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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 17:55
Crédit JJ Le Bail - Marine nationale

Crédit JJ Le Bail - Marine nationale

 

12.06.2015 source Fusiliers marins et commandos marine

 

Le 12 juin 2015, le capitaine de frégate Pierre Roty a pris le commandement du commando Kieffer basé à Lorient, succédant ainsi au capitaine de frégate Amaury Desrivières.

 

La cérémonie a été présidée par le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), et s’est notamment déroulée en présence du député Gwendal Rouillard et du général de division Grégoire de Saint-Quentin, commandant le commandement des opérations spéciales (COS). Les 4 unités commandos marine basées à Lorient étaient également présentes, sur les rangs, avec les personnels de l’état-major de la FORFUSCO, de la base des fusiliers marins et des commandos et de l’école des fusiliers marins.

 

Le commando Kieffer est la dernière unité de commando marine à avoir été créée. C’était en 2008, sous la présidence du Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, sur la plage de Ouistreham. Cette unité commando, la 6e de la FORFUSCO, assure la capacité de commandement de groupement de forces spéciales et met en œuvre des cellules de soutien spécialisé (cynotechnie, drones, NRBC, renseignement etc.). Une de ses particularité est qu’il est armé à la fois par des personnels commandos marine et par des personnels issus d’autres spécialités, recrutés en interne Marine pour leurs expertises techniques.

 

reportage photos

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:55
Photo MP (r) Lauriol - COMAR Bordeaux

Photo MP (r) Lauriol - COMAR Bordeaux

 

31 mars 2015 par EV1 (r) Jean-Michel VIGIER - COMAR Bordeaux

 

Le samedi 28 mars 2015, la ville de La Rochelle a organisé en présence de personnalités civiles et militaires,  une cérémonie pour honorer le matelot Jean ROUSSEAU, du commando KIEFFER, tombé au combat le 6 juin 1944 en Normandie.

 

Après lecture du panégyrique par le commissaire général (H) René COMBES, une plaque commémorative a été dévoilée au pied d’une passerelle, terme familier pour les marins.

 

Les honneurs ont été rendus en présence des commandos marine de Lorient et de la préparation militaire de Rochefort.

 

Le bagad de La Rochelle a sonné de belle manière pour honorer cette cérémonie sous couvert de la frégate Hermione à quai prête à appareiller pour les Amériques le 18 avril prochain.

Photo MP (r) Lauriol - COMAR BordeauxPhoto MP (r) Lauriol - COMAR Bordeaux
Photo MP (r) Lauriol - COMAR Bordeaux

Photo MP (r) Lauriol - COMAR Bordeaux

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 09:55
Archives photographiques Pierre Ernault

Archives photographiques Pierre Ernault


16.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

On a appris hier la mort d'un ancien du commando Kieffer. Pierre Ernault (badge n° 87) était né le 29 octobre 1921 au Mans (Sarthe). Quartier-maître canonnier, il fut l'un des 177 jeunes volontaires à débarquer sur la plage de Colleville, en Normandie, sous les ordres du commandant Philippe Kieffer. Pierre Ernault avait été promu officier de l'ordre de la Légion d'honneur l'an dernier.

 

Il est décédé le 13 février, à l'âge de 93 ans. Ses obsèques auront lieu aujourd'hui, lundi 16 février, à 14h30 en l'église de Ploudalmezeau (Finistère).

 

Pour lire sa biographie, cliquer ici. Et ici un article paru dans les pages locales d'Ouest-France, le 7 juin 2014

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:55
Kieffer animé

 

21 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Beyond the Lines : derrière ce titre - trop Hollywoodien - se cache un court-métrage d’animation fort réussi réalisé par des étudiants de l’Ecole Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA) de Montpellier. En 335 secondes, ces jeunes auteurs rendent un fort bel hommage à ces Français qui ont débarqué les premiers le 06 juin 1944 à Ouistreham : le commando Kieffer.

 

Au milieu de soldats au destin tracé, deux enfants sont embarqués dans une guerre qui ne les concerne pas... Ou presque.

What happens when the violence of a battlefield is seen through the eyes of children? Only a written feeling that floats in the air.

 

Realisateurs / Directors : Chloé Bonnet, Séraphin Guery, Elodie Houard, Baptiste Lebouc, Pierre Tarsiguel.

 

Music & Sound : José Vicente - Studio des aviateurs

 

Film d'animation réalisé dans le cadre de la formation cinéma d'animation 3D de l'école ESMA (promo 2013).

© ESMA - Ecole Supérieure des Métiers Artistiques

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 05:55
 photo ESCC DIRCOM Major H.KERAVAL

photo ESCC DIRCOM Major H.KERAVAL

 

06/10/2014 M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

 

Allocution aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sur l’exercice DEFNET 2014, à Coëtquidan, le lundi 6 octobre 2014

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Monsieur le président,

Amiral,

Mon général,

Mesdames et Messieurs,

 

Je suis très heureux d’être avec vous, ici à l’école de Saint-Cyr Coëtquidan, pour la deuxième partie de cette journée autour de la thématique « cyber ».

 

Vous venez de terminer l’exercice DEFNET et ce que vous m’en avez montré me permet de dire que c’est un grand succès. Je vais y revenir, mais je voudrais en commençant féliciter tous ceux qui, depuis de nombreuses semaines, ont œuvré à sa réussite. Je salue en particulier, très chaleureusement, le président de Défense Conseil International, Jean-Michel Palagos, que j’ai bien connu sous une autre casquette. Il n’a pas hésité à se lancer dans l’aventure, avec l’état-major des armées et la direction générale de l’armement, pour penser à trois cet exercice, avec bien sûr l’amiral Arnaud Coustilliere et l’ingénieur Frédéric Vallette, chefs d’orchestre de ces travaux, et toutes leurs équipes.

 

Coëtquidan, creuset historique de la formation au combat, était le lieu idéal pour parler entrainement et formation. Avec DEFNET2014, Coëtquidan conforte sa place de pilier du pôle d’excellence cyber, pour les entraînements opérationnels de grande ampleur et la gestion de crise, montrant ainsi toute sa capacité d’adaptation et d’ouverture vers le futur. J’ai déjà visité deux des autres piliers de ce pôle d’excellence : l’école des transmissions pour la formation technique – j’y avais d’ailleurs annoncé le lancement du pacte défense cyber –, et la DGA/MI à Bruz, où j’ai posé la première pierre du bâtiment cyber qui accueillera les 250 personnes dont j’ai souhaité le recrutement.

 

J’ai dit ce matin à quel point la région Bretagne est aujourd’hui le creuset technologique et industriel de la cyberdéfense en France. C’est le constat que je fais, à chacune de mes visites, notamment en entreprise. Mais je voudrais profiter du cadre dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui pour y ajouter la dimension opérationnelle.

 

Outre Saint-Cyr Coëtquidan, qui assurera les entrainements et les mises en situation, le quartier de La Maltière à Rennes verra très prochainement l’implantation de 200 militaires spécialistes, au sein de deux unités combattantes : le CALID Bretagne et une compagnie de combat cyber électronique. Elles y retrouveront la 65e compagnie de guerre électronique, dont quelques éléments nous ont présenté leur matériel tout à l’heure. J’en profite pour remercier les groupes d’intervention du CALID  Paris, et les représentants de la marine, pour leurs démonstrations particulièrement réussies.

 

J’ajoute que le commando Kieffer venu de Lorient, si j’ose dire en voisin, a lui aussi toute sa place au sein de ce pôle, comme il nous l’a exposé à travers ses systèmes d’information dédiés aux forces spéciales.

 

A tous, j’adresse donc mes remerciements pour les présentations qui ont été faites. Elles éclairent et donnent vie à ce domaine par définition virtuel, dans un flou qui est parfois volontairement entretenu. On constate que l’homme y a toute sa place, car c’est lui qui au bout du compte fera la différence, par sa détermination, sa force morale, sa mobilité, mais aussi sa formation et l’entrainement qu’il aura reçu. Autant de valeur et de compétences que je sais portées et enseignées ici.

 

Tout au long de la journée, nous avons pris conscience à quel point la menace est réelle. De fait, au quotidien, nous constatons que l’espace numérique est devenu une zone de confrontations dont les acteurs sont extrêmement divers, souvent masqués, allant des États aux groupes d’activistes, en passant par les terroristes aux buts les plus barbares.

 

Il faut donc entraîner nos forces armées. Il faut apprendre à opérer dans un contexte de menace informatique, où nous pourrions perdre des systèmes importants au cours d’une action. Je parle ici devant des experts, mais imaginez simplement un calculateur de tir qui tombe en panne au moment de riposter à un raid d’avions adverses, ou bien la propulsion d’un navire qui ne répondrait plus. Nos forces armées doivent appréhender cette nouvelle donne. Elles doivent – vous devez – vous approprier ce nouvel espace de conflictualité, à la fois pour vous défendre, mais aussi pour y opérer en soutien à nos opérations.

 

Pour le dire en un mot, le combat numérique doit être mis au service des opérations militaires.

 

Comme DGA/MI l’illustrait parfaitement ce matin, la cyberdéfense repose sur une expertise technologique de très haut niveau dont le caractère souverain est total. Mais elle demande plus encore des combattants qualifiés et entraînés, pour affronter des organisations de tout type, aux motivations très variables, qui sont déterminées à atteindre leurs objectifs en exploitant nos faiblesses. Leur but est de pénétrer nos systèmes, de s’y cacher tout en agissant contre nous (vols de données, manipulation des données, sabotage). Leur objectif est également de mentir à grande échelle, en nous touchant au plus profond de nos sociétés. Notre ambition, notre devoir, est de les détecter et de les repousser, de les démasquer, de les traquer, de les neutraliser. C’est donc bien un combat qui, comme tous les autres aujourd’hui, mêle haute technologie, mobilité intellectuelle et force morale.

 

La formation des hommes tient dans ce contexte une place essentielle. J’ai eu plaisir de voir les efforts considérables qui ont été réalisés en commun par tous les acteurs du sujet. Ces efforts se concrétisent par des actions à court terme à l’école des transmissions, avec en quelques mois la révision de nombreux cursus, avec une multiplication importante des volumes horaires et de capacités. Ils se voient également dans les unités et services de ressources humaines qui envoient les personnels se former, afin de tenir les postes dont j’ai demandé la création dans les armées, 180 pour 2014 et 2015.

 

Mais je pense aussi à la mise sur pied en moins d’un an de ce mastère, qui n’a pas d’équivalent. Il va donc ouvrir en septembre 2015. Il mêle à la fois conduite des opérations, gestion de crise, doctrine, cadre juridique et éthique, avec un rôle décisif des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et de leurs centres de recherche. Il repose sur un solide socle technique, qui est à la pointe de l’expertise nationale grâce à la collaboration avec DGA/MI. Je crois pouvoir dire que seul le ministère de la défense peut déployer un tel spectre de compétences au profit de la posture nationale de sécurité.

 

C’est bien dans ce cadre global de montée en puissance rapide de la cyber au sein du ministère, que l’exercice DEFNET 2014 prend place.

 

Cet exercice est novateur à plus d’un titre.

 

D’un point de vue opérationnel d’abord. C’est au sein des armées le premier exercice à jouer, de manière coordonnée, le déploiement de trois groupes d’intervention rapide cyber et l’activation d’une cellule de crise.

 

DEFNET 2014 a pour objectif d’entraîner ces éléments, et d’expérimenter un modèle d’exercice qui soit reproductible dans le cadre des futures formations prévues par le Pacte « Défense cyber ». Une cinquantaine de personnes ont participé à cet exercice comme joueurs ou dans l’environnement de celui-ci. Les participants viennent de l’état-major des armées, du centre d’analyse en lutte informatique défensive, des armées, de la direction générale de l’armement, de la DIRISI et de partenaires du secteur privé.

 

DEFNET 2014 simule un réseau civil et deux réseaux militaires dans lesquels sont injectés des logiciels malveillants, des malwares. Ces réseaux ont fait l’objet d’attaques élaborées visant à perturber le fonctionnement du système. Une quarantaine d’acteurs ont été ainsi simulés : États étrangers fictifs, agence de cyberdéfense, cellules du centre de planification et de conduite des opérations, services et directions du ministère, médias, entreprises, parmi d’autres. Plus d’une centaine de documents d’animation ont été générés et ont été complétés durant l’exercice selon le besoin.

 

Cet exercice est également novateur, car il témoigne des relations que nous avons tissées avec nos partenaires du secteur privé et industriel, puisque nous l’avons bâti en association avec DCI et deux PME (Intrinsec et Acyan), que je remercie à nouveau. Cet exercice sera proposé ultérieurement à nos partenaires étrangers dans le cadre de la formation.

 

Il marque ainsi le début d’un processus de préparation opérationnelle nouveau. DEFNET 2014 sera suivi par DEFNET 2015 en mars, plus ambitieux et synchronisé avec PIRATNET 2015, l’exercice gouvernemental du SGDSN conduit par l’ANSSI.

 

Ce premier exercice s’inscrit dans la dynamique du Pôle d’excellence cyber en région Bretagne. Il confirme la place de Coëtquidan comme zone d’entraînement interarmées. Ce pôle prend vie, à peine 6 mois après l’annonce de sa création. J’en suis particulièrement fier et je félicite une nouvelle fois tous ceux qui œuvrent à sa réussite au sein de mon ministère, en collaboration étroite avec les acteurs régionaux et industriels.

 

Ma détermination est totale pour faire de la cyberdéfense l’un des capacités majeures de notre posture de sécurité. Pour y parvenir, j’ai toute confiance dans les actions que nous avons engagées, et l’excellence des hommes et des femmes de la Défense qui ont la charge de les porter.

Allocution du ministre de la Défense aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan - Exercice DEFNET 2014
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 13:55
Cérémonie de tradition et inauguration du nouveau musée des fusiliers marins

 

08/10/2014 Marine nationale

 

Afin de célébrer le centenaire des combats de la bataille de Dixmude, qui se sont déroulés du 16 octobre au 10 novembre 1914 en Belgique, le ministre de la Défense a présidé une cérémonie de tradition, le 7 octobre 2014 à Lorient en présence de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine et du contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos. De nombreuses personnalités civiles et militaires ainsi que des élèves des collèges Jean Le Coutaller (Lorient) et Henri Wallon (Lanester) ont également pris part à la cérémonie. L’occasion de rendre hommage aux fusiliers marins de la brigade de l’amiral Ronarc’h, qui grâce à leur courage, à leur détermination et à leur sacrifice, ont permis de contrer l’offensive allemande dans les Flandres et de stopper l’avancée ennemie.

 

Baptême du cours de jeunes engagés

 

Au cours de la cérémonie, le cours QMF n°31 a été baptisé du nom du quartier-maître Le Priellec du 1er Régiment de Fusiliers Marins, mort pour la France le 30 novembre 1914 à Dixmude (Belgique). Les jeunes fusiliers ont été présentés à leur Drapeau, le troisième le plus décoré de France, et se sont vus remettre les fourragères portées par l’école des fusiliers marins.

Le ministre a par la suite procédé à une remise de décorations, en particulier au contre-amiral (2S) Le Deuff, élevé au rang de Grand Officier de la Légion d’honneur, à M. Louis Bégot (Commandeur) et au capitaine de corvette Cohen (Chevalier). Par ailleurs, quatre commandos marine du commando Kieffer se sont vus remettre la Croix de la Valeur Militaire pour leur courage et leur réussite au cours de récentes d’opérations extérieures.

 

Inauguration du musée de tradition de l’école des fusiliers marins

 

En clôture de cette journée de commémorations, le ministre de la Défense a participé, en présence des élus locaux, des autorités civiles et d’anciens combattants, à l’inauguration du musée de tradition des fusiliers marins, dans ses nouveaux locaux à Lanester. Placé sous la responsabilité du commandant de l’école des fusiliers marins, le musée est désormais plus spacieux et plus accessible, grâce à la mobilisation des bénévoles du musée et avec le soutien de la mission du Centenaire. Il permet d’entretenir un lien étroit entre la force et le grand public et de perpétuer les valeurs et les traditions héritées de la brigade de l’amiral Ronarc’h, mise à l’honneur par la Marine nationale.

Cérémonie de tradition et inauguration du nouveau musée des fusiliers marinsCérémonie de tradition et inauguration du nouveau musée des fusiliers marins

Note RP Defense : voir la page Facebook du Musée des fusiliers marins et Commandos Marine

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:55
Ile Longue : commémoration de l’appel du 18 juin 1940

 

 

20/06/2014 Marine nationale

 

La commémoration des 74 ans de l’appel du général de Gaulle a pris une ampleur exceptionnelle à Roscanvel (29). A cette occasion, en présence des nombreuses autorités civiles et militaires, une centaine de fusiliers marins de la compagnie de l’Ile longue se sont déplacés, mercredi 18 juin dans cette localité. Deux hommages vibrants ont ponctué cette cérémonie, l’appel du 18 juin et un hommage au commando Kieffer.

 

L’appel du 18 juin

 

Pour cette partie de la cérémonie et avec l’objectif fort de promouvoir l’esprit de défense et de renforcer le lien armée-jeunesse sur la presqu’île de Crozon, les élèves du de 3ème du collège Alain ont été mis à contribution en faisant la lecture du contexte historique, une mise en lumière d’un portrait du général de Gaulle. Ils ont également entonné un émouvant arrangement du chant des partisans et ont lu la biographie d’Etienne Schlumberger, compagnon de la libération et Crozonnais.

 

Un hommage à Philippe Kieffer

 

Après l’appel proprement dit, un hommage a été rendu à Philippe Kieffer par le capitaine de corvette Philippe Sierra, le commandant de la compagnie de fusiliers marins de l’Ile Longue a prononcé un discours mettant en lumière l’origine et les faits d’armes de nos glorieux anciens. Cet hommage s’est clos par le chant de la Marseillaise entonné par l’ensemble du personnel présent et initié par la compagnie de fusiliers marins de l’Ile Longue.

 

Cette compagnie très investie dans la politique d’échange et de partenariat avec le milieu civil (établissements scolaires, municipalités, etc. ….), organise de nombreuses actions ayant une portée civique, de citoyenneté et de solidarité avec la société civile et les armées. Les différentes actions menées soulignent la forte capacité d’intégration de l’unité dans le tissu local.

 

L’ensemble des projets réalisés avec les établissements scolaires et les communes s’inscrivent dans le cadre des actions de rayonnement et de communication de la Marine nationale, de la force des fusiliers marins et des commandos et de la force océanique stratégique menées par la compagnie de fusiliers marins et la base opérationnelle de l’Ile Longue renforçant ainsi le lien armée-nation.

Ile Longue : commémoration de l’appel du 18 juin 1940Ile Longue : commémoration de l’appel du 18 juin 1940
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 12:55
Les Français du Jour J. Diffusion sur France 3, le 26 mai 2014 à 20h45

 

source Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives

 

Présenté en avant-première le 13 mai dernier à l'Ecole militaire par le ministère de la Défense, Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, le documentaire « Les Français du Jour J » sera diffusé le 26 mai sur France 3, à 20h45.

 

Les Français du Jour J
Documentaire de 90 minutes
Réalisé par Cédric CONDON
Ecrit par Jean-Yves Le NAOUR avec la collaboration de Stéphane SIMONNET
Produit par Emmanuel MIGEOT

 

Présentation :

 

Les Français du Jour J. Diffusion sur France 3, le 26 mai 2014 à 20h45

 

Longtemps on a oublié que des Français ont débarqué le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie. Pourtant ils furent 177 volontaires à participer au Jour J au sein du « commando Kieffer ».

 

Le récit de leur parcours réunit tous les types de Français de l’époque : si beaucoup sont originaires de métropole, d’autres viennent des quatre coins de l’Empire français : Français d’Algérie, de Tunisie ou de Madagascar... Ils viennent libérer un pays que pour certains ils n’ont encore jamais vu. Comme le grand-père du réalisateur qui, à 17 ans, foulera pour la 1ère fois le sol français en débarquant sur les plages de Normandie sous le feu nourri des balles allemandes !

 

Il y a parmi eux des ouvriers et des héritiers, des idéalistes et des aventuriers, des pieds-noirs et un musulman d’Algérie etc... le tout sous le commandement d’un homme, Philippe Kieffer qui lorsqu’il débarque à Londres à près de 40 ans est un banquier sans aucun passé militaire... Un groupe romantique en diable et héroïque dans les faits.

 

Aujourd’hui il ne reste qu’une poignée de survivants de cette histoire française du débarquement. A l’aide d’archives inédites retrouvées en Angleterre et de séquences de reconstitutions ils nous racontent pour la première fois leur D Day en V F.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 11:55
Le commando Kieffer, les oubliés de la France libre (contribution)

06.06.2013 Thomas CASAUX - Défense globale

 

On ne va pas refaire l’histoire, tout le monde la connaît. Le 6 juin 1944 les Alliés lancent l’opération Overlord et font débarquer 175 000 soldats en Normandie. Parmi cette marée humaine qui s’engouffre sur les plages normandes, 177 hommes méritent l’attention. Le commando Kieffer.

 

Cette note a été réalisée par Thomas Casaux, étudiant en master I de relations internationales à l'université catholique de Lille, qui collabore à ce blog dans le cadre d'un stage.

 

« Messieurs les Français, passez les premiers »

 

Il est 7 h 55 quand la barge 527 accoste sur la plage de Sword Beach (à Colleville-Montgomery à l'est du dispositif allié). La rampe s’abaisse, le capitaine de corvette Philippe Kieffer donne l’ordre de débarquer. Ça y est, les seules forces françaises participant au débarquement de Normandie foulent le sol français.

 

Ils sont les premiers à débarquer dans ce secteur. Les Britanniques les font passer en tête de convoi. Ils auraient eu ces mots « Messieurs les Français, passez les premiers ». Ce moment, les 177 hommes du commando français en ont rêvé depuis le funeste mois de juin 1940. Les voilà lancés dans la reconquête de leur pays.

 

Ils se sont entrainés pendant des mois à la demande du général de Gaulle dans la rudeur des Highlands écossaises dans le  château d'Achnacarry pour être prêts le jour J (lieu de formation des bérets verts, les commandos britanniques). Ils sont destinés à réaliser des opérations éclairs sur le territoire français à l’image du raid sur Dieppe le 19 aout 1942 auquel ils participent aux côtés de Britanniques et de Canadiens.

 

« A ce moment précis, la terre et la mer semblaient soulevées par un grondement de tonnerre : bombes de mortier, sifflements d'obus, jappements agaçants de mitrailleuses, tout semblait concentré sur nous. » Commandant Kieffer

 

Leur premier objectif est La Brêche, une position près d’Ouistreham. Après l’avoir prise et détruit le canon de 50 mm qui pilonnait la plage, ils foncent sur la ville avec leurs frères d’armes britanniques et s’emparent de l'ex-casino, ce qui leur permet de contrôler rapidement Ouistreham (ce moment rappellera des souvenirs à ceux qui ont vu le film Le Jour le plus long). C’est une des premières villes françaises à être libérées.

 

A cet instant, sept Français sont tombés au champ d’honneur et soixante sont blessés, soit 40% des effectifs. Ils s’enfoncent alors dans les terres, traversent Saint-Aubin d'Arquenay pour atteindre leur objectif final : le Pegasus bridge à Bénouville. Ils y font la jonction avec les troupes aéroportées britanniques. En fin de soirée, les hommes de Kieffer se portent jusqu'à Amfreville, pris sans difficultés. A la tombée de la nuit, les commandos s'installent en position défensive avec le sentiment du devoir accompli. Il faut maintenant consolider la tête de pont pour protéger la construction du port artificiel d'Arromanches. Le commando français combat jusqu’au 27 aout 1944 avant d’être renvoyé en Angleterre. Seuls 24 commandos ne furent pas blessés pendant la bataille de Normandie.

Le commando Kieffer, les oubliés de la France libre (contribution)

Certes, les 177 hommes du commando Kieffer ne pèsent pas lourd face aux 175 000 soldats débarqués ou face aux 852 Américains tombés à Omaha Beach pour libérer l’Europe. Mais qu’importe le nombre, c’est le symbole qui prévaut. Avec le commando Kieffer, le débarquement de Provence d’août 1944 et l’épopée de la 2e division blindée du général Leclerc, la France combattante est rentrée chez elle.

 

Pour leur rendre hommage, Nicolas Sarkozy baptisera le sixième commando de marine, créé en 2008, « le commando Kieffer ».

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