31/03/2015 Sources : Etat-major des armées
En se rendant à l’Ecole militaire le 30 mars 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est retrouvé plongé au sein du « Quartier général » d’une force de circonstance constituée par les officiers stagiaires de la 22ème promotion de l’Ecole de Guerre (EdG) en train de conduire l’exercice Coalition 2015.
Organisé chaque année, Coalition met essentiellement l’accent sur le niveau opératif (celui d’un théâtre d’une opération, comme par exemple le Sahel) et son interaction avec le commandement stratégique, dans un cadre international. Pendant quatre semaines, du 9 mars au 3 avril, les stagiaires simulent des séquences de planification et de conduite opposant 2 coalitions, et intégrant cette année un scénario de lutte contre la piraterie.
Il rassemble en phase de conduite près de 600 « acteurs » :
280 officiers stagiaires, dont un tiers d’étrangers provenant de 63 pays, issus de la promotion 2015 de l’Ecole de Guerre – promotion maréchal Leclerc – et 35 cadres ;
35 officiers stagiaires de 21 écoles de guerre étrangères ;
200 étudiants civils ;
40 mentors civils et militaires ;
Cet exercice se veut doublement réaliste.
- il associe d’une part de jeunes officiers et des étudiants en formation dans les domaines des relations internationales ou des médias (Science-Po, Université Américaine de Paris, instituts de politique et de sécurité CEDS et CPSG et école de journalisme), afin de donner le réalisme politico-militaire et médiatique nécessaire ;
- mais surtout, il est préparé et dirigé par des officiers généraux ayant occupé récemment de hautes responsabilités dans le domaine de la conduite des opérations (c’est le cas par exemple du vice-amiral Baduel qui, jusqu’à l’été 2013, dirigeait le centre de planification et de conduite des opérations – CPCO). Tout au long des quatre semaines, les officiers stagiaires de l’Ecole de guerre sont par ailleurs encadrés par des officiers supérieurs qui ont réellement occupé des responsabilités similaires à celles qu’ils occupent dans le cadre de Coalition.
L’idée est bien, comme le CEMA le déclarait en septembre lors de l’ouverture de la session nationale de l’Ecole de guerre, que des officiers, qui « incarnent l’avenir au présent », se préparent à « être les chefs dont nos armées ont besoin pour relever les défis qui sont devant elles, quelles que soient les difficultés ».
commenter cet article …