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16.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
Le Centre National de Déminage Humanitaire d'Angers va lancer (coïncidence) une nouvelle formation destinée à sensibiliser et former les personnels du secteur privé aux risques terroristes et en particulier aux dangers des engins explosifs.
L'action salvatrice d'un vigile du stade de France, vendredi soir (lire ici), démontre que la formation et la sensibilisation sont primordiales. Cet employé a fouillé un des terroristes et senti sa veste piégée.
Le CNDH espère organiser ses premiers stages dès janvier (et peut-être même plus tôt), une fois réglés certains problèmes administratifs (accès de civils à des emprises militaires etc).
Contact: cndh49@gmail.co
29 octobre 2015
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26.10.2016 Armée de Terre
Mission humanitaire en zone dangereuse : L’École du génie prépare des étudiants de l'UCO les 28 et 29 octobre 2015
Deux journées de sensibilisation intitulées : « mission en zone post-conflictuelle : mode d’emploi » au profit des étudiants du master I et II «conflictualités et médiation» de l’Université Catholique de l'Ouest (UCO/IALH) seront organisées par le Centre National de Déminage Humanitaire (CNDH) de l’École du génie.
Objectif de la formation : permettre à des étudiants qui partiront avec une ONG en Afrique d'être sensibilisé sur les zones conflictuelles grâce au savoir-faire du génie.
Au programme : maîtriser ses déplacements en zone à risque, réagir face à une situation présentant un danger, acquérir les réflexes qui sauvent…
Encadrés par les spécialistes militaires de l’École du génie, les étudiants seront évalués sur leurs capacités à observer, identifier, rendre compte et décider en situation de crise.
10 avril 2015
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08/04/2015 DICoD
Selon les estimations des Nations unies et des organisations non gouvernementales (ONG), plus de 113 millions de mines sont disséminées dans le monde. L'Europe en comptabilise 13 millions. La Croatie et la Bosnie-Herzégovine en comptent entre 6 et 9 millions, ce qui les place parmi les cinq pays du monde les plus gravement touchés par ce fléau.
À l’occasion de la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte contre les mines, le 4 avril 2015, la rédaction a fait le point sur le sujet avec le commandant Philippe P. , chef du Centre national de déminage humanitaire.
Quelles sont les missions du Centre national de déminage humanitaire (CNDH) ?
En premier lieu, le centre est destiné à préparer les forces françaises à se déployer dans les zones post-conflictuelles à risques. Grâce à ses nouveaux bâtiments inaugurés le 5 février à l’École du génie d’Angers, il va également pouvoir développer ses missions d’éducation auprès d’un public plus large. Par son action, le centre répond depuis 2009 aux engagements pris par la France lors de la signature de la convention d’Ottawa (voir encadré). Il assure notamment la traduction de l’anglais vers le français des normes internationales de l’action contre les mines pour le compte de l’ONU. Il répond également à des missions d’expertise, de formation et de réalisation d’outils pédagogiques, comme des bandes dessinées destinées aux enfants.
Des séances de sensibilisation « à la carte » sont notamment proposées au monde civil.
Quel genre de formations proposez-vous et à qui s’adressent-elles ?
Nous organisons des formations théoriques et pratiques adaptées à chaque public. Des scolaires, des étudiants, des membres d’ONG, des journalistes, des détachés d’entreprises, des professionnels du tourisme ou encore des élus peuvent ainsi apprendre à acquérir les bons réflexes qui pourront leur sauver la vie face à un engin non-explosé. En ce sens, les compétences et l’expertise acquises depuis quarante ans par les spécialistes militaires du Génie sont un vrai point fort. Durant les journées de sensibilisation, les formateurs militaires d’Angers passent tout en revue : état des lieux des pays touchés par les restes d’engins explosifs, connaissances des différentes organisations, éducation aux risques ou encore reconnaissance des différentes munitions.
photo Armée de terre (Afghanistan, 2011)
Vous réalisez également des outils pédagogiques. De quelle manière et dans quel but ?
La bande dessinée Mille et une mines, réalisée par l’artiste angevin Loïc Jombart et traduite en dix-huit langues, est utilisée pour sensibiliser les populations vivant dans des zones à risques. Vingt mille exemplaires en français et en arabe ont ainsi pu être distribués au Mali via les forces françaises. Une BD pour sauver des vies ! C’est le cœur de notre mission. Pour financer ces projets, le CNDH organise des stages payant auprès d’entreprise. Leur coût modéré nous permet de récolter des fonds intégralement réutilisés pour l’impression et l’acheminement d’outils de sensibilisation diffusés par les forces sur le terrain, notamment dans le cadre d’actions civilo-militaires. Le CNDH œuvre également gratuitement auprès des écoles.
Pour en savoir plus, retrouvez toutes les infos sur le site internet du CNDH
La Convention d’Ottawa, traité d’interdiction des mines anti-personnel
Ouverte à la signature en 1997, la convention d’Ottawa est entrée en vigueur en 1999. Elle marque une étape majeure sur la voie de l’élimination des mines anti-personnel, à la charnière du désarmement, du droit humanitaire et de l’aide au développement. Sa ratification par la France ouvre une nouvelle étape : celle de mettre les compétences et les savoir-faire des militaires français à la disposition des pays et organisations œuvrant contre les mines anti-personnel
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10 févr. 2015 Armée de Terre
Le 5 février, le général de division Patrick Alabergère, commandant l’école du génie, a inauguré le nouveau centre national de déminage humanitaire (CNDH) situé au cœur de l’école du génie à Angers.
Le rôle de ce centre est de sensibiliser la population civile au danger des mines, apprendre à reconnaître les différentes mines, leurs compositions et leurs mécanismes… Tout le savoir-faire du génie est au service de la population civile afin de prévenir et d’alerter en cas de menaces.