L’ARC est en train d’adopter une formule mixte pour l’entraînement annuel au tir à l’arme légère qui combine une familiarisation en ligne et l’entraînement au moyen d’un simulateur de tir à l’arme légère, comme celui-ci. Les personnes qui devront être déployées au cours de l’année s’entraîneront au tir à balles réelles sur un champ de tir avant leur déploiement (Meggitt)
10 avril 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca
Après les simulateurs de vol, les simulateurs de tirs: l’Aviation royale canadienne (ARC) va adopter un nouvel entraînement au tir à l’arme légère grâce à des simulateurs d’entraînement au tir à l’arme légère fabriqués par la division montréalaise de Meggitt Training Systems Canada.
L’ARC a acheté des simulateurs d’entraînement au tir à l’arme légère fabriqués par Meggitt Training Systems Canada, entreprise située à Montréal, qui est une entité commerciale de Meggitt PLC, société multinationale spécialisée dans l’aérospatiale et la défense.
Megitt dit être la seule entreprise de systèmes de formation dans le domaine qui fournit des simulateurs pour armes légères.
L’entreprise développe, fabrique, installe et maintient les systèmes de simulation interarmes et aux armes légères ainsi que les simulateurs d’armement correspondants pour des militaires, paramilitaires et organismes de sécurité du monde entier et se spécialise dans l’intégration de produits logiciels et matériels disponibles sur le marché dans des systèmes de formation pratique.
C’est donc Megitt qui installera les simulateurs de l’ARC et se chargera des services de soutien et de la formation des personnes qui feront fonctionner l’équipement.
Grâce à ce projet, les membres de l’ARC auront bientôt l’occasion de s’entraîner au tir à l’arme légère sur des consoles de «jeu» ultramodernes dans toutes les escadres de l’ARC au Canada.
«L’ARC va adopter une formule mixte pour l’entraînement annuel au tir à l’arme légère. Chaque année, nos aviateurs et aviatrices effectueront une séance de familiarisation aux armes en ligne et ils obtiendront ensuite leur qualification annuelle sur un simulateur de tir à l’arme légère. Cependant, les personnes qui devront être déployées pendant l’année feront du tir à balles réelles dans un champ de tir avant leur déploiement», a expliqué dans un article paru sur le site de l’ARC le colonel Colin Keiver, directeur de la simulation et de l’instruction (Air) au quartier général de l’Aviation royale canadienne.
«Ainsi, nous augmenterons le nombre de personnes qui sont entraînées chaque année, nous réduirons les incidences sur l’environnement, et nous diminuerons les coûts globaux sans compromettre la norme de cette instruction essentielle [...] Pour l’ARC, c’est une situation avantageuse à tous points de vue». ajoute le colonel.
Combiner des moyens électroniques, un simulateur et un entraînement à balles réelles pourrait en outre permettre de réaliser de grosses économies.
Une étude de Recherche et Développement pour la Défense Canada (RDDC), qui a examiné plus en détails les éléments de coûts, comme le nombre de personnes suivant l’entraînement, l’alimentation, les munitions et les besoins en transport, a déterminé que, tout en augmentant le nombre de personnes qualifiées, l’ARC pourrait et économiser plus de 1,3 million de dollars par an.
L’amélioration de l’entraînement au tir à l’arme légère a alors débuté avec la création de modèles de simulation pour l’apprentissage virtuel électronique du maniement du fusil C7A2 et du pistolet Browning de 9 mm par NGRAIN, une entreprise de Vancouver.
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