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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:55
Commercy (France) : le Quartier Oudinot devient Campus Cockerill

 

2 mars 2015 Cockerill Maintenance & Ingénierie

 

Le Groupe CMI et la Codecom du Pays de Commercy ont signé ce vendredi 27 février les actes notariés relatifs au transfert de propriété d’une partie du « Quartier Oudinot », la base militaire de Commercy occupée jusqu’en 2013 par le 8e Régiment d’Artillerie de l’Armée française. Le Groupe CMI en est désormais officiellement propriétaire. Son projet est de convertir les lieux en un centre de formation international : le Campus Cockerill.

 

D’ici 2017, le Campus Cockerill permettra de former et héberger quelque 120 stagiaires, membres du personnel ou clients tant de CMI que d’entreprises locales ou d’organismes publics. Le développement du Campus Cockerill devrait conduire à la création progressive de nombreux emplois directs et indirects sur le site et dans le bassin de Commercy.

 

Le projet prévoit la réhabilitation des bâtiments existants ainsi que la construction de nouvelles infrastructures. Leur architecture et leur conception feront du Campus Cockerill une infrastructure de formation de pointe : salles de cours classiques et salles de simulation numérique, ateliers et entrepôts, quartier résidentiel de standing (salles de sports, espaces de loisirs…). Le Campus Cockerill s’étend sur un terrain de 10 hectares et comptera 29.700 m2 de bâtiments, dont 14.000 m2 neufs. Cet important chantier sera réalisé avec le concours d’entreprises meusiennes. Il s’agit d’un investissement de l’ordre de 70 millions d’euros.

 

Le Campus Cockerill devrait accueillir ses premiers formateurs en 2016 et ses premiers stagiaires en 2017. Parmi ces derniers figureront les utilisateurs des systèmes CMI Defence, dans le cadre d’un contrat de longue durée obtenu par le Groupe CMI en 2014.

 

Bernard Serin, Président du Groupe CMI : « Avec la signature des actes officiels, nous franchissons aujourd’hui un pas important dans la concrétisation du Campus Cockerill et dans la réhabilitation de cet endroit célèbre et chargé d’histoire. Le Campus Cockerill soutient la croissance durable du Groupe CMI et contribue par la même occasion au développement économique de cette région. »

 

Jean-Philippe Vautrin, Président de la Codecom : « Vingt mois après le départ du 8e régiment d’artillerie, cette signature constitue un nouveau départ pour le Quartier Oudinot. Nous nous réjouissons du développement du Groupe CMI en Meuse, qui constitue une nouvelle source de création d’emplois et d’activités dans notre territoire. »

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:50
CSE 90LP - photo CMI Defence Cockerill

CSE 90LP - photo CMI Defence Cockerill

 

 

28.02.2015 Philippe Bodeux - lesoir.be

 

LIÈGE Fort de ses contrats dans les secteurs de la défense et de l’énergie, CMI voit l’avenir avec optimisme. Des engagements ? Oui mais à des fonctions -très- qualifiées.

 

CMI, première entreprise liégeoise en termes de chiffre d’affaires, devant ArcelorMittal, Techspace Aero et la FN ? C’est la thèse soutenue par ses deux dirigeants et actionnaires, Bernard Serin et Pierre Meyers, qui annoncent 894 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2014, soit une hausse de 38 % par rapport à 2013. Le résultat d’exploitation devrait quant à lui atteindre les 50 millions d’euros, un record également. Une performance qui résulte de plusieurs commandes importantes signées en 2014 : un contrat de fourniture de 711 tourelles-canons, étalés sur 7 ans, pour le compte de General Dynamics qui a conclu un contrat de vente de blindés légers à l’Arabie Saoudite et la livraison de chaudières pour deux centrales solaires au Chili.

 

Bernard Serin est optimiste pour son groupe quasi exclusivement tourné vers les marchés internationaux au départ du centre de décision basé à Seraing. «  Un pétrole bon marché, un euro faible par rapport au dollar et des taux d’intérêt quasi nuls : les conditions sont favorables pour les industries européennes ». Du coup, Bernard Serin vise le milliard d’euros de chiffre d’affaires dans les années qui viennent.

 

Le groupe CMI, c’est quatre secteurs (Défense, Énergie, Industrie et Services) qui s’équilibrent, bon an, mal an. Les deux premiers viennent de fournir des commandes records, les deux suivants refont surface avec notamment, en ce qui concerne l’industrie, la fourniture d’une ligne de galvanisation complète pour la Chine, des fours pour le traitement de pièces dans l’aéronautique et des équipements de traitements de déchets solides en Arabie Saoudite, entre autres. Quant au secteur des services, il a dû encaisser la contraction de chantiers de maintenance en Belgique (sidérurgie) mais a engrangé plusieurs contrats dans le secteur ferroviaire en Tunisie et au Congo Brazzaville (commande de locomotives) et poursuit sa progression en Nouvelle-Calédonie, en France et au Brésil.

 

Comment cela se traduit-il au niveau de l’emploi ? CMI compte aujourd’hui 4.465 travailleurs dont une majorité de « cols blancs ». En région liégeoise, l’effectif est stabilisé autour des 1.100 emplois dont 250 ouvriers, 7 membres du personnel sur 10 sont donc des cols blancs. Les vases communicants continuent : CMI engage des cadres et des employés mais c’est autant d’ouvriers qui ne sont plus remplacés dans des fonctions historiques. «  Nous avons pour politique de maintenir des ouvriers très qualifiés, c’est ainsi que nous créons la Champions league de la soudure avec un atelier dédié aux réalisations de haut vol », explique Bernard Serin. Pour le reste, CMI, après avoir rénové et agrandi son centre décisionnel à Seraing pour un montant de 20 millions d’euros, investit en France 70 millions d’euros dans un campus Cockerill à Commercy, à proximité d’un champ de tir où seront formés les instructeurs de simulateurs de tirs pour son secteur Défense.

 

Quid de l’implication de CMI dans le tissu industriel liégeois ? Notons que 75 % du CA de CMI sont soumis à l’impôt en Belgique et que ses dirigeants affirment ne recourir à aucun montage qui permet d’éviter la taxation des résultats. « Nous sommes fiers de payer nos impôts en Belgique », déclare Pierre Meyers qui ajoute que CMI a accepté d’entrer au capital de Meusinvest pour soutenir l’économie liégeoise.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:50
Le système de tourelles-canons qui fait le succès du groupe CMI Photo Benjamin HERMANN

Le système de tourelles-canons qui fait le succès du groupe CMI Photo Benjamin HERMANN

 

27.02.2015 Benjamin HERMANN - lavenir.net

 

CMI devient la plus grosse société en région liégeoise, avec 1,4 milliard d’euros de commandes en 2014. Grâce notammentà son secteur défense.

 

On a pour habitude de brosser un tableau morose de l’activité industrielle en région liégeoise. CMI (Cockerill Maintenance & Ingénierie), dont le siège se trouve à Seraing, vient de présenter ses chiffres 2014, «année de tous les records», selon le patron du groupe, Bernard Serin. Après avoir subi la crise de 2008 et essuyé la mort progressive de l’un de ses partenaires privilégiés, la sidérurgie liégeoise, cet héritier du groupe Cockerill annonce avoir constitué un carnet de commandes de 1,44 milliard d’euros en 2014. «C’est un record historique», bien plus qu’en 2013 (556 milliards) et de loin le meilleur résultat depuis le rachat du groupe, en 2002, par le même Bernard Serin et l’autre actionnaire de poids, Pierre Meyers.

Le chiffre d’affaires s’élève à 894 millions d’euros, «ce qui constitue également un record et fait de nous la plus grosse entreprise en région liégeoise».

Le groupe a considérablement évolué en une douzaine d’années. Il s’est internationalisé, s’implantant progressivement en Chine, au Brésil, en Russie, en Inde, en Afrique, en Nouvelle-Calédonie, en s’étendant aussi en France.

 

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:55
Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

 

27 octobre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est en ce début de semaine que le comité ministériel d’investissement (CMI) présidé par Jean-Yves Le Drian devrait aborder le sujet Scorpion. Le programme d’ensemble de l’armée de terre pourra ensuite être notifié par la DGA pour ce renouvellement des capacités de contact de l’armée de terre. On se souvient des déclarations du Ministre de la Défense lors du salon Eurosatory en juin dernier. Il aura fallu attendre un peu, mais le programme, absolument vital pour l’armée de terre, va enfin pouvoir être lancé. Rappelons que la première partie qui devrait être lancée est le projet EBMR (relire l’article de FOB ici), qui doit venir donner un successeur au VAB, AMX30, ERC 90 Sagaie. Il sera attribué à un consortium d’industriels français, à savoir Renault Trucks Defense pour la partie mobilité, Nexter pour la caisse et l’armement et Thales pour la vétronique.

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