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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 15:55
photo Safran

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29 janvier 2018 Safran E&D

Safran Electronics & Defense a remporté le Projet de Science et Technologie (PST) Furious de la Direction Générale de l'Armement (DGA), un projet majeur de robotique terrestre pour les cinq prochaines années, qui prépare le futur programme d'insertion de robots terrestres au sein des forces, dans le cadre de Scorpion. Pour le réaliser, Safran s'est appuyé sur l'agilité de PME et le soutien du monde académique, la DGA incitant ces partenariats d'innovation entre les maîtres d'oeuvres industriels, la recherche, les PME et les start-ups.

Pour répondre à ce programme d'études amonts, Safran Electronics & Defense a su mettre à profit le lien étroit existant entre robotique et dronique. Les fonctionnalités de base nécessaires dans ces deux domaines : navigation, optronique, électronique embarquée critique, sont, en effet, le coeur de métier de la société.

Le PST Furious consiste à développer trois démonstrateurs de robots de tailles et missions différentes dans divers types d'environnement (par exemple exploration de bâtiments, transport de charge pour fantassins), qui seront insérés au sein d'une section d'infanterie et testés dans différentes configurations. Le plus gros des trois robots sera le véhicule autonome eRider développé par Safran Electronics & Defense en partenariat avec Valeo et PSA. Depuis 2013, Safran collabore avec le monde civil sur ces thématiques, tirant profit de leurs technologies et les adaptant aux spécificités du monde militaire.

Compte-tenu de l'exigence du planning (18 mois pour la première étape) et forte de l'expérience du cluster Patroller, Safran Electronics & Defense s'est associée à des PME motivées, agiles et performantes : Effidence, Technical Studio, Sominex, Kompai et 4D Virtualiz. Safran a également sollicité la collaboration des meilleurs laboratoires robotiques français : le CNRS, l'Institut Pascal, l'IRSTEA, les Mines de Paris et le LORIA notamment. La chaire sur le soldat augmenté, mise en place au sein du laboratoire de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en 2017, a aussi été mobilisée.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l'Aéronautique, de l'Espace et de la Défense. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie près de 58 000 collaborateurs pour un chiffre d'affaires de 15,8 milliards d'euros en 2016. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50. 

Safran Electronics & Defense est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. La société équipe notamment plus de 500 navires, 7 000 véhicules blindés et 10 000 avions à travers le monde.

Pour plus d'informations : www.safran-group.com et www.safran-electronics-defense.com / Suivez @Safran et @SafranElecDef sur Twitter

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:55
Recherche navale. Deux labos fusionne pour faire un super-labo breton

 

19.01.2016 Guilhem DUBERNET – Ouest-France

 

Deux laboratoire, l'un à Lorient, l'autre à Brest, fusionnent pour donner un nouvel institut porté sur le monde de la navale.

 

La fusion avait commencé en 2012, elle est effective depuis le 1er janvier 2016. Le Laboratoire d'ingénierie des matériaux de Bretagne (LIMATB, Lorient) et le Laboratoire brestois de mécanique et des systèmes (LBMS, Brest) disparaissent pour devenir l'Institut de recherche Dupuy-de-Lôme (IRDL). Le nouveau pôle de recherche emploie 280 personnes dont 120 doctorants.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 17:55
Une équipe de douze drones et robots en mission autonome

Architecture décisionnelle multidrone développée dans le projet et intégrée dans chaque véhicule  (AAV = Autonomous Aerial Vehicle, AGV = Autonomous Ground Vehicle). © ONERA

 

06.11.2015 ONERA

 

La sixième et dernière démonstration de l'Étude amont Action* a mis en œuvre 12 drones aériens et terrestres dans un environnement rurbain. Objectif : valider une architecture logicielle distribuée « décisionnelle » pour la coopération de drones évoluant dans une mission commune.

 

La démonstration  a eu lieu les 19 et 20 octobre 2015 sur le village de combat du camp militaire de Caylus (82), en présence de la Direction générale de l'armement (DGA), ainsi que des personnels de l’ONERA et du CNRS/LAAS** acteurs de la démonstration.

 

L'objectif était de mettre en avant la capacité d’une architecture logicielle décisionnelle, embarquée sur une équipe hétérogène de douze véhicules autonomes, à réaliser en s’entraidant une mission « patrouille, localisation, suivi de cible » dans un environnement mixte urbain/campagne.

 

L'équipe de drones était constituée de deux drones aériens Vario Benzin/ReSSAC de l'ONERA, de trois robots terrestres du CNRS/LAAS, de trois robots terrestres Effibot de DGA Techniques terrestres mis en oeuvre par l'ONERA et de quatre véhicules simulés dont un drone aérien de type Ressac, un robot terrestre de type LAAS et deux robots terrestres de type Effibot.

 

Rendez-vous planifié entre les robots Mana (LAAS) et Effibot (DGA) photo ONERA

Rendez-vous planifié entre les robots Mana (LAAS) et Effibot (DGA) photo ONERA

Suivi de la cible par un Vario -Ressac  (drone aérien ONERA) photo ONERA

Suivi de la cible par un Vario -Ressac (drone aérien ONERA) photo ONERA

Cette démonstration a été la plus complexe de la série des six expérimentations terrain du projet Action, qui se sont déroulées de 2012 à 2015 dans des contextes aéroterrestre ou aéromaritime. De nombreux aléas ont été introduits dans cette dernière mission, comme des pannes de véhicules, des retards, des défauts de communication, l’apparition d’une deuxième cible…  Il s’agissait bien de valider l’architecture décisionnelle embarquée qui donne à l'équipe de drones son autonomie pour la réalisation de la mission.

 

Cette démonstration a été un succès, ainsi que le projet dans son ensemble, tous les scénarios joués ayant montré la capacité de l'équipe de drones à réaliser la patrouille de la zone, y compris en présence d'événements perturbateurs. La robustesse de l’architecture multidrone embarquée sur chaque véhicule a été démontrée.

 

 

Le mot de la cheffe de projet, Magali Barbier (ONERA)

 

"Ce projet qui a duré 9 années a permis de faire avancer l'état de la recherche sur la problématique de coopération de drones autonomes hétérogènes. Plus de 30 publications et 5 thèses sont actuellement disponibles sur le site du projet.

L'architecture décisionnelle générique conserve les capacités individuelles d'autonomie de chaque véhicule ; elle planifie et répare les plans en utilisant de l'expertise humaine ; elle prévoit des tâches de rendez-vous entre véhicules pour garantir la synchronisation des actions dans un environnement où les communications ne sont ni continues ni parfaites hormis en ces points ; elle est connectée à un haut niveau sémantique avec un opérateur mission lui permettant d'intervenir pour aider la mission.

Au cours de ces années, le projet a vu avancer les progrès sur les drones : sur les engins eux-mêmes, les batteries, les charges utiles, les processus embarqués, les interfaces logicielles, les moyens de communication, les interfaces homme-machine...

La recherche doit continuer dans les laboratoires sur la thématique de la coopération de drones autonomes. Le projet Action a posé des bases solides notamment sur les fonctions de planification et de supervision, mais de nombreux verrous technologiques doivent encore être étudiés ; on peut citer sans être exhaustif les stratégies de suivi coopératif, la localisation coopérative, la formalisation des communications (quelles informations à qui et quand), le suivi de situation global, une réflexion sur le rôle et la charge de travail des opérateurs mission...

Et si le choix dans le projet Action a été de distribuer totalement l'architecture décisionnelle sur les drones (drones au sens large, air-terre-mer), certaines fonctions peuvent se partager entre l'embarqué et le sol en fonction des contraintes de communication ; des stratégies de maintien de la communication par un réseau de drones sont aussi à l'étude."

 

Notes

Action – coopération de véhicules hétérogènes autonomes

L'objectif de l'étude amont Action est de développer et d'implémenter sur des véhicules hétérogènes autonomes une architecture logicielle multidrone permettant de les faire coopérer pour la réalisation de leur mission. Le projet est centré sur l'amélioration de la fonction localisation des cibles et des véhicules amis sous contraintes de communication. Les travaux de recherche poursuivis par l'équipe projet s'organisent autour du développement des briques de l'architecture décisionnelle multidrone pour la réalisation des fonctions de fusion de données et de décision (planification et supervision de la mission).

 

** LAAS : Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (CNRS)

 

En savoir plus

 

Qui dit autonomie dit capacité de décision, dans "Les pépites de l'ONERA"

Le jour où les drones travailleront ensemble (à propos du projet Action)

action.onera.fr, le site web du projet

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 novembre 2015, sur la base navale Dégrad-des-Cannes, le général de division aérienne Pierre-Jean Dupont, commandant supérieur des Forces armées en Guyane (FAG) et Madame Hélène Naftalski, déléguée régionale du Centre national de recherche scientifique (CNRS), ont signé une convention de coopération.

 

La convention officialise les liens tissés entre le CNRS et les FAG depuis 2014 pour étudier les répercussions environnementales et opérationnelles de l’activité des fonds marins. Elle permet aussi de valoriser une expertise réciproque.

 

Par cet accord, les services de l’État réalisent une opération « gagnant-gagnant » : les FAG font bénéficier le CNRS des sorties des bâtiments de la Marine nationale pour déployer des équipements de mesure dans le cadre de l’observation des écosystèmes littoraux ; en retour, le CNRS apporte son analyse sur l’envasement dans le chenal de la Mahury couramment emprunté par les bâtiments des FAG et les navires qui se rendent dans le port de commerce.

 

Les études conduites par le CNRS portent principalement sur la compréhension de l’évolution des bancs vaseux, lesquels ont eux-mêmes un impact direct sur l’existence des mangroves côtières. La compréhension des mouvements des bancs vaseux va permettre entre autre, d’optimiser le désensablement de la Mahury qui perd chaque année une surface importante de hauts fonds et faciliter les manœuvres de bâtiments militaires et civils.

 

À 7 000 km de la métropole, les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:25
FAG : Raid des 7 bornes, fin d’une expédition inédite

 

21/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 juillet 2015, le commandant supérieur des forces armées en Guyane (FAG), le général de division aérienne Adam, et le colonel Walter, chef de corps du 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI), ont accueilli à la base aérienne 367 de Matoury-Cayenne les participants  au raid des 7 bornes, patrouille opérationnelle et scientifique sans précédent le long de la frontière franco-brésilienne.

 

C’est devant les partenaires de l’expédition, Arianespace, le Centre nationale des études spatiales (CNES), l’agence spatiale européenne (ESA), la société Cofely-Endel ou encore le Museum national d’Histoire naturelle que le détachement, composé de 16 légionnaires, de deux scientifiques et accompagné de deux journalistes, est arrivé avec 48 heures d’avance.

Durant 40 jours de marche aux confins de la forêt équatoriale guyanaise, le long de la frontière franco-brésilienne, le détachement a parcouru près de 400 kilomètres, dans des conditions très difficiles. Au cours de cette expédition qui avait démarré le 2 juin 2015, l’expertise des légionnaires du 3e REI a permis aux deux scientifiques présents, monsieur Le Tourneau, géographe, et un ethnobotaniste du centre national de la recherche scientifique (CNRS), de réaliser des prélèvements et de collecter des données cartographiques précieuses dans la poursuite de leurs travaux. En effet, cette mission répondait à trois objectifs : vérifier le tracé exact de la frontière, entretenir les bornes qui en symbolisent la délimitation, mais aussi contrôler et collecter du renseignement dans une zone particulièrement empruntée par les orpailleurs illégaux. En outre, la mission comportait également un objectif scientifique d’actualisation des connaissances sur cet espace isolé.

 

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Un thésard soutenu par la DGA propose un robot résiliant aux dommages

Le premier robot capable de trouver lui-même le moyen de poursuivre sa mission après avoir été sérieusement endommagé. Une prouesse à laquelle contribue un thésard soutenu par la DGA.

 

29/05/2015 DGA

 

 Les travaux menés en collaboration avec des chercheurs de l'Université Pierre et Marie Curie (Sorbonne Universités), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), et de l'université du Wyoming, viennent de relever un défi technologique qui pourrait révolutionner la robotique.

 

Il s’agit du premier robot capable d'apprendre à fonctionner à nouveau en quelques minutes après avoir été endommagé. C’est une véritable rupture technologique, inspirée du fonctionnement animal. Dans la vidéo ci-dessous illustrant ce travail, un robot à six pattes réapprend à marcher avec une patte abimée et une patte manquante.

 

« S’il est endommagé, notre robot se comporte comme un scientifique », explique le jeune thésard soutenu par la Direction générale de l’armement (DGA). « Par exemple, si marcher en s’appuyant essentiellement sur les pattes arrières ne fonctionne pas correctement, le robot essaiera alors de marcher en mettant son poids sur les pattes avant. Ce qui est surprenant, c’est la rapidité avec laquelle le robot découvre une nouvelle manière de marcher : malgré une patte coupée en deux, il ne faut que deux minutes au robot pour trouver une manière efficace de boiter ! » poursuit le jeune thésard.

 

Capable de s’adapter aux dommages en toutes circonstances, les robots pourront enfin assurer des missions plus larges, missions d’aide à la population, par exemple aller chercher des survivants après des catastrophes naturelles ou encore alerter les pompiers en cas de feu de forêt. Cette capacité d’adaptation va décupler les scénarios d’utilisation des robots.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:55
BeeRotor – photo Institut des sciences du mouvement Etienne-Jules Marey

BeeRotor – photo Institut des sciences du mouvement Etienne-Jules Marey

 

Mars 03, 2015 electronique-eci.com

 

Des chercheurs en biorobotique de l'Institut des sciences du mouvement Etienne-Jules Marey (CNRS/Aix-Marseille Université) ont mis au point le premier robot aérien capable de suivre un terrain accidenté sans accéléromètre. Baptisé BeeRotor, il règle sa vitesse et sait éviter les obstacles grâce à des capteurs de flux optique inspirés de la vision des insectes. Il peut ainsi se déplacer dans un tunnel aux parois inégales et en mouvement, sans aucune mesure de vitesse ni d'altitude.

 

Tous les aéronefs, des drones à la fusée Ariane, sont actuellement équipés d'accéléromètres afin de connaître la direction de la gravité, et donc du centre de la Terre. Cela leur permet de mesurer leur degré de roulis et de tangage et, à partir de ces données, de stabiliser leur vol. Cet outil indispensable n'a pourtant pas son équivalent chez les insectes qui volent librement sans ces informations.

Les chercheurs Fabien Expert et Franck Ruffier se sont donc inspirés des insectes ailés pour créer BeeRotor, un robot volant captif à 3 degré de liberté (tangage, élévation, avance) capable, pour la première fois, d'ajuster sa vitesse et de suivre le terrain sans accéléromètre ni mesure de vitesse et d'altitude. Avec ses 80 grammes et ses 47 centimètres de long, il évite tout seul des obstacles verticaux dans un tunnel dont les parois sont en mouvement. Pour cela, les chercheurs ont mimé l'aptitude des insectes à se servir du défilement du paysage lors de leurs déplacements. On parle de flux optique, dont le principe s'observe facilement en voiture : sur l'autoroute le monde devant nous est assez stable, mais dès que l'on regarde sur les côtés, le paysage défile de plus en plus vite, jusqu'à atteindre un maximum à un angle de 90 degrés par rapport à la trajectoire du véhicule.

Pour mesurer le flux optique, BeeRotor est équipé de seulement 24 photodiodes (ou pixels) réparties sur le bas et sur le haut de son œil. Cela lui permet de détecter les contrastes de l'environnement et leurs mouvements. Comme chez l'insecte, la vitesse de passage d'un élément du décor d'un pixel à l'autre va livrer la vitesse angulaire de défilement. Lorsque le défilement augmente, c'est que la vitesse du robot augmente ou que la distance par rapport aux obstacles diminue.

 

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 11:50
NanoSD conference in Avila, Spain (September 23-26, 2014)

 

source nanosdconf.com


NanoSD 2014 will provide an opportunity to discuss general issues and important impacts of nanotechnology in the development of security and defense. A broad range of defense and security technologies and applications, such as nanostructures, nanosensors, nano energy sources, and nanoelectronics which are influencing these days will be discussed.

It is evident that nanotechnology can bring many innovations into the defense world such as new innovate products, materials and power sources. Therefore, NanoSD 2014 will present current developments, research findings and relevant information on nanotechnology that will impact the security and defense.

 

KEYNOTE SPEAKERS

Paolo Bondavalli (THALES Research and Technology, France)

Jérôme Bourderionnet (Thales Research and Technology, France)

Fernando Briones (IMM-CSIC, Spain)

Elvira Fortunato (CENIMAT, Portugal)

Raquel Gonzalez-Arrabal (IFN-ETSII, Spain)

Antonio Hernando (IMA-UCM, Spain)

Margaret E. Kosal (Georgia Tech, USA)

Meyya Meyyappan (NASA, USA)

Fabrice Pardo (LPN/CNRS, France)

María Pilar Pina Iritia (INA, Spain)

Jean-Pierre Simonato (CEA-Grenoble, France)

Denis Spitzer (ISL-CNRS-UdS, France)

Nava Swersky Sofer (International Commercialisation Alliance, Israel)


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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 08:55
L’ONERA, fer de lance de la nanophotonique

 

06.06.2012 - ONERA - Nanotechnologies

L'ONERA, acteur majeur de l'innovation en matière de d'optoélectronique à l'échelle nanométrique, impulse la création d'un club Nanophotonique au niveau national.
 

L’ONERA a impulsé la création du club Nanophotonique* de la Société Française d’Optique, consacrée à l’occasion du colloque OTAN « Plasmonique pour la détection et l’émission de lumière » qui s’est tenu à l’école Polytechnique le 18 mai 2012. Ce club vise à être, pour cette techno-science à la fois jeune et d'une grande maturité scientifique, un lieu d’échanges entre acteurs académiques, industriels et agences. L'objectif est de mutualiser les outils et les méthodes, de proposer des concepts innovants, de développer conjointement connaissance et savoir-faire pour des systèmes de très faible dimensionnalité.


Quelques applications de la nanophotonique en développement à l'ONERA avec le CNRS/LPN, partenaire clé sur cette thématique :
- "vitrail infrarouge", mosaïque de filtres nanostructurés
- "or noir", réseau de nano-antennes en or permettant d'absorber totalement la lumière dans une gamme de couleurs
- "entonnoir à photons", mécanisme permettant de focaliser la lumière dans des nano-résonateurs

 

*La nanophotonique, ou nano-optique, est l'étude de la lumière et de ses interactions avec la matière à des échelles nanométriques. Elle désigne aussi l’ensemble des nanotechnologies optroniques tirant parti des phénomènes propres à cette échelle. La nanophotonique présente un potentiel fort de rupture pour un certain nombre d’applications dont, par exemple, l'émission et la détection de photons et la connectique opto-électronique.

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