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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 17:20
On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Credits Palantir

On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Credits Palantir

 

02/01/2016 Par Charles de Laubier – laTribune.fr

 

Cette licorne californienne, créée en 2003 dans le giron du renseignement américain après les attentats du 11 septembre 2001, a l'ambition d'être un instrument de prévention mondial contre le cyberterrorisme. Elle propose ses services à l'État français.

 

Moins de deux ans après les attaques terroristes sur les tours jumelles du World Trade Center et le Pentagone, le 11 septembre 2001 aux États-Unis, la startup Palantir Technologies est créée par le cofondateur de PayPal, Peter Thiel (via Founders Fund), l'homme d'affaires milliardaire Alexander Karp et d'autres investisseurs, avec des fonds levés auprès notamment de la société In-Q-Tel, qui investit dans des startups de haute technologie pour le compte de la CIA. On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Palantir a aussi des actions moins glorieuses à son actif, au point que son PDG Alexander Karp se confondit en excuses en 2011, après avoir pris pour cible Wikileaks, le site Web de Julian Assange, à la suite de ses révélations très compromettantes sur la société de surveillance orchestrée par les États-Unis... Aujourd'hui, malgré des résultats non publiés, le chiffre d'affaires de Palantir Technologies dépasserait le milliard de dollars, contre 500 millions en 2012.

 

Une licorne valorisée à 20 milliards de dollars

Ce n'est pas un hasard si cette société emprunte son nom à un artefact légendaire de l'auteur du livre Le Seigneur des anneaux, que Peter Thiel avait lu lorsqu'il était lycéen : le palantír est une sorte de pierre magique en forme de boule de cristal qui permet à son détenteur de voir à travers le temps et l'espace, et de dialoguer avec un autre utilisateur de palantír. C'est dans cet esprit que Palantir Technologies est partie en guerre technologique contre les criminels et les terroristes. Peter Thiel, qui en est devenu le président, a su réutiliser les technologies logicielles de PayPal, dont il fut l'un des cofondateurs en 1998 avant de revendre ce pionnier du paiement en ligne à eBay, quatre ans plus tard. Les techniques développées pour détecter les fraudes bancaires en alliant intelligence artificielle et intelligence humaine - combinaison appelée « intelligence augmentée » - ont servi à Palantir pour bâtir sa « boule de cristal » au service de la lutte antiterroriste.

Non cotée, Palantir est valorisée 20 milliards de dollars à fin octobre 2015, selon le Wall Street Journal, qui tient à jour la liste des « licornes » dépassant le milliard de dollars de valorisation. Ce qui la place en quatrième position mondiale de sa catégorie derrière... Uber (valorisé 51 milliards de dollars), le fabricant chinois de smartphones Xiaomi (46 milliards) et Airbnb (25,5 milliards). Qui aurait pu croire qu'une startup spécialisée en cybersécurité et en lutte antiterrorisme allait être mieux valorisée que Snapchat, Pinterest, Dropbox ou encore Spotify ? Il faut dire que la clientèle de Palantir Technologies, pour une grande partie américaine, est à l'origine de son succès : on y trouve la NSA (agence de sécurité nationale, pointée du doigt pour ses écoutes illégales), la CIA, le FBI, les US Marines, l'US Air Force, l'US Socom. Ses levées de fonds s'enchaînent à coups de plusieurs dizaines voire centaines de millions de dollars, pour cumuler plus de 2 milliards de dollars depuis sa création !

Palantir Technologies, dont le siège social est situé dans la Silicon Valley à Palo Alto, dispose d'une tête de pont à Londres afin de diffuser l'esprit sécuritaire des « Palantiriens » - c'est ainsi que son management nomme sa communauté - sur toute l'Europe, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi en France, en Suède ou encore en Pologne. En France, où les attentats de janvier et de novembre 2015 font écho à ceux du 11 septembre 2001, la startup vise à s'implanter durablement en recherchant son « coordinateur du bureau des opérations » pour Paris, lequel reportera au QG londonien.

 

Deux appels d'offre récents de l'Etat Français

Selon La Lettre A du 19 novembre dernier, la licorne californienne vient de soumissionner à deux appels d'offres de l'État français sur le traitement massif de données publiques. Le premier a été lancé par les services du Premier ministre - via le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) -, pour un accord-cadre sur le traitement des mégadonnées (ouvertes ou non) des administrations françaises. Le second de ces marchés publics émane de la Direction générale des finances publiques (DGFP) pour le traitement des données fiscales. Et le tout sous haute (cyber) sécurité et avec le soutien de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi).

Reste que Palantir Technologies n'a pas le monopole des technologies de surveillance internationales, loin de là : IBM et son « i2 Analyst's Notebook », la startup israélienne Fifth Dimension, la société californienne Forensic Logic, mettent leur solution d'interprétation de données au service... des services du renseignement. Toutes rêvent de prévenir les (cyber) crimes pour éviter qu'ils ne soient commis, comme dans le film Minority Report.

Les sociétés françaises Qosmos, cofinancée par Bpifrance, et Amesys, filiale de Bull (Atos), se sont, elles, fait connaître en collaborant avec les régimes dictatoriaux de Kadhafi, à la fin des années 2000, et de el-Assad au début des années 2010. Pour le meilleur et pour le pire.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 17:20
Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le groupe Etat islamique (EI) a probablement d'autres opérations semblables aux attaques de Paris en préparation, a estimé lundi à Washington le directeur de la CIA John Brennan.

 

Je pense que ce n'est pas la seule opération que le groupe Etat islamique a en préparation, je ne considère certainement pas ces attaques comme un évènement isolé, a dit le chef de l'agence américaine du renseignement, devant un cercle de réflexion à Washington.

 

Le groupe EI ne se contente pas de limiter ses activités meurtrières en Irak et en Syrie, et à mettre en place des franchises locales au Moyen-Orient, en Asie du sud-est et en Afrique, mais a mis en place un programme d'opération extérieures qu'il applique maintenant avec des effets meurtriers, a déclaré M. Brennan.

 

Les services de sécurité et de renseignement en ce moment même travaillent d'arrache-pied pour voir ce qu'ils peuvent faire de plus pour le mettre au jour, a-t-il dit.

 

La France et l'Europe doivent se préparer à de nouveaux attentats, a affirmé lundi le Premier ministre français Manuel Valls, en indiquant que plus de 150 perquisitions avaient été menées sur le sol français dans les milieux islamistes depuis les attentats de Paris, qui ont fait 129 morts.

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a jugé lundi que les attaques perpétrées vendredi à Paris auraient pu avoir lieu au Royaume-Uni, sept attentats ayant été évités au cours des six derniers mois dans le pays.

 

Cinq des kamikazes qui ont mené les attaques de Paris ont été identifiés. Dix de leurs proches sont en garde à vue et des opérations de police de grande ampleur sont menées en France et en Belgique.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:30
Intelligence: What Really Makes Armed UAVs Special

 

October 22, 2015: Strategy Page

 

In Syria the U.S. Air Force came face-to-face with differences between targeting (selecting what to hit) from the air (using aerial and satellite surveillance) and using that supplemented with information gathered on the ground. The air force depended on aerial surveillance to find and approve targets to hit in Syria. The CIA, meanwhile, had its own “air force” of armed UAVs that concentrated on key Islamic terrorist personnel. Air force analysts with high enough security clearances could not help but note that the CIA effort was more successful. The key CIA advantage was the network of spies, informants and other specialists they had on the ground. Many of these “assets” were not even Americans and the CIA was able to make deals with foreign nations for valuable target information.

 

Much of these CIA advantages were relatively new. The post September 11, 2001 world dramatically altered the way that U.S. national intelligence services did business. After the 1970s, U.S. intelligence operatives became rare and competent ones even more so. Until 2001 this did not bother the CIA or the U.S. government all that much. But it is a problem when there is an emergency. So, since September 11, 2001, the U.S. has been forced to rely more on contractors for the more personal and tradition forms of espionage.

 

The decline of American spy craft is an aftereffect of the Church Committee. This was an investigative operation sponsored by Congress in the late 1970s that sought to reform and punish the CIA. The reforms were mainly about eliminating CIA spying inside the United States, or doing stuff for the president that Congress did not approve of. There was also a desire to avoid any CIA connection with foreign unpleasantness (like using unsavory people as spies or informants, paying foreign politicians for information, or using contractors to run informant networks). This led to a growing list of restrictions on what the CIA could do overseas and at home. Congress was out to make sure no future president (the CIA works for the president) could use the CIA, as had been done during the Vietnam War and before.

 

The CIA interpreted all this as "no more James Bond stuff." After the 1970s, the CIA relied more on spy satellites and other electronic monitoring for their reports on what was going on in the world. The Church Committee insured that the CIA became a much less interesting place to work for practitioners of traditional (on the ground, up close and personal) espionage. A lot of the most capable people got out over the next two decades. Recruiting competent replacements became difficult. But after September 11, 2001, the CIA was tossed a huge pile of money and told to staff up and get going and save us all from the Islamic terrorists. The Church Committee restrictions were largely, if not completely, ignored. But long lists of things-you-couldn't-do were still on the books. After a decade of doing whatever it took, the rules are being enforced again.

 

One of the more successful operations hurt by this temporary retro thinking was the use of contractors to run Pakistan intel operation. Things were not done by the book, but results were demanded, especially efforts to find Osama bin Laden. Everyone looked the other way while the deed was done. Now Congress is again calling for investigations and “rogue operators” to punish. This sort of thing makes it very difficult to recruit and keep competent spies, even as contractors.

 

But it's not just paper bullets intelligence operatives have to worry about these days. The post-9/11 world dramatically altered the way that national intelligence services do business. For one, the craft of espionage and military intelligence has become inherently more dangerous for case officers and agents in an age of terrorism and insurgency than it was during the Cold War.

 

This is a complete turnaround from the way business was done during the Cold War in the '60s, '70s, and '80s. Many case officers on all sides, whether CIA or KGB, served out their entire 20 or 30 year careers as professional spies without ever having touched a firearm after their initial tradecraft courses. After all, getting into gun battles was not their job. Collecting information was. Furthermore, the case officers themselves, often operating under official diplomatic cover, didn't really have anything to fear if they were caught or their covers blown, except a tarnished career and expulsion from whatever country they operated in. The ones in real danger were always the informants, or "assets", that the case officers recruited, who were liable to face execution if they were found out. Simply put, spying really wasn't that dangerous for the case officers during and immediately after the Cold War.

 

After the War on Terrorism began, the Cold War rules began to rapidly disappear. For one thing, Afghanistan, Pakistan, and Iraq, along with most places that CIA officers operate today, are actual war zones with nothing "cold" about them. During traditional peacetime case officers don't really have to worry about their own safety, just that of their informants. Once you get involved with terrorists or an actual shooting war starts, all of that changes, and intelligence officers (whether CIA, or Army Intelligence) become major high-value targets for terrorist and insurgents. Since 2001, over a dozen (the exact number is classified) CIA officers have been killed in the line of duty. In short, the espionage business has gotten far more dangerous in a very short period of time.

 

This has necessitated a number of dramatic changes in the way the Americans, British, and other professional intelligence services do business where they are needed most (in war zones). For one, the spooks are getting strapped. Case officers working in places like Pakistan, Afghanistan, and even Egypt routinely carry handguns everywhere they go to defend themselves should the need arise. During the Cold War this was unnecessary and generally considered a stupid liability since being caught with a weapon would probably get you booted out of the country you operated in. Not anymore.

 

Besides carrying guns, agencies and case officers are paying extra attention to things like counter-surveillance, disguises, and evasive driving. Carrying a sidearm is necessary for a case officer working in a city like Baghdad, Karachi or Kabul, the truth remains that getting into a gunfight is still the last resort and should be avoided at all costs. Case officers know that the most effective way to avoided being a terrorist target is to avoid following the same routines every day, varying routes to and from work/meetings, never sleeping in the same safe house for too long, and generally making one's life as varied and unpredictable as possible. Experienced spies know that if you can't be found, you can't be a target. The best game plan is to be as invisible as possible. Using contractors to run your informant networks is the best cover of all, unless Congress is looking for someone to prosecute.

 

Russia is different, as the Russians always had the best spies. This was because of superior recruiting, training, and management. A lot of those spies were cut loose after the Soviet Union dissolved in 1991, and some of them offered to talk (if the price was right). What these guys revealed was chilling for Western intel agencies, a decades long tale of successful old-school espionage operations. The KGB was so good that most of these ops were not even suspected. But the new information enabled the U.S. to roll up a number of well-placed Russian agents and moles and provide evidence supporting calls for a return to traditional espionage. Congress was still hostile to that and the September 11, 2001 attacks were one result. The current comedy of errors in Russia is another. There will be more.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 08:20
Le directeur de la CIA, John Brennan (Council on Foreign Relatiions)

Le directeur de la CIA, John Brennan (Council on Foreign Relatiions)


26.10.2015 45e Nord.ca (AFP)
 

Le directeur de la CIA John Brennan s’est dit mardi « scandalisé » et « préoccupé » par le piratage des ses emails personnels et a nié avoir violé ses obligations de sécurité.

 

La publication de certains emails personnels a pu laisser penser « que j’avais fait quelque chose de mal ou d’inapproprié » en terme de sécurité mais « ce n’était certainement pas le cas », a-t-il déclaré lors d’une conférence sur le renseignement à Washington.

L’organisation WikiLeaks a publié la semaine dernière plusieurs documents provenant du compte email personnel de John Brennan datés d’entre 2007 et 2009, avant sa prise de fonction au sommet de l’agence américaine du renseignement.

Mardi, le directeur de la CIA n’a donné aucun détails sur la manière dont des pirates avaient eu accès à ses emails personnels.

Il s’est borné à expliquer que bien qu’étant « un responsable gouvernemental », il avait « aussi une famille, des amis, des factures à payer, des choses à faire dans la vie quotidienne ».

Et « la manière de communiquer aujourd’hui se fait par Internet », a-t-il souligné.

Il a jugé disproportionné le traitement médiatique de l’affaire.

« Parfois il y a cette soif de rendre les choses plus sexy qu’elles ne le sont et de les faire gonfler hors de proportion », a-t-il dit.

« C’est faire la publicité d’une activité criminelle et disséminer des informations qui je pense sont inappropriées », a-t-il dit.

WikiLeaks avait notamment mis en ligne un court mémo sur l’Iran, accompagné de recommandations, adressé à l’époque au président-élu devant prendre ses fonctions en janvier 2009.

On trouve également sur son site deux documents datés de 2008 parlant de la torture, notamment une copie de loi examinée au Sénat et listant les pratiques interdites, comme la simulation de noyade (waterboarding) ou les fausses exécutions.

WikiLeaks a mis en outre en ligne une copie d’un document d’une cinquantaine de pages censé avoir été rempli par John Brennan en 2008, contenant de nombreuses informations personnelles, lors du processus de vérification de ses antécédents pour être autorisé à accéder aux informations sensibles.

John Brennan est directeur de la CIA depuis 2013.

La publication de ses e-mails était survenue quelques jours après qu’un pirate informatique se présentant comme un adolescent américain avait affirmé au tabloïd New York Post être entré dans la boîte email du directeur de la CIA et s’être emparé d’informations personnelles.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:30
photo SOFREP

photo SOFREP

 

September 4, 2015 SOFREP

According to a September 1, 2015, story in the Washington Post that should surprise no one with even a passing knowledge of U.S. counterterrorism efforts over the last fifteen years, it appears the Central Intelligence Agency (CIA) and the military’s Joint Special Operations Command (JSOC) are using unmanned aerial vehicles to target and kill Syrian-based leaders of the Islamic terrorist group Islamic State (ISIS, also known as ISIL and IS).

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 10:55
Collier's New Photographic History of the World's War (New York, 1918)

Collier's New Photographic History of the World's War (New York, 1918)


22.04.2015 Service Historique de la Défense (SHD)

 

22 avril 1676 : bataille d’Agosta (au large de la Sicile). Le lieutenant général Abraham Duquesne bat une flotte hispano-hollandaise commandée par l’amiral Ruyter dans le cadre de la campagne de Sicile menée par Louis XIV. Blessé au combat, Ruyter meurt quelques jours plus tard à Syracuse où s’est réfugiée sa flotte.

 

22 avril 1809 : bataille d'Eckmühl (Bavière).  Napoléon 1er bat les Autrichiens et pour récompenser le maréchal Davout qui s'est bien comporté, le fait prince d'Eckmühl.

 

22 avril 1900 : bataille de Kousseri (actuel Cameroun). Le commandant Lamy avec 1300 hommes (issus de 3 colonnes ayant opéré leur jonction la veille) dont 700 équipés de fusils, attaque le chef de guerre Rabah et son armée (estimée à 10 000 hommes) près de Kousseri.  Lamy et Rabah meurent au combat. C’est la dernière grande bataille du Sud Saharien qui sans pacifier totalement la zone fait cesser les raids sanglants de Rabah. L’affrontement a eu lieu sur la rive gauche du Chari, juste en face du village de Kotoko (rive droite tchadienne) qui sera rebaptisé Fort Lamy un mois plus tard. Depuis 1973, Fort Lamy est N’Djamena.

22 avril 1915 : utilisation pour la première fois des gaz de combat (Ypres). Les Allemands répandent des milliers de litres de chlore sur le front, au niveau du saillant d'Ypres. Le vent porte le gaz sur les positions françaises tenues par deux divisions qui se replient précipitamment. Les Canadiens, fraichement arrivés, doivent se redéployer pour faire face au vide laissé par les Français (8 km de large) et s’y sacrifient pour contenir la progression allemande.

22 avril 1945 : Hitler admet devant témoin que la guerre est perdue et qu'il va se suicider (Berlin)

22 avril 1956 : les sapeurs soviétiques découvrent un tunnel de la CIA (Berlin). A la faveur de travaux, un tunnel secret de 449 mètres est découvert sous la RDA. Creusé par les services secrets américains, ce tunnel a permis à la CIA, pendant près d'un an, d'intercepter les communications téléphoniques de l'armée rouge. Le KGB est en fait parfaitement au courant depuis le début des travaux mais pour ne pas griller sa source (un diplomate britannique, George Blake), patiente un an avant de simuler la découverte.

 

 

Monument érigé à Dumbéa (Nouvelle-Calédonie) en hommage aux gendarmes victimes de l'attaque de la brigade de Fayaoué (Ouvéa) le 22 avril 1988 - Photo Jaqui Monnier extraite du livre la Gendarmerie outre-mer de Gérard CABRY.jpg

Monument érigé à Dumbéa (Nouvelle-Calédonie) en hommage aux gendarmes victimes de l'attaque de la brigade de Fayaoué (Ouvéa) le 22 avril 1988 - Photo Jaqui Monnier extraite du livre la Gendarmerie outre-mer de Gérard CABRY.jpg

22 avril 1988 : attaque de la gendarmerie de Fayaoué (ile d’Ouvéa – Nouvelle Calédonie). En pleine campagne présidentielle française, un groupe d’indépendantistes Kanaks du FLNKS tue 4 gendarmes et en prend en otage 27 autres. Le  5 mai après avoir tenté à plusieurs reprises de négocier, le GIGN appuyé par le 11ème Choc, le commando Hubert et 2 lance-flamme du 17ème RGP donne l’assaut contre la grotte d’Ouvéa où sont encore retenus 16 otages.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:35
Murphy's Law: We Are Shocked, Shocked

 

March 18, 2015: Strategy Page

 

 It was recently revealed (during the American trial of an al Qaeda leader) that the CIA provided 20 percent of the $5 million ransom paid for an Afghan diplomat kidnapped by al Qaeda in Pakistan in 2008. This was not intentional. The American money was part of cash provided to the Afghan president each month to keep him in a cooperative mood (in other words, a bribe). The use of bribes in Afghanistan is not news as it was admitted during late 2001 that cash bribes were paid to persuade some tribal leaders to rise up against the Taliban in support of a quick campaign to overthrow the Taliban government by the end of 2001. That use of bribes was not a surprise in 2001 because during the 1980s when the U.S. supported the Afghan tribesmen fighting the Russian troops in Afghanistan it became widely known that cash (for tribal leaders) as well as weapons were required to keep  the anti-Russian resistance going. That was not a surprise in the 1980s because anyone who has even had dealings with the Pushtun tribes (going back to Alexander The Great some 2,500 years ago) reported the same thing. Outsiders consider this rampant use of bribery a major problem but so far no one has come up with a cure.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 22:20
Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

 

7 mars 2015 Maxime Robin, correspondance, New York (Etats-Unis) - leJDD.fr

 

Le directeur de la CIA, agence de renseignement américaine, John Brennan, a annoncé vendredi une refonte majeure pour la rendre plus performante

 

La CIA, dont le nombre d'employés dans le monde est inconnu et dont le budget annuel est classifié, s'apprête à profondément réorganiser son fonctionnement et sa structure, qui avait très peu changé en soixante-sept ans d'existence. Critiquée par des élus lui reprochant d'avoir sous-évalué l'importance des soulèvements au Moyen-Orient dits du "Printemps arabe", ou de n'avoir pas anticipé l'offensive l'été dernier des djihadistes du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, la CIA devrait, selon la réforme, assigner des milliers d'agents à des taches totalement nouvelles et différentes.

 

Rapprocher les espions et les analystes du bureau

Le patron du renseignement américain souhaite parvenir à deux choses : renforcer le contrôle américain du cyberespace, et fluidifier les échanges de renseignements entre différentes branches de l'agence, notamment entre les espions sur le terrain et les analystes du bureau. Lors d'un briefing sous embargo avec des journalistes plus tôt cette semaine, John Brennan, à la tête de l'agence depuis 2012, a cité en exemple pour la CIA l'armée américaine : une tête qui décide pour chaque région du globe, "à la manière d'un général quatre-étoiles" : un fonctionnement "efficace" et "pouvant rendre davantage de comptes".

La CIA sera aussi réorganisée en dix "centres de mission", chacun assigné à une menace particulière thématique ou régionale telle que le "terrorisme", la "prolifération d'armes" ou le  "Moyen-Orient". Changement de méthode également : les espions sur le terrain devront partager leurs informations avec les analystes. Jusqu'à présent, ces deux facettes du renseignement étaient étanches et rendaient des comptes à des officiers supérieurs différents.

Plusieurs pôles demeurent cependant, en particulier le contreterrorisme, cité en exemple. Confidentiel avant les attentats du 11-Septembre, il compte désormais plusieurs milliers d'officiers, "des espions et analystes chargés de traquer, et souvent tuer, des militants ennemis", selon le New York Times.

 

"Etre espion, c'est apprendre les langues étrangères, partir et parler à ses ennemis"

Contacté par le Guardian, Tim Weiner, spécialiste et auteur de History of The CIA, analyse ce virage numérique avec circonspection. "Le renseignement, comme dit Sun Tzu, c'est 'Connais ton ennemi'. Etre espion, c'est apprendre les langues étrangères, partir et parler à ses ennemis. Le Power Point, les nouveaux diagrammes, la nouvelle architecture... Tout cela est subsidiaire."

John Brennan a au contraire argué que la CIA devait se moderniser si elle ne voulait pas "finir comme Kodak", le géant de la photo qui n'avait pas anticipé l'avènement du numérique.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:20
Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

Le directeur de la CIA, John Brennan (photo White house)

 

27 février 2015 par Daniel Ventre - 45eNord.ca

 

Selon un article qui vient d’être publié par le Washington Post la CIA envisage d’étendre ses capacités de cyberespionnage. Le directeur de la CIA, John Brennan, envisagerait le renforcement des capacités de cyberespionnage de l’agence.

Cette expansion s’intègre dans un projet plus large de restructuration et de modernisation de l’agence.

Le recours au cyber est appelé à devenir plus systématique, pour s’intégrer dans chacune des catégories d’opérations de la CIA (identification, recrutement d’informateurs, confirmer les cibles pour les frappes de drones, etc.).

L’un des projets les plus importants évoqués – mais non confirmé – , outre cette systématisation de l’usage du cyber, réside dans la création d’une nouvelle direction cyber, au même niveau que les branches d’analyse ou d’opérations clandestines (l’agence comprend actuellement quatre services qui devraient eux-aussi faire l’objet d’une refonte de leur modèle de fonctionnement et d’organisation).

Ainsi la fonction Humint qui est celle traditionnelle de la CIA, ne peut-elle s’exercer sans maîtrise du cyberespace. Il y a nécessairement dans cette stratégie une volonté de réaffirmation des positions vis-à-vis de la NSA (ne serait-ce que pour solliciter l’octroi de crédits plus importants).

La dernière grande réforme structurelle de l’agence remonte à la période post-11 septembre 2001. Les tensions, résistances à cette restructuration se font sentir: le directeur des opérations clandestines a démissionné récemment.

Les capacités cyber de la CIA se trouvent au sein de:

 

[1] http://www.washingtonpost.com/world/national-security/cia-looks-to-expand-its-cyber-espionage-capabilities/2015/02/23/a028e80c-b94d-11e4-9423-f3d0a1ec335c_story.html
[2] https://www.cia.gov/about-cia/todays-cia
[3] https://www.cia.gov/offices-of-cia/intelligence-analysis/organization-1/ioc-ag.html
[4] http://intellworld.blogspot.fr/2009/06/linformation-operations-center-de-la.html

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 12:20
Le patron de la CIA ordonne un remaniement de la célèbre agence

 

21.11.2014 Romandie.com (ats)

 

Le directeur de la CIA a ordonné une large refonte de la célèbre agence d'espionnage des Etats-Unis, critiquée pour n'avoir pas anticipé certaines menaces y compris l'offensive de l'Etat islamique. L'agence a besoin, selon lui, de tirer pleinement profit des nouvelles technologies.

 

Dans un message aux employés de la Central Intelligence Agency daté du 24 septembre, John Brennan affirme qu'il est temps que "nous nous regardions de près et honnêtement" pour voir si l'agence a besoin d'être restructurée afin d'être plus efficace.

 

"Je l'ai dit à plusieurs reprises l'an dernier: je suis devenu de plus en plus convaincu qu'il est temps de porter un regard neuf sur la manière dont nous sommes organisés (...) et sur notre structure actuelle, ainsi que les manières dont nous fonctionnons, pour voir si elles ont besoin d'être ajustées pour assurer notre réussite à l'avenir", déclare M. Brennan.

 

Il a demandé fin septembre à plusieurs responsables expérimentés "de conduire une révision en profondeur pour déterminer si l'agence est optimale dans l'efficacité de ses missions, notamment en matière d'intégration, de souplesse et de résilience", a précisé le porte-parole de la CIA, confirmant des informations du "Washington Post".

 

Unités centrées sur des régions

Selon le quotidien américain, qui cite d'anciens et d'actuels responsables du renseignement, la refonte pourrait consister à démanteler les départements de l'espionnage et de l'analyse, actuellement séparés, pour créer à la place des unités centrées sur des régions géographiques ou des menaces particulières.

 

La CIA a été critiquée ces dernières années, des élus lui reprochant d'avoir sous-évalué l'importance des soulèvements au Moyen-Orient dits du "printemps arabe" ou de n'avoir pas anticipé l'offensive cet été des djihadistes de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

 

Certains experts se sont inquiétés que la CIA soit chargée d'opérations paramilitaires - comme les tirs de drones contre des militants d'al-Qaïda - aux dépens d'un travail de renseignement plus traditionnel de collecte et d'analyse d'informations.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
L'EI compte de 20'000 à 31'500 combattants en Irak et Syrie (CIA)

 

12.09.2014 Romandie.com (ats )

 

L'Etat islamique (EI) compte "entre 20'000 et 31'500" combattants dans ses rangs en Syrie et en Irak, selon la nouvelle estimation de l'agence américaine du renseignement (CIA). L'évaluation précédente de la CIA évoquait le chiffre de 10'000 insurgés ultraradicaux.

 

L'agence attribue cette hausse à "un recrutement plus vigoureux depuis le mois de juin, après des victoires sur le terrain et la proclamation du califat, une activité plus intense dans les combats et de nouvelles sources de renseignements", a expliqué Ryan Trapani, un porte-parole de l'agence.

 

L'Etat islamique a proclamé un "califat" à la fin juin avec à sa tête son leader, l'Irakien Abou Bakr al-Baghdadi. Ce "califat" s'étend sur de larges zones d'Irak et de Syrie conquises par ses combattants.

 

Le président Barack Obama a promis d'"éradiquer" l'Etat islamique en s'attaquant à lui en Irak, mais aussi en Syrie, où l'EI se bat contre le régime de Bachar al-Assad et d'autres groupes rebelles.

 

Les Etats-Unis ont obtenu jeudi le soutien de dix pays arabes à la campagne lancée par le président américain, mais le régime syrien, appuyé par la Russie, a mis en garde Washington contre le lancement de frappes sur son territoire sans son accord.

 

Hollande en Irak

Le président français François Hollande est arrivé vendredi à Bagdad où il entend témoigner du soutien de la France au nouveau gouvernement irakien. Il doit aussi préparer avec son homologue irakien Fouad Massoum une stratégie de lutte contre l'EI.

 

L'avion transportant le chef de l'Etat français, qui est accompagné de ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, s'est posé à Bagdad en début de matinée. Il transporte 15 tonnes d'aide humanitaire devant être livrées à Erbil, dans le nord de l'Irak, ou il se rendra plus tard dans la journée. Cette aide est composée notamment de tentes et de matériel sanitaire.

 

François Hollande entend par cette visite en Irak apporter en premier lieu un soutien politique au nouveau gouvernement du Premier ministre chiite Haïdar al-Abadi adoubé par le parlement irakien lundi dernier.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:20
ICREACH, le moteur de recherche secret de la NSA

La NSA a secrètement créé un moteur de recherche, basé sur les métadonnées des communications recueillies par l’agence et conservées dans sa base de données. C’est l’information révélée ce lundi par le média The Intercept, s’appuyant sur des documents classifiés leur ayant été fournis par Edward Snowden.

Il était déjà d’intérêt public que la NSA partageait ses informations avec d’autres agences américaines, mais le cadre et la portée de ces échanges restaient jusqu’à présent des secrets bien gardés. Comparable à Google, ICREACH est utilisé pour partager les informations récoltées par la NSA avec les autres agences gouvernementales, notamment le FBI, la CIA, la DEA (Drug Enforcement Administration) et la DIA (Defense Intelligence Agency).

850 milliards de métadonnées de communications privées - échanges téléphoniques, emails, conversations de chats et géolocalisations - sont partagées avec 1 000 analystes de 23 agences américaines, ainsi qu’avec les « 5 eyes shareable » : partenaires anglais (GCHQ), canadiens (CSE), australiens (DSD) et néo-zélandais (GCSB). Ces informations permettraient ainsi de suivre les mouvements d’une cible, de cartographier ses relations, de prédire ses futures actions ainsi que de révéler des éventuelles affiliations politiques ou religieuses.

Selon les documents de la NSA,  la création d'ICREACH représente un moment clé dans l’histoire de la surveillance américaine, le moteur de recherche est en effet le pionnier du partage à grande échelle d’informations classifiées entre agences.

Les informations minées par ICREACH concernent en majorité des citoyens étrangers, ainsi que des citoyens américains ayant un passé judiciaire, et peuvent donc être utilisées par les agences à des fins d’intelligence étrangère (un terme qui, comme le rappelle The Intercept, est bien plus large que le contre-terrorisme). Le moteur de recherche ne semble donc pas être lié à la fameuse base de données 215 de la NSA, collectant des informations sur des milliers de citoyens américains ordinaires selon la section 215 du Patriot Act.

 

Pour aller plus loin, consultez l'article de The Intercept

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:20
Espionnage: Berlin, réaliste, invite Washington à appuyer sur «reset» au lieu de se vexer!

 

12 juillet 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La chancelière allemande Angela Merkel a incité ce samedi 12 juillet les USA à changer de comportement en matière d’espionnage, à la veille d’une rencontre entre les chefs de la diplomatie des deux pays pour régler leurs différends en la matière en marge du sommet à Vienne sur le nucléaire iranien où Washington, Londres parie et Berlin discuteront aussi du conflit entre Israël et Gaza.

 

Déjà choquée par le piratage du portable d’Angela Merkel, l’Allemagne était en émoi vendredi dernier après l’arrestation d’un premier agent allemand soupçonné d’avoir espionné, pour le compte des États-Unis, les parlementaires de son pays chargés… d’une enquête sur l’espionnage de la NSA…

Puis, cette semaine, la justice allemande a annoncé mercredi enquêter sur un nouveau cas d’espionnage au profit des États-Unis, un officier de la Bundeswehr cette fois, selon le quotidien Die Welt.

Les observateurs s’accordaient à juger la crise grave, mais, voulant avant tout préserver les liens qui unissent leurs deux pays, les chefs de la diplomatie allemande et américaine vont tenter dimanche à Vienne de régler leurs différends, après que le chef des services secrets américains pour l’Allemagne se soit fait expulsé dans le cadre d’une affaire d’espionnage de responsables allemands au profit de Washington.

«J’espère naturellement que quelque chose va changer«, a déclaré Angela Merkel, interrogée sur le fait de savoir si la réaction allemande aux récents soupçons d’espionnage allait pousser les États-Unis à adopter une attitude différente dans ce domaine.

«Nous avons ici visiblement des points de vue différents et nous devons en parler», a poursuivi Mme Merkel lors d’une interview à la télévision publique ZDF enregistrée samedi et qui devait être diffusée dimanche.

Mais la chancelière allemande a clairement rejeté une nouvelle fois toute idée de remettre en question les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique (TTIP) à cause de l’affaire d’espionnage.

Merkel, qui a vécu jusqu’à la chute du Mur de Berlin en RDA –un pays où beaucoup de citoyens étaient espionnés par la Stasi–, a déclaré: «nous ne vivons plus à l’époque de la Guerre froide où chacun s’est probablement méfié de chacun. [...] Je crois que les services secrets du XXIe siècle doivent se concentrer sur les choses importantes et nous travaillons très étroitement avec les Américains. Je souhaite que cela continue».

La chancelière allemande a toutefois déploré un effritement de la confiance entre les deux pays: «l’idée que l’on doive toujours se demander, quand on travaille ensemble, si celui qui me fait face travaille peut-être en même temps pour quelqu’un d’autre, pour moi ce n’est pas une relation de confiance».

 

Appuyez sur le bouton «reset»!

Pour sa part, le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, qui doit rencontrer dimanche à Vienne en marge de la réunion sur le programme nucléaire iranien, son homologue américain John Kerry, a déclaré dans une entrevue parue dans l’édition dominicale du quotidien allemand Die Welt qu’il veut «redynamiser» l’amitié avec les USA, ce qui contraste avec la déclaration de son collègue ministre des Finances, Wolfgang Schäuble , qui déclarait en commentant cette affaire que «Les États-Unis sont bêtes à pleurer».

Le ministre allemand des Affaires étrangères a donc plutôt appelé à un redémarrage des relations transatlantiques.

«Naturellement, nous attendons pour cela des Américains une contribution énergique», a-t-il toutefois précisé, soulignant qu’il fallait une «confiance» et un «respect mutuel« entre les deux partenaires et soulignant qu’il « [...] est facile de les perdre, on ne peut pas en tout cas les décréter et cela met longtemps à les regagner».

Vendredi, Wahington avait laissé entendre qu’ils n’appréciaient pas la réaction des autorités allemandes sur l’affaire d’espionnage.n«Des alliés dotés de services de renseignement sophistiqués, comme les États-Unis et l’Allemagne, comprennent avec un certain degré de détails ce que ces relations et ces activités de renseignement impliquent exactement», avait déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, ajoutant que «La façon la plus efficace de régler les différends est de passer par les canaux privés établis, pas par les médias».

Mais, cette fois, il semble bien que la balle soit dans le camp des Américains au moment où, dans un monde en crise, les alliés ont plus que jamais besoin les uns des autres.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
Retaliation for Spying: Germany Asks CIA Official to Leave Country

 

July 10, 2014 by Matthias Gebauer – Spiegel.de

 

In what amounts to a diplomatic earthquake, Berlin has asked the country's top CIA official to leave Germany. The measure comes in response to the second allegation in a week of a German government employee spying for the US.

 

Marking its most vocal response yet to the United States for alleged spying and a tough new tone, the government in Berlin asked Washington's top CIA official in Germany to leave the country on Thursday. The news followed a meeting of the Parliamentary Control Panel (PKGR) in the federal parliament responsible for scrutiny of intelligence services.

Panel Chairperson Clemens Binninger said the request had been "a reaction to unsuccessful cooperation in the pursuit of clarification." The panel convened a special session on Thursday to discuss two cases of suspected spying by German government employees on behalf of the United States that have emerged during the past week.

The first case involved an employee with Germany's foreign intelligence service. Last Friday, federal prosecutors in Germany said they had arrested the employee of the Bundesnachrichtendienst (BND) foreign intelligence agency on suspicion he had acted as a spy against Germany by selling secrets to US intelligence agents, including documents pertaining to the special parliamentary committee investigating spying by the NSA in Germany.

And this Wednesday, the Federal Prosecutor's Office in Karlsruhe confirmed it is investigating a second case, based on suspicions that an employee with the Defense Ministry in Berlin may also have passed secrets on to the US.

The revelations of the past week show that, in addition to conducting signals intelligence to gather information on Germany, US intelligence agencies are also using human intelligence. They strongly suggest that US services in Germany continue to collect large amounts of intelligence, and all this despite the outrage over the NSA scandal and news in October 2013 that the Americans had been spying on Chancellor Merkel's mobile phone.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 14:20
Quand les services secrets américains pactisent avec Amazon

Cyber-espionnage Après avoir rejoint Facebook et Twitter la semaine dernière, l'institution dirigée par John Brennan continue sur sa lancée numérique.

 

25/06/2014 Tiphaine Honoré – LaTribune.fr

 

Les services de renseignement américains veulent accentuer leur collaboration avec le système "informatique dématérialisé" d'Amazon, dit "cloud". L'objectif est de pouvoir exploiter davantage ses outils d'exploration de données et de s'en inspirer.

 

La CIA développe son système d'espionnage grâce au cloud du géant du e-commerce. Le quotidien britannique Financial Times révèle mercredi le développement du partenariat que la CIA a passé avec Amazon pour utiliser son logiciel de données commerciales dans son travail d'analyse. 

 

Un "cloud" de la CIA créé et géré par Amazon

Le directeur du département des informations à la CIA, Doug Wolfe, expliquait mardi que ce genre de technologies "était particulièrement utile sur des terrains complexes comme l'Irak ou l'Ukraine". Cette collaboration des renseignements américains avec le site montre par ailleurs, selon le FT, la confiance qu'ils accordent à la fiabilité du cloud d'Amazon, dont les clients sont autant des agences du secteur public que des sociétés privées.

Le contrat qui les lie représenterait déjà 600 millions de dollars (441 millions d'euros) et suppose que le groupe d'e-commerce configure et gère une service de données informatiques privées dans les locaux de la CIA. Mais Doug Wolfe a ajouté que son agence souhaitait aller au delà de la simple utilisation des serveurs d'Amazon en bénéficiant également des applications que le site a mis en place. 

 

Des applications utiles aux renseignements

Dans un discours ambitieux, Doug Wolfe a ajouté :

"Je suis sûr que nous allons non seulement pouvoir profiter des innovations dans l'utilisation des serveurs mais aussi utiliser ces avancées dans le secteur commercial et même les missions spatiales!"

Il a ainsi mentionné l'application, développée par Amazon Web Services (AWS), qui permet de traiter et d'analyser des flots massifs de données comme l'exemple type des outils pouvant servir à la CIA. 

 

Sécurité renforcée

En pleine période de tests sur le transfert de certaines données de la CIA vers son cloud Amazon, le directeur du service information a néanmoins reconnu qu'il existait un certain "choc culturel" entre les deux entités, bien que les standards de sécurité d'Amazon soient "très élevés"

Le chef du service de sécurité d'AWS Stephen Schmidt a quant à lui qualifié la méthode d'Amazon de "sécurité via l'obscurité". En d'autres termes, les employés d'AWS n'ont besoin d'être informés que du strict nécessaire pour effectuer leur travail. Par exemple, ils ne connaissent pas l'adresse réelle du centre où sont stockées les données qu'ils traitent. Les contrôles ont aussi été renforcés sur les sites de collecte de données, désormais accessibles seulement par des badges spéciaux encryptés. Désormais, Amazon tient dans ses mains l'une des clés de la sécurité américaine.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 06:20
Tirs de drones contre des Américains: la justice publie un mémo les justifiant

 

24 juin 2014 45e Nord.ca (AFP)

 

Une cour d’appel fédérale a publié lundi des documents secrets autorisant des attaques de drones visant à l’élimination de citoyens américains sans procès, en l’occurrence Anwar al-Aulaqi, imam radical d’Al-Qaida assassiné en septembre 2011 au Yémen.

La cour d’appel de New York a accédé à la demande de l’Union américaine de défense des libertés civiques (ACLU) et du New York Times qui soulignaient, en février 2012, la nécessité de la plus grande transparence possible compte tenu de l’enjeu: le pouvoir de tuer des citoyens américains sans présenter de preuve et sans révéler les critères juridiques qui guident les décideurs.

Le gouvernement Obama s’était opposé à cette publication tout au long de la procédure judiciaire entamée fin 2011 mais a fini par renoncer à faire appel, quand la cour de New York a ordonné, fin avril, la publication du mémo du ministère de la Justice.

Dans ce document daté du 16 juillet 2010, David Barron, qui était alors un responsable du ministère et aujourd’hui juge d’appel, conclut à la légalité des raids ciblant un citoyen américain comme Al-Aulaqi, estimant que sa capture était de toutes les façons infaisable.

 

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 16:55
Renseignement : et si l'on créait des petites CIA à la française?

 

28 mai 2014 Jean-Dominique Merchet

 

Le général Gomart (DRM) plaide pour la mise en place de "Cellules Inter-Agences" sur le terrain...

 

Le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire, a profité d'un colloque de la DRM, vendredi 23 mai, pour plaider en faveur de la création, pour chaque crise, de cellules interagences (dont l'acronyme est... CIA) afin de permettre une meilleure coordination des services de renseignements - et d'autres services de l'Etat (Quai d'Orsay, armées, intérieur, etc).  Ces CIA devraient être impulsées par le coordonnateur national du renseignement (CNR) à l'Elysée et placées, selon les cas, sous la responsabilité d'un «service pilote». Cette idée avait déja été défendue par le général Gomart lorsqu'il était à la tête du COS, durant la guerre du Mali. Dans la pratique, les choses se sont finalement faites, notamment au travers d'une collaboration entre la DGSE et le COS. Il s'agirait cette fois-ci d'aller plus loin, en organisant les choses de manière plus systématique.

 

Le colloque de vendredi était l'occasion de lancer la "transformation" de la Direction du renseignement militaire. Cette réunion, à huis-clos, a permis au ministre de la défense de fixer le cadre du mandat confié, le 17 février dernier, au général Christophe Gomart, pour conduire les évolutions du "service de renseignement des armées", comme la DRM se définit désormais. Pierre Joxe, qui a créé la DRM en 1992  à la lumière des insuffisances constatées lors de la guerre du Golfe, était présent au colloque, comme le général Michael Flynn, à la tête de la Defense Intelligence Agency (DIA) américaine, le président de la commission des lois de l'Assemblée, Jean-Jacques Urvoas, excellent connaisseur des affaires du renseignement, et de nombreux experts civils ou militaires.

 

Cette transformation prendra avant tout la forme d'un nouveau management interne, avec, par exemple, la création d'une sous-direction de la stratégie et la mise en place d'outils de mesure de la performance. La question des carrières, militaires ou civiles (20% de spostes aujourd'hui), dans le renseignement fait également partie du chantier. Comme la nouvelle DGSI (ex-DCRI), la DRM a besoin de recruter plus d'experts (analystes, linguistes, spécialistes techniques, etc). Le général Gomart plaide pour la création d'un Centre de renseignement géospatial, qui regrouperait, à Creil, des moyens déjà existants dans une nouvelle synergie, afin de "rapprocher la géographie du renseignement."

 

La DRM entend également être plus présente dans le ciblage, pour les frappes aériennes ou, demain, les missiles de croisière navals, tout en développant le renseignement humain, sans pour autant conduire des operations clandestines, comme la DGSE.

 

L'un des points sensibles est celui des rapports entre la DRM et les structures de renseignement propres à chacune des trois armées. En 1992, la DRM avait été créé en fusionnant celle-ci, ce qui était alors «mal passé» dans la communauté militaire, selon un bon connaisseur. La DRM insiste aujourd'hui sur le fait qu'elle ne renseigne pas seulement vers le haut, dans le cadre de l'aide à la décision des chefs politiques et militaires au travers d'une appréciation autonome de la situation, mais qu'elle produit également du renseignement nécessaire aux forces déployées sur le terrain.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:35
Quand la Maison-Blanche "balance" le patron de la CIA en Afghanistan

 

26.05.2014 JDD
 

La boulette. Barack Obama était de passage en Afghanistan dimanche et, comme il est d'usage, la Maison-Blanche a communiqué à la presse le nom des responsables qu'il y a rencontrés. Sauf que l'administration présidentielle a révélé au passage l'identité du patron de la CIA dans ce pays aux avant-postes de la guerre contre le terrorisme.

Une visite surprise... Arrivé en début de soirée en Afghanistan, Barack Obama est resté environ quatre heures sur la base de Bagram, un gigantesque complexe militaire sous contrôle américain à une quarantaine de kilomètres au nord de Kaboul. Cette visite était l'occasion pour le président américain de préciser ses intentions sur le maintien d'un contingent américain dans le pays après le retrait des 51.000 soldats de l'Otan d'ici à la fin 2014.

... et un raté. Mais les médias ont surtout retenu la boulette de la Maison-Blanche, qui a adressé à 6.000 destinataires la liste des responsables militaires que Barack Obama a rencontrés. Parmi ces quinze noms figurait notamment celui du patron de la CIA en Afghanistan, désigné comme le "chef de la station", ce terme désignant généralement les services secrets américains.

L'administration a dans la foulée envoyé un autre courriel avec une liste de noms raccourcie et la consigne de ne pas révéler l'identité de celui censé incarner les services secrets en Afghanistan. Ordre respecté. Mais si le nom de ce dernier n'a pas été divulgué par les médias, ces derniers n'ont pas manqué de souligner la bourde de la Maison-Blanche.

Une mutation en perspective. Un tel incident est déjà arrivé, comme le souligne le Washington Post : "l'identité des trois 'chefs de station' au Pakistan avait été révélée au cours des dernières années. L'un d'eux, un officier de la CIA, fut la cible de menaces de mort après que sa couverture a été révélée, obligeant l'agence à l'exfiltrer". Un tel scénario pourrait bien se reproduire.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:40
Le directeur de la CIA s'est rendu à Kiev ce week-end

 

14 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le directeur de la CIA John Brennan s'est rendu à Kiev ce week-end au cours d'une tournée de travail en Europe, au moment où l'Est de l'Ukraine traverse une grave crise, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney lundi.

 

Nous sommes en mesure de confirmer que le directeur (de la CIA) était à Kiev ce week-end, a affirmé M. Carney lors de son point de presse quotidien.

 

Plus tôt lundi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait dit attendre des explications de Washington quant aux informations faisant état d'une telle visite.

 

Nous voulons notamment comprendre ce que signifient les informations sur une visite urgente à Kiev du directeur de la CIA, avait dit M. Lavrov. On ne nous a pour l'instant pas fourni d'explications convaincantes, avait-il ajouté.

 

Ces déclarations sont absurdes a rétorqué Jay Carney, soulignant que le séjour du directeur de l'agence américaine de renseignement à Kiev ne s'était d'aucune manière déroulé hors du cadre de sa tournée de routine sur le continent européen.

 

Les tensions entre Russes et Américains sont montées d'un cran ce week-end au sujet de la grave crise que traverse la région orientale russophone de l'Ukraine. Samantha Power, l'ambassadrice américaine à l'ONU a ainsi assuré dimanche que les attaques de groupes armés dans des villes de l'Est ukrainien portaient les signes de l'implication de Moscou.

 

Lundi, les insurgés armés pro-russes sont repassés à l'offensive et ont demandé l'aide de Vladimir Poutine face au gouvernement pro-européen de Kiev.

 

Le Kremlin a annoncé que le président russe recevait de nombreuses demandes d'aide des régions de l'Est ukrainien et observait la situation avec beaucoup d'inquiétude.

 

Une déclaration qui renforce les craintes d'intervention, la Russie ayant massé jusqu'à 40.000 hommes à la frontière selon l'Otan, et M. Poutine ayant de longue date dit qu'il assurerait à tout prix la sécurité des populations russophones de l'ex-URSS.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 08:20
La CIA a-t-elle violé la Constitution des Etats-Unis?

 

12-03-2014 Anne-Marie Cappomaccio correspondante à Washington, RFI

 

La présidente de la commission du Renseignement, la sénatrice Diane Feinstein, accuse la CIA d’avoir violé la Constitution américaine en piratant les ordinateurs de son service. Ce que réfute formellement le directeur de l’agence de renseignement, John Brennan. La justice américaine est saisie de cette affaire peu commune et le scandale est sur la place publique.

 

La genèse du scandale qui éclate aujourd’hui date du début des années 2000, lorsque le Sénat a diligenté une enquête sur les méthodes d’interrogatoires controversées de la CIA : simulations de noyade et tortures mentales. Six millions de documents confidentiels ont été examinés par la commission, et d’après la sénatrice Feinstein, la CIA a piraté les ordinateurs des enquêteurs pour faire disparaitre des pièces gênantes du dossier. « Je crains fort que les fouilles de la CIA n’aient violé la séparation des pouvoirs inscrite dans la Constitution des Etats-Unis », affirme la sénatrice.

 

La meilleure défense étant l’attaque, la CIA réplique en accusant la commission d’être responsable de fuites dans la presse, fuites qui ont mis en danger des agents sur le terrain. Quant à un éventuel piratage des ordinateurs, Michael Brennan, le directeur de la CIA, s’en offusque publiquement : « Concernant ces allégations qui disent que la CIA a piraté les ordinateurs du Sénat, rien n’est plus éloigné de la vérité. Nous ne ferions pas ça ! C’est tout simplement au-delà de la raison ».

 

Il n’est plus possible de régler le différend dans l’ambiance feutrée du Sénat. Une enquête a été diligentée, et la Maison Blanche, embarrassée, répond qu’elle ne commente pas une investigation en cours.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:35
Afghanistan: la CIA réduit sa présence (journal)

WASHINGTON, 24 juillet - RIA Novosti

 

La CIA ferme ses bases secrètes en Afghanistan, pays où les troupes américaines combattent depuis 2001, annonce mercredi le journal The Washington Post en se référant à des sources bien informées.

 

La CIA réduira de deux fois le nombre de ses bases, passant de 12 à 6 au cours des deux prochaines années, précise le journal.

 

La réduction de la présence physique de la CIA en Afghanistan s'explique par la diminution de la menace d'attaques de l'organisation terroriste d'Al-Qaïda. Actuellement, cette organisation agit essentiellement depuis le Pakistan et le nombre de ses chefs s'est considérablement réduit depuis 12 ans.

 

Par ailleurs, selon le journal, la CIA a changé de stratégie dans ce pays, remplaçant son réseau d'agents par une flottille de drones qui permettent de contrôler l'espace aérien de l'Afghanistan et du Pakistan et de frapper des terroristes présumés.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:20
Anomalies températures NCEP

Anomalies températures NCEP

MOSCOU, 25 juillet - RIA Novosti

 

La CIA cherche comment contrôler le climat de la planète. Et elle a déjà dépensé 630 000 dollars pour ça, écrit jeudi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

 

L’agence assure que le projet – intitulé "Géoingénierie du climat : évaluations techniques et discussions des impacts" – est inoffensif, mais les experts russes affirment que l'accès à l'arme offensive climatique est un rêve de longue date de Washington. L'étude des changements climatiques et des moyens de les contrôler prendra 21 mois aux chercheurs américains. C’est le délai imparti pour ce projet d'étude sur lequel travaillent, hormis la CIA, l'Académie nationale des sciences, l'agence responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) et la Nasa. Les technologies développées avec le soutien actif de la CIA, même sous forme "limitée", paraissent très menaçantes. Il est notamment question de limiter le rayonnement solaire sur Terre grâce à la dispersion de particules spécifiques dans la stratosphère, de contrôler les radiations solaires et de déplacer des nuages.

 

Le porte-parole de la CIA a refusé de commenter le rôle du renseignement américain dans cette recherche sensible. Il a tout de même déclaré aux journalistes qu’au sujet des changements climatiques "la CIA travaillerait évidemment avec les chercheurs afin de mieux comprendre les phénomènes qui se produisent, pour assurer la sécurité nationale".

 

Pourtant, les rapports annuels du National Intelligence Council reflètent la vision qu’ont les renseignements américains des "phénomènes naturels". L'un des rapports indique que les changements climatiques et la politique visant à modifier le climat pourraient influer sur la stabilité intérieure dans certains pays-clés et avoir des conséquences géopolitiques importantes. Les fuites sont de plus en plus fréquentes dans la presse, concernant un mystérieux centre américain qui chercherait à "apprivoiser la météo".

 

Quoi qu'il en soit, les réunions de mai et juin des membres du "projet géo-ingénierique", selon la presse américaine, étaient complètement fermées au public. On promet pourtant de déclassifier le rapport des chercheurs américains en automne 2014.

 

Les experts russes des technologies militaires ne doutent pas du "double usage" de ce genre de travaux scientifiques. Igor Korotchenko, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, a déclaré que la CIA n'était pas la seule à effectuer les recherches sur l'arme climatique. Selon lui, le Pentagone financerait également ces recherches avec un budget confidentiel.

 

"A l'heure actuelle, il n'existe pas d'arme climatique opérationnelle. Cependant, les USA mènent des recherches pour identifier les problèmes d’une telle arme et analyser les méthodes qui permettraient de les résoudre. Les Américains cherchent un moyen de générer des phénomènes naturels et de les contrôler grâce aux nouvelles technologies. Bien que la création d'une arme climatique soit longue – cela prendra entre 20 et 40 ans – le travail des USA dans ce sens prouve que Washington voit un sens pratique à ces recherches", explique Igor Korotchenko.

 

D'après l'expert, en cas de succès des travaux fondamentaux et pratiques pour la création de l'arme climatique, sa principale mission pourrait être de "déstabiliser économiquement certains pays" en y provoquant la sécheresse, des pluies de mousson ou des tornades. Ces catastrophes pourraient provoquer des manifestations antigouvernementales, voire des renversements de régime.

 

Rappelons que conformément à la résolution de l'Onu de 1977, il est interdit d'utiliser des technologies de changement climatique à des fins hostiles. Un traité international a été ratifié à cet effet par les USA en 1978. Mais selon l'expert, les accords en vigueur n'arrêteront pas Washington.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:20
Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme

Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme

13 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

GENEVE - Les programmes de surveillance qui empiètent sur la sphère privée des citoyens au nom de la lutte contre le terrorisme peuvent être contre-productifs, a estimé jeudi la responsable des droits de l'Homme à l'ONU.

 

Des préoccupations ont été exprimées au sujet des régimes de surveillance adoptés par certains Etats sans garanties suffisantes pour protéger le droit des individus à la vie privée, a déclaré la Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, lors d'une conférence de l'ONU sur la lutte antiterroriste.

 

Elle a estimé que de telles pratiques -- ainsi que d'autres mesures répressives -- sont contre-productives et peuvent provoquer la rage et le désespoir, ainsi qu'un sentiment d'injustice et de persécution.

 

Ses propos interviennent alors le directeur du FBI, Robert Mueller, a confirmé jeudi qu'une enquête pénale avait été lancée contre Edward Snowden, l'ex-employé de l'agence d'espionnage américaine NSA à l'origine des fuites sur les programmes de surveillance américains.

 

Le chef de l'Agence nationale de sécurité (NSA), le général Keith Alexander, avait vigoureusement défendu mercredi les programmes de surveillance des communications révélés par un ex-consultant de 29 ans, Edward Snowden, réfugié à Hong Kong. Le général Alexander avait assuré que ces programmes avaient permis de déjouer des dizaines d'actes terroristes.

 

Néanmoins, Mme Pillay n'a pas été la seule à s'en prendre -- sans toutefois mentionner de pays -- à ces programmes de surveillance.

 

Le chef de la diplomatie suisse a également affirmé jeudi que la lutte contre le terrorisme ne doit pas permettre aux administrations d'empiéter sur la sphère privée des citoyens.

 

Aurons-nous une meilleure société si les honnêtes citoyens sont constamment sous la loupe des administrations avec tous les excès que cela peut engendrer? Certainement pas, la Suisse en est convaincue!, a affirmé le ministre suisse des Affaires étrangères, Didier Burkhalter.

 

Nous devons (...) nous rappeler que la recherche de la sécurité ne doit pas empiéter à l'excès sur le droit à la protection de la sphère privée, un fondement de la liberté individuelle, a-t-il aussi dit.

 

Il a aussi souligné l'importance du respect des droits de l'Homme et de l'Etat de droit comme valeurs fondamentales dans le combat contre les terroristes.

 

Cette semaine, la Suisse a demandé des éclaircissements aux Etats-Unis dans l'affaire Snowden, l'ex-consultant, qui a travaillé à la mission diplomatique américaine de Genève de 2007 à 2009, ayant accusé la CIA d'avoir piégé un banquier dans la ville suisse.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:20
Le "cloud" géant de la CIA au cœur d'une bataille entre Amazon et IBM

13.06.2013 Le Monde.fr

 

L'Etat américain veut changer de fournisseur pour son prochain grand projet informatique, et cela ne plaît pas à tout le monde. Le passage des données en "informatique dématérialisée" (cloud) est une priorité du gouvernement américain, qui souhaite réduire ses coûts et améliorer le partage d'informations entre ses agences. Dans ce cadre, l'Agence centrale de renseignement américaine (CIA) souhaite construire de nouvelles infrastructures pour y transférer ses données et applications sur les dix prochaines années, pour un montant de 600 millions de dollars (450 millions d'euros). Pour leur conception, deux entreprises se sont opposées : IBM et un nouveau, Amazon.

 

Le contrat a finalement été confié à Amazon, au grand dam d'IBM, qui est l'une des entreprises habituées à recevoir les dépenses de hautes technologies de l'Etat américain, comme HP, Raytheon ou Boeing. Avec cette victoire, Amazon met un pied dans ces marchés publics rémunérateurs. La défense américaine – comprenant la NSA – a dépensé 35 milliards de dollars (26 milliards d'euros) pour son système informatique lors de la dernière année fiscale (finie en septembre), contre 38 milliards (28 milliards d'euros) pour l'année 2010. L'administration Obama a augmenté le budget "cybersécurité" du Département de la défense de 800 millions de dollars (618 millions d'euros), à 4,7 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) pour 2014.

 

Lire : Les Etats-Unis accusent l'Iran de cyberattaques

 

UN CHOIX CONTESTÉ

 

Cette première incursion d'Amazon dans les grands projets de la défense américaine représente un réel danger pour les acteurs en place, avec en première ligne IBM. La division Amazon Web Services est le premier fournisseur mondial de capacités informatiques à distance, à la demande, dans une infrastructure unique (dit "cloud public") commune à tous ses clients. Le premier magasin en ligne mondial est un expert de l'équilibre entre chasse aux coûts et efficacité de sa plateforme, une indisponibilité de sa boutique pouvant se chiffrer en millions de dollars. En 2011, la société avait lancé un "cloud public" (en libre service) pour l'administration américaine.

 

En remportant le contrat de la CIA, Amazon met en concurrence son modèle d'une grande plateforme dont chaque élément est polyvalent face au modèle classique d'IBM, dont le cœur de métier est de construire des infrastructures sur mesure avec une recherche d'efficacité moindre. Les revenus annuels d'Amazon dans ce domaine seraient de 800 millions de dollars (600 millions d'euros) par an, devant IBM, selon le site spécialisé The Register. La CIA se placerait donc en tête de ses clients.

 

Le contrat remporté en janvier par Amazon a été contesté le 26 février par IBM, qui a ajouté par trois fois des éléments à son opposition, dont la dernière, le 11 avril, expliquait le site spécialisé du marché fédéral des technologies FCW fin mai. Cette opposition est jugée habituelle dans ce type de contrat, compte tenu des sommes en jeu. Le Government Accountability Office, une commission parlementaire chargée du contrôle des finances publiques, a recommandé début juin à la CIA de rouvrir les négociations. La CIA a deux mois pour dire s'il suivra cette recommandation, explique le Wall Street Journal. IBM déclare espérer la réouverture des discussions quand Amazon attend une résolution rapide de la question.

 

"PRISM" EN TOILE DE FOND

 

Le directeur technique de la CIA, Gus Hunt, aurait déclaré vouloir collecter des quantités massives d'informations et "les conserver pour toujours", rapporte FCW. De son côté, IBM a récemment racheté SoftLayer, un concurrent d'Amazon aux Etats-Unis, dans le but d'accélérer sa transition vers ce marché et améliorer la compétitivité de ses prix, pour une somme estimée à plus de 2 milliards de dollars. Ce marché est chargé d'une forte symbolique pour l'entreprise, qui doit prouver qu'elle peut concurrencer les nouveaux ténors du "cloud" que sont Amazon, Google et Microsoft.

 

Ce conflit commercial intervient alors que des révélations sur le programme d'espionnage des puissances étrangères "Prism" ébranlent l'administration américaine et des géants de l'Internet américains. Ces entreprises auraient passé un accord avec la NSA pour leur fournir plus aisément les données requises légalement sur des ressortissants étrangers. Les documents ont été transmis par un ancien employé de la CIA, Edward Snowden. A mesure que le renseignement par Internet, voire le piratage des puissances étrangères, devient central dans les besoins affichés de sécurité des pays, la puissance requise grandit constamment. La NSA (National Security Agency) est d'ailleurs aussi en pleine construction de son futur "centre d'espionnage", censé ouvrir ses portes en septembre, pour un montant de 2 milliards de dollars.

 

Voire l'infographie : Comprendre le programme "Prism"

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:20
Une juriste devient numéro deux de la CIA

13.06.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

C'est la première femme à occuper un tel poste. Avril Haines, 43 ans, conseillère de Barack Obama et juriste auprès du conseil de Sécurité nationale (NSC) a été nommée directrice adjointe de la CIA, ont annoncé mercredi des responsables américains. Elle va remplacer Michael Morell, qui a assuré par deux fois l'intérim à la tête de l'agence de renseignement.

 

Contrairement à son prédécesseur, Avril Haines est un nouvel élément à la CIA mais elle a, par le passé, travaillé avec l'actuel directeur John Brennan, ancien conseiller de Barack Obama dans la lutte anti-terroriste. "Elle a participé quasiment à toutes les réunions des responsables de ces deux dernières années et préside le groupe des juristes qui examine les programmes les plus sensibles de l'agence" de renseignement, a affirmé John Brennan dans un communiqué. "Dans toutes les circonstances, Avril a fait preuve d'un sens profond de l'autorité, de jugement et de perspicacité", a-t-il ajouté.

 

La nouvelle directrice adjointe devrait aider le nouveau directeur de la CIA à revoir le programme controversé d'utilisation des drones, selon les vœux du président, qui s'est engagé à encadrer davantage leur usage à l'étranger.

 

Avant de travailler à la Maison Blanche, Avril Haines a été conseillère juridique au département d'Etat sur les questions de traités, a représenté les intérêts des Etats-Unis dans les négociations internationales. Diplômée en sciences physiques et en droit, qu'elle a étudié à la prestigieuse université de Georgetown, cette fonctionnaire a également travaillé à la commission des affaires étrangères du Sénat lorsque le vice-président Joe Biden et l'actuel chef de la diplomatie américaine, John Kerry, en étaient membres.

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