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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:35
La Chine défendra le moindre centimètre de son territoire

 

 

08 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - La Chine défendra énergiquement sa souveraineté, a averti samedi le ministre des Affaires étrangères, déclarant qu'il n'y avait aucune marge pour un compromis avec le Japon sur les questions territoriales ou historiques.

 

Notre position est déterminée et claire: nous ne prendrons jamais possession de ce qui ne nous appartient pas, mais nous défendrons le moindre centimètre du territoire qui nous appartient, a martelé Wang Yi, lors d'une conférence de presse.

 

La Chine est engagée dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins, au premier rang desquels le Japon --Pékin disputant à Tokyo la souveraineté d'un archipel inhabité en mer de Chine orientale.

 

Les tensions entre les deux pays sont par ailleurs avivées par le souvenir de l'invasion de la Chine par les forces militaires nippones lors de la Deuxième guerre mondiale.

 

Des responsables chinois ont récemment exigé que les dirigeants japonais se confrontent au passé militariste de leur pays et fassent contrition, à l'image de l'Allemagne de l'après-nazisme.

 

Sur ces questions de principe, le territoire et l'histoire, Pékin refuse de transiger et il n'y a aucune marge pour un compromis, a affirmé Wang Yi.

 

Si certains au Japon insistent pour inverser le verdict (de l'histoire) sur leur passé d'agression, je ne crois pas que la communauté internationale et tous ceux qui chérissent la paix dans le monde pourront l'accepter, a ajouté le ministre chinois.

 

Le Premier ministre nippon Shinzo Abe avait de son côté récemment prévenu que cette querelle territoriale évoquait pour lui les tensions géopolitiques qui avaient provoqué en 1914 l'éclatement de la Première guerre mondiale --et ce malgré les intenses échanges commerciaux entre Allemagne et Grande-Bretagne.

 

Une comparaison que Wang Yi a tenu à démonter lors de sa conférence de presse: Je voudrais insister sur le fait que 2014 n'est pas 1914, et encore moins 1894 --date d'un bref conflit sino-japonais qui s'était conclu par une retentissante victoire du Japon et une cuisante défaite pour l'Empire chinois.

 

Au lieu de considérer l'Allemagne d'avant la Première guerre mondiale, pourquoi ne pas prendre comme modèle l'Allemagne de l'après-Deuxième guerre mondiale et sa capacité à reconnaître les heures sombres de son passé?, s'est interrogé Wang Yi.

 

Le ministre des Affaires étrangères, en poste depuis tout juste un an, a par ailleurs réitéré ses appels au dialogue dans le dossier du programme nucléaire de la Corée du Nord --pays dont Pékin reste le principal allié et soutien.

 

Depuis toujours, nous avons une ligne rouge, qui est que nous ne permettrons jamais une guerre ou une montée de l'instabilité dans la péninsule coréenne, a insisté Wang Yi.

 

Selon lui, l'impossibilité pour les différents acteurs impliqués à trouver un terrain d'entente s'explique par leur manque de confiance réciproque, en particulier entre Pyongyang et Washington.

 

De même, Wang Yi a rappelé la nécessité d'un dialogue sur l'Ukraine, alors que des forces armées de la Russie --proche allié de Pékin sur la scène internationale-- ont pris contrôle de la Crimée.

 

La priorité est désormais de faire preuve de calme et de retenue, afin d'empêcher une escalade de la situation. Les différentes parties doivent entreprendre un dialogue et des consultations pour se mettre sur la voie d'une résolution politique, a déclaré le ministre, sans suggérer quels pourraient être les contours de celle-ci.

 

La crise ukrainienne représente un dilemme pour Pékin, qui s'est retrouvé pris en étau entre son soutien habituel à Moscou et son opposition de principe à toute ingérence et intervention militaire dans un pays tiers.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:40
Photo zn.ua

Photo zn.ua

 

06.04.2014 Oleg Nekhaï  - La Voix de la Russie

 

Les chantiers navals ukrainiens More ont envoyé à la Chine le navire de débarquement Bizon. Le navire a été expédié d'urgence depuis le port de Théodosie en Crimée. L'information n'a pas été confirmée officiellement, de toute évidence à cause de la situation compliquée dans la région.

 

Le contrat avec la Chine prévoit la construction en Ukraine de deux navires dont le premier a été livré en mai 2013. Pour le moment les entreprises ukrainiennes liées aux ventes d'armes traversent une période difficile. Il est peu probable que l'instauration à Kiev d'un pouvoir nouveau impulse la coopération militaro-technique. Il semble, au contraire, qu'elle va la freiner. La direction de la société d'Etat Ukrspetsexport a été déjà remaniée en 2011-2012 et il n'est pas exclu qu'on verra prochainement arriver des personnes nouvelles, loyales, note le directeur du Centre de la conjoncture stratégique Ivan Konovalov :

 

« Il est évident que les responsables de la coopération militaro-technique d'Ukraine seront remplacés, car c'est une des branches peu nombreuses qui rapporte des dividendes réels au trésor ukrainien. D'autant plus que tous les dirigeants sortants ont été désignés par le président Ianoukovitch. En plus, les succès de l'Ukraine dans ce domaine ne sont pas si grands. Seule la vente de chars Oplot à la Thaïlande est une des peu nombreuses transactions complètement réussies. »

 

Pour le reste, il s'agit de ventes de matériel périmé, car l'Ukraine a reçu une immense quantité d'armements et de matériel de guerre après la désintégration de l'Union soviétique. Il y a des progrès dans les constructions aéronautiques bien que tout se réduise à un petit nombre d'avions construits par l'entreprise d'Etat Antonov. La société Motor Sich fonctionne d'une façon stable. Elle produit des moteurs d'hélicoptère demandés en premier lieu sur le marché russe : la moitié, voire davantage, des hélicoptères russes est équipée de ces moteurs. Etant donné que la société a un contrat de 5 ans avec la Russie que celle-ci n'a aucune intention d'annuler, on peut espérer que Motor Sich continuera de bien tourner. Pour ce qui est des autres entreprises du complexe militaro-industriel d'Ukraine, tout dépend, selon Ivan Konovalov, de la réaction de l'Occident :

 

« Si les partenaires occidentaux souhaitent soutenir les sociétés ukrainiennes avec à leur tête des dirigeants nouveaux et aident à conclure des contrats avantageux, la situation s'améliorera légèrement. Cependant le scandale du contrat irakien, lorsque des véhicules de transport de troupes ont été restitués à l'Ukraine, atteste que même si un contrat est conclu, les entreprises ukrainiennes ont souvent du mal à l'honorer. Les clients formulent de très nombreux reproches concernant la qualité. »

 

La Chine est prête à acheter du matériel à l'Ukraine, mais la façon de la partie ukrainienne d'exécuter des contrats suscite de nombreuses questions. La coopération militaro-technique entre les deux pays se développe dynamiquement dans le domaine du matériel naval. Ce dernier est fourni à la Chine, mais les livraisons ne sont pas importantes. En plus, la partie chinoise insiste depuis longtemps, tout comme dans ses relations militaro-techniques avec les autres pays, sur l'octroi de technologies de pointe.

 

Les choses s'arrangent dans la coopération avec le Pakistan. Un contrat de fourniture de plus de 100 moteurs pour le principal char d'assaut de l'armée pakistanaise Al-Khalid a été signé récemment. Ce char a été développé dans le cadre d'un projet international avec la participation du Pakistan, de la Chine et de l'Ukraine. Cependant le Pakistan, tout comme la Chine, attend des produits nouveaux. L'Ukraine compte au total 700 entreprises du complexe militaro-industriel, mais 10 seulement sont plus ou moins rentables. Les autres possèdent une faible base technique et sont déficitaires. Il y a peu de nouveautés. Dans ces conditions l'Ukraine ne peut entretenir la coopération militaro-technique qu'en vendant ce qui a été produit à l'époque de l'URSS.

 

La situation politique instable peut présenter un grave obstacle à la coopération. On distingue mal qui va réaliser cette coopération car d'importants contrats militaires sont conclus au niveau des accords intergouvernementaux. La question est de savoir avec quel gouvernement les accords seront conclus ? La légitimité du cabinet des ministres en place à Kiev suscite des doutes importants.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 19:35
PLAAF_Xian_HY-6 photo Li_Pang

PLAAF_Xian_HY-6 photo Li_Pang

 

Mar. 5, 2014 By WENDELL MINNICK  - Defense News

 

TAIPEI — Japan’s Ministry of Defense (MoD) has posted an impressive interactive stop/play website that explains to readers in animated graphic terms the flight patterns of Chinese military aircraft in the East China Sea

 

“China has rapidly intensified its activities surrounding Japan’s airspace, expanded its operational areas, and diversified its flight patterns,” said the website.

 

The website points to intrusions by Chinese State Oceanic Administration (SOA) aircraft, such as the fixed-wing Y-12, and the Chinese military’s H-6 bomber, Y-8 airborne early warning aircraft, and Tu-154 intelligence collection aircraft.

 

The website does not confirm, but only suspects, intrusions by Chinese fighter aircraft, listing the Sukhoi Su-27 and Chengdu J-10 fighters and Xian JH-7 fighter-bomber as possible offenders.

 

The number of fighter sorties, including “presumptions,” by Japanese fighter aircraft went from negligible in 2001 to around 300 in 2012. To be fair, the number of new radar and intelligence collection stations built over the past several years along the Ryukyus Island chain, such as Seburi-yama Mountain on Kyushu Island, Fukue-jima Island and Miyako-jima Island, provide better surveillance of the East China Sea.

 

There is the J/FLR-4 facility on Miyako-jima Island, 200 kilometers east of the Senkaku Islands. The J/FLR-4, activated in 2009, is a panoramic very-high-frequency (VHF), ultrahigh-frequency and super-high-frequency intercept signal intelligence/electronic intelligence (SIGINT/ELINT) system.

 

There is another J/FLR-4 base on Fukue-jima and just north of Okinawa is a SIGINT and COMINT station on Kikaijima Island. In operation since 2006, it consists of a large, indigenously designed, circularly disposed antenna array for VHF and high-frequency direction finding. On Google Earth, this facility resembles a crop circle.

 

On Dec. 13, 2012, a fixed-wing aircraft (Y-12) belonging to China’s SOA intruded into Japanese airspace above the Senkaku Islands, which are claimed by China and controlled by Japan. In response, the Japanese government protested the intrusion to Beijing.

 

“Even after this incident, aircraft belonging to SOA has continued to fly by Japan’s territorial airspace, and we have confirmed such cases for 12 times since then. The most recent case was on February 21, 2014.”

 

Since January 2013, Japan has scrambled fighters in response to intrusions by a Y-8 airborne early warning aircraft and an H-6 bomber between Okinawa’s main island and Miyakojima Island into the Pacific Ocean for the first time, in July and September, respectively.

 

“Moreover, in October, two Y-8 airborne early warning aircraft and two H-6 bombers showed the same flight pattern … for three consecutive days. In November, Tu-154 intelligence gathering aircraft flew in the East China Sea for two days in a row.”

 

China’s Nov. 23 announcement that it had established the “East China Sea Air Defense Identification Zone,” which included the Senkaku Islands, did little to downplay Japan’s concerns.

 

“The announced measures unduly infringe the freedom of flight in international airspace, which is the general principle of international law, and have no validity whatsoever on Japan.”

 

To further aggravate the situation, on the same day a Tu-154 intelligence gathering aircraft and a Y-8 airborne early warning and control (AWAC) aircraft flew in the East China Sea.

 

In September 2013, a Japanese fighter confirmed the presence of a UAV, presumably Chinese, flying above the East China Sea.

 

“As the Japanese Government, in light of firm commitment to protect the territorial land, waters, and airspace of Japan, we will continue to conduct warning and surveillance activities by taking all possible measures. At the same time, we will comply with the international law and Self-Defense Forces law to conduct scrambles strictly,” the government said.

 

Photographs on the MoD website, taken by the Japanese Air Force, of Chinese aircraft help identify the exact mission parameters of each craft.

 

The Tupolev tail number seen on the website is the B-4015, which identifies it as a Tu-154M/D ELINT. The aircraft is actually disguised as a China United Airlines airliner, but the bubbles along the belly of the aircraft indicate otherwise. One of the bubbles is believed to be a synthetic aperture radar.

 

The Y-8 appears to be the 9301, but the tail number is unclear. If so, it is one of two Y-8Js belonging to the Chinese Navy for AWACS missions. The bulged nose holds an L-band pulse-doppler radar.

 

The H-6 medium-range bomber photos are clear, 81215/17, but data on what variant is unknown

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:35
Les missiles de croisière chinois : facteur clé de la situation régionale

 

 

05.04.2014 Vassili Kachine - La Voix de la Russie

 

Selon le centre d'étude américain Project 2049 Institute, la Chine développe actuellement les missiles de croisière les « plus précis » menaçant les cibles dans de nombreux pays d'Asie-Pacifique, le Japon compris.

 

Le nombre de ses missiles CJ-10 basés au sol peut atteindre 500. Si les estimations sont justes, les missiles de croisière chinois se transforment en un facteur clé de la situation militaire dans la région.

 

L'interception de ces missiles présente des difficultés à cause de leur trajectoire imprévisble. Seul un nombre réduit de missiles sera abattu par la défense anti-aérienne si une attaque est lancée avec l'utilisation simultanée de plusieurs dizaines, voire centaines de missiles de croisière. Les dégâts pour l'infrastructure seront alors immenses.

 

Les voisins de la Chine qui possèdent l'arme nucléaire doivent tenir compte du fait que la Chine est en mesure de porter des frappes de missile ciblées. Pour l'Inde cela dicte la nécessité de déployer ses missiles balistiques peu nombreux dans le sud de la péninsule indienne en augmentant leur portée, ainsi que d'accroître les investissement dans les forces stratégiques nucléaires navales. Les deux mesures étant onéreuses. Si le Japon décide de se doter de l'arme nucléaire les Chinois auront un istrument efficace pour porter une frappe non nucléaire désarmante.

 

Les destroyers chinois de la classe 052D, actuellement en construction, seront des vecteurs impotants des missiles de croisière. Ils pourront embarquer des missiles mer-air, anti-sous-marins, anti-navires et de croisière de type différent. Tous ces missiles pourront également être installés sur les sous-marins. En général, la Chine se hisse à la deuxième place derrière les Etats-Unis en ce qui concerne le nombre de missiles de croisière déployés et la diversité de leurs vecteurs. Notons que les forces américaines sont dispersées de par le monde, tandis que les missiles chinois sont concentrés sur le territoire de Chine sous le commandement uni.

 

La capacité de porter des ogives nucléaires est la question la plus importante. Une telle possibilité existe en puissance. Les missiles de croisière chinois sont construits sur la base des missiles soviétiques X-55. Les Chinois en ont acheté une certaine quantité à l'Ukraine au début des années 2000. Les X-55 étaient capables de porter l'arme nucléaire.

 

Certaines études attribuent une telle capactié aux missiles chinois CJ-10, mais les preuves concrètes d'utilisation sur ces missiles des ogives nucléaires n'existent pas. Il est peu probable que cela soit passé inaperçu pour la reconnaissance spatiale américaine. On peut supposer qu'un tel réarmement aura lieu dans l'avenir lors du déploiement de nouveaux types de missiles, d' une plus grande portée et d'une signature radar inférieure, ainsi qu'après l'apparition dans les forces aériennes chinoises de nouveaux bombardiers ayant un plus grand rayon d'action et la possibilité de se ravitailler en vol.

 

La domination militaire chinoise dans la région, qui commence déjà à s'esquissser, sera, en l'occurrence, incontestable et la compétition militaire avec la Chine sera dénuée de perspectives pour les autres pays de la région.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:35
Chinese CAIC Z-10 Attack Helicopter Crash

 

05/03/2014 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

A Chinese army attack helicopter crashed on 4 March 2013, hospitalising both its crew members but without causing fatalities.

 

Operated by the People's Liberation Army Air Force, the CAIC Z-10 helicopter gunship came down in a farmer's field in Shaanxi province, central China. Little information on the crash's circumstances have been released but Chinese media reports indicate that it left controlled flight and descended almost vertically prior to impact.

 

Images subsequently published intimate that the accident wrote off the helicopter, while eyewitnesses have described how the pilots involved were extracted from the Z-10's two-place cockpit and rapidly relocated to a nearby medical facility.

 

CAIC Z-10 Attack Helicopter

 

The CAIC Z-10 attack helicopter equips only the PLAAF. First flown in 2003, it entered service seven years later, with an estimated 60 examples built to date. The Z-10 attack helicopter primarily engages in anti-tank missions but is also capable of air-to-air engagements. Armament includes ADK10 and HJ-8 anti-tank missiles, TY-90 air-to-air missiles and a 30mm nose-mounted cannon.

 

Roughly the Chinese equivalent of the US-built AH-64 Apache, the Z-10 has a top speed of more than 300 kilometres per hour and an 800+ kilometre range. Like the Apache and other modern-day battlefield helicopter designs, the type has a slim fuselage, minimising its cross-section when viewed on enemy radar screens.

 

Chinese Helicopter Crash

 

According to data published by IHS Jane's, it is used by five or more PLAAF aviation regiments: the 1st, 5th, 6th, 8th and 9th. The Chinese helicopter crash site's location would suggest that this example served with the 1st Army Aviation Regiment, based in Xinxiang.

 

The People's Liberation Army Air Force is one element of China's PLA - the largest military forces in the world. Active since the late 1940s, the air force is equipped with a multitude of military aircraft old and new, totalling some 2,500 airframes. On the rotary front, besides the WZ-10, it also flies the Harbin Z-19 and Changhe Z-11 helicopters in the attack role.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:35
Y-20 Flight Tests Going Well, China Says

Flight-testing of China’s Y-20 four-engined strategic transport aircraft is progressing well, according to the PLA, and has already set new national records for flight testing. (PLA photo)

 

March 5, 2014 defense-aerospace.com

(Source: China Military Online; published March 4, 2014)

 

Test Flight Frequency of Y-20 Heavy-Duty Transport Aircraft Sets New Record

 

BEIJING --- The Y-20 heavy-duty transport aircraft is now still at the test flight stage, and its test flight frequency and time already set new records in the test flight history of China, according to Tang Changhong, chief designer of the Y-20 heavy-duty transport aircraft, on March 3, 2014 in Beijing.

 

Although the commissioning time for Y-20 cannot be disclosed, Tang Changhong said it is hoped that it can be commissioned as early as possible. However, it is important to ensure that there is no risk of failure at all in the aircraft test, and the aircraft can only be put into use under the very precise conditions. The test to date is going on very smoothly. He disclosed that the training of the test flight pilots for large transport aircraft is now underway.

 

Tang Changhong introduced that according to the current test flight status, all the expected goals have been achieved, and the original design goals for some limit requirements including flight height and flight speed, especially the requirements that the aircraft should possess good anti-bumping performance and be more comfortable have also been achieved.

 

The Y-20 heavy-duty transport aircraft is the new-generation military transport aircraft independently developed by the Xi'an Aircraft Industry Group under the Aviation Industry Corporation of China (AVIC). Its maximum take-off weight is estimated to be 220 tons, and its maximum payload is 66 tons, which is among the top ten world’s most powerful aircraft in transport capacity.

 

China declared to launch its large aircraft development project in March 2007. And the Y-20 took off for the first time from China’s Yanliang base at 14:00 on January 26, 2013 for a flight period of one hour. The successful first flight of the Y-20 marked that China has its own large aircraft.

 

According to the estimation from foreign media, China needs at least 300 Y-20 aircraft, and at the same time, China may also export the Y-20. In this regard, Tang Changhong said that Russia has made more than 800 IL-76 aircraft, and the number of large aircraft in the U.S. is also very large. But different countries have different national conditions, China’s civil and military aviation transport is just at its beginning stage; its perfect transport system is not yet built up, which is now far behind that of developed countries. “Therefore, I believe that through the hard-working, China will have a very big room for development in the future. We also hope to establish cooperation relations with other countries,” Tang said.

 

As for the guess that China will develop super large transport aircraft after developing the Y-20, Tang Changhong expressed that China currently has no such plan. He pointed out that from the design perspective, the emerge of large transport aircraft not only represents an aircraft model, but more importantly represents the accumulation of a batch of basic technologies, design capabilities and production capabilities. It is actually an upgrading of the industrial level, which will make more contributions to China.

 

When will the brother series of Y-20 be launched? Tang Changhong replied that: “The present main work is still to carry out the test flight on Y-20’s basic stability, the brother series is not yet considered. Some plans on China’s large transport aircraft are still under discussion, which cannot be disclosed.”

 

Tang Changhong expressed that Y-20 with a maximum payload of 66 tons and a maximum take-off weight of 220 tons is a very large heavy-duty transport aircraft. He took the example of the U.S. large aircraft’s application and said that the U.S. large transport aircraft have played very important roles in the national construction in the U.S. Therefore, China’s Y-20 not only aims at military application, but also more focuses on civil applications including construction material and equipment transportation, earthquake relief and emergency rescue.

 

“The performance of Y-20 is very high. It can adapt to relatively hard conditions and can land at small airports in mountain areas. In its design, the adverse weather conditions of frigid zone, high heat area and plateau as well as the runway situation are fully considered,” he said.

 

Tang Changhong, a Xi’an native, graduated from the major of aerodynamics at the Northwestern Polytechnical University in 1982. He successively participated in the development of the aircraft models including “Flying Leopard” fighter, Y7-200A, MPC-75 and AE-100, as well as the research on major pre-research subjects. He is now the chief designer of the First Aircraft Design Institute under the First Group Company of the AVIC and an academician of the Chinese Academy of Engineering (CAE).

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 15:35
Un missile nord-coréen a failli toucher un avion de ligne chinois

 

 

05/03/2014 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Selon le ministère de la défense sud-coréen, un avion de China Southern transportant 220 passagers, qui venait de décoller de Tokyo est passé, ce mardi, sur la trajectoire d’un missile lancé sept minutes plus tôt par la Corée du Nord. Il aurait pu le toucher selon Seoul en redescendant.

 

 

Cela aurait pu être une terrible catastrophe avec de lourdes conséquences diplomatiques. Selon le ministère de la défense sud-coréen, un avion de China Southern (transportant 220 passagers est passé, ce mardi, sur la trajectoire d'une roquette lancée sept minutes plus tôt par la Corée du Nord. Il s'agit d'un d'un Airbus A321 selon l'agence Yonhap.

 

Le missile aurait pu toucher l'avion

 Après avoir décollé de l'aéroport de Tokyo Narita, l'avion CZ 628 de la compagnie chinoise volait en direction de Shenyang en Chine, quand la Corée du Nord a lancé une roquette à 16h17 (heure locale), a déclaré à Bloomberg, Kim Min Seok, porte-parole du ministre de la défense de la Corée du sud. L'avion qui volait à une altitude de 10 kilomètres (32,800 pieds) à 16h24 traversa la trajectoire du missile qui a atteint une altitude de 20 kilomètres, selon Kim Min Seok. "En redescendant, la  roquette aurait pu toucher l'avion", a-t-elle dit. "La Corée du Nord n'a donné aucun avertissement. C'était un acte inattendu et immoral à l'encontre des règles internationales", a-t-elle ajouté.

 

Sept missiles tirés mardi

La Corée du Nord a tiré mardi sept roquettes de faible portée dans la mer, dont quatre ont volé plus de 150 kilomètres, suffisant pour atteindre Seoul. "Les tirs ont atteint leurs cibles au-delà de la côte orientale", a indiqué l'agence officielle nord Korean News Agency, citant un porte-parole de la défense nord-coréenne.

Toutes les troupes nord-coréennes sont en "alerte spéciale" en réponse aux manœuvres militaires que mènent chaque année les Etats-Unis et la Corée du Sud et qui ont débuté le 25 février, a déclaré ce mercredi Kim Kwang Woo, le ministre de la défense sud-coréenne. La Corée du Nord demande chaque année l'annulation de ces manoeuvres.

 

Discussions à haut niveau

Le lancement de missiles a commencé le 21 février, alors que les relations entre Séoul et Pyongyang sont entrées dans un calme relatif. En témoigne les discussions entamées mi-février entre deux délégations des deux Corée, les premières depuis 2007. Ils ont notamment abordé la reprise du programme des réunions des familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953). Le 23 février des dizaines de Sud-Coréens, la plupart très âgés ont traversé la frontière pour retrouver en Corée du Nord des proches dont ils sont séparés depuis la fin de la guerre (1950-1953). Ces réunions de famille étaient les premières depuis 2010 La Corée du Nord a donné son accord alors qu'elle exigeait au préalable l'annulation des exercices militaires.

Les premières réunions datent de 1985. Elles avaient ensuite été suspendues pendant quinze ans. Un sommet intercoréen historique en 2000 a permis leur reprise. Le programme a de nouveau été interrompu en 2010 après le bombardement par la Corée du Nord d'une île sud-coréenne située sur leur frontière maritime, contestée par Pyongyang.

 Pyongyang possède des centaines de missiles de courte portée et a développé et testé - avec un succès mitigé - des missiles de moyenne portée. Le Nord affirme posséder un missile intercontinental, mais les experts en doutent. Le Nord continue de construire un pas de tir pour des missiles à long rayon d'action a précisé ce mercredi Kim Kwang Woo, le ministre de la défense sud-coréenne.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:35
Dépenses militaires de la Chine: une préoccupation pour le Japon

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - L'augmentation de plus de 12% des dépenses militaires annoncée mercredi par la Chine pour 2014 préoccupe le Japon, a réagi le secrétaire général du gouvernement japonais.

 

La transparence, ou plutôt l'absence de transparence, de la politique de défense et des capacités militaires de la Chine est devenue un motif de préoccupation pour la communauté internationale, dont le Japon, a déclaré Yoshihide Suga lors d'un point de presse.

 

La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait augmenter de 12,2% son budget militaire en 2014, alors que Pékin est impliqué dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins.

 

Les dépenses militaires du pays atteindront cette année 808,23 milliards de yuans (95,9 milliards d'euros), a indiqué le ministère chinois des Finances dans un rapport préparé pour une session de l'Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement de Chine.

 

Le gouvernement (nippon) prend note (de cette augmentation) et nous continuerons à surveiller l'évolution, des dépenses militaires chinoises, a poursuivi M. Suga.

 

Les experts occidentaux se disent toutefois convaincus que les dépenses militaires réelles de Pékin dépassent très largement les montants annoncés. Le Pentagone a ainsi estimé que la Chine avait dépensé en 2012 pour sa défense entre 135 et 215 milliards de dollars (98 et 156 milliards d'euros).

 

Nous continuerons, en coopération avec d'autres pays concernés, à demander à la Chine d'accroître la transparence de sa politique de défense, a ajouté le porte-parole du gouvernement japonais.

 

En visite à Pékin le 14 février dernier, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait justement exigé de la Chine davantage de transparence en matière de défense, après les tensions causées par l'instauration unilatérale par Pékin d'une zone d'identification de la défense aérienne (ADIZ) en mer de Chine orientale.

 

M. Suga en a profité mercredi pour répéter que le Japon n'avait aucune intention militariste, comme l'en accuse régulièrement Pékin, et qu'au contraire le Japon marche sur le chemin de la liberté, la paix et la démocratie depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.

 

Les relations entre la Chine et le Japon sont exécrables depuis septembre 2012 en raison d'un différend territorial en mer de Chine orientale mais aussi de polémiques liées à l'Histoire du vingtième siècle.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:35
Chine: Pékin annonce une nouvelle hausse à deux chiffres de son budget militaire

 

 

05.03.2014 Romandie.com (AWP)

 

Pékin (awp/afp) - La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait augmenter de 12,2% son budget militaire en 2014, soit une nouvelle hausse à deux chiffres, alors que Pékin est impliqué dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins.

 

Les dépenses militaires du pays atteindront cette année 808,23 mrd de yuans (116,9 mrd CHF), a indiqué le ministère des Finances dans un rapport préparé pour une session de l'Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement chinois.

 

Témoin de ses ambitions de conforter son statut de puissance militaire, Pékin a ces dernières années régulièrement renforcé ses dépenses dévolues à la Défense, qui ont gonflé de 11,2% en 2012 puis de 10,7% en 2013.

 

Le budget de la défense chinoise est le deuxième plus élevé du monde, mais reste nettement derrière celui des Etats-Unis (632,8 mrd USD attendus cette année).

 

Les experts occidentaux se disent toutefois convaincus que les dépenses militaires réelles de Pékin dépassent très largement les montants annoncés. Le Pentagone a ainsi estimé que la Chine avait dépensé en 2012 pour sa défense entre 135 et 215 mrd USD.

 

"En se fondant sur notre histoire et notre expérience, nous croyons que la paix peut seulement être préservée en étant soi-même forts", avait averti mardi Fu Ying, porte-parole de l'ANP, lors d'une conférence de presse.

 

Cette augmentation des moyens de la Défense chinoise avive les inquiétudes des Etats-Unis et des voisins du géant asiatique, en particulier le Japon.

 

Les relations entre Tokyo et Pékin se sont sérieusement dégradées depuis plus d'un an en raison d'une querelle de souveraineté sur des îles inhabitées en mer de Chine orientale, administrées par le Japon sous le nom de Senkaku mais revendiquées par la Chine sous celui de Diaoyu.

 

Signe de la montée des tensions régionales, le gouvernement japonais a décidé mi-décembre d'augmenter de 5% ses dépenses militaires sur les cinq ans à venir, avec un budget de 24'700 mrd de yens (214,4 mrd CHF) pour la période 2014-2019.

 

Tokyo s'était alors attiré les foudres de Pékin: la décision du Japon "ne peut que provoquer de vives inquiétudes parmi les pays riverains en Asie et dans la communauté internationale", avait réagi le ministère chinois de la Défense.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:35
Dépenses militaires: pendant que nous coupons, la Chine annonce une hausse de 12,2%

Un jeu vidéo chinois propose aux joueurs de combattre pour la souveraineté des îles Senkaku/Diaoyu (Photo: capture d'écran Glorious Mission Online)

 

5 mars 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Pendant qu’ici on coupe, les Chinois prévoient augmenter en 2014 leur budget de la défense de 12,2% à 808,2 milliards de yuans (environ 132 milliards $), rapporte l’agence Chine Nouvelles, et ça, ce n’est que ce qu’ils veulent  bien annoncer, les puissances occidentales soupçonnant la Chine de dépenser bien plus qu’elle n’est prête à avouer.

 

Les dépenses militaires de la Chine en matière de défense nationale ont atteint 720,197 milliards de yuans en 2013, en hausse de 10,7% en «glissement annuel».

Et cette hausse intervient alors que Pékin est impliqué dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins, notamment aux îles japonaises Senkaku, désignées sous le nom de Diaoyu par les Chinois.

Cette croissance à deux chiffres dans le budget de la défense de la Chine au cours des dernières années a causé des inquiétudes de pays occidentaux, admet l’agence chinoise, qui affirme toutefois que «les experts ont dit que les dépenses militaires de la Chine sont modérés et en ligne avec les conditions économiques du pays».

Cette augmentation des moyens de la Défense chinoise soulève néanmoins de vives inquiétudes des États-Unis et des voisins du géant asiatique, en particulier le Japon.

Pour sa part, Yin Zhuo, directeur du Comité de Consultation d’experts de la marine de l’Armée de libération du peuple (ALP), cité par Chine Nouvelles, a déclaré les dépenses militaires de la Chine sont encore loin du niveau où il devrait être pour «que le pays puisse face à des problèmes de sécurité de plus en plus sévères» .

«Bien que l’augmentation du budget de la défense au cours des trois dernières années ait dépassé la croissance du PIB, la part des dépenses dans le PIB, qui s’établit à 1,4 pour cent, est encore loin en dessous de la moyenne mondiale de 3 pour cent», a déclaré Yin.

La Chine ne manque pas de rappeler qu’un rapport publié par l’Institut international d’études stratégiques de Londres a montré que les Etats-Unis est resté le pays qui dépensait le plus pour la défense dans le monde en 2013, avec un budget de 600,4 milliards$ en 2013.

Mais, selon les puissances occidentales, qui s’inquiètent de la montée en puissance de la Chine depuis plusieurs années, il ne faudrait pas se fier au budget qu’annoncent les Chinois. Les experts occidentaux assurent en effet que les dépenses militaires réelles de Pékin dépassent largement les montants annoncés. Ainsi, le Pentagone avait  estimé en 2012 que le budget chinois de la  défense était compris en 135 et 215 milliards $.

À la Conférence sur la défense et la sécurité qui s’est tenu en février à Ottawa, Jean Charest, ex Premier ministre du Québec, mais qui a longtemps oeuvré sur la scène fédérale, confiait à  45eNord.ca son étonnement du peu de commentaires qui est fait sur la montée en puissance militaire des pays de l’Asie alors que les pays occidentaux diminuent leurs budgets.

Avec une recrudescence des nationalismes en Russie, en Chine et au Japon notamment, l’ancien vice-premier ministre canadien s’est dit inquiet du «potentiel de conflit qui est plus important» et a déclaré «qu’il faut s’interroger sur les conséquences, pas qu’aujourd’hui, mais dans 10, 15, 20 ans [...] et le Canada doit se poser la question de comment défendre ses intérêts» dans ce contexte».

Selon toute vraisemblance, la Chine «achèvera sa parité militaire avec les États-Unis» en 2049, juste à temps pour le 100e anniversaire de la proclamation de la fondation de la République populaire de Chine, a affirmé pour sa part l’ancien Premier ministre d’Australie Kevin Rudd.

Des Russes déterminés, comme on vient de le voir en Ukraine, et, maintenant, des Chinois armés jusqu’aux dents! Rien de bien rassurant, mais nous atteindrons l’équilibre budgétaire en 2015…si on atteint 2015!

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:35
Le Japon préoccupé par la hausse des dépenses militaires chinoises

 

TOKYO, 5 mars – RIA Novosti

 

Le Japon est préoccupé par la hausse rapide des dépenses militaires chinoises et l'absence de transparence entourant le budget de défense de ce pays, a déclaré mercredi à Tokyo lors d'une conférence de presse le secrétaire général du gouvernement nippon, Yoshihide Suga.

"La politique de défense et les capacité militaires de la Chine manquent de transparence. C'est un motif d'inquiétude pour la communauté internationale, notamment pour notre pays. Avec d'autres pays et la communauté internationale, nous allons entreprendre des efforts pour rehausser la transparence de la politique de défense chinoise", a indiqué le responsable.

En 2014, le budget militaire chinois augmentera de 12,2% sur un an, à 808,2 milliards de yuans, soit environ 132 milliards de dollars, selon le projet de budget 2014 présenté mercredi. Les dépenses de Pékin dans le domaine de la défense ont connu en 2013 une hausse de 10,7% sur un an, à 720,2 milliards de yuans (117,7 milliards de dollars).

Selon les données du Pentagone, ces données pourraient être 1,2 à 2 fois supérieures, le budget ne prenant pas en compte les dépenses en équipements produits hors de Chine.

Au cours des 20 dernières années, le budget militaire chinois a augmenté de plus de 10% par an.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:30
Syrie: le terrorisme gagne en ampleur (diplomates russe et chinois)

 

MOSCOU, 18 février - RIA Novosti

 

Moscou et Pékin sont unanimes à constater que la menace terroriste en Syrie s'amplifie, indique un communiqué de la diplomatie russe diffusée à l'issue d'une rencontre entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov et l'ambassadeur de Chine à Moscou Li Hui.

 

"Il a été constaté que la menace terroriste en Syrie prend de l'ampleur et exige que tous les Syriens unissent leurs efforts en vue de l'éradiquer ", lit-on dans le communiqué.

 

Les diplomates ont également évoqué le comportement du médiateur international Lakhdar Brahimi aux négociations inter-syriennes de Genève.

 

"Les interlocuteurs ont été unanimes à affirmer que l'envoyé spécial sur la Syrie Lakhdar Brahimi devait effectuer son travail de façon objective et impartiale en encourageant les parties à rechercher un compromis et à tenir compte de leurs intérêts réciproques sur la base du Communiqué de Genève du 30 juin 2012", souligné le document de la diplomatie russe.

 

Moscou reproche à M. Brahimi d'émettre des accusations unilatérales et de rejeter sur Damas la responsabilité de l'absence de progrès aux négociations de Genève.

 

Le deuxième round de ces négociations s'est achevé le 15 février. D'après les diplomates russes, la tendance de Damas à privilégier la lutte contre le terrorisme s'explique par le fait que la Syrie ne cesse d'attirer des "djihadistes et des radicaux islamiques de tout poil". Ces derniers se battent contre les autorités syriennes pour faire triompher leur idéologie.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 13:40
L'industrie militaire ukrainienne menacée, la Russie et la Chine inquiètes

 

15 février 2014 Vassili Kachine La Voix de la Russie

 

La crise en Ukraine illustre parfaitement la faiblesse de l'Etat ukrainien. Même si l’administration du président ukrainien actuel Viktor Ianoukovitch survit à cette crise, l’Ukraine n’en sortira pas renforcée.

 

Actuellement, le pays est confronté à des troubles qui risquent de dégénérer en une destruction des infrastructures et une redistribution des biens.

 

Cela soulève de nombreuses interrogations, notamment de la part des entreprises du complexe militaro-industriel russe et chinois qui ont des programmes de coopération avec l’Ukraine. Leur principal partenaire en Ukraine, l’usine Motor Sich, est le principal fabricant de moteurs pour les hélicoptères russes. L’usine fournit également les moteurs pour les avions de formation et de transport, ainsi que pour un certain nombre d’appareils sans pilote et des missiles de croisière.

 

Le président de cette société Viatcheslav Bogouslaev est une personnalité de premier plan au sein du parti des Régions, dirigé par Viktor Ianoukovitch. A Zaporojie, où est située la société, l’opposition n’a pas réussi à s’emparer de l’administration locale. Ceci est probablement lié au fait que Motor Sich soit orientée sur le marché russe. Mais qui sait ce qui peut arriver à l’usine en cas de changement de pouvoir et de changement de propriétaire ? Un scénario pessimiste est assez plausible : les cadres dirigeants pourraient bien être licenciés et l’usine deviendrait alors la propriété d’un entrepreneur fidèle à l’opposition. Des scénarios semblables avaient déjà eu lieu après la « révolution orange » en 2004. Mais à ce moment là, les contradictions entre les groupes politiques ukrainiens n’étaient pas aussi fortes qu’à l’heure actuelle.

 

L'influence croissante des États-Unis pourrait également conduire au blocage de l’exportation d’un certain nombre d’armements et de technologies vers la Chine, comme ce fut déjà le cas pour l’UE et Israël.

 

Outre les moteurs fabriqués à Motor Sich, utilisés notamment dans la fabrication des avions d'entraînement chinois L-15 et russes Yak-130, ainsi que des hélicoptères Mi-17, largement utilisés en Russie et en Chine, d’autres contrats de coopération pourraient être menacés. Par exemple les livraisons des moteurs diésel pour les chars chinois MBT-2000 destinés à l’exportation. Certains domaines de coopération, notamment en ce qui concerne la livraison des centrales électriques, les équipements radar, et les systèmes électroniques de la défense, pourraient également se retrouver gelés.

 

L'Ukraine était un bassin industriel important pour le complexe militaro-industriel à l’époque de l’URSS. Après l'effondrement de l'Union soviétique, tous les types d’armes stratégiques que fabriquait la Russie dépendaient des composantes ukrainiennes. Il a fallu plusieurs années à Moscou pour se doter d’une certaine indépendance par rapport aux livraisons d’Ukraine. En modifiant progressivement les modèles de coopération industrielle, l’industrie de la défense russe continue à l’heure actuelle à devenir moins dépendante de l’industrie militaro-industrielle ukrainienne, mais elle est encore très loin de son indépendance complète. Malgré le lancement d’une usine des moteurs pour hélicoptères près de Saint-Pétersbourg, le rôle de Motor Sich dans la demande russe reste très important.

 

La Chine cherche également à surmonter sa dépendance des livraisons ukrainiennes des moteurs diésel de 1200 CV de puissance pour ses chars destinés à l’exportation. Mais malgré les tests réussis du nouveau char MBT-3000, ce travail est loin d’être achevé.

 

La nouvelle crise politique à Kiev oblige donc la Russie et la Chine à réfléchir à nouveau aux risques éventuels qu’elle comporte. Et Moscou, tout comme Pékin, vont probablement redoubler leurs efforts pour surmonter la dépendance qu’ils ont par rapport au secteur militaro-industriel ukrainien.

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 12:35
2014 marque les 50 ans des relations diplomatiques franco-chinoises

2014 marque les 50 ans des relations diplomatiques franco-chinoises

 

 

14/02/2014 Armée de l'air

 

A l’occasion du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, une délégation des écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA) s’est rendue en Chine, du 24 au 30 janvier 2014, pour célébrer l’événement.

 

Répondant à l’invitation de la Fondation Charles de Gaulle, les aviateurs français faisaient partie d’une large délégation composée aussi bien de militaires, que d’universitaires, d’élus, d’industriels ou même encore de l'orchestre symphonique de la Garde Républicaine.

 

Outre la découverte des plus célèbres sites de la capitale chinoise et de ses environs, ainsi que de la ville de Shangaï, les élèves officiers de Salon-de-Provence ont assisté à de nombreuses manifestations, telles qu’un colloque sur les relations sino-françaises, ainsi qu’au vernissage de l’exposition «Chine – France : 50 ans !» au musée national de Chine à Pékin. Les jeunes aviateurs ont également assisté à un concert conjoint exceptionnel entre l’orchestre symphonique de la Garde Républicaine et l’orchestre de l’Armée Populaire de Libération de Chine, organisé le 26 janvier à Pékin.

 

Plus d’informations sur le site de la Fondation Charles de Gaulle

 

Les militaires français présents en Chine

Les militaires français présents en Chine

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:35
Trois navires chinois dans des eaux territoriales japonaises

 

 

02.02.2014 Romandie.com (ats)

 

Des bateaux de garde-côtes chinois ont pénétré dimanche dans les eaux territoriales d'îles que se disputent âprement la Chine et le Japon, ont annoncé les garde-côtes japonais. Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas en raison de ce conflit.

 

Les trois bâtiments sont entrés vers 10h00 locales (02h00 en Suisse) dans les eaux territoriales qui entourent les îles Senkaku, en mer de Chine orientale, contrôlées par le Japon mais revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu, ont précisé les garde-côtes. Ils sont restés environ 2h30 sur place.

 

A Pékin, l'Administration publique des océans citée par l'agence Chine nouvelle a confirmé que des navires de garde-côtes patrouillaient "les eaux territoriales autour des îles Diaoyu".

 

En septembre 2012, le Japon a nationalisé trois des cinq îles principales de l'archipel de la discorde, déclenchant une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, dans plusieurs villes de Chine.

 

Zone d'identification aérienne

 

Pékin envoie depuis lors régulièrement des patrouilles de garde-côtes dans les eaux territoriales de ces îles situées à 200 km au nord-est de Taïwan et 400 km à l'ouest d'Okinawa (sud du Japon), faisant redouter un incident avec les navires japonais qui y croisent aussi.

 

À la fin novembre 2013, Pékin avait de plus décrété une "zone d'identification aérienne" (ZAI) au-dessus de la mer de Chine orientale qui chevauche celle du Japon et surtout englobe les îles inhabitées Senkaku/Diaoyu.

 

La Chine exigeait dès lors que tout appareil étranger qui la traverse s'identifie. Mais le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud ont depuis fait voler des appareils militaires dans la zone sans en informer Pékin, afin de bien montrer qu'ils faisaient fi de cette demande.

 

Pékin revendique la totalité de la mer de Chine, y compris les zones qui sont loin de ses côtes.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:35
Strategic Weapons: India Builds A Mobile Missile Aimed At China

 

 

January 29, 2014: Strategy page

 

On January 20th India successfully tested its new Agni IV IRBM (Intermediate Range Ballistic Missile). This test was in combat configuration with the missile launched from its 8x8 transporter/launcher vehicle. The Agni IV is a 17 ton, two-stage, solid fuel missile that was first tested in 2011. It has a maximum range of 4,000 kilometers and a payload of one ton. During tests it has landed with a hundred meters of its aiming point, which is satisfactory for the nuclear weapon the missile is designed to deliver. Because of the success of this test the Agni IV is expected to enter mass production later in 2014.

 

Agni IV is, as its name implies, part of family of missiles. India began work on the Agni series in the 1990s and this effort was accelerated after India and Pakistan tested nuclear weapons in 1998. All the Agni missiles use solid fuel.

 

The Agni I is a 12 ton missile that was first tested in 2002. It has a maximum range of 1,200 kilometers and a payload of one ton.

 

The Agni II is a 16 ton missile that was first tested in 1999. It has a maximum range of 2,000 kilometers and a payload of one ton.

 

The Agni III is a 48 ton missile that was first tested in 2006. It has a maximum range of 3,500 kilometers and a payload of 1.5 tons.

 

Agni IV was originally called Agni II Prime as it is basically a replacement for the Agni II.

 

The Agni V is a solid fuel missile that is still under development. It is supposed to have a maximum range of 5,000 kilometers and a payload of one ton.

 

There is said to be an Agni version in the works that would have a range of 10,000 kilometers, which would make it an ICBM (Intercontinental Ballistic Missile).

 

While the initial target for Agni missiles was Pakistan, in the last decade China has become the primary destination. It took a while for India to accept this shift. This wasn't easy. For example, in 2008 India halted development work on the Agni III because it was really only useful against China. Since India had been working hard to develop better economic and diplomatic ties with China, putting the Agni III on ice seemed a good idea at the time. It was also believed that shutting down the Agni III project would save a lot of money, as each Agni III built would have cost $20 million. Not a good investment for a weapon that will only antagonize a nation you are trying to develop better relationships with. This halt did not last long and now the Agni III is in service. It can hit targets throughout most of China. The Agni IV missiles will also be aimed at China.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:35
Pékin pousse ses porte-avions en mer de Chine

 

20/01/2014 Par Patrick Saint-Paul Correspondant à Pékin, - LeFigaro.fr

 

Pékin, dont les visées sur des îles en mer de Chine inquiètent ses voisins, se lance dans la construction d'un deuxième porte-avions. Et des indiscrétions, retirées promptement de l'Internet chinois, ont annoncé la mise en chantier de deux autres porte-avions.



La République populaire choisit de doper sa marine alors que la tension est à son comble avec ses voisins en mer de Chine. Pékin a entamé la construction d'un deuxième porte-avions, qui devrait être achevé en 2016, et a l'intention d'en mettre au moins deux autres en chantier, rapporte la presse, citant un responsable local du Parti communiste. La nouvelle a aussitôt été effacée de l'Internet chinois, en raison de son caractère sensible.

Baptisé le Liaoning, le premier porte-avions est entré en service en septembre 2012. Racheté à l'Ukraine en 1998, il a été restauré et modifié dans les chantiers navals de Dalian. Basé dans le port de Qingdao, le bâtiment croise actuellement dans les eaux disputées de la mer de Chine méridionale, où plusieurs conflits territoriaux opposent Pékin au Japon, au Vietnam à la Corée du Sud et aux Philippines.

La construction du second porte-avions aurait débuté dans le même port de Dalian, a annoncé Wang Min, numéro un du PCC dans la province de Liaoning qui a donné son nom au premier porte-avions, selon plusieurs sites d'information chinois. À court terme, la marine chinoise chercherait à s'équiper de quatre porte-avions, selon Wang Min. La Chine a besoin de mettre en place trois à quatre groupes de combat par porte-avions, si elle veut bâtir une capacité de défense crédible. La flotte de l'US Navy, grande rivale de la marine chinoise, possède une dizaine de porte-avions en activité.

 

Une seconde base navale

Les liens permettant d'accéder à certains de ces articles sont par la suite devenus inactifs. Selon le South China Morning Post de Hongkong, les autorités les auraient fait retirer, parce qu'elles veulent rester discrètes sur le sujet, ou parce que Wang Min ne serait pas habilité à en parler. Selon des informations reprises, en novembre 2013 par le quotidien officiel Global Times, la Chine serait aussi en train de construire une seconde base de porte-avions à Yulin, dans le sud-ouest de l'île de Hainan.

La construction d'une seconde base en plus de celle de Qingdao, sur l'île de Hainan, en position stratégique face au Vietnam, aux Philippines et à Taïwan, est une nouvelle indication des ambitions territoriales chinoises. L'Armée populaire de libération (APL) se montre de plus en plus sûre d'elle-même dans les eaux troubles de la mer de Chine.

En décembre dernier, une frégate escortant le porte-avions chinois Liaoning avait ainsi frôlé la collision avec le croiseur américain USS Cowpens , auquel elle avait barré la route. En manifestant sa présence dans la zone, la République populaire espère démontrer qu'elle est la puissance dominante dans la région, alors que les États-Unis cherchent à rassurer leurs alliés en y maintenant leur présence.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:35
Le nouveau dispositif chinois va-t-il enterrer le système de défense antimissile américain ?

 

18.01.204 Vassili Kachine, La Voix de la Russie

 

Le nouveau système pour les missiles balistiques intercontinentaux vient d’être testé en RPC. Les tests qui ont été menés démontrent que le déploiement des missiles chinois intercontinentaux équipés de ce nouveau système, est possible dans un avenir proche.

 

Les essais de l’ogive pour le missile balistique intercontinental, qui viennent de se dérouler en Chine sont le premier résultat pratique du programme ambitieux de l’armement balistique, élaboré par ce pays. Cela fait plusieurs années que l’Empire du Milieu développe les armes balistiques. En juillet 2012, les médias chinois ont parlé de la mise en service d'un tunnel aérodynamique, qui assure la ventilation des modèles d’avions à une vitesse allant jusqu'à 9M. Et récemment, c’est le premier test d’un appareil hypersonique qui vient d’être réalisé. Se posent alors les questions d’influence de cette nouvelle technologie sur la stratégie nucléaire chinoise et de la direction du développement des projets d’armes hypersoniques en Chine.

 

La Russie a terminé les tests des ogives hypersoniques en 2005, dans le cadre du projet d'amélioration de la stabilité des forces nucléaires stratégiques russes face au bouclier antimissile américain. Apparemment, la Russie était le premier pays à se doter d’une ogive prête à être déployée. La Chine suit les traces du complexe militaro-industriel russe, mais avec un retard de plusieurs années.

 

Néanmoins, les tests démontrent que le déploiement des missiles balistiques intercontinentaux chinois avec des ogives de ce type est possible déjà dans un avenir prévisible. Une ogive hypersonique en vol ne peut être interceptée par aucun système de défense antimissile existant ou en projet. En commençant le déploiement des missiles, la Chine pourrait augmenter la fiabilité de ses forces nucléaires.

 

Les travaux de construction de l’ogive supersonique sont liés avec un projet du nouveau missile balistique intercontinental, crée l’année dernière. Ces systèmes sont plus lourds que leurs prédécesseurs, nécessitant la construction d’un nouveau type de missiles, plus puissants.

 

On peut supposer que dans les conditions actuelles, la Chine, à l'instar de la Russie et des Etats-Unis, ne se limite pas au développement des technologies hypersoniques pour sa triade nucléaire stratégique. Les Etats-Unis considèrent la possibilité d’utilisation de ses armes non-nucléaires dans ses systèmes de frappe conventionnelle rapide (Prompt Global Strike, PGS). La Russie mène aussi des travaux de développement de ses armes non nucléaires hypersoniques.

 

La création des armes hypersoniques non nucléaires permettra de porter le programme de lutte chinois contre les groupes aéronavals américains à un autre niveau. La Chine se déplace déjà dans cette direction pour la création des moyens de frappe puissants des porte-avions de l’ennemi, grâce à la création des missiles antinavires DF- 21D. Ce missile complique la protection d’une escadre de porte-avions d’une frappe éventuelle. Si un missile de croisière hypersonique maniable sera utilisé comme un moyen d’attaque, la défense antimissile du porte-avions sera inutile et il va falloir changer les moyens de défense des missions militaires de toutes les flottes du monde.

 

La présence d’une arme hypersonique est un attribut nécessaire d’une superpuissance au 21e siècle. Et la Chine est en passe d’en devenir une. Toutefois il faudra un certain temps avant que ces armes puissent êtres déployés et mis en service. Nous verrons donc les résultats de ce projet seulement d’ici une dizaine d’années.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 20:35
China starts building second aircraft carrier: Media

 

Jan 18, 2014 straitstimes.com (AFP)

 

BEIJING - China has started constructing the second of four planned aircraft carriers, a top government official said according to media reports on Saturday.

 

The ship is under construction in the north-eastern port of Dalian and will take six years to build, the reports said quoting Wang Min, Communist Party chief for Dalian's Liaoning province.

 

The country's first aircraft carrier, the Liaoning, was completed in September 2012 in a symbolic milestone for the country's increasingly muscular military.

 

Another two are in the pipeline, said Wang.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:35
Des changements dans la politique de défense de la RPC en 2013

 

09.01.2014 Vassili Kachine La Voix de la Russie

 

L’année 2013 est devenue une période de changements sérieux dans la politique étrangère de la Chine. Probablement, ces changements vont aboutir à des changements radicaux dans la position de la Chine sur la scène internationale et sa transformation en un pays militaire international à part entière.

 

En mars, la RPC a changé d’attitude par rapport aux îles contestées Senkaku (en chinois Diaoyu) en envoyant dans cette région non plus des navires non armés du service de surveillance de la marine, mais bien des navires de guerre et des avions de la marine de l'Armée populaire de libération (APL). Cette mesure a eu un impact politique majeur, sur la situation, surtout après qu’une frégate chinoise ait pris pour cible avec son radar un navire de guerre japonais et un hélicoptère.

 

En même temps, au cours de cette année, la Chine a mené des réformes importantes de ses institutions et de ses services de police maritime, en créant une Garde côtière puissante. La Chine répond plus fermement de manière non militaire à des différends territoriaux, ce qui s'est traduit par des actions des forces chinoises en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale. En novembre, le gouvernement chinois a créé sa propre zone d’identification de la défense antimissile en mer de Chine orientale. Les États-Unis et le Japon ont commencé à effectuer des vols de démonstration d'avions de combat dans la région pour montrer qu’ils ne reconnaissent pas la décision prise par le côté chinois.

 

Bien que la Chine n’utilise pas directement la force pour résoudre les différends, on ne peut pas dire qu’elle restera inactive si une réponse doit être donnée. Un mois après l’introduction de la zone d’identification, en réponse à l’introduction des forces militaires dans cette zone, le pays a levé son aviation 51 fois. Les avions chinois ont effectué au total 87 sorties. C’est un nouvel outil potentiel de pression sur le Japon dans la question territoriale, que la RPC a élaboré. A long terme, cette pression pourrait soit pousser les dirigeants japonais à chercher un compromis avec la Chine, soit contribuer au renforcement des forces d'autodéfense japonaises et à l’approfondissement de l’alliance militaire nippo-américaine.

 

La création d’une zone d’identification semblable sur toute la mer de la Chine du Sud ou sur une partie, semble réalisable dans un avenir proche. Pour l’instant, on n’a aucun détail sur cette zone, mais les Etats-Unis ont déjà exprimé leur inquiétude suite à la possibilité de sa création.

 

En 2013, la Chine a augmenté de manière significative sa capacité à répondre aux situations de crise sur son territoire et en dehors, en créant un Conseil national de sécurité. En remplaçant les vieux mécanismes inefficaces de coordination dans le cadre des groupes dirigeants, le nouveau conseil possède les pouvoirs nécessaires de prendre les décisions exutoires. Le conseil devient donc un centre important de prise de décision, et la présence des représentants de l’APL au sein du conseil augmente le poids des militaires dans la vie politique.

 

L’échec des tentatives américaines de changer le régime de Bachar al-Assad avec le soutien des rebelles et l’intervention armée, est devenu sans doute l’événement principal de l’année 2013. Même si la Russie était le principal défenseur de la Syrie aux yeux de l’opinion publique, en réalité le rôle de la Chine était très important dans ce processus. Le pays a non seulement soutenu les actions de la Russie sur la scène internationale, mais a également accordé des prêts importants à la Syrie, ce qui a permis à Bachar al-Assad d'acheter les matériaux stratégiques nécessaires (nourriture, carburant, médicaments, etc.) pour continuer la guerre.

 

La Russie et la Chine ont tiré des leçons du conflit libyen. En 2011 ils ont laissé se produire la catastrophe en Libye, un partenaire économique important. Si le régime syrien survit, ce sera la première fois depuis l'effondrement de l’URSS qu’un gouvernement condamné à la chute par les Etats-Unis et menant une lutte armée avec un coté soutenu par les pays occidentaux, aurait remporté une victoire. Ce succès aura des répercussions importantes dans le monde, et la Russie y est parvenue avec la Chine. Aucun pays n’aurait pu atteindre son objectif dans la politique syrienne tout seul.

 

La Chine a pu atteindre des succès remarquables dans le renforcement de sa puissance militaire, et surtout des composantes qui font de ce pays une superpuissance militaire. C’est au cours de cette année que les nouveaux sous-marins chinois équipés des missiles Julang-2 sont devenus prêts à combattre. Les tests des nouveaux missiles balistiques terrestres intercontinentaux se sont également intensifiés. Les forces militaires chinoises sont équipées des chasseurs H-6K, et la production des chasseurs embarqués J-15 a également commencé. En même temps sont construits deux porte-avions et des réformes importantes dans le système de contrôle militaire ont été lancées. 2013 est devenue ainsi l’année de prise des décisions importantes et du début des réformes radicales. Et les résultats de ces réformes vont certainement influer sur la situation politique et militaire dans le monde.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:35
China pushes ahead with military helicopter programmes

 

 

9 Jan 2014 By: Greg Waldron - FG

 

Recent images from the Chinese internet suggest that Beijing is making significant progress with its military helicopter programmes.

The most recent batch of images show a Harbin Z-19 with what appears to be a mast-mounted radar system. The Z-19, which is roughly comparable to lighter attack helicopters such as the Airbus Helicopters Tiger, is capable of carrying anti-tank missiles and is usually equipped with a chin-mounted cannon.

It is unclear if the mast-mounted system is, indeed, a true radar, or merely a mock-up to test the aerodynamics of the system. Mast-mounted radars such as that carried by the Boeing AH-64E Apache Longbow greatly enhance an attack helicopter’s ability to identify and engage targets at long ranges.

 

The Z-19 is one of two dedicated Chinese attack helicopter programmes. The other is the heavier CAIC WZ-10, which is roughly comparable to the Apache.

The Z-19 development follows images last month that appeared to show the first flight of a locally-developed utility helicopter closely resembling the Sikorsky UH-60 Black Hawk. The aircraft is similar in layout to the US S-70-series platform, but has a five-bladed main rotor, as opposed to four.

Following the emergence of the images, a spokesman from the Chinese defence ministry confirmed that Beijing is developing a new helicopter. Chinese military experts have unofficially labelled the new utility type as the Harbin Z-20.

The Chinese army still operates 20 S-70C that it received in the mid-1980s, says Flightglobal's Ascend Online Fleets database.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:35
photo DCNS

photo DCNS

La livraison à la Chine de grilles d’appontage par le français DCNS a provoqué des tensions entre Tokyo et Paris

 

07/01 Par Claude Fouquet - Les Echos.fr

 

Les ministres français et japonais des affaires étrangères se retrouvent à Paris jeudi. Ils vont tenter d’apaiser les tensions qui existent entre les deux pays depuis la livraison à la Chine de matériel sécuritaire français pouvant aussi être utilisé à des fins militaires.

 

C’était l’un des dossiers qui avait pesé lors de la visite de François Hollande au Japon en juin 2013 . Il devrait être l’un des principaux points abordés jeudi à Paris lors d’une rencontre « 2+2 »des ministres français et japonais des affaires étrangères et de la Défense : compte tenu de l’embargo européen sur la vente d’armes à la Chine, était-il légitime pour une entreprise française de vendre à Pékin du matériel sécuritaire destiné à une utilisation civile mais pouvant être aussi utilisé à des fins militaires ?

Selon plusieurs sources citées ce lundi par l’agence de presse Kyodo, Paris et Tokyo devraient s’entendre sur la création d’un cadre formel de consultations sur les questions d’exportation de ce type de matériel sécuritaire à potentiel militaire. Lors de cette réunion qui réunira côté français Laurent Fabius et Jean-Yves le Drian et côté japonais leurs homologues respectifs, Fumio Kishida et Itsunori Onodera.

Tokyo s’inquiète d’une utilisation militaire du matériel livré par Paris

A l’origine de cette polémique qui agite Tokyo depuis plusieurs mois la livraison au printemps dernier de grilles d’appontage pour hélicoptères à Pékin par le constructeur français DCNS. L’entreprise qui est l’un des leaders mondiaux de l’équipement naval de défense a en effet livré ce matériel à la Zhōngguó Hǎijiǎn (la Surveillance maritime chinoise), une agence civile, sous tutelle du ministère de la Sécurité publique.

Rien d’illégal donc puisqu’il s’agit de matériel civil vendu à une structure civile. Mais s’inquiète Tokyo, ce matériel qui permet aux hélicoptères de mieux s’arrimer aux navires, ont été installées sur les ponts d’atterrissage des patrouilleurs chinois qui multiplient les provocations contre la marine japonaise près des Senkaku, des îlots de la mer de Chine orientale contrôlés par Tokyo mais revendiqués par Pékin. Une question d’autant plus sensible que la situation est loin de s’arranger.

Les ministres japonais et français devraient également confirmer la mise en place d’un autre cadre de consultation au niveau opérationnel visant au développement commun de matériel de défense. Et discuteront également des catégories de matériels qui pourrait être développés conjointement et des règles d’exportation vers des pays tiers qui pourraient être appliquées.

 

Chine : un embargo décidé après Tian’anmen

 

L’embargo sur les livraisons d’armes à destination de la Chine visait à sanctionner le régime chinois après le drame de Tian’anmen, le 4 juin 1989. Il a été adopté suite à une déclaration du Conseil européen le 27 juin de la même année.
Depuis pékin tente de le faire lever. Si les pays européens ne sont toujours pas d’accord pour le faire par contre certains, dont la france, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie ou encore l’Espagne, ne seraient pas contre une révision de celui-ci.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:35
Le Japon réoriente sa défense sur la Chine et la Corée du Nord

 

07.01.2014 Vassili Kachine - La Voix de la Russie

 

Le programme de défense nationale pour la période d’après 2014 publié par le gouvernement japonais a suscité une réaction négative de la Chine. Pékin y voit la renaissance du militarisme japonais. Une telle réaction est tout à fait naturelle car aux termes de ce programme, le Japon rompt définitivement avec l'héritage de la guerre froide, époque à laquelle l'URSS (la Russie) était un adversaire important. Le nouveau programme est entièrement concentré sur les menaces nouvelles : la Chine et la Corée du Nord.

 

A en juger d'après les documents publiés par les Japonais, le pays se propose de procéder à une importante réduction des principales armes de l'armée de terre. Si actuellement, les forces d'auto-défense nippones disposent de 600 chars et de 700 systèmes d'artillerie, il est prévu de réduire le nombre d'armes lourdes à 300 chars et 300 pièces d'artillerie. Compte tenu des dimensions du Japon, on peut reconnaître que les effectifs des unités de l'armée de terre dotées d'armes lourdes seront réduits au minimum absolu indispensable dans l'hypothèse d'une nécessité urgente. Par contre, les Japonais vont augmenter le nombre d'unités d'intervention rapide équipées d'armes légères.

 

Le Japon augmentera le nombre de sous-marins de 16 à 22, de destroyers dotés du système anti-missile américain AEGIS de 6 à 8 et celui des chasseurs de 260 à 280. Les unités de missiles sol-air de l'armée de terre seront réarmées. Le Japon est également disposé à accroître notablement les capacités de contrôle de l'espace aérien grâce à des avions supplémentaires de détection et de commandement aéroporté. Les Japonais sont capables d'obtenir une augmentation rapide du potentiel militaire grâce à l'accès aux produits de l'industrie de défense américaine et à leurs propres possibilités financières et techniques.

 

Le nouveau programme de défense met l’accent sur la nécessité de créer un potentiel pour mener une contre-offensive sur les îles Senkaku si elles sont occupées par un Etat étranger. Pour ce faire, des navires de débarquement spéciaux seront achetés. En outre, une attention sera accordée aux performances de l'infrastructure militaire japonaise face à une éventuelle attaque balistique. Il a été indiqué que le Japon envisagerait non seulement des mesures complémentaires dans le domaine de la défense anti-missile, mais aussi la mise en place de son propre potentiel de dissuasion et de représailles.

 

Cela peut signifier que le Japon optera pour la voie de la Corée du Sud et de Taïwan et développera ses propres missiles de croisière, peut-être sur la base de ses missiles antinavires. La Chine devra alors renforcer la défense anti-aérienne et anti-missile de son infrastructure militaire sur les côtes de la mer de Chine orientale. Bien que les projets de réarmement mis au point par le Japon puissent créer des difficultés pour la Chine dans la zone de la mer de Chine orientale, l'ampleur de la modernisation militaire des deux pays reste incomparable. La Chine est en mesure de porter le nombre de ses missiles de croisière et de leurs vecteurs (navires et avions) à une quantité suffisante pour porter une frappe non-nucléaire momentanée d'une force destructrice immense contre le Japon. Dès à présent les aéroglisseurs Zoubr achetés à l'Ukraine augmentent sensiblement les capacités des troupes chinoises dans la lutte pour les îles éloignées.

 

Dans le même temps, aucune des parties ne se fixe pour objectif un conflit armé. La Chine vise à obliger le Japon à reconnaître l'existence d'un différend territorial, à engager les négociations et, à terme, à prendre en considération les intérêts de la sécurité de la Chine. Le Japon tente de limiter la croissance de l'influence chinoise dans la région en s'appuyant sur son alliance avec les Etats-Unis. Les deux parties ont besoin d'armements nouveaux. En premier lieu pour étendre les possibilités de manœuvre politique lors de la solution des problèmes territoriaux. T

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
Editorial: Blue Means Blue - China’s Naval Ambitions

 

08 January 2014 By Henry Holst – Pacific Sentinel

 

Numerous articles in Chinese state media suggest it has ambitious agenda for its navy.

 

In a 2012 article published in The Diplomat, Andrew Erickson and Gabe Collins claim “China seeks to develop a ‘blue water’ navy in the years to come—but one that is more ‘regional’ than ‘global’ in nature,” and that China does not intend to challenge U.S. naval hegemony. However, analyzing China’s maritime identity, a concept that will be explained below, and it becomes clear that two major long-term goals of the PLAN’s blue-water modernization are to frequently deploy outside East Asia and challenge U.S. naval dominance on the high seas.

Erickson and Collins cite Chinese naval technological inferiority in areas such as anti-submarine warfare and area-air defense vis-à-vis the U.S. navy as evidence that the PLAN does not intend to challenge U.S. naval hegemony, concluding that such a military imbalance would make any challenge futile. Additionally, Erickson and Collins use the small number of PLAN deployments outside of East Asia as proof that in the future Beijing does not aim to frequently outside its immediate environs.

Erickson and Collins represent a popular trend within the China watcher community; many researchers rely on current PLAN armament modernization areas and recent deployment trends as a basis to predict future PLAN strategic objectives. Yet this methodology ignores the possibility that current PLAN research and development patterns may not predict future PLAN capabilities. China has bypassed generations of military technology hurdles through unorthodox means such as theft and espionage. Moreover, military capabilities are not self-deterministic. Analyzing China’s naval modernization in a purely material perspective and overly relying on current PLAN deployment trends does not provide a useful methodology for predicting future PLAN strategic interests. 

 

Read the full 2 page story at The Diplomat

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:35
Pékin dément des informations sur un commandement central intégré

 

07/01/2014 zonebourse.com

 

Les autorités chinoises ont démenti mardi projeter de créer une structure de commandement opérationnel interarmes dont le quotidien China Daily se faisait l'écho en fin de semaine dernière.

 

Dans un communiqué, le ministère de la Défense refute ces "informations infondées".

 

Dans son édition de vendredi, le China Daily, quotidien de langue anglaise, expliquait que ce projet visait à améliorer la coordination entre les différentes composantes du système de défense de la Chine.

 

Pour l'heure, la Chine est organisée en sept régions militaires, traditionnellement centrées sur des unités basées au sol, mais ses récentes revendications dans les mers de Chine orientale et méridionale montrent qu'elle doit renforcer ses forces aériennes et navales.

 

Le gouvernement chinois a annoncé une hausse de 10,7% de ses dépenses militaires l'an dernier pour les porter à plus de 140 milliards de yuans (90 milliards d'euros). (Sui-Lee Wee; Danielle Rouquié et Henri-Pierre André pour le service français)

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