment à coque trimaran développé par la Chine, le bâtiment est équipé d’une plateforme hélicoptère pour un aéronef léger, ainsi que de moyens de levage pour la mise à l’eau d’embarcations de type RHIB. Sa propulsion par hydrojets lui confère une vitesse maximale de 30 nœuds (pour une autonomie maximale de 600 nautiques) et sa coque trimaran assure une bonne stabilité à la mer. Deux unités similaires sont actuellement en service en Chine. Poly Technologiesprésentait également à nouveau son projet de corvette lance-missiles de 95 mètres (Type 056), déjà retenu dans sa version OPV par le Nigéria et dans sa version combat par le Bangladesh.

 

Batteries pour sous-marins 

Avec une force sous-marine comptabilisant quatre unités (deux sous-marins type U-209 et deux Scorpène), le Chili cristallise naturellement les intérêts des équipementiers internationaux spécialisés dans le domaine sous-marin. Illustration de cet intérêt, plusieurs constructeurs de batteries pour sous-marins étaient présents à Exponaval, dont la société grecque Sunlight. Avec près de 30 années d’expérience dans le domaine, Sunlight est aujourd’hui l’une des trois principales sociétés spécialisées dans le domaine au niveau mondial. Basées sur la technologie Plomb/Acide, les batteries Sunlight équipent aujourd’hui une large gamme de sous-marins classiques à travers le monde : occidentaux, avec les unités de type U-206/209/212/214/U209PN/Scorpèneou encore Walrus ou Sauro, mais aussi de conception russe ou chinoise avec des batteries développées spécifiquement pour les sous-marins de type Kilo, Foxtrot ou Romeo. Disposant d’une expérience éprouvée, Sunlight propose des batteries aux performances accrues : limitation des rejets d’hydrogène, performances optimales (aussi bien pour les vitesses de patrouille que pour les missions de chasse opérées par le sous-marin), durée de vie étendue, etc. En complément, des matériels auxiliaires : système de gestion des batteries (Battery Monitoring System - BMS), système d’élimination d’hydrogène (Hydrogen Eliminators) ainsi qu’une gamme de batteries pour torpilles (notamment de type DM2A3/A4) étaient présentés.

Sunlight

 

Torpille Black Scorpion et mini sous-marin Sea Whisper 

La société italienne Wass,filiale de Finmeccanica, présentait deux nouveautés sur son stand :

-        la torpille Black Scorpion : d’un diamètre de 125 millimètres, la Black Scorpion est une mini torpille destinée à être mise en œuvre via les lanceurs de contre-mesures (ou de bouées acoustiques) équipant les bâtiments de surface, les sous-marins, ainsi que les aéronefs. Conçue spécifiquement pour lutter contre la menace des sous-marins de poche (Migdet Submarines) opérant par faibles fonds en milieu côtier, la Black Scorpion a également été développée afin d’être mise en œuvre en eaux chaudes ou la détection acoustique s’avère souvent problématique (conditions de propagation des ondes acoustiques difficiles, multiplication des fausses cibles, etc.). Conçues pour opérer entre 30 et 200 mètres maximum, la Black Scorpion atteint la vitesse maximale de 15 nœuds. Une version exercice de la Black Scorpion est également proposée par l’industriel ;

-        le projet de mini sous-marin Sea Whisper : parmi les nombreux matériels proposés par Wass, le projet de mini sous-marin Sea Whispera retenu l’attention du SITTA. Présenté uniquement sur plaquette technique (pas de maquette présentée), le Sea Whisperest un mini sous-marin (Midget Submarine) de 150 tonnes pour 23,5 mètres de long. En dépit de dimensions très modestes, le Sea Whisper est proposé avec une suite armement conséquente : deux à  trois tubes lance-torpilles de 533 millimètres, une suite sonar conséquente (antenne sonar passive, antennes de flanc, sonar d’évitement de mines) et peut embarquer jusqu’à six nageurs de combat. Les missions principales dévolues à cette plateforme sont l’infiltration ou l’exfiltration de nageurs de combat, les missions de renseignement, de minage et de lutte antinavire.

 

Sonars Orionet Firefly

A l’occasion d’Exponaval, L3 présentait deux nouveaux systèmes sonars :

-           le sonar à immersion variable (VDS) Orion : dédié aux plateformes de surface de faible ou très faible déplacements (patrouilleurs, vedettes, et même RHIB), l’Orion est destiné à la détection des sous-marins de poche opérant en zone côtière (immersion de détection de 20 à 100 mètres). Sonar Passif (100 à 3 200 Hz)/actif (300 Hz), le VDS Orion offre un encombrement et un poids réduits (1,3 mètres de long, 227 kilogrammes) ;

-        le sonar trempé Firefly : destiné à être opéré depuis les hélicoptères ou les drones de surface (USV), le Fireflyest présenté par L3 comme un « aboutissement » après plusieurs décennies d’utilisation des sonars AN/AQS-13, AN/AQS-18 et HELRAS. De taille réduite et léger (180 kilogrammes), le Firefly a été optimisé pour une utilisation sur hélicoptère de moyen tonnage (type AW-159 par exemple).

En dépit d’un accueil cordial, le personnel du stand L3 n’a pas souhaité accorder d’interview à  l’équipe du SITTA, ce que nous déplorons. Espérons qu’il en sera autrement lors d’un prochain salon !

 

L3

 

Système d’identification portatif ACE-ID 

Spécialisée dans la sécurité aéroportuaire et les matériels de détection, la société chilienne Aerotech présentait sur son stand le nouvel identificateur portatif ACE-ID (produit par Smith Detection). Utilisant l’identification par laser spectroscopique (afin d’éviter les contacts et les risques d’explosion avec des matières dangereuses),  l’ACE-ID est en mesure d’identifier les matières solides, liquides, gélifiées ainsi que les poudres : explosifs et précurseurs, ou narcotiques. Le système fonctionne également au travers de parois translucides ou semi-translucides (plastiques ou verre) et par des températures de -20 à +50°C. De taille réduite (12,7 x 8,9 x 5,6 cm) et léger (450 grammes), l’ACE-ID est facilement transportable sur le terrain et rapide à mettre en œuvre. Fourni avec une bibliothèque de base de 500 substances, le système peut être agrémenté ultérieurement par l’utilisateur. Aerotech a suscité le plus vif intérêt et la visite des hautes autorités militaires chiliennes. L’équipe du SITTA remercie vivement l’équipe d’Aerotech pour son accueil chaleureux sur son stand.

Aerotech

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:25
Le Pérou s'offre un satellite espion fabriqué par Airbus Space Systems

Après le Chili, le Pérou s'offre un satellite d'observation français.

 

24/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Lima achète un satellite d'observation de haute résolution dual à la France. Un contrat qui doit beaucoup à l'Etat français, qui s'est beaucoup investi.

 

C'est une très jolie commande pour Airbus Space Systems. Elle était attendue depuis plusieurs semaines. Le contrat, estimé à environ 200 millions de dollars a été signé ce matin vers 10h00 à Lima (17h00 heure française). Après le Chili en Amérique du Sud, c'est donc au tour du Pérou de s'offrir un satellite d'observation de haute résolution dual fabriqué par Airbus Space Systems, qui avait été sélectionné à la fin 2013. Un succès qui vient après celui du Maroc, qui a acheté à la France (Thales Alenia Space et Airbus Space Systems) deux satellites espions en 2013, et bientôt celui des Emirats Arabes Unis (EAU).

Les négociations étaient terminées depuis plusieurs semaines mais l'accord inter-gouvernemental entre la France et le Pérou devait être encore affiné et finalisé. Lima tenait beaucoup à un tel accord afin d'obtenir la garantie de la France. Ce qui est désormais le cas et ouvre ainsi la voie à une signature. Les visites du secrétaire d'Etat à la défense, Kader Arif, puis celle du ministre, Jean-Yves Le Drian, en novembre 2013, ont permis de faire avancer un dossier difficile. A l'occasion de la venue de Jean-Yves Le Drian, plusieurs accords en matière de sécurité et de défense ont d'ailleurs été signés entre la France et le Pérou. 

 

Airbus Space Systems face... à sa filiale SSTL

Pour remporter cette commande, Airbus Space Systems a dû affronter les israéliens d'Israel Aircraft Industries (IAI) et... sa filiale britannique Surrey Satellite Technology Ltd (SSTL). Détenue à 99 % par Airbus Space Systems, SSTL a été autorisé à faire une offre concurrente, ces offres étant souvent complémentaires à celles de sa maison mère. "On laisse SSTL vivre sa vie", explique-t-on dans le groupe.

La visite de Jean-Yves Le Drian avait été jugée "très positive", explique-t-on du côté des industriels, d'autant qu'elle coïncidait avec la remise des offres définitives. Airbus Space Systems avait ainsi réactualisé son offre. A l'image de Thales Alenia Space, le constructeur européen est également en piste en Colombie et en Bolivie, qui souhaitent également s'équiper de satellites d'observation.

Pourquoi le Pérou a besoin d'un satellite espion ?

Le Pérou, qui partage ses frontières avec cinq pays (Colombie, Équateur, Brésil, Bolivie et Chili) a besoin d'un satellite d'observation pour mieux surveiller l'intégrité de son territoire. Dans son collimateur : l'Équateur, avec lequel un conflit a éclaté en 1995 dans la haute vallée de la Cenepa, et le Chili, avec qui il a quelques litiges.

Ce satellite permettra également de surveiller des zones difficilement accessibles comme la Cordillère des Andes et la forêt amazonienne où des orpailleurs illégaux pullulent. La France a dit qu'elle apporterait son soutien au Pérou dans le cadre de la lutte contre les exploitations minières sauvages.

Enfin, ce satellite permettra de mieux combattre les narcotrafiquants, qui entretiennent des plantations de coca au Pérou, devenu le premier producteur mondial de cocaïne devant la Colombie, et enfin de mieux lutter contre le terrorisme du Sentier Lumineux.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 14:35
Satellites espions : les pays d'Amérique Latine veulent s'équiper

Les deux constructeurs Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space vont partir chacun de leur côté dans les compétitions en Amérique latine.

 

27/03/2014 Michel Cabirol, de Santiago (Chili) – LaTribune.fr

 

Les satellites d’observation est l’un de marchés de défense les plus dynamiques de la région. Tous les constructeurs se sont donné rendez-vous à Santiago au show FIDAE, le plus grand salon de défense d’Amérique latine, qui a ouvert ses portes mardi.

 

Sous-équipée jusqu'ici, l'Amérique latine est l'un des nouveaux terrains de jeu commerciaux pour tous les constructeurs de satellites d'observation du monde entier. Et notamment pour les deux groupes tricolores, Airbus Defence & Space (ADS) et Thales Alenia Space (TAS), qui maîtrisent tous les deux les technologies clés de ces équipements de souveraineté et d'autonomie à la prise de décision.

Contrairement aux Emirats Arabes Unis et au Maroc où Paris avait exigé une offre commune, les deux constructeurs vont partir chacun de leur côté dans les compétitions en Amérique latine. C'est le cas dans les appels d'offre déjà lancés. "Nous en avons discuté mais il n'y a pas eu d'accord entre nous", explique-t-on à La Tribune. "Nous sommes partisans de laisser le marché décider", confirme une autre source. Que le meilleur gagne donc. D'autant que les offres des fabricants américains devraient être très attrayantes en termes de performances, estime-t-on. Parallèlement, les Israéliens, les Coréens (Satrec), voire les Espagnols, pourraient jouer sur les prix pour rafler la mise.  

 

Chili, le précurseur

La plupart des pays d'Amérique latine sont en train d'exprimer, voire de formaliser, un besoin dans le domaine de l'observation de la terre civile et militaire. Profitant de leur croissance, les pays qui sont prêts à se lancer dans l'achat d'un système d'observation spatiale, sont intéressés par l'identification puis le contrôle de leurs ressources naturelles sur terre comme sur mer (agriculture et pêche) ainsi que par les dossiers sécuritaires comme la lutte contre les trafics, notamment les narcotrafiquants. Et au-delà avec des enjeux de défense nationale.

C'est le Chili, qui a été le précurseur, avec le programme SSOT (nom de code : Fasat Charlie), un programme de nouvelle génération beaucoup plus performant que ceux qui existaient déjà sur le continent sud-américain (Venezuela, Brésil…). Gagné de haute lutte par ADS face au consortium américano-canadien MDA, il est opérationnel depuis 2011. "Nous voulons construire nos succès à partir de celui du Pérou, qui est un client référent et respecté dans la région", explique-t-on chez ADS. L'acquisition par le Chili d'un satellite d'observation performant a aiguisé les appétits des pays de la région et a peu à peu entrainé une dynamique en Amérique latine, où les pays ont la volonté d'acquérir une autonomie en matière d'observation spatiale.

 

Chili, vers un deuxième satellite

Satisfait de son système SSOT, Santiago pense déjà au suivant. Les constructeurs anticipent pour fin 2014, début 2015 un appel d'offre pour "Fasat Delta", le deuxième satellite qui remplacera à l'horizon de 2018 "Fasat Charlie". Soit trois ans environ pour mettre au point le futur satellite chilien. Présents au salon de défense de Santiago FIDAE, les deux constructeurs tricolores, tout comme leurs rivaux internationaux, notamment les israéliens d'IAI, très redoutés pour leur offre, ont été très actifs pour attirer les décideurs sur leur stand et chalet.

Au Pérou, ADS a également une longueur d'avance sur TAS. Lima a sélectionné la filiale spatiale du groupe Airbus pour la fourniture d'un satellite d'observation. Les négociations sont terminées. Si le contrat met du temps à être finalisé, ce ne serait aujourd'hui plus qu'une question de temps. "Nous sommes très avancés au Pérou", confirme-t-on chez ADS où on croise les doigts pour obtenir un contrat de gouvernement à gouvernement (Pérou/France) très, très prochainement.

 

Colombie puis Bolivie

En Colombie, l'élection présidentielle prévue en mai devrait retarder quelque peu le processus de sélection. Mais tous les constructeurs (ADS, TAS, Lockheed Martin, IAI, les espagnols Deimos et ITP-Seiner, ont déjà répondu aux demandes d'informations (RFI, Request for information) lancé fin 2013 par la force aérienne de la Colombie, qui elle aussi veut avoir son satellite d'observation (SOT-COL, satellite d'observation de la Terre de la Colombie).

Selon des sources concordantes, les israéliens IAI auraient fait une offre agressive… mais qui est non engageante à ce stade. "C'est prématuré de dire que les Israéliens sont favoris", assure-t-on à La Tribune. Car le processus de sélection est suspendu pendant la campagne de l'élection présidentielle. Les Colombiens devrait sans doute réélire Juan Manuel Santos. Dans ce contexte, Bogotá devrait lancer un appel d'offre vers la fin de l'été.

La Bolivie est également très intéressée par l'acquisition d'un satellite d'observation. "Les Boliviens ont identifié un besoin", souligne-t-on chez TAS, qui ne s'attend pas à un appel d'offre avant 2016. Une compétition où il faudra compter sur les Chinois, très présents en Bolivie dans le domaine des télécoms. "Ils nous ont dit que la compétition serait ouverte", précise-t-on chez ADS, qui anticipe quant à lui un appel d'offre fin 2014, début 2015. "Ils sont très intéressés par ce que l'on propose", précise-t-on dans la division spatiale d'Airbus Group. Enfin, TAS concourt actuellement sur le segment sol d'un satellite de télécoms bolivien.

 

Brésil et Mexique, deux géants qui se réveillent

Dans la continuité du projet de télécoms duals SGDC-1 remporté par TAS, le Brésil a exprimé de gros besoins avec l'acquisition de deux satellites optiques (programme Carponis) et un satellite radar (lessonia). Des projets qui pourraient se formaliser en 2015 après l'élection présidentielle prévue en octobre et qui seront également l'objet d'importants transferts de technologies (ToT). On veut croire chez ADS que la compétition reste ouverte au Brésil après SGDC-1.

Pour sa part, le Mexique devrait lancer des programmes d'observation spatiale fin 2015, début 2016. Et les deux constructeurs français ont déjà commencé à labourer le terrain en organisant avec la Direction générale de l'armement (DGA) il y a une semaine une table-ronde au Mexique.

 

L'Amérique latine, un nouveau terrain de jeu pour Airbus et Thales

Les deux constructeurs français, ADS et TAS, nourrissent beaucoup d'ambitions dans le domaine de l'observation en Amérique latine. ADS a aujourd'hui un temps d'avance sur son rival français avec la livraison au Chili du programme SSOT et avec la sélection de son offre par le Pérou. Mais TAS a réussi un véritable tour de force au Brésil dans les télécoms (SGDC-1). Et veut durablement s'implanter en Amérique latine. "Nous voulons être plus présents sur l'observation dans ces pays", assure le vice-président de l'observation de la Terre et des sciences de TAS, Michel Orman.

Pour attaquer ce marché, Thales a lancé sur FIDAE une nouvelle plateforme  HRS1 (résolution de 70 cm à 1 mètre) pour tenter de faire la différence avec ses concurrents. Un satellite qui pèse environ deux fois moins que les Pléiades (1 tonne). Soit un prix très attractif pour les clients d'autant que le lancement leur coûtera moins cher. Quant à ADS, on estime que la société a une longueur d'avance en terme de technologies par rapport à TAS, notamment grâce au carbure de silicium (SiC) très léger. ADS et son partenaire Boostec ont réussi à créer, au fil des réalisations spatiales, une véritable filière économique aujourd'hui couronnée de succès. Le SiC produit en région Midi-Pyrénées est exporté dans le monde entier.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 08:25
FIDAE: Chilean Army Receives AS532 ALe

 

Mar. 26, 2014 - By JOSÉ HIGUERA – Defense News

 

The Cougar AS532 ALe was delivered to the Chilean Army.


 

SANTIAGO — The first production Cougar AS532 Ale was delivered yesterday to the Chilean Army’s Aviation Brigade in a ceremony at the FIDAE international aerospace show.

The AS532 Ale, the latest member of the Cougar family of medium-lift helicopters, features the same four-axis autopilot and glass cockpit as the EC225. It is the ninth Cougar helicopter ordered by the Chilean Army.

Current service plans call for the procurement of additional AS532s until completing a fleet of at least 20 machines of the type to increase vertical air mobility of troops, equipment and supplies.

Other considerations that drove the selection included its value in rescue operations and responding to natural disasters.

Gen. Sergio Retamal, chief of the Chilean Army’s Aviation Command, said the service “is very proud to be the first operator of this new, more advanced version of Cougar.”

The Chilean Army’s Aviation Command operated a mixed fleet of medium-lift helicopters, including around 13 aircraft comprising SA330 Pumas, AS332 Super Puma and the AS532 AL

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 18:25
FIDAE: Chilean Army Selects Galil ACE as New Standard Rifle

 

 

Mar. 26, 2014 By JOSÉ HIGUERA – Defense News

 

SANTIAGO — The Chilean Army has selected the Galil ACE from Israel Weapon Industries (IWI) in 5.56mm caliber as its new standard assault rifle, sources told Defense News during the FIDAE international aerospace show.

 

It brings to an end the protracted Project Titanio launched in 2007 to select and procure an assault rifle for both the Army and the Navy’s Marine Corps.

 

A selection team including experts from both services evaluated weapons but preferences and requirements were divergent.

 

The marines wanted a rifle able to stand prolonged service under extreme environmental conditions in different geographical arenas, including maritime, desert and semi-arctic conditions.

 

The Army favored the 556 rifle from Swiss maker SIG Sauer, for reasons including familiarity with previous models, including SIG’s 510 and 540, which were procured and partially manufactured locally by Fábricas and Maestranzas del Ejército (FAMAE), a state-owned firm under Army administration.

 

Since no agreement was possible, the marines dropped out of the Titanio project in 2011, and the Navy subsequently ordered the SCAR-L from Belgium’s Herstal in 2013

 

Meanwhile, in 2010, FAMAE launched production of an initial series of the SIG Sauer 556 under license to meet an initial order from the Army.

 

But the performance of the weapon was not satisfactory, especially in Chile’s northern desert of Atacama, and the search was renewed for a new weapon leading to the selection of IWI’s Galil ACE.

 

According to the sources, the Israeli-designed rifle will be assembled in Chile by FAMAE, including a number of locally manufactured parts.

 

Earlier model Galil rifles were procured by the Chilean Air Force and the Chilean Army Special Forces in the late 1980s and are still in use.

 

The Galil rifle is also in service with the military and law enforcing organizations in other South American and Central American nations, both in original AR variant and upgraded ACE versions. The latter is produced under license by INDUMIL in Colombia.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:25
Le Chili pourrait produire des armes russes sous licence

 

MOSCOU, 24 mars - RIA Novosti

 

La Russie propose au Chili de produire sous licence différents armements russes dans ce pays, a déclaré à RIA Novosti Alexandre Fomine, directeur du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

 

"Nous menons des négociations sur un vaste éventail d'armements et de produits civils, des armes d'infanterie aux avions Be-200 et SuperJet-100", a expliqué la responsable à la veille de l'ouverture du Salon d'armements FIDAE. 

 

M.Fomine a souligné que le Chili achetait traditionnellement des armes aux Etats-Unis.

 

"Toutefois, nous tentons de surmonter cette tendance grâce aux qualités des armes russes telles que la fiabilité, leur facilité d'utilisation et leur rapport prix/qualité. Nous proposons à nos partenaires chiliens de localiser la production de nos armements dans  leur pays, ce qui est incontestablement un atout de nos futurs contrats", a conclu le directeur du FSVTS. 

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:35
Polynésie française : visite du contre-amiral Cullerre au Chili et au Pérou

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Du 3 au 16 décembre 2013, le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone maritime de l’océan Pacifique (ALPACI) et commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (COMSUP FAPF), s’est rendue au Chili et au Pérou pour y rencontrer les autorités militaires de ces deux pays partenaires de la France dans le Pacifique.

 

Les différents entretiens conduits ont permis de mettre en avant les besoins réciproques de coopération dans le domaine maritime, notamment en matière de lutte contre la pêche illégale et le narcotrafic. Ces rencontres visaient à décliner les actions envisagées pour 2014 avec chacun des deux partenaires, en vue d’améliorer la sécurité des espaces maritimes de la zone Pacifique. Les discussions ont notamment permis d’évoquer la question du partage d’information et d’identifier les interlocuteurs impliqués dans la surveillance des espaces maritime.

 

Les FAPF entretiennent des relations régulières avec leurs partenaires de la côte Ouest de l’Amérique du sud dans le cadre de la coopération régionale visant à garantir la sécurité et la sauvegarde sur le  théâtre  « Pacifique ».

 

En coordination avec les Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), les FAPF constituent un dispositif aéromaritime de premier plan sur le théâtre « Pacifique »,. Cette importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées est confirmé par le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale selon lequel la France doit pouvoir rester en mesure d’assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir  en cas de catastrophe naturelle ; mais également de lutter contre les menace grandissantes de la piraterie, des trafics, de la pêche illicite et de l’orpaillage illégal.

Polynésie française : visite du contre-amiral Cullerre au Chili et au Pérou
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:20
Tchad, Chili, Lituanie, Nigeria et Arabie saoudite élus au Conseil de sécurité

 

17/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Assemblée générale des Nations Unies a élu jeudi le Tchad, le Chili, la Lituanie, le Nigeria et l’Arabie saoudite en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité, pour un mandat de deux ans à compter du 1er janvier 2014, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

Les cinq pays ont obtenu la majorité requise des deux tiers des 193 États membres présents et votants à l’Assemblée.

 

Élu au premier tour à bulletins secrets, ils remplaceront l’Azerbaïdjan, le Guatemala, le Maroc, le Pakistan et le Togo, dont le mandat expire à la fin de cette année.

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, tous dotés du droit de veto, sont la Chine, la France, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

 

Membres non permanents du Conseil, l’Argentine, l’Australie, le Luxembourg, la République de Corée et le Rwanda continueront pour leur part d’y siéger jusqu’à la fin 2014.

 

En vertu de la Charte des Nations Unies, rappelle l’ONU, le Conseil a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité au niveau international et tous les États membres sont tenus de se conformer à ses décisions.

 

Dans certains cas, ses 15 membres peuvent imposer des sanctions ou même autoriser le recours à la force en cas d’acte d’agression ou face à une menace imminente à la paix internationale.

 

Il faut noter que certains des nouveaux arrivants ont des intérêts particuliers dans des dossiers suivis de près par le Conseil.

 

C’est le cas de l’Arabie saoudite, qui soutient l’opposition armée au régime de Bachar al-Assad et se pose en rival régional de Téhéran.

 

Par ailleurs, le Tchad et le Nigeria participent quant à eux à la Minusma, la mission de stabilisation de l’ONU au Mali.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 07:35
Pacifique : la coopération multilatérale au cœur du South Pacific Defence Ministers’ Meeting

07/05/2013 Sources : EMA

 

Les 1eret 2 mai 2013, le général de brigade Jean-François Parlanti, commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), et le colonel Jean-François Schoonmann, chef d’état-major interarmées des forces armées de Polynésie française (FAPF) accompagnaient l’ambassadeur Gilles Montagnier au royaume des Tonga pour représenter le ministre de la Défense et le chef d’état-major des Armées à l’occasion de la première réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud (South Pacific Defence Ministers’ Meeting– SPDMM).

 

Les pays disposant d’une présence militaire dans le Pacifique Sud se sont réunis, pour la première fois, dans un format rassemblant leurs ministres de la Défense et leurs chefs d’état-major d’armées, ou leurs représentants. Australie, Nouvelle-Zélande, Papouasie Nouvelle-Guinée, Tonga, France et Chili ont ainsi fait le point sur la coopération militaire et de sécurité dans le Pacifique et engagé une réflexion prospective. La rencontre a débuté par des discussions bilatérales avant l’ouverture d’un dialogue multilatéral le deuxième jour qui a été initié par une réunion des chefs d’états-majors suivi d’une séance plénière.

 

Cette première rencontre ministérielle matérialise, au niveau politico-militaire, l’existence d’une communauté de défense et de sécurité du Pacifique Sud. Engagées de longue date dans des opérations relevant de la sécurité des espaces maritimes, de l’assistance humanitaire et du secours aux populations victimes de catastrophes naturelles, les FANC et les FAPF interviennent régulièrement en coordination étroite avec les autorités civiles et les organisations compétentes de la région ainsi qu’avec les forces armées des pays partenaires. L’objectif de cette rencontre visait à approfondir la coopération dans certains domaines spécifiques comme l’échange d’informations, l’interopérabilité ou encore la planification des activités conjointes (opérations, exercices et entraînements). Il s’agit de rendre l’action des pays partenaires la plus efficiente possible dans chacun de ces domaines.

 

La France est le seul pays d’Europe à maintenir un niveau de forces significatif dans le Pacifique pour assurer la protection de ses communautés et la préservation de ses intérêts outre-mer. Cette présence s’inscrit dans la dynamique de ré-articulation des forces pré-positionnées conformément à une logique de « théâtre ». Ainsi, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie Française constituent nos principaux points d’appui militaires dans cette région du monde. Dans ce cadre, les FANC et les FAPF contribuent à la défense et à la sécurité sur le « théâtre » Pacifique et constituent des acteurs à part entière de la coopération militaire et de défense régionale.

 

Le prochain SPDMM, instauré désormais comme une réunion annuelle, se tiendra en 2014 en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:25
Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

30/04/2013 Sources : EMA

 

Après avoir quitté sa base de Tahiti à la mi-février pour une mission de trois mois en Amérique du sud, la frégate de surveillance Prairial a fait une escale de quatre jours à Valparaiso (Chili) le 08 avril 2013. Cela a permis à l’équipage de rencontrer et d’échanger avec les membres de l’une des marines les plus modernes et les mieux entraînées du sous-continent sud-américain. A cette occasion, une série d’exercices conjoints a été réalisée.

 

Le 08 avril au matin, le Prairal et deux bâtiments chiliens, la frégate CNS Lynch (anciennement frégate anglaise HMS Grafton, de la classe Duke) et le bâtiment ravitailleur CNS Montt  (anciennement ravitailleur USNS Andrew J. Higgins, de la classe Henry J. Kaiser) ont appareillé pour rejoindre ensemble la zone d’entraînement, à quelques encablures de Valparaiso. Trois types d’exercices visant à renforcer la sécurité maritime ont été menés au cours de cette journée.

 

La matinée a été consacrée à la coopération dans le domaine du renseignement, avec un exercice d’observation et de prises de vue aériennes des différents bâtiments engagés dans l’exercice. Après avoir décollé du Prairal et du CNS Lynch avec leurs photographes embarqués, l’Alouette III française et le Dauphin chilien ont survolé la zone de repérage pour réaliser une série de clichés. Puis, chaque hélicoptère a rejoint le bord du bâtiment allié dans une manœuvre de crossdeck. La dextérité des pilotes et l’attention de toutes les équipes de pont d’envol a permis d’assurer le bon déroulement de cette séquence.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

Les équipages du CNS Lynch et du Prairal ont ensuite procédé à des exercices de visite, simulant tout à tour le rôle de bâtiments civils devant être interrogés et fouillés. Chaque partie a ainsi pu faire valoir son expertise et son savoir-faire. La frégate française et son équipage se sont illustré par la fluidité et la rapidité de leur intervention, depuis la mise à l’eau des embarcations, jusqu’au ralliement du bâtiment suspect par l’équipe de visite pour procéder aux investigations. De leur côté, les Chiliens ont démontré leur efficacité et leur maîtrise lors d’une manœuvre d’héliportage de leur équipe de visite.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

La journée s’est clôturée par un entraînement au ravitaillement à la mer (RAM). Malgré des conditions météorologiques difficiles dans une mer agitée, le CNS Lynch et la frégate de surveillance Prairial ont été ravitaillés simultanément par le CNS Montt. Le bâtiment chilien s’est présenté sur l’avant tribord du ravitailleur, tandis que la frégate française a pris un poste au niveau de son travers bâbord. Après le succès de ce dernier exercice, les trois bâtiments se sont séparés et l’équipage du Prairial a entamé sa route vers Tahiti.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

La coopération bilatérale franco-chilienne se traduit par un dialogue stratégique permanent entre nos deux armées et, plus concrètement, par des actions de formation et l’échange d’expertises lors d’entraînements conjoints menés, le plus souvent, par les forces armées en Polynésie française (FAPF) dans le cadre de la coopération régionale visant à garantir la sécurité et la sauvegarde sur le « théâtre » Pacifique.

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