26 mai par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS - affaires-strategiques.info
Le 2 mai dernier, le quotidien chinois China Daily (1) rapportait une information largement passée inaperçue dans les médias occidentaux et pourtant très significative : l’agence de Surveillance maritime chinoise, l’équivalent des gardes-côtes, annonçait par la voix de son directeur Sun Shuxian le renforcement rapide de ses moyens, avec notamment l’acquisition de 36 bâtiments d’inspection supplémentaires au cours des cinq prochaines années, venant s’ajouter aux 300 déjà existants. Cette annonce est loin d’être neutre. En effet, cet organisme, créé le 19 octobre 1998, est une agence paramilitaire qui doit assurer l’application de la loi dans les eaux territoriales, les zones économiques exclusives et le littoral. Comme son alter ego japonais, certains navires sont importants, 30 ont plus de 1 000 tonnes de déplacement et le plus rapide a un rayon d’action de 5 000 milles nautiques. Ce renforcement traduit la volonté de « mener des patrouilles régulières plus fréquemment afin de renforcer l’application de la loi dans les eaux dépendant de la Chine pour sauvegarder les droits maritimes du pays en 2011 », indique Sun Shuxian. En clair, il s’agit de réaffirmer avec plus de moyens les droits mais aussi les ambitions de la République populaire en mer de Chine.
Cette annonce survient en effet 8 mois après un grave incident naval entre la Chine et le Japon autour des îles disputées de Diaoyu (en chinois) ou Senkaku (en japonais) en mer de Chine orientale. Elle est une nouvelle marque de l’expansion militaire navale chinoise.
Celle-ci n’est cependant pas récente même si elle s’est accélérée depuis quelques années.
Pendant longtemps, la marine de guerre (appelée marine de l’armée populaire de libération) a été reléguée au second plan. Certes, comme le rappelle Olivier Zajec (2), on « tend à oublier que la Chine a toujours été active dans la région. Dans les années 1950, la marine chinoise a repris la plupart des petites îles côtières contrôlées par les nationalistes de Tchang-Kai-Tchek. En 1974, elle a pris l’avantage à la faveur de la défaite du Sud-Vietnam pour occuper les îles Paracels, et en 1988 elle a pris le récif Fiery Cross près de l’Archipel des îles Spratly aux Vietnamiens… ».
Cependant, de l’établissement de la République populaire de Chine en 1949 jusqu’aux années 1980, « Pékin était surtout intéressé par la protection de ses côtes d’une invasion : sa stratégie navale durant ces quelque trente années était connue sous le nom appropriée de « défense près des côtes »(3). La Chine ne possédait que des petits navires aux capacités limitées… Cette stratégie mettait l’accent sur la protection des eaux jusqu’à environ 12 milles de la côte de la Chine, en partie parce que durant les années 1950 il s’agissait de faire face aux forces du Kuomintang. Dans les années 1960 il s’agissait d’appuyer les opérations terrestres en cas de guerre entre la Chine et l’Union soviétique.
Après les réformes économiques et la politique d’ouverture du leader chinois Deng Xiaoping à partir de 1978, les régions côtières ont monté en importance ; ce qui signifiait que la marine chinoise devait orienter sa stratégie dans une nouvelle direction. L’amiral Liu Huaqing, qui est généralement crédité pour avoir conduit ou initié les efforts de modernisation de la marine, qu’il a commandée de 1982 à 1988, a permis la transition vers une doctrine de « défense active des mers proches ». Elle impliquait pour la marine de couvrir une aire beaucoup plus grande qu’auparavant, englobant les eaux à l’intérieur et autour de la « première chaîne d’îles », du Japon aux îles Ryukyu, de Taïwan aux Philippines jusqu’à Bornéo. La marine était donc en charge de la Mer jaune, la Mer de Chine orientale et la mer de Chine Méridionale notamment.
Cette nouvelle doctrine stratégique impliquait de nouvelles missions : au lieu de simplement soutenir les opérations de l’armée de terre, la marine devait se concentrer sur la réunification avec Taïwan, sur les différends maritimes territoriaux, sur la protection des lignes de communication maritimes et sur la dissuasion ou la défense contre une attaque ennemie par la mer. Après la crise du détroit de Taïwan en 1995-1996, la marine se concentra principalement sur les scénarios concernant l’île revendiquée par Pékin, comme un blocus, une invasion de l’île ou l’opposition à une intervention américaine.
Cependant la stratégie ne couvrait pas des opérations indépendantes dans des régions plus lointaines. Avec la montée en puissance de l’économie chinoise et le poids croissant de Pékin dans le monde, la marine évolue vers une stratégie nouvelle d’ « opérations dans les mers lointaines » avec des responsabilités qui s’étendent au-delà de la « seconde chaîne d’îles », partant du Nord du Japon jusqu’au Nord des îles Mariannes et Guam.
Ses nouvelles responsabilités font suite à l’énonciation par le président chinois Hu Jintao en 2004 des « Nouvelles missions historiques » de l’armée chinoise et du concept de « tâches militaires diversifiées ». La modernisation de la marine signifie que Pékin pourrait appeler celle-ci à défendre ses intérêts maritimes régionaux, protéger ses voies de communication, évacuer des ressortissants chinois en cas de crise à l’étranger, participer à des opérations d’aide humanitaire ou encore de lutte contre la piraterie. Mais la priorité reste encore maintenant aux opérations à l’intérieur des « premières et deuxièmes chaînes d’îles » et au conflit potentiel autour de Taïwan. Le Livre Blanc de 2006, le 5e du genre, a fourni ensuite un cadre pour le développement accéléré de la marine, en transférant aussi la priorité à l’armée de l’air, au « détriment » de l’armée de terre. Les 3 flottes (Celle la Mer de l’Est, dont le QG est à Shanghaï, la flotte du Sud basée à Zhanjiang et la flotte du Nord à Qingdao) ont été modernisées, chacune ayant par ailleurs leurs propres bases navales équipées de bombardiers et d’avions de chasse.
La modernisation des concepts stratégiques s’est accompagnée d’un développement impressionnant de la flotte de guerre. En 2010 (4), la marine comptait 225 000 hommes, dont 40 000 sont des conscrits. Au niveau de l’équipement, le nombre de sous-marins était estimé à au moins 58 dont six nucléaires, plus de 50 frégates et au moins 27 destroyers, plus de 180 navires amphibies ou encore 81 navires de guerre des mines. C’est devant le Japon la première force en Asie, si l’on exclut la marine américaine. Et en tonnage, elle était la troisième du monde.
Cette marine va aussi se doter prochainement de son propre porte-avions que la plupart des experts attendent pour 2015 ; elle a déjà acquis un ancien porte-avions ukrainien, le Varyag, en 1992.
Quelles sont les menaces que fait peser cette marine de guerre ?
Selon le dernier Livre Blanc sur la défense chinois (5), publié le 31 mars dernier, la marine chinoise a développé ses capacités de « conduire des opérations dans des mers lointaines » et a « amélioré ses capacités de dissuasion stratégique et de contre-attaque ». « De nouveaux types de sous-marins, de frégates, d’avions (de l’aéronavale) et de navires de soutien logistique ont été déployés comme prévu ». Les Etats-Unis, qui sont un acteur clef du Pacifique sur le plan militaire, avec notamment leur VIIe flotte et leurs bases militaires au Japon, s’inquiètent(6) de cette montée en puissance de la Chine populaire. La marine chinoise « développe les capacités pour attaquer les navires de surface ennemis jusqu’à 1 000 milles nautiques (1 853 kms) du continent grâce notamment à des missiles de croisière anti-navires à longue portée tirés à partir de sous-marins ou de destroyers lance-missiles. », sans compter les missiles qui peuvent être tirés de bombardiers stratégiques. « La plus grande menace pour la survie des porte-avions américains en mer est le nouveau missile balistique DF – 21 D antinavire qui a une portée supérieure à 930 milles. Il aurait atteint la capacité opérationnelle en 2010. » Les experts s’interrogent encore sur l’ampleur de la menace mais elle ne saurait être négligée.
Le déclin américain est toutefois relatif comme le rappelle la revue DSI (7). « Simplement, en nombre de navires de combat, la marine américaine a également le niveau de deux puissances vis-à-vis des flottes chinoise et russe, soit 203 bateaux par rapport à leurs 205 ». « Si l’on considère plutôt le tonnage cumulé, la marine américaine a le niveau de 13 puissances, avec un avantage de 2,63 contre 1 vis-à-vis des flottes russe et chinoise combinée… Ses 11 porte-avions et ses 10 porte-aéronefs représentent le niveau de neuf puissances et ils opèrent 980 avions, deux fois plus que ceux transportés sur les 16 porte-avions des neuf pays suivants… ». « Leur flotte de 56 sous-marins nucléaires peut paraître démesurée par rapport au reste de la flotte mondiale de 220 SSN et SSK d’autant plus que les avantages qualitatifs de la force des sous-marins américains sont énormes »…
Par ailleurs, les Etats-Unis redéploient une partie de leurs moyens militaires sur l’île de Guam(8), qui « devrait abriter des bombardiers à long rayon d’action et des sous-marins équipés de missiles de croisière ».
Alors pourquoi la marine chinoise fait-elle peur ?
C’est parce que la Chine a d’importants différends territoriaux maritimes avec ses voisins. Et aussi parce qu’elle est devenue le deuxième importateur mondial de pétrole derrière les Etats-Unis, qui provient essentiellement par voie marine, ce qui ne fait qu’accentuer les tensions.
L’épisode récent qui a mis aux prises des patrouilleurs japonais à un navire de pêche chinois datant de septembre 2010 autour des îles Senkaku, en mer de Chine orientale, a conduit à de vives tensions entre Pékin et Tokyo alors même que les pays sont devenus depuis peu les principaux partenaires commerciaux respectifs. Il faut dire que l’enjeu n’est pas que ces îlots inhabités, dont la plus grande fait 3,5 km2, bien loin de la capitale japonaise, mais revendiqués par les deux pays. Les eaux abriteraient d’importantes réserves d’hydrocarbures…
Mais Pékin entretient aussi un différend maritime avec Séoul en mer jaune. Et il faut aussi aller beaucoup plus au sud, en mer de Chine Méridionale, pour trouver un autre espace de confrontation. On l’a dit les îles Paracels ont été occupées en janvier 1974 par l’armée chinoise. Un conflit terrestre a eu lieu entre la Chine et le Vietnam en février 1979. En 1996, le Vietnam a réaffirmé ses prétentions sur cet archipel. L’archipel des Spratly (Nansha en chinois) est, lui, situé dans la partie sud de la mer de Chine Méridionale, « il est constitué d’îlots, de récifs et de hauts-fonds découvrants… Six pays (le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, Brunei, la Chine et Taïwan) se disputent la souveraineté de l’archipel(9) ». « La présence de la Chine qui revendique l’ensemble de l’archipel et occupe des îlots dispersés complique la situation ». Pékin a commencé à débarquer des troupes sur des îles et récifs à partir de 1988, « ce qui avait donné lieu à des affrontements meurtriers entre les marines chinoise et vietnamienne à proximité du récif Johnson (78 soldats vietnamiens auraient péri) ».
Là encore des ressources en hydrocarbures compliquent la donne. Par ailleurs, la zone a aussi un intérêt pour les forces nucléaires chinoises. De nombreux experts estiment que la « Chine essaie d’établir un « bastion » ou un sanctuaire pour ses sous-marins nucléaires lance-missiles, qui pourraient déclencher une attaque balistique nucléaire contre les Etats-Unis. La Chine a récemment construit une base sous-marine souterraine sur l’île de Hainan, qui fait face à la mer de Chine Méridionale »(10).
Mais la marine chinoise va bien au-delà de la Mer de Chine Méridionale. En effet, pour assurer la sécurité des voies de communication par lesquelles passent les supertankers transportant le pétrole brut pour alimenter la consommation chinoise, « Pékin construit « un collier de perles » de bases chinoises permanentes le long des côtes de l’Océan Indien et des routes maritimes jusqu’au détroit de Malacca : Marao aux Maldives, Coco Island en Birmanie, Chittagong au Bangladesh et Gwadar au Pakistan…
Et elle intervient loin de ses bases pour participer à la lutte contre la piraterie au large de la Somalie. Récemment, elle a même déployé un navire en Méditerranée, une première, pour évacuer des ressortissants victimes de la crise libyenne.
Montée en puissance de la marine chinoise, revendications territoriales, réseau de bases ou de facilités navales, opérations loin des frontières… suscitent appréhension et réactions.
Le Japon a ainsi marqué ses craintes par rapport à la montée en puissance chinoise. Comme le souligne Céline Pajon(11) : « Les nouvelles orientations (de la politique de défense japonaise) de décembre 2010 notent ainsi que « le manque de transparence de la stratégie militaire chinoise constitue un objet d’inquiétude pour la communauté internationale et asiatique ». De fait, la réorganisation de la posture de défense japonaise semble d’abord répondre à la montée en puissance militaire chinoise. Elle rejoint la posture américaine qui, dans la Quadriennal defense review et un rapport du département de la Défense datant du mois d’août 2010, relève l’expansion de ma force navale chinoise et sa capacité de déni d’accès ». Les incursions répétées de sous-marins chinois dans ses eaux territoriales en novembre 2004 et septembre 2008, les exercices d’une ampleur sans précédent en mars et avril 2010 dans le détroit de Miyako, au sud de l’archipel d’Okinawa ont inquiété Tokyo avant même l’incident des Senkaku. Face à cette menace perçue, le Japon a décidé de restructurer ses forces : « L’accent est porté sur la protection des îles lointaines du Japon et la sécurité des routes maritimes. Afin de répondre au nouveau contexte sécuritaire, 2000 soldats japonais seront déployés sur les îles du Sud-Ouest (Nasei) face aux forces chinoises », souligne Céline Pajon. L’accent est aussi mis sur les sous-marins où le Japon excelle. Alors qu’en 1976 un plafond avait été fixé de 16 sous-marins opérationnels, les dernières National Defense Program Guidelines, rendues publiques le 17 décembre 2010, portent le plafond à 22 unités, face à la menace chinoise. L’expert Joseph Henrotin souligne (12) que « ces dernières années, il n’est plus tant question de prolifération sous-marine que d’une véritable course aux armements. Outre les développements observés en Chine, le Vietnam a commandé six unités, et l’Australie a affiché ses ambitions (six unités de plus, soit un total de douze) comme la Thaïlande (deux unités) et le Bangladesh (une unité). Singapour restera à quatre unités, la Malaisie à deux et les prévisions sont de dix-huit unités pour la Corée du Sud. En fait, seuls les Etats-Unis et la Russie – en raison de leurs positionnements – sont les seuls Etats « asiatiques » à voir une diminution de leurs flottes, et encore reste-t-elle à relativiser ».
Cette course aux armements qui ne concerne pas que les sous-marins illustre bien les inquiétudes des voisins de la Chine.
Signe que les temps changent, en août 2010, le porte-avions américain USS George Washington a visité la cité de Da Nang au Vietnam (qui fut notamment une importante base navale américaine). Or Da Nang n’est qu’à 300 kilomètres de l’île chinoise d’Hainan !
En réalité, un réseau de nations émerge dans la région qui essaie de contrebalancer la puissance chinoise avec pour pivot les Etats-Unis. Ceux-ci ont réaffirmé leur soutien à leur principal allié dans la région, le Japon. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a fait une déclaration importante en octobre 2010, concernant les Senkaku indiquant que ces îles entraient dans le champ de l’article 5 du traité de sécurité américano-japonais. Ce qui voulait dire que les Etats-Unis estiment qu’ils ont l’obligation d’aider le Japon à défendre ces îles, si elles étaient attaquées. En juillet 2010, la même Hillary Clinton soulignait au Forum régional de l’Asean (Association des nations du Sud Est Asiatique) que les « Etats-Unis soutiennent un processus diplomatique collaboratif pour résoudre les différends territoriaux et s’opposent à l’utilisation ou la menace de la force ». Or les différends en Mer de Chine Méridionale mettent en jeu des membres de l’Asean et la Chine. Là encore, les Etats-Unis signifient qu’ils ne resteront pas les bras croisés en cas de crise.
En conclusion, « la simple observation des croissances économiques et des parts du PIB affectées à la défense montrent que des pays comme le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et surtout la Chine, sont encore loin d’atteindre leur plafond de développement naval », indique l’expert Philippe Langloit (13). La Chine est loin d’affecter au naval ce que, comparativement, les Etats-Unis lui adressent. La marine chinoise pourrait donc connaître encore un développement massif et plus rapide. Deuxième constat de l’expert, « les marines sont toujours d’un point de vue historique, les instruments de l’expansion coloniale ». La question est donc de savoir ce que la Chine fera de sa puissance navale.
Enfin, « le développement des marines de guerre est historiquement associé à l’émergence les logiques de flux économiques, culturels, de savoir et autre, qui ont constitué les premières « briques » du processus de mondialisation ». Les marines asiatiques et notamment celle de la Chine populaire maîtrisent ce paramètre comme le montrent les déploiements chinois dans l’Océan Indien.
La marine chinoise va donc poursuivre son ascension dans le Pacifique et au-delà, même si les Etats-Unis devraient maintenir leur rang de numéro un mondial naval, en dépit d’une baisse de leurs moyens navals qui sera inévitable à l’horizon 2020. Il reste que les Etats-Unis peuvent s’appuyer sur des alliés. Sur les vingt flottes mondiales suivantes celle des Etats-Unis, pour ce qui est du tonnage cumulé, pas moins de dix-huit sont soit des alliées formelles des Etats-Unis, soit ont des liens d’amitié à leur égard. Celles de l’OTAN atteignent déjà des niveaux de coopération élevés avec la marine de guerre américaine. La dernière et nouvelle stratégie maritime, A cooperative strategy for the 21st century seapower, est expressément conçue pour étendre encore plus de tels niveaux de coopération (14).
La puissance maritime chinoise mettra donc encore des années si elle souhaite un jour s’imposer dans le Pacifique Ouest et au-delà.
(1) "Maritime surveillance forces will expand", Wang Qian, China Daily, 2 mai 2011
(2) « Les ambitions navales de la Chine », Le Monde diplomatique, septembre 2008
(3) Michael S. Chase, China’s Growing Naval Power, December 2010. Progressive Policy Institute
(4) Chiffres de la revue DSI. Hors série n°15. Chine. Le géant militaire du 21e siècle ? . Décembre 2010 – Janvier 2011
(5) « Chinese navy improves combat capability : white paper », Xinhua, Beijing, 31 mars 2011
(6) Milan Vego, « China’s naval challenge ». April 2011, US Naval Institute. Lire aussi : Ronald O’Rourke, « China Naval Modernization : implications for U.S. Navy Capabilities – Background and issues for Congress », CRS Report for Confress, 19 novembre 2008
(7) « Marines en Asie. Un équilibre en mutation ». in Guerre navale de surface, DSI, Hors série n°14 octobre – Novembre 2010
(8) Jen Alic, « Rising chinese navy challenges US power in Asia-Pacific, cementing military role for Guam », 22 février 2011, Guam Buildup News
(9) Didier Ortolland, Jean-Pierre Pirat, Atlas Géopolitique des espaces maritimes, Editions Technip, 2008.
(10) Yoichi Kato, “China’s naval expansion in the Western Pacific”, 29 janvier 2011, Asahi Shimbun
(11) Céline Pajon, « Le réarmement contrôlé du Japon », Politique étrangère 1 :2011, IFRI
(12) Joseph Henrotin, « L’accroissement de la flotte sous-marine japonaise. Quel niveau de forces en 2020 ? », DSI, mars 2011.
(13) Philippe Langloit, « Distribution de la puissance navale. Trois constats et leurs conséquences », in DSI. Hors série n°15. Chine. Le géant militaire du 21e siècle ? Décembre 2010 – Janvier 2011.
(14) Geoffrey Till, « Marines en Asie. Un équilibre en mutation », in Guerre navale de surface, DSI, Hors série n°14. Octobre – Novembre 2010