12/06/2014 Sources : EMA
Le 4 juin 2014, le docteur Rassouli, Président de l’aéroport civil de Kaboul, et le général de division Olivier Taprest, commandant l’aéroport international de Kaboul (COMKAIA), ont cosigné une attestation marquant la finalisation de la formation des techniciens afghans dans le domaine des communications, des systèmes de surveillances et d’aide à la navigation aérienne.
Cette signature marque une étape importante dans le processus de transfert de responsabilité de l’aéroport de Kaboul à l’aviation civile afghane, transfert qui constitue l’une des missions principales du COMKAIA. Ce processus devrait se poursuivre à l’automne 2014 par une prise en compte par les autorités afghanes de la météorologie et de la sécurité aérienne.
Le transfert progressif de l’aéroport aux autorités afghanes s’étendra jusqu’en 2015, notamment en ce qui concerne les services du contrôle aérien et de secours plateforme.
Fin 2014, une centaine de personnels afghans auront été formés par la coalition, en particulier depuis le 1er octobre 2012, sous le commandement français de l’aéroport. Néanmoins, pour prendre en charge la responsabilité complète de l’aéroport de la capitale, l’aviation civile afghane devra recourir à l’externalisation de certaines prestations comme la supervision du personnel formé par la coalition, la maintenance des matériels, ou encore l’entretien des pistes.
Cette transition par paliers constitue un enjeu à la fois pour l’Afghanistan, qui doit recouvrer son autonomie dans ce domaine et pour la communauté internationale, qui doit réussir ce transfert en parallèle de son désengagement.
350 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.
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